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Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO)

Publié à 21:35 par dessinsagogo55 Tags : france center sur carte centerblog merci
Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO)

 

 

La Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) est un parti politique socialiste français, qui a existé sous ce nom de 1905 à 1969.

Lors du congrès d'Issy-les-Moulineaux, elle devient le Parti socialiste, s'assoçiant avec l'Union des clubs pour le renouveau de la gauche.

 

 

L'unification du socialisme français a lieu en 1905, au congrès du Globe à Paris, qui fait suite du congrès socialiste international d'Amsterdam de 1904. Le Parti socialiste, section de l'Internationale ouvrière, plus connu sous le sigle SFIO, parti du mouvement ouvrier, est né. Les anarchistes ne s'associent pas à cette unification.

Albert Willm aurait joué un rôle notable en 1905 dans le choix du sigle du Parti SFIO :

« L’avocat Albert Willm, du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire (POSR), aurait alors voulu marquer la préoccupation ouvriériste du courant allemaniste et obtenu l’adjonction d’ ouvrière. Là se trouve l’explication de la présence incongrue de l’expression Internationale ouvrière alors qu'à l’époque tous les textes officiels traduits en français se réfèrent aux décisions de l’Internationale socialiste »

 
Carte d'adhérent de Jean Jaurès.
 

Ce rassemblement est à la fois une victoire des révolutionnaires et une victoire des jauressiens. En effet, ils représentent le tiers de la direction, même si Jaurès lui-même n'y siège pas, car les élus ne peuvent en être membre. À l'inverse des autres partis socialistes européens, la SFIO est un parti peu centralisé, laissant une grande autonomie à ses élus et aux échelons locaux. Sa direction ne dispose que de maigres moyens humains et financiers d'autant que, contrairement à ses homologues britannique et allemand, elle ne peut s'appuyer sur les organisations syndicales, lesquelles défendent leur indépendance (la Charte d'Amiens est adoptée par la CGT en 1906). Dans ces conditions, le secrétaire général Louis Dubreuilh n'exerce qu'une fonction administrative et c'est le chef du groupe parlementaire et directeur du quotidien L'Humanité, Jean Jaurès, qui apparait comme le véritable chef du parti.

La SFIO (Section française de l'internationale ouvrière) prend position contre la politique coloniale et le nationalisme belliciste. Cependant, il y a encore des divergences sur les questions d'actualité. La rupture entre Vaillant et Guesde intervient dès 1906, quand la majorité accepte la résolution du congrès d'Amiens sur l'indépendance syndicale. Mais c'est sur la question de la guerre que la rupture intervient nettement. Jaurès, suivant la doctrine de l'Internationale, en appelle à la grève générale, voire à l'insurrection, afin de prévenir ou d'arrêter le conflit. Jules Guesde pense lui que la guerre peut détruire le capitalisme, et redoute que la grève ne devienne effective et affaiblisse les pays les plus industrialisés, ceux où l'organisation ouvrière serait plus forte. C'est une des raisons pour lesquelles les idées de Jules Guesde sont de moins en moins approuvées par les adhérents SFIO qui se rangent du côté de Jaurès.

 



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Gouvernements Charles de Gaulle I et II

Publié à 21:11 par dessinsagogo55 Tags : homme air center afrique france travail
Gouvernements Charles de Gaulle I et II

Gouvernements Charles de Gaulle I et II 

 

(10 septembre 1944 - 20 janvier 1946)

 

 



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Campagne de Lorraine

Publié à 03:02 par dessinsagogo55 Tags : center article marne centerblog saint sur bonne france monde air merci
Campagne de Lorraine

La campagne de Lorraine désigne l'ensemble des opérations militaires qui se sont déroulées en Lorraine, pendant l'hiver 1944-1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

 

 

Pour désigner l'ensemble de ces opérations militaires dans le nord-est de la France, l'armée américaine distingue officiellement deux campagnes, la campagne "Northen France" (France du Nord) et la campagne "Rhineland" (Rhénanie). La première phase de la « Campagne de Lorraine » commence le 1er septembre 1944 et se termine le 18 décembre 1944. Cette première phase de la campagne, menée par la IIIe armée américaine, s'est terminée par la victoire des Alliés dans les secteurs de Nancy, Lunéville, Épinal, Saint-Dié, Thionville, Sarrebourg et Metz. La seconde phase de la « Campagne de Lorraine » concerne la libération des territoires mosellans encore occupés après le 18 décembre 1944. L'ensemble du territoire ne sera libéré qu'en mars 1945 par la VIIe armée américaine

 

 

 

Chronologie de la campagne

 

Sur le plan opérationnel, la « campagne de Lorraine » concerne la bataille de Metz, celle de Nancy, les combats dans les Vosges, la progression en Moselle jusqu'à la frontière franco-allemande de 1939 et les combats de janvier à mars 1945.

Elle peut se décomposer en trois étapes.

 

Progression vers la Moselle

 

Devant Metz, la IIIe armée US menaçait gravement les défenses du Reich, et en particulier la ligne Siegfried, à moins de 60 kilomètres. Espérant gagner du temps pour renforcer cette ligne fortifiée, l'OKW décida de freiner la progression de Patton en renforçant les points stratégiques de ce front. La Moselstellung, une ligne fortifiée de forts construits pendant l’annexion de 1871 dans la vallée de la Moselle entre Metz et Thionville, constituait un excellent point d'appui pour les troupes allemandes. Le secteur relevait alors de la Ire armée allemande. Le 27 août 1944, la défense de Metz fut confiée au général Walter Krause et la ville fut déclarée forteresse du Reich six jours plus tard. Pour l'OKW, arrêter Patton était une priorité. Le haut-commandement n’hésita pas à affecter de nouvelles troupes sur le secteur, comme la 17e SS-Panzergrenadier-Division

 

Blocage devant Metz

 

La IIIe armée, manquant d'essence, fut incapable de prendre rapidement à la fois Nancy et Metz, à la différence des actions qui avaient caractérisé l'avance rapide de Patton à travers la France. Après l'engagement d'Arracourt, la libération de Nancy et le combat de Mairy, la IIIe armée américaine fut stoppée par les défenses de Metz. Jusqu'au 12 octobre 1944 et le début de l'assaut sur Metz, une météo exceptionnellement pluvieuse gêna en outre les opérations militaires. Ces problèmes logistiques, combinés à la combativité des troupes allemandes et à une bonne utilisation des défenses de Metz, retarda la chute de la ville jusqu'à la fin de novembre 1944.

 

Progression vers la ligne Siegfried

 

Après la chute de Metz, la IIIe armée lança une offensive pour atteindre la ligne Siegfried. L'attaque sur la Sarre était en cours quand les Allemands lancèrent l'offensive des Ardennes. Les opérations sur la Sarre furent stoppées, la IIIe armée déplaçant ses troupes vers le nord pour contre-attaquer sur le flanc sud de l'offensive en Belgique et au Luxembourg. Ce changement d'objectif marqua la fin de la première phase de la campagne de Lorraine. Les combats reprirent avec la VIIe armée américaine du général Patch. Après l'offensive allemande de janvier 1945, très meurtrière, les combats se poursuivirent dans les secteurs de Forbach et Bitche jusqu'en mars 1945.

 

 

Forces en présence

Première phase (août 1944 - décembre 1944)

 

Forces américaines de la IIIe armée américaine

XXe corps d'armée du Major General Walton H. Walker (région de Verdun)

XIIe corps d'armée du Major General Manton S. Eddy (région de Toul-Pont-à-Mousson)

XVe corps d'armée du Major General Haislip (région de Chaumont)

Unités américaines du XXe corps d'armée :

3e groupement de cavalerie (Drury, puis Polk), XXe corps d'armée

7e Armored Division (division blindée): (Lindsey H Sylvester), XXe corps d'armée

10e Armored Division, XXe corps d'armée

5e Infantry Division, XXe corps d'armée

90e Infantry Division, XXe corps d'armée

95e Infantry Division, XXe corps d'armée

Artillery Corps, XXe corps d'armée

Unités américaines du XIIe corps d'armée :

Unités américaines du XVe corps d'armée :

Forces allemandes de la Ire armée allemande

LXXXII. Armeekorps (82e corps d'armée) du General der Artillerie Johann Sinnhuber (entre Longwy et Arnaville, face au XXe corps US)

XLVII. Panzerkorps (47e corps d'armée) du General der Panzertruppen Hans Freiherr von Funck puis Heinrich Freiherr von Lüttwitz (entre Arnaville et Lunéville, face au XIIe corps US))

Unités de blindés allemandes :

Éléments de la 21e Panzerdivision du LXVIe corps d'armée (secteur de Charmes - Epinal)

Éléments de la 11e Panzerdivision (secteur Château-Salins - Sarreguemines)

106e Panzer-Brigade Feldherrnhalle (secteur de Briey - St-Privat puis Pont-à-Mousson - Château-Salins)

111e Panzer Brigade (secteur Epinal - Lunéville - Château-Salins)

112e Panzer Brigade (secteur Epinal - Lunéville)

113e Panzer Brigade de Seckendorff (secteur Lunéville - Château-Salins)

3e Panzergrenadier Division du XLVII. Panzerkorps: 8e Panzer Grenadier Regiment et la 103e Panzer-Abteilung du 47e corps d'armée (secteur d'Arnaville - Pont-à-Mousson)

15e Panzergrenadier Division du XLVII. Panzerkorps: 115e Panzer Grenadier Regiment du 47e corps d'armée (secteur d'Arnaville - Pont-à-Mousson)

17e Panzergrenadier Division: 37e Panzer Grenadier Regiment du LXXXII. Armeekorps (secteur de Metz)

Divisions d'infanterie allemande :

19e Infanterie Division (secteur de Pont-à-Mousson)

48e Infanterie Division du LXXXII. Armeekorps (secteur de Longwy - Thionville)

416e Infanterie Division du LXXXII. Armeekorps (secteur Metz - Sarreguemines)

462e Infanterie Division du LXXXII. Armeekorps, sous les ordres de Krause (secteur de Metz)

559e Volksgrenadier Division du LXXXII. Armeekorps (secteur de Thionville - Metz)

553e Volksgrenadier Division du XLVII. Panzerkorps (secteur de Pont-à-Mousson - Nancy)

36e Volksgrenadier Division du LXXXII. Armeekorps (secteur de Saint-Avold)

Les pertes estimées à ce moment de la campagne furent de 35 000 hommes pour les Américains et entre 50 et 75 000 hommes pour les Allemands. Du 1er septembre 1944 au 18 décembre 1944, la Troisième armée de Patton a perdu 105 blindés légers, 298 blindés moyens, 1080 véhicules légers et 34 pièces d'artillerie (> 75 mm). Les dégâts infligés aux moyens de transport et à l'artillerie allemande par la Troisième armée et le XIXe Tactical Air Command ont été très largement supérieurs à ceux infligés à la Troisième armée

 

Deuxième phase (décembre 1944 - mars 1945)

 

En décembre 1944, la situation change avec le départ de la IIIe armée américaine et la reprise des combats par la VIIe armée américaine. Côté allemand, la Ire armée allemande assure toujours la défense du Reich dans ce secteur du front. La ligne de front se confond maintenant avec la Ligne Siegfried. C'est dans ces conditions qu'eut lieu l'opération Nordwind, du 1er au 25 janvier 1945, dans le nord de la Lorraine et de l'Alsace. L'objectif de l'offensive était double. L'OKW voulait d'une part soulager les troupes allemandes engagées dans la bataille des Ardennes, en mobilisant des forces alliées dans le nord-est de la France. D'autre part, il voulait détruire la 7e armée américaine qui menaçait toujours la ligne Siegfried. Le Groupe d'armées G du général Johannes Blaskowitz attaque avec 4 corps d'armée, le LXXXII. Armeekorps, le XIII. SS-Armeekorps, le LXXXX. Armeekorps et le LXXXIX. Armeekorps. Le Heeresgruppe sera renforcé par le Volks-Artillerie-Korps 410, les 7e et 20e Volks-Werfer-Brigaden, la Schwere Panzerjäger Abteilung 653, la Mörser-Batterie 428 et les Panzer-Flamm-Kompanien 352 et 353. À la fin du mois de janvier, l'offensive, stoppée par les troupes alliées, fut abandonnée. Malgré l'échec de l'offensive, les Américains n'exploitent pas la situation. Ils campent sur leurs positions en Lorraine jusqu'au déclenchement de l'opération Undertone le 15 mars 1945. La 100e Infantry Division prend Bitche le 16 mars 1945, mettant ainsi un terme à la Campagne de Lorraine

 

Forces américaines de la VIIe armée

XXIe corps d'armée de Milburn (région de Sarreguemines)

XVe corps d'armée de Haislip (région de Forbach - Wingen-sur-Moder)

VIe corps d'armée de Brooks (région de Saverne - Haguenau)

Forces allemandes de la Ire armée

LXXXII. Armeekorps sous les ordres du General der Infanterie Walter Hörnlein (région de Sarrelouis-Forbach)

416. Infanterie-Division

719. Infanterie-Division

347. Infanterie-Division

XIIIe SS-Armeekorps10 sous les ordres du SS-Gruppenführer Max Simon (région de Sarreguemines - Rohrbach-lès-Bitche)9

19. Infanterie-Division

36. Infanterie-Division

17. SS-Panzer-Grenadier-Division

21. SS-Panzer-Division (en réserve)

25. Panzer-Grenadier-Division (en réserve)

LXXXX. Armeekorps sous les ordres du General der Flieger Erich Petersen (région de Bitche)

257. Infanterie-Division

559. Infanterie-Division

LXXXIX. Armeekorps sous les ordres du General der Infanterie Gustav Höhne (région de Éguelshardt-Philippsbourg-Wissembourg)

361. Infanterie-Division

245. Infanterie-Division

256. Infanterie-Division

6. Gebirgs-Division (en réserve)

 

 



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Les lesbiennes sous le Troisième Reich

Publié à 02:27 par dessinsagogo55 Tags : pouvoir sur vie amour enfants place amis femme société création rose nature femmes amitié center
Les lesbiennes sous le Troisième Reich

Alors que les actes homosexuels entre hommes avaient toujours été passibles de poursuites pénales dans la plupart des régions allemandes, l'homosexualité féminine n'était pas réprimée. Cela s'explique en grande partie par la place subalterne qu'occupaient les femmes dans l'Etat et la société allemande. A la différence des homosexuels masculins, les lesbiennes n'étaient généralement pas considérées comme une menace sociale ou politique. Même après 1933 et l'arrivée au pouvoir des nazis, la plupart des lesbiennes allemandes purent mener une vie relativement tranquille, généralement sans être inquiétées par la police.

 

Dans les limites du rôle subalterne qui était assigné aux femmes dans l'Allemagne impériale, les lesbiennes participèrent au mouvement d'émancipation homosexuelle qui vit le jour en Allemagne à partir des années 1890. L'adhésion des femmes à des organisations politiques fut interdite jusqu'en 1908 et découragée après la levée partielle de ces restrictions, c'est pourquoi les lesbiennes préféraient se retrouver de façon plus informelle dans des bars ou des clubs. Cette tendance coïncida avec un assouplissement de la morale sexuelle après la Première Guerre mondiale en Allemagne. La République de Weimar apporta de nouvelles libertés tant sur le plan social que sur le plan politique et pour la plupart des homosexuels des deux sexes, cette époque se caractérisa par une relative ouverture.

 

Berlin ainsi que d'autres grandes villes du pays devinrent des centres de la vie homosexuelle allemande. A Berlin, des clubs comme le "Dorian Gray" et le "Tanzpalaste Zauberflöte" contribuèrent à la création d'un réseau social lesbien, permettant aux lesbiennes urbaines de vivre plus librement que celles des zones rurales. L'assouplissement de la censure permit l'apparition de nombreuses publications lesbiennes, parmi lesquelles les revues Frauenliebe (Amour féminin) et Die Freundin (L'amie).

 

Les conservateurs politiques et les traditionnalistes critiquèrent durement cette ouverture. La résurgence du conservatisme politique dans les dernières années de la République de Weimar déboucha sur une nouvelle série de mesures répressives contre les homosexuels. En 1928, la police décida ainsi d'interdire Die Freundin et d'autres journaux lesbiens en application de la loi de protection de la jeunesse contre les publications obscènes. De nombreux conservateurs demandèrent la pénalisation des actes homosexuels. Des polémistes tels que Erhard Eberhard écrivirent des pamphlets contre les homosexuels, les féministes, les républicains et les Juifs, autant de groupes qui étaient souvent associés par les conservateurs à une conspiration visant à détruire l'Allemagne. Ces pamphlets dénonçaient notamment le mouvement pour les droits de la femme, l'accusant d'être en fait une organisation visant à convertir les femmes allemandes à l'homosexualité.

 

Avec l'accession au pouvoir des nazis en 1933, cette réaction conservatrice laissa la place à la répression d'Etat. Les nazis considéraient que les femmes étaient non seulement inférieures aux hommes, mais également par nature dépendantes d'eux. Par conséquent, les lesbiennes représentaient à leurs yeux une menace moindre que les homosexuels hommes. Les nazis considéraient les femmes comme des êtres passifs, en particulier dans le domaine sexuel, des êtres ayant besoin des hommes pour exister pleinement et avoir une vie sexuelle. De nombreux nazis craignaient également que l'affection sociale plus explicite entre femmes n'estompe la ligne de démarcation entre l'amitié et l'homosexualité, rendant plus difficile l'identification des "vraies" lesbiennes. Enfin, les nazis ne voyaient pas dans l'amour lesbien un problème pour l'Etat ou la société car ils considéraient que les lesbiennes pouvaient quand même remplir la fonction première de la femme allemande, à savoir être mère du plus grand nombre possible d'enfants "aryens". Chaque femme, indépendamment de sa sexualité, pouvait servir l'Etat nazi comme épouse et comme mère.

 

Les nazis n'en persécutèrent pas moins les lesbiennes, mais moins sévèrement que les hommes homosexuels. Peu après la nomination d'Hitler comme chancelier, la police fit systématiquement des descentes dans les bars et clubs homosexuels pour les fermer. Les lesbiennes furent ainsi obligées de se rencontrer clandestinement. Les nazis instaurèrent un climat de crainte en encourageant les descentes de police et les dénonciations contre les lesbiennes. Nombreuses furent celles qui durent cesser de fréquenter leur cercle d'amies, et dans certains cas furent forcées d'aller vivre dans d'autres villes pour retrouver l'anonymat. D'autres recherchèrent même la protection du mariage, contractant des mariages blancs avec des amis homosexuels.

 

Même si la police considérait les lesbiennes comme des "éléments asociaux" — autrement dit comme des personnes qui ne se conformaient pas aux normes nazies et étaient donc susceptibles d'être arrêtées et envoyées dans les camps de concentration —, peu d'entre elles furent emprisonnées au seul motif de leur sexualité. Les nazis ne rangeaient pas les lesbiennes dans la catégorie des détenus homosexuels, seuls les homosexuels hommes devaient porter le triangle rose. Bien que les arrestations de lesbiennes par la police aient été relativement rares, la menace de persécutions n'en faisait pas moins qu'il leur était dangereux de vivre leur identité au grand jour.

 

Les lesbiennes subirent également la politique de discrimination nazie envers les femmes en général. Considérant que la fonction première des femmes était de servir comme épouses et comme mères, les nazis leur fermèrent les carrières professionnelles les plus prestigieuses. Paradoxalement toutefois, le besoin de main-d'œuvre lié à l'effort de réarmement et à la guerre eut pour effet d'augmenter le nombre de femmes qui travaillaient, même si elles étaient reléguées en général dans des emplois mal payés. Les bas salaires accordés aux femmes affectèrent de façon particulière les lesbiennes, car elles étaient en général célibataires et ne pouvaient donc pas compter sur le salaire de leur mari. Les difficultés économiques, venant s'ajouter aux pressions sociales croissantes et à la peur d'être arrêtées, eurent pour effet de leur rendre la vie difficile sous le régime nazi, même si les actes sexuels entre femmes n'y étaient pas officiellement illégaux.

 

Même si de nombreuses lesbiennes souffrirent sous le Troisième Reich, elles ne firent pas l'objet de persécutions systématiques de la part des nazis. Celles qui acceptèrent de mener une vie discrète et de passer inaperçues, se mariant avec des amis ou essayant en quelque manière de se conformer en apparence aux attentes de la société, ne furent pas inquiétées et survécurent.

 

 

 

 

 

 

Triangle noir

Publié à 18:28 par dessinsagogo55 Tags : femmes divers rose 2010 société femme article vie centerblog center pouvoir
Triangle noir

 

Le triangle noir était dans l’univers concentrationnaire nazi, le symbole utilisé pour marquer les prisonniers des camps qui étaient considérés par ce régime comme « socialement inadaptés » (Asozial en allemand). Il est à rapprocher du triangle rose, que portaient dans les camps les hommes homosexuels condamnés au titre du paragraphe 175 du code pénal allemand.

 

Catégorisation

 

Catégorie au nom très flou, elle regroupait divers sous-groupes d'individus que les nazis avaient, dans leur obsession de la catégorisation, du mal à délimiter. C’est-à-dire toutes les personnes qui, pour une raison ou une autre, se trouvaient en marge de la société ou qui menaient leur vie contrairement aux valeurs idéologiques nazies, comme les nomades, les chômeurs de longue durée, les vagabonds, les marginaux, les alcooliques, les drogués et certains malades mentaux, mais aussi les femmes homosexuelles, les prostituées, les proxénètes ou encore les femmes ayant eu recours à l'avortement.

Parmi les groupes considérés comme asociaux et « socialement inadaptés » sont nommés en premier lieu les Tsiganes.

L'appareil légal allemand ne comportait pas de délit de lesbianisme, le paragraphe 175 du code pénal concernant uniquement les relations sexuelles entre hommes. Il était donc impossible de condamner pénalement une femme pour ce motif dans ce pays. Selon l'United States Holocaust Memorial Museum, « même après l’avènement des nazis au pouvoir en 1933, la plupart des lesbiennes allemandes purent mener une vie relativement tranquille, sans être persécutées par la police ». Le mémorial fait état cependant d'un « climat de crainte ».

Il était toutefois possible de condamner ou de déporter une femme homosexuelle sous un autre prétexte. À l'inverse, le code pénal autrichien comportait un article réprimant et condamnant spécifiquement les relations entre femmes – cet article resta en vigueur à la suite de l'Anschluss, en 1938. Pendant cette période, de nombreuses femmes sont arrêtées, condamnées et détenues dans des prisons ou des camps de concentration au titre de cet article

 

Symbole

 

Le triangle noir est également évoqué dans la problématique mémorielle de la persécution de l'homosexualité féminine. Le triangle noir est devenu, pour certaines femmes, un symbole de revendication et de lutte contre les répressions et les discriminations qui leur sont infligées en raison de leur homosexualité.

 

Bibliographie

 

(de) Wolfgang Ayaß, „Asoziale“ im Nationalsozialismus. Klett-Cotta, Stuttgart 1995, 

(de) Klaus Scherer, „Asozial“ im Dritten Reich. Die vergessenen Verfolgten. Votum-Verlag, Münster 1990, .

Régis Schlagdenhauffen, Les lesbiennes sont-elles des victimes du nazisme ? Analyse d'une controverse mémorielleRevue d'Allemagne, tome 42, no 4, 2010.

 

  Système de marquage nazi des prisonniers
  Triangle noir
  Triangle rose
  Triangle rouge

 

 

 

Triangle rouge

Publié à 18:10 par dessinsagogo55 Tags : center travail centerblog sur merci france homme rose
Triangle rouge

Le triangle rouge est un insigne de diverses significations

 

Revendication ouvrière

 

Le triangle de cuir rouge a été adopté le 1er mai 1890 à Paris au cours des luttes ouvrières pour que le manifestant puisse se distinguer de l'homme de la rue. L'insigne symbolise la revendication ouvrière de la journée de huit heures de travail maximum, ce qui réservait 8 heures de sommeil et 8 heures de loisir. L'inscription « 1er Mai, 8 heures de travail » était cousue sur le triangle pour la manifestation

 

Marquage des déportés opposants et prisonniers politiques des nazis

 

La notion de triangle rouge renvoie lors de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) au système de marquage des déportés dans les camps de concentration nazis.

Au cours de ce conflit, les nazis enferment, déportent ou exterminent leurs opposants politiques directs et certains individus qui refusent ou ne correspondent pas à leurs « valeurs », comme les Juifs, Tziganes, homosexuels, Témoins de Jéhovah, etc. Pour les différencier, la SS a l'idée de leur faire porter des signes distinctifs, et dans ce système, le triangle rouge était la marque des individus politiquement opposés au Troisième Reich : communistes, résistants, objecteurs de conscience, etc. Dans certains cas, le triangle rouge pouvait être surchargé par la première lettre du pays d'origine (en allemand) du déporté : par exemple le « F » correspondait à la France (Frankreich) et le « S » à Espagne (Spanien).

 

Le triangle rouge aujourd'hui

 

Depuis la fin de la guerre, le triangle rouge est devenu le symbole de la résistance aux idées d'extrême droite, notamment en Belgique. Il est aussi le logo du réseau Ras l'front. Une épinglette représentant le triangle de tissu nazi est produite par l'ASBL « Les Territoires de la Mémoire ».

Lors de la campagne pour l'élection présidentielle française de 2017, le candidat Jean-Luc Mélenchon porte le triangle rouge, qui lui a été offert par un syndicaliste de la Fédération générale du travail de Belgique. Au lendemain du premier tour, l'écrivain Didier Daeninckx reproche à Jean-Luc Mélenchon de ne pas donner de consigne de vote entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron en vue du second tour (le choix du vote étant laissé aux militants de sa formation lors d'une consultation interne. On notera toutefois que Jean-Luc Mélenchon a toujours indiqué qu'aucune voix d'insoumis ne devait aller à Marine Le Pen), et lui demande de ne plus arborer le triangle rouge

 
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Notes et références                                                  
 
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Triangle rose

Triangle rose

Le triangle rose (en allemand : Rosa Winkel) était dans l'univers concentrationnaire nazi le symbole utilisé pour « marquer » les homosexuels masculins. Pouvant être de taille supérieure aux autres triangles marquant d'autres catégories de détenus, ce symbole de persécution, de discrimination, a été repris par la communauté homosexuelle comme symbole identitaire. Act Up, entre autres, s'en est servi dans un contexte différent : celui de l'épidémie du sida.

 

Historique

 

En Allemagne nazie, la déportation des homosexuels masculins répondait non pas à une logique de persécution systématique (comme ce fut le cas notamment pour les populations juives ou roms), mais s'inscrivait dans une logique de répression des « indésirables » (asociaux, criminels…) ou des personnes considérées comme dangereuses par le régime en raison de leurs convictions (opposants politiques, Témoins de Jéhovah…). Étaient généralement déportés les homosexuels condamnés pénalement deux fois, dont une fois au moins au titre du paragraphe 175.

La déportation des lesbiennes est moins bien documentée et connue. À cela plusieurs raisons : tout d'abord, et contrairement aux homosexuels de sexe masculin, aucun texte en Allemagne nazie ne condamnait les actes sexuels entre femmes. La classification concentrationnaire ne comportait d'ailleurs pas non plus de triangle de couleur spécifique pour stigmatiser les seules lesbiennes. Les lesbiennes qui furent déportées l'ont été pour d'autres motifs, principalement la judaïté. Les cas recensés sont très rares, et on ne connait pas non plus de personnes pour lesquelles le lesbianisme fut explicitement invoqué comme unique motif de déportation. On a pu penser que les lesbiennes furent déportées comme « asociales » (catégorie comprenant entre autres les réfractaires au travail, les marginaux, des avorteuses, etc.) et donc porteuses du triangle noir. Là aussi, il n'existe pas de cas avéré répertorié à ce jour.

Les chiffres les plus fiables à ce jour ont été donnés par le sociologue allemand Rüdiger Lautmann (en), qui estime le chiffre des déportés homosexuels dans les camps de concentration entre 10 000 à 15 000, dont environ 53 % ont été tués.

 

Débats et reconnaissance

 

 
Le mur du souvenir au camp de concentration de Natzweiler-Struthof avec la plaque à la mémoire de la déportation homosexuelle.
 
 

La commémoration de la déportation homosexuelle est assez récente. Elle est le fait d'historiens ou encore d'associations identitaires. En France, les Flamands roses ou Le Mémorial de la Déportation Homosexuelle sont des associations qui ont impulsé cette dynamique de mémoire.

En France, une polémique éclate en 2012, quand dans le cadre d'une interview, Christian Vanneste qualifie de « légende » la déportation de personnes homosexuelles en France lors de la Seconde Guerre mondiale : « en dehors des trois départements annexés [à l'Allemagne], il n'y a pas eu de déportation homosexuelle en France ». Alors qu'il est violemment attaqué dans la presse et par plusieurs associations LGBT, l'historien Serge Klarsfeld confirme qu'il n'y a pas eu en France de politique de déportation des homosexuels, hormis en Alsace-Moselle, région allemande à cette période. Les données les plus récentes des historiens montrent en effet que l'homosexualité n'est mentionnée dans les motifs de l'arrestation que pour 62 Français emprisonnés ou déportés, sur lesquels seulement 7 ou 8 l'ont été hors du Reich ou de la zone annexée, et parmi eux, 6 déportés l'ont été sous le motif principal de déportés politiques. La justice confirme à plusieurs reprises que les propos incriminés, conformes à la vérité historique, ne peuvent pas constituer un négationnisme, et ne tombent donc pas sous le coup de sanctions pénales.

À l'heure actuelle, c'est principalement l'association Les « Oublié(e)s » de la Mémoire qui œuvre pour la connaissance et la reconnaissance de cette mémoire en France. Elle a notamment obtenu en février 2008 qu'une rue de Toulouse porte le nom de Pierre Seel, seul Français à avoir obtenu le titre de déporté à la suite de la répression de l'homosexualité par le régime nazi en Alsace annexée. Il faut cependant noter que Pierre Seel n'a jamais porté le triangle rose et n'était pas détenu en camp de concentration. Après une longue bataille personnelle, les autorités françaises l'ont assimilé à un déporté politique - comme la majorité des autres internés du camp de redressement de Schirmeck où il fut prisonnier de mai à novembre 1941. Son homosexualité avait néanmoins été l'élément déclenchant de son arrestation par les nazis. Ce sont aussi Les « Oublié(e)s » de la Mémoire qui ont soutenu le projet visant à faire apposer à Mulhouse une plaque honorant sa mémoire ainsi que celle d'autres anonymes de cette ville, arrêtés et déportés pour motif d'homosexualité. Enfin, c'est à l'initiative de cette même association que, le 25 septembre 2010, une plaque dédiée « À la mémoire des victimes de la barbarie nazie, déportées pour motif d'homosexualité » a été inaugurée en Alsace, sur le site de l'ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof : c'était une nouvelle étape dans la reconnaissance de la déportation pour ce motif, à partir d'un territoire français annexé par l'Allemagne nazie.

Ailleurs dans le monde, des plaques ou monuments rappellent la déportation des homosexuels par les nazis. On peut citer les villes d'Amsterdam, Tel Aviv, Berlin, Bologne, La Haye, Francfort, Cologne, Anchorage, Sydney, San Francisco et Montevideo. De même, des plaques ont été apposées sur les sites d'anciens camps de concentration, notamment : Mauthausen, Neuengamme, Dachau, Sachsenhausen, Ravensbrück et Buchenwald.

Le dernier survivant connu de cette déportation était Rudolf Brazda8 qui fut déporté près de trois ans à Buchenwald, faisant suite à deux condamnations au titre du paragraphe 175. Il est mort le 3 août 2011 à l'âge de 98 ans.

 

Cinématographie

 

Bent, de Sean Mathias, 1997.

Paragraph 175 de Rob Epstein et Jeffrey Freidmann, Ours d'or du meilleur documentaire à la Berlinale 2002.

Un amour à taire, de Christian Faure, 2005.

Il Rosa Nudo, Italie, 2013, est un travail de cinéma expérimental réalisé par Giovanni Coda inspiré de la biographie de Pierre Seel.

 

Musique

 

L'étoile rose, chanson écrite et composée par Philippe Marlu, enregistrée sur le 45 Tours du duo Bal Perdu (avec Mélécass en face B), puis reprise par Casse-Pipe (figurant sur leur premier album). L'étoile y remplace le triangle pour rappeler le fait que les « anciens combattants ont toujours refusé le statut de déportés [aux homosexuels] au même titre que les Tziganes »

L'Ange aux Cheveux Roses, chanson de Michel Berger extrait de l'album Différences (1985). Le chanteur fait référence à l'apparition des visages androgynes, qui assument leur originalité, malgré la montée de l'extrême droite et du néo-nazisme. La périphrase de « l'Ange aux cheveux roses » évoque évidemment le triangle rose.

 

Bibliographie

 

Heinz Heger (trad. Alain Chouchan, préf. Jean Le Bitoux), Les hommes au triangle rose [« Die Manner mit dem rosa Winkel »], Béziers (Hérault, H & O, 2006, 179 p. 

Jean-Luc Schwab et Rudolf Brazda, Rudolf Brazda : itinéraire d'un triangle rose, Paris, Massot, 2010, 253 p. 

Jean, Les oubliés de la mémoire : la persécution des homosexuels en Europe au temps du nazisme, Paris, Hachette littératures, coll. « Histoire », 2002, 304 p. 

Pierre Seel et Jean Le Bitoux, Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel, Paris, Calmann-Lévy, 1994, 198 p. 

Pierre Seel et Hervé Joseph Lebrun, De Pierre et de Seel : dialogue et photographies, 2 octobre 2000, CreateSpace, 2010, 100 p. 

André SarcqLa guenille, Arles, Actes Sud, coll. « Un endroit où aller » (no 4), 1995, 35 p. 

Régis Schlagdenhauffen (préf. Annette Wieviorka), Triangle rose la persécution nazie des homosexuels et sa mémoire, Paris, Éd. Autrement, coll. « Mutations / sexes en tous genres » (no 264), 2011, 308 p. 

Miroslav Dragan, Milorad Vicanović-Maza, Christian Lerolle, Triangle rose, Éditions Quadrants, 2011. (Bande dessinée)

Marc DevirnoyLes ondes de la tourmente : roman historique, Villeneuve-la-Garenne, Mémoire collective éd, 2011, 187 p.

 

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Renault AMR 33

Publié à 16:47 par dessinsagogo55 Tags : france center merci sur centerblog
Renault AMR 33

 

 

 

Le Char Renault AMR 33 ou automitrailleuse de reconnaissance Renault modèle 1933 ou AMR 33 est un char léger français développé pendant l'entre-deux-guerres et utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale.

Développé par Renault dès 1932, ce modèle a été commandé en 1933 par la cavalerie française. Un total de 123 aurait été construit jusqu'en 1935. L'AMR 33 était légèrement armée et blindée. Elle était très rapide pour l'époque, mais s'est avérée mécaniquement peu fiable, en particulier à cause de ses éléments de suspension qui étaient trop faibles. Elle a donc été remplacée par un type amélioré, l'AMR 35.

Bien que son nom puisse suggérer le contraire, l'AMR 33 n'était pas un véhicule éclaireur et la plupart du temps n'était pas équipée d'un poste de radio. L'AMR 33 était destinée à former une grande masse de chars légers, précédant les types de taille moyenne dans la bataille. En réalité, elles n'ont jamais servi en tant que tel ; lorsque suffisamment de chars moyens ont été produits pour former des divisions blindées, l'AMR 33 avait déjà été remplacée par l'AMR 35 et a été limitée aux divisions de cavalerie, puis, en 1940, pour les divisions de cavalerie légère à fournir un appui de feu aux divisions motorisées, à l'infanterie et à la cavalerie à pied. Dans la bataille de France de 1940, les AMR 33 ont été rapidement détruites. Certains véhicules ont été réquisitionnés par l'Allemagne, pendant la guerre.

 



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Renault R35

Renault R35

 

 

Le Renault R 35 (R35 ou R-35 selon les sources) était un char d'assaut français de la Seconde Guerre mondiale.

 

Le char R35 possédait un blindage avant de 43 mm, ce qui était considérable pour l'époque, mais son canon de 37 mm datait de la Première Guerre mondiale et son équipage ne comptait que deux personnes (le conducteur et le chef de char, « un homme à tout faire » devant identifier et tirer sur l'objectif, approvisionner la pièce et guider le conducteur).

Il était doté d'un moteur de 85 chevaux à essence qui pouvait l'amener à une vitesse de pointe de 20 km/h et son autonomie était limitée à 140 km.

Son utilisation tactique s'est révélée déficiente ; au lieu d'engager l'ennemi en grande formation blindée, les attaques étaient menées avec un petit nombre de blindés, en accompagnement de l'infanterie.

L'armement peu puissant et un équipage insuffisant conduisirent les R-35 Renault, utilisés de manière inefficace, à subir de sérieux revers et de nombreuses pertes lors de la bataille de France en mai-juin 1940.

 

Les engins blindés en service à l'époque nécessitent un entretien important. Le R-35 se révélera un matériel très résistant du point de vue mécanique. Il répond correctement au travail demandé mais le train de roulement est défectueux, le R-40 réglant en grande partie ce problème.

Il nécessite un graissage tous les 300 km, une vidange du moteur toutes les 30 heures et de la boîte de vitesses tous les 2 000 km.

L'engin étant compact, ses organes mécaniques sont difficiles d'accès ce qui gêne la maintenance. Il faut 35 heures pour changer le moteur, 16 heures pour l'embrayage et 14 heures pour la boîte de vitesses

 

Le programme d'armement de 1926 introduit le concept de char d'accompagnement, un engin léger, peu coûteux, facile à produire, déployé en combinaison avec de l'infanterie pour lui apporter protection et appui-feu. Ce rôle revient donc au Renault FT, vétéran de la Grande guerre, auquel il convient de trouver un remplaçant. Renault propose au tournant des années 1930 un char de 14 tonnes, le D1. Mais ce dernier est finalement jugé plus adéquat dans le rôle de char de bataille, et verra de fait son armement et son blindage améliorés pour donner naissance au D2, un char moyen de 20 tonnes.

En 1933, la firme Hotchkiss prend les devants pour proposer un concept de char d'accompagnement plus léger et meilleur marché, en optant pour des sections de châssis coulées dans des moules puis boulonnées ensemble. Cette initiative pousse le Conseil Consultatif de l'Armement à émettre, en août de la même année, de nouvelles spécifications pour un engin de 6 tonnes blindé à 30 mm dans toutes les directions. Plusieurs sociétés développent des prototypes, dont APX et FCM. La firme Renault parvient à présenter avant Hotchkiss, le 20 décembre 1934, un prototype désigné Renault ZM.

Au printemps 1935, le blindage est porté à 40 mm afin de répondre aux nouvelles exigences émises en matière de protection, et le châssis est doté d'une tourelle APX R qui recevra un canon de 37 mm SA18 et une mitrailleuse coaxiale MAC 31 de 7,5 mm. Alors que les essais menés sur le ZM ne sont pas terminés et que le design définitif du futur modèle de série n'est pas encore fixé, le prototype de Renault est retenu au détriment de son principal concurrent, Hotchkiss. Une commande de 300 unités est passée le 29 avril 1935. Les premiers exemplaires de série sont livrés le 4 juin 1936, et entament une nouvelle campagne d'essais, qui révèleront les faiblesses du système de suspension. Son comportement en tout-terrain et sa capacité de franchissement ne sont pas satisfaisants. Il sera même envisagé de systèmes lance-fascine, c'est-à-dire de l'équiper de fagots de bois dans l'objectif de combler les irrégularités du terrain

 

Seconde Guerre mondiale

 

Les chars R35 sont répartis lors de la mobilisation en BCC - bataillons de chars de combat - mais reste sous le commandement de l'infanterie, empêchant la création d'une véritable force blindée à part entière. Les chars de combat seront donc éparpillés sur la ligne de front. C'est en l'occurrence cette situation qui amena à la célèbre citation : « la seule différence est que les allemands ont fait 3 paquets de 1 000 chars et nous 1 000 paquets de 3 ». Cette phrase n'est qu'une image, il ne faut en aucun cas y voir une réalité comptable. Il faut également enlever le mythe de la supériorité mécanique allemande, les franco-britannique possédant en effet plus de chars que l'armée allemande, de plus considérés de nos jours comme meilleurs que les chars allemands. Le blindage des R35 rendait ces chars invulnérables au canons antichars de 37 mm allemands au-delà de 300 m.

 

La peur des mines

 

C'est à la suite de l'offensive sans envergure en Sarre que l'état-major français prend conscience du danger représenté par les mines allemandes. Un projet de char démineur est alors lancé en urgence en avril 1940. Quatre solutions différentes montées sur le châssis du R35 - dont un dispositif à rouleaux largables, un à masses percutantes, un rouleau à disques multiples et un dérivé de soc de charrue - sont présentées sur différents types de terrain du 2 au 5 avril. Ces terrains sont minés avec des Tellermines  fabriquées par la France mais très semblables aux mines antichars allemandes à l'exception près du remplacement de l'explosif par de la fumigérite. La solution retenue est le châssis de R35 équipé d'un rouleau à disques multiples proposé par AMX. Cette solution n'est pas idéale mais l'urgence de la situation pousse l'état-major à en commander 130 exemplaires. À noter qu'aucun ne pourra être fabriqué avant l'armistice

 

Conception et production

 

origine : concours du char de 6 t du 2 août 1933

essais du prototype : août 1934

adoption par l'armée française : 25 juin 1936

années de construction : 1936-1940

réception par l'armée française : à compter de mai 1936

production totale (au 1er mai 1940) : environ 1 460 chars, et au 22 juin : 1 540.

statut industriel en 1939 : programme de guerre (type R40 avec suspension AMX à compter de mai 1940)

constructeurs : Renault pour les organes mécaniques et AMX pour le montage

 



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Système de marquage nazi des prisonniers

Publié à 12:58 par dessinsagogo55 Tags : message texte création article france sur prix center travail bleu centerblog rose
Système de marquage nazi des prisonniers

 

Les nazis avaient développé un système de symboles d'étiquetage des prisonniers permettant d'identifier la cause de leur incarcération. Dans certains camps, le traitement variait selon le marquage porté par les détenus.

 

  1. Marquage pour les prisonniers politiques de la compagnie disciplinaire.
  2. Marquage pour les Juifs asociaux.
  3. Marquage pour les apatrides juifs.
  4. Marquage pour les prisonniers politiques juifs.
  5. Marquage pour les Juifs. (Étoile de David)
  6. Marquage pour les Juifs « honte de la race »
  7. Marquage pour les prisonniers « asociaux », tels que les Tsiganes, les vagabonds, les alcooliques, les prostituées, les lesbiennes, les handicapés, les malades mentaux
  8. Marquage pour les apatrides (notamment, les républicains espagnols déchus de leur nationalité par Franco).
  9. Marquage pour les criminels de droit commun.
  10. Marquage pour les prisonniers formés au travail.
  11. Marquage pour les homosexuels allemands. Ce signe n'a cependant pas été systématiquement utilisé : il n'apparaît qu'en 1937, après la vague la plus massive d'internements des homosexuels, et une partie des internés au titre du paragraphe 175 pénalisant l'homosexualité masculine se sont vu attribuer un autre marquage (triangle bleu, rouge ou noir) en fonction de leur « parcours » judiciaire
  12. Marquage pour les Témoins de Jéhovah.
  13. Marquage pour les prisonniers politiques allemands, les résistants et les autres prisonniers politiques, en grande partie les communistes. La première lettre du nom allemand du pays d'origine était ajoutée.
  14. Marquage pour les prisonniers politiques français.
  15. Marquage pour les prisonniers politiques espagnols.
  16. Marquage pour les Tsiganes dans certains camps.

 

 

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