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Monde : France

Les taxis de la Marne

Les taxis de la Marne

 

Les taxis de la Marne sont les taxis parisiens réquisitionnés par l'armée française lors de la première bataille de la Marne, les 6 et 7 septembre 1914, pour transporter les hommes d'une brigade d'infanterie envoyés en renfort de Paris sur le champ de bataille.

 

Préambule

 

Aux premiers jours de septembre 1914, les troupes allemandes parviennent au nord-est de Paris, notamment dans le département de Seine-et-Marne. Les Allemands ont bivouaqué le 3 au Plessis-Belleville et des détachements de uhlans allemands sont signalés à quelques dizaines de kilomètres de Paris seulement.

 

L'état-major français doit trouver une solution rapide pour envoyer des troupes, afin de réaliser un mouvement tournant pour contenir et détruire les avant-gardes des troupes allemandes. Il commence par réquisitionner les trains, mais les réseaux ferroviaires autour de Paris sont désorganisés. Des taxis-autos ont déjà fin août participé au ravitaillement du camp retranché de Paris sous l'initiative de l'Intendant Général Burguet. Le général Gallieni, gouverneur militaire de Paris, dispose depuis d'une réserve permanente de 150 taxis-autos disponibles nuit et jour, cette réserve pouvant être triplée en 12 heures.

 

Si l'histoire retient le modèle Renault AG-1, c'est qu'il représentait 85 % des taxis en circulation, dont la totalité du parc de la Compagnie Française des Automobiles de Place (également appelée Autoplace, puis G7). D'autres modèles de taxis ont néanmoins été réquisitionnés tels que De Dion Bouton, Brasier, Unic...

 

Déroulement

 

Les 6 et 7 septembre 1914, sur ordre du gouverneur militaire de Paris, le général Gallieni et le chef d'état-major, le général Clergerie, environ 1 100 taxis parisiens mais aussi quelques cars pouvant transporter 20 à 30 soldats sont réquisitionnés pour servir de moyen de transport aux fantassins de la 14e brigade (103e et 104e RI) de la 7e division d'infanterie commandée par le général Edgard de Trentinian. Les véhicules sont en majorité des Renault AG1 Landaulet roulant à une vitesse moyenne de 25 km/h. La capitale dispose alors de 10 000 taxis, mais 7 000 chauffeurs sont mobilisés pour la guerre. Gallieni en a besoin de 1 200 pour transporter 6 000 soldats, chaque taxi pouvant embarquer jusqu'à cinq hommes avec leur paquetage.

 

Rassemblés aux Invalides, les 600 premiers véhicules partent au cours de la nuit en deux groupes (le premier, de 350 véhicules, part à 22 h et un autre de 250 à 23 h), direction Tremblay-lès-Gonesse (aujourd'hui Tremblay-en-France) puis Le Mesnil-Amelot. Dans la journée du 7, pour des questions de logistique, ce convoi redescend sur Sevran-Livry, et un second convoi de 700 véhicules quitte les Invalides pour rejoindre Gagny.

 

Les taxis sont rassemblés à Gagny et Livry-Gargan pour charger les troupes et organiser les convois. Les deux convois partent dans la nuit du 7 au 8 et sont à pied d'œuvre le 8 au matin aux portes de Nanteuil-le-Haudouin et de Silly-le-Long. Après avoir déposé les soldats, les chauffeurs de taxi rentrent à Paris, et les compagnies sont payées d'après les indications portées au compteur, comme pour n'importe quelle autre course.

 

Le dernier chauffeur des taxis de la Marne, Kléber Berrier, meurt en 1985. Né le 24 décembre 1889 à Beaurepaire-sur-Sambre, il était, en 1914, chauffeur de taxi à la Compagnie Générale des Voitures (G3), boulevard de la Chapelle à Paris. Pendant onze jours, sa compagnie a été réquisitionnée pour transporter des soldats et ramener les blessés.

 

Caractéristiques techniques

 

Ce taxi Renault, surnommé la G7, du fait de son immatriculation, se démarre à la manivelle. Grâce à son petit et modeste moteur de 8CV et sa boite à trois vitesses, il atteint les 8km/h en 1er et 35km/h en 3e. Son réservoir d’essence fait 35 litres.

À l’intérieur est disposé, le taximètre, où le client peut lire le prix de sa course et le nombre de pannes subies par le taxi. Sa carrosserie de type « landaulet » permet l’ouverture et la fermeture de la capote. Le véhicule comprend une banquette et deux strapontins, deux fenêtres sur les côtés et deux vers l’avant, grillagées. L’éclairage extérieur est assuré par deux lanternes sur le devant du véhicule.

Particularité : la colonne de direction se situe à droite.

 

La portée de l'événement

 

Cette opération permit d'acheminer rapidement environ entre 3 000 et 5 000 hommes, selon les sources. En aucun cas, elle n'a renversé le cours de la première bataille de la Marne, contrairement à une idée reçue. En effet, le nombre de soldats transportés (une seule brigade) paraît dérisoire par rapport aux effectifs mobilisés pour la bataille, la très grande majorité des troupes étant transportée en train. Les troupes transportées (104e et 103e RI) étaient des troupes « épuisées » ayant essuyé de lourdes pertes et avec une forte proportion de réservistes. C'est d'ailleurs précisément pour cette raison qu'elles bénéficieront des taxis. Elles occuperont ensuite des positions défensives en seconde ligne, sans jamais subir d'assaut direct. Sur le plan militaire, la contribution des taxis est quasiment nulle.

 

En revanche, cette manœuvre inédite dans son ampleur eut une réelle portée psychologique sur la population, l'épopée devenant rapidement un symbole d'unité et de solidarité nationale. Lors de ces deux jours d'opérations, la distance parcourue varie entre 120 et 200 kilomètres, la somme au compteur pouvant atteindre 130 francs de l'époque, à raison de 20 centimes par kilomètre, donc les chauffeurs touchèrent réglementairement 27 % du montant. L'opération coûta 70 102 francs au Trésor public10, ce qui équivaut à 23 940 974,85 euros en 2022. On peut considérer cette opération comme une des premières applications du concept « d'unité motorisée », qui prévaudra avec succès durant la Seconde Guerre mondiale.

 

De tous ces taxis mythiques, certains furent achetés par des associations d'anciens combattants américains (dont le no 4449E2 parti en septembre 1935, acheté par la société 40 hommes 8 chevaux (en) de l'Oregon, pour être installé dans son musée de la guerre), et deux « Renault G7 » ont été offerts en 1922 au musée de l'Armée (situé dans l'hôtel des Invalides à Paris) et en 2011 au musée de la Grande Guerre (situé à Meaux) ; un autre (Renault AG 1) est conservé au musée des automobiles de Reims. Ces véhicules sont aujourd'hui très rares : un accord industriel entre Renault et la Compagnie française des automobiles de place stipulait que les taxis déclassés ne pouvaient être vendus avec leur carrosserie, le châssis étant le plus souvent remonté avec une carrosserie de camionnette. Quelques collectionneurs particuliers participent aux commémorations du 11-Novembre, aux reconstitutions historiques (bataille de Villeroy), ou encore aux inaugurations.

 

 



Liens externes                                                  
  Taxis de la Marne — Wikipédia (wikipedia.org)  
     
     
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Le pinard des poilus

Publié à 20:12 par dessinsagogo55 Tags : center merci centerblog sur vie france chez
Le pinard des poilus

 


 
Une cantinière généreuse : un litre de pinard.
 
 

Cette surproduction chronique allait d'abord être absorbée par les poilus de la Première Guerre mondiale Jusqu'alors, le vin ne faisait pas partie de l'ordinaire du soldat ni en temps de paix, ni en temps de guerre. « L'eau est la boisson habituelle du soldat », spécifiait règlement intérieur des armées.

Dès octobre 1914, l'Intendance avertie d'une prévisible guerre de longue durée, afin d'améliorer la vie dans les tranchées ajouta à l'ordinaire des troupes une ration de vin. C'était l'acte de naissance du Père Pinard, un vin fort médiocre, qui avait « trop peu ou goût de rien ».

Comme il fallait faire dans l'uniforme, le pinard du poilu, c'est-à-dire le vin rouge, fut un assemblage de vins à faible degré (Maconnais, Beaujolais ou Charentes), avec la production au degré élevé du Languedoc-Roussillon, de l'Algérie et de la Tunisie. Le seul but était d'atteindre 9°.

Tout soldat reçut quotidiennement un quart de vin, approvisionnement relativement facilité par l'abondante vendange de 1914. Cette ration fut reconnue insuffisante et doublée par le Parlement, en janvier 1916.

Cette même année, après la victoire de Verdun, Jean Richepin se fit un devoir d'écrire : « Dans des verres de paysans, ainsi que dans des calices touchés d'une main tremblante, qu'ils y boivent le pinard des poilus, versé par nos cantinières silencieuses et payé le plus cher possible au bénéfice des veuves et des orphelins de France ».

Le pinard était donc investi d'une triple mission, soutenir le moral des troupes, tout en devenant un facteur de victoire et d'unité nationale. Ce demi-litre fut augmenté à partir de janvier 1918, et la ration passa à trois quarts de litre par jour.

La demande était donc énorme de la part de l'armée qui eut recours à la réquisition qui, cette année-là, concerna le tiers de la récolte française, colonies comprises. Le vin réquisitionné était laissé chez le producteur, afin de faciliter le stockage, et soutiré en fonction des besoins militaires. En contrepartie, le viticulteur ou la coopérative vinicole, recevait une prime de vingt centimes par hectolitre et par mois.

De ces caves, le vin était ensuite dirigé vers de grands entrepôts régionaux qui se situaient à Béziers, Sète, Carcassonne, Lunel et Bordeaux. De là, le pinard rejoignait en wagons-citernes les entrepôts à l'arrière du front avec un rythme de rotation de deux jours. Chaque convoi transportait une moyenne de 4 000 hectolitres. Immédiatement conditionné en fûts, le pinard rejoignait à nouveau en train les gares régulatrices, puis les cantonnements par camions automobiles.

 

 

Distribution de pinard dans une tranchée l'hiver.

 

 

Cet approvisionnement massif des troupes eut pour effet un accroissement de l'alcoolisme sur cette génération d'hommes. Après 1918, il y eut à nouveau surproduction du vignoble. Elle fut palliée, en partie, par une augmentation de la consommation de vin. Celle-ci perdura jusqu'à juin 1940, où les restrictions imposèrent une abstinence nationale

 



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Tonneau (récipient) : Première Guerre mondiale

Publié à 20:10 par dessinsagogo55 Tags : center argent sport france centerblog sur merci vie monde
Tonneau (récipient) : Première Guerre mondiale

Conseil de l'Intendance pendant la première guerre mondiale, sur la précaution à apporter aux tonneaux

 

Durant la Première Guerre mondiale, dès octobre 1914, l'Intendance afin d'améliorer la vie des poilus dans les tranchées ajouta une ration de vin à l'ordinaire des troupes. Tout soldat reçut quotidiennement un quart de vin. Cette ration fut reconnue insuffisante et doublée par le Parlement, en janvier 1916. Ce demi-litre fut augmenté à partir de janvier 1918, et la ration passa à trois quarts de litre par jour. C'est dire l'importance considérable que prit le tonneau pour le transport du vin jusqu'au front

Or « Si le vin ne manque pas, en revanche les tonneaux manquent au vin. Depuis le début des hostilités, la tonnellerie ne fabrique plus, et par contre les besoins qu'elle doit satisfaire ont sans cesse grandi ... Si tous revenaient à leur point de départ ! Beaucoup, hélas ! une fois vides, s'égarent sur la route du retour ; beaucoup d'autres reviennent, glorieux blessés de guerre, aux douves cassées, brisques coûteuses ... Des remèdes ont été cherchés : faute de bois de chêne, on a eu recours au bois du châtaignier dont l'usure sera plus rapide. Malgré tous ces palliatifs, l'Intendance pousse un cri d'alarme: « Si vous voulez du vin, ménagez les tonneaux », clame-t-elle désespérément. »

 

Première publicité illustrée pour un cric parue dans le Moniteur Vinicole no 11 du mercredi 3 septembre 1856.

Tonneau sur charroi, par Adolph von Menzel (1815-1905).

Championnat du monde des tonneaux (Vincennes, 6 septembre 1900).

Le vainqueur de l'épreuve, le français Ganot.

Le tonneau doit être bouché.

Pas de tonneau, pas de vin.

Le tonneau de pinard est vide.

Soyez bon avec les tonneaux.

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tonneau_(r%C3%A9cipient)#Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale

 
     
     
     
Notes et références                                                    
    Première guerre mondiale (Sommaire)
    Le pinard des poilus
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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La première guerre mondiale : L'action des femmes (1917)

Publié à 20:00 par dessinsagogo55 Tags : center photo travail centerblog sur merci france monde femmes divers
La première guerre mondiale : L'action des femmes (1917)

 


Femmes de tous âges fabriquant des obus, France 1917.

Dans tous les pays, les femmes deviennent un indispensable soutien à l'effort de guerre. En France, le 7 août 1914, elles sont appelées à travailler par le chef du gouvernement Viviani. Dans les villes, celles qui fabriquent des armes dans les usines (comme les usines Schneider au Creusot) sont surnommées les « munitionnettes ». Les femmes auront fabriqué en quatre ans 300 millions d'obus et plus de 6 milliards de cartouches.

Désormais, les femmes distribuent aussi le courrier, s'occupent de tâches administratives et conduisent les véhicules de transport. Une allocation aux femmes de mobilisés est prévue134. À titre d'exemple dans le Pas-de-Calais, une allocation principale de 1,25 fr (portée à 1,50 fr le 4 aout 1917), avec une majoration de 0,50 fr en 1914 (portée à 1 fr le 4 aout 1917), est versée aux femmes d'appelés. Selon l'archiviste départemental, 171 253 demandes avaient été examinées par les commissions cantonales au 31 juillet 1918, pour plus de 115 000 bénéficiaires retenus, soit une dépense mensuelle de 6 millions de francs environ du 2 aout 1914 au 21 juillet 1918. Les Œuvres de guerre et divers mouvements de solidarités complètent le dispositif.

Dans les campagnes, les femmes s'attèlent aux travaux agricoles. Beaucoup de jeunes femmes s'engagent comme infirmières dans les hôpitaux qui accueillent chaque jour des milliers de blessés. Elles assistent les médecins qui opèrent sur le champ de bataille. Certaines sont marraines de guerre : elles écrivent des lettres d'encouragement et envoient des colis aux soldats, qu'elles rencontrent parfois lors de leurs permissions.
Avec la Première Guerre mondiale, les femmes ont fait les premiers pas sur le chemin de l'émancipation. Mais pour beaucoup, l'après-guerre a constitué un retour à la normale et aux valeurs traditionnelles. En 1921, les femmes au travail en France n'étaient pas plus nombreuses qu'avant 1914. Certaines ont toutefois atteint un niveau de responsabilité inédit. Environ 700 000 veuves de guerre deviennent d'ailleurs des chefs de famille. Dans certains pays, comme l'Allemagne et les Etats Unis, le droit de vote est accordé aux femmes dès 1919. La France attendra 1945 pour enfin permettre aux femmes de devenir des citoyennes.
 

 



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Trêve de Noël

Publié à 19:42 par dessinsagogo55 Tags : center belgique centerblog course sur mer merci france photos marne pouvoir
Trêve de Noël

 

Peter Knight et Stefan Langheinrich, descendants de vétérans de la Grande Guerre, lors du dévoilement du mémorial de la trêve de 1915, en 2008.

 

La Trêve de Noël est un terme utilisé pour décrire plusieurs brefs cessez-le-feu non officiels qui ont eu lieu pendant le temps de Noël et le Réveillon de Noël entre les troupes allemandes, britanniques, belges et françaises dans les tranchées lors de la Première Guerre mondiale, en particulier celles entre les troupes britanniques et allemandes stationnées le long du front de l'Ouest en 1914, et dans une moindre mesure en 1915. En 1915, il y eut une trêve de Noël similaire entre les troupes allemandes et françaises. En 1915 et 1916, une trêve eut aussi lieu à Pâques sur le front de l'Est.

 

La Première Guerre mondiale implique la plupart des grandes puissances, la Triple-Entente contre les Empires centraux. Le 3 août 1914, le Royaume-Uni déclare la guerre à l'Allemagne à la suite de l'ultimatum contre la Belgique, pays dont elle garantit la neutralité. Les troupes allemandes avancent jusqu'à 70 km de Paris en passant par le territoire belge et l'ouest de la France. Du 6 au 12 septembre 1914, lors de la première bataille de la Marne, les Français et les Britanniques réussissent à forcer une retraite allemande en exploitant une lacune entre la Ire et la IIe armée, mettant fin à l'avance allemande en France. L'armée allemande se retire au nord de la rivière Aisne et se fortifie, instituant les débuts d'un front statique à l'Ouest qui durera trois ans. À la suite de cet échec, les forces en opposition tenteront de se déborder dans une course vers la mer, et étendront rapidement des réseaux de tranchées de la mer du Nord à la frontière suisse

 

La trêve

 

Les soldats du front occidental étaient épuisés et choqués par l'étendue des pertes humaines qu'ils avaient subies depuis le mois d'août. Au petit matin du 25 décembre, les Belges, les Français et les Britanniques qui tenaient les tranchées autour de la ville belge d'Ypres entendirent des chants de Noël (Stille Nacht) venir des positions ennemies, puis découvrirent que des arbres de Noël étaient placés le long des tranchées allemandes. Lentement, des colonnes de soldats allemands sortirent de leurs tranchées et avancèrent jusqu'au milieu du no man's land, où ils appelèrent les Britanniques à venir les rejoindre. Les deux camps se rencontrèrent au milieu d'un paysage dévasté par les obus, échangèrent des cadeaux, discutèrent et jouèrent au football le lendemain matin. Un chanteur d'opéra, le ténor Walter Kirchhoff, à ce moment officier d'ordonnance, chanta pour les militaires un chant de Noël. Les soldats français ont applaudi jusqu'à ce qu'il revienne chanter.

 

Ce genre de trêve fut courant là où les troupes britanniques et allemandes se faisaient face, et la « fraternisation » (il s'agit plus d'une trêve de fait qu'une fraternisation volontaire) se poursuivit encore par endroits (notamment on prévient l'autre camp de se protéger des bombardements d'artillerie ou on pratique des trêves pour pouvoir enterrer ses morts) pendant une semaine jusqu'à ce que les autorités militaires y mettent un frein.

 

Il y eut également des trêves dans les batailles opposant des soldats français et allemands. Cependant, celles-ci sont bien moins connues, probablement en raison du grand nombre de documents censurés par les autorités militaires à cause de leur contenu (descriptions d'opérations militaires susceptibles d'arriver aux mains de l'ennemi, description péjorative en conflit avec la désinformation faite par les journaux français de l'époque, etc.). Aujourd'hui, de nombreux témoignages de soldats français ayant fraternisé avec des soldats allemands sont disponibles dans des archives historiques, mettant au jour ces trêves presque tabou à l'époque. Voici un exemple de témoignage du soldat Gervais Morillon :

 

« Il se passe des faits à la guerre que vous ne croiriez pas. Avant-hier, et cela a duré deux jours dans les tranchées que le 90e occupe en ce moment, Français et Allemands se sont serré la main. Voilà comment cela est arrivé : le 12 au matin, les Boches arborent un drapeau blanc et gueulent : « Kamarades ! Kamarades ! Rendez-vous ! » Ils nous demandent de nous rendre. Nous de notre côté, on leur en dit autant ; personne n'accepte. Ils sortent alors de leurs tranchées, sans armes, rien du tout, officier en tête ; nous en faisons autant et cela a été une visite d'une tranchée à l'autre, échange de cigares, cigarettes, et à cent mètres d'autres se tiraient dessus. Si nous ne sommes pas propres, eux sont rudement sales, ils sont dégoûtants, et je crois qu'ils en ont marre eux aussi. Depuis, cela a changé ; on ne communique plus. »

 

Une trêve s'est déroulée également à Frelinghien où une plaque commémorative est érigée lors d'une cérémonie le 11 novembre 2008.

 

Conséquences

 

Malgré la destruction des photos prises lors de cet événement, certaines arrivèrent à Londres et firent la une de nombreux journaux, dont celle du Daily Mirror, portant le titre An historic group: British and German soldiers photographed together le 8 janvier 1915. Aucun média allemand ou français ne relate cette trêve

 

L'État-major fait donner l'artillerie pour disperser les groupes fraternisant les jours suivants et fait déplacer les Unités « contaminées » sur les zones de combat les plus dures. Sur le front de l'Est, les conséquences sont plus graves : la répression des fraternisations du côté russe entraîne des mutineries et concourt à la décomposition du front russe. Lors de l'insurrection de Petrograd en 1917, les soldats fraternisent avec les ouvriers, ce qui va dans le sens de la bolchevisation de l'armée

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Tr%C3%AAve_de_No%C3%ABl  
     
     
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Verdun : Première Guerre mondiale

Publié à 19:37 par dessinsagogo55 Tags : sommaire monde background center centerblog sur france place saint automne merci
Verdun : Première Guerre mondiale

 

 

Après la déclaration de la Première Guerre mondiale en 1914, les civils sont évacués de Verdun et la ville se prépare à la guerre. L'armée allemande envahit le nord-est de la France et encercle à moitié la place forte. La ville n'est accessible que par deux axes menant à Bar-le-Duc : le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot) et la route départementale qui sera appelée « Voie sacrée » par l'écrivain Maurice Barrès

 

En août 1915, le Quartier Général français ne reconnaissant plus aucune valeur stratégique aux forts, désarme ceux autour de Verdun et supprime la garnison. L’État-major allemand profite alors de la vulnérabilité de la place dernier rempart avant Paris, pour mener une offensive. Le 21 février 1916 vers 7 heures, deux millions d'obus s’abattent sur Verdun. Mais contrairement à ce à quoi s'attendaient les Allemands et leur commandant en chef le général Erich von Falkenhayn, l'armée française résiste et campe sur ses positions. La bataille dure près de 10 mois, faisant 163 000 morts et 216 000 blessés du côté français et 143 000 morts et 196 000 blessés du côté allemand. À l'automne 1916, l'armée française, profitant de l'offensive de la Somme, contre-attaque, reprend les forts perdus et repousse les Allemands. Verdun est sauvée.

La bataille de Verdun de 1916 est l'une des plus importantes du premier conflit mondial. Avec la rotation importante des unités françaises (deux tiers des poilus y ont combattu), Verdun devient le symbole de la guerre, et est connue aussi bien en France qu'à l'étranger. La ville reçoit de multiples distinctions, françaises et internationales, faisant d'elle la ville la plus décorée de France. C'est également là qu'est choisi le corps d'un soldat pour être inhumé dans la France)" Tombe du Soldat inconnu (France)"tombe du Soldat inconnu à Paris.

 

Le 20 août 1917, l'armée française menée par le général Guillaumat lance une offensive appelée la deuxième bataille de Verdun. Cela permet de regagner du terrain sur les Allemands et de retrouver la position des lignes de 1916. En 1918, l'armée américaine fait une percée en direction de Saint-Mihiel et dégage le nord de Verdun

 

Après la guerre, la ville est dévastée : un quart est entièrement détruit, une moitié est gravement endommagée et le dernier quart a été pillé. Pendant l'entre-deux-guerres, la ville se reconstruit avec l'aide d'élus meusiens (Raymond Poincaré et André Maginot) et de pays étrangers (Royaume-Uni, États-Unis...). Une ville nouvelle apparaît en 1929, avec des rues élargies, des quais de fleuve dégagés et des monuments, comme la cathédrale, restaurés. De nombreux monuments aux morts sont érigés et l'ossuaire de Douaumont est construit sur les hauteurs de l'agglomération. Verdun devient un lieu de pèlerinage pour les combattants de la Grande Guerre et leurs familles

 

 

 

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La première guerre mondiale : 6000 morts par jour

Publié à 19:30 par dessinsagogo55 Tags : center meuse photo sommaire centerblog background sur france monde société merci
La première guerre mondiale : 6000 morts par jour

Ossuaire de Douaumont (Meuse)

 

On peut tout comprendre, tout entendre, mais 6000 morts par jour devient une boucherie
Le bilan humain de la Première Guerre mondiale s'élève à environ 9 millions de morts et environ 8 millions d'invalides, soit environ 6 000 morts par jour. Proportionnellement, en nombre de combattants tués, la France est le pays le plus touché avec 1,4 million de morts et de disparus, soit 10 % de la population active masculine. En comptant les pertes civiles, la Serbie et la Roumanie, qui ont subi occupations militaires et famines, ont été encore plus durement touchées, perdant 6 à 10 % de leur population totale. Les pertes anglaises (colonies comprises) s'élèvent à 1,2 million de tués. Cette saignée s'accompagne d'un déficit des naissances considérable. Le déficit allemand s'élève à 5 436 000, le déficit français à 3 074 000, le déficit russe est le plus élevé et atteint 26 millions. La stagnation démographique française se prolonge, avec un vieillissement de la population qui ne cesse de croître qu'avec le recours à l'immigration. Cette dernière participe à la reconstruction d'un pays dont le Nord est en ruines. Apparaît également le phénomène nouveau des gueules cassées, nom donné aux mutilés de guerre qui survivent grâce aux progrès de la médecine tout en gardant des séquelles physiques graves. L'intégration de ces victimes de guerre en nombre à la société doit alors se faire au moyen de nouvelles lois et d'organismes comme l'Union des blessés de la face. On compte alors en France de 10 000 à 15 000 grands blessés de la face. Au Royaume-Uni, des sculpteurs, comme Francis Derwent Wood, fabriquent des masques pour rendre un aspect humain aux soldats blessés. Les sociétés d'après-guerre vont garder les marques vivantes de la guerre de nombreuses années encore.
 

 

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Fleury-Devant-Douaumont

Fleury-Devant-Douaumont

 



Fleury-devant-Douaumont est une commune française, située dans le département de la Meuse. et la région Lorraine. Le village fut entièrement détruit en 1916 pendant la bataille de Verdun et ne fut pas reconstruit. Depuis, le site de la commune est devenu un lieu de souvenir inhabité.


La commune se trouve dans la forêt de Verdun, à quelques kilomètres au nord-ouest de la ville éponyme.


Avant la Première guerre mondiale. Fleury-devant-Douaumont est un village dont les 422 habitants, en 1913, vivent principalement de l'agriculture céréalière et du travail du bois.
Les principaux conflits qui se sont déroulés dans la région, guerres révolutionnaires et d'empire, guerre de 1870 n'ont pas atteint le village, situé sur des hauteurs boisées. Après 1870, une voie ferrée est construite entre Verdun et Douaumontqui passe par Fleury. Un certain nombre d'ouvrages défensifs voient le jour dans le secteur (l'Empire allemand depuis 1871 s'étend alors sur une partie de la Lorraine, la frontière se situant désormais à une quarantaine de kilomètres à l'est de Fleury) : la redoute de Souville, les forts de Tavane et de Froideterre et plusieurs ouvrages annexes. La commune voit alors passer nombre de soldats et d'ouvriers. En août 1914, les régiments de Verdun passent par Fleury pour se rendre dans la plaine de la Woëvre. Avec la bataille de la Marne, en septembre 1914, le front se fixe à quelques kilomètres au nord-est du village. Durant l'année 1915, il fait partie de la zone fortifiée de Verdun et de nombreux soldats y cantonnent.

Le 21 février 1916 débute la bataille de Verdun. Le village est réveillé par les tirs d'artillerie préparatoires à l'assaut allemand. L'ordre est donné d'évacuer le village, sous la neige. Le 25 février le fort de Douaumont tombe aux mains des Allemands, qui ont désormais une vue sur le village bombardé. Le 7 juin, le fort de Vaux tombe à son tour. La ligne de front passe désormais par la commune et Fleury, entre Souville et Froideterre, devient une position clé qui peut permettre aux Allemands de percer en direction de Verdun. De juin à août, le commandement allemand lance plusieurs offensives sur cette partie du front. En deux mois, le village est pris et repris 16 fois par Français et Allemands. Le 23 juin, les Allemands lancent plusieurs milliers d'obus sur le village, dont certains au gaz, bombardement suivi par une offensive des meilleures troupes impériales, la Garde bavaroise et l'Alpenkorps. Pour tenir la position, le 121e bataillon de chasseurs à pied se sacrifient. Les Français tentent également de contenir l'attaque en engageant leur aviation qui procède à des mitraillages au sol. La 260e brigade a pris la relève et d'âpres combats se déroulent pendant plusieurs jours sur quelques hectares seulement. Le village est pris le 23 par les Allemands, repris le lendemain par les Français et de nouveau le surlendemain par les Allemands.
Le 11 juillet, les Allemands réussissent à prendre la Poudrière, un dépôt de munitions avancé enterré qui était destiné à alimenter les forts environnants. Certains soldats allemands parviennent jusqu'au Centre D, un petit ouvrage de défense terrassée. Ce point marque l'avancée allemande maximale en direction de Verdun.
Du 13 juillet au 5 août, d'intenses combats se déroulent autour du village en ruines. Dans la nuit du 17 au 18 août 1916, le régiment d'infanterie coloniale du Maroc lance un assaut et reprend définitivement le village. Avec les zouaves et les tirailleurs de la 38e division d'infanterie, ils combattaient depuis 10 jours sur le territoire de la commune .
Situé sur le secteur de Verdun, le village disparaît totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands.

En 1918, le village est déclaré « mort pour la France ». C'est l'un des neuf villages détruits lors de la bataille de Verdun. Le relief tourmenté du sol de la commune témoigne encore de l'énorme quantité d'obus reçue.

En 1916, la commune normande appelée Allemagne change son nom en Fleury-sur-Orne en l'honneur du village détruit. Plusieurs villages de Bavière ont une rue nommée Fleury, nom donné en l'honneur des soldats de la Garde bavaroise tombés lors des assauts sur le village.


Bien que détruit et sans habitant, comme les huit autres villages détruits autour de Verdun, la « Nation reconnaissante » a conservé son statut de commune à Fleury après la guerre. Il a donc un maire, nommé par le préfet de la Meuse.

Politique et administration

Bien que détruit et sans habitant, comme les huit autres villages détruits autour de Verdun, la « Nation reconnaissante » a conservé son statut de commune à Fleury après la guerre. Il a donc un maire, nommé par le préfet de la Meuse.

 

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
 
mars 2001 mars 2008 Léon Rodier   Ancien colonel de l'armée de terre,
délégué du Comité national du souvenir de Verdun
mars 2008 En cours Jean-Pierre Laparra    

 

La commune de Fleury-sur-Orne, dans le Calvados, a été baptisée par ses élus en hommage à Fleury-devant-Douaumont, par une décision du conseil municipal du 23 août 1916, validée par le conseil des Ministres le 12 avril 1917. Elle s'appelait auparavant Allemagne.

 

Démographie

Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, la commune est inhabitée. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du xxie siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année



1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
221 260 293 289 380 345 369 390 400
                 
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
376 365 350 366 378 334 524 425 433
                 
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
348 361 422 12 90 77 6 - -
                 
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
- 5 5 4 5 - - - -
                 
2017 2020 - - - - - - -
- - - - - - - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006.)

 

 

Liens externes                                                  
  Fleury-devant-Douaumont — Wikipédia (wikipedia.org)
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
    
   
   
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Douaumont

Publié à 18:48 par dessinsagogo55 Tags : photo center sommaire background monde blogs centerblog prix sur merci coup obstacles
Douaumont

Douaumont est une commune française, située dans le département de la Meuse et la région Lorraine. Elle abrite moins d'une dizaine d'habitants, mais elle est célèbre pour son ossuaire militaire de la Première guerre mondiale.


Le 21 février 1916, le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun, le village perdu par les troupes Française le 6 mars 1916 et repris le 24 octobre 1916 disparaitra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands.

Ordre du jour du général Nivelle le 25 octobre 1916, remerciant les troupes qui ont repris le fort de Douaumont :
« Officiers, sous-officiers et soldats du groupement Mangin, en quatre heures, dans un assaut magnifique, vous avez enlevé d'un seul coup, à notre puissant ennemi, tout le terrain, hérissé d'obstacles et de forteresses, du Nord-est de Verdun, qu'il avait mis huit mois à vous arracher par lambeaux, au prix d'efforts acharnés et de sacrifices considérables. Vous avez ajouté de nouvelles et éclatantes gloires à celles qui couvrent les drapeaux de Verdun. Au nom de cette armée, je vous remercie. Vous avez bien mérité de la Patrie. »


Le peintre officiel de l'armée: François Flameng réalisa de nombreux croquis et dessins de ces cruels événements qui furent publiés dans la revue : L'Illustration


Le cimetière et l'ossuaire de Douaumont.


Lieux et monuments
Chapelle
Ossuaire
Fort de Douaumont
Tranchée des baïonnettes



Évolution démographique

1962 : 13
1968 : 12
1975 : 8
1982 : 7
1990 : 10
1999 : 6
2006 : 7
2011 : 5

 

 

Liens externes                                                  
  Douaumont — Wikipédia (wikipedia.org)
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Louis Lépine

Publié à 09:29 par dessinsagogo55 Tags : center sur centerblog merci vie france place saint coup presse chez homme mort air demain création cadre
Louis Lépine

 

Louis Lépine, né le 6 août 1846 à Lyon et mort le 9 novembre 1933 à Paris, est un haut-fonctionnaire et homme politique français. Préfet de police de la Seine, il participe à la modernisation de la police française — notamment par la création de police-secours ou l'établissement de la police judiciaire à Paris — il est également à l'origine du concours Lépine et du musée de la préfecture de police.

 

Biographie

Famille et formation

 

Louis Jean-Baptiste Lépine est le fils d'un « teneur de livres » (comptable). Il fait ses études à Lyon, Paris et Heidelberg. Il a un frère ainé, Raphaël Lépine, qui devint par la suite un physiologiste de renom, poursuivant une carrière professionnelle dans le domaine de la médecine expérimentale.

 

Il termine ses études de droit dans le Quartier latin, à Paris, quand éclate la guerre franco-allemande de 1870 au cours de laquelle, en tant qu'engagé volontaire, il s'illustre et est décoré de la médaille militaire.

 

Carrière de préfet

 

À la fin de la guerre, il devient avocat, avant d'entamer une carrière dans l'administration : sous-préfet de Lapalisse, de Montbrison, de Langres et de Fontainebleau, puis préfet de l'Indre (1885-1886), de la Loire, puis de Seine-et-Oise.

 

Alors qu'il est préfet de la Loire, le 6 décembre 1891, un coup de grisou au puits de la manufacture coûte la vie à 62 mineurs et jette la consternation dans Saint-Étienne. Il prend place dans la première benne descendue au secours des victimes et parcourt les galeries incendiées encore empestées d'un air toxique. C'est à cette occasion qu'il reçoit la médaille d'or de sauvetage.

 

Après les émeutes de 1893 au Quartier latin, il est nommé préfet de police de Paris, exerçant son autorité sur le département de la Seine. Il crée cette année-là un service centralisé de collecte des objets trouvés. Attaché aux traditions festives de la police parisienne, il fait partie des donateurs pour la restauration de la Promenade du Bœuf Gras en 1896, en versant 200 francs de sa cassette personnelle.

 

De 1897 à 1898, il effectue une courte parenthèse comme gouverneur général d'Algérie, où il doit faire face aux émeutes anti-juives qui troublent la colonie depuis 1895 et s'accroissent un temps du fait de l'affaire Dreyfus. En 1899, il est rappelé comme préfet de police de la Seine quand Paris connaît les mêmes émeutes.

 

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Affiche du Concours Lépine de 1910

En 1901, pour lutter contre la crise qui touche les petits fabricants parisiens de jouets et de quincaillerie, il crée un concours-exposition qui deviendra plus tard le concours Lépine.

 

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Louis Lépine (à gauche) et Georges Clemenceau en 1908.

Durant sa carrière de préfet de police, il met en place la permanence dans les commissariats ; équipe les gardiens de la paix en 1897 d'un bâton blanc et d'un sifflet à roulette ; crée la brigade fluviale ainsi que les brigades cyclistes en 1901 (les hirondelles à moustache avec leur pèlerine) ; fait installer 500 avertisseurs téléphoniques, rouges pour alerter les pompiers, puis d'autres, bruns, pour alerter très rapidement la police dans le cadre des services d'aides aux personnes ; réorganise la circulation en instaurant les passages piétons, les sens uniques et les sens giratoires ; encourage les premiers développements de la police scientifique au sein de la Préfecture de Police ; crée les chiens sauveteurs et réalise un « coup médiatique » en 1908 en créant les « agents Berlitz » (formés à l'École de langues Berlitz, étant chargés de renseigner les touristes, se distinguant de leurs collègues par le port d'un brassard indiquant la langue maîtrisée).

 

En 1909, il crée le musée de la préfecture de police et les collections historiques de la préfecture de police (archives de la police) en utilisant les pièces qu'il avait fait réunir pour l'Exposition universelle de 1900 et qui présentait déjà cette administration au public.

 

C'est sous son autorité que, le 13 juin 1910 pendant la grève chez Sanyas & Popot, l'agent de police Gauthier frappe à la tête l'ébéniste Henri Cler (1862-1910), qui mourra de ses blessures le 21 juin 1910. La mort de ce militant anarchiste provoque, le 26 juin 1910, une manifestation qui vire à l'émeute et que la police réprime dans le sang

Durant la même période, le préfet Lépine, vieillissant (et représenté comme tel par les caricaturistes de presse) et approchant de la retraite, est critiqué par les journaux pour l'insécurité croissante provoquée notamment par les Apaches et la bande à Bonnot. Il parviendra à obtenir une augmentation de son budget de la part du Conseil de Paris afin de créer en 1912 une « Brigade du Chef » (décret du 29 juin 1912), section criminelle de la Sûreté de Paris qui deviendra plus tard, la « brigade spéciale criminelle » , se transformant en 1913 en direction de la Police judiciaire de Paris qui comprend notamment comme service actif de police la célèbre « brigade criminelle ».

 

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Lépine candidat : extrait d'une caricature de L'Humanité du 28 mai 1913 [archive] : « Aujourd'hui, les électeurs de Chialvo [le député ayant laissé un siège vacant] m'appellent. Demain, toute la France m'appellera ».

Après la préfectorale

 

En 1912, il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques. En 1913, il quitte la préfectorale et se consacre à la rédaction de ses mémoires (Mes souvenirs), qui sont publiés en 1929. Il se porte en mai 1913 candidat à Montbrison au siège de député laissé vacant par la mort de Claude Chialvo. Il choisit en 1914 de se présenter dans la Seine, mais il est battu.

 

Mort

 

Il meurt le 9 novembre 1933, à Paris. Sa tombe est située dans le cimetière municipal des Gonards à Versailles, lieu qui abrita également la dépouille du tueur en série Henri Désiré Landru.

 

 



Liens externes                                                  
  Louis Lépine — Wikipédia (wikipedia.org)  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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