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Coronavirus : le virus continue de se diffuser en Lorraine

Publié à 22:03 par dessinsagogo55 Tags : article center centerblog sur merci place google marne
Coronavirus : le virus continue de se diffuser en Lorraine

Coronavirus : le virus continue de se diffuser en Lorraine, voici la situation par département

 

Le nombre de morts s'élève à 271 dans la région Grand Est. Le nombre de patients en réanimation est le plus important en Alsace, en Moselle et en Meurthe-et-Moselle.

Le bilan continue de s’alourdir dans le Grand Est. Au total, 271 personnes sont mortes dans les hôpitaux de la région, infectés par le Covid-19, selon le la dernière communication d’Agence Régionale de Santé (ARS) du dimanche 22 mars.

Au 22 mars à 15h, 1 977 personnes sont hospitalisées dans le Grand Est, dont 480 en réanimation soit 45 de plus qu’hier. L’ARS, grâce à la mobilisation de tous les acteurs du Grand Est, a pu doubler, les capacités d’accueil en réanimation à l’échelle régionale et compte ce jour près de 900 lits en réanimation.

 

La situation par département 

 

Pour la première fois, ce dimanche 22 mars, l’ARS a publié un bilan par département en se basant sur les patients en réanimation. C’est-à-dire les cas les plus gravement touchés et hospitalisés. 

Ardennes : 1

Meurthe-et-Moselle : 84

Aube : 4

Moselle : 80

Haute-Marne : 9

Vosges : 24

Marne : 30

Bas-Rhin : 155

Meuse : 8

Haut-Rhin : 85

Les départements les plus touchés sont le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, la Meurthe-et-Moselle et la Moselle. 

 

Un soutien psychologique aux soignants dès lundi

 

Selon l’ARS, « afin d’apporter un soutien psychologique en appui des cellules médico-psychologiques des établissements déjà mobilisées, l’ARS Grand Est a aussi sollicité l’association SPS (Soins aux professionnels en santé) pour mettre à disposition des professionnels qui en ressentent le besoin ».

Une plateforme d’appel nationale gratuite : 0 805 23 23 36 (numéro vert) va être mise en place. Ainsi qu’une application mobile : Plateforme SPS téléchargeable gratuitement sur smartphone via Apple Store ou Google Play Store? Enfin, 100 psycho-cliniciens seront disponibles pour les professionnels Grand Est.

 

 

 

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Pénurie de masques : les raisons d'un "scandale d'État"

Pénurie de masques : les raisons d'un "scandale d'État"
Stock de masques médicaux lors de l’épidémie de H1N1, le 21 juillet 2009 © AFP / Michel Medina  
 
 Pénurie de masques : les raisons d'un "scandale d'État"
 
par Benoît Collombat, Cellule investigation de Radio France publié le 23 mars 2020 à 7h00
 

C’est une crise dans la crise sanitaire : en dix ans, la France a réduit considérablement son stock de masques de protection. Pour quelles raisons ? Enquête. 

"Nous avons des dizaines de millions de masques en stock en cas d’épidémie, ce sont des choses qui sont d’ores et déjà programmées. Si un jour nous devions proposer à telle ou telle population ou personnes à risque de porter des masques, les autorités sanitaires distribueraient ces masques aux personnes qui en auront besoin." 

26 janvier 2020. Face aux micros et aux caméras, Agnès Buzyn, qui est encore ministre des solidarités et de la santé, se veut rassurante : selon elle, il n’y aura pas de pénurie de masques en cas d’épidémie du virus Covid-19 sur le sol français.  

 

Pourtant, à peine plus d’un mois plus tard, le 4 mars 2020, le président de la République, Emmanuel Macron annonce que l’État réquisitionne "tous les stocks et la production de masques de protection" pour les distribuer aux soignants et aux personnes atteintes du coronavirus. Le 13 mars 2020, le Premier ministre Edouard Philippe prend un décret de réquisition des stocks et de la production de masques jusqu’au 31 mai 2020. 

Le 17 mars 2020, sur France Inter, le ministre de la santé, Olivier Véran, estime qu’il reste "110 millions de masques" dans les stocks de l’État, alors qu’il y en avait plus d’un milliard, dix ans plus tôt. "Nous avons assez de masques aujourd’hui pour permettre aux soignants d’être armés face à la maladie et de soigner les malades", affirme alors Olivier Véran. "Mais en fonction de la durée de l’épidémie, nous ne savons pas si nous en aurons suffisamment à terme." 

 

"Comme le scandale du sang contaminé" 
 

Le personnel médical découvre alors, effaré que la France ne dispose pas du stock nécessaire de masques pour faire face à l’épidémie. 

"Pour nous, c’est un véritable scandale d’État", estime le porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI), Thierry Amouroux. "C’est du même ordre que le scandale du sang contaminé. Des centaines de milliers de personnes vont être contaminées, d’autres vont mourir faute de cette impréparation du gouvernement et des mauvaises décisions qui ont été prises. Le principe de base c’est d’avoir en stock des masques FFP2. Ces masques, tout comme les masques chirurgicaux, auraient dû être commandés le plus tôt possible. Gouverner, c’est prévoir. Quand la crise sera finie, nous espérons que certains responsables qui ont été incapables d’organiser la défense sanitaire du pays auront à répondre de leurs actes devant la justice." 

"C’est ahurissant, on ne pensait pas que les stocks de l’Etat étaient si bas", s’indigne à son tour le président du syndicat des biologistes (SDB), François Blanchecotte, en première ligne pour réaliser les tests de dépistage du coronavirus. "Nous n’avons pas assez de masques pour travailler correctement. Certains d’entre nous avait stocké des masques du temps du H1N1, mais ils étaient périmés. Et cela ne concerne pas uniquement les masques : un dépistage de masse en France n’est guère envisageable, nous n’en avons pas les moyens en termes de matériels et de réactifs nécessaires pour réaliser ces tests." 

"C’est une faute professionnelle grave", estime de son côté Jean-Paul Hamon, le président de la Fédération des médecins de France (FMF). "Au début de la crise, le ministère nous a dit qu’ils étaient prêts, qu’il y avait des stocks d’État. Or, on a réalisé ces dernières semaines que c’était faux. Il n’est pas acceptable d’envoyer des soignants 'au casse-pipe' sans aucune protection. Cette administration qui nous impose des procédures souvent contraignantes est incapable de protéger correctement les professionnels de santé qui vont prendre en charge les patients dans cette épidémie. 

"Il faudra une commission d’enquête parlementaire pour que des têtes tombent. Certains auront des comptes à rendre. Tout ça va laisser des traces." 

 

"Les patients nous amènent des masques" 

 

Face à cette situation, c’est le système D qui domine : "Ce sont les patients qui nous amènent des masques et nous aident", témoigne encore Jean-Paul Hamon. "Un architecte nous a amené un paquet de 50 masques FFP2. On fait du bricolage : des médecins bretons récupèrent des stocks de masques dans le sous-sol de la mairie de Rennes. À Mulhouse, ce sont des entreprises qui fournissent des masques ou des blouses de protection. Les médecins libéraux sont en train de s’organiser sans passer par l’administration." 

"C’est une course effrénée pour trouver des masques chirurgicaux", confirme François Blanchecotte, alors que face à la crise sanitaire les laboratoires sont contraints de se concentrer sur certains plateaux techniques sur le territoire pour effectuer leurs analyses. "Nous faisons appel aux mairies, aux industriels et aux entreprises qui ont des masques en stock." 

"Nous sommes un million de professionnels de santé", ajoute Thierry Amouroux. "Nous avons besoin de deux millions de masques par jour. Depuis le 18 mars, nous avons une nouvelle livraison dans le secteur libéral. Mais les masques sont contingentés : un médecin ou une infirmière a droit à 18 masques par semaine, une sage-femme à six masques... On doit les faire durer au-delà du raisonnable. C’est incompréhensible dans la cinquième puissance mondiale d’en arriver à une telle situation." 

 

Comment en est-on arrivé là ? 

 

2005 : se préparer au H5N1 

"En 2005, j’ai été très tôt confronté à une urgence : préparer le pays à un risque pandémique, face à la grippe aviaire H5N1", se souvient l’ancien ministre de la santé (de juin 2005 à mars 2007 puis de 2010 à 2012) Xavier Bertrand. "À cette occasion, nous avions compris qu’il fallait absolument doter la France de stocks stratégiques de masques de protection. J’ai voulu voir comment se passait la protection des populations pour ceux qui étaient en première ligne. Je me suis donc rendu, fin 2005, en Asie, en Chine, au Vietnam pour voir comment ça se passait."

"Les autorités m’ont dit très clairement : 'Si nous devons nous protéger, nous utiliserons en priorité les masques que nous produisons.' J’ai alors expliqué au président Jacques Chirac que l’on risquait d’avoir un problème d’approvisionnement si nous étions confrontés à une pandémie. Il m’a donné le feu vert pour commander des stocks suffisants et permettre aux usines françaises d’augmenter si besoin leur production. Nous étions alors l’un des pays qui possédait le plus de masques par habitant. Nous captions en France un tiers de la production annuelle mondiale. Et lors de la crise du H1N1, il n’y a pas eu de pénurie, parce que les stocks ont été constitués. 

"En 2007, je fais inscrire un principe dans la loi : chaque année, le ministre de la santé doit inscrire dans le budget le nombre de masques à acheter pour augmenter ou renouveler les stocks." 

 

2009-2010 : Roselyne Bachelot dans la tourmente 
 

En 2009 – 2010, les stocks sont donc au plus haut. Ils sont gérés par l’Eprus (Etablissement de préparation et de réponses aux urgences sanitaires), une structure créée en 2007 dépendant du ministère de la santé.  

Confrontée à l’épidémie de grippe A (H1N1), la ministre de la santé Roselyne Bachelot (mai 2007 – novembre 2010) est alors accusée d’en faire trop dans la gestion de la crise, notamment en procédant à une commande massive de plus de 94 millions de doses de vaccins. "La France a acquis d'importants moyens de protection, déclare Roselyne Bachelot le 1er octobre 2009 : un milliard de masques anti-projections, destinés aux malades, 900 millions de masques de protection, dits "FFP2", pour les personnes particulièrement exposées et 33 millions de traitements antiviraux." 

Face à la polémique, elle doit s’expliquer devant deux commissions d’enquête à l’Assemblée nationale  et au Sénat. "J’ai eu le sentiment d’avoir fait mon devoir", explique aujourd’hui Roselyne Bachelot. "Mais cela a été pour moi dix ans d’épreuves et de moqueries incessantes. J’ai été l’objet d’un incroyable "bashing" par une commission d’enquête parlementaire qui s’est érigée en tribunal. Il y a eu un rapport cinglant de la Cour des comptes stigmatisant les dispositions de prévention que j’avais prises, qui se sont révélées évidemment surdimensionnées après coup, mais quand l’épidémie démarre et que l’OMS sonne le tocsin le 24 avril 2009, la situation est décrite comme extrêmement grave, elle va s’adoucir par la suite, mais l’épidémie a quand même fait 600 000 morts sur la planète. Pour une "grippette" c’est quand même beaucoup." 

Dans un tweet,  la Cour des comptes précise qu’elle "n’a jamais critiqué la constitution de stocks de masques de protection contre la grippe. Au contraire, elle indiquait dans son rapport de 2011 que "l’acquisition d’importantes quantités de masques (…) s’est avérée pertinente." 

"La seule stratégie recevable en matière de prévention des épidémies, c’est de faire le maximum", ajoute Roselyne Bachelot. 

"Si c’était à refaire je referais évidemment la même chose. Je me dis même que, finalement, je n’en ai peut-être pas fait assez…" 

"Cette sur-réaction de 2009 -2010 explique peut-être une partie des choix qui ont été fait dans la décennie suivante", relève le sociologue spécialiste des questions de santé Frédéric Pierru. "Cette crise de H1N1, qui ne s’est finalement pas révélée si terrible que ce qu’on craignait conjuguée aux coupes budgétaires sous la pression de Bercy ont entrainé le désarmement progressif de l’État sanitaire." 

 

Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, en visite à l'hôpital Necker en mai 2009 Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, en visite à l'hôpital Necker en mai 2009 © AFP / Lionel Bonaventure 2011 : Des masques toujours en réserve 
 

En novembre 2010, c’est Xavier Bertrand qui succède à Roselyne Bachelot, au poste de ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé. Interpellé sur le sujet le 3 mars 2020, à l’assemblée, le ministre de la santé Olivier Véran, explique que c’est lors de cette période que la décision aurait été prise de ne pas conserver un stock d’Etat de masques FFP2 : "En 2011, il a été déterminé que la France n’avait pas à faire de stocks d’État des fameux masques FFP2", déclare le ministre. "Il n’y a donc pas de stock d’Etat de masques FFP2 suite aux décisions de 2011. En 2011, il a été décidé que la France devait se doter d’un stock de 145 millions de masques chirurgicaux, les masques anti-projections. Ce qui n'avait peut-être pas été anticipé, c'est que parfois les crises sanitaires pouvaient engendrer des crises industrielles." 

 

Vérification faite, à l’époque le stockage de masques n’est alors pas remis en cause. 

 

Le 1er juillet 2011, la Commission Spécialisée Maladies Transmissibles (CSMT) du Haut conseil de la santé publique rend un avis dans lequel elle recommande de constituer "un stock tournant" de masques chirurgicaux et FFP2 ainsi qu’"une organisation pour l'utilisation de ces stocks en situation de crise qui permette de couvrir rapidement toutes les populations et personnels de soins concernés." 

Le Haut conseil de la santé publique "recommande que le stock État de masques respiratoires soit constitué de masques anti-projections et d'appareils de protection respiratoire", en recommandant les masques FFP2 pour les professionnels de santé et le masque chirurgical pour les autres catégories de la population. 

Dans une note du 11 juillet 2011 de la Direction générale de la santé (DGS) consacrée aux "stocks stratégiques de l’État", consultée par la cellule investigation de Radio France, il est proposé "le lissage du renouvellement des stocks" disponibles "en cas de menace sanitaire grave constituées principalement par les risques NRBC et la pandémie grippale" ainsi que l’acceptation de la péremption "de 25 % du montant total des stocks stratégiques." 

Mais sur le fond, le stock de masques n’est alors pas remis en cause : "les stocks disponibles en masques FFP2 sont équivalents (…) à 600 millions d’unités", note la Direction générale de la santé. "Les stocks disponibles en masques chirurgicaux représentent aujourd’hui 80 % de la valeur cible fixée à un milliard d’unités" (c’est-à-dire 800 millions de masques chirurgicaux, ndlr). Il ne semble donc pas exister dès lors de vulnérabilité particulière", conclut la DGS. 

"Quand je quitte mes fonctions en 2012, il y a donc 1,4 milliard de masques en France", relève Xavier Bertrand. 

 

2013 : Changement dans la doctrine 

 

En mai 2012, Marisol Touraine devient ministre des affaires sociales et de la santé (jusqu’en mai 2017). Le véritable tournant dans la gestion des stocks se situe en 2013.  

Un rapport du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), rattaché au Premier ministre, daté du 16 mai 2013, modifie la "doctrine de protection des travailleurs face aux maladies hautement pathogènes à transmission respiratoire." 

Le masque FFP2 est considéré comme "plus coûteux, moins confortable et moins bien supporté par les porteurs que le masque anti-projections." Il est recommandé dans le cas d’une "situation 3" (qui n’est pas décrite précisément dans le document) "lorsqu’il y a contact étroit sans possibilité de mettre en place une autre mesure." 

Mais le point crucial, c’est que l’équipement et la gestion des masques sont désormais transférés à l’employeur. "Il revient à chaque employeur de déterminer l’opportunité de constituer des stocks de masques pour protéger son personnel", estime le SGDSN. 

Une partie de la gestion des masques est donc désormais assurée, non plus par l'État au plus haut niveau, mais par le système hospitalier. 

À l’époque, l’actuel directeur général de la santé, Jérôme Salomon occupait le poste de conseiller chargé de la sécurité sanitaire. Interrogé par le Journal du dimanche sur le sujet, il a expliqué : "On a eu un retour d’expérience. A chaque fois, des avis d’experts ont orienté le gouvernement sur la bonne réponse globale, il y a eu plusieurs avis." 

Contactée par la cellule investigation de Radio France, le SGDSN ne nous a pas répondu. 

 

2015 : "La situation est catastrophique" 

 

En juillet 2015, un rapport sénatorial lance l’alerte : "La réservation de capacité de production ne peut constituer une solution unique pour prévenir les situations sanitaires exceptionnelles", note alors Francis Delattre, sénateur Les Républicains, pour qui l’État doit conserver ses stocks stratégiques. 

"S’agissant des stocks stratégiques détenus et gérés par l’EPRUS, la première évolution notable, depuis la mission de contrôle effectuée en 2009, est la baisse significative de la quantité et de la valeur des stocks", estime le sénateur dans son rapport. "Il a été décidé de ne pas renouveler certains stocks arrivant à péremption, par exemple, en raison de la plus grande disponibilité de certains produits et de leur commercialisation en officine de ville ou du transfert de la responsabilité de constituer certains stocks vers d’autres acteurs (par exemple, les établissements de santé et les établissements médico-sociaux pour les masques de protection FFP2 de leurs personnels)." 

"J’ai clairement dit, à l’époque, que la situation était catastrophique", déclare Francis Delattre à la cellule investigation de Radio France. 

Contactée, l’ancienne ministre des affaires sociales et de la Santé de 2012 à 2017, Marisol Touraine n'a pas souhaité répondre à nos questions. Mais dans son entourage, on conteste les chiffres de masques donnés par Xavier Bertrand : "Le stock global de masques était plutôt de 900 millions en 2012, il tournait autour de 700 millions en 2017, changement de doctrine ou pas", assure un ancien collaborateur de la ministre. "On ne peut pas dire que nous n’avions plus de stock. Jusqu’à preuve du contraire, nous avons eu assez de masques pour gérer toutes les crises auxquelles nous avons été confrontés. L’idée c’était qu’on pouvait en produire rapidement." 

 

2016 : la dissolution d’"un outil efficace face à l’urgence sanitaire” 

2016 correspond à un autre moment charnière. 

 

En janvier 2016, la loi de modernisation du système de santé intègre les missions de l’Eprus au sein d’un nouvel établissement publique baptisé Santé publique France. regroupant également l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut national de prévention pour la santé (INPS) 

L’unité Etablissement pharmaceutique gère désormais le stock stratégique des médicaments et des produits de santé pour le compte de l’Etat, à charge pour le ministre de la santé de renouveler les stocks stratégiques, comme le stipule l’article L1413-4 du code de la santé publique. 

Pour l’ancien sénateur LR, Francis Delattre auteur du rapport de 2015, ce changement dans l’organisation des structures a été une erreur. "On a dissout l’Eprus alors que c’était un outil efficace face à l’urgence sanitaire", estime Francis Delattre. "L’Eprus était une administration de mission, une force de frappe disponible 24 heures sur 24 pour toute urgence sanitaire. C’était une petite unité avec un réseau capable de mobiliser en 48 heures 1 500 professionnels : brancardiers, chirurgiens, médecins, infirmiers… Une structure souple, solide qui fonctionnait en système commando. L’Eprus était d’ailleurs souvent sollicité à l’étranger, ce qui était bien utile parce que lorsqu’une pandémie démarre dans un pays, ça permet d’avoir des informations. Ils avaient une expertise logistique grâce aux militaires, médecins et logisticiens, qui étaient associés au système. Tout ça est indispensable en cas de crise." 

Une analyse partagée par l’ancienne ministre de la santé Roselyne Bachelot : 

"C’est un point de bascule tout à fait considérable. En perdant son autonomie financière, l’EPRUS s’est désarmé et a donc désarmé l’État dans sa politique de prévention des risques." 

"L’Eprus n’a pas disparu, c’est une structure autonome qui a été rattachée à Santé publique France", répond un proche du pouvoir à l’époque. "Nous étions le seul pays à ne pas avoir de grande structure de santé publique avec tous les moyens rassemblés de la prévention à la gestion des crises. C’était une décision d’efficacité de santé publique. Il ne s’agissait pas d’une décision budgétaire, l’idée c’était de rassembler l’ensemble des forces disponibles." 

 

© Maxppp / Michel Medina/PhotoPQR/La Provence "On a baissé la garde" 

 

"Je suis surpris par l’ampleur du virus, mais je ne suis pas surpris par notre désarmement face à la catastrophe", estime aujourd’hui l’ancien sénateur et maire de Franconville-la-Garenne, Francis Delattre. 

"J’ai le sentiment que, collectivement, on a baissé la garde", abonde l’ancienne ministre de la santé Roselyne Bachelot. "Et pas seulement pour des raisons budgétaires. On a jugé qu’on pourrait faire face à ce risque de pandémie par la mobilisation de moyens divers. On s’est dit : 'On n’a plus besoin de stocker des masques parce que la Chine est l’atelier du monde, s’il arrive quelque chose on sera en flux tendu, la Chine nous livrera des masques.' Sauf que la Chine ne pouvait plus nous en livrer et on s’est retrouvé 'à poil', si vous me passez l’expression." 

"C’est une vision comptable qui a prévalu ces dernières années", constate le président de la Fédération des médecins de France, Jean-Paul Hamon. 

"Pour 15 millions d’euros, on est en train de fragiliser tout le système de santé.

"Si la situation est aussi grave à l’hôpital c’est parce que nous enchaînons les plans d’économie : année après année, on supprime des lits, des postes, c’est ça qui est dramatique. 3 500 postes supprimés en quatre ans, 100 000 lits qui ont été fermés ainsi que 95 services d’urgence en 20 ans. Depuis 10 ans, c’est la même irresponsabilité des gouvernants qui ont raisonné uniquement en termes budgétaires et pas en termes de sécurité sanitaire de la population", abonde le porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers, Thierry Amouroux.

 

"Une doctrine de papier" 
 

"Au début des années 2000, après le 11 septembre 2001 et la crise du SRAS, une doctrine venue des États-Unis s’est imposée partout dans le monde via l’OMS (Organisation mondiale de la santé)", décrypte le sociologue Frédéric Pierru. 

"Il s’agit de la doctrine dite du preparedness, c’est-à-dire "le fait de se préparer à…" C’est une logique quasi militaire de la santé publique : l’idée que la société doit se préparer à être résiliente pour faire à un évènement adverse d’ampleur catastrophique qu’on ne connait pas encore. Ça peut être une attaque bioterroriste ou la survenue d’une pandémie grippale comme en 1918. Cette doctrine de la sécurité sanitaire et de la préparation au pire en logique d’incertitude débouche sur l’élaboration de différents scénarios pour gérer les crises sanitaires. En situation d’incertitude radicale, il ne faut donc pas attendre la menace mais s’y préparer. Sauf qu’en France, c’est une doctrine de papier faute de moyens. On a des plans, mais la logistique ne suit pas. 

Quant à la doctrine de gestion des stocks de l’État, certains réclament aujourd’hui sa révision complète. 

 

 

 

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91 824 infractions pour non-respect du confinement

Publié à 01:46 par dessinsagogo55 Tags : place presse france center
91 824 infractions pour non-respect du confinement

Coronavirus : un total de 91 824 infractions pour non-respect du confinement en France, dont 22 574 dimanche

Depuis mardi, 1 738 907 contrôles ont été réalisés par les forces de l'ordre en France.

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franceinfo avec AFPFrance Télévisions

Mis à jour le 22/03/2020 | 20:17
publié le 22/03/2020 | 20:17

Coronavirus : le Parlement a adopté le projet de loi d'urgence sanitaire

Les forces de l'ordre sévissent. Un total de 91 824 infractions pour non-respect du confinement ont été relevées par les forces de l'ordre depuis la mise en place de cette mesure mardi à midi, a déclaré dimanche 22 mars Alain Thirion, directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Pour la seule journée de ce dimanche, 22 574 verbalisations ont été dressées, a complété Alain Thirion lors d'un point presse commun. Depuis mardi, 1 738 907 contrôles ont été réalisés par les forces de l'ordre dans l'hexagone pour tenter de faire respecter les mesures de confinement servant à lutter contre l'épidémie de coronavirus.

 

Déjà 674 morts en France

 

La France comptait par ailleurs dimanche 674 morts dans des hôpitaux et 7 240 personnes hospitalisées à cause du coronavirus, a annoncé Jérôme Salomon, directeur général de la Santé (DGS). Il a ajouté que des décès avaient aussi lieu en ville ou dans les Ehpad. Cela correspond à 112 décès de plus en 24 heures.

Les hôpitaux français accueillent 1 746 cas graves en réanimation et plus de 1 000 personnes ont été hospitalisées au cours de la dernière journée, a-t-il précisé lors d'un point presse. Huit régions sont touchées, la dernière en date étant l'Occitanie.

 

 

 
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Parmi les parents pauvres de l'hôpital

Publié à 13:00 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci
Parmi les parents pauvres de l'hôpital

1 500 € en cas de récidive de la violation des règles

Publié à 11:11 par dessinsagogo55 Tags : article center centerblog sur merci france monde nuit
1 500 € en cas de récidive de la violation des règles

DIRECT / Coronavirus : 1 500 € en cas de récidive de la violation des règles du confinement dans les 15 jours

 
Publié le 22/03/2020 à 08:16 , mis à jour à 10:42
 
 
 
 
 
 

l'essentiel

En ce dimanche, sixième jour de confinement en France, le président Emmanuel Macron s'exprime dans le JDD, où il explique qu'il s'attend à "une crise économique sans précédent" dans le pays. Dans la nuit, l'Assemblée nationale a donné son feu vert au projet de loi d'urgence sanitaire, non sans avoir discuté de façon animée, notamment sur les sanctions en cas de récidive de violation des règles de confinement.

 

 

 
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Nous y voilà, Nous y sommes.

Publié à 01:48 par dessinsagogo55 Tags : center blog image soi centerblog sur merci chez article
Nous y voilà, Nous y sommes.
 
 

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« Nettoyer le ciel, laver l’eau, figer le nucléaire, ramasser les ours polaires, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l’avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est… »

 

 

 
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Ce que les Français ont acheté avant le confinement

Publié à 14:52 par dessinsagogo55 Tags : center france article abonnement papier centerblog sur merci presse annonce
Ce que les Français ont acheté avant le confinement
 

 

Ce que les Français ont acheté avant le confinement

Les ventes de gants de ménage, de farine et de pâtes ont explosé la semaine dernière, selon une étude du cabinet Nielsen.

Par Clémentine Maligorne et AFP agence
Publié il y a 2 heures, mis à jour il y a 39 min



Du jamais vu. La semaine qui a précédé le confinement contre l'épidémie du coronavirus, les Français se sont littéralement rués sur les produits de première nécessité comme les pâtes et la farine ainsi que certains produits d'hygiène tels que les gants ou le papier toilette.

 

Des «achats paniques» constatés dans les rayons de nombreux supermarchés du pays : particulièrement forts aux lendemains des allocutions d'Emmanuel Macron et d'Édouard Philippe, annonçant respectivement les fermetures d'écoles puis des bars, restaurants et commerces non-essentiels.

 

 
Ruées sur les pâtes et gants de ménage

 

Selon le cabinet Nielsen, durant la semaine du 9 au 15 mars 2020, les ventes dans la grande distribution ont bondi au total de 38% comparées à la même semaine en 2019. «Une progression jamais vue jusqu'ici», selon cette étude. «Lors de cette semaine atypique, le chiffre d'affaires a dépassé 2,7 milliards d'euros alors qu'en moyenne le chiffre d'affaires hebdomadaire est de l'ordre de 2 milliards d'euros», observe le cabinet.

 

 


En première ligne : les produits alimentaires non périssables et les produits d'hygiène. Ainsi les gants de ménage (+362%), la farine (+206%) ou les pâtes (+196%) ont vu leurs ventes exploser. Mais «l'ensemble des rayons en a profité, même les alcools (+7%) et les glaces (+9%) qui avaient jusqu'ici peu profité des achats de précaution», souligne l'étude.

 

 
Coronavirus: «Il n'y a pas de pénurie de produits alimentaires», annonce Bruno Le Maire
Lors d'une conférence de presse, Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie et des Finances, a invité les citoyens français à «faire leurs courses normalement». Il a également indiqué qu'il n'y a «aucune pénurie en produits de première nécessité».
 
 
Pics de ventes après les allocutions de Macron et Philippe

 

Lors de cette semaine «inédite», deux pics de ventes ont été enregistrés : le vendredi 13 mars (+84%). C'était au lendemain de l'allocution du président Emmanuel Macron annonçant la fermeture des écoles.

 

Les consommateurs se sont précipités dans les grandes surfaces dès l’ouverture. Les ventes ont alors bondi, avec parfois «6 ou 7 fois plus de produits vendus en plus sur ces tranches horaires, par rapport à un vendredi habituel», précise une étude du même cabinet, publiée le 17 mars.

 

Sur l'ensemble de ce vendredi 13, les ventes des produits de grande consommation ont ainsi doublé. Si des rayons étaient dévalisés dans certains magasins, au final, «les clients ont pu repartir avec la quasi-intégralité des produits qu’ils sont venus chercher. (...) En moyenne 9 produits sur 10 étaient disponibles en rayon», indique toutefois le cabinet.

 

 

Même phénomène observé au lendemain de l'intervention du premier ministre Edouard Philippe pour annoncer la fermeture des restaurants, bars et commerces considérés comme non-essentiels. Ce dimanche 15 mars, les ventes dans la grande distribution ont à nouveau explosé : +108%.

 

Un avant et un après mardi 17 midi

 

Pour la semaine qui vient de s'écouler, celle du début du confinement, Nielsen ne dispose pas encore de chiffres. Le cabinet prédit cependant «des temps forts très différents - avec un avant et un après mardi 17 mars à midi - entre la frénésie du début de semaine et l'entrée des Français dans la période de confinement».

Lundi 16 mars, sans attendre les annonces du président de la République, nous constations des files devant les supermarchés, des scènes de cohue dans certains magasins alimentaires, et des rayons vides...

 

 

 
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Ligny-en-Barrois : L’entreprise EvoBus se met au point mort

Publié à 12:49 par dessinsagogo55 Tags : monde background google base noel center mort centerblog sur merci france place coup photo société
Ligny-en-Barrois : L’entreprise EvoBus se met au point mort

Visite de l’usine Evobus France de Ligny-en-Barrois.  Photo ER /Jean-Noël PORTMANN  

 

Ligny-en-Barrois 

L’entreprise EvoBus se met au point mort

Par L. M. - 05:01 | mis à jour à 09:42
 
 
 

Coup de frein brutal pour l’un des principaux employeurs du département de la Meuse. L’entreprise de Ligny-en-Barrois, EvoBus France (Daimler Buse) , filiale de Mercedes Benz, spécialisée dans la production d’autocars et d’autobus interurbains et périurbains (près de 2.000 par an), a arrêté sa production le 17 mars à 20 h 24 précisément, « en suivant les recommandations du gouvernement. EvoBus France a mis en œuvre les moyens préconisés afin d’éviter toute contamination sur son site de production et protéger ses salariés, intérimaires, sous-traitants… », justifie la direction. Une fermeture globale qui touche d’ailleurs l’ensemble des sites de production de Daimler en Europe.

L a société qui emploie en période de forte activité plus de 1.200 salariés entre CDI, CDD et intérimaires , a décidé de mettre en place le télétravail notamment pour ses différents chefs de service, et quelques cadres des ressources humaines. Pour l’ensemble des autres salariés, c’est un dispositif de chômage partiel de deux semaines jusqu’au 31 mars qui a été instauré.

Le site EvoBus de Ligny-en-Barrois compte malgré tout une dizaine de personnes sur zone pour assurer le gardiennage et autres points de sécurité des bâtiments.

 

  Ligny-en-Barrois : EvoBus
  Ligny-en-Barrois : L’entreprise EvoBus se met au point mort

 

 
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Attestation de déplacement dérogatoire : les 11 choses à...

Attestation de déplacement dérogatoire : les 11 choses à...

CONFINEMENT

Attestation de déplacement dérogatoire : les 11 choses à savoir

Par C.B., J.S., A.B. et N.A. - 09:30 | mis à jour à 14:44
 
A Colmar, les consignes de confinement et l'usage de l'attestation de déplacement dérogatoire est bien respectée dans l'ensemble. Photo L'Alsace/Hervé KIELWASSER
 
 

Depuis la mise en place du confinement en France, mardi 17 mars, tout citoyen sur la voie publique, même les enfants, doit être muni d’une attestation de déplacement dérogatoire. Une attestation individuelle à télécharger sur le site du gouvernement (cliquez ici pour l'attestation de déplacement professionnel). 

Vous avez été (très) nombreux à nous poser des questions sur l'utilisation de cette attestation. Voici une synthèse de nos réponses.

 
 

Une attestation unique : une par jour, par personne et par motif

 

Il n'est pas possible de réutiliser une attestation plusieurs fois. Chaque attestation est unique puisqu'elle doit être datée. Il faut donc en éditer une à chaque sortie, que l'on va faire ses courses ou que l'on pratique une activité physique.

 

Une attestation à imprimer, à faire-main ou à découper dans votre journal

 

Si vous ne possédez pas d'imprimante pour éditer l'attestation, celle-ci peut être écrite à la main sur le modèle d'une attestation d'honneur. Par ailleurs, L'Alsace et les DNA s'engagent à faire paraître tous les jours l'attestation dans le journal.

 

Une attestation obligatoirement sur papier

 

Contrairement à ce que le gouvernement avait annoncé dans un premier temps, il n'est pas possible de présenter lors des contrôles une attestation sous la forme électronique, sur smartphone. Le ministère de l’Intérieur, Christophe Castaner, a précisé mercredi 18 mars qu’elle devait être impérativement présentée sur papier.

Attention : le document doit être rempli au stylo indélébile et non pas au crayon à papier.

 

Sept cas d'utilisation

 

Si le confinement chez soi reste le principe, le gouvernement autorise sept "droits de sortie", à condition de pouvoir présenter lors d'un contrôle l'attestation de déplacement dérogatoire. Mercredi 18 mars, Christophe Castaner, a détaillé ces sept cas :

- les déplacements pour le travail, quand le télétravail est impossible ;

- les courses ou besoins de première nécessité ;

- les déplacements pour motif de santé ;

- les déplacements pour motif familial impérieux ou assistance de personne vulnérable ;

- aller chercher et déposer les enfants ;

- les déplacements brefs à proximité du domicile ;

- l’activité physique ou sortir son chien, mais chacun avec parcimonie, sans se retrouver en groupe.

 

Attention aux générateurs d'attestation en ligne

 

Les sites « générateurs d’attestation de déplacement » qui circulent sur les réseaux sociaux ne sont là que pour récupérer vos données personnelles. N'utilisez que les sites officiels, du gouvernement.

 

Une attestation de déplacement professionnel en plus de l'attestation individuelle

 

Si vous devez absolument vous rendre sur votre lieu de travail (car le télétravail n'est pas possible), votre employeur doit vous fournir un justificatif de déplacement professionnel en plus de votre propre attestation de déplacement individuelle.

 

Des activités sportives "à proximité du domicile" 

 

Certes, le gouvernement autorise d'utiliser une attestation pour pratiquer un peu de sport. Mais il s'agit de prendre simplement l'air, quelques minutes : pas question de réaliser une randonnée de 5 km ou d'organiser un match de foot. 

Pour ce qui est des sorties à vélo, qui par essence conduisent à s'éloigner de son domicile, la ministre des Sports Roxana Maracineanu a indiqué que les balades à vélo sont possibles, mais uniquement autour de son domicile, seul, et attestation en poche.

 

Dans votre propriété privée, pas besoin d'attestation

 

Bien entendu, vous pouvez sortir sur votre balcon ou dans votre jardin sans attestation : cela reste votre propriété privée. Par contre, vous ne pouvez pas inviter des amis ni organiser un regroupement.

 

Pas d'utilisation possible de l'attestation pour un enterrement

 

Edouard Philippe a indiqué qu'il n’est pas possible de se rendre à des obsèques : "Nous devons limiter au maximum nos déplacements. Même dans ces circonstances, nous ne devons pas déroger à la règle fixée."

 

Un déplacement non justifié coûte 135 €

 

Christophe Castaner l’avait annoncé dès lundi soir : l’amende de 38 €, adressée en cas de présence non justifiée dans les rues de l’Hexagone, a été augmentée pour atteindre les 135 €. Une contravention pourra grimper jusqu’à 375 € en cas de majoration.

 

Autorisation des déplacements pour faire un don du sang

 

Les personnes qui souhaitent donner leur sang sur les sites de collecte doivent remplir l’attestation en indiquant aller donner leur sang, au motif de l’assistance aux personnes vulnérables.

 

 

 

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Macron exhorte les entreprises et les salariés à....

Macron exhorte les entreprises et les salariés à....
Coronavirus : Macron exhorte les entreprises et les salariés à poursuivre leur activité
 
 
 
A l’occasion d’une visioconférence avec le Premier ministre Edouard Philippe et plusieurs ministres, le chef de l’Etat a appelé à « la responsabilité civique des entreprises ».
 
Le 19 mars 2020 à 12h23, modifié le 19 mars 2020 à 12h35

Le front économique aussi. Après avoir déclaré la « guerre » au coronavirus sur le plan sanitaire en ordonnant le confinement des Français chez eux, Emmanuel Macron et le gouvernement mènent aussi un combat pour maintenir à flot l'économie française.

VIDÉO. « Le coronavirus aura un impact sévère sur l'économie française »

 

Deux jours après les annonces de son ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui a validé un plan de relance à 45 milliards d'euros pour faire face à la « récession » qui pointe, le président a exhorté ce jeudi les entreprises et les salariés à poursuivre leur activité « dans le respect des règles de sécurité sanitaire », explique l'Elysée.

 

A l'occasion d'une visioconférence avec le Premier ministre Edouard Philippe et plusieurs ministres, le chef de l'Etat a appelé à « la responsabilité civique des entreprises pour poursuivre leur activité lorsque cela est possible » et sur « l'importance pour les salariés des entreprises qui se sont mis en conformité avec les règles sanitaires d'aller travailler sur les sites de production », a encore précisé la présidence.

 

« Assurer la continuité de l'activité »

 

Cette réunion de travail, intitulée « Task force Économie », rassemble le Premier ministre et les ministres de l'Economie, des Comptes publics, du Travail, de la Transition écologique, et de l'Agriculture et Alimentation. Son objectif devait être d'examiner « les mesures adéquates » à prendre « face aux difficultés que rencontrent d'importants secteurs économiques pour assurer la continuité de l'activité, après le repli de nombreux salariés du secteur privé, dans le secteur de la production et de la distribution, qui appliquent les mesures de confinement », a précisé l'Elysée.

La priorité concerne en particulier les secteurs de l'industrie pharmaceutique, de la chimie ou de l'emballage alimentaire.Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a expliqué mercredi que des effectifs commençaient à manquer dans la grande distribution et les transports, car des salariés craignent pour leur santé, même si les magasins restent bien approvisionnés.

Lors de la réunion, devait également être évoquée la mise en place d' « une task force administrative opérationnelle pour répondre aux besoins des entreprises : circulation des salariés, application du droit du travail, activité partielle, fiscalité… », selon l'Elysée.

Un appel est également de nouveau lancé par l'exécutif « aux entreprises qui ont des stocks de masques à les remettre en circulation dans le circuit d'approvisionnement administré par l'Etat ».

 

Pas de droit de retrait, si l'employeur a « pris des mesures barrières »

 

Des milliers d'entreprises se sont mises à l'arrêt avec le confinement ou ne peuvent fonctionner en raison du droit de retrait exercé par de nombreux salariés. Or le président et le gouvernement veulent faire passer ce message : l'activité économique ne doit pas s'arrêter.Dans la matinée, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye avait salué les salariés qui vont travailler « avec la boule au ventre » mais estime que le droit de retrait ne s'applique pas, dès lors que l'employeur assure « la sécurité sanitaire qui leur est due ». « Tous les gens dont la fonction ne permet pas de travailler à distance, doivent pouvoir travailler en présentiel, mais ce travail doit se faire en sécurité, elle leur est dû par l'employeur », a fait valoir la secrétaire d'Etat.

Interrogée sur l'exercice du droit de retrait, elle a rappelé que c'est un droit qui s'exerce à titre individuel, « quand le salarié estime que sa vie et sa santé connaissent un danger grave et imminent ». « On n'est pas dans cette situation-là, dès lors que l'employeur met en place les stratégies qui permettent de respecter les mesures barrières », a-t-elle estimé, en rappelant que les partenaires sociaux devaient se mettre d'accord sur des « guides de bonnes pratiques ».

 

L'inquiétude des syndicats

 

De leurs côtés, les syndicats ont mis en place des lignes d'appel pour guider les salariés, des mementos et/ou des foires aux questions sur leurs sites internet, faisant le point sur la garde d'enfant, le télétravail, le droit de retrait ou le chômage partiel. Certains salariés estiment qu' ils ne sont pas assez protégés par leurs employeurs.

 
 

Ouvriers du bâtiment, employés de l'agroalimentaire, de la grande distribution, ou dans la logistique, etc : tout le monde ne peut pas se mettre en télétravail. Pour ceux qui doivent impérativement aller au travail une dérogation existe évidemment : il faut pour se rendre sur le lieu de son entreprise avoir l'attestation sur l'honneur et il faut également l'attestation de déplacement professionnel.

 

 

 

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