Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
23.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Catherine Allégret, puis Catherine Allégret-Livi à l'état-civil après son adoption par Yves Montand, née le 16 avril 1946 à Paris, est une actrice et écrivain française.
Biographie
Fille biologique du réalisateur Yves Allégret et de l'actrice Simone Signoret, Catherine Allégret est élevée par son père Yves Allégret et Yves Montand, second mari de sa mère à partir de 1951 (celui-ci l'adoptera en 1987).
Elle fait ses débuts au théâtre dans Ce soir on improvise de Luigi Pirandello, mis en scène par André Barsacq, au théâtre de l'Atelier, et apparaît pour la première fois au cinéma en 1965 dans Lady L. de Peter Ustinov.
Elle épouse en 1969 Jean-Pierre Castaldi. Ils auront un fils, Benjamin (né en 1970), futur animateur de télévision. Après leur divorce, elle se remarie le 28 mai 1984 avec Maurice Vaudaux avec lequel elle a eu une fille, Clémentine, née en 1984.
En 2004, dans un livre intitulé Un monde à l'envers, elle accuse Yves Montand d'« a[voir] abusé d'elle au moins une fois quand elle était enfant et […] longtemps gardé plus tard une "attitude plus qu'équivoque" à son égard ».
En 2018, l'actrice intègre la distribution du feuilleton Demain nous appartient, diffusé sur TF1
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La tour Montparnasse, également appelée tour Maine-Montparnasse, est un gratte-ciel situé dans le quartier Necker (15e arrondissement) de Paris. Sa hauteur, de 209 m ou 210 m suivant les sources en fait pendant longtemps l'immeuble le plus haut de France, avant l'achèvement de la tour First en 2011.
Elle fut conçue par les architectes Jean Saubot, Eugène Beaudouin, Urbain Cassan et Louis de Hoÿm de Marien
À sa construction, ce gratte-ciel était le plus haut immeuble de bureaux d'Europe, et l'est resté pendant près de vingt ans, jusqu'à la construction de la Messeturm à Francfort en 1990.
Elle est aujourd'hui la 17e plus haute tour d'Europe.
En 1934, l'ancienne gare Montparnasse située sur les bords du boulevard homonyme, face à la rue de Rennes, apparaît mal adaptée au trafic. La ville de Paris envisage de réorganiser le quartier et de construire une nouvelle gare. Mais le projet, confié à Raoul Dautry (qui donnera son nom au parvis de la tour), rencontre de fortes oppositions et doit être mis en sommeil. En 1956, à l'occasion de l'adoption du nouveau schéma directeur du plan de circulation de Paris, la Société d'économie mixte pour l'aménagement du secteur Maine Montparnasse (Semmam) est créée, ainsi que l'Agence pour l'opération Maine Montparnasse (AOM). Elles ont pour mission de réaménager le quartier, ce qui nécessite de raser de nombreuses rues, souvent délabrées et insalubres. Le chantier occupe alors jusqu'à 8 hectares.
En 1958, les premières études de la tour sont lancées mais le projet est vivement critiqué du fait de la hauteur du bâtiment. Une polémique commence et entraîne des ralentissements dans le projet.
Cependant, la reconstruction de la gare Montparnasse à quelques centaines de mètres au sud de l'ancienne et la destruction de la Gare du Maine, qui est incluse dans le projet immobilier de l'OAM, agence commune qui regroupe les quatre architectes : Urbain Cassan, Eugène Beaudouin et Louis de Hoÿm de Marien, est réalisée de juin 1966 au printemps 1969 avec le concours de l'architecte Jean Saubot.
En 1968, André Malraux, alors ministre de la culture de Georges Pompidou qui soutient le projet, accorde le permis de construire de la Tour à l'AOM, Les travaux débutent cette même année.
C'est en 1969 qu'est finalement prise la décision de construire un centre commercial. Georges Pompidou, alors président de la République, souhaite doter la capitale d'infrastructures modernes. Et malgré une importante polémique, la construction de la tour peut démarrer.
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Charles III de Lorraine (Nancy, 18 février 1543 - Nancy, 14 mai 1608) fut duc de Lorraine et de Bar.
Il régna sur le duché de Lorraine pendant 63 ans.
En tant que descendant de Gérard d'Alsace, il aurait dû être "numéroté" Charles II de Lorraine, mais les historiographes lorrains, voulant établir la légitimité des ducs de Lorraine et de leurs cousins et les rattacher directement aux carolingiens, inclurent dans la liste des ducs le carolingien Charles († 991), duc de Basse-Lotharingie
Il était le fils de François Ier et le filleul du roi de France homonyme. Il succéda à son père le 12 juin 1545, d'abord sous la régence de sa mère et de son oncle, puis en 1552 sous celle de son seul oncle, Nicolas de Lorraine, comte de Vaudémont et futur duc de Mercœur.
À partir de 1552, le roi de France Henri II, au cours de son "voyage d'Allemagne" qui lui permet d'imposer sa tutelle aux cités épiscopales de Verdun, Metz et Toul, fait un passage à Nancy. Il écarte de la régence la duchesse douairière, Christine de Danemark, nièce de l'Empereur Charles Quint et austrophile et confie la totalité du pouvoir au prince Nicolas qui est francophile. Il emmène avec lui, malgré le splendide accueil reçu et les larmes de la duchesse, le jeune Charles III qui a 9 ans, pour le faire élever à la cour de France et lui donner une éducation conforme aux intérêts français.
En 1559 Charles III, âgé de 16 ans épouse Claude de France, fille cadette de Henri II et de Catherine de Médicis qui en a 12, et est à l'occasion déclaré majeur. Le roi de France lui permet dès lors retourner dans ses états. Le roi meurt peu après lors des fêtes célébrant le mariage de sa fille aînée avec le roi d'Espagne Philippe II.
Le jeune couple ducal (28 ans à eux deux), suivi des nouveaux souverains français, François II et Marie Stuart, de la toute récente reine Élisabeth d'Espagne (qui sont du même âge que les souverains Lorrains) et de la cour de France, entre dans Nancy en octobre 1559, mais pour affirmer son pouvoir, refuse de prêter le traditionnel serment de respecter les droits et privilèges des trois ordres. Trois ans plus tard, en 1562, le duc fut contraint de le faire quand il demanda aux États de Lorraine une aide financière.
Il continua par ailleurs, à l'instar de ses prédécesseurs, de maintenir une stricte neutralité entre la France et l’Empire, malgré le passage à travers les duchés de troupes françaises allant prêter main-forte aux Huguenots allemands et celles des troupes espagnoles catholiques se rendant de Franche-Comté aux Pays-Bas.
Profondément catholique, il récuse le protestantisme et les protestants doivent s'exiler notamment le célèbre sculpteur Ligier Richier. Il entretient de bonnes relations avec ses beaux-frères les rois de France jusqu'en 1576, quand Henri III, qui a épousé l'année précédente une cousine de notre duc, Louise, fille de l'ancien régent, conclut la paix de Beaulieu avec les chefs huguenots.
Sans s'engager dans la Sainte-Ligue (qui est dirigée par ses cousins les Guise), il accueille à Nancy en 1580 ses représentants en assemblée générale. En 1584, meurt le duc d'Alençon, beau-frère du duc, frère cadet et surtout héritier du roi de France.
L'héritier du trône de France devient le roi de Navarre qui est protestant. Charles, prince souverain du xvie siècle, ne peut accepter qu'un huguenot puisse devenir roi de France. C'est à cette époque que François de Rosières, un archidiacre de l'évêché de Toul, fait paraître un livre dans lequel il affirme que la Maison de Lorraine est issue des derniers carolingiens, ce qui permet à Charles III de poser sa candidature au trône de France.
En 1589, Henri III meurt assassiné non sans avoir ouvertement désigné son cousin "Navarre" comme successeur (mais lui demandant de revenir au catholicisme). Charles III rejoint alors la Ligue.
La guerre éclata à nouveau et le protestant Henri de la Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne, ravagea le nord du duché. La paix ne revint qu'avec le traité de Saint-Germain-en-Laye le 16 novembre 1594, quand Henri IV, revenu au catholicisme, fut couronné à Chartres. Elle fut scellée par le mariage de Catherine, sœur de Henri IV, et ardente protestante avec Henri , duc de Bar, fils et héritier très catholique de Charles III. Il reçoit 2 700 000 livres pour prix de la paix.
Malgré les cinq années de guerres de religions, le règne de Charles III fut une époque de prospérité et d'essor.
Il fonda en 1572, conjointement avec le cardinal Charles de Lorraine (1524-1574), l'université de Pont-à-Mousson et fixa à partir de 1580 le début de l’année au 1er janvier. En 1590, il agrandit Nancy, créant de toutes pièces la Ville Neuve, quatre fois plus grande en superficie que la ville-vieille, mais il échoue à faire installer un évêché à Nancy, la France, maîtresse des Trois Évêchés, refusant l'indépendance spirituelle (et politique) des duchés Lorrains. C'est aussi sous son règne qu'officia Nicolas Rémy, qui lutta farouchement contre la sorcellerie.
Ce prince fut le bienfaiteur de son peuple et le législateur de son pays ; il fonda les villes de Clermont-en-Argonne, Stenay, et arrêta le plan de la ville de Nancy.
Charles III mourut en 1608 à l'âge de 65 ans.
La pompe funèbre de Charles III, l'une des cérémonies les plus fastueuses de son temps, comparée au couronnement d'un empereur germanique ou au sacre d'un roi de France, fit l'objet de gravures, aujourd'hui exposées au Musée lorrain à Nancy.
Il avait épousé à Paris le 22 janvier 1559 Claude de France, fille de Henri II et de Catherine de Médicis (1547 † 1575), dont il avait eu neuf enfants :
Henri II (1563 † 1624), duc de Lorraine et de Bar,
Christine (1565 † 1637), mariée en 1589 à Ferdinand Ier de Médicis, grand-duc de Toscane (1549 † 1609)
Charles (1567 † 1607), cardinal de Lorraine, évêque de Metz (1578-1607), puis de Strasbourg (1604-07)
Antoinette (1568 † 1610), mariée en 1599 à Jean-Guillaume (1562 † 1609), duc de Juliers et de Berg
Anne (1569 † 1576)
François (1572 † 1632), comte de Vaudémont, puis duc de Lorraine et de Bar,
Catherine (1573 † 1648), abbesse de Remiremont,
Élisabeth (1574 † 1635), mariée en 1595 à Maximilien Ier (1573 † 1651), duc puis duc-électeur de Bavière
Claude (1574 † 1576)
Enfant illégitime:
Charles de Remoncourt (? † 1648), illégitime, abbé de Lunéville et de Senones
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Armand-Vincent de Montpetit,
Louis XV, roi de France et de Navarre (1774)
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Thomas Pesquet, né le 27 février 1978 à Rouen (Seine-Maritime), est un spationaute français.
Après une formation d'ingénieur aéronautique à l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (ISAE-SUPAERO) à Toulouse, Thomas Pesquet occupe différents postes dans l'industrie aérospatiale et au Centre national d'études spatiales (CNES) avant de devenir, en 2005, pilote de ligne. En mai 2009, il fait partie des six candidats retenus pour former le troisième groupe de spationautes européens sélectionnés par l'Agence spatiale européenne.
Il est le dixième Français à partir dans l'espace en décollant le 17 novembre 2016 depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan à bord de Soyouz MS-03, dont l’équipage occupe la Station spatiale internationale (ISS) de novembre 2016 à juin 2017 dans le cadre de la mission Proxima. Durant cette mission, Thomas Pesquet mène une centaine d'expériences dont la moitié développée par l'Agence spatiale européenne ou le CNES, l'autre moitié par la National Aeronautics and Space Administration (NASA). Il effectue deux sorties extravéhiculaires de six heures pour des missions de maintenance de la Station spatiale internationale.
En juillet 2020, il est sélectionné pour une seconde mission à bord de la capsule Crew Dragon, construite par l'entreprise américaine SpaceX. Il devient ainsi le premier Européen assigné à une mission à bord du Crew Dragon, mission qu'il décide de baptiser Alpha. Le 23 avril 2021, Thomas Pesquet embarque pour la deuxième fois vers la Station spatiale internationale. Le 4 octobre 2021, il devient le premier Français commandant l'ISS. Il rentre sur terre le 8 novembre 2021, après 200 jours en orbite. Il a réalisé pendant cette mission 134 expériences et 4 sorties extravéhiculaires. Thomas Pesquet est, depuis 2021, l'astronaute européen le plus expérimenté (avec près de 400 jours dans l'espace), ainsi que le plus expérimenté en sorties extravéhiculaires
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Le bon point (parfois abrégé BP) est un système de récompense utilisé principalement dans le système scolaire, et généralement matérialisé par la distribution de petits coupons. C'est une forme (ou un système proche) de système d'économie de jetons.
Historique
La pratique des bons points naît sous l'Ancien Régime dans le cadre du catéchisme.
Le Catéchisme du diocèse de Lyon, imprimé en 1715 sur ordre de l'archevêque Claude II de Saint-Georges, préconise ainsi de marquer dans un catalogue des « bons points » pour les bonnes réponses, et inversement des « méchants points » sanctionnant « l'immodestie ou l'ignorance » des enfants. Deux ou trois bons points successifs entraînent la remise d'une récompense, et le même nombre de « méchants points » un avertissement adressé aux parents, voire l'exclusion du catéchisme1. Des recommandations publiées à Avignon en 1765 précisent que les bons ou mauvais points déjà acquis peuvent être retirés a posteriori en guise de sanction ou d'encouragement.
À la fin du xviiie siècle, les bons et mauvais points sont élargis à l'enseignement primaire. Étienne-Marie Barruel propose de les prendre pour base des prix d'excellence mensuels (nommés « prix d'émulation ») récompensant les meilleurs élèves des différentes sections de l'école. La pratique des bons points se généralise en France au cours du siècle suivant.
Dans les écoles
Ce système est utilisé pour récompenser les élèves dans le système scolaire, notamment en France dans certaines classes élémentaires.
Des bons points sont ainsi distribués par l'enseignant aux élèves méritants. Un bon point est souvent matérialisé sous forme d'un petit coupon de carton tamponné, conservé par l'élève dans une « boîte à bons points ». Dix bons points peuvent être échangés contre une image. L'obtention de quelques images étant souvent récompensée par un cadeau offert par l'enseignant.
Extrait du règlement intérieur de l'école du Pré Vert, de Henriville
:
« Les deux autres classes fonctionnent avec le système des bons points. Dix bons points sont échangés contre une petite image. Cinq petites images donnent droit à une grande image, et trois grandes images donnent droit à un livre. Les bons points sont distribués par l’enseignante, pour une réussite et/ou un effort. »
Il peut arriver que certaines classes appliquent encore aujourd'hui le système du bon point, qui n'a cependant plus la vogue qu'il eut autrefois. Pédagogiquement le système des bons points est très critiqué.
Autres éléments de récompenses scolaires
Par le passé, et jusqu'à la fin des années 1960, les systèmes de récompense étaient en pratique dans l'enseignement et se déclinaient, en plus des Bons-Points, en de nombreuses procédures : le Tableau d'honneur, les billets de satisfaction et billets d'honneur, les médailles Au mérite, les distributions annuelles de livres de prix.
Aux Pays-Bas, dans la province de Groningue, on offre un stoetboom aux enfants ayant fait leur premier jour d'école primaire.
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Le laboratoire de Bure, ou laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne (LSMHM), est un réseau de galeries souterraines localisé sous le territoire des communes de Bure (Meuse) et Saudron (Haute-Marne) en France. Dans le cadre des recherches sur le stockage des déchets radioactifs en couche géologique profonde, ce laboratoire de recherche souterrain est exploité par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) afin d'évaluer les propriétés de confinement de la formation géologique située à 500 mètres de profondeur pour le projet Cigéo de stockage des déchets nucléaires.
En application de la loi Bataille de 1991, le gouvernement Lionel Jospin charge l'ANDRA de construire le laboratoire, qui débute en 2000. Une première phase de construction (des expériences sont menées en parallèle) s'achève en 2007 et des travaux d'extension sont en cours depuis 2008. Les expériences conduites dans le laboratoire soutiennent le dossier de faisabilité d'un stockage géologique remis par l'Andra au gouvernement en 2005. La loi de programme du 28 juin 2006 relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs désigne le stockage en formation géologique profonde de faible perméabilité comme solution de référence pour l’« évacuation définitive » des déchets radioactifs de haute activité et à vie longue. Elle confirme l'Andra comme maître d'ouvrage du projet et un décret proroge l'autorisation d'exploiter le laboratoire jusqu'à fin 2011.
Les performances de sûreté à long terme d’un tel centre de stockage sont dépendantes des caractéristiques de la roche hôte. Les argilites (mélange d’argile et de quartz) du Callovo-Oxfordien (période du Jurassique) possèdent a priori des caractéristiques physico-chimiques qui tendent à limiter la migration des radionucléides. L’objet du laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne est donc l’étude de la couche d’argilite située à environ 500 m de profondeur dans l’est du bassin parisien, en vue de déterminer si ses caractéristiques sont cohérentes avec les objectifs de sûreté d’un centre de stockage implanté au sein de la zone de transposition.
Carreau de fonçage du laboratoire. Les deux tours abritent les chevalements des puits.
Ce projet est contesté par un certain nombre d'associations locales et nationales. Des actions en justice et de désobéissance civile ont été entreprises par les opposants.
Historique
La création du laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne s’inscrit dans le cadre du programme des recherches françaises sur la gestion des déchets radioactifs de haute activité à vie longue.
En France, les premières recherches sur le stockage des déchets radioactifs en couche géologique profonde sont menées par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) dans les années 1960. La notion de laboratoire souterrain est introduite au début des années 1980 par un groupe de travail sur le devenir des combustibles nucléaires usés et la gestion des déchets radioactifs. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), alors une entité au sein du CEA, est chargée de mener des travaux de reconnaissance géologique pour trouver un site susceptible d’accueillir un tel laboratoire. À la fin des années 1980, ces travaux de reconnaissance sont bloqués par une forte opposition7, ce qui conduit à la suspension des travaux et à la loi Bataille.
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La dragée est une confiserie constituée d'une amande enrobée d'une fine couche de sucre. Elle est souvent associée à la ville de Verdun,ville où elle aurait été inventée.
Les dragées sont traditionnellement offertes à l'occasion de baptêmes, de mariages ou de communions et présentées dans de petits récipients appelés bonbonnières ou drageoirs.
On lançait jadis des dragées de petite taille durant certaines fêtes au lieu des confetti.
Histoire
Les origines de la dragée sont diverses :
En grec ancien, le mot τράγημα / trágêma (tragemata en latin) signifie « friandise », et désigne un mets servi à la fin du repas, en guise de dessert.
Une légende non vérifiée attribue l'invention de la dragée à un confiseur romain, Julius Dragatus, qui aurait fait tomber par inadvertance une amande dans du miel, en 170 av. J.-C., et aurait eu l'idée de servir cette friandise à l'occasion du baptême du fils d'un patricien romain.
La dragée aurait également pour ancêtre une friandise appelée diagragum, fabriquée au Moyen Âge à partir de la sève d'un arbre d'Anatolie.
En France, elle est créée en 1220 par un apothicaire (les seuls autorisés à faire commerce du sucre) de la cité de Verdun, qui cherche un moyen de faciliter la conservation et le transport des amandes qu'il utilise. Il a alors l'idée de les enrober de sucre et de miel durcis à la cuisson, faisant de Verdun un important centre de fabrication et le symbole de la ville. Le sucre, rapporté du Moyen-Orient par les croisés, est bientôt favorisé à la place du miel dans la confection des dragées en raison de l'apparence lisse obtenue ainsi.
La dragée devient vite une friandise, « une épice de bouche », recherchée notamment pour ses prétendues vertus curatives : bonne pour rafraîchir l'haleine et pour la digestion, elle est surtout réputée pour combattre la stérilité selon la théorie des humeurs, d'où sa présence sur les tables françaises à chaque événement familial : mariages, baptêmes, communions, etc. À Verdun, la recette d'origine consiste à enrober de sucre des graines d'anis vert. Elles sont recommandées aux femmes enceintes pour les aider à bien mener leur grossesse à terme.
De Verdun, la dragée se fait connaître en Hollande, à Constantinople et en Russie. Les dragées sont offertes aux magistrats et aux membres de la famille royale. En 1574, Henri III en reçoit à l'occasion de son sacre, ainsi qu'Henri IV, lors de son passage à Verdun en 1603.
Elle est appréciée à la cour de Louis XIV et fait partie des épices de chambre, disposées dans des vases d'or et d'argent appelés drageoirs.
Il est parfois mentionné que la famille de Médicis l'aurait introduite dans les grandes cours d'Europe, mais cette anecdote relève du mythe gastronomique.
En 1750, un confiseur parisien, Pecquet, invente une dragée lisse en faisant cuire du sirop de sucre autour d'une amande dans des bassines qu'il fait tourner toute une journée. Ce dragiste, créateur de la dragée moderne, devient le fournisseur officiel de la Cour au point que Paris détrône la capitale des dragées, Verdun. En 1777, une ordonnance royale retire le privilège du commerce du sucre aux apothicaires pour le remettre aux confiseurs. Le procédé de fabrication est modernisé vers 1840 par Moulefarine qui invente l'ancêtre de la turbine à dragée qui est créée à la fin du xixe siècle par les confiseurs Peysson, Jacquin et Delaborde. L'ère industrielle sonne la fin des dragistes artisans.
Dans la tradition chrétienne, on lance des dragées au-dessus des mariés à leur sortie de l'église, et on en offre également aux invités d'un mariage ou d'un baptême. Au xe siècle, le parrain ou la marraine d'un enfant lançaient des poignées de noisettes et d’amandes à la sortie de l’église. L’amande, dans sa coque, était un symbole de fécondité et de vie. Plus tard, les fruits secs ont été remplacés par des dragées.
L'amande est aussi un symbole de fertilité et d'amour éternel. Dans la mythologie grecque, on retrouve cette symbolique dans la légende de la princesse Phyllis, morte de chagrin en attendant le retour de son amant, puis transformée en amandier, devenu florifère quand son amant finit par revenir et lui offrir un sacrifice. Dans la Bible, un épisode de la sortie d'Égypte des Hébreux où le bâton d'Araon fleurit et donne des amandes, rappelle le lien entre l'amande et la vie qui s'éveille. Par ailleurs, l'amande est associée à la mandorle (de l’italien mandorla, qui signifie « amande »), une figure de forme ovale formée par l'intersection de deux cercles, la Terre et le Ciel, dans laquelle apparaît le Christ, qui fait passer les vivants de l'un à l'autre. L'amande invite donc les baptisés et les mariés à suivre le Christ.
L'amertume de l'amande alliée à la douceur du sucre symbolise les joies et les peines de la vie
La tradition populaire veut que pour un mariage cinq dragées soient offertes pour cinq vœux : fécondité, félicité, prospérité, santé et longévité. Le nombre impair symbolise également l'indivisibilité de l'union des mariés.
Fabrication
Les ingrédients principaux sont des fruits secs, du sucre et de l'eau. Pour la fabrication des dragées, de nombreuses opérations sont réalisées successivement (manipulées 10 fois).
Les amandes sont triées selon leur taille et leur forme et sont décoquées à proximité du site de récolte ou en usine après transport.
L'étuvage des amandes triées se fait dans un local ventilé à 70 °C avec une hygrométrie d'environ 30 %.
Le gommage des amandes a pour but de recouvrir les amandes d'un film et d'empêcher l'huile de migrer vers l'extérieur. Les amandes sont placées dans des turbines inclinées en rotation, et sont enveloppées à chaud de gomme arabique (acacia), de gomme-laque de blé ou des deux. Un repos de 24 heures est ensuite nécessaire pour que le gommage sèche.
Le grossissage consiste à recouvrir ces amandes gommées d'une fine couche de sucre vanillé. On utilise un sirop de sucre de concentration relativement élevée. Ce sirop est versé manuellement (à la louche) sur les amandes dans la turbine en mouvement. L'évaporation de l'eau est facilitée par une ventilation air chaud / air froid, pendant qu'un serpentin alimenté de vapeur complète le séchage. Le grossissage nécessite de 30 à 60 charges, suivant l'épaisseur recherchée.
La mise en couleur se fait à l'aide d'un sirop de sucre moins concentré et des colorants alimentaires autorisés.
Le lissage est l'étape finale destinée à donner aux dragées leur aspect de porcelaine et une surface parfaitement lisse avec des sirops de sucre aux concentrations décroissantes.
Variétés
Aux xxe et xxie siècles, on propose également des dragées de même apparence fourrées de chocolat et non d'amande. L'enrobage de sucre peut être blanc, rose, bleu clair, turquoise, etc. Elles sont parfois associées à des petites perles de sucre argent ou or. En France, Une couleur spécifique est attribuée pour la célébration des anniversaires de mariage.
Dragées d'Espagne
La commune de Casinos, dans la province de Valence, est le centre producteur plus important de dragées en Espagne, en disposant d'une élaboration traditionnelle. S'y célèbre chaque dernier week-end de novembre la Foire de Dulce Artesano, Peladillas et Turrones de Casinos, de grande popularité à un niveau autonome par la qualité de ses produits.
La typologie des peladillas de Casinos est variée, de l'élaboration des peladillas traditionnelles d'amande et du sucre à celles des types distincts de chocolats.
Dragées dans la littérature
Dans Le Tournoi de Chauvency (1285), Jacques Bretel signale qu'on apporte en fin de soirée des dragées aux invités des festivités ;
Dans Les Rois maudits de Maurice Druon (1956), Mahaut d'Artois empoisonne Louis X le Hutin avec une dragée empoisonnée placée parmi les confiseries de son épouse, la reine Clémence de Hongrie ;
Bertie Crochue, sorcier de l'univers de Harry Potter, est spécialisé dans la fabrication de dragées magiques ;
Les Dragées de sa Majesté (2011) Gribouille Bouille alias Julie Royer, petit roman pour enfant de 6 ans et plus.
Dragées au cinéma
Dans La Cabine des amoureux (1977), Ugo Tognazzi offre une dragée à deux prostituées (27' 24") ;
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La butte de Montsec est une butte-témoin des côtes de Meuse, située sur le territoire de la commune de Montsec, dans le département français de la Meuse, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.
Monument américain
Au sommet de la colline, à une altitude de 377 mètres, se trouve un monument commémorant les offensives menées par l'armée américaine sur le saillant de Saint-Mihiel (à environ quinze kilomètres à l'ouest de Montsec) lors de la Première Guerre mondiale, du 12 au 15 septembre et du 9 au 11 novembre 1918.
Le monument, érigé en 1932 en pierre d'Euville, est constitué d'une rotonde à colonnade de style néoclassique, dont le centre est occupé par une table d'orientation sur laquelle est sculptée une carte en bronze illustrant le champ de bataille.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le site fut réinvesti par l'armée allemande pour constituer un point de surveillance protégé, puis fut repris par une offensive aérienne alliée accompagnée de bombardements. À cette occasion, le monument fut légèrement endommagé, puis réparé par la suite.
Il a été classé monument historique par un arrêté du 7 avril 1975
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Le monument se veut aussi le symbole de la coopération entre armée française et américaine ayant permis la reconquête de Saint-Mihiel. Il a été construit sur les plans de l'architecte américain Egerton Swartwout, par l'agence gouvernementale américaine American Battle Monuments Commission, qui continue de l'entretenir.
Le monument est pour l'IGN un site géodésique du réseau de détail français.
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Jeanne Calment est une supercentenaire française née le 21 février 1875 à Arles (Bouches-du-Rhône) et morte dans la même ville le 4 août 1997, à l'âge de 122 ans, 5 mois et 14 jours. Doyenne des Français à partir du 20 juin 1986, puis doyenne de l'humanité à compter du 11 janvier 1988, elle est devenue l'être humain ayant vécu le plus longtemps parmi les personnes dont la date de naissance a été vérifiée.
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