Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
06.10.2024
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jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
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Par Anonyme, le 31.05.2024
Le Bossu est un film français réalisé par André Hunebelle sorti en 1959, adapté du roman feuilleton de Paul Féval : Le Bossu.
Ce qui suit dévoile des moments clés de l'intrigue.
Le prince Philippe de Gonzague, décide de se débarrasser de son cousin Philippe de Nevers. Celui-ci est secrètement marié à Isabelle de Caylus qui lui a donné une fille, Aurore. Gonzague charge Peyrolles, son âme damnée, d'agir. Un chevalier, Henri de Lagardère vient prêter main-forte au prince, mais il ne peut empêcher son assassinat par Gonzague en personne. Lagardère fait serment au mourant de le venger et de prendre soin de l'enfant qu'il emporte en Espagne avec son fidèle Passepoil. Gonzague qui est parvenu à épouser Isabelle, obtient un conseil de famille devant statuer sur la succession de Nevers. Lagardère rentre alors en France. Il endosse la silhouette d'un bossu et réussit à se faire inviter au bal du régent afin de présenter Aurore. Celle-ci est enlevée. Le bossu, après avoir fait parler Peyrolles, vient la délivrer chez Gonzague avec lequel il engage un duel acharné, en présence du régent et d'Isabelle de Caylus, prévenus par Passepoil. D'une botte foudroyante ("la botte de Nevers"), Lagardère tue l'assassin de Nevers et reçoit Aurore des mains de sa mère.
Fiche technique
Réalisation : André Hunebelle
Scénario : D'après l'œuvre de Paul Féval
Adaptation : Jean Halain, Pierre Foucaud, André Hunebelle
Dialogue : Jean Halain
Collaborateur technique et assistant : Bernard Toublanc-Michel
Images : Marcel Grignon, assisté de Raymond Lemoigne, Maurice Delille, André Marquette
Musique : Jean Marion (Éditions Hortensia)
Décors : Georges Lévy, assisté de Pierre Guffroy, Jacques Brizzio
Costumes : Mireille Leydet, assisté de Paul Junker et exécutés par Marie Grontzeff
Chorégraphie : Jean Guélis
Effets spéciaux : Gérard Cogan
Maître d'armes : André Gardère
Technicien des équipes : François Nadal
Montage : Jean Feyte, assisté de Colette Lambert, Madeleine Bagiau
Durée : 104mn
Son : René-Christian Forget, Jacques Lebreton, assistés de Guy Vilette, Gaby Salagnac
Maquillage : Alexandre et Eliane Marcus, Roger Chanteau (perruques)
Tournage du 19 mai au 28 juillet 1959 dans les studios "Franstudio" de Saint-Maurice
Distribution : LUX
Pellicule 35mm, couleur par Eastmancolor, Dyaliscope
Administrateur de production : Cyril Grize
Directeur de production : Paul Cadeac d'Arbaud
Chef de production : André Hunebelle
Production : P.A.C (Paris), Globe Film International (Rome) - Franco-Italienne
Genre : Aventures historiques
Dates de sorties :
Allemagne de l'ouest : 26 novembre 1959
France : 13 janvier 1960
Distribution
Jean Marais : Henri de Lagardère alias le Bossu
Bourvil : Passepoil
Sabine Sesselmann : Aurore de Nevers et Isabelle de Caylus
François Chaumette : Philippe de Gonzague
Jean Le Poulain : M. de Peyrolles
Hubert Noël : duc Philippe de Nevers
Paulette Dubost : Dame Marthe
Paul Cambo : Philippe d'Orléans, le régent
Edmond Beauchamp : Don Miguel
Georges Douking : marquis de Caylus
Alexandre Rignault : aubergiste
Pâquerette : vieille gitane
Arnaulis : vieux gitan (non crédité)
Edmond Tamiz : Le fils du couple gitan (non crédité)
Raoul Billerey : capitaine
Guy Delorme : spadassin
Claude Carliez : spadassin
Jacques Préboist : spadassin
Bernard Rougerie/Jean Rougerie : spadassin
Rosita Fernandez : Flore
Annie Anderson : Arthémise : une invitée du bal
Françoise Deldick : servante auberge (non créditée)
Bernard Dhéran: voix du narrateur (non crédité)
Alain Nobis : huissier conseil de famille
Barbara Cruz
Juliette Vilno
Jacques Hérrieu.
Jean-Michel Rouzière : gentilhomme
Aimé De March/Philippe March : gentilhomme
Henri Coutet : juge conseil de famille
Christian Brocard : vendeur de poules
Antoine Baud : un spadassin
Gold : chien de Lagardère
Gilberte Aubry : voix d'Aurore
Jacqueline Porel : voix d'Isabelle
Monique Just
René Roussel
Le cheval de Lagardère s'appelle Sultan
Autour du film
Plusieurs scènes ont été tournées dans les Pyrénées-Orientales; notamment :
la scène des trois spadassins envoyés en Espagne pour liquider Lagardère et la fille du duc de Nevers a été tournée au pont du Diable à Céret.
la scène du marché, ainsi que celles sensées se dérouler à Ségovie, ont été tournées à Villefranche-de-Conflent.
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Élisabeth Margoni est une actrice française née à Mantes-la-Jolie (Yvelines) le 16 janvier 1945.
Elle est la fille de l'artiste peintre Denise Margoni, née Montillier, et de Eugenio Margoni. Elle est aussi la sœur cadette du compositeur Alain Margoni. Depuis 1982, elle est mariée avec le comédien Yves Beneyton.
Cinéma
1974 : Nous irons tous au paradis : Daisy
1976 : Le Corps de mon ennemi : Karine
1981 : Le Professionnel : Jeanne Beaumont
1982 : Le Bourgeois gentilhomme : Nicole
1989 : Mes meilleurs copains : Monique
2003 : Love Actually : Eleanore
2004 : San-Antonio : la Première Dame
2010 : Benvenuti al Sud : Signora Volpe
Télévision
1978 : Les Hommes de Rose, feuilleton télévisé de Maurice Cloche
1982 : Messieurs les Jurés "L'Affaire Baudières" d'André Michel : Pascale Baudières
1983 : Les brigades du tigre (Saison 6 épisode 1) Les princes de la nuit."Maya"
Théâtre
1968 : L'Amour propre de et mise en scène Marc Camoletti, Théâtre Edouard VII
1969 : L'Ascenseur électrique de Julien Vartet, mise en scène Roland Piétri, Théâtre de la Renaissance
1971 : Deux Imbéciles heureux de Michel André, Théâtre Gramont
1973 : Le Médecin malgré lui de Molière, mise en scène Jean-Louis Thamin, Théâtre Graslin
1974 : Le Médecin malgré lui de Molière, mise en scène Jean-Louis Thamin, Théâtre de l'Atelier
1976 : Isaac et la sage femme de Victor Haïm, mise en scène Étienne Bierry, Théâtre de Poche Montparnasse
1977 : Quoat-Quoat de Jacques Audiberti, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
1979 : L'Ours d'Anton Tchekhov, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre Hébertot
1981 : Le Nombril de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh & Roland Piétri, Théâtre de l'Atelier
1989 : Tempo de Richard Harris, mise en scène Philippe Ogouz, Théâtre Fontaine
1991 : Le Prête-nom de John Chapman, mise en scène Jean-Luc Moreau
2004 : Sortie de scène de Nicolas Bedos, mise en scène Daniel Benoin, Théâtre national de Nice
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Procédure des changements de prénom
Article 60 - CODE CIVIL
Toute personne qui justifie d'un intérêt légitime peut demander à changer de prénom. La demande est portée devant le juge aux affaires familiales à la requête de l'intéressé ou, s'il s'agit d'un incapable, à la requête de son représentant légal. L'adjonction ou la suppression de prénoms peut pareillement être décidée.
Si l'enfant est âgé de plus de treize ans, son consentement personnel est requis.
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L'acte de naissance énoncera le jour, l'heure et le lieu de la naissance, le sexe de l'enfant, les prénoms qui lui seront donnés, le nom de famille, suivi le cas échéant de la mention de la déclaration conjointe de ses parents quant au choix effectué, ainsi que les prénoms, noms, âges, professions et domiciles des père et mère et, s'il y a lieu, ceux du déclarant. Si les père et mère de l'enfant naturel, ou l'un d'eux, ne sont pas désignés à l'officier de l'état civil, il ne sera fait sur les registres aucune mention à ce sujet.
Les prénoms de l'enfant sont choisis par ses père et mère. La femme qui a demandé le secret de son identité lors de l'accouchement peut faire connaître les prénoms qu'elle souhaite voir attribuer à l'enfant. A défaut ou lorsque les parents de celui-ci ne sont pas connus, l'officier de l'état civil choisit trois prénoms dont le dernier tient lieu de nom de famille à l'enfant. L'officier de l'état civil porte immédiatement sur l'acte de naissance les prénoms choisis. Tout prénom inscrit dans l'acte de naissance peut être choisi comme prénom usuel.
Lorsque ces prénoms ou l'un deux, seul ou associé aux autres prénoms ou au nom, lui paraissent contraires à l'intérêt de l'enfant ou au droit des tiers à voir protéger leur nom de famille, l'officier de l'état civil en avise sans délai le procureur de la République. Celui-ci peut saisir le juge aux affaires familiales.
Si le juge estime que le prénom n'est pas conforme à l'intérêt de l'enfant ou méconnaît le droit des tiers à voir protéger leur nom de famille, il en ordonne la suppression sur les registres de l'état civil. Il attribue, le cas échéant, à l'enfant un autre prénom qu'il détermine lui-même à défaut par les parents d'un nouveau choix qui soit conforme aux intérêts susvisés. Mention de la décision est portée en marge des actes de l'état civil de l'enfant.
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Allan Théo (de son vrai nom Alain Rouget) est un auteur-compositeur-interprète, né le 11 avril 1972 à Saint-Amand-Montrond.
Son premier album Emmène-moi (1998) s'écoule à plus d'un million d'exemplaires dans les pays francophones. En 2011, il revient avec un album rock, Reprends les armes, produit par le label communautaire My Major Company.
Aîné d'une fratrie de quatre enfants, Allan Théo naît le 11 avril 1972 à Saint-Amand-Montrond, alors que ses parents ne sont âgés que de 19 ans. Sa mère, secrétaire, est passionnée par les artistes issus de la Motown et par le jazz, tandis que son père, électricien, l'initie dès l'enfance à la musique rock des Sex Pistols et des Doors. Il tournera toutefois rapidement le dos à ce style musical suite à des relations difficiles avec son père.
À 7 ans, il est inscrit au conservatoire de Versailles où il apprend brièvement le solfège. À 10 ans, alors qu'il réside Grenoble, il s'intéresse à la musique péruvienne et demande à sa mère de lui offrir une flûte de Pan. Cela lui permettra plus tard de jouer dans des camps itinérants. C'est à 12 ans qu'il découvre son instrument phare : le piano. Passant d'un petit clavier monophonique au piano d'un ami, il se fait rapidement connaître des écoles de musique et des magasins spécialisés, où il se rend pour pratiquer. Il se tourne alors vers le Jazz qu'il apprend à partir de méthodes et joue des quartets, sur le modèle de son idole de l'époque Keith Jarrett.
Il monte des groupes avec des camarades du lycée, ce qui lui permet d'interpréter ses chansons à l'occasion de la Fête de la musique. Bon élève, il obtient son bac littéraire et poursuit ses études avec un BTS de commerce international. Il se focalise alors sur son avenir professionnel et met de côté la musique. C'est à l'occasion d'un stage à l'étranger qu'il s'assoie au piano dans un bar et qu'il rejoue pendant des heures ; la musique s'impose alors comme le métier qu'il désire exercer.
À l'été 1996, Allan Théo quitte Grenoble pour se rendre à Paris, où il écume les auditions. En 1998, on lui propose d'interpréter Emmène-moi, un titre loin du jazz dont il est passionné mais qui va se révéler être une véritable opportunité. Plus d'un million d'exemplaires de l'album du même nom vont être écoulés dans les pays francophones : l'opus est disque d'or en France, le single disque d'or en France et en Belgique, disque de platine au Québec. C'est un grand succès commercial.
En 2000, Allan Théo désire néanmoins orienter sa carrière musicale vers des sonorités plus folk. Ce tournant va générer un gros désaccord avec son producteur, qui conduit l'artiste à se libérer de son contrat. En 2001, il décide donc d'auto-produire son deuxième album, Soupir, qui sortira au Québec en 2002 (Guy Cloutier Communications). Mais une fois encore, ses partenaires souhaitent qu'Allan Théo se réoriente vers le style musical de ses premiers succès, et ce différend va une nouvelle fois mettre un terme au projet.
En 2007, Allan Théo décroche un emploi de bureau et signe parallèlement avec un label indépendant, Bonsaï Musique, pour l'album THEO. Il dissimule son nom et s'oriente vers des sonorités plus rock : il fonde le Theo-Group et écume les cafés-concerts. Le groupe fait partie des "Découvertes Jeunes Talents" lors de l'édition 2008 du festival Solidays. Cette expérience renforce la détermination de l'artiste qui décide de continuer dans cette voie alternative. Il participe également au collectif de lutte contre la maladie d'Alzheimer, Les Marguerites, présent sur le single J'y étais pas signé chez Midi52/EMI.
Le 20 juin 2010, Allan Théo poste ses premières maquettes sur le site du label communautaire My Major Company. Le 24 septembre 2010, il atteint les 100 000 euros requis pour la production de son album, grâce à ses 1425 internautes-producteurs. Sur cet opus, Allan Théo est à la fois auteur, compositeur, réalisateur et interprète de tous les instruments, à l'exception des cordes. L'album Reprends les armes, sorti le 16 mai 2011, a été mixé par Stéphane Buriez et François Boutault au studio Contrepoint, et masterisé par Rodolphe Plisson au studio AVRM.
Avec sa femme Sophie, ils accueillent une petite fille prénommée Jaïnhaa le 26 mai 2012. En juin 2012, il participe à l'émission Un dîner presque parfait sur M6 ; le repas était basé sur le thème de "l'obscure clarté".
Pour l'album Reprends les armes, Allan Théo s'est inspiré de son ressenti lorsqu'il a recommencé à travailler, après cinq ans passés à vivre de ses droits d'auteurs. Il propose une approche très critique du monde du travail, dans des titres tels que Je dérive, Je resterai et Vivre au Soleil : il dépeint la violence sourde qui règne dans les bureaux, la désillusion et la résignation, alors même qu'il s'était juré de faire de la musique son métier. Il aborde également les thèmes du sexe comme exutoire (Dessine moi, Les Yeux fermés) et de la volonté actuelle de garder le contrôle dans la relation de couple (Dans ce Monde, Pas Question). Enfin, Allan Théo dépeint l'acceptation de son côté sombre dans des titres tels que Reprends les armes et Isolez-moi. L'écriture en français s'est imposée à lui pour pouvoir exploiter la richesse du lexique, notamment en termes d'images.
A la fois inspiré par l'énergie du néo metal (RATM, Linkin Park, Deftones, Soulfly, Ektomorf, Il Niño, Celldweller, Lost Prophets, Marilyn Manson, Mass Hysteria) mais également amateur de mélodies, Allan Théo a cherché à joindre les deux dans ce dernier album, écrit intégralement à la première personne.
Discographie
Albums
1998 Emmène-moi
2002 Soupir
2007 THEO
2011 Reprends les armes
Singles
1998 : Emmène-moi
1998 : Lola
1998 : Soñar
1998 : J'aurais voulu te dire
2006 : J'ai pas demandé
2011 : Je dérive
2011 : Vivre au soleil
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Léon Morin, prêtre est un film franco-italien sorti le 15 septembre 1961, adapté du roman Léon Morin, prêtre (1952) de Béatrice Beck, et réalisé par Jean-Pierre Melville.
Durant l'occupation, dans une ville de province, la jeune veuve de guerre d'un juif communiste, mère d'une fillette, défie un prêtre sur le terrain de la religion. Certaine de sa rhétorique, elle est pourtant déconcertée par les réponses du prêtre. Peu à peu, elle perd pied. Chaque nouvelle rencontre avec ce prêtre la rapprochera de la conversion. Sa résistance cédera devant le travail de la grâce. Une amie lui ouvrira involontairement les yeux sur l'une des raisons de sa conversion : l'Abbé Morin est beau.
Fiche technique
Titre : Léon Morin, prêtre
Réalisation : Jean-Pierre Melville
Scénario : Jean-Pierre Melville d'après le roman homonyme de Béatrix Beck.
Producteur : Carlo Ponti et Georges de Beauregard
Société de production : Rome-Paris Films, Compania Cinetografica Champion (Rome) et Lux Compagnie Cinématographique de France (Paris)
Musique : Martial Solal
Son : Jacques Maumont
Photographie : Henri Decaë
Montage : Jacqueline Meppiel, Nadine Trintignant et Marie-Josèphe Yoyotte
Décors : Daniel Guéret
Pays d'origine : France - Italie
Format : 1 × 1,65 noir et blanc - Son mono
Genre : Comédie dramatique
Durée : 130 minutes (2 h 10)
Date de sortie : 15 septembre 1961 (France)
Distribution
Jean Paul Belmondo: Léon Morin
Emmanuelle Riva: Barny
Irène Tunc : Christine Sangredin
Nicole Mirel : Sabine Levy
Gisèle Grimm : Lucienne
Marco Behar : Edelman
Monique Bertho : Marion
Marc Eyraud
Nina Grégoire
Monique Hennessy : Arlette
Edith Loria : Danielle
Micheline Schererre
Renee Liques
Simone Vannier
Lucienne Le Marchand : Une secrétaire
Nelly Pitorre
Ernest Varial
Volker Schlöndorff : La sentinelle armée
Chantal Gozzi
Cedric Grant : soldat américain
George Lambert : soldat américain
Marielle Gozzi
Patricia Gozzi
Gérard Buhr : Gunther
Howard Vernon : le Colonel
Charles Boda : le jeune cycliste
À la sortie du film les critiques sont partagés.
Certains reconnaissent la qualité du travail de J-P. Melville et de ses acteurs :
le cinéaste (également adaptateur), à coup de menus détails, de légères ellipses, d'infimes retouches, est parvenu à restituer les lumières du livre tout en estompant ses ombres. Du très beau travail. - Jean Rochereau, La Croix du 03/10/1961
Film probe, émouvant, beau − comme le roman qu'il reproduit si fidèlement. Nous sommes étonnés d'êtres émus, troublés, de sentir passer le surnaturel - Claude Mauriac, Le Figaro du 30/09/1961
La grâce s'imite donc, me disais-je. Qu'un bon acteur [Belmondo] puisse devenir n'importe quelle créature, entrer dans toutes les peaux, je le savais. Mais ici il fallait devenir ce saint qui ne sait pas qu'il est un saint et qu'il fût en même temps ce garçon aimé d'une jeune femme et qui sait qu'il est aimé. - François Mauriac, Le Figaro littéraire du 18/11/1961
L'interprétation est ici primordiale. En témoigne, s'il était besoin, l'effacement presque total de la technique. Les scènes qui ouvrent le film (ces scènes qui se réduisent souvent à des plans uniques) constituent, par leur concision, un modèle d'exposition. - André S. Labarthe, France Observateur du 21/09/1961
Jean-Pierre Melville a réalisé là, sans bruit, un travail d'une honnêteté et d'une intelligence remarquables. Il y a été bien aidé par deux interprètes tout à fait exceptionnels : Jean-Paul Belmondo [et] Emmanuelle Riva. - Jacqueline Michel, Le Parisien libéré du 27/09/1961
D'autres sont moins flatteurs :
Aussi le film est-il bavard, très bavard, trop bavard. (...) les arguments pour ou contre la croyance, déversés par les protagonistes tout au long de la projection, n'ont pas le relief souhaité. Claude Garson, L'Aurore du 25/09/1961
Et ce pourrait être du Delannoy, en plus soigné. Pas un instant on ne sent la griffe d'un créateur. - Pierre Marcabru, Combat du 25/09/1961
Melville a un vrai talent de cinéaste. Mais peut-être a-t-il été trop fidèle parfois, à la lettre de l'œuvre originale. Le film n'est pas construit. Il se déroule chapitre par chapitre. Certains sont remarquables, d'autres sonnent plus creux. - France Roche, France-Soir du 27/09/1961
Le film, bien que magistralement interprété par deux grands acteurs (...), risque fort de n'emporter l'adhésion d'aucun public et même de lasser certains spectateurs par sa longueur et la passivité monotone de la récitante. - Armand Monjo,
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La Vérité sort dans les salles parisiennes le 2 novembre 1960. Le film est bien accueilli par la critique et connaît un énorme succès public (il est récompensé dans de nombreux festivals internationaux et nommé à l'Oscar du meilleur film étranger 1961). Ce jour de première, Brigitte Bardot est absente. Quelques semaines plus tôt, le 28 septembre 1960, jour de son anniversaire, elle est trouvée, inconsciente, aux alentours d'une bergerie, près de Menton. Elle a avalé des barbituriques et s'est tranché les veines des poignets. L'ambulance qui l'emmène à l'hôpital est contrainte de s'arrêter, des photographes, prévenus, peu soucieux de son état alarmant, barrant la route au véhicule, prennent des photos, puis la laissent repartir vers les urgences. Elle reprend connaissance dans un hôpital de Nice 48 heures plus tard.
Sa tentative de suicide fait les gros titres des journaux comme France Dimanche et Ici Paris. À sa sortie de l'hôpital, elle doit faire face à la réaction du public. Sa convalescence se passe à Saint-Tropez, où sa mère ne la laisse jamais seule. Sami Frey, qui a réussi à se faire réformer, lui demande de venir le retrouver près de Paris. La réalisation du film La Bride sur le cou débute en janvier 1961. Après trois semaines de tournage à la demande de l'actrice auprès des producteurs, le metteur en scène Jean Aurel, qu'elle juge médiocre, est remplacé par Roger Vadim.
Vie privée de Louis Malle : tournage mouvementé (1961)
Elle accepte alors de jouer dans Vie privée, adapté de sa propre vie, sous la direction de Louis Malle. Le tournage a lieu à Genève, en Suisse. Au cours d’une scène avec Marcello Mastroianni, un pot de géraniums tombe à trois centimètres de sa tête, puis l'équipe est bombardée de tomates, de vieux cageots et de pots pleins d'eau. Bardot est insultée de toutes parts : « La putain, en France. Qu'elle aille chez elle faire ses saloperies. La paix en Suisse. Qu'elle crève. Des ordures pour les ordures. Qu'on rouvre les maisons closes pour la mettre dedans avec une caméra ». On retrouve l'anicroche dans une scène du film, où son personnage est crument invectivé par une femme de ménage : « J'en ai assez de voir votre tête partout […]. Est-ce que vous n'allez pas bientôt leur foutre la paix à tous ces pauvres garçons […] ? Mais qu'est-ce que vous êtes donc ? Une chienne ? […] Ça gagne des millions pour se montrer à poil et pendant ce temps-là, mon frère, il est en Algérie ». La réalisation se poursuit de façon plus apaisée à Paris et à Spolète en Italie et demeure pour l'actrice, avec La Vérité son film préféré. Son personnage a de la compassion pour les animaux, elle retrouve la barre de la danseuse classique qu'elle fut jeune fille et chante pour la première fois à l'écran (la chanson Sidonie, comme la plupart de celles qu'elle interprète par la suite, est signée Jean-Max Rivière, initialement prévue pour le film Voulez-vous danser avec moi ?).
Le 12 novembre 1961, une lettre de menace de l'OAS exigeant d'elle la somme de 50 000 francs pour soutenir les activistes de l'Algérie française lui parvient. L'actrice met son fils en sécurité en Suisse. Son père demande à la police de protéger le domicile de sa fille, mais en vain. Elle porte plainte pour tentative de chantage et extorsion de fonds. Elle décide également de divulguer la lettre de chantage dans le magazine L'Express, hebdomadaire très engagé contre la guerre d'Algérie, et de l'accompagner d'une réponse sous forme de lettre ouverte. Elle y déclare notamment : « Je suis persuadée, en effet, que les auteurs et les inspirateurs de ce genre de lettre seront rapidement mis hors d'état de nuire s'ils se heurtent partout à un refus net et public de la part des gens qu'ils cherchent à terroriser par leurs menaces et leurs attentats. En tout cas, moi, je ne marche pas parce que je n'ai pas envie de vivre dans un pays nazi ». Son père reçoit une autre lettre de chantage de membres de l'OAS menaçant cette fois de vitrioler Brigitte Bardot si les 50 000 francs demandés ne sont pas versés. Elle recourt alors à une police privée et fait surveiller son immeuble jour et nuit.
La lettre ouverte de Brigitte Bardot suscite des réactions polarisées dans la presse et la société, lui conférant un nouveau profil politique. En Angleterre, le quotidien londonien The Times lui rend hommage dans son éditorial du 1er décembre 1961 et fait son éloge pour son refus de se soumettre au chantage des « percepteurs » de l'O.A.S. qui dpnnera le courage de résister aux victimes de menaces analogues et conclut ainsi : « L'O. A.S. fait preuve de maladresse, en même temps qu'elle a manqué de galanterie. ».
En France, à gauche, le quotidien L'Humanité lui consacre plusieurs jours d'affilée des articles dans ses pages politiques et en une. Le syndicat français des acteurs lui exprime sa solidarité. Un éditorial politique de Libération titre « B.B.B. = Bravo Brigitte Bardot ». À droite, L'Aurore publie une fausse information qui devra être démentie « B.B. s'en va à Varsovie et à Moscou » et fait disparaître son nom de la rubrique « Choisissez la vedette que vous voulez voir » où elle figurait régulièrement. Ici-Paris ne la met plus en couverture pendant deux mois. Pour Aux écoutes, la lettre est un faux, rédigé par les conseillers en relations publiques de Bardot. À Alger, elle est sifflée dans les cinémas. France-Soir publie deux photos côte à côte : une Brigitte Bardot en sari avec la légende « B.B. boycottée à Alger », et une autre en pantalon corsaire avec la légende « B.B. soutenue par ses camarades ». Pour son numéro de nouvel an 1962, Le Canard enchaîné salue « notre B.B. nationale », la qualifiant de « la fille la plus déshabillée de l'écran, mais aussi la plus culottée » en terminant par ces mots : « Bravo Brigitte, on préfère votre plastique au leur ! ».
Le 5 janvier 1962, alors que son domicile est surveillé et qu'elle craint toujours un attentat, elle se rend sur le plateau de Cinq colonnes à la une pour dénoncer les méthodes barbares des abattoirs. Elle fait intervenir dans l'émission le jeune militant pour la cause animale Jean-Paul Steiger qui s'est infiltré dans un abattoir et a photographié les conditions d'abattage par égorgement des animaux dans les abattoirs de Paris. Elle explique en direct les méthodes d'anesthésie par pistolet déjà utilisées dans d'autres pays. Suite à l'émission, elle obtient encore en janvier un rendez-vous avec le ministre Roger Frey, ministre de l’Intérieur pour lui présenter les pistolets d'abattage. Elle s'entretient également avec lui des menaces dont elle fait l'objet.
En février 1962, elle entame un tournage de 3 mois à Dijon, en Italie et à Fort Boyard, aux côtés de Robert Hossein pour l'adaptation par Roger Vadim du roman de Christiane Rochefort, Le Repos du guerrier.
Le 5 août 1962, Brigitte Bardot apprend à la radio la mort de Marilyn Monroe (découverte morte dans la nuit, après l'absorption de barbituriques). Le suicide évoqué et probable de la star américaine affecte grandement Brigitte Bardot, consciente des similitudes de destins entre elles, de l'éphémère de la gloire, paniquée, elle déclare à son ami et parolier Jean-Max Rivière : « Que vais-je devenir ? ».
Ce même mois, son compagnon Sami Frey répète avec Anna Karina la pièce Pour Lucrèce de Jean Giraudoux. Cette dernière est l'épouse du réalisateur Jean-Luc Godard et les deux couples se retrouvent souvent dans une brasserie parisienne. Des affinités se créent et Brigitte Bardot, qui sait que Godard travaille à une adaptation cinématographique de ce roman, lui fait savoir qu'elle a adoré Le Mépris d'Alberto Moravia. Godard cherche une actrice pour son film, Bardot veut le rôle, mais elle qui, au moment de Et Dieu créa la femme, incarnait aux yeux du cinéaste « la modernité » s'est depuis lors compromise, selon lui, avec Autant-Lara et Clouzot, et l'envie n'est plus là : « Étant donné que Bardot est devenue ce qu'elle est… », a t-il déclaré. Mais le choix n'incombe pas à Jean-Luc Godard et le producteur américain (installé en Europe), Joseph E. Levine est catégorique : ce sera Bardot ou rien et le film se fera avec elle ou ne se fera pas. Bardot est confirmée et engagée pour un cachet d'un million de dollars, soit la moitié du budget total.
Pour souhaiter une bonne année 1963 aux téléspectateurs, la comédienne accepte d’interpréter des chansons de divers auteurs et compositeurs, notamment de Serge Gainsbourg — qu'elle vient de rencontrer et qui lui a écrit L'Appareil à sous — ainsi que Jean-Max Rivière sur des compositions de Gérard Bourgeois, tout en dansant sur des airs du folklore d'Amérique latine.
Le tournage du Mépris commence à Rome, aux studios Cinecittà, le 22 avril 1963, il se déplace ensuite à Sperlonga et s'achève près de Capri, à la Villa Malaparte. Le partenaire principal de Bardot, Michel Piccoli, n'est autre à l'écran que le double de Godard. Son rôle est celui d'un scénariste attirant à l'esprit veule, qui sur la proposition d'un producteur américain (incarné par Jack Palance), accepte de réécrire une adaptation de L'Odyssée d'Homère, mis en scène par un réalisateur allemand (Fritz Lang à l'écran), qui, arrivé en Italie, prend conscience que sa femme se détourne de lui. Brigitte Bardot se rend très vite compte que Jean-Luc Godard évolue dans un univers totalement différent du sien : silencieux, masquant ses yeux par de sombre lunettes, ou le regard fuyant, il la tétanise, bien qu'elle ignore qu'elle le pétrifie tout autant. Le réalisateur va pourtant réussir à la diriger. À la suite d'un pari perdu avec lui, Brigitte Bardot consent à renoncer à sa célèbre coiffure et à brider ses cheveux par un serre-tête. L'actrice a très vite conscience qu'en la filmant le réalisateur veut recouvrer Anna Karina, lui demandant même de reproduire sa démarche. Un mimétisme qu'il pousse jusqu'à lui imposer le port d'une perruque noire. Les paroles crues qu'elle prononce devant la caméra, sont celles de l'épouse de Godard dans la vie. Bardot réalise qu'avec ce film le réalisateur met autant en scène sa liaison épuisée que celle brisée conçue par Moravia dans son roman. L'actrice n'est pas coutumière d'être à ce point inhabitée par un rôle et elle n'apprécie guère cet état. Ce film sur la douleur d'un amour n'est pas celui qu'elle s'imaginait à la lecture du livre. Godard, qui confie à l'actrice « ne rien comprendre, la filme comme un sphinx » et celle dont même le célèbre phrasé parait morne, semble ailleurs. Seul Fritz Lang, avec lequel elle partage une même passion pour les animaux, lui fait part de son admiration. En guise de conclusion, le réalisateur l'expose toutefois dans un décor de rêve qui la sublime : la villa de Curzio Malaparte, élevée sur un rocher au-dessus de la Méditerranée, où Bardot/son personnage annonce à son mari que leur liaison est terminée.
Lors de sa sortie, Le Mépris reçoit un accueil mitigé de la part du public et de la critique. Néanmoins, Jean-Louis Bory écrit :
« Le véritable Et Dieu… créa la femme, c'est Godard qui l'a tourné, et cela s'appelle Le Mépris. […] Ce que Vadim a imaginé dans son premier film, mais n'a plus été capable de réaliser, ce que Louis Malle a raté dans Vie privée, Godard l'a réussi. Le Mépris est le film de Bardot, parce qu'il est le film de la femme telle que Godard la conçoit et telle que Bardot l'incarne. Si le phénomène Bardot doit représenter plus tard quelque chose dans l'histoire du cinéma, au même titre que Garbo ou Dietrich, c'est dans Le Mépris qu'on le trouvera. Je ne sais dans quelles conditions le tournage a eu lieu ni si Bardot et Godard se sont bien entendus. Le résultat est là : il y a rarement eu entente aussi profonde (consciente ou non consciente, je suppose, chez Godard) entre une actrice et son metteur en scène. »
Le critique cinématographique René Prédal estime que l'avenir a donné raison à l'avis de Jean-Louis Bory, et la scène de nu qui ouvre le film, ajoutée pour répondre aux exigences du producteur Joseph Levine, est devenue une scène-culte : Brigitte Bardot, allongée sur le ventre, nue sur un lit, interroge Piccoli (son époux à l'écran), sans retenue sur ses charmes : « ... Mes pieds tu les trouves jolis ? Et mes genoux, tu les aimes, mes genoux ? Et mes cuisses ? [...] Qu'est-ce que tu préfères mes seins ou la pointe de mes seins ? et mes fesses, tu les trouves jolies, mes fesses ? Et mon visage, tu l'aimes mon visage ? » Godard détourne l'exigence de la production par cet « effeuillage verbal » empreint d'érotisme et habille le corps de Brigitte Bardot par l'emploi de filtres de couleurs, rouge, blanc ou bleu, en alternance.
C'est pendant le tournage qu’a lieu sa séparation d’avec Sami Frey.
Elle noue une nouvelle idylle avec le musicien brésilien, Bob Zagury avec lequel elle part en vacances à Rio de Janeiro. À son arrivée le 8 janvier 1964, elle fuit les photographes et doit s'isoler dans son appartement pour échapper à la foule et à l'émeute que provoque sa venue. Les chroniqueurs font des conjectures sur un éventuel mariage et sa capacité diplomatique à aider à effacer le gâchis provoqué par la « guerre de la langouste » entre le Brésil et la France.
Brigitte Bardot enchaîne avec une comédie policière, Une ravissante idiote, adaptée du roman de Charles Exbrayat et réalisée par Édouard Molinaro.
On lui propose une apparition de deux jours dans un film américain, Chère Brigitte, qui lui rend hommage, avec James Stewart en vedette.
En juin 1964, Joséphine Baker lance un appel pour sauver sa propriété du Périgord, le château des Milandes, dans laquelle elle avait recueilli tous ses enfants. Émue et bouleversée par la détresse de la danseuse, Bardot participe à son sauvetage en lançant un appel à la télévision en sa faveur.
Pendant ce temps, Louis Malle veut lui faire donner la réplique à Jeanne Moreau dans une parodie de western à grand spectacle et gros budget, tourné au Mexique : Viva Maria !. Son agent lui explique que c'est la chance de sa vie, un moyen de prouver au monde qu'elle est mieux que jolie et très différente de l'image stéréotypée qui circule dans les salles de rédaction. La décision s'avère difficile à prendre, mais il lui faut relever le défi : accepter d'avoir Jeanne Moreau comme partenaire et réussir à l'égaler dans l'estime du public.
Le 28 septembre 1964, Brigitte Bardot fête son 30e anniversaire. Paris Match lui envoie un de ses plus illustres reporters et son meilleur photographe. La presse mondiale s'empare de l'événement : « B.B. a 30 ans ! ». Avant d'aller au Mexique, elle part à Noël pour Buzios, un village du Brésil, en compagnie de son compagnon, le musicien brésilien Bob Zagury. Dès lors, Buzios connaît le même engouement que Saint-Tropez et en remerciement, les Brésiliens érigent une statue à son effigie, sculptée par Christina Motta.
Le tournage de Viva María! commence fin janvier 1965 à Mexico. Quelques mois plus tard, le film sort officiellement à New York et à Los Angeles. Lors de la campagne promotionnelle dans ces villes, une journaliste lui pose la question « Que mettez-vous pour dormir ? » et elle répond « les bras de mon amant », là où Marilyn Monroe avait répondu « du No 5 de Chanel ». Viva Maria est un grand succès et la critique est unanime quant à la performance de Bardot. Paris Jour écrit : « Jeanne Moreau est écrasée par Brigitte Bardot ». L'Avant-scène remarque : « Si Jeanne Moreau est remarquable, Brigitte Bardot est tout simplement éblouissante dans son rôle de pétroleuse et il faut bien dire qu'elle vole la vedette à sa collègue ».
Louis Malle fait de nouveau appel à elle pour le sketch William Wilson tiré des Histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe. Son partenaire est Alain Delon et le tournage a lieu à Rome au printemps 1967. Sa performance (en perruque brune, fouettée par Delon) est saluée par la critique. Elle fait une apparition dans le film de Godard Masculin féminin, puis tourne À cœur joie avec Laurent Terzieff, sous la direction de Serge Bourguignon.
La star française refuse de jouer une James Bond girl dans Au service secret de Sa Majesté et déclare : « Je trouve les films James Bond excellents, mais sans moi ! ». Son agent et son mari Gunther Sachs, qu'elle a épousé en 1966, insiste pour qu'elle accepte de tourner L'Affaire Thomas Crown avec Steve McQueen ; bien qu'on lui propose un cachet d'un million de dollars, elle refuse également le rôle (qui sera alors attribué à Faye Dunaway).
Entre-temps, elle prépare ce qui sera le Bardot Show pour passer de l'année 1967 à 1968. Plusieurs compositeurs célèbres de l'époque doivent lui écrire des chansons sur mesure qu'elle chantera ou dansera.
Bien qu'ils ne se voient déjà plus, Brigitte Bardot accepte de présenter à la soirée de clôture du Festival de Cannes 1967, le film Batouk produit par Gunter Sachs. À son arrivée, la foule est hystérique, créant une cohue sans précédent, bousculée entre photographes et adorateurs, tout en gardant le sourire, escortée par les agents de sécurité, l'actrice chemine vers le palais des festivals, pour ce qui est sa dernière apparition à l'événement.
De Serge Gainsbourg à Shalako (1968-1969)
Brigitte Bardot enregistre peu après les chansons Le Soleil, Harley-Davidson et Je t'aime… moi non plus (cette dernière en duo avec Serge Gainsbourg), ainsi que Comic strip et Everybody Loves My Baby (en). Indépendamment de la complicité artistique qui existe entre eux, la comédienne-chanteuse cède au charme singulier de l'homme à la « tête de chou ». « La beauté, c'est quelque chose qui peut être séduisant un temps. Ça peut être un moment de séduction. Mais l'intelligence, la profondeur, le talent, la tendresse, c'est bien plus important et ça dure beaucoup plus longtemps », dit-elle plus tard. Sur les conseils de son agent, pour ne pas faire un scandale mondial qui ternirait son image à cause de Sachs, elle demande à Serge Gainsbourg de ne pas diffuser Je t'aime… moi non plus et de la remplacer par un autre duo, Bonnie and Clyde.
Puis c’est le départ en Espagne : dans la chanson Initials B.B. de Serge Gainsbourg, l'héroïne prononce Almería, lieu de leur rupture définitive, où se rend Brigitte Bardot pour y tourner le film Shalako. Initialement, Brigitte Bardot a refusé ce western américain mis en scène par Edward Dmytryk avec Sean Connery dans le rôle principal ; son agent a fini par la convaincre, mais son peu d’intérêt pour le tournage la fait arriver souvent en retard sur le plateau, ce qui n'est pas pour plaire au metteur en scène. La première mondiale du film a lieu à Munich le jour de son anniversaire et elle avoue ne pas comprendre l'histoire, qui n'a selon elle aucun intérêt. Au box-office mondial, le film est un échec et les critiques sont en majorité négatives. Jean de Baroncelli écrit dans Le Monde : « On se demande vraiment quelles raisons secrètes ont bien pu pousser Brigitte Bardot à accepter ce rôle (?) qu'elle tient dans Shalako. Si ce fut l'envie de changer d'emploi et d'incarner les héroïnes de western, elle s'est complètement trompée de scénario ».
Dans le même temps, François Truffaut prépare le tournage de La Sirène du Mississipi, dont elle souhaite avoir le rôle féminin, mais le cinéaste lui préfère Catherine Deneuve. Le film n'est pas un succès et à sa sortie, Bardot déclare : « Je suis ravie que ce soit un tel bide, parce que c'est bien fait. On me l'a piqué d'une manière tellement ignoble. J'étais folle de rage ».
De L'Ours et la Poupée aux Pétroleuses (1970-1971)
L'actrice répond favorablement aux deux projets qu'on lui présente : Les Femmes et L'Ours et la Poupée. Le premier dirigé par Jean Aurel est un film à petit budget qui doit se tourner en décors naturels, avec Maurice Ronet comme partenaire. Le film est mal reçu par la critique et est un échec commercial.
À propos de L'Ours et la Poupée, où elle a Jean-Pierre Cassel comme partenaire, Brigitte Bardot déclare « L'Ours et la Poupée est un peu le Et Dieu… créa la femme des années 1970. J'ai été recréée par Michel Deville ».
Sur le conseil de son agent (inquiet de ne pas recevoir beaucoup de propositions), Brigitte Bardot accepte de tourner Les Novices, une comédie où elle partage l'affiche avec Annie Girardot. À sa sortie, le film reçoit des critiques mitigées. Certains trouvent le film « amusant », d'autres, au contraire écrivent « Rarement le cinéma français est tombé si bas dans l'ignorance ». Le 9 avril 1970, elle participe à l'émission de Jean-Pierre Elkabbach Actuel 2, où pendant une heure, en direct, elle est confrontée à quatre journalistes.
Elle tourne Boulevard du rhum sous la direction de Robert Enrico, où elle incarne une star du cinéma des années 1920, Linda Larue, idole et amour inaccessible du marin Cornélieus, qu'interprète Lino Ventura. Elle y chante Plaisir d'amour en duo avec Guy Marchand et donne sa dernière grande comédie après L'Ours et la Poupée.
Sachant à peine de quoi il s'agit, elle donne son accord pour Les Pétroleuses, une comédie de Christian-Jaque tournée en Espagne, que Claudia Cardinale a accepté de jouer à condition de l'avoir comme partenaire. Les deux femmes ne se reverront que 23 ans plus tard, lors d'une cérémonie au théâtre de l'Empire, avenue Wagram, organisée par Jacques Chirac en 1994, pour la remise de la médaille de la ville de Paris.
Le demi-échec de Boulevard du rhum comme le succès des Pétroleuses indiffère Brigitte Bardot. L'actrice est alors choisie pour être le modèle du buste de Marianne, trônant dans toutes les mairies de France. En acceptant, la célèbre comédienne devient la première actrice à prêter ses traits au symbole français. Le buste est réalisé par le sculpteur Aslan.
Si les motivations de l'actrice quant aux choix de ses films apparaissent de plus en plus absconses, la liste des films qu'elle a refusés interroge plus encore : Les Parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort (1964, 1967) de Jacques Demy, La chamade d'Alain Cavalier, L'Affaire Thomas Crown de Norman Jewison (1968), L'Étranger de Luchino Visconti (qui pour elle adapte également À la recherche du temps perdu de Marcel Proust souhaitant qu'elle incarne Odette de Crécy) ; pour justifier ces refus, qui laissent à croire qu'elle saborde sa carrière, Brigitte Bardot déclare : « Moi Camus, Visconti, le côté intellectuel, ça me fait un peu peur. » Durant cette période (1968-1973), seul Les Pétroleuses est un succès. Le film Don Juan 73 de Roger Vadim qu'elle tourne avec Maurice Ronet, Robert Hossein, Mathieu Carrière et Jane Birkin comme partenaire, est un nouvel échec. Le tournage s'avère difficile pour elle, voire conflictuel comme en témoigne a posteriori Jane Birkin : « Bardot était magnifique mais il y avait le regard des autres femmes, cruellement posé sur elle. [...] Elle pleurait avant de tourner une scène, Vadim avait sorti des mots blessants à son égard. Les gens la regardaient sans la moindre compassion. Je sentais un besoin chez elle de ne pas être sur le plateau. Se rendait-elle seulement compte que ce qu'on faisait dans ce film n'était pas terrible ? »
À Paris, son agent lui soumet le scénario de L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise. Nina Companeez, que Brigitte Bardot aime bien, en est l'auteur et doit le mettre en scène, avec Francis Huster, dans le rôle de Colinot. Bien qu'elle accepte de participer au film, elle déclare à la réalisatrice « je ne vaux plus rien, vous ne me payez pas, on verra après. »
Le tournage de Colinot, où elle jour une châtelaine du Moyen Âge, a lieu dans le Périgord, à la campagne. Dans une des scènes, elle aperçoit une vieille dame qui tient en laisse une petite chèvre. Elle s’approche d’elle pour la caresser et la dame lui confie que l'animal est destiné à un méchoui pour la communion de son petit-fils le dimanche suivant. Horrifiée, Brigitte Bardot achète la chèvre, la met dans sa caravane et rentre le soir à l'hôtel à Sarlat avec elle. Elle l'installe dans sa chambre avec la petite chienne qu'elle venait également d’adopter.
Cet incident sera le déclencheur de sa décision d'arrêter le cinéma. La dernière image du dernier plan de ce qui sera son dernier film, le 48e de sa carrière, la montre une colombe à la main, symbole prémonitoire de sa vie future consacrée aux animaux.
Arrêt de la carrière cinématographique
Le 6 juin 1973, à l'âge de 38 ans, au cours du tournage de L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise dans le Périgord, Brigitte Bardot prend la décision d'arrêter sa carrière cinématographique pour se consacrer à la défendre la cause animale. Elle n'aime plus son métier et vient de sauver sur le plateau de tournage une petite chèvre vouée à la mort.
Le métier d'actrice lui semble dérisoire, superflu, ridicule, inutile : « Je me voyais dans le miroir de ma loge avec mes hennins, mes jupes à froufrous, des fourbis pas possibles. Je me demandais ce que je foutais fagotée de la sorte. C’est comme ça que j’allais vieillir au cinéma ? Au moment où je ressentais le plus l’envie de tout arrêter, cette petite chèvre a été le déclencheur. » Sa décision se fait en un instant : « Je me suis trouvée franchement ridicule, tellement cruche, le cinéma me gonflait depuis longtemps déjà et en une seconde, j'ai décidé d'arrêter. »
Lors du dîner avec l’équipe, elle décrète que ce film sera le dernier : « Il y avait des journalistes de France Soir à table. Tout le monde se demandait si j’avais bu un coup de trop. Ils ont dû penser que ça me passerait. Mais c’était fini. Bel et bien fini. » Elle se tiendra à sa décision: « J'ai décidé d'arrêter pour les animaux, [...], c'est très dur d'arrêter le cinéma quand on s'appelle Brigitte Bardot. Il faut une volonté farouche pour ne pas recommencer. [...] Je devais apporter aux autres, aux animaux, ce que l'on m'avait offert toute ma vie ».
Elle ne retournera plus jamais sur un plateau de cinéma, malgré le très grand nombre de propositions que reçoit son agent ensuite, comme la proposition de tourner un film avec Marlon Brando, pour un cachet s'élevant à un million de dollars américains. Néanmoins, elle se montre intéressée par une éventuelle adaptation du roman d'Albert Cohen, Belle du Seigneur. Elle déclare au Monde : « Je vais encore faire un film, mais il faut que ce soit quelque chose de fantastique. C'est pourquoi je serai très prudente sur le choix du scénario ». En 1975, elle annonce formellement mettre un terme définitif à sa carrière .
En 1981, elle revient sur sa carrière cinématographique en ces termes : « J'ai fait une quarantaine de films, et je n'avais pas de vie : aucune vie privée du fait de la presse, et du fait que je tournais film sur film. Ma vie était intimement liée au cinéma. Il y a eu des moments où j'ai eu du plaisir à jouer, mais ça n'a jamais été une passion, je n'ai jamais été une actrice dans le fond de mes tripes. Les vraies actrices ne peuvent pas s'arrêter de jouer, il faut qu'elles jouent jusqu'à leur mort ».
Elle fait le constat que le public, jeune notamment, a suivi son nouvel engagement pour la cause animale : « Je n'ai jamais reçu autant de courrier que maintenant, même au top de la carrière ; au moment de la Vérité ou de films aussi importants, je n'en recevais pas autant, des sacs postaux entiers, beaucoup de lettres de jeunes entre sept et vingt ans. Ils ne savent peut-être pas un seul nom de mes films. Ils ne me connaissent pas par le cinéma. Quand on leur parle de B.B., ce n'est plus synonyme de star ou de sex-symbol, mais de protection animale. Cette passion a toujours été au fond de moi-même, j'ai toujours aimé et défendu les animaux, mais je n'avais pas le temps ».
En 1982, Brigitte Bardot renoue avec la chanson et enregistre à l'égard des animaux, les titres Toute les bêtes sont à aimer et La chasse. La parution de ce 45 tours, dont les droits sont attribués à sa fondation, met un terme à sa carrière artistique.
En 1986, dix-neuf ans après son enregistrement, elle accepte que Serge Gainsbourg sorte leur version restée inédite de Je t'aime… moi non plus, à la condition que les profits soient attribués à des associations pour la défense des animaux. La chanson, chantée entre-temps par Jane Birkin, connaît succès, scandales et censures lors de sa sortie en 1969.
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