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Réforme des retraites. Un tweet du député Florian Bachelier

Publié à 20:30 par dessinsagogo55 Tags : fond presse prix sur center france article google nuit abonnement infos
Réforme des retraites. Un tweet du député Florian Bachelier
Florian Bachelier, député LREM de Rennes et premier questeur de l’Assemblée nationale. 

Réforme des retraites. Un tweet du député d’Ille-et-Vilaine Florian Bachelier agite l’Assemblée

 

 

Brandi par le député LREM de Rennes Florian Bachelier, le « coût » d’une journée de débats à l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites, évalué à 1,5 million d’euros, a été contesté vendredi 21 février par la gauche, critiquant un « antiparlementarisme ».

 

La démocratie n’a pas de prix mais elle a coût. Une journée d’obstruction parlementaire par les députés minoritaires d’extrême gauche, c’est 1 500 000 d’euros d’argent public. Ça paierait quelques professeurs d’éducation civique, avait tweeté jeudi 20 février le marcheur Florian Bachelier, député de Rennes (Ille-et-Vilaine) et premier questeur de l’Assemblée, en charge de sa gestion.

 
« Antiparlementarisme »

Le député PS Boris Vallaud s’est élevé vendredi dans l’hémicycle contre ce qu’il qualifie de mensongeLe budget de l’Assemblée nationale c’est 578 millions d’euros en 2019, vous divisez par le nombre de jours (365, N.D.L.R.), c’est 1,5 million, que nous siégions ou que nous ne siégions pas, a-t-il expliqué.

 

Autrement dit un jour siégé supplémentaire, y compris comme ce week-end, ne coûte pas plus, les personnels par exemple n’étant pas rémunérés davantage.

Je ne recommande à personne de faire le jeu de l’antiparlementarisme, a ajouté l’élu socialiste.

 

« Le débat parlementaire mérite mieux »

Plus tôt, c’est l’insoumis Adrien Quatennens qui avait épinglé Florian Bachelier, qui a l’air de considérer que la démocratie coûte trop cher. Mais nous sommes ici les porte-parole de la solution la moins chère : retrait de la réforme des retraites.

La démocratie, ça prend du temps, de débattre, de discuter, surtout sur un projet comme celui-ci aussi controversé et rejeté, a souligné Pierre Dharréville (PCF) devant la presse. Et de balayer le chiffrage du questeur, des arguments de fond de corbeille.

 

 

Le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau (MoDem) a clos la discussion : le débat parlementaire mérite mieux qu'une question de coût, a-t-il déclaré à BFMTVOù s’arrête-t-on au fond ? Le Parlement, la démocratie représentative, ce sont des moyens qui sont nécessaires et c’est pas le sujet.

 

 

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Le premier A380 sorti de la flotte d'Air France

Publié à 17:58 par dessinsagogo55 Tags : photo search center voyage centerblog sur merci france article travail société air
Le premier A380 sorti de la flotte d'Air France
Le premier A380 sorti de la flotte d'Air France a effectué son dernier vol vers son démantèlement
 21/02/2020 à 17h56
 
 
Sorti de la flotte d'Air France en novembre dernier, l'appareil a atterri jeudi en Irlande pour être démantelé. 

Le réacteur n° 1 de la centrale de Fessenheim va être...

Publié à 15:47 par dessinsagogo55 Tags : google article center centerblog sur merci france monde presse travail centre nuit
Le réacteur n° 1 de la centrale de Fessenheim va être...
Vue aérienne de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace, le 20 février. SEBASTIEN BOZON / AFP  
 
 
Après des années de débats, le réacteur n° 1 de la centrale de Fessenheim va être définitivement mis à l’arrêt vendredi

Le démantèlement de la plus vieille centrale nucléaire de France va être long : il doit se poursuivre au moins jusqu’en 2040.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h09, mis à jour à 14h21

 

Le réacteur n° 1 de la centrale de Fessenheim, plus ancienne centrale nucléaire française en activité, doit être définitivement mis à l’arrêt dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 février.

L’opération doit commencer à 20 h 30 ce vendredi et s’achever à 2 heures du matin samedi. Elle mettra un point final à des années de remous, de débats et de reports sur le sort de la centrale alsacienne, bâtie dans les années 1970, tout près de la frontière avec l’Allemagne.

 

« Une équipe de quart, composée de dix à quinze à personnes », doit lancer le processus d’arrêt du réacteur, a expliqué à l’Agence France-Presse une source syndicale au sein de la centrale. « Pour l’ensemble du personnel de quart, cette nuit d’arrêt du réacteur n° 1, réaliser les gestes pour le découpler définitivement sera quelque chose de très difficile à vivre. »

 

Mais certains salariés menacent de désobéir et de ne pas appliquer les procédures d’arrêt du réacteur à eau pressurisée de 900 mégawatts (MW). « Dire si réellement certains agents refuseront de le faire, c’est une initiative personnelle pour laquelle je ne peux pas me prononcer », explique la source syndicale. Un autre salarié estime « complètement impensable » que les procédures ne soient pas respectées. « C’est une question d’honneur. Le travail sera fait et bien fait. Tout le monde suivra les ordres. »

« Je compte sur le professionnalisme, l’engagement et le sérieux des salariés d’EDF » a déclaré de son côté la ministre de la transition écologique, Elisabeth Borne, lors d’une conférence de presse à Colmar.

Le réacteur n° 2 arrêté le 30 juin

Si la procédure suit son cours normalement, la puissance du réacteur doit baisser progressivement et il sera déconnecté du réseau électrique national lorsqu’il sera descendu à 8 % de sa puissance habituelle.

La procédure est identique à celle d’une opération de maintenance classique. Mais, cette fois, aucune remise en service n’aura lieu. Le réacteur n° 2 doit, lui, être arrêté le 30 juin.

Un décret publié au Journal officiel mercredi « abroge l’autorisation d’exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim dont EDF est titulaire », inscrivant noir sur blanc le caractère définitif de cet arrêt.

 

L’évacuation du combustible de la centrale sera, selon le calendrier prévu, achevée en 2023. Ensuite doit se poursuivre la phase de préparation au démantèlement, processus inédit en France à l’échelle d’une centrale entière qui devrait commencer à l’horizon 2025 et se poursuivre au moins jusqu’en 2040.

Pour Matignon, la fermeture de Fessenheim « constitue une première étape dans la stratégie énergétique de la France, qui vise un rééquilibrage progressif » entre les différents types d’énergies, avec une diminution progressive de la part du nucléaire – actuellement de 70 %, la plus importante au monde – et une augmentation de celle de l’électricité d’origine renouvelable.

Mais la polémique sur le bien-fondé de cette fermeture ne va pas cesser avec l’arrêt du réacteur n° 1.

Protestation des pro et des antinucléaires samedi

Samedi, les associations de défense de l’environnement, hostiles depuis des années à cette centrale, tiendront une conférence de presse à Colmar dans la matinée. Puis elles se rassembleront dans le centre de Strasbourg l’après-midi, rejointes notamment par l’association écologiste allemande Bund. Celle-ci a prévu de déboucher le sekt (vin mousseux allemand), mais pas avant l’arrêt du deuxième réacteur, le 30 juin. « L’arrêt de cette centrale moribonde est un motif de célébration transfrontalière, mais pas un motif de triomphe », le combustible radioactif restant présent encore plusieurs années, a-t-elle commenté.

 

A l’inverse, le député LR du Haut-Rhin Raphaël Schellenberger a demandé aux salariés « pardon pour ce choix irresponsable dont vous êtes les premières victimes ». Quant à la ministre de la transition écologique Elisabeth Borne, qui se rend vendredi dans le Haut-Rhin, elle a assuré qu’il n’y aurait « aucune perte d’emploi ».

Samedi matin, pourtant, les élus locaux iront brandir une banderole au pied de la centrale, réclamant que l’Etat n’abandonne pas ce territoire abreuvé depuis quarante ans par les taxes versées par EDF. Ils redoutent que des centaines de familles dotées de revenus confortables ne le quittent.

Les élus seront suivis dans l’après-midi par des associations pronucléaires qui veulent « protester contre cet acte de vandalisme climatique et environnemental ».

Douze réacteurs supplémentaires, sur les 58 que compte la France, doivent être arrêtés d’ici 2035, sans toutefois conduire à des fermetures complètes de centrales comme à Fessenheim.

Dans la petite commune de moins de 2 500 habitants, l’éclairage public sera éteint toute la nuit de vendredi à samedi. Une « plongée dans le noir » qui symbolisera un territoire « qui n’a pas beaucoup de lueurs d’espoir », a expliqué son maire, Claude Brender.

 

 

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L’ancien ministre Michel Charasse est mort

L’ancien ministre Michel Charasse est mort
L’ancien ministre Michel Charasse est mort

Ministre du budget sous la présidence de François Mitterrand, dont il était proche, le « Gaulois » socialiste aura marqué par son verbe haut et son goût pour la bataille. Il est mort le 21 février à l’âge de 78 ans.

Par Raphaëlle Bacqué Publié aujourd’hui à 10h45, mis à jour à 12h04

Des bretelles, un gros cigare, des « cons » et des « gueules d’empeigne » lâchés en veux-tu en voilà à la télévision. Et puis, une façon de rester ostensiblement à la porte des églises même lors des enterrements, comme seuls les vrais « bouffeurs de curés » peuvent oser le faire. Et encore, un regard goguenard derrière les lunettes demi-lunes. Voilà ce qui frappait d’abord les esprits, lorsque apparaissait Michel Charasse. L’ancien ministre et fidèle de François Mitterrand, qui vient de mourir, vendredi 21 février à l’âge de 78 ans, était un drôle de politique. Un genre de modèle en voie de disparition. Fort en gueule pour la galerie mais gardien de secrets d’Etat ou de confidences privées. Le « Pasqua des socialistes », disait-on parfois, en comparant ces deux figures hautes en couleur pourtant rompues aux subtilités du pouvoir.

Examinons d’abord les racines. Corse par sa mère, Auvergnat par son père, il naît le 8 juillet 1941 à Chamalières, ce petit coin du Puy-de-Dôme où eut lieu vingt siècles plus tôt la bataille de Gergovie, lors de laquelle Vercingétorix a repoussé victorieusement les légions romaines. « Le Gaulois », c’est d’ailleurs ainsi que Le Monde titre le grand portrait qu’il lui consacre en 1988 alors qu’il vient d’entrer pour la première fois au gouvernement. Et c’est vrai que Charasse a, des Gaulois tels qu’on se les imagine, le verbe haut, la truculence et un certain goût pour la bataille.

 

Il a d’ailleurs débuté très tôt dans la politique, dans le sillage des trois députés d’Auvergne, Joseph Planeix, Arsène Boulay et Fernand Sauzedde, dont il est l’attaché parlementaire dès sa licence en droit et son diplôme de Sciences Po en poche. Ces trois-là sont des bons vivants qui aiment la chasse et la pêche et font téter au jeune homme le lait socialiste et radical qui fera de lui un Républicain et un laïc grand teint. Ils n’ont pas grand mal à le former. Michel Charasse est, depuis l’enfance, du genre à blaguer en fond de classe tout en raflant les prix d’excellence.

Une courte aventure électorale corse

En découvrant sa gouaille, les Français ont souvent cru qu’il avait le naturel de ceux qui ont plus fréquenté les bistrots que les salons de la République, mais, en vérité, il n’a jamais fait que de la politique. Etudiant, il militait à l’UNEF, a adhéré à la SFIO au lendemain des accords d’Evian qui, en 1962, marquent l’indépendance de l’Algerie, et écrit bientôt les discours parlementaires de ses trois parrains d’Auvergne. En 1967, lorsqu’il s’est lancé pour la première fois dans une bataille électorale, il a pourtant choisi la Corse maternelle pour être candidat aux municipales, près de Corte.

 

Cette élection dit déjà beaucoup de lui. La liste « républicaine d’union » dans laquelle il figure va des socialistes aux gaullistes dissidents. Il n’a pas 26 ans mais mène campagne contre les faux électeurs, les arrangements, les fraudes, armé de son code électoral. Il faut croire qu’il a un certain talent puisque sa liste est élue, malgré les remous que suscite sa campagne. Une fois élu, cependant, plus personne n’ose vraiment appliquer son programme et il doit démissionner trois mois plus tard. Sans doute retiendra-t-il cette expérience lorsque, vingt-cinq ans plus tard, il reviendra comme ministre du budget enguirlander les inspecteurs des impôts d’Ajaccio « complices des terroristes et des truands » en ne luttant pas assez contre la fraude fiscale. Et lorsqu’il votera, en 2008, contre la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution.

 

L’aventure électorale corse s’arrête là, en tout cas. Retour à l’Auvergne dès l’année suivante, où il se présente aux législatives dans le Puy-de-Dôme en 1968, en vain, avant de devenir neuf ans plus tard maire de Puy-Guillaume et de ses 2 700 habitants. S’il n’est pas élu député, il se rend cependant presque chaque jour à l’Assemblée nationale, où le jeune attaché d’administration centrale est devenu secrétaire général du groupe socialiste, alors présidé par Gaston Defferre. C’est là qu’il va peu à peu se rapprocher de celui qui comptera vraiment dans sa vie personnelle et politique : François Mitterrand.

A la fin des années 1970, la gauche est en pleine ascension. De jeunes sabras, souvent énarques, sont arrivés par dizaines au Parti socialiste, aux côtés des syndicalistes, des enseignants, des avocats et des médecins. Avec sa façon de parler comme au bistrot et sa fine connaissance du droit, Charasse navigue sans trop de mal dans toutes les strates de la mitterrandie bientôt victorieuse.

Dans l’intimité de François Mitterrand

En 1981, le voici conseiller de Pierre Bérégovoy, tout juste nommé secrétaire général de l’Elysée par le nouveau président Mitterrand. Copain de l’acteur Jean Carmet et de Coluche, il est aussi devenu sénateur, en remplacement de Roger Quilliot, nommé ministre. Désormais, il est au cœur du pouvoir et, peu à peu, dans l’intimité de François Mitterrand. C’est au bord du lac Chauvet, dont Charasse est l’un des copropriétaires en Auvergne, que le chef de l’Etat vient chaque année passer la journée avec Anne Pingeot, la femme qu’il aime, pendant que Charasse et ses trois parrains d’Auvergne pêchent l’omble chevalier.

Bientôt, Mitterrand, sûr de sa fidélité et de sa discrétion, lui confie une mission de confiance : dès 1987, alors que la victoire de la droite aux législatives oblige le président de la République à cohabiter avec le gouvernement de Jacques Chirac, Charasse est chargé de trier dans les archives, classant ou détruisant dans sa broyeuse des milliers de papiers afin de conserver les secrets ou d’éliminer les médiocrités qui pourraient entacher la légende mitterrandienne.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  JUSTICE Au congrès du Syndicat des avocats de France Le cadeau empoisonné de M. Charasse au garde des sceaux

En 1988, Mitterrand, réélu, le nomme ministre délégué chargé du budget dans le gouvernement dirigé par Michel Rocard, qui n’a pas eu son mot à dire. Edith Cresson, à la tête du gouvernement suivant, se le voit imposer pareillement. Quelle formidable revanche, pour Charasse dont le père avait été employé puis cadre moyen dans l’usine de fabrication des billets de banque, en Auvergne !

C’est peu dire qu’il prend sa nouvelle fonction à cœur. C’est sous sa direction qu’est aussitôt rétabli l’impôt de solidarité sur la fortune, que le ministre de l’économie de droite, Edouard Balladur, avait supprimé. Il impose également que le Trésor public adresse directement aux contribuables des chèques les remboursant en cas de trop-perçu. Mais le nouveau ministre du budget suscite aussi rapidement la controverse, insinuant un peu trop souvent – contre les journalistes de TF1 trop critiques notamment – qu’il pourrait bien mettre son nez dans certaines déclarations d’impôts. Désormais, il planera systématiquement, autour de lui, le parfum du soupçon. On lui reproche de pouvoir d’un geste épargner un gros contribuable ou de déclencher contre un autre un contrôle fiscal dévastateur. Il dément mollement, préférant laisser planer ce doute qui renforce son pouvoir.

En 1992, Pierre Bérégovoy, devenu premier ministre, fait de lui un ministre du budget de plein exercice, mais le mitterrandisme amorce son déclin. L’année suivante, alors que les électeurs ont à nouveau imposé au chef de l’Etat une seconde cohabitation, Michel Charasse s’installe franchement à l’Elysée, dans un petit appartement de fonction à quelques mètres des appartements privés où François Mitterrand, malade, se repose de plus en plus souvent. Il s’agit désormais de préserver les derniers attributs du pouvoir présidentiel et parfois simplement les apparences. Le jour, Charasse reçoit dans sa salle à manger élus ou journalistes et livre un récit à sa façon où François Mitterrand tient sans faiblesse son rôle de chef d’Etat. La nuit, il n’est pas rare qu’il s’installe sur un lit de camp, au pied du lit présidentiel, soignant par sa verve les insomnies et les angoisses de mort d’un Mitterrand rongé par la progression de son cancer.

Lire aussi  Michel Charasse : "Je suis un homme libre qui sert la République"

Des années plus tard, Michel Charasse confiera au Monde comment le chef de l’Etat, craignant que les métastases cérébrales n’altèrent sa lucidité, lui avait fait promettre : « J’ai peu d’amis à qui je peux le demander mais, si je ne suis plus en état, je compte sur vous pour faire le nécessaire afin que je ne subisse pas cette avanie… » Le jour des obsèques de François Mitterrand, le 11 janvier 1996, la France entière peut voir l’anticlérical Charasse, resté à la porte de l’église de Jarnac tenant en laisse la chienne du défunt. Désormais, il sera, comme vice-président de l’Institut François-Mitterrand, une sorte de gardien du temple, défendant la mémoire du chef de l’Etat contre tout droit d’inventaire.

Proximité avec Nicolas Sarkozy

Est-il encore socialiste, lui qui préfère inviter en grande pompe dans sa mairie de Puy-Guillaume, le 27 avril 2007, juste entre les deux tours de la présidentielle, Nicolas Sarkozy, adversaire bientôt victorieux de la candidate officielle du PS, Ségolène Royal ? Dès l’année suivante, il est exclu du PS pour avoir soutenu un candidat dissident à la présidence du conseil général du Puy-de-Dôme. En vérité, cependant, il s’est depuis longtemps rapproché du nouveau pouvoir : ami du sarkozyste Brice Hortefeux, élu d’Auvergne comme lui, il entretient depuis quinze ans des relations suivies avec Nicolas Sarkozy lui-même, qui, en 1993, lui avait succédé au ministère du budget.

En 2010, lorsque ce dernier nomme Michel Charasse au Conseil constitutionnel, il ne s’agit plus vraiment d’une prise de guerre à la gauche. Depuis, Michel Charasse était un membre actif de l’institution de la rue de Montpensier, où il continuait à raconter avec sa verve de Gaulois les histoires d’un pouvoir peu à peu disparu.

Dès 2017, avide de toujours rester dans les cercles du pouvoir, Michel Charasse s’était rapproché d’Emmanuel Macron. Celui-ci, informé de sa maladie, avait alors décidé de lui rendre un dernier hommage. Alors que l’ancien grognard du mitterrandisme avait quitté le Conseil constitutionnel en mars 2019, le président de la République avait convié tous les amis de Charasse, Eddy Mitchell et les copains auvergnats, la famille de Coluche et les survivants de la nomenklatura socialiste. Et lui avait remis, le 27 janvier 2020, les insignes d’officier de la Légion d’honneur.

 

 

Michel Charasse en dates

8 juillet 1941 Naissance à Chamalières (Puy-de-Dôme)

1977-2010 Maire de Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme)

1988-1992 Ministre du budget

1981-1988 puis 1992-2010 Sénateur du Puy-de-Dôme

2010 Nommé au Conseil constitutionnel

21 février 2020 Mort à Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme)

 

 

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RETRAITES: C’EST PARTI POUR « 150 JOURS À L’ASSEMBLÉE

Publié à 21:50 par dessinsagogo55 Tags : center photo article centerblog merci sur coup presse
RETRAITES: C’EST PARTI POUR « 150 JOURS À L’ASSEMBLÉE

Richard Ferrand  

 

RETRAITES: C’EST PARTI POUR « 150 JOURS À L’ASSEMBLÉE À CE RYTHME », PRÉVIENT FERRAND

Par charentelibre.fr, publié le 20 février 2020 à 17h18.
 

Se défendant de « bâillonner » les oppositions, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) a prévenu ce jeudi qu’au rythme actuel des débats sur la réforme des retraites, 150 jours de séance seraient nécessaires pour terminer son examen dans l’hémicycle.

Dans la matinée, quelque 36.500 amendements déposés étaient encore en discussion, « avec un rythme d’examen de 22,2 par heure » depuis le coup d’envoi lundi, a souligné Richard Ferrand devant les députés. « A ce rythme, 1.643 heures de séance seront nécessaires pour terminer la seule loi ordinaire, soit, si l’Assemblée siège du lundi au dimanche soir (…) 150 jours de séance », a ajouté le titulaire du perchoir.

 

Depuis le démarrage, il y a eu 17 suspensions de séance et 71 rappels au règlement. Les groupes LR, LFI et PCF ont chacun parlé 20% du temps, le groupe PS 9,5%, LREM et MoDem 7% chacun. « Il ne me semble pas que l’opposition ait été bâillonnée puisque, d’une manière générale, les temps de parole sont inversement proportionnels à la taille des groupes », a relevé le président de l’Assemblée. « 6% des députés monopolisent 40% du temps de parole », a calculé une source parlementaire LREM, en référence à la gauche de la gauche.

 

Richard Ferrand a en outre pointé de nouveaux sous-amendements déposés par les oppositions, consistant à remplacer par exemple le mot « pas » par « jamais », ou les mots « pas une » par « aucune ».Les élus LFI et communistes cherchent à « emboliser le système »« un cas avéré de sabotage parlementaire », a déploré devant la presse le patron des députés « marcheurs » Gilles Le Gendre.« Ces deux groupes ont pris la responsabilité d’engager la paralysie de l’Assemblée nationale (et) prendront la responsabilité de tout ce qui peut se passer à partir de maintenant », a-t-il mis en garde.

A ses côtés, le chef de file des députés MoDem Patrick Mignola a dit avoir calculé qu’au rythme actuel le premier amendement MoDem serait examiné… le 26 mai. Il a estimé que « les oppositions veulent nous emmener » vers le 49–3 mais « nous ne voulons pas qu’ils nous infligent cette brutalité ». Cette arme de la Constitution permet au gouvernement d’abréger les débats et de faire adopter un projet de loi sans vote.A quoi bon continuer? « Il peut y avoir un ressaisissement », veut croire encore ce responsable centriste.

 

 

 

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Réforme des retraites : Pluie de sous-amendements

Publié à 21:07 par dessinsagogo55 Tags : texte sur center merci gain fond article centerblog
Réforme des retraites : Pluie de sous-amendements

Réforme des retraites : Pluie de sous-amendements, invectives... A l'Assemblée, des débats chaotiques sur le texte

REPORTAGE La guerilla parlementaire se poursuit à l’Assemblée nationale où les députés continuaient, ce jeudi, l’examen du projet de réforme des retraites

Laurent Pietraszewski, le
Laurent Pietraszewski, le — Jacques Witt/SIPA

La réforme des retraites est embourbée à l’Assemblée nationale, où la majorité et les oppositions se livrent une bataille parlementaire sans merci.

Entre attaques procédurières et chahut, voire invectives, l’ambiance est électrique dans l’hémicycle, tandis que l’examen des deux lois est ralenti.

A ce rythme, il semble peu probable que les députés puissent adopter la réforme dans les temps, avant le 6 mars, et le recours au 49.3 se profile.

Plus les séances s’enchaînent, plus le bout du tunnel semble s’éloigner. L’examen chaotique de la réforme des retraites se poursuit à l’ Assemblée nationale depuis ce lundi. Les députés examinent encore l’article premier du texte, instaurant un système « universel » et « par points ». La majorité et les oppositions s’écharpent et rivalisent de trouvailles dans cette bataille législative effrénée. Ce jeudi, dans l’hémicycle, les débats n’ont pas fait exception, avec son florilège d’invectives, de chahut, de suspensions de séances et de rappels du règlement…

Les oppositions, surtout de gauche, se sont saisies de tous les outils à leur disposition pour dénoncer une réforme « injuste » et « impopulaire », tandis que, dans la rue, des manifestants faisaient à nouveau part de leur opposition au texte. La majorité, moins audible, a dénoncé un « sabotage parlementaire », mais elle a été contrainte à reculer sur une mesure prise mercredi pour raccourcir les débats. 20 Minutes vous raconte ce match législatif.

Pluie de sous-amendements

Dès l’étape de la commission spéciale, les députés insoumis avaient opté pour une stratégie de bombardement massif d’amendements, en demandant la modification ou la suppression de chacun des alinéas des deux lois présentées par le gouvernement. En examen public, insoumis et communistes ont adopté une autre technique de guerre parlementaire : ils ont déposé des centaines de sous-amendements sur le premier article, et ils comptent en faire de même pour les suivants. Le principe étant d’amender chaque amendement, le plus souvent en proposant de changer ou d’ajouter un ou plusieurs mots, sans modifier le fond (par exemple remplacer les mots « pas de » par « aucune ») avec, à la clé, la possibilité de multiplier les prises de parole au micro de l’Assemblée. Pour Gilles Le Gendre, président du groupe macroniste à l’Assemblée, c’est « du sabotage parlementaire ».

Pour contrer cette avalanche de sous-amendements, le président de l’Assemblée Richard Ferrand (LREM) avait décidé ce mercredi d’appliquer une règle aux amendements ayant un objectif identique : les supprimer. « Si nous sous-amendons de cette manière, c’est parce que le président Ferrand a délibérément décidé de supprimer 1.184 amendements déposés par les députés communistes, c’est une première sous la Ve République ! », s’est notamment insurgé Fabien Roussel, demandant la réparation de « cette ignominie ».

 
 
Ferrand assouplit ses règles

Il a finalement obtenu gain de cause ce jeudi en début d’après-midi : la présidence de l’Assemblée rétropédale et renonce à supprimer les amendements identiques. « Ça va rajouter du temps de parole aux oppositions », concède Gilles Le Gendre, « mais ça en enlève aux polémiques »

 

Quant à l’opposition de droite, elle attaque également la majorité. « On n’a pas à être pris en otage entre insoumis, qui en rajoutent tout le temps, et LREM », soupire Eric Woerth, agacé. « A texte chaotique, débat chaotique », résume-t-il. Son collègue Patrick Hetzel a accusé la majorité « de saboter l’intégralité de ce débat parlementaire ».

Une majorité silencieuse et « frustrée »

Les députés de la majorité, quant à eux, se sont très peu fait entendre depuis le début de la semaine. « J’ai demandé la parole à 10 h, je l’obtiens à 13 h », s’étonne le MoDem Erwan Balanant. « A ce rythme, le premier amendement déposé par le MoDem sera examiné le 26 mai », soupire Patrick Mignola, chef de file des députés centristes. « Il y a une frustration, car nos députés ont beaucoup travaillé », reconnaît Marie Le Bec, vice-présidente du groupe LREM. « Certains se sont spécialisés sur certains points comme la pénibilité, ou certaines catégories professionnelles mais, pour l’instant, ils sont empêchés de s’exprimer ».

 
 
 

« On ne va pas prendre la parole juste pour le plaisir. Et on ne veut surtout pas participer à l’hystérisation des débats », explique Gilles Le Gendre, qui estime que les groupes insoumis et communistes ont monopolisé chacun 20 % du temps de parole, contre 7 % pour les marcheurs et 7 % pour les élus MoDem. Les députés LREM et MoDem ne se sont toutefois pas privés de chahuter l’opposition à plusieurs reprises.

 

 

Le député socialiste Boris Vallaud brandit le règlement de l'Assemblée nationale. Le député socialiste Boris Vallaud brandit le règlement de l'Assemblée nationale. - Jacques Witt/SIPA Invectives et brouhaha

Autre conséquence de ces débats sans fin, les tensions se sont multipliées. Dans le brouhaha, les députés de gauche ont multiplié les rappels au règlement, dénonçant avoir été molestés ou photographiés dans l’hémicycle, en violation des règles de l’Assemblée nationale. Une vive dispute a éclaté entre l’insoumise Clémentine Autain et l’UDI Meyer Habib, après qu’il a  insultée sa collègue dans un tweet.

 
 
 

Dans une telle atmosphère, les questions de fond n’ont pas trouvé beaucoup de réponses ce jeudi. « Quel sera le taux de remplacement ? » demande le député communiste Pierre Dharréville à Laurent Pietraszewski, secrétaire d’Etat chargé de la réforme des retraites. Mais cette interrogation sur le futur montant des pensions reste sans réponse.

Le temps file, les amendements défilent, mais les parlementaires en sont toujours à examiner l’article premier, sur les 65 que comporte la loi ordinaire. Ce qui fait dire, du bout des lèvres, à certains élus de la majorité, que l’article 49-3 de la Constitution pourrait être dégainé. « Je pense que nous finirons en 49-3 mais ce sera plutôt un 3-49, ce sera la faute de l’opposition », dit le MoDem Patrick Mignola. Le calendrier prévoit que les débats se poursuivent tous les jours, week-ends inclus, jusqu’au 6 mars.

 

 

 

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Traitées de «petites connes», des députées répondent à Habib

Publié à 20:01 par dessinsagogo55 Tags : article center centerblog sur femmes art
Traitées de «petites connes», des députées répondent à Habib
Traitées de «petites connes», des députées répondent à Meyer Habib à l’Assemblée
 
 
 
Un vif échange a opposé le député UDI à des élues de gauche, à la suite d’un de ses tweets les qualifiant de «petites connes».
 
Le 20 février 2020 à 17h42

L'ambiance était électrique, ce jeudi à l'Assemblée nationale. Alors que l'examen du projet de réforme des retraites est quasiment bloqué, un vif échange a opposé Clémentine Autain à Meyer Habib, à la suite d'un tweet du député UDI qualifiant de « petites connes » des élues de gauche, notamment des Insoumises.

Ce tweet avait été rédigé après la chorégraphie effectuée lundi dernier par plusieurs élues devant le Palais Bourbon pour protester contre le projet de réforme des retraites. Intitulée « À cause de Macron » et adaptée de la chanson « À cause des garçons », cette danse a été popularisée dans les cortèges contre la réforme des retraites.

La prestation des élues Insoumises a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, mais elle a déplu à Meyer Hadid. « #ACauseDesPetitesConnes. Après la tête #Macron sur une pique, parodie de lynchage @EmmanuelMacron […] @EstherBenbassa @Clem_Autain @ElsaFaucillon indignes de porter l'écharpe », a-t-il tweeté deux jours plus tard.

 

 
Vidéo intégrée
 
 
 
 
« Sexiste et insultant »

Ce jeudi, les députées concernées ont elles-mêmes réagi à ce tweet dans l'hémicycle. Marie-George Buffet (PCF) a dénoncé les « propos vulgaires » d'un député qui n'accepte « pas que des femmes se lèvent pour dire ce qu'elles pensent ».

Meyer Habib a alors réitéré ses propos devant les députés de l'Assemblée : « Toutes les limites ont été franchies. […] C'est pour ça que j'ai tweeté À cause des petites connes, c'est marrant. C'est scandaleux ce que vous faites ! Vous attisez la haine », a-t-il répondu.

 

 
Vidéo intégrée
 

Clémentine Autain, également visée par le tweet, s'est alors exprimée à son tour. « Traiter les parlementaires de petites connes est à la fois sexiste et insultant. Oui, nous avons chanté, nous avons dansé, nous avons parodié, nous avons contesté. C'est un droit fondamental », a-t-elle déclaré. Finalement, le député Insoumis Adrien Quatennens a également pris la parole pour exiger des excuses de la part de Meyer Habib et demander une suspension de séance. Si l'élu du Nord a obtenu cette suspension, le député UDI n'a en revanche pas présenté d'excuses.

 

https://www.youtube.com/watch?v=bIa-Ncb2KgM 

 

 

La chorégraphie anti-Macron qui scandalise LREM

 

 

 

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Affaire Griveaux : Macron raille en privé

Publié à 19:28 par dessinsagogo55 Tags : france monde mode center image centerblog article sur vie homme merci
Affaire Griveaux : Macron raille en privé
Affaire Griveaux : Macron raille en privé “une improbable carrière de cinéaste”
Par 
Auteur
valeursactuelles.com
 
/ Mercredi 19 février 2020 à 19:4827
 

En découvrant le scandale des vidéos intimes de Benjamin Griveaux, le chef de l’Etat n’aurait pas été tendre avec l’ancien candidat LREM à la mairie de Paris.

Il ne s’est pas publiquement exprimé sur l’Affaire Griveaux. Mais en coulisses, Emmanuel Macron n’aurait pas manqué de commenter le retrait de l’ancien porte-parole du gouvernement après le scandale de ses vidéos intimes. Comme le révèle Le Canard enchainé ce mercredi 19 juin, la première réaction du chef de l’état fut l’exaspération. « Mais quelle connerie ! Comment a-t-il pu faire ça ? Il y a des choses qu’on ne peut plus faire quand on est publiquement exposé », a lancé en privé le président de la République.

« Griveaux est un con »

Et d’ajouter : « Et certainement pas de commencer une improbable carrière de cinéaste. » Si, en public, de nombreux acteurs de la vie politique ont dénoncé les agissements de Piotr Pavlenski, l’activiste russe à l’origine du scandale, certains ont en revanche accablé Benjamin Griveaux. « Quand on est un homme politique, à l’époque des réseaux sociaux, on fait gaffe. Le mec qui fait pas gaffe, c’est un con, et Griveaux est un con », a ainsi lancé le cofondateur de Libération Serge July sur LCI. Pour rappel, Benjamin Griveaux a déposé plainte pour « atteinte à l’intimité de la vie privée ». A la suite de cette plainte, le parquet de Paris a saisi d’une enquête la brigade de répression de la délinquance contre la personne. Piotr Pavlenski et sa compagne Alexandra de Taddeo ont été mis en examen.

 

 

 

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La chorégraphie anti-Macron qui scandalise LREM

La chorégraphie anti-Macron qui scandalise LREM
La chorégraphie anti-Macron qui scandalise LREM
Par 
Auteur
/ Mardi 18 février 2020 à 14:0717
 
 

A la fin de cette performance, en première ligne de laquelle on aperçoit les élues LFI Clémentine Autain et Manon Aubry, un homme a l’effigie d’Emmanuel Macron se fait symboliquement lyncher par les participants. 

Tous les procédés sont bons pour les opposants à la réforme des retraites. Depuis plusieurs semaines, les manifestants ont trouvé un nouveau moyen d’attirer l’attention sur leur mécontentement : en dansant. Mais la dernière performance des anti-réforme n’est pas au goût de la Macronie, rapporte notamment le HuffPost. En cause ? Un simulacre de lynchage du président de la République. 

Parodie de lynchage effectuée par des élues de la République

Initiée par l’association altermondialiste Attac, la chorégraphie met en scène plusieurs dizaines de femmes, foulard rouge dans les cheveux, vêtues d’un bleu de travail et gantées de jaune, sur le modèle de Rosie la riveteuse, icône américaine des femmes travailleuses. Sur l’air de « A caus’des garçons », de Laurence Heller et Hélène Bérard (popularisée en 2007 par la chanteuse Yelle), les manifestantes chantent « A cause de Macron », en effectuant des pas de danse plus ou moins bien coordonnés. En première ligne, on aperçoit les députées LFI et PCF Clémentine Autain et Elsa Faucillon, la sénatrice EELV Esther Benbassa et l’eurodéputée insoumise Manon Aubry. Et c’est la présence de ces élues de la République qui a fait tiquer le camp macroniste. En effet, à la fin de la chorégraphie, toutes les femmes se réunissent autour d’un homme portant un masque à l’effigie du président de la République, et s’emploient à une parodie de lynchage. 

 
 
« Une occasion unique de porter un bleu de travail pour certaines »

Un « spectacle indigne » pour le porte-parole de LREM Jean-Baptiste Moreau. « Le ridicule ne tue pas et heureusement… Une occasion unique de porter un bleu de travail pour certaines », dénonce le député de la Creuse sur Twitter, estimant que les élues de la République participant à cette performance « n’hésitent pas à ridiculiser l’écharpe bleu blanc rouge », qu’Esther Benbassa porte à ce moment.

 

« 30 ans de mandats politique cumulés pour les quatre élues. Mais combien d’années dans une entreprise privée ? Combien d’années dans une usine ? », s’insurge, de son côté, le député de Maine-et-Loire Denis Masséglia. « Les salariés de nos usines méritent mieux que des personnes qui parlent comme un livre d’une société qui n’est plus celle du fordisme », ajoute-t-il. 

 

 
 

https://www.youtube.com/watch?v=bIa-Ncb2KgM

 

 

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Olivier Faure accuse Christophe Castaner d’avoir commis...

Olivier Faure accuse Christophe Castaner d’avoir commis...
Olivier Faure accuse Christophe Castaner d’avoir commis « une faute grave » en l’attaquant sur sa vie privée

Mercredi matin, le ministre de l’intérieur a mis en cause le patron des socialistes en revenant sur l’affaire de la vidéo à caractère sexuel de Benjamin Griveaux. M. Faure a réagi lors d’une conférence de presse mercredi après-midi.

Par Sylvia Zappi Publié aujourd’hui à 12h34, mis à jour à 16h22

 

Oliver Faure a décidé de convoquer une conférence de presse pour réagir à la saillie de Christophe Castaner sur France Inter mercredi 19 février. « L’affaire est trop grave », fait-on remarquer au cabinet du premier secrétaire du Parti socialiste (PS). Le député de Seine-et-Marne estime qu’une attaque sur la vie privée d’un opposant mérite une riposte et veut ainsi rappeler solennellement quelques principes du débat public.

Lors de la matinale de France Inter, le ministre de l’intérieur avait mis en cause le patron des socialistes en revenant sur l’affaire de la vidéo à caractère sexuel de Benjamin Griveaux : « Les politiques doivent rester des femmes et des hommes, sinon ils se coupent de la réalité. […] J’ai été surpris d’entendre Olivier Faure à votre micro. Je le connais bien à titre personnel depuis longtemps, je l’ai accompagné dans ses divorces et ses séparations. J’ai été étonné de ses leçons de morale », a-t-il lancé.

 

Sur cette même matinale, lundi, M. Faure, avait déclaré à propos de la vidéo de l’ancien candidat à la mairie de Paris :

« Quand vous êtes un homme ou une femme publique, un décideur public, un ministre, vous devez prendre toutes les précautions d’usage pour ne jamais être à la portée des maîtres-chanteurs. »

Le propos a visiblement déplu au ministre de l’intérieur qui a décidé de riposter en évoquant lui-même la vie privée de M. Faure.

« Une ligne rouge a été franchie »

« Ce matin, une ligne rouge a été franchie. Le fait pour un ministre de l’intérieur de chercher à intimider l’un des dirigeants de l’opposition en ayant recours à des insinuations relevant de sa vie privée est une atteinte au fondement de la démocratie », a réagi M. Faure lors d’une conférence de presse organisée mercredi après-midi, à l’Assemblée. Pour le patron du PS, M. Castaner « a commis une faute grave ». Il estime que son attaque radiophonique « n’est pas une affaire personnelle, c’est une question de principes » et en appelle au président de la République « garant de nos institutions, [pour] convoquer le ministre de l’intérieur dans les meilleurs délais et en tirer les conséquences ».

 

« Délation », « bassesse »… De nombreuses personnalités de tous bords politiques ont également critiqué les propos de Christophe Castaner, mercredi. « Amateur en tant que ministre ? Mais professionnel de l’attaque minable. Ces propos déshonorent leur auteur et le mettent au niveau de ceux qu’il prétend combattre dans cette pathétique affaire », a cinglé le patron des sénateurs socialistes Patrick Kanner. 

« Ministre de l’intérieur de la cour de recréation. Franchement, on savait que ça ne volait pas très haut, mais là on atteint un niveau… », a tweeté Raphaël Glucksmann, député européen élu apparenté PS. « On savait que c’était un mauvais ministre, c’est aussi un mauvais pote ! Et puis sur la morale d’un autre siècle », a enchaîné Elsa Faucillon, députée du Parti communiste français (PCF) des Hauts-de-Seine. « De quel droit le ministre de l’intérieur dévoile-t-il la vie privée d’Olivier Faure ? LRM peut réclamer l’anonymat sur les réseaux sociaux, son ministre est une vraie balance ! », a affirmé de son côté Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

 

A droite également, la saillie a choqué : « Olivier Faure a rappelé une évidence : Benjamin Griveaux a manqué de prudence et a commis une faute. En attaquant Olivier Faure sur sa vie privée, Christophe Castaner fait la preuve de la bassesse dont est capable ce pouvoir qui dégrade chaque jour davantage le climat politique », a réagi Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.

« Ni menace ni attaque personnelle »

La phrase du ministre de l’intérieur a fait grincer des dents jusqu’au sein du gouvernement. « Ce n’est pas bien de dire les choses comme cela, encore moins lorsque vous êtes ministre de l’intérieur », estime un ministre qui considère qu’« on ne peut pas dénoncer l’utilisation d’informations privées contre Benjamin Griveaux et faire la même chose contre Olivier Faure ».

Face à cette avalanche de critiques, M. Castaner a réagi lui-même dans la journée sur Twitter dans un message adressé à Olivier Faure : « Cher @faureolivier, il n’y avait ni menace ni attaque personnelle dans mon propos. Nous nous connaissons depuis assez longtemps pour savoir l’un et l’autre que la vie n’est pas linéaire. Et nous y avons quelquefois fait face ensemble. »

MM. Castaner et Faure se connaissent bien. Avec Benoît Hamon, ils ont tous deux fait leurs classes chez les jeunes rocardiens et sont restés longtemps proches au sein du PS – membres des mêmes courants et partageant la même approche sociale-démocrate. Jusqu’à ce que le maire de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) rompe avec le PS et rejoigne le mouvement En marche ! d’Emmanuel Macron avant la présidentielle de 2017.

Depuis, la rancœur s’est installée. Christophe Castaner avait été dans le viseur de M. Faure après son escapade filmée en boîte de nuit au soir d’une mobilisation des « gilets jaunes », en mars 2019. « Quand on est ministre de l’intérieur, on est 24 heures sur 24 au service de la République. Imaginez qu’à l’heure où il était en boîte de nuit, il y ait eu un attentat. Imaginez qu’on l’ait retrouvé à moitié saoul. Il y a quand même une dignité à assumer jour et nuit », avait-il déclaré.

 
 
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