Monde : France
Fernand Contandin, dit Fernandel, né le 8 mai 1903 à Marseille et mort le 26 février 1971 à Paris, est un acteur, humoriste, chanteur et réalisateur français.
Issu du music-hall, il fut durant plusieurs décennies l'une des plus grandes stars du cinéma français, véritable champion du box-office qui attira plus de 200 millions de spectateurs dans les salles. Comique emblématique du cinéma d'avant et d'après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de ses films sont devenus des classiques, comme Le Schpountz, L'Auberge rouge, Ali Baba et les Quarante voleurs ou La Cuisine au beurre, au même titre que plusieurs de ses personnages, à l'image de Don Camillo. Il a également tenu avec succès des rôles plus dramatiques, notamment dans Naïs, La Vache et le Prisonnier ou Heureux qui comme Ulysse.
Chanteur populaire, il a également laissé une discographie importante, parsemée là aussi de classiques tels que Félicie aussi, Ignace ou Le Tango corse. Reconnaissable grâce à ce qu'il appelait lui-même sa « gueule de cheval », il acquit une popularité internationale telle que le général de Gaulle déclara lors d'une réception à l'Élysée le 3 mai 1968 qu'il était « le seul Français qui soit plus célèbre que [lui] dans le monde ». Son succès ne s'est jamais démenti et Marcel Pagnol dira de lui après son décès : « Il a été l'un des plus grands et des plus célèbres acteurs de notre temps et l'on ne peut le comparer qu'à Charlie Chaplin. »
Fernand Joseph Désiré Contandin naît au 72 boulevard Chave à Marseille. La famille était piémontaise, originaire de la vallée occitane du Cluson (val Chisone), en province de Turin et plus précisement de Méan/Meano de La Pérouse/Perosa Argentina, où il existe encore la maison des ancêtres. La forme Contandin (au lieu de Coutandin) dérive d'une erreur de transcription des actes italiens.
Son père, Denis Contandin, comptable mais aussi comédien-chanteur amateur sous le pseudonyme de Sined (anacyclique de Denis), et sa mère Désirée Bédouin, également comédienne amatrice, remarquent rapidement le talent du jeune Fernand. Il suit souvent son père lors des concerts que celui-ci organise dans la banlieue marseillaise en montant sur les planches. C'est à l'occasion d'un concours pour petits chanteurs amateurs qu'il remporte le premier prix des enfants prodiges au théâtre du Châtelet de Marseille.
Andrex, comédien et ami d'enfance de l'acteur, raconte à son propos : « Fernandel, qui n'était alors que Fernand, fit ses débuts sur scène à cinq ans en chantant le répertoire militaire avec son frère aîné, Marcel. Il connut son premier grand succès à sept ans, un jour où, paralysé par le trac, il fut propulsé sur la scène par son père, d'un grand coup de pied au derrière ; il s'empêtra dans son sabre et s'étala de tout son long sous une tempête de rires. Par la suite, il n'eut plus jamais peur d'affronter le public. »
À sa sortie de l'école, le père de Fernand le place à la Société marseillaise de crédit dont il ne tarde pas à se faire congédier. Il enchaîne ensuite les petits boulots alimentaires, portant des sacs de sucre dans le port de Marseille (il tient une semaine), travaillant dans une maison de tissus et dans de nombreuses banques, mais sa passion du tour de chant et son caractère volage ne lui permettent pas de s'assurer une situation stable. En parallèle, il court le cachet comme comique troupier dans des noces et banquets, et sur les scènes des cafés-concerts de Marseille (Les Variétés, Le Palais de cristal, Le Grand Casino, L'Eldorado, l'Alcazar), où son profil chevalin marque les esprits.
Il accepte finalement une place à la savonnerie du Fer-à-cheval qu'il conserve jusqu'à son incorporation sous les drapeaux au printemps 1925. D'abord à Grenoble, puis à Marseille, son service militaire se déroule plutôt bien puisqu'il rentre tous les soirs chez lui. Trois semaines avant qu'il ne soit libéré de ses obligations militaires et retrouve une place à la savonnerie, Andre Valette, le directeur de l'Odéon de Marseille, l'engage pour remplacer la vedette parisienne, conspuée par le public, en première partie de programme. Le numéro de tourlourou de Fernandel, constitué des succès de Gaston Ouvrard (C'est beau la nature), de Polin (Elle a de la barbe) et quelques créations, dont deux chansons écrites par Jean Manse, est un triomphe. Jean Faraud, le directeur français de la Paramountdont fait partie l'établissement et qui assiste par hasard à la prestation, lui propose immédiatement un contrat pour se produire dans l'ensemble du circuit. Fernandel débute le 19 mars 1927 à Bordeaux où il retrouve Andrex, puis enchaîne avec Toulouse, Nice et Lille.
Le 7 décembre 1928, Fernandel fait ses débuts parisiens à Bobino. Grâce au succès de cette prestation, il signe dès le lendemain un contrat de dix-neuf semaines pour le circuit des cinémas Pathé de Paris. Malgré la mort de son père le 10 mars 1930, il poursuit sa carrière de comique à Paris. Installé dans un modeste hôtel de Ménilmontant, rue Pelleport, il débute à l'Élysée-Palace de Vichy. C'est là que Henri Varna, directeur du Casino de Paris et du théâtre Mogador, le voit et l'engage pour la revue d'hiver du concert Mayol, revue déshabillée à succès de l'époque réunissant le tout-Paris. Fernandel et Parisys y interprètent trois sketches intercalés entre les numéros de danse. Il débute également au théâtre de l'Empire engagé par Emile Audiffred. Le réalisateur Marc Allégret qui y assiste est frappé par le physique et la personnalité de Fernandel ; il décide de lui offrir le rôle d'un groom dans le film qu'il prépare avec Sacha Guitry Le Blanc et le Noir. 1930 marque ainsi le début de la carrière cinématographique de Fernandel.
L'année suivante en 1931 Jean Renoir lui offre un rôle plus important aux côtés de Michel Simon dans On purge bébé, d'après la pièce de Georges Feydeau. Cette même année, il « croise » Jean Gabin dans le film Cœur de lilas. L'année suivante, il est pour la première fois la vedette d'un film Le Rosier de madame Husson de Dominique Bernard-Deschamps d'après une nouvelle de Guy de Maupassant.
Par la suite, ses triomphes se multiplient, notamment dans les films de Christian-Jaque, Un de la légion et François Ier (1936), Josette (1937, film dans lequel joue aussi sa fille aînée), mais surtout dans ceux de Marcel Pagnol : Angèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz (1938), La Fille du puisatier (1940), et plus tard Topaze (1951).
Les succès cinématographiques n'empêchent pas Fernandel de continuer une carrière de chanteur. Il joue dans de nombreuses comédies musicales, le plus souvent transformées en film par la suite. Certaines des chansons qu'il y interprète deviennent des « tubes », comme Ignace, Simplet ou Félicie aussi.
En 1937, il publie ses premiers mémoires en feuilletons qui s'arrachent dans le quotidien communiste Ce soir.
En 1939, à la suite de la déclaration de guerre à l'Allemagne, il est mobilisé pendant la « drôle de guerre », à Marseille, dans le 15e escadron du train des équipages, caserne d'Aurelles. Il est cantonné dans la cour de son unité après avoir provoqué une émeute lors de son premier tour de garde, puis démobilisé à la suite de la signature de l'armistice. Il a, entretemps, enregistré Francine (1939), chanson très engagée contre la propagande allemande.
Ses films des années 1940, dont deux qu'il réalise lui-même : Simplet (1942) et Adrien (1943), sont essentiellement tournés pour la Continental-Films, société de production financée par des capitaux allemands. Comme nombre d'artistes sous l'Occupation, il continue en effet de chanter dans des cabarets, se fait applaudir au Grand Casino et au Casino des Fleurs de Vichy et fredonne sur Radio Paris
Biographie
Dessin
Le Chômeur de Clochemerle est un film français réalisé par Jean Boyer en 1957.
Baptistin Lachaud, dit Tistin, est un marginal qui vit de braconnage et aime lever le coude avec ses copains. Il est naturellement surveillé par le garde-champêtre, mais celui-ci se laisse parfois aller jusqu'à manger avec lui le produit de ses braconnages. L'idée vient à Tistin d'aller à la mairie officialiser sa situation de chômeur et, grâce à l'appui intéressé du maire, obtient de devenir chômeur indemnisé ! Le voilà officiellement payé à ne rien faire en tant qu'unique chômeur de Clochemerle. Sauf que cela n'est pas pour plaire aux habitants du village qui se scandalisent de devoir payer ce paresseux à ne rien faire. Pour échapper à ces reproches, il va rendre de multiples services aux unes et aux autres. Et l'amour viendra couronner ce dévouement.
Fiche technique
Réalisation : Jean Boyer, assisté de Alain Roux et Francis Caillaud
Scénario : Gabriel Chevallier d'après son roman Clochemerle Babylone
Adaptation : Jean Manse, Jean Boyer
Dialogues : Gabriel Chevallier
Photographie : Charles Suin
Opérateur : Marcel Franchi, assisté de Jean Castanier et J. de Saint-Girons
Montage : Jacqueline Brachet, assistée de Madeleine Lecompère
Décors : Robert Giordani, assisté de Jean Mandaroux et Jacques d'Ovidio
Musique : René Sylviano
Orchestration : Jacques Météhen (éditions Enoch et Cie, éditions Fortin)
Son : Antoine Archimbaud, assisté de Georges Girard et Henri Richard
Enregistrement sonore R.C.A Studios Decca
Tirage : Laboratoires Eclair à Epinay-sur-Seine
Maquillage : Boris Karabanoff et Mario Jacopozzi
Coiffures : Éliane Rouvier
Photographe de plateau : Gaston Thonnart
Script-girl : Cécilia Malbois
Régie générale : Louis Manella, assisté de René Brun
Régie extérieure : Charles Auvergne
Accessoiriste : Louis Charpeau
Production : Fidès
Chef de production : Ernest Rupp
Directeur de production : Walter Rupp
Secrétaire de production : Simone Chotel
Administrateur : Gérard Ducaux-Rupp
Distribution : Discifilm
Tournage du 17 juin au 5 août 1957 dans les Bouches-du-Rhône, en grande partie dans le village de Velaux et ses environs, mais aussi à Lançon-Provence devant l'église place Eugène Pelletan, à Coudoux devant l'église, et à Marseille place Félix Barret.
Pays : France
Format : Pellicule Gevaert 35 mm, Noir et blanc
Durée : 92 min
Genre : Comédie
Dates de sortie :
France : 18 novembre 1957 à Marseille et le 20 décembre 1957 à Paris
Visa d'exploitation : 19548
Distribution
Fernandel : Baptistin Lachaud, dit « Tistin », chômeur
Maria Mauban : Jeannette Masurat, une jeune veuve
Henri Vilbert : M. Piechut, le maire
Henri Crémieux : M. Larondel, un conseiller d'opposition
Marcel Perès : Beausoleil, le garde-champêtre
Mag Avril : Mme Chavaigne
Georges Chamarat : Patard, le curé
Sabine André
Mado France : Une commère
Henri Arius : Un habitué du café
Bréols : M. Donjazu
Béatrice Bretty : Babette, la gouvernante de Tistin
Lucien Callamand : M. Tafardel, le secrétaire du maire
Jackie Sardou : Mme Donjazu
Raymone : Mlle Pauline Coton, une paroissienne
Ginette Leclerc : Zozotte, la « respectueuse » du pays
Henri Rellys : Coiffenave, le bedeau
Les suivants ne sont pas crédités au générique :
Marthe Marty : Mme Pignaton, une laveuse
Jim Gérald : M. Poupart, le sonneur de Montfraquin
Jean-Louis Le Goff
Henri Bon : le curé de Saint-Firmin
Viviane Méry
Michel Sardou : Un gamin sur un manège
Roland Moreno, né le 11 juin 1945 au Caire et mort le 29 avril 2012 à Paris, est un journaliste et inventeur français. Il est célèbre notamment pour avoir inventé la carte à mémoire, dénommée communément carte à puce, en 1974.
Inventions
Bague comportant une mémoire, brevet français no 74 10191 du 25 mars 1974.
Carte à puce mémoire, dont le brevet a été déposé en France , 1er semestre 1975
Le Radoteur (1975)
Les Célimènes
Moreno réalise en janvier 2001 le premier prototype de Célimène, ce qu'il appellera plus tard de la « musique augmentée » en référence au « livre augmenté » d'iGutenberg. Cette invention superpose la mélodie d'une musique avec le texte d'une pièce de théâtre, d'un poème, d'une chanson. L'arrangeur Sylvain Robert parvient à fusionner de très grandes pages musicales (Bach, Ravel, Beethoven, Albeniz) avec des textes de Molière, Brassens et Vian. La première réalisation (le prélude de la VIe Suite pour violoncelle seul, de Jean-Sébastien Bach, est suivie par le prélude no 3 du 1er livre du Clavecin bien tempéréet le premier mouvement du 5e des Concertos Brandebourgeois. La grande tirade de Célimène dans Le Misanthrope de Molière vient se superposer à la mélodie de chacun de ces morceaux. Cette superposition est possible grâce notamment à l'écriture en alexandrins de la pièce et à la composition des musiques avec des phrases de quatre mesures à trois temps. Dans les réalisations qui suivent, on peut citer le Boléro de Ravel et l'Hymne à la joie de la Symphonie n° 9 de Beethoven, sur des textes respectivement de Georges Brassenset Jacques Brel.
Le Deuxième Souffle est un film français de Jean-Pierre Melville, sorti en 1966, adapté d'un roman de José Giovanni. Il a fait à l'époque l'objet d'une réception critique très abondante et plutôt élogieuse. Alain Corneau en a réalisé une nouvelle adaptation sortie en 2007.
Gustave Minda, dit « Gu » (Lino Ventura), s'est échappé de prison. Connu du milieu pour sa fiabilité et son courage, il retrouve à Paris deux de ses proches, Manouche sa compagne et Alban. Ceux-ci ont maille à partir avec deux hommes de main envoyés par Jo Ricci, malfrat amoral.
Manouche et Alban cachent Gu à Montrouge puis à Marseille, en prévision de son départ pour l'Italie. Mais soucieux d'indépendance, Gu souhaite financer seul sa fuite. Une vieille relation, Orloff, sans montrer que cela vient de lui, le met alors sur un coup aux côtés de Paul Ricci, frère de Jo et ami de Gu : le hold-up d'un fourgon bourré de lingots de platine. Le braquage nécessite d'assassiner les deux motards de l'escorte. Gu accepte le marché et abat un motard lors du hold-up qui réussit.
Entre-temps, le commissaire parisien Blot (Paul Meurisse) descend à Marseille pour traquer Gu. Il juge le commissaire marseillais Fardiano trop médiocre pour s'occuper de l'affaire. Enregistré à son insu sur un magnétophone lors d'une mise en scène montée par Blot, Gu avoue involontairement la complicité de son ami Paul Ricci dans le hold-up, lors de son arrestation. Souhaitant venger son frère incarcéré mais aussi — et surtout — s'approprier sa part du butin, Jo Ricci file à Marseille. Il manipule les deux autres complices du hold-up, qui craignent que Gu ne les dénonce à la police. Fidèle à sa morale de truand, Gu n'est pas une « balance », il s'évade pour rétablir la vérité et sauver sa réputation. Caché dans la voiture du commissaire Fardiano, il l'oblige à écrire, dans un calepin, une déclaration signée où il avoue les méthodes illégales employées pour l’arrêter et lui extorquer des informations, puis il l'abat. Ensuite, Gu règle ses comptes avec Jo Ricci et sa bande, dans un massacre général dont aucun ne réchappe. Blot arrive auprès de Gu agonisant qui prononce, dans un dernier souffle, le nom de Manouche, et lui donne le carnet des aveux de Fardiano qui rétablira son honneur dans le milieu. Malgré lui, Blot admire le code d'honneur auquel Gu a obéi jusqu'à la mort. En outre, il est conscient que ce succès de la police dans sa lutte contre le crime n'a été obtenu que par des moyens douteux. Face à la presse qui le questionne, il laisse tomber, comme par inadvertance, le calepin compromettant dans un caniveau, sur lequel il attire aussitôt l'attention d'un journaliste qui le ramasse…
Fiche technique
Titre : Le Deuxième Souffle
Réalisation : Jean-Pierre Melville assisté de Georges Pellegrin, et Jean-François Adam
Format : 35mm - Noir et blanc - Ratio : 1,66:1 - Son : Monophonique
Scénario : José Giovanni d'après son roman Le Deuxième Souffle
Dialogues : Jean-Pierre Melville et José Giovanni
Montage : Monique Bonnot, Michèle Boëhm assistées de Catherine Muloin et Ziva Postec
Photographie : Marcel Combe, Jean-Claude Boussard (assistant opérateur)
Costumes : Michel Tellin
Musique : Bernard Gérard
Décors : Jacques Dardeau (accessoiriste), Daniel Villeroy (accessoiriste meuble), Guy Maugin (ensemblier)
Son : Alex Pront et Jacques Gallois à l'enregistrement
Scripte : Suzanne Durrenberger
Production : André Labay et Charles Lumbroso
Distribution : S.N. Prodis
Pays d'origine : France
Durée : 150 minutes
Version : interdit aux moins de 18 ans, puis tout public
Date de sortie : France, 4 novembre 1966, aux cinémas Colisée et Madeleine à Paris
Visa de contrôle cinématographique N° 31.941
Distribution
Lino Ventura : Gustave Minda, dit « Gu »
Paul Meurisse: commissaire Blot
Raymond Pellegrin : Paul Ricci
Christine Fabréga : Simone Melletier, dite « Manouche »
Marcel Bozzuffi : Jo Ricci
Paul Frankeur : commissaire Fardiano
Denis Manuel : Antoine Ripat
Jean Négroni : un inspecteur / L'homme
Michel Constantin : Alban
Pierre Zimmer : Orloff
Pierre Grasset : Pascal Leonetti
Jack Léonard
Raymond Loyer : Jacques, dit « le notaire »
Régis Outin
Albert Michel : Marcel, dit « le Stéphanois »
Jean-Claude Bercq : l'inspecteur adjoint du commissaire Blot
Louis Bugette : Théo, le passeur
Albert Dagnant : Jeannot Franchi
Sylvain : un homme de main de Jo Ricci
Roger Fradet
Roger Perrinoz
Jean De Beaumont
Marcel Bernier
J. Dubos
Pierre Gualdi : un adjoint de Blot
R. Pequignot
Betty Anglade
A. Layle
Nina Michelsen
Les personnages
José Giovanni s'était inspiré pour son roman d'origine de personnes réelles qu'il avait fréquentées dans le « milieu » pendant l'Occupation ou en prison après-guerre. Gu Minda c'est en fait Auguste Méla, dit « Gu le terrible »2, qui en septembre 1938 avait réalisé l'attaque du « train d'or ». Condamné, il s'était échappé de la prison de Castres en mars 1944 avec Bernard Madeleine, comme dans le début du film. C'est avec Madeleine, le futur « caïd des caïds », que Giovanni avait participé aux exactions d'un faux maquis en Bretagne en juin 1944. La vraie Manouche s'appelait Germaine Germain, dite « Manouche ». C'était la maîtresse de Paul Carbone, « l'empereur de Marseille » qui travaillait avec « la Carlingue ». Orloff c'est Nicolaï Alexandre Raineroff dit « Orloff », agent de la Gestapo, qui sera fusillé pour intelligence avec l'ennemi le 8 mai 1945, et avec lequel Giovanni avait rançonné deux Juifs cachés à Lyon en août 1944. Enfin, le commissaire Blot s'inspire du commissaire Georges Clot, responsable à la Libération de la cellule anti-Gestapo de la police judiciaire
Bande originale du film (BOF)
La bande originale est signée par Bernard Gérard, assistant et arrangeur de Michel Magne pour certains films de Georges Lautner. L'intégralité de cette musique, très empreinte de jazz, reste pour l'instant inédite. Une bande originale, restée sous forme de partition inédite, fut composée par John Lewis mais suscita le rejet catégorique de Jean-Pierre Melville. On peut supposer qu'elle était destinée à sonoriser la version américaine du film, intitulée Second Breath.
Titre international
1966 : Second Breath (version anglaise et américaine)
Autour du film
Le film devait être d'abord tourné en 1964, avec la distribution suivante : Serge Reggiani (Gu), Simone Signoret(Manouche), Lino Ventura (Blot), Roger Hanin (Jo Ricci), Georges Marchal (Orloff) et Raymond Pellegrin (Paul Ricci). Les contrats étaient signés mais le tournage fut abandonné, en raison de problèmes financiers et du projet d'une autre version de Denys de la Patellière, avec Jean Gabin.
Dans un reportage télévisé de l'ORTF sur le tournage, on aperçoit l'acteur Mel Ferrer qui devait probablement jouer le rôle d'Orloff.
Autocitation : lorsque Manouche monte l'escalier pour dîner avec Gu à Montrouge, on entend s'échapper d'un appartement un dialogue des Enfants terribles de Jean-Pierre Melville.
A 49 min. 30 sec., gros plan sur Lino Ventura qui se teint les cheveux en gris avant de sortir de sa planque. A 49 min. 50 sec., il retrouve Michel Constantin et ils partent en voiture. Mais il a toujours les cheveux noirs.
Remake du film
Une autre adaptation du roman de José Giovanni a été réalisée par Alain Corneau en 2007 : Le Deuxième Souffle.
Hommage
Le film a été montré dans le cadre de la Rétrospective Jean-Pierre Melville : l’intégrale, projetée au festival Premiers Plans qui s'est tenu à Angers en 2010.
Lucky Jo est un film français réalisé par Michel Deville et sorti en 1964.
Christopher Joett, sympathique mauvais garçon au grand cœur, porte la poisse à son entourage, ce qui lui a valu le surnom de « Lucky Jo ». À sa sortie de prison, personne ne veut plus « monter de coups » avec lui. Seul, son ami Simon accepte de le recevoir. Ce dernier, reconverti en garagiste à Bougival, prête une Peugeot 404 à Jo pour qu'il aille revoir Mimi, son ancienne petite amie chanteuse dans un beuglant de Pigalle. Pendant que Jo fête ses retrouvailles avec sa belle, la malchance frappe de nouveau : des gangsters volent la 404 pour commettre un braquage et la police a aussitôt fait de retrouver le propriétaire du véhicule, le garagiste Simon…
Fiche technique
Titre original : Lucky Jo
Réalisation : Michel Deville
Scénario : Nina Companeez et Michel Deville, d'après le roman Main pleine de Pierre-Vial Lesou (collection Série noire des Éditions Gallimard)
Dialogues : Nina Companeez
Décors : Gilbert Margerie
Coiffures : Jacques Dessange pour Françoise Arnoul et Christiane Minazzoli
Photographie : Claude Lecomte
Son : Raymond Gauguier
Montage : Nina Companeez
Musique : Georges Delerue
Chanson : J'aime mon Totor, paroles de Nina Companeez et musique de Georges Delerue, interprétée par Françoise Arnoul
Bagarres : Claude Carliez
Production : Jacques Roitfeld
Sociétés de production : Belmont Films (France), Éléfilm (France), Les Productions Jacques Roitfeld (France)
Sociétés de distribution : CFDC (France), Les Productions Jacques Roitfeld (France)
Pays d'origine : France
Langue de tournage : français
Tournage extérieur : Paris, Bougival
Format : 35 mm — noir et blanc — 1.66:1 — monophonique
Genre : comédie policière
Durée : 87 minutes
Date de sortie : 11 novembre 1964
(fr) Classifications CNC : tous publics, Art et Essai (visa d'exploitation no 29444 délivré le 10 novembre 1964)
Distribution
Eddie Constantine : « Lucky Jo » Christopher Joett
Pierre Brasseur : le commissaire Loudéac
Françoise Arnoul : Mimi Perrin
Georges Wilson : Simon
Christiane Minazzoli : Adeline
Claude Brasseur : Loudéac fils dit "junior"
Jean-Pierre Darras : Napo
André Cellier : Gabriel
Christian Barbier : le commissaire Odile
Anouk Ferjac : la femme importunée dans le bar
Marcelle Ranson-Hervé : la réceptionniste de l’hôtel Wagram
Jean-Paul Cisife : Paul Garnier
Jean-Pierre Rambal : le commissaire Guillaumet
Roger Lumont : un chauffeur de la police (non crédité)
Pierre Asso : Raton
Pierre Le Rumeur : le clôture
Jacques Échantillon : Thierry
Willy Braque
Jean-Pierre Moutier : le barman de Napo
Bernard Mongourdin
Guy Delorme : un gardien de police de la bagarre dans le fourgon (non crédité)
Lionel Vitrant : Toto, l'aveugle (non crédité)
Pascal Aubier (non crédité)
Yvan Chiffre (non crédité)
Gérard Moisan (non crédité)
Claude Confortès (non crédité)
La chienne cocker Sécotine
Vidéographie
2008 : Coffret volume 1 Michel Deville (films de 1960 à 1964, Ce soir ou jamais, Adorable Menteuse, À cause, à cause d'une femme, L'Appartement des filles, Lucky Jo), 5 DVD remastérisés, Éléfilm Distribution, France.
Déchets plastiques : la France, premier pollueur de la Méditerranée
"Un torrent de plastique." 600 000 tonnes de plastique seraient rejetées dans la mer Méditerranée tous les ans. C'est le constat sans appel que dresse le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans un rapport publié le 7 juin 2019, à la veille de la Journée mondiale des océans. Les principaux pays responsables de cette pollution seraient l'Égypte, la Turquie et l'Italie. Le dernier de la classe serait la France, premier producteur de déchets plastiques du pourtour méditerranéen, selon WWF.
La liste suivante recense le total des monuments historiques pour chaque département, au 31 décembre 2011
# | Département | Total | Classés | Inscrits |
1 | Ain | 373 | 141 | 232 |
2 | Aisne | 609 | 305 | 304 |
3 | Allier | 512 | 146 | 366 |
4 | Alpes-de-Haute-Provence | 201 | 91 | 110 |
5 | Hautes-Alpes | 164 | 74 | 90 |
6 | Alpes-Maritimes | 381 | 151 | 230 |
7 | Ardèche | 289 | 116 | 173 |
8 | Ardennes | 254 | 137 | 117 |
9 | Ariège | 235 | 73 | 162 |
10 | Aube | 368 | 145 | 223 |
11 | Aude | 473 | 126 | 347 |
12 | Aveyron | 377 | 152 | 225 |
13 | Bouches-du-Rhône | 637 | 280 | 357 |
14 | Calvados | 960 | 316 | 644 |
15 | Cantal | 395 | 90 | 305 |
16 | Charente | 454 | 163 | 291 |
17 | Charente-Maritime | 838 | 262 | 576 |
18 | Cher | 389 | 132 | 257 |
19 | Corrèze | 370 | 109 | 261 |
2A | Corse-du-Sud | 112 | 47 | 65 |
2B | Haute-Corse | 180 | 83 | 97 |
21 | Côte-d'Or | 813 | 290 | 523 |
22 | Côtes-d'Armor | 808 | 274 | 534 |
23 | Creuse | 282 | 92 | 190 |
24 | Dordogne | 880 | 273 | 607 |
25 | Doubs | 459 | 94 | 365 |
26 | Drôme | 271 | 88 | 183 |
27 | Eure | 456 | 143 | 313 |
28 | Eure-et-Loir | 364 | 139 | 225 |
29 | Finistère | 756 | 367 | 389 |
30 | Gard | 507 | 133 | 374 |
31 | Haute-Garonne | 566 | 137 | 429 |
32 | Gers | 308 | 81 | 227 |
33 | Gironde | 984 | 247 | 737 |
34 | Hérault | 552 | 178 | 374 |
35 | Ille-et-Vilaine | 534 | 152 | 382 |
36 | Indre | 283 | 112 | 171 |
37 | Indre-et-Loire | 860 | 198 | 662 |
38 | Isère | 317 | 122 | 195 |
39 | Jura | 439 | 100 | 339 |
40 | Landes | 202 | 42 | 160 |
41 | Loir-et-Cher | 430 | 143 | 287 |
42 | Loire | 334 | 84 | 250 |
43 | Haute-Loire | 485 | 145 | 340 |
44 | Loire-Atlantique | 349 | 103 | 246 |
45 | Loiret | 430 | 118 | 312 |
46 | Lot | 425 | 171 | 254 |
47 | Lot-et-Garonne | 369 | 97 | 272 |
48 | Lozère | 188 | 51 | 137 |
49 | Maine-et-Loire | 707 | 233 | 474 |
50 | Manche | 470 | 168 | 302 |
51 | Marne | 392 | 271 | 121 |
52 | Haute-Marne | 423 | 102 | 321 |
53 | Mayenne | 248 | 90 | 158 |
54 | Meurthe-et-Moselle | 577 | 186 | 391 |
55 | Meuse | 318 | 168 | 150 |
56 | Morbihan | 922 | 338 | 584 |
57 | Moselle | 410 | 148 | 262 |
58 | Nièvre | 328 | 105 | 223 |
59 | Nord | 779 | 172 | 607 |
60 | Oise | 623 | 260 | 363 |
61 | Orne | 417 | 120 | 297 |
62 | Pas-de-Calais | 668 | 255 | 413 |
63 | Puy-de-Dôme | 838 | 261 | 577 |
64 | Pyrénées-Atlantiques | 385 | 96 | 289 |
65 | Hautes-Pyrénées | 174 | 48 | 126 |
66 | Pyrénées-Orientales | 293 | 124 | 169 |
67 | Bas-Rhin | 857 | 209 | 648 |
68 | Haut-Rhin | 543 | 146 | 397 |
69 | Rhône | 510 | 127 | 383 |
70 | Haute-Saône | 359 | 95 | 264 |
71 | Saône-et-Loire | 582 | 219 | 363 |
72 | Sarthe | 411 | 115 | 296 |
73 | Savoie | 208 | 88 | 120 |
74 | Haute-Savoie | 170 | 59 | 111 |
75 | Paris | 1816 | 434 | 1382 |
76 | Seine-Maritime | 692 | 215 | 477 |
77 | Seine-et-Marne | 599 | 206 | 393 |
78 | Yvelines | 486 | 162 | 324 |
79 | Deux-Sèvres | 330 | 145 | 185 |
80 | Somme | 361 | 135 | 226 |
81 | Tarn | 286 | 91 | 195 |
82 | Tarn-et-Garonne | 276 | 103 | 173 |
83 | Var | 313 | 90 | 223 |
84 | Vaucluse | 510 | 194 | 316 |
85 | Vendée | 369 | 117 | 252 |
86 | Vienne | 553 | 204 | 349 |
87 | Haute-Vienne | 361 | 113 | 248 |
88 | Vosges | 324 | 146 | 178 |
89 | Yonne | 483 | 197 | 286 |
90 | Territoire de Belfort | 51 | 7 | 44 |
91 | Essonne | 272 | 86 | 186 |
92 | Hauts-de-Seine | 158 | 41 | 117 |
93 | Seine-Saint-Denis | 74 | 17 | 57 |
94 | Val-de-Marne | 115 | 35 | 80 |
95 | Val-d'Oise | 296 | 146 | 150 |
971 | Guadeloupe | 80 | 28 | 52 |
972 | Martinique | 89 | 19 | 70 |
973 | Guyane | 79 | 24 | 55 |
974 | Réunion | 152 | 20 | 132 |
975 | Saint-Pierre-et-Miquelon | 10 | 8 | 2 |
Commune | Château | Protection |
Ancemont | Château de Labessière | |
Arrancy-sur-Crusne | Château d'Arrancy-sur-Crusne | France)">Inscrit MH (1982)1 |
Bar-le-Duc | Château des ducs de Bar | France)">Inscrit MH (1981)7 |
Bar-le-Duc | Château de Marbeaumont | France)">Inscrit MH (1980)21 |
Bazincourt-sur-Saulx | Maison-forte de Bazincourt-sur-Saulx | France)">Classé MH(1923, 1967)35 |
Beurey-sur-Saulx | Château Claudot | France)">Inscrit MH (1989)5 |
Burey-la-Côte | Château de Burey-la-Côte | France)">Inscrit MH (1923,1993)3 |
Chalaines | Château de Chalaines | France)">Inscrit MH (1992)4 |
Chanteraine | Château de Morlaincourt | France)">Inscrit MH (1988)26 |
Combles-en-Barrois | Château de Combles-en-Barrois | |
Commercy | Château de Commercy | France)">Classé MH(1960)6 |
Cousances-les-Forges | Château de l'Isle | France)">Classé MH(1927, 1976)17 |
Dainville-Bertheléville | Château de Bertheléville | France)">Inscrit MH (1990)2 |
Dammarie-sur-Saulx | Château du Fourneau | France)">Inscrit MH (1993)9 |
Gondrecourt-le-Château | Château de Gondrecourt | Inscrit à l'inventaire12 |
Goussaincourt | Château de Goussaincourt | France)">Inscrit MH (2009)13 |
Haironville | Château de la Forge | France)">Inscrit MH (1947)8 |
Haironville | Château de la Varenne | France)">Classé MH(1972) France)">Inscrit MH (1993)31 |
Ligny-en-Barrois | Château de Ligny-en-Barrois | |
Lion-devant-Dun | Château de Lion | |
Lisle-en-Rigault | Château de Jean d'Heurs | France)">Classé MH(1972, 1989) France)">Inscrit MH (1972,1991)16 |
Lisle-en-Rigault | Château de Lisle | France)">Inscrit MH (1992) France)">Classé MH(1994)18 |
Louppy-sur-Loison | Château de Louppy-sur-Loison | France)">Classé MH(1980)19 |
Mauvages | Château de Mauvages | Inscrit à l'inventaire22 |
Montbras | Château de Montbras | France)">Classé MH(1974)23 |
Monthairons | Château des Monthairons | France)">Inscrit MH (1996)24 |
Montiers-sur-Saulx | Château de Montiers-sur-Saulx | |
Montmédy | Château de Fresnois | France)">Inscrit MH (1990)10 |
Montmédy | Château de Montmédy | France)">Classé MH(1980)25 |
Mouzay | Château du Bas-Charmois | |
Mouzay | Château du Haut-Charmois | |
Neuville-en-Verdunois | Château de Neuville-en-Verdunois | France)">Inscrit MH (1975)27 |
Ourches-sur-Meuse | Château d'Ourches | |
Rigny-la-Salle | Château de la Malpierre | Inscrit à l'inventaire20 |
Sampigny | Château du Clos | |
Sampigny | Château de Sampigny | France)">Inscrit MH (1981) France)">Classé MH(1989)28 |
Thillombois | Château de Thillombois | France)">Inscrit MH (1995)29 |
Vaucouleurs | Château de Gombervaux | France)">Classé MH(1994)11 |
Vaucouleurs | Château de Vaucouleurs | France)">Inscrit MH (1953) France)">Classé MH(1993)32 |
Vigneulles-lès-Hattonchâtel | Château de Hattonchâtel | France)">Inscrit MH (1986)15 |
Ville-en-Woëvre | Château d'Hannoncelles | France)">Classé MH(1992)14 |
Ville-sur-Saulx | Château de Ville-sur-Saulx | France)">Inscrit MH (1995)30 |
Void-Vacon | Château de Void | France)">Inscrit MH (1938)33 |
Watronville | Château de Watronville | Inscrit à l'inventaire34 |
Taxi 4 est un film français réalisé par Gérard Krawczyk, sorti en 2007. Il s'agit du 4e opus de la série Taxi.
À Marseille, Djibril Cissé doit jouer un match de charité ; une équipe d'élite de la police menée par le commissaire Gibert neutralise une femme de ménage soupçonnée d'activités terroristes. Coincé après un accident, Émilien fait appel à Daniel pour qu'il emmène le joueur au stade Vélodrome à temps.
Émilien et Daniel regardent leurs enfants jouer au football ; Maxime, le fils d’Émilien, est habillé comme un joueur de hockey pour qu'il n'ait pas de mauvais coup, étant surprotégé par son père. Léo, le fils de Daniel, se fait expulser comme d'habitude mais réussit à tenir plus d'une minute sur le terrain.
Émilien doit retourner d'urgence au commissariat car un braqueur de banque belge recherché par Interpol est transféré dans le commissariat de Gibert avant d'être envoyé au Congo afin d'y être jugé pour ses crimes (meurtres notamment). Il est dissimulé dans une cage, enchaîné, enfermé dans une combinaison spéciale et bâillonné avec une boule en cuir. Daniel, quant à lui, en profite pour emmener Léo et Maxime au port de Marseille afin de prendre un petit goûter malgré l'avertissement d’Émilien, avant de les ramener au commissariat et de les laisser jouer aux jeux vidéo sur l'ordinateur d’Émilien pendant qu'il va voir Marley, un policier rasta, pour lui demander si ce dernier peut l'aider pour ses maux de gorge. Il lui propose des joints venus du Maroc et de les fumer aux toilettes. Il veut bien en prendre un mais il préfère le fumer une fois de retour chez lui alors que Marley, lui, a déjà commencé de fumer le sien. Soudain, voilà un appel radio d'un policier pour prévenir tout le monde que Gibert arrive. Sa voiture, une Peugeot 607 gris métallisé, est devenue méconnaissable à la suite de l'erreur qu'a commise Gibert en partant de l'aéroport. Sans tarder, il demande à Daniel de jeter par la fenêtre son joint qui retombe sur la tête de Gibert ! Celui-ci retrouve Marley et lui dit qu'il a fumé. Ce dernier nie, mais il n'est pas dupe. Il le laisse repartir dans son bureau en jurant qu'il ne le reprendrait plus. Entre-temps, Serge, un des complices du Belge, s'était introduit dans le bureau du commissaire et grâce à l'aide de Maxime et de Léo, réussit à modifier l'avis de recherche de son chef. Il les remercie en leur offrant un billet de 500 euros à chacun d'eux, et quand Gibert arrive, les enfants se sauvent vers un autre ordinateur pour jouer aux jeux vidéo (ils ne veulent pas jouer sur l'ordinateur d’Émilien, le trouvant trop vieux. Et Gibert ne veut pas qu'ils touchent au sien, de peur qu'ils ne cassent quelque chose). Le commissaire prend Serge pour son nouveau professeur d'informatique. Mais ce dernier doit repartir, prétextant un autre client qui est censé l'attendre. Émilien étant retenu au commissariat pour surveiller le Belge, les enfants sont ensuite gardés par le général Bertineau, le grand-père de Léo, pour que Daniel puisse aller travailler. A la suite de découvertes de grenades à plâtre, ils saccagent le salon. C'est à ce moment-là que Daniel revient récupérer les enfants pour qu'ils fassent leurs devoirs et Mme Bertineau le sollicite pour faire cesser un jeu trop bruyant selon elle (ils étaient en train de simuler une guerre) et Daniel trouva un Général Bertineau sonné mais conscient après qu'il eut subi une explosion d'une de ses grenades à plâtre et fait cesser la "guerre".
Au commissariat, les tentatives pour faire parler le Belge sont vaines hormis une ardoise et une craie. Émilien lui enfila la craie et le Belge écrit "pipi" sur l'ardoise. Alain en conclut donc qu'il a envie d'aller au toilettes. Évidemment, Gibert n'en croit pas un mot et pense que c'est une ruse de sa part afin de s'évader, Jugeant sa "ruse" trop banale, il hausse le ton. Émilien, lui, reste pessimiste. Avec un mécanisme prévu pour ce genre de situation qui se trouve derrière la cage, il se dévoue donc pour faire les branchements, pensant que c'est un jeu d'enfant. Après avoir pris un pistolet à fléchette servant à neutraliser les ours, le commissaire est lui-même victime du sérum et s'endort profondément. Émilien, à la suite d'une bévue (il a inversé les branchements), le débarrasse de sa combinaison et remarque que l'avis de recherche n'est pas le bon. Il laisse partir le Belge... qui est emmené par Daniel à une adresse dans Marseille et accueille une spécialiste du braquage électronique qui n'est autre que Petra. Émilien se fait renvoyer par le commissaire une fois que celui-ci a repris ses esprits. Il retrouve Daniel dans le garage qui lui sert d'appartement, il lui explique ce qui s'est passé. Daniel confie en pleine nuit les enfants au général Bertineau et se rend avec Émilien à l'adresse où il a emmené le Belge. Le lendemain matin, le Belge déguisé, Pétra et l'équipe de braqueurs se rendent à Monaco, suivis par le taxi et entrent au local de la banque royale de Belgique. Émilien prévient Gibert qui arrive avec son équipe. Entretemps, Pétra est suivie à distance par des hommes des services spéciaux dissimulés dans une baraque à frites. D'ailleurs, Daniel croit avoir déjà vu cette fille brune, il en est même persuadé.
Le Belge se fait introduire dans le bureau d’Édouard Triboulet qui n'est autre que son frère jumeau, honnête et craintif. Ils échangent leur place, le braqueur fait semblant d'accueillir Pétra et l'équipe de braqueurs pour ouvrir un compte mais en réalité, ils vont dans la salle des coffres et ouvrent de nombreux coffres sans violence. Le frère jumeau qui a revêtu le costume du braqueur se fait arrêter par l'équipe de Gibert et ramener à Marseille. Émilien est attendu au commissariat de Marseille par Gibert, pour lui remettre sa carte de police et il remercie Daniel pour ça mais lui sent que quelque chose cloche dans tout ça. Émilien lui dit que c'est l'émotion parce que c'est grâce a lui qu'il a pu récupérer son poste de policier. Mais Daniel avait une bonne raison de douter. Son raisonnement est simple : ils arrivent à six avec deux voitures remplis de sacs vides servant à mettre les choses volées dedans, ils repartent à deux sans les sacs et à pied. Émilien est dans l'incapacité de résoudre son résonnement, et le "vieux" ne boitait pas de la même façon quand il est rentré et quand il est ressorti. Émilien pense qu'il a dû tomber dans les escaliers mais Daniel en conclut donc qu'il pense que ce n'était pas la même personne. Daniel avait vu juste car le Belge vient à peine de sortir de la banque avec toute son équipe. Émilien vient de commettre une grosse boulette.
Les braqueurs reprennent leurs véhicules et se dirigent vers Cannes, toujours suivis par le taxi. Et la baraque à frites commence à les suivre également et Daniel s'en rend compte très rapidement. Le Belge appelle son ancien complice colombien et le menace de donner des documents compromettants à la police s'il ne lui laisse pas sa magnifique résidence. Et c'est là que la baraque à frites tombe en panne, victime de son âge.
L'équipe du Belge arrive à la résidence, dont l'intérieur est en marbre avec des statues et des vases précieux. Le Belge emmène Pétra dans la chambre, il prend une dose de cocaïne et veut que Pétra l'embrasse. Pétra tente une diversion mais ses hommes sont trop loin pour l'aider. Émilien recontacte Gibert et ce dernier lui dit que le faux Belge a avoué à l'issue de multiples techniques de torture visant à lui faire cracher le morceau : annuaires en pleine tronche - échappant de peu aux encyclopédies de Gibert en 22 volumes - mais surtout la méthode "Jacques Brel" qui consiste à dénaturer la chanson Ne me quitte pas en l'accélérant, ce qui est horrible pour un Belge. Mais Émilien lui dit que "ce n'est pas le bon, ce n'est qu'un sosie, le vrai est sorti de la banque 5 minutes plus tard". Gibert lui demande alors où il est et Émilien répond que lui et Daniel l'ont suivi: le Belge se trouve dans la villa de son complice colombien dans les hauteurs de Cannes. Il n'en fallait pas moins pour que Gibert réunisse ses hommes et aille le rejoindre. Pendant ce temps, Émilien a l'idée de préparer le terrain avant que Gibert n'arrive. Il demande à Daniel de mettre une oreillette, comme ça, avec son émetteur radio dans la poche de sa chemise, il pourra l'entendre a distance.
Émilien s'introduit dans la propriété mais tombe sur la voiture des braqueurs. Il est emmené chez le Belge qui, très énervé, menace de le tuer. Pétra s'interpose et tente de gagner du temps en lui faisant des prises de judo. Émilien finit par reconnaître Pétra qui lui explique qu'elle a un couteau sur elle et qu'il doit le prendre pour faire croire à une prise d'otages. Daniel savait qu'il la connaissait. À ce moment-là, Gibert et une unité d'élite entrent dans la propriété mais Gibert est propulsé trop fort et atterrit par le toit dans la chambre où sont les braqueurs. Il tombe dans la cocaïne et s'évanouit.
Le Belge, apprenant que les troupes d'assaut entrent, s'empare de 2 pistolets-mitrailleurs Uzi et tire du balcon sur tout ce qui bouge. Gibert reprend conscience, devient fou à cause de la surdose de cocaïne, s'empare de 2 M16 avec des magasins de plus de 500 cartouches et lui aussi se met à tirer sans distinction. Dans ce boucan infernal, Émilien et Petra sautent dans la piscine et Émilien appelle à la rescousse Daniel qui lui, est bien content de rester dans son taxi blanc et croyait qu’Émilien l'avait oublié.
Gibert, furieux d'avoir été traité de petit poulet par le Belge, finit par s'emparer d'un lance-roquettes et à nouveau tire sans distinction, pulvérisant le salon. Le Belge tombe dans le coffre du taxi qui récupère Émilien et Pétra.
Le lendemain, le Belge est arrêté par la police dans l'enceinte de la préfecture. Gibert, qui est toujours sous l'emprise de la cocaïne, encourage l'OM et, énervé par le rythme lent du jeu, rentre sur le terrain, se met à jongler et réalise un retourné acrobatique qui fait s'effondrer le but par la puissance du tir.
Fiche technique
Titre : Taxi 4 (ou le leet speak T4XI sur l'affiche)
Réalisation : Gérard Krawczyk
Scénario : Luc Besson
Décors : Hugues Tissandier
Costumes : Fabienne Josserand
Photographie : Pierre Morel
Son : Martin Boissau
Montage : Frédéric Thoraval et Christine Lucas Navarro
Musique : Romaric Laurence, Tefa, Doudou Masta, Weallstar-Da. Octopusss, Mounir Belkhir
Production : Luc Besson, Michèle Pétin et Laurent Pétin
Production exécutive : Didier Hoarau
Sociétés de production : EuropaCorp, ARP Sélection, TF1 Films Production, Apipoulai Prod
Société de distribution : ARP Sélection
Budget : 17 300 000 €
Pays d'origine : France
Langue originale : français
Format : couleur - 35 mm - 2,35:1 - son Dolby Digital / DTS
Genre : comédie policière
Durée : 97 minutes
Dates de sortie :
France : 10 février 2007
Suisse romande : 14 février 2007
France et Belgique : 15 février 2007
Québec : 27 juillet 2007
Distribution
Samy Naceri : Daniel Morales
Frédéric Diefenthal : Émilien Coutant-Kerbalec
Bernard Farcy : le commissaire Gérard Gibert
Emma Sjöberg : Petra Coutant-Kerbalec / La Comtesse
Édouard Montoute : Alain Trésor
Jean-Christophe Bouvet : le général Edmond Bertineau
Jean-Luc Couchard : Albert Van den Bosch, dit « Le Belge » / Édouard Triboulet
François Damiens : Serge, complice belge
Mourade Zeguendi : Sukk, complice belge à la crête
Driss Spinosa : Léo Morales, le fils de Lilly et Daniel
Mermoz Melchior : Maxime Coutant-Kerbalec, le fils de Petra et Émilien
Djibril Cissé : lui-même
Patrick Poivre d'Arvor : lui-même
Johnson Douyard : Marley
Miguel Eduardo Cueva : Le Colombien
Boris Napes : le vétérinaire
Frédérique Tirmont : Mme Bertineau
Marc Andréoni : M. Martinez, propriétaire d'hôtel
Jean-François Malet : l'arbitre
Catalina Denis : la fille à la Smart
A noter une erreur sur le nom du Belge, appelé Fénimore par son frère Edouard et se présentant comme tel à la Comtesse qui n'est autre que Petra infiltrée. Or, Fénimore Eugène Triboulet n'est autre que son pseudonyme dans sa couverture d'attaché culturel à l'Ambassade de Belgique, calqué sur le nom de son frère Edouard Triboulet qui a changé de nom. Il lui reproche d'avoir "honte d'être un Van den Bosch". Ainsi, le véritable nom du criminel belge est Albert Van den Bosch, c'est d'ailleurs ainsi qu'il se nomme selon les fichiers de la police.
Bande originale
La bande originale du film est majoritairement composé par tefa & Masta. Pour promouvoir le film, plusieurs titres bénéficient de video clips, dont melissa M & Akhenaton Avec Tout Mon Amour (en deux version) (réalisé par Didier Deroin), Benthi en duo avec Khaled (réalisé par Armel Nkuindji), Génération Taxi (réalisé par David Tessier) interprété par El Matador, Kery James & Anissa Symphonie d'Amour (réalisé par John-Gabriel Biggs).
CD 1
The Black Eyed Peas - Pump It
Sniper - Quoi qu'il arrive
Kery James feat. Anissa - Symphonie d'amour
Melissa feat. Akhenaton - Avec tout mon amour
J-Mi Sissoko feat. Lino - Enfant du ghetto
Bakar - Être un homme
Shy'm - Victoire (remix)
El Matador - Génération Wesh Wesh
Tunisiano - Rien à foutre
Saïan Supa Crew - Mets les gazes
K-Reen feat. Ol' Kainry - Anticonformiste
Médine - Les Contraires
Mafia K'1 Fry - On vous gêne
Melissa et Khaled - Benthi
Taïro et Diam's - Qui on appelle ?
Sir Samuel - Frérot
Akil - Nahreg Alik
Sinik - Ennemi d'État
Nessbeal feat. K-Reen - Légende d'hiver
CD 2
Rim-K feat. Gimenez.E - Hommage
LIM, Larsen et Boulox - Taximan
Grödash - Ennemi public
Kalash l'Afro - Retour à la base
Critiques
Taxi 4 a été descendu par les critiques presses et spectateurs, reprochant l'essoufflement de la franchise, le manque de rythme, l'absurdité du scénario et l'absence de scènes de courses automobiles qui faisaient le charme des précédents volets. Au moment de la promotion du film, l'acteur Sami Naceri était incarcéré dans une prison des Bouches-du-Rhône pour injures et agressions
Box-office
Pays | Box-office | Nbre de sem. | Classement TLT | Date |
Box-office France | 4 553 198 entrées | 7 sem. | - | au 03/04/07 |
Box-office Paris | 511 470 entrées | 7 sem. | - | au 03/04/07 |
Box-office Suisse romande | 75 369 entrées | - | - | - |
Box-office Belgique | 2 498 055 $ | 10 sem. | - | au 22/04/07 |
Ce que l'on sait de la vente frauduleuse de faux steaks hachés à des associations d'aide aux plus démunis
Fabriqués en Pologne, ils contenaient très peu de véritable viande, remplacée par de la peau, du gras et des produits ajoutés comme du soja ou de l'amidon.
franceinfoFrance Télévisions
Mis à jour le 07/06/2019 | 16:35
publié le 07/06/2019 | 15:37
Ce sont les personnes démunies, aidées par des associations, qui ont été victimes de la supercherie. De faux steaks hachés surgelés ont été vendus à quatre associations – la Croix-Rouge, les Restos du coeur, le Secours populaire et la Fédération française des banques alimentaires – par une entreprise française, a annoncé la répression des fraudes (DGCCRF) vendredi 7 juin. L'Etat va saisir la justice, a ajouté la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher. Ces associations avaient commandé 1 500 tonnes de ces steaks, pour un montant de 5,2 millions d'euros. Franceinfo vous explique ce que l'on sait de cette affaire.
Quelle était la composition de ces steaks hachés ? Dans son communiqué, la DGCCRF dénonce "une tromperie sur les qualités substantielles des produits livrés aux associations" : ce qu'elles ont reçu ne peut pas être considéré comme de véritables steaks hachés. La répression des fraudes, qui a analysé des échantillons de ces produits, a notamment relevé un "excès de gras", des tissus de "mauvaise qualité" et autres "défauts dans la composition".
Sébastien Thollot, secrétaire national du Secours Populaire, une des associations victimes de la fraude, précise à franceinfo que les steaks surgelés reçus "contenaient très peu de viande mais plus de gras", ainsi que des produits ajoutés qui ne sont pas autorisés dans la production de viande hachée "comme le soja et l'amidon". Ils contenaient aussi de la peau et de la viande transformée a été réemployée. Le fournisseur n'a, évidemment, "absolument pas respecté le cahier des charges sur lequel il y a un dispositif très exigeant", déplore Sébastien Thollot. Même constat au Secours Populaire de la Vienne, où France Bleu s'est rendu.
Où et par qui ont-ils été fabriqués ? Ces faux steaks hachés avaient été achetés à une entreprise française. Celle-ci "s’approvisionnait auprès d’un industriel polonais", a découvert la DGCCRF, qui ajoute qu'"une autre entreprise française semble avoir servi d’intermédiaire". Néanmoins, "le fabricant polonais livrait directement les associations", précise la DGCCRF à franceinfo. Les noms de ces entreprises n'ont pas été dévoilés.
Le fournisseur n'avait pas été sollicité directement par les quatre associations, mais sélectionné par l'Etat après un appel d'offres, dans le cadre d'un programme de l'Union européenne (le Fonds européen d'aide aux plus démunis), explique le Secours Populaire à franceinfo. "Pour la France, cela représente vingt-huit produits sélectionnés sur lesquels l'Etat lance des appels d'offres auprès des entreprises avec la fabrication des produits", détaille Sébastien Thollot. "Ils sont ensuite redistribués à nos associations."
Selon une estimation d'un rapport sur l'agriculture française publié jeudi par le Sénat, entre 10 et 25% des produits agricoles et alimentaires importés en France ne respecteraient pas "les normes minimales" environnementales et sanitaires "imposées aux producteurs français".
Comment la supercherie a-t-elle été découverte ? Elle semble avoir sauté aux yeux des associations. "Notre réseau a été alerté au mois de février par des associations et des bénéficiaires de l'aide alimentaire, qui émettaient des doutes sur la qualité organoleptique de ces steaks. Nous avons donc immédiatement conduit des analyses sur les lots reçus", explique à franceinfo Laurence Champier, du réseau des banques alimentaires.
"L'ensemble des bénévoles ont fait le constat d'une mauvaise qualité du produit, aussi bien visuelle qui gustative", renchérit Sébastien Thollot. Les associations ont alors immédiatement stoppé la distribution et alerté les autorités. Dans son communiqué, la DGCCRF salue "le professionnalisme des associations qui a permis une prompte alerte des services de l’Etat". Des analyses sur une quarantaine d'échantillons encore en stock ont été menées par la répression des fraudes. Les résultats, connus entre mi-mai et début juin, ont confirmé que la composition des steaks n'était pas conforme. Ceux déjà écoulés l'étaient sans doute également.
Y a-t-il des risques pour la santé de ceux qui ont consommé ces steaks ? Si cette viande est indéniablement de mauvaise qualité, les analyses de la DGCCRF "montrent qu’il n’y a pas de danger pour la santé des consommateurs", rassure cette dernière. Sa distribution a été stoppée. Selon la DGCCRF contactée par franceinfo, les associations affirment être encore en possession de 720 tonnes et en avoir donc distribué 780 environ, qui ont donc pu être consommées. Ces steaks hachés n'ont, par ailleurs, pas été distribués dans le commerce : si vous n'avez pas bénéficié des distributions d'une des quatre associations touchées, vous n'êtes pas concerné.
Que risquent les responsables de la fraude ? Les enquêteurs de la répression des fraudes ont déjà entendu les dirigeants des deux entreprises françaises impliquées dans la fourniture de ces steaks et ils ont élargi leurs investigations aux autres clients de l'entreprise polonaise qui les a fabriqués.
Agnès Pannier-Runacher a annoncé vendredi que l'Etat allait saisir la justice: "On va transmettre au procureur et il est hors de question que ce type d'attitude se reproduise", a-t-elle prévenu sur RTL. "Les conclusions de l’enquête seront transmises à la justice une fois finalisées", assure la DGCCRF. Les faits, explique-t-elle, "sont susceptibles d’être qualifiés de tromperie en bande organisée, ce qui constitue un délit pénal", passible de sept ans de prison et 750 000 euros d'amende. La France a également saisi les autorités polonaises, mercredi, "pour prolonger l'enquête en Pologne", ajoute la DGCCRF.
De son côté, l'Interprofession Elevage et Viande (INTERBEV) a décidé de porter plainte contre X, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Son président Dominique Langlois y demande une "sévérité exemplaire afin que de tels actes frauduleux ne puissent plus se reproduire en France".