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RETRAITES: C’EST PARTI POUR « 150 JOURS À L’ASSEMBLÉE

Publié à 21:50 par dessinsagogo55 Tags : center photo article centerblog merci sur coup presse
RETRAITES: C’EST PARTI POUR « 150 JOURS À L’ASSEMBLÉE

Richard Ferrand  

 

RETRAITES: C’EST PARTI POUR « 150 JOURS À L’ASSEMBLÉE À CE RYTHME », PRÉVIENT FERRAND

Par charentelibre.fr, publié le 20 février 2020 à 17h18.
 

Se défendant de « bâillonner » les oppositions, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) a prévenu ce jeudi qu’au rythme actuel des débats sur la réforme des retraites, 150 jours de séance seraient nécessaires pour terminer son examen dans l’hémicycle.

Dans la matinée, quelque 36.500 amendements déposés étaient encore en discussion, « avec un rythme d’examen de 22,2 par heure » depuis le coup d’envoi lundi, a souligné Richard Ferrand devant les députés. « A ce rythme, 1.643 heures de séance seront nécessaires pour terminer la seule loi ordinaire, soit, si l’Assemblée siège du lundi au dimanche soir (…) 150 jours de séance », a ajouté le titulaire du perchoir.

 

Depuis le démarrage, il y a eu 17 suspensions de séance et 71 rappels au règlement. Les groupes LR, LFI et PCF ont chacun parlé 20% du temps, le groupe PS 9,5%, LREM et MoDem 7% chacun. « Il ne me semble pas que l’opposition ait été bâillonnée puisque, d’une manière générale, les temps de parole sont inversement proportionnels à la taille des groupes », a relevé le président de l’Assemblée. « 6% des députés monopolisent 40% du temps de parole », a calculé une source parlementaire LREM, en référence à la gauche de la gauche.

 

Richard Ferrand a en outre pointé de nouveaux sous-amendements déposés par les oppositions, consistant à remplacer par exemple le mot « pas » par « jamais », ou les mots « pas une » par « aucune ».Les élus LFI et communistes cherchent à « emboliser le système »« un cas avéré de sabotage parlementaire », a déploré devant la presse le patron des députés « marcheurs » Gilles Le Gendre.« Ces deux groupes ont pris la responsabilité d’engager la paralysie de l’Assemblée nationale (et) prendront la responsabilité de tout ce qui peut se passer à partir de maintenant », a-t-il mis en garde.

A ses côtés, le chef de file des députés MoDem Patrick Mignola a dit avoir calculé qu’au rythme actuel le premier amendement MoDem serait examiné… le 26 mai. Il a estimé que « les oppositions veulent nous emmener » vers le 49–3 mais « nous ne voulons pas qu’ils nous infligent cette brutalité ». Cette arme de la Constitution permet au gouvernement d’abréger les débats et de faire adopter un projet de loi sans vote.A quoi bon continuer? « Il peut y avoir un ressaisissement », veut croire encore ce responsable centriste.

 

 

 

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Réforme des retraites : Pluie de sous-amendements

Publié à 21:07 par dessinsagogo55 Tags : texte sur center merci gain fond article centerblog
Réforme des retraites : Pluie de sous-amendements

Réforme des retraites : Pluie de sous-amendements, invectives... A l'Assemblée, des débats chaotiques sur le texte

REPORTAGE La guerilla parlementaire se poursuit à l’Assemblée nationale où les députés continuaient, ce jeudi, l’examen du projet de réforme des retraites

Laurent Pietraszewski, le
Laurent Pietraszewski, le — Jacques Witt/SIPA

La réforme des retraites est embourbée à l’Assemblée nationale, où la majorité et les oppositions se livrent une bataille parlementaire sans merci.

Entre attaques procédurières et chahut, voire invectives, l’ambiance est électrique dans l’hémicycle, tandis que l’examen des deux lois est ralenti.

A ce rythme, il semble peu probable que les députés puissent adopter la réforme dans les temps, avant le 6 mars, et le recours au 49.3 se profile.

Plus les séances s’enchaînent, plus le bout du tunnel semble s’éloigner. L’examen chaotique de la réforme des retraites se poursuit à l’ Assemblée nationale depuis ce lundi. Les députés examinent encore l’article premier du texte, instaurant un système « universel » et « par points ». La majorité et les oppositions s’écharpent et rivalisent de trouvailles dans cette bataille législative effrénée. Ce jeudi, dans l’hémicycle, les débats n’ont pas fait exception, avec son florilège d’invectives, de chahut, de suspensions de séances et de rappels du règlement…

Les oppositions, surtout de gauche, se sont saisies de tous les outils à leur disposition pour dénoncer une réforme « injuste » et « impopulaire », tandis que, dans la rue, des manifestants faisaient à nouveau part de leur opposition au texte. La majorité, moins audible, a dénoncé un « sabotage parlementaire », mais elle a été contrainte à reculer sur une mesure prise mercredi pour raccourcir les débats. 20 Minutes vous raconte ce match législatif.

Pluie de sous-amendements

Dès l’étape de la commission spéciale, les députés insoumis avaient opté pour une stratégie de bombardement massif d’amendements, en demandant la modification ou la suppression de chacun des alinéas des deux lois présentées par le gouvernement. En examen public, insoumis et communistes ont adopté une autre technique de guerre parlementaire : ils ont déposé des centaines de sous-amendements sur le premier article, et ils comptent en faire de même pour les suivants. Le principe étant d’amender chaque amendement, le plus souvent en proposant de changer ou d’ajouter un ou plusieurs mots, sans modifier le fond (par exemple remplacer les mots « pas de » par « aucune ») avec, à la clé, la possibilité de multiplier les prises de parole au micro de l’Assemblée. Pour Gilles Le Gendre, président du groupe macroniste à l’Assemblée, c’est « du sabotage parlementaire ».

Pour contrer cette avalanche de sous-amendements, le président de l’Assemblée Richard Ferrand (LREM) avait décidé ce mercredi d’appliquer une règle aux amendements ayant un objectif identique : les supprimer. « Si nous sous-amendons de cette manière, c’est parce que le président Ferrand a délibérément décidé de supprimer 1.184 amendements déposés par les députés communistes, c’est une première sous la Ve République ! », s’est notamment insurgé Fabien Roussel, demandant la réparation de « cette ignominie ».

 
 
Ferrand assouplit ses règles

Il a finalement obtenu gain de cause ce jeudi en début d’après-midi : la présidence de l’Assemblée rétropédale et renonce à supprimer les amendements identiques. « Ça va rajouter du temps de parole aux oppositions », concède Gilles Le Gendre, « mais ça en enlève aux polémiques »

 

Quant à l’opposition de droite, elle attaque également la majorité. « On n’a pas à être pris en otage entre insoumis, qui en rajoutent tout le temps, et LREM », soupire Eric Woerth, agacé. « A texte chaotique, débat chaotique », résume-t-il. Son collègue Patrick Hetzel a accusé la majorité « de saboter l’intégralité de ce débat parlementaire ».

Une majorité silencieuse et « frustrée »

Les députés de la majorité, quant à eux, se sont très peu fait entendre depuis le début de la semaine. « J’ai demandé la parole à 10 h, je l’obtiens à 13 h », s’étonne le MoDem Erwan Balanant. « A ce rythme, le premier amendement déposé par le MoDem sera examiné le 26 mai », soupire Patrick Mignola, chef de file des députés centristes. « Il y a une frustration, car nos députés ont beaucoup travaillé », reconnaît Marie Le Bec, vice-présidente du groupe LREM. « Certains se sont spécialisés sur certains points comme la pénibilité, ou certaines catégories professionnelles mais, pour l’instant, ils sont empêchés de s’exprimer ».

 
 
 

« On ne va pas prendre la parole juste pour le plaisir. Et on ne veut surtout pas participer à l’hystérisation des débats », explique Gilles Le Gendre, qui estime que les groupes insoumis et communistes ont monopolisé chacun 20 % du temps de parole, contre 7 % pour les marcheurs et 7 % pour les élus MoDem. Les députés LREM et MoDem ne se sont toutefois pas privés de chahuter l’opposition à plusieurs reprises.

 

 

Le député socialiste Boris Vallaud brandit le règlement de l'Assemblée nationale. Le député socialiste Boris Vallaud brandit le règlement de l'Assemblée nationale. - Jacques Witt/SIPA Invectives et brouhaha

Autre conséquence de ces débats sans fin, les tensions se sont multipliées. Dans le brouhaha, les députés de gauche ont multiplié les rappels au règlement, dénonçant avoir été molestés ou photographiés dans l’hémicycle, en violation des règles de l’Assemblée nationale. Une vive dispute a éclaté entre l’insoumise Clémentine Autain et l’UDI Meyer Habib, après qu’il a  insultée sa collègue dans un tweet.

 
 
 

Dans une telle atmosphère, les questions de fond n’ont pas trouvé beaucoup de réponses ce jeudi. « Quel sera le taux de remplacement ? » demande le député communiste Pierre Dharréville à Laurent Pietraszewski, secrétaire d’Etat chargé de la réforme des retraites. Mais cette interrogation sur le futur montant des pensions reste sans réponse.

Le temps file, les amendements défilent, mais les parlementaires en sont toujours à examiner l’article premier, sur les 65 que comporte la loi ordinaire. Ce qui fait dire, du bout des lèvres, à certains élus de la majorité, que l’article 49-3 de la Constitution pourrait être dégainé. « Je pense que nous finirons en 49-3 mais ce sera plutôt un 3-49, ce sera la faute de l’opposition », dit le MoDem Patrick Mignola. Le calendrier prévoit que les débats se poursuivent tous les jours, week-ends inclus, jusqu’au 6 mars.

 

 

 

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Traitées de «petites connes», des députées répondent à Habib

Publié à 20:01 par dessinsagogo55 Tags : article center centerblog sur femmes art
Traitées de «petites connes», des députées répondent à Habib
Traitées de «petites connes», des députées répondent à Meyer Habib à l’Assemblée
 
 
 
Un vif échange a opposé le député UDI à des élues de gauche, à la suite d’un de ses tweets les qualifiant de «petites connes».
 
Le 20 février 2020 à 17h42

L'ambiance était électrique, ce jeudi à l'Assemblée nationale. Alors que l'examen du projet de réforme des retraites est quasiment bloqué, un vif échange a opposé Clémentine Autain à Meyer Habib, à la suite d'un tweet du député UDI qualifiant de « petites connes » des élues de gauche, notamment des Insoumises.

Ce tweet avait été rédigé après la chorégraphie effectuée lundi dernier par plusieurs élues devant le Palais Bourbon pour protester contre le projet de réforme des retraites. Intitulée « À cause de Macron » et adaptée de la chanson « À cause des garçons », cette danse a été popularisée dans les cortèges contre la réforme des retraites.

La prestation des élues Insoumises a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, mais elle a déplu à Meyer Hadid. « #ACauseDesPetitesConnes. Après la tête #Macron sur une pique, parodie de lynchage @EmmanuelMacron […] @EstherBenbassa @Clem_Autain @ElsaFaucillon indignes de porter l'écharpe », a-t-il tweeté deux jours plus tard.

 

 
Vidéo intégrée
 
 
 
 
« Sexiste et insultant »

Ce jeudi, les députées concernées ont elles-mêmes réagi à ce tweet dans l'hémicycle. Marie-George Buffet (PCF) a dénoncé les « propos vulgaires » d'un député qui n'accepte « pas que des femmes se lèvent pour dire ce qu'elles pensent ».

Meyer Habib a alors réitéré ses propos devant les députés de l'Assemblée : « Toutes les limites ont été franchies. […] C'est pour ça que j'ai tweeté À cause des petites connes, c'est marrant. C'est scandaleux ce que vous faites ! Vous attisez la haine », a-t-il répondu.

 

 
Vidéo intégrée
 

Clémentine Autain, également visée par le tweet, s'est alors exprimée à son tour. « Traiter les parlementaires de petites connes est à la fois sexiste et insultant. Oui, nous avons chanté, nous avons dansé, nous avons parodié, nous avons contesté. C'est un droit fondamental », a-t-elle déclaré. Finalement, le député Insoumis Adrien Quatennens a également pris la parole pour exiger des excuses de la part de Meyer Habib et demander une suspension de séance. Si l'élu du Nord a obtenu cette suspension, le député UDI n'a en revanche pas présenté d'excuses.

 

https://www.youtube.com/watch?v=bIa-Ncb2KgM 

 

 

La chorégraphie anti-Macron qui scandalise LREM

 

 

 

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Affaire Griveaux : Macron raille en privé

Publié à 19:28 par dessinsagogo55 Tags : france monde mode center image centerblog article sur vie homme merci
Affaire Griveaux : Macron raille en privé
Affaire Griveaux : Macron raille en privé “une improbable carrière de cinéaste”
Par 
Auteur
valeursactuelles.com
 
/ Mercredi 19 février 2020 à 19:4827
 

En découvrant le scandale des vidéos intimes de Benjamin Griveaux, le chef de l’Etat n’aurait pas été tendre avec l’ancien candidat LREM à la mairie de Paris.

Il ne s’est pas publiquement exprimé sur l’Affaire Griveaux. Mais en coulisses, Emmanuel Macron n’aurait pas manqué de commenter le retrait de l’ancien porte-parole du gouvernement après le scandale de ses vidéos intimes. Comme le révèle Le Canard enchainé ce mercredi 19 juin, la première réaction du chef de l’état fut l’exaspération. « Mais quelle connerie ! Comment a-t-il pu faire ça ? Il y a des choses qu’on ne peut plus faire quand on est publiquement exposé », a lancé en privé le président de la République.

« Griveaux est un con »

Et d’ajouter : « Et certainement pas de commencer une improbable carrière de cinéaste. » Si, en public, de nombreux acteurs de la vie politique ont dénoncé les agissements de Piotr Pavlenski, l’activiste russe à l’origine du scandale, certains ont en revanche accablé Benjamin Griveaux. « Quand on est un homme politique, à l’époque des réseaux sociaux, on fait gaffe. Le mec qui fait pas gaffe, c’est un con, et Griveaux est un con », a ainsi lancé le cofondateur de Libération Serge July sur LCI. Pour rappel, Benjamin Griveaux a déposé plainte pour « atteinte à l’intimité de la vie privée ». A la suite de cette plainte, le parquet de Paris a saisi d’une enquête la brigade de répression de la délinquance contre la personne. Piotr Pavlenski et sa compagne Alexandra de Taddeo ont été mis en examen.

 

 

 

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La chorégraphie anti-Macron qui scandalise LREM

La chorégraphie anti-Macron qui scandalise LREM
La chorégraphie anti-Macron qui scandalise LREM
Par 
Auteur
/ Mardi 18 février 2020 à 14:0717
 
 

A la fin de cette performance, en première ligne de laquelle on aperçoit les élues LFI Clémentine Autain et Manon Aubry, un homme a l’effigie d’Emmanuel Macron se fait symboliquement lyncher par les participants. 

Tous les procédés sont bons pour les opposants à la réforme des retraites. Depuis plusieurs semaines, les manifestants ont trouvé un nouveau moyen d’attirer l’attention sur leur mécontentement : en dansant. Mais la dernière performance des anti-réforme n’est pas au goût de la Macronie, rapporte notamment le HuffPost. En cause ? Un simulacre de lynchage du président de la République. 

Parodie de lynchage effectuée par des élues de la République

Initiée par l’association altermondialiste Attac, la chorégraphie met en scène plusieurs dizaines de femmes, foulard rouge dans les cheveux, vêtues d’un bleu de travail et gantées de jaune, sur le modèle de Rosie la riveteuse, icône américaine des femmes travailleuses. Sur l’air de « A caus’des garçons », de Laurence Heller et Hélène Bérard (popularisée en 2007 par la chanteuse Yelle), les manifestantes chantent « A cause de Macron », en effectuant des pas de danse plus ou moins bien coordonnés. En première ligne, on aperçoit les députées LFI et PCF Clémentine Autain et Elsa Faucillon, la sénatrice EELV Esther Benbassa et l’eurodéputée insoumise Manon Aubry. Et c’est la présence de ces élues de la République qui a fait tiquer le camp macroniste. En effet, à la fin de la chorégraphie, toutes les femmes se réunissent autour d’un homme portant un masque à l’effigie du président de la République, et s’emploient à une parodie de lynchage. 

 
 
« Une occasion unique de porter un bleu de travail pour certaines »

Un « spectacle indigne » pour le porte-parole de LREM Jean-Baptiste Moreau. « Le ridicule ne tue pas et heureusement… Une occasion unique de porter un bleu de travail pour certaines », dénonce le député de la Creuse sur Twitter, estimant que les élues de la République participant à cette performance « n’hésitent pas à ridiculiser l’écharpe bleu blanc rouge », qu’Esther Benbassa porte à ce moment.

 

« 30 ans de mandats politique cumulés pour les quatre élues. Mais combien d’années dans une entreprise privée ? Combien d’années dans une usine ? », s’insurge, de son côté, le député de Maine-et-Loire Denis Masséglia. « Les salariés de nos usines méritent mieux que des personnes qui parlent comme un livre d’une société qui n’est plus celle du fordisme », ajoute-t-il. 

 

 
 

https://www.youtube.com/watch?v=bIa-Ncb2KgM

 

 

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Olivier Faure accuse Christophe Castaner d’avoir commis...

Olivier Faure accuse Christophe Castaner d’avoir commis...
Olivier Faure accuse Christophe Castaner d’avoir commis « une faute grave » en l’attaquant sur sa vie privée

Mercredi matin, le ministre de l’intérieur a mis en cause le patron des socialistes en revenant sur l’affaire de la vidéo à caractère sexuel de Benjamin Griveaux. M. Faure a réagi lors d’une conférence de presse mercredi après-midi.

Par Sylvia Zappi Publié aujourd’hui à 12h34, mis à jour à 16h22

 

Oliver Faure a décidé de convoquer une conférence de presse pour réagir à la saillie de Christophe Castaner sur France Inter mercredi 19 février. « L’affaire est trop grave », fait-on remarquer au cabinet du premier secrétaire du Parti socialiste (PS). Le député de Seine-et-Marne estime qu’une attaque sur la vie privée d’un opposant mérite une riposte et veut ainsi rappeler solennellement quelques principes du débat public.

Lors de la matinale de France Inter, le ministre de l’intérieur avait mis en cause le patron des socialistes en revenant sur l’affaire de la vidéo à caractère sexuel de Benjamin Griveaux : « Les politiques doivent rester des femmes et des hommes, sinon ils se coupent de la réalité. […] J’ai été surpris d’entendre Olivier Faure à votre micro. Je le connais bien à titre personnel depuis longtemps, je l’ai accompagné dans ses divorces et ses séparations. J’ai été étonné de ses leçons de morale », a-t-il lancé.

 

Sur cette même matinale, lundi, M. Faure, avait déclaré à propos de la vidéo de l’ancien candidat à la mairie de Paris :

« Quand vous êtes un homme ou une femme publique, un décideur public, un ministre, vous devez prendre toutes les précautions d’usage pour ne jamais être à la portée des maîtres-chanteurs. »

Le propos a visiblement déplu au ministre de l’intérieur qui a décidé de riposter en évoquant lui-même la vie privée de M. Faure.

« Une ligne rouge a été franchie »

« Ce matin, une ligne rouge a été franchie. Le fait pour un ministre de l’intérieur de chercher à intimider l’un des dirigeants de l’opposition en ayant recours à des insinuations relevant de sa vie privée est une atteinte au fondement de la démocratie », a réagi M. Faure lors d’une conférence de presse organisée mercredi après-midi, à l’Assemblée. Pour le patron du PS, M. Castaner « a commis une faute grave ». Il estime que son attaque radiophonique « n’est pas une affaire personnelle, c’est une question de principes » et en appelle au président de la République « garant de nos institutions, [pour] convoquer le ministre de l’intérieur dans les meilleurs délais et en tirer les conséquences ».

 

« Délation », « bassesse »… De nombreuses personnalités de tous bords politiques ont également critiqué les propos de Christophe Castaner, mercredi. « Amateur en tant que ministre ? Mais professionnel de l’attaque minable. Ces propos déshonorent leur auteur et le mettent au niveau de ceux qu’il prétend combattre dans cette pathétique affaire », a cinglé le patron des sénateurs socialistes Patrick Kanner. 

« Ministre de l’intérieur de la cour de recréation. Franchement, on savait que ça ne volait pas très haut, mais là on atteint un niveau… », a tweeté Raphaël Glucksmann, député européen élu apparenté PS. « On savait que c’était un mauvais ministre, c’est aussi un mauvais pote ! Et puis sur la morale d’un autre siècle », a enchaîné Elsa Faucillon, députée du Parti communiste français (PCF) des Hauts-de-Seine. « De quel droit le ministre de l’intérieur dévoile-t-il la vie privée d’Olivier Faure ? LRM peut réclamer l’anonymat sur les réseaux sociaux, son ministre est une vraie balance ! », a affirmé de son côté Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

 

A droite également, la saillie a choqué : « Olivier Faure a rappelé une évidence : Benjamin Griveaux a manqué de prudence et a commis une faute. En attaquant Olivier Faure sur sa vie privée, Christophe Castaner fait la preuve de la bassesse dont est capable ce pouvoir qui dégrade chaque jour davantage le climat politique », a réagi Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.

« Ni menace ni attaque personnelle »

La phrase du ministre de l’intérieur a fait grincer des dents jusqu’au sein du gouvernement. « Ce n’est pas bien de dire les choses comme cela, encore moins lorsque vous êtes ministre de l’intérieur », estime un ministre qui considère qu’« on ne peut pas dénoncer l’utilisation d’informations privées contre Benjamin Griveaux et faire la même chose contre Olivier Faure ».

Face à cette avalanche de critiques, M. Castaner a réagi lui-même dans la journée sur Twitter dans un message adressé à Olivier Faure : « Cher @faureolivier, il n’y avait ni menace ni attaque personnelle dans mon propos. Nous nous connaissons depuis assez longtemps pour savoir l’un et l’autre que la vie n’est pas linéaire. Et nous y avons quelquefois fait face ensemble. »

MM. Castaner et Faure se connaissent bien. Avec Benoît Hamon, ils ont tous deux fait leurs classes chez les jeunes rocardiens et sont restés longtemps proches au sein du PS – membres des mêmes courants et partageant la même approche sociale-démocrate. Jusqu’à ce que le maire de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) rompe avec le PS et rejoigne le mouvement En marche ! d’Emmanuel Macron avant la présidentielle de 2017.

Depuis, la rancœur s’est installée. Christophe Castaner avait été dans le viseur de M. Faure après son escapade filmée en boîte de nuit au soir d’une mobilisation des « gilets jaunes », en mars 2019. « Quand on est ministre de l’intérieur, on est 24 heures sur 24 au service de la République. Imaginez qu’à l’heure où il était en boîte de nuit, il y ait eu un attentat. Imaginez qu’on l’ait retrouvé à moitié saoul. Il y a quand même une dignité à assumer jour et nuit », avait-il déclaré.

 
 
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Pascal Vigneron

Pascal Vigneron

Pascal Vigneron, né le 23 juin 1963 à Commercy, dans la Meuse, est un musicien français, à la fois trompettiste, organiste, et chef d'orchestre.

Biographie

Sa généalogie remonte jusqu'en 1841, ou ses ancêtres résidaient dans la commune de Bruley, sur les côtes de Toul. Il a été professeur à l'École normale de musique de Paris de 1999 a 2007 et est l'initiateur et le directeur artistique du Festival Bach de Toul, festival créé en 2010.

Trompette

Héritier de la tradition de l’École française de trompette léguée par ses maîtres Roger Delmotte et Marcel Lagorce il a eu comme objectif de faire connaître cet instrument par le biais d’œuvres originales de Renaissance à nos jours. Pédagogue, musicologue, passionné par l’art et la facture instrumentale, il a été un collaborateur privilégié , et non essayeur, de la Société Henri Selmer pendant 20 ans, dirigée par Patrick Selmer (http://www.selmer.fr) .

Organiste

Il fut élève de Jacques Marichal (organiste à Notre-Dame de Paris). En 2005, après un travail de plus de quatre ans, il édite l'Art de la fugue de Johann Sebastian Bach avec une nouvelle instrumentation, pour cuivres, bois et orgue selon l’ordonnancement de Jacques Chailley. La critique internationale a rendu hommage à cette nouvelle version (The Independant, Midi libre, Télérama).

En tant qu'organiste, il a enregistré en compagnie de Dimitri Vassilakis et de Christine Auger le clavier bien tempéré de Bach. Il a également enregistré en 2008 les Variations Goldberg sur le Grand Orgue Curt Schwenkedel de la Cathédrale de Toul. Il vient de réaliser une nouvelle instrumentation de l'Offrande musicale BWV 1079. Un album consacré au livre d'orgue de Jean-Baptiste Nôtre, organiste de la Cathédrale de Toul va voir prochainement le jour, ainsi qu'un album récital allant de Du Caurroy à Charles Tournemire.

Chef d'orchestre

Pascal Vigneron est le chef d'orchestre de l'Orchestre de chambre du Marais. Il a dirigé le Requiem allemand de Brahms, les grandes œuvres lyriques de Mozart, la Symphonie fantastique d'Hector Berlioz, L'Histoire du soldat de Stravinsky avec en soliste des musiciens tels, Hae Sun Kang, Dimitri Vassilakis, André Isoir, Michel Chapuis, François Castang, Monique Zanetti, Jérôme Correas, Kun Woo Paik, Sergei Edelmann, Sylvie Hue... Il a enregistré les Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi avec en violon solo Frédéric Pelassy.

Il a à son actif plus de 28 enregistrements : l'intégrale de l’œuvre avec trompette de Jean Langlais, l'intégrale des chorals de Johann Ludwig Krebs, les concertos de trompette de Haydn, Hummel, Telemann, de nombreuses pièces baroques dont les Concertos pour orgue opus 4 de Haendel avec Michel Chapuis.

Des créations lui sont dédiées : des pièces de Pierre Jansen (Grand Prix symphonique de la Sacem), Antoine Tisné, Pierre-Yves Level, Pierre Lantier.

Il a également enregistré les Paraphrases sur Les Jours de l'Apocalypse d'après les poèmes d'Armel Guerne (Éditions du Zodiaque, 1967), en compagnie de Marie-Christine Barrault. Ils ont d'ailleurs inauguré ensemble la cathédrale Saint-Étienne de Toul le 20 septembre 2008 devant plus de 1 200 personnes.

Autres activités

Pascal Vigneron maitrise les techniques numériques de l'audio et de la vidéo. À ce titre il a été directeur artistique par l'Orchestre national d'Île-de-France sous la direction de Yoel Levi, pour l'intégrale des symphonies de Charles Camille Saint-Saëns. Directeur du Label Quantum classic, il est depuis 2010 le Directeur Artistique du Festival Bach de Toul en Lorraine.

Discographie

Johann Sebastian Bach

L’art de la fugue BWV 1080 pour cuivres, bois et orgue (Ordonnance des Fugues Jacques Chailley - Instrumentation Pascal Vigneron)

Johann Sebatian Bach, Le Clavier Bien Tempéré, vol.I et II, Enregistrement avec les trois instruments requis (orgue, piano, clavecin) accordés au tempérament Werckmeister III avec Dimitri Vassilakis et Christine Auger, enregistrement préfacé de Michel Chapuis et de Gilles Cantagrel

Johann Sebastian Bach, les Variations Goldberg premier enregistrement critique avec les trois instruments à claviers - Pascal Vigneron, orgue, Dimitri Vassilakis, piano et Christine Auger, clavecin.

Johann Sebastian Bach, L'Offrande musicale, Pascal Vigneron, orgue Curt Schwenkedel du Temple de l'Annonciation de Paris

Solistes de l'Orchestre de Chambre du Marais, ensemble de cuivres Pascal Vigneron.

Johann Sebastian Bach, Les Arias pour Mezzo-Soprano et instruments obligés, Pascal Vigneron, Orgue Curt Schwenkedel du Temple de l'Annonciation de Paris, Anne Maugard, Mezzo-Soprano, Vinh Pham, violon, Patricia Nagle, Flûte, Pierre Makareenko, Hautbois.

Johann Sebastian Bach, Les Partitas I-II-III, Pascal Vigneron, orgue Curt Schwenkedel du Temple de l'Annonciation de Paris, de la Cathédrale de Toul et de l'église d'Arques-la-Bataille

Johann Sebastian Bach, Transcriptions pour Bugle et Piano, chorals de préludes, sonates et arias

Johann Sebastian Bach, Les Suites pour Violoncelles, transcrites pour bugle à quatre pistons

Jean-Baptiste Nôtre

Jean-Baptiste Nôtre, Le Livre d'orgue, Premier enregistrement mondial

Antonio Vivaldi

Antonio Vivaldi, Les Quatre Saisons, Frédéric Pelassy, Violon - Orchestre de Chambre du Marais - P.Vigneron

Musique baroque et classique

Georg Friedrich Haendel Concertos pour Orgue et Orchestre, Michel Chapuis, Orgue, Orchestre du Marais, Pascal Vigneron

Les Grands Concertos pour Trompette : Haendel, Telemann, Mozart, Haydn, Hummel avec l'Orchestre de Chambre de Prague

Divers enregistrements avec Orgue avec Pierre Méa, Vincent Warnier, Jacques Amade, Jean-Paul Imbert, Michael Matthes, etc.

Plusieurs récitals de Musique Italienne, Anglaise, Allemande

Johann Ludwig Krebs : Intégrale des chorals pour trompette et orgue (Première Mondiale)

L’Art du Cantus Firmus vol.1&2, Bach, Précurseurs, Contemporains et Élèves

Le grand orgue restauré de la cathédrale de Toul (œuvres de Couperin, Bach, Haydn, Mendelssohn, Giroud, Tournemire, Messiaen, Gigout, Haendel), 2016.

Musique française du xxe et du xxie siècle dont plusieurs créations dédiées

Jacques Chailley, Pierre Jansen, Antoine Tisné, Pierre Yves Level, Marcel Landowsky, Jean Rivier, André Jolivet, Pierre Ancelin (avec orgue)

Jean Aubain, Pierre Lantier, Georges Enesco, Jean Hubeau, Florent Schmitt (avec piano)

Jean Langlais, Intégrale des œuvres pour Trompette et Orgue

Paraphrases sur Les Jours de l'Apocalypse d'après les poèmes d'Armel Guerne en compagnie de Marie-Christine Barrault.

En cours (2009)

L'Anthologie du cornet à pistons, premier volume en 2007, sur vingt volumes prévus (Première mondiale)

Ensemble de cuivres Pascal Vigneron

L'Europe des Cuivres, Bach, Gabrielli, Purcell, Lejeune, ...

 

 

 
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L’affaire Griveaux, révélatrice d’hypocrites

L’affaire Griveaux, révélatrice d’hypocrites

 

ANALYSE
19:05 17.02.2020(mis à jour 21:36 17.02.2020)
Par Maxime Perrotin
 

Hier héraut de la liberté d’expression, aujourd’hui agitateur aux méthodes kagébistes. Pavlenski n’est plus en odeur de sainteté dans la sphère politico-médiatique depuis qu’il a rendu publiques des vidéos à caractère sexuel que Benjamin Griveaux avait envoyées à sa compagne. Retour, non exhaustif, sur un retournement de veste retentissant.

Qu’arrive-t-il donc à nos confrères français? Où est donc passée leur bienveillance envers Piotr Pavlenski, «l'insoumis qui provoque Poutine», cet «artiste» qui «se mutile pour dénoncer la violence du régime russe» et qui «s'était imposé comme l'une des dernières voix dissidentes en Russie» où il est «persécuté pour ses convictions politiques»? Le ton a bien changé, dans la majorité des rédactions parisiennes, depuis que le réfugié politique russe a touché aux cheveux du candidat LREM à Paris et ex-porte-parole du gouvernement.

 

Emmanuel Macron et Vladímir Poutine (image d'archive)
© SPUTNIK . SERVICE DE PRESSE DU PRÉSIDENT RUSSE
Vidéos de Griveaux: quand le complotisme antirusse atteint le pouvoir français pour faire diversion
 
 
 
Celui qui était hier l’invité des plateaux du service audiovisuel public français, où l’on faisait la promotion de son livre, voit aujourd’hui son pedigree placardé dans ces mêmes médias, à commencer par les motifs de son arrestation vendredi 14 février, dans la foulée du retrait de Benjamin Griveaux de la course à l’investiture à la mairie de Paris, pour des violences commises lors du réveillon. Au-delà de l’étonnante réactivité des forces de l’ordre et du fait qu’aucun lien n’est ouvertement fait entre son arrestation le jour même de la chute du candidat macroniste pour une affaire remontant à plus d’un mois et demi, remarquons que lorsque Piotr Pavlenski avait été accusé de violences sexuelles en Russie, provoquant sa fuite à Paris et sa demande d’asile, les médias français s’étaient empressés à sa conférence de presse où il avait pu livrer sa version des faits, accusant le pouvoir russe de fomenter une «machination pour le décrédibiliser».

 

Des médias qui se sont par ailleurs montrés réticents quant à la diffusion de cette information forte incriminante pour le candidat. Si le doute était permis quant à la véracité de la source de cette vidéo lorsqu’elle fut mise en ligne et commença à circuler le 13 février, certaines rédactions contactées directement par Piotr Pavlenski n’ont «eu aucune hésitation à ne pas publier», ce qui relevait à leur yeux de la vie privée et qu’il ne s’agissait pas d’un harcèlement sexuel, justifiera une journaliste de Mediapart invitée sur le plateau d’une émission du service public.

«Quelle est la contradiction entre les déclarations de Benjamin Griveaux, défendant sa famille, expliquant qu’il va emmener ses enfants à l’école et ses potentielles pratiques privées?» ajoutera-t-elle.

«Benjamin Griveaux: un père de famille très impliqué aux côtés de sa femme Julia Minkowski», titrait Gala le 27 mars 2019, jour même où le secrétaire d'État chargé des Relations avec le parlement démissionnait pour se lancer dans la course à la mairie de Paris. Le magazine people dépeignait un candidat qui «fait son maximum pour passer du temps avec ses enfants», se confiant sur sa relation avec sa femme, «son roc»… pour autant, celui qui venait tout juste d’être père pour la troisième fois, s’était laissé aller à envoyer des vidéos de lui se masturbant à sa maîtresse. «Il a le droit de faire ce qu’il veut et "les journalistes" n’ont pas à en faire une info!», s’insurgeait une animatrice télé, au tout début de cette affaire.

 

​Réfugié politique en France, la question de la possibilité de le renvoyer en Russie se pose même. Étonnant, venant de ceux qui habituellement sont prompts à s’émouvoir sur des thématiques telles que la déchéance de nationalité pour des terroristes ou l’expulsion de demandeurs d’asile ayant commis des crimes graves.

«Ceux qui dévoient la République, qui la déstabilisent pleinement comme ils l’ont fait, n’ont pas leur place sur le territoire français»,

lance sur le plateau de L’Opinion Sylvain Maillard (LREM) député En marche de Paris, qui «espère une sanction très forte». L’élu de la majorité évoquera même une réforme du droit d’asile, face à l’insistance du journaliste, qui, s’appuyant sur les déclarations d’Emmanuel Macron à la Conférence sur la sécurité de Munich, le cuisinera également sur le possible rôle de «certaines forces obscures» en Russie dans cette affaire.

 

French Government's Spokesperson Benjamin Griveaux attends a press conference in Paris, Wednesday, Jan. 9, 2019.
© AP PHOTO / CHRISTOPHE ENA, POOL
La chute de Griveaux, encore un coup des Russes?
 
 
Expulser Piotr Pavlenski, une ligne déjà défendue par un autre député LREM, venu de la gauche, Bruno Questel, qui appelait dès vendredi 14 février sur le plateau de LCP à le «foutre dans un avion». Pour autant, si on nous rappelle depuis vendredi que participer à la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos telles que celle qui a fait tomber le candidat de la majorité à la mairie de Paris est répréhensible de deux ans d’emprisonnement, journalistes et élus LREM ne sont pas les seuls à lancer l’idée que Benjamin Griveaux ait été victime d’une machination. Gérard Araud, ancien ambassadeur français à Washington, qui s’était fait remarquer par ses écarts à son devoir de réserve lors de l’élection de Donald Trump, et qui tient maintenant une chronique sur France Inter, s’interroge également sur Twitter.

 

Preuves que l’agitation politico-médiatique suscitée par la chute de Benjamin Griveaux fait perdre la boussole à nombre d’observateurs politiques, on remarquera que cet opposant «au régime» de Vladimir Poutine, non content d’être relayé au rang d’«activiste» ou d’«agitateur forcené», est même suspecté aujourd’hui d’accointance avec les services russes.

Des interrogations, parfois particulièrement insistantes, notamment de journalistes, qui laissent apparaître, au-delà d’un deux poids deux mesures, un complotisme à deux vitesses. L’ombre du Kremlin étant, incontestablement, la seule constante chez nos confrères.

Finalement, l’opposant russe, qui entendait «dénoncer l’hypocrisie» du candidat Griveaux, semble par l’enchaînement des événements mettre à nu l’hypocrisie de bien plus… Il faut dire que concernant le tempérament de celui à l’origine de cette affaire qui semble tant embarrasser la majorité qu’une partie des journalistes, ce n’est pas faute d’avoir été prévenu. «Malgré son côté sympathique, Piotr Pavlenski est quand même quelqu'un de spécial», déclarait à l’époque de son arrivée en France la correspondante de France Info à Moscou.

 

 

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Mise à jour affaires sous Emmanuel Macron

Publié à 00:25 par dessinsagogo55 Tags : france sur center centerblog monde
Mise à jour affaires sous Emmanuel Macron

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Dom Pérignon

Dom Pérignon

 

Pierre Pérignon, dit dom Pérignon, né à Sainte-Menehould en décembre 1638 ou janvier 1639 et mort dans l'abbaye Saint-Pierre d'Hautvillers le 24 septembre 1715, est un moine bénédictin qui, selon la légende, a importé de Limoux la méthode de la prise de mousse du vin dite méthode champenoise — il est de ce fait considéré comme l'inventeur du champagne. Presque exactement contemporain de Louis XIV, il n'était ni vigneron ni alchimiste. Au monastère d'Hautvillers, près d'Épernay, il assurait le contrôle des vignes et des pressoirs de l'abbaye. Son apport à la méthode était d'assortir avant de les pressurer des raisins de diverses origines

 

Biographie

 

Pierre Pérignon naît en décembre 1638 ou janvier 1639, à Sainte-Menehould dans une famille aisée de sept enfants : son père Pierre Pérignon a la charge du greffe de la Prévôté, sa mère Marguerite Le Roy meurt sept mois après sa naissance, son père se remariant trois ans plus tard avec Catherine Beuvillon, veuve d'un marchand de la ville. Son père et un de ses oncles paternels possèdent des vignes où il a peut-être participé aux vendanges et aux soins des ceps. Si sa date de naissance reste imprécise, son acte de baptême est daté du 5 janvier 1639. Il grandit à Sainte-Menehould avant de devenir enfant de chœur à l'abbaye bénédictine de Moiremont. Admis en octobre 1652 au collège des jésuites de Châlons-en-Champagne, il entre en 1656 au monastère bénédictin de la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe à Verdun où il prononce ses vœux de moine en 1658 et, fidèle à la règle de saint Benoît, il alterne travail manuel, lecture et prière, acquérant au passage de solides connaissances philosophiques et théologiques. En 1666 ou 1667, il est ordonné prêtre.

 

En 1668, alors âgé de trente ans, il rejoint l'abbaye Saint-Pierre d'Hautvillers où, jusqu'à sa mort en 1715, il y tient la charge de procureur (cellérier-intendant), une charge de la plus haute importance à une époque où les monastères possèdent de vastes domaines d'où ils tirent toutes sortes de produits destinés à la vente. Et qui, surtout, lui donne la haute main sur les vignes et les pressoirs de l'abbaye. Selon la légende, Dom Pérignon, lors d'un pèlerinage à l'abbaye de Saint-Hilaire (bénédictine) découvre la méthode de vinification des vins effervescents de Limoux. Il revient dans son abbaye Saint-Pierre d'Hautvillers et expérimente la méthode sur les vins du vignoble de Champagne. Il enseigne sa technique au savant bénédictin Thierry Ruinart venu lui rendre visite en 1669.

 

Il est enterré devant le chœur de l'église abbatiale de Hautvillers, aux côtés du prieur Dom Royer

 

 
Pierre tombale de Dom Pérignon dans l'église d'Hautvillers.

Travaux

En ce dernier tiers du xviie siècle, l'abbaye Saint-Pierre d'Hautvillers ne jouit guère d'un grand prestige. L'établissement ne compte alors plus qu'une poignée de moines qui tentent de tirer parti des domaines de l'abbaye, pas ou peu exploités. Quant aux celliers, aux caves et aux pressoirs, ils sont à moitié en ruine. Le jeune cellérier s'attache à tout remettre en état afin de redonner à l'abbaye les moyens qui lui font tant défaut, et de restaurer le lustre de la petite communauté religieuse. Dans ce pays de vieille tradition viticole, l'exploitation des vignes dépendant du monastère et le commerce du vin constituent un bon moyen d'y parvenir. Attestée dès 1668, la première innovation de dom Pérignon consiste à assortir systématiquement, avant même de les pressurer, les raisins de diverses origines. Se procurer les grappes ne pose pas de difficultés au jeune moine, car la dîme fait obligation aux vignerons locaux de livrer au monastère une part de leur récolte. Dom Pérignon a ainsi à sa disposition un choix de raisins venus de terroirs très divers dont il fait le mélange lui-même afin d'en harmoniser les qualités et d'en faire oublier les défauts. « C'est la connaissance du bon effet que produisent les raisins de trois ou quatre vignes de différentes qualités qui a porté à la perfection les fameux vins de Sillery, d'Ay et d'Hautvillers. Le père Pérignon, religieux bénédictin d'Hautvillers, est le premier qui se soit appliqué avec succès à assortir ainsi les raisins des différentes vignes » écrit en 1763 l'abbé Noël-Antoine Pluche.

 

Œnologue avant l'heure, dom Pérignon apporte un soin particulier aux vendanges et au choix des raisins, ne laissant à personne d'autre la permission de les goûter. « Le père Pérignon ne goûtait pas les raisins aux vignes quoiqu'il y allât tous les jours à l'approche de la maturité », témoigne le frère Pierre, élève et successeur du « père » du champagne. « Mais il se faisait apporter des raisins des vignes qu'il destinait à composer la première cuvée. Il n'en faisait la dégustation que le lendemain à jeun, après leur avoir fait passer la nuit à l'air sur sa fenêtre, jugeant du goût selon les années. Non seulement il composait les cuvées selon ce goût, mais encore selon la disposition, les années précoces, tardives, froides, pluvieuses, et selon les vignes bien ou médiocrement fournies de feuilles. Tous ces événements lui servaient de règles pour la composition de ses cuvées si distinguées. » Avec dom Pérignon, l'assemblage de crus et de cépages tend vers une science.

 

Le champagne acquiert ainsi une qualité qu'il n'avait pas jusqu'ici et qui fera beaucoup pour sa réputation.

 

Mythe de la découverte de la méthode champenoise

 

 
« La Champagne - Dom Pérignon découvrant la mousse », carte postale d’un tableau d'Armand Guery.
 

La légende veut que dom Pérignon ait, le premier, découvert la méthode contrôlée pour faire mousser le vin de Champagne en bouteille. À l'époque, les bouteilles étaient bouchées avec des chevilles de bois garnies d'étoupe imbibée d'huile. À la recherche d'un procédé plus propre et plus esthétique, dom Pérignon aurait eu l'idée de couler de la cire d'abeille dans le goulot des bouteilles, leur assurant ainsi une parfaite herméticité ; mais au bout de quelques semaines, la plupart des bouteilles auraient explosé, incapables de résister à la pression. En fait le sucre contenu dans la cire, en tombant dans la bouteille provoquait une seconde fermentation, transformant l'acide malique en acide lactique plus carbonique. Un heureux hasard aurait ainsi permis à dom Pérignon de découvrir la fermentation en bouteille. La « méthode champenoise » ou, plus simplement le champagne, serait ainsi née.

 

Le « vin de Champagne », dont l'appellation s'établit entre le début et le milieu du xviie siècle est d'abord un vin tranquille blanc, mais surtout clairet, dit œil-de-perdrix, c'est-à-dire rouge clair, tel que le vin d'Ay situé, en face d'Épernay, au pied des coteaux bordant la Marne, d'où les pourvoyeurs approvisionnaient certains souverains dés le xvie siècle en vin dit de Rivière (de Marne). L'appellation vins de Montagne (de Reims) apparait quant à elle au milieu du xviie siècle, lorsqu'on commence à produire là aussi des « vins gris », c'est-à-dire des vins blancs faits à partir de raisins noirs, à l’imitation de ceux de Rivière, où l'on avait privilégié, comme à Ay et Pierry, l'usage des seuls cépages morillon noir ou taconné, correspondant respectivement aux pinot noir et meunier, ainsi que celui du pressoir champenois, selon des modalités propres à éclaircir le vin. Le vin de Champagne devient alors le vin préféré de Louis XIV ; tandis que des vins de Montagne, comme ceux de Sillery, où le cépage Fromenteau est utilisé pour le vin gris, Mailly et Verzenay, sont promus à Versailles par leur propriétaire, la famille Brulart de Sillery et acquièrent une grande renommée jusqu'à la fin du xviiie siècle, au même titre que les vins de Rivière les plus réputés.

 

Le vin commence à être mis en bouteille en verre dans les années 1660 et vers 1670 en Champagne, afin d'assurer une meilleure conservation des arômes, avec un tirage effectué avant la fin de la première fermentation, grâce à l'invention de la bouteille de vin résistante par les Anglais, qui découvrent parallèlement le bouchon de liège en usage en Espagne et au Portugal, substitué à l'archaïque « broquelet » ou « clavelot » de bois maintenu au goulot par une ficelle de chanvre et le sulfitage des barriques pratiqué par les Hollandais. Mais il devient, en contrepartie, naturellement pétillant, surtout pour les champagnes peu alcoolisés, peu colorés et dont le tirage est fait à l'équinoxe de printemps, particularité que favorisa également le petit âge glaciaire.

 

Ce caractère effervescent cause beaucoup de soucis aux vignerons, à tel point qu’il est surnommé « vin du diable » ou « saute-bouchon » à cause des bouteilles qui explosent ou des bouchons qui sautent sous la pression. Pour ces raisons, si les Anglais n’avaient pas été conquis par ce vin pétillant, le champagne n'aurait peut-être pas connu le même destin, car à cette époque les Anglais achetaient aux Champenois des tonneaux de vin en vrac, qu'ils se chargeaient également de mettre eux-mêmes en bouteilles. Ils avaient aussi observé que la meilleure époque pour provoquer la prise de mousse était le printemps, et rajoutent du sucre de canne issu de leurs colonies des Caraïbes pour développer cette prise de mousse, comme l'atteste un mémoire sur la fabrication des vins mousseux adressé le 17 décembre 1662 à la Royal Society par le naturaliste britannique Christopher Merrett.

 

Dom Pérignon améliore la qualité du vin mais lutte justement contre la prise de mousse qui peut alors entraîner un défaut de fabrication, à cause de l'utilisation de la bouteille en verre dans les années 1660. En 1670, à l'occasion, selon la légende, d'un pèlerinage à l'abbaye bénédictine de Saint-Hilaire en Languedoc, il découvre la « méthode ancestrale » de vinification des vins effervescents de Limoux, due à une mise en bouteille avant la fin de la fermentation, qui existe depuis plus d'un siècle. Revenu dans son abbaye d'Hautvillers, dom Pérignon aurait fait volte-face et expérimenté la méthode sur les vins du vignoble champenois pour répondre à la nouvelle mode de la Cour de France de Louis XIV qui s'était entichée des crus pétillants. Pour maîtriser ce « vin du diable », il préconise l'emploi du bouchon de liège, maintenu sur la bouteille par une ficelle de chanvre imprégnée d'huile, ce qui permet au vin de garder sa fraîcheur et sa mousse. De plus, il aurait fait renforcer la bouteille en adoptant un verre plus épais, pour éviter qu'elle n'explose. Malgré les efforts du moine pour éviter cela, l'effervescence du vin reste empirique et peu contrôlée, jusqu'aux recherches de Louis Pasteur sur la fermentation au milieu du xixe siècle.

 

Par ailleurs, à l'époque de dom Pérignon, le vin effervescent ne peut exister qu'en bouteille bouchée ; tandis qu'avec la loi promulguée en 1691 qui impose la vente en tonneaux pour prévenir de multiples fraudes, seule la vente en fûts est autorisée, jusqu'à l'arrêt du Conseil royal du 25 mai 1728 sous Louis XV permettant le transport du vin en paniers de cinquante ou de cent bouteilles. Néanmoins, cela n'interdit pas une mise en bouteille pour une consommation personnelle et dans son Épître « La Chasse à M. de Rosières » écrit le 14 septembre 1692, Charles Perrault atteste de l'existence à cette date de « pétillant vin de Champagne ». Une autre légende prête alors à Dom Pérignon ces propos lorsqu'il goûte son premier vin qui aurait ensuite été fabriqué vers 1697 selon la méthode champenoise : « Venez mes frères, je bois des étoiles » mais l'apparition de cette citation apocryphe n'est attestée qu'à la fin du XIXe siècle sur de la publicité de champagne.

 

Dom Pérignon n'est donc pas à l'origine de l'usage de la seconde fermentation effervescente du champagne : au contraire, il a toujours cherché à réduire les conséquences de ce défaut du « vin du diable » qui engendre des pertes considérables, sa réussite reposant sur l'élaboration et la commercialisation de vins tranquilles de « la Montagne » et de « la Rivière ». Le processus d'élaboration du champagne effervescent a été une œuvre collective et de longue haleine, où dom Pérignon a joué un rôle majeur, mais essentiellement dans le développement de l'art de l'assemblage. Au début du XVIIIe siècle, le champagne tel que nous le connaissons aujourd'hui fait en tout cas le bonheur des tables aristocratiques et royales (telles celles de Pierre de Montesquiou d'Artagnan, l'un des principaux acheteurs), les seules à pouvoir s'offrir le précieux breuvage.

 

D'autres légendes lui sont associées, comme celles d'être l'origine des caves champenoises ou de la flûte à champagne.

 

C'est l'un des successeurs de dom Pérignon à l'abbaye d'Hautvillers, le procureur Dom Jean-Baptiste Grossard qui, dans une lettre en date du 25 octobre 1821 adressée à M. d'Herbes, maire-adjoint d'Aÿ, fait naître la légende de Dom Pérignon « père du champagne », ce qui accroît le prestige et la vente des vins de sa communauté religieuse

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dom_P%C3%A9rignon

 
     
     
     
Notes et références                                                    
    Monde : France 1638
   
   
    4 août : Événements
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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