Monde : Etats Unis
The Bangles est un groupe féminin de rock américain, originaire de Los Angeles, en Californie. Il est populaire dans les années 1980, période durant laquelle il sort trois albums studio, et notamment à travers les chansons Manic Monday, Walk Like an Egyptian et Eternal Flame. Après une séparation en 1989, le groupe se reforme en 1999, et sort deux nouveaux albums.
Le groupe est formé en décembre 1980 à Los Angeles quand Susanna Hoffs répond à une annonce passée dans un journal par Vicki et Debbi Peterson. Elles nomment brièvement le groupe The Colours, puis The Supersonic Bangs, et un peu plus tard The Bangs. Mais l'existence d'un autre groupe du nom de Bangs dans le New Jersey les oblige à changer pour The Bangles.
Le groupe fait au début partie de la scène Paisley Underground, mais leur son s'oriente ensuite davantage vers le pop rock. Les membres du groupe n'ont cependant jamais renié leurs origines, et le montrent par exemple lors de concerts en compagnie de Sky Saxon des Seeds, groupe mythique garage des années 1960. Elles sortent localement un premier 45 tours, Getting out of Hand, qui attire l'attention de Miles Copeland, le fondateur de I.R.S. Records. Copeland les fait signer avec son label. Annette Zilinskas rejoint le groupe peu après et prend la place de bassiste, tenue jusque-là par Vicki Peterson, qui passe à la guitare solo. Les quatre jeunes femmes enregistrent un EP cinq titres, appelé The Bangles, qui sort en mai 1982.
Annette Zilinskas quitte la formation en 1983 pour rejoindre le groupe de cowpunk Blood on the Saddle. Elle est remplacée par Michael Steele, ex-membre du groupe The Runaways. La formation signe ensuite un contrat avec Columbia Records afin d'enregistrer un premier album. Celui-ci, All Over the Place sort en avril 1984 et comprend notamment les singles Hero Takes a Fall et Going Down to Liverpool, reprise d'un titre de Katrina and the Waves. Ces deux titres deviennent des favoris des radios de lycéens et d'étudiants et l'album obtient de bonnes critiques. Le clip de Going Down to Liverpool attire aussi l'attention en raison de la présence de Leonard Nimoy, le fils de ce dernier, Adam, étant un ami de Susanna Hoffs. All Over the Place se classe à la 80e place du classement Billboard 200. Le groupe assure la première partie de la tournée américaine de Cyndi Lauper.
Les Bangles rencontre le succès international avec leur deuxième album, Different Light, qui sort en janvier 1986. Le premier single de l'album, Manic Monday, est écrit par Prince sous le pseudonyme de Christopher, d'après le nom du personnage qu'il interprète dans le film Under the Cherry Moon. Manic Monday se classe 2e du Billboard Hot 100 en avril 1986, alors que le titre Kiss de Prince est classé no 1 au même moment, et 2e également au Royaume-Uni. Le troisième single de l'album Walk Like an Egyptian, a encore plus de succès, occupant la 1re place du Billboard Hot 100 pendant quatre semaines en décembre 1986. L'album Different Light se classe pour sa part 2e du Billboard 200 et 3e au Royaume-Uni. Il est désormais triple disque de platine aux États-Unis. Les Bangles font une tournée américaine où tous leurs concerts se jouent à guichets fermés et remportent le Brit Award du meilleur groupe étranger en 1987.
En 1987, les Bangles signent une reprise de A Hazy Shade of Winter, de Simon et Garfunkel, pour la bande originale du film Neige sur Beverly Hills. Ce single atteint la 2e place du Billboard Hot 100. En octobre 1988, le groupe sort son troisième album, Everything, qui est un nouveau succès international, bien qu'inférieur à celui de Different Light, puisqu'il atteint la 15e place du Billboard 200 et la 5e au Royaume-Uni. Il est désormais certifié disque de platine aux États-Unis et disque d'or en France. La ballade Eternal Flame est le deuxième single du groupe à atteindre la 1re place du Billboard Hot 100 et se classe no 1 dans plusieurs autres pays. Le single In Your Room se classe pour sa part 5e au Billboard Hot 100.
Mais des tensions sont apparues dans le groupe pendant l'écriture et l'enregistrement de Everything. Susanna Hoffs, les sœurs Peterson et Michael Steele écrivent séparément les chansons, les sœurs Peterson voulant notamment retourner à un son plus rock. Pendant la tournée promotionnelle de l'album, les tensions s'accroissent en raison de l'attention particulière qui est accordée à Susanna Hoffs. Celle-ci est considérée par le public et les médias comme la star du groupe car elle assure le chant principal sur les principaux succès des Bangles alors que les jeunes femmes se sont toujours réparti le chant suivant les titres. Les autres membres du groupe se sentent sous-estimées et expriment leur ressentiment, ce qui conduit à l'interruption et à l'annulation du reste de leur tournée mondiale en septembre 1989.
Le groupe décide de se séparer un mois plus tard, chaque membre se consacrant à ses projets personnels. Susanna Hoffs entame une carrière solo, sortant deux albums qui n'ont qu'un succès modeste, Vicki Peterson rejoint le groupe Continental Drifters et fait une tournée avec les Go-Go's en remplacement de Charlotte Caffey enceinte, Debbie Peterson forme le groupe Kindred Spirit avec Siobhan Maher, et Michael Steele se joint à quelques groupes qui n'ont qu'une brève carrière. Un best of sort en mai 1990 et se vend bien aux États-Unis et surtout au Royaume-Uni, où il atteint la 4e place du classement des ventes d'albums
Susanna Hoffs est désormais mariée avec Jay Roach, le réalisateur de Austin Powers, et le groupe se réunit en 1999 afin d'enregistrer une chanson, Get the Girl, pour la bande originale d'Austin Powers 2 : L'Espion qui m'a tirée. Elles enchaînent avec une tournée en 2000 puis décident d'enregistrer un nouvel album. Elles travaillent pendant deux ans sur Doll Revolution, qui sort en septembre 2003. L'album ne rencontre pas le succès commercial. Michael Steele, qui a toujours été le membre le plus discret des Bangles, quitte la formation en 2005 et est remplacée par Abby Travis pour la tournée australienne du groupe.
En 2007, le groupe sort son premier DVD live, Return to Bangleonia. En 2008, le groupe revient sur scène pour différents concerts aux États-Unis et en Europe. Elles commencent à travailler sur un nouvel album en 2009. Sweetheart of the Sun sort en septembre 2011.
Membres
Membres actuels
Susanna Hoffs - chant, guitare rythmique
Debbi Peterson - chant, batterie, percussions, guitare acoustique
Vicki Peterson - chant, guitare solo
Anciens membres
Michael Steele - chant, basse (1983-1989, 1999-2005)
Annette Zilinskas - basse, harmonica (1981-1983)
Commando est un film d’action américain réalisé par Mark L. Lester en 1985.
Ancien soldat des commandos d’élite de la Delta Force, le colonel John Matrix mène une existence paisible aux côtés de sa fille Jenny. Un jour, son ancien supérieur, le général Franklin Kirby, lui rend visite dans sa maison nichée dans la montagne pour le prévenir que des membres de son ancienne unité ont été assassinés par des mercenaires dont on ignore l'identité. Peu après le départ de Kirby, les mercenaires attaquent la maison de Matrix, tuant les soldats que Kirby avait affecté à sa sécurité, et kidnappent Jenny. En essayant de rattraper les ravisseurs, Matrix est maîtrisé et enlevé par les mercenaires, dont à sa surprise figure Bennett, un ancien membre de son équipe, présumé mort.
Le chef des mercenaires, le général Arius, dictateur déchu du Val Verde (en), que Matrix et son unité avaient délogé du pouvoir, impose à Matrix, s'il tient à revoir sa fille vivante, d'assassiner l'actuel président du pays. Bennett, qui manipule adroitement le dictateur, a pour seule intention derrière ce coup d’État voué à l’échec de déclencher la folie meurtrière de Matrix afin de le pousser à la faute.
Après avoir embarqué dans un avion à destination du Val Verde, Matrix parvient à tuer Henriques, le garde chargé de le surveiller jusqu'à destination, et s'enfuit en sautant de l'avion avant qu'il ne décolle. N'ayant que onze heures devant lui pour retrouver la trace de sa fille, Matrix retourne à l'aéroport à la recherche de Sully, un autre homme d'Arius, qu'il repère sans difficulté. Il sollicite l'aide d'une jeune hôtesse de l'air, Cindy, que Sully avait vainement essayé de draguer, pour suivre ce dernier en voiture jusqu'à un centre commercial.
Pensant tout d'abord que Matrix est un détraqué, Cindy le dénonce à un agent de sécurité qui est dans un bar du centre commercial. Le garde appelle du renfort pour neutraliser Matrix, mais en vain car celui-ci résiste farouchement pendant qu’il tente d’arrêter Sully. Comprenant que Matrix est en détresse, Cindy lui apporte finalement son aide après avoir vu Sully tirer sur lui. Après une course-poursuite en voiture, Matrix parvient à rattraper Sully, l'interroge et le fait disparaître en le laissant chuter du haut d'une falaise. En fouillant sa veste, Matrix y trouve la clé d'une chambre d'hôtel et s'y rend, accompagné de la jeune femme, avant d'être confronté à Cooke, un ancien béret vert travaillant pour Arius. Après un long combat, Matrix tue Cooke et découvre au fur et à mesure des pistes sur le lieu de détention probable de Jenny. Matrix et Cindy se rendent ensuite dans un bâtiment industriel et découvrent sur une carte l’endroit exact où sa fille se trouve, une île à quelques heures de vol.
Afin de s'équiper en armement, Matrix pénètre avec fracas dans une armurerie, mais il est arrêté lors de ses emplettes par des policiers arrivés peu après. C'est sans compter sur Cindy qui, grâce à un lance-roquette, parvient à le faire évader du fourgon de police. Le duo se rend à la marina contrôlée par Arius pour s'emparer d'un hydravion et se rend sur l'île où Jenny est captive.
Arrivés sur les lieux, Matrix demande à Cindy de contacter Kirby par radio puis, lourdement armé, il se rend à la villa d'Arius. Au cours de l'assaut, Matrix extermine l’armée privée d'Arius puis tue le dictateur. Jenny, qui a réussi à fuir la pièce où elle était détenue, est rattrapée par Bennett. Matrix les retrouve et se décide à affronter un Bennett ivre de vengeance dans une bagarre acharnée, jusqu'à ce que Matrix le tue en l'empalant avec un tuyau. C'est alors que Kirby, à la tête d'un détachement militaire, débarque sur l'île où il retrouve Matrix et Jenny. Kirby demande alors à Matrix de rejoindre l'unité des Forces Spéciales, mais ce dernier décline l'offre et quitte l'île avec Jenny et Cindy à bord de l'hydravion.
Fiche technique
Titre : Commando
Réalisation : Mark L. Lester
Scénario : Jeph Loeb, Matthew Weisman, Steven E. de Souza
Musique : James Horner
Photographie : Matthew F. Leonetti
Production : Stephanie Brody, Robert Kosberg, Jeph Loeb, Joel Silver, Matthew Weisman pour SLM Production Group, Silver Pictures et Twentieth Century-Fox Film Corporation
Société de distribution : Twentieth Century Fox
Budget : 10 000 000 $ (estimation)
Pays : États-Unis
Langue : anglais
Format : couleur (DeLuxe) — 35 mm — 1,85:1 — son Dolby
Durée : 90 minutes
Genre : Action
Dates de sortie :
États-Unis : 4 octobre 1985
France : 5 février 1986
Public :
Classification MPAA : R (Restricted) (certificate #27763)
Classification CNC : interdit aux moins de 12 ans (visa d'exploitation no 61006 délivré le 10 janvier 1986)
Distribution
Arnold Schwarzenegger : le colonel John Matrix
Rae Dawn Chong : Cindy
Dan Hedaya : le général Arius
Vernon Wells : le capitaine Bennett
James Olson : le général Franklin Kirby
David Patrick Kelly: Sully
Alyssa Milano: Jenny Matrix
Bill Duke: Cooke
Drew Snyder : Lawson
Sharon Wyatt (en) : Leslie
Michael Delano (en) : Forrestal
Bob Minor : Jackson
Michael Adams : Harris
Gary Cervantes : Diaz
Lenny Juliano : un soldat
Charles Meshack : Henriques
Chelsea Field : l'hôtesse de l’air chez Western Flight (Vicky)
Julie Hayek : l'hôtesse de l’air chez Western Flight (Suzanne)
Walter Scott : Cates
Greg Wayne Elam : Biggs
George Fisher : un membre de la sécurité du centre commercial
Phil Adams : l'officier de police dans le centre commercial
Ava Cadell : la femme dans le lit au motel
Mikul Robins : l'homme dans le lit au motel
Branscombe Richmond : Vega
Matt Landers : Fred
Peter DuPont : Daryl
Tom Simmons : le chauffeur du général Franklin Kirby
Bill Paxton : intercepteur
Production
Pré-production
Le premier titre choisi pour ce film était tout simplement Matrix.
Distribution
Dans le rôle de l’immonde Bennett, l’acteur australien Vernon Wells (grand spécialiste des méchants avec Mad Max 2 ou L’Aventure Intérieure) livre une interprétation particulièrement mémorable. Le jeu outrancier, les répliques cultes (« Bienvenue John, j’suis content que tu sois venu ! »), sa cotte de mailles anachronique, sa ressemblance étrange avec Freddie Mercury font de Bennett le personnage le plus populaire de Commando. Participant au site hommage, Vernon Wells obtient même le plus haut pourcentage de sympathie avec 44 % pour Bennett contre 31,2 % pour Matrix.
Même s’il n’ont pas de scènes communes, ce film a permis à Arnold Schwarzenegger et Bill Paxton de se recroiser juste un an après s’être rencontrés sur le tournage de Terminator. Ils rejoueront ensemble une dernière fois en 1994 dans True Lies. Schwarzenegger retrouvera aussi deux ans plus tard Bill Duke (qui joue Cooke dans ce film) dans le film Predator.
Accueil
Box office
Commando est un succès commercial. Avec un budget de 11 millions de dollars, il génère rien qu'aux États-Unis plus de 35 millions de dollars de recettes. En France, hormis ses autres séries de films, Commando est le film d'Arnold Schwarzenegger qui connaît le plus grand succès, totalisant 2 577 215 entrées. C'est son 4e meilleur film sorti en France, derrière Terminator 2 : le jugement dernier (6,1 millions d'entrées), Terminator 3 : le soulèvement des machines (3,3 millions d'entrées) et Terminator (plus de 3 millions d'entrées).
Critique
Commando est crédité d'un score de 69 % d'avis positifs sur le site Rotten Tomatoes (basé sur 32 critiques), avec des commentaires généralement positifs. Les critiques reconnaissent l'humour du film (de type tongue-in-cheek, littéralement « langue dans la joue », c-à-d. ironique, espiègle) aussi bien que son statut de film culte.
Robert-Claude Bérubé, dans sa critique du film sur le site Mediafilm.ca, indique que :
« Après FIRST BLOOD et RAMBO, cette production poursuit la vogue des films bulldozers où le héros arrive au but en écrasant tout sur son passage. Ce qui compte avant tout dans ces productions, c'est de satisfaire l'amateur d'action violente sans faire appel à ses facultés intellectuelles. Les péripéties se bousculent dans une succession de scènes à faire où le bruit et la fureur l'emportent sur la logique et la vraisemblance. Il y a un certain savoir-faire dans la réalisation technique mais la conception d'ensemble s'avère par trop simpliste. Arnold Schwarzenegger joue avec la subtilité d'un taureau enragé. »
Autour du film
Dans Commando, des répliques humoristiques cultes sont employées pour donner un petit air de comédie. Par exemple, lors de la scène dans l’avion, Matrix tue Henriques et dit à une hôtesse de l’air : « Ne dérangez pas mon ami, il est mort de fatigue. » (Don’t disturb my friend, he’s dead tired.). Arnold Schwarzenegger n'oublie pas non plus sa célèbre réplique qu'il fait dans plusieurs de ses films : « I'll be back, Bennett » (« Je reviendrai, Bennett ») ; Bennett réplique par « I’ll be ready, John » (« Je serais prêt, John »). Une autre réplique culte de Schwarzenegger est quand il dit « J'ai menti » (« I lied ») alors qu'il avait promis à Sully qu'il le descendrait en dernier, lorsqu'il le laisse chuter dans le précipice ; Schwarzenegger utilise aussi cette réplique dans Terminator 3 et Expendables 3.
Commando est le film où Arnold Schwarzenegger a le plus de morts à son actif ; son personnage tue 81 personnes, dépassant de loin son personnage dans Total Recall avec 44 morts
Le film est parodié dans Hot Shots! 2, tandis que son personnage principal, John Matrix, est parodié dans la série télévisée Les Simpson (le personnage de Rainier Wolfcastle, alias McBain, étant une caricature d’Arnold Schwarzenegger) ; dans le jeu vidéo Broforce, Matrix fait partie des « bros » jouables, sous le pseudonyme de « Brommando ».
Erreurs de continuité
Commando contient plusieurs erreurs de continuité et d'autres erreurs :
Pendant que Matrix pousse son véhicule sport utilitaire (Chevrolet Blazer) pour le faire avancer, un fil apparaît, accroché derrière la voiture.
Dans la scène où Matrix se réveille après s’être fait capturer, Sully ne porte pas de lunettes de soleil sur lui, avant qu’on ne le revoie portant des lunettes.
Dans cette même scène, la bretelle gauche de la salopette de Jenny s’est détachée pour ensuite être de nouveau attachée, avant de la retrouver à nouveau détachée.
Lorsque Matrix suspend Sully au-dessus du vide avec une seule main, on peut voir sur la cheville gauche de ce dernier un fil qui le maintient.
Lors de la poursuite en voiture, le côté gauche de la voiture de Sully est endommagée et celle-ci finit sa course sur le côté du conducteur. Mais, après la mort de Sully et une fois qu’elle est remise sur ses roues par Matrix et qu’elle repart, la voiture est à nouveau intacte.
Dans la chambre du motel oû Matrix et Cooke se battent, quelques-uns des carreaux de verre de la douche tombent et sont immédiatement replacés sur le plan suivant. Dans cette même scène, la lampe tombe à la renverse et au plan suivant est à nouveau debout.
Lorsque Cindy rate son premier tir avec un lance-roquettes en le tenant dans le mauvais sens, le couvercle de l’arme n’apparaît pas mais il est présent quand elle retourne l’arme pour s’en servir une seconde fois.
Arrivé sur l’île, Matrix utilise des jumelles militaires ; le plan se déplace vers la droite tandis qu’au plan suivant, Matrix regarde vers la gauche.
Cindy appelle à l'aide par radio en annonçant l'immatriculation de l'avion qui se termine par « WX », et dit « Whisky / Rayons X ». C'est une erreur de traduction, car on utilise dans ce contexte l'alphabet radio international (anglophone) ; il faut donc dire « Whisky / X-Ray ».
Matrix applique son maquillage de camouflage après avoir mis sa veste ; pourtant, lorsqu’il ôte celle-ci pour examiner sa blessure, on constate qu’il est également maquillé en dessous.
Lorsque Matrix et Cindy prennent l'hydravion, ils se font tirer dessus et on voit plusieurs impacts de balles sur la carlingue de l'appareil. À la fin du film, quand ils reprennent l'hydravion, la carlingue est comme neuve, sans aucune trace d'impacts.
McDonald's vire son patron pour une liaison en entreprise fatale
Publié le 04/11/2019 à 08:21 / Modifié le 04/11/2019 à 08:21 Monde McDonald's a estimé que son directeur général Steve Easterbrook a commis une erreur de jugement en engageant récemment une liaison certes "consentie" avec un ou une salariée. Il a été limogé.
C'est un licenciement retentissant : le géant américain McDonald's a annoncé dimanche 3 novembre avoir licencié son directeur général Steve Easterbrook pour avoir entretenu une liaison avec un membre du personnel, ce que le conseil d'administration considère comme une violation de la politique de l'entreprise. Le conseil d'administration de McDonald's estime que Steve Easterbrook a fait une "erreur de jugement en engageant cette relation", dit un communiqué de McDonald's. Easterbrook a également renoncé à son siège au conseil d'administration de la société.
Remplacement avec effet immédiat McDonald's n'a ni précisé l'identité de l'employé, ni s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme. Il sera remplacé avec effet immédiat par Chris Kempczinski, qui était jusqu'à présent responsable des activités du groupe aux Etats-Unis.
Dans un courriel destiné aux employés de McDonald's, diffusé par le groupe, Steve Easterbrook estime que sa conduite était une erreur qui violait la politique de l'entreprise et que compte tenu des valeurs du groupe, il était temps pour lui passer à autre chose.
The Righteous Brothers est un duo musical américain composé de Bill Medley et Bobby Hatfield. Ils ont enregistré des disques entre 1963 et 1975, et ont chanté en live jusqu'à la mort de Bobby Hatfield en 2003.
Ils doivent leur nom à un marine afro-américain qui a crié à la fin d'un concert : « That was righteous, brothers ! » (« C'était super, les gars ! »).
Leur premier single, You've Lost That Lovin' Feelin', sort en 1965. Il rencontre un grand succès pour l'époque, malgré une durée qui excède la norme pour les radios.
Le groupe remporte d'autres succès dans les années 1960 avec notamment Ebb Tide et Unchained Melody en 1965, et (You're My) Soul and Inspiration en 1966.
En 1987, Bill Medley chante en duo avec Jennifer Warnes (I've Had) The Time of My Life dans le film Dirty Dancing.
Bobby Hatfield meurt d'une overdose de cocaïne le 5 novembre 2003 dans un hôtel de Kalamazoo (Michigan) ; il devait participer à un concert des Righteous Brothers.
Reprises
You've Lost That Lovin' Feelin' est utilisé dans une des dernières scènes du film Top Gun (1986) ; utilisée également dans le film Phil Spector (2013)
Unchained Melody est repris dans la bande originale du film Ghost (1990).
Le Pontiac Club de Mer était une voiture expérimentale spécialement conçue pour le General Motors Motorama, construite par Pontiac en 1956 pour célébrer l'engagement de General Motors en faveur d'un design futuriste . Idée originale de Harley Earl, ingénieur concepteur de GM (Paul Gillian était également impliqué à l'époque), le "de Mer" était un Roadster sport à deux portes intégrant un style novateur novateur, à la manière d'un élégant corps englobant une grande centrale électrique, une tendance de conception largement utilisée dans les essais LSR (Land Speed Record) à Bonneville Salt Flats dans l’Utah dans les années 1950. Un prototype de club de mera été construit et dévoilé, avec un autre modèle ¼, à Miami, en Floride. Selon l'ordre de tuer de GM , il aurait été mis au rebut en 1958.
Seul le modèle existe aujourd'hui, qui appartenait à Joseph Bortz de Highland Park, IL. jusqu'à ce qu'il soit vendu au collectionneur de voitures de renom Ron Pratt lors de la vente aux enchères de voitures classiques Barrett-Jackson 2007 pour 75 000 $. Une réplique en cours d'exécution basée sur un châssis Pontiac de 1959 a également été construite par Marty Martino. Il a fallu trois ans pour qu’il se vende au prix de 110 000 $ lors de la vente aux enchères Barrett-Jackson 2009 en Arizona
Extérieur
La conception du "de Mer" tire son élan visuel de la construction d’avions de son époque, utilisant une monocoque en acier inoxydable, des pare -vent individuels similaires à ceux du Lincoln Futura de 1955 (plus tard Batmobile de la télévision ), fascia aérodynamique façonné la peau de capot pour couvrir la majeure partie du gril, les phares cachés et une seule nageoire dorsale sur le pont arrière. Deux «stries argentées» [5] ont également été présentées, qui ont coulé dans des cuillères de capot profilées, reportées du Bonneville Special de Pontiac deux ans plus tôt. Le style général du corps était lisse et non ondulé, semblable à celui d’un chasseur à réaction supersonique américain., avec pratiquement aucune protubérance ni aucun renfoncement de quelque sorte que ce soit, sauf pour les orifices de ventilation situés sur le bord d'attaque des deux portes et l'aileron. Le véhicule n'avait pas de pare-chocs, une caractéristique commune à la plupart des concepts, et les poignées de porte étaient assez petites. Sur une échelle humaine , sa caractéristique la plus alarmante était qu’il avait un profil très bas à un peu moins de 39 pouces (990,6 mm).
Intérieur
Le style intérieur du "de Mer" avait une fonctionnalité barebone, plus en harmonie avec ses essais de vitesse «airs» que les véhicules de production les plus éclatants disponibles dans les salles d’exposition de l’époque. Les instruments étaient discrets, avec des jauges à configuration triangulaire montées bien derrière un volant à trois branches de style GT, autour de la colonne de direction. Le compteur de vitesse était placé sur le dessus et une jauge plus petite de chaque côté, chacune étant enfermée dans son propre boîtier. L'intérieur était fini en rouge, tandis que les passagers entraient par les portes classiques.
Design legacy
La conception des pare-vent aérodynamiques a été reportée sur les voitures de course Corvette de 1955 et 1956. Dans les années qui ont suivi, le maquettiste Revell a créé un club de mer à l’échelle du 1/25 composé d’un conducteur et d’un passager habillés dans les années 1950.
Groupe motopropulseur
Sous le capot, le tout nouveau moteur V-8 de Pontiac, le 287 OHV , avait été dévoilé l'année précédente. Appelé la Strato Streak , il était le moteur le plus puissant de GM en 1955 et a introduit l'image de haute performance de Pontiac avec les modèles Bonneville , Grand Prix et GTO . Cette centrale électrique à haut rendement a été modifiée avec une came à grande levée et équipée de deux carburateurs à quatre corps pour une puissance pouvant atteindre 300 ch (220 kW). Les roues arrière étaient entraînées par une boîte - pont montée à l' arrière , utilisée plus tard dans la nouvelle compacte de Pontiac, la Tempest de 1961 , sur un essieu arrière rigide de type DiDion à suspension indépendante .
Moteur | Caractéristiques |
Déplacement cid / litres | 287 / 4.703 |
Puissance bhp / kW | 300 / 220.8 à 5100 tr / min |
Couple ft · lbf / N • m | 330/447 à 2600 tr / min. |
Ligne rouge | 5500 tours par minute |
Freins et Pneus |
Les pneus | 6,40 × 13 murs blancs |
Performance |
Accélération 0–60 mph. | N / A |
Vitesse maximale en km / h | N / A |
Cinéma
1927 : Fay et Fanchette (Broadway Nights) de Joseph C Boyle : Fan dancer
1929 : Le Signe sur la porte (The Locked Door) de George Fitzmaurice : Ann Carter
1929 : Mexicali Rose d'Erle C. Kenton : Mexicali Rose
1930 : Ladies of Leisure de Frank Capra : Kay Arnold
1931 : Illicit d'Archie Mayo : Anne Vincent Ives
1931 : Ten Cents a Dance de Lionel Barrymore : Barbara O'Neill
1931 : Les Bijoux volés (The Slippery Pearls) de William C. McGann : Caméo
1931 : L'Ange blanc (Night Nurse) de William A. Wellman : Lora Hart
1931 : The Miracle Woman de Frank Capra : Florence 'Faith' Fallon
1932 : Amour défendu de Frank Capra (Forbidden) : Lulu Smith / aka "66"
1932 : Shopworn de Nick Grinde : Kitty Lane
1932 : Mon grand (So Big!) de William A. Wellman : Selina Peake De Jong
1932 : The Purchase Price de William A. Wellman : Joan Gordon, aka Francine La Rue
1933 : La Grande Muraille (The Bitter Tea of General Yen) de Frank Capra : Megan Davis
1933 : Ladies They Talk About de Howard Bretherton et William Keighley : Nan Taylor, Alias of Nan Ellis, aka Mrs. Andrews
1933 : Liliane (Baby Face) d'Alfred E. Green : Lily Powers
1933 : Toujours dans mon cœur (Ever in My Heart) d'Archie Mayo : Mary Archer Wilbrandt
1934 : Franc Jeu (Gambling Lady) d'Archie Mayo : Lady Lee
1934 : A Lost Lady, d'Alfred E. Green : Marian Ormsby Forrester
1934 : Mariage secret (The Secret Bride) de William Dieterle : Ruth Vincent
1935 : La Dame en rouge (The Woman in Red) de Robert Florey : Shelby Barret Wyatt
1935 : Mexico et retour (Red Salute) de Sidney Lanfield : Drue Van Allen
1935 : La Gloire du cirque (Annie Oakley) de George Stevens : Annie Oakley
1936 : Message à Garcia (A Message to Garcia) de George Marshall : Raphaelita Maderos
1936 : Carolyn veut divorcer (The Bride Walks Out) de Leigh Jason : Carolyn Martin
1936 : La Fièvre des tropiques (His Brother's Wife) de W. S. Van Dyke : Rita Wilson Claybourne
1936 : Saint-Louis Blues (Banjo on My Knee) de John Cromwell : Pearl Elliott Holley
1936 : Révolte à Dublin (The Plough and the Stars) de John Ford : Nora Clitheroe
1937 : La Loi du milieu (Internes Can't Take Money) d'Alfred Santell : Janet Haley
1937 : Sa dernière chance (This Is My Affair) de William A. Seiter : Lil Duryea
1937 : Stella Dallas de King Vidor : Stella Martin 'Stell' Dallas
1937 : Déjeuner pour deux (Breakfast for Two) d'Alfred Santell : Valentine 'Val' Ransome
1938 : Adieu pour toujours (Always Goodbye) de Sidney Lanfield : Margot Weston
1938 : Miss Manton est folle (The Mad Miss Manton) de Leigh Jason : Melsa Manton
1939 : Pacific Express (Union Pacific) de Cecil B. DeMille : Mollie Monahan
1939 : L'Esclave aux mains d'or (Golden Boy) de Rouben Mamoulian : Lorna Moon
1940 : L'Aventure d'une nuit (Remember the Night) de Mitchell Leisen : Lee Leander
1941 : Un cœur pris au piège (The Lady Eve) de Preston Sturges : Jean Harrington
1941 : L'Homme de la rue (Meet John Doe) de Frank Capra : Ann Mitchell
1941 : Tu m'appartiens (You Belong to Me) de Wesley Ruggles : Helen Hunt
1941 : Boule de feu (Ball of Fire) de Howard Hawks : Katherine 'Sugarpuss' O'Shea
1942 : L'Inspiratrice (The Great Man's Lady) de William A. Wellman : Hannah Sempler
1942 : Les Folles Héritières (The Gay Sisters) d'Irving Rapper : Fiona Gaylord
1943 : L'Étrangleur (Lady of Burlesque) de William A. Wellman : Deborah Hoople, alias Dixie Daisy
1943 : Obsessions (Flesh and Fantasy) de Julien Duvivier : Joan Stanley
1944 : Assurance sur la mort (Double Indemnity) de Billy Wilder : Phyllis Dietrichson
1944 : Hollywood Canteen de Delmer Daves : Cameo
1945 : Christmas in Connecticut de Peter Godfrey : Elizabeth Lane
1946 : Le Droit d'aimer (My Reputation) de Curtis Bernhardt : Jessica Drummond
1946 : Amazone moderne (The Bride Wore Boots) d'Irving Pichel : Sally Warren
1946 : L'Emprise du crime (The Strange Love of Martha Ivers) de Lewis Milestone : Martha Ivers
1946 : Californie terre promise (California) de John Farrow : Lily Bishop
1947 : L'Orchidée blanche (The Other Love) d'André de Toth : Karen Duncan
1947 : La Seconde Madame Carroll (The Two Mrs. Carrolls) de Peter Godfrey : Sally Morton Carroll
1947 : Le Loup des sept collines (Cry Wolf) de Peter Godfrey : Sandra Marshall
1947 : Hollywood en folie (Variety Girl) de George Marshall : Barbara Stanwyck
1948 : L'Indomptée (B .F.'s Daughter) de Robert Z. Leonard : Pauline 'Polly' / 'Pol' Fulton
1948 : Raccrochez, c'est une erreur (Sorry, Wrong Number) d'Anatole Litvak : Leona Stevenson
1949 : Une femme joue son bonheur (The Lady Gambles) de Michael Gordon : Joan Phillips Boothe
1949 : Ville haute, ville basse (East Side, West Side) de Mervyn LeRoy : Jessie Bourne
1950 : La Femme à l'écharpe pailletée (The File on Thelma Jordon) de Robert Siodmak : Thelma Jordon
1950 : Chaînes du destin (No Man of Her Own) de Mitchell Leisen : Helen Ferguson / Patrice Harkness
1950 : Les Furies (The Furies) d'Anthony Mann : Vance Jeffords
1950 : Pour plaire à sa belle (To Please a Lady) de Clarence Brown : Regina Forbes
1951 : The Man with a Cloak de Fletcher Markle : Lorna Bounty
1952 : Le démon s'éveille la nuit (Clash by Night) de Fritz Lang : Mae Doyle D'Amato
1953 : La Plage déserte (Jeopardy) de John Sturges : Helen Stilwin
1953 : Titanic de Jean Negulesco : Julia Sturges
1953 : All I Desire de Douglas Sirk : Naomi Murdock
1953 : Le Voleur de minuit (The Moonlighter) de Roy Rowland : Rela
1953 : Le Souffle sauvage (Blowing Wild) de Hugo Fregonese : Marina Conway
1954 : Témoin de ce meurtre (Witness to Murder) de Roy Rowland : Cheryl Draper
1954 : La Tour des ambitieux (Executive Suite) de Robert Wise : Julia O. Tredway
1954 : La Reine de la prairie (Cattle Queen of Montana) d'Allan Dwan : Sierra Nevada Jones
1955 : Le Souffle de la violence (The Violent Men) de Rudolph Maté : Martha Wilkison
1955 : Les Rubis du prince birman (Escape to Burma) d'Allan Dwan : Gwen Moore
1956 : Demain est un autre jour (There's Always Tomorrow) de Douglas Sirk : Norma Miller Vale
1956 : La Horde sauvage (The Maverick Queen) de Joseph Kane : Kit Banion
1956 : Passé perdu (These Wilder Years) de Roy Rowland : Ann Dempster
1957 : Quarante tueurs (Forty Guns) de Samuel Fuller : Jessica Drummond
1957 : Meurtrière ambition (Crime of Passion) de Gerd Oswald : Kathy Ferguson Doyle
1957 : Femme d'Apache (Trooper Hook) de Charles Marquis Warren : Cora Sutliff
1962 : La Rue chaude (Walk on the Wild Side) d'Edward Dmytryk : Jo Courtney
1964 : L'Homme à tout faire (Roustabout) de John Rich : Maggie Morgan
1964 : Celui qui n'existait pas (The Night Walker) de William Castle : Irene Trent
Télévision
1956 : The Ford Television Theatre (en) (série télévisée) : Irene Frazier (1 épisode)
1958 : Alcoa Theatre (en) (série télévisée) : Midge Varney (1 épisode)
1958 : Goodyear Theatre (série télévisée) : Midge Varney (1 épisode)
1958 - 1959 : Zane Grey Theater (en) (série télévisée) : Belle Garrison (4 épisodes)
1960 - 1961 : The Barbara Stanwyck Show (en) (série télévisée) : Josephine Little (36 épisodes)
1961 : General Electric Theater (série télévisée) : Lili Parrish (1 épisode)
1961 - 1964 : La Grande Caravane (Wagon Train) (série télévisée) : Maud Frazer/Caroline Casteel/Kate Crawley (4 épisodes)
1962 : Rawhide (série télévisée) : Nora Holloway (1 épisode)
1962 : The Dick Powell Show (en) (série télévisée) : Irene Phillips (1 épisode)
1962 - 1963 : Les Incorruptibles (The Untouchables) (série télévisée) : Lt. Agatha Stewart (2 épisodes)
1964 : Calhoun: County Agent (téléfilm)
1965 - 1969 : La Grande Vallée (The Big Valley) (série télévisée) : Victoria Barkley (112 épisodes)
1970 : The House That Would Not Die (en) (téléfilm) : Ruth Bennett
1971 : A Taste of Evil (en) (téléfilm) : Miriam Jennings
1973 : The Letters (téléfilm) : Geraldine Parkington
1980 : Drôles de dames (Charlie's Angels) (série télévisée) : Toni - épisode Triple mixte (Toni's Boys)
1983 : Les oiseaux se cachent pour mourir (The Thorn Birds) (feuilleton TV) : Mary Carson (4 épisodes)
1985 : Dynastie (Dynasty) (série télévisée) : Constance Colby Patterson (3 épisodes)
1985 - 1986 : Dynastie 2 : Les Colby (série télévisée) : Constance Colby Patterson (24 épisodes)
Distinctions
Récompenses
1982 : Oscar d'honneur pour son exceptionnelle créativité et sa contribution unique à l'art de l'interprétation à l'écran
1983 : Emmy Award de la meilleure actrice pour son rôle de Mary Carson dans Les oiseaux se cachent pour mourir
1984 : Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle dans une série, une mini-série ou un téléfilm : pour son rôle de Mary Carson Les oiseaux se cachent pour mourir
Nominations
Oscars :
Meilleure actrice pour Stella Dallas : Stella Dallas
Meilleure actrice pour Boule de feu : Sugarpuss O’Shea
Meilleure actrice pour Assurance sur la mort : Phyllis Dietrichson
Meilleure actrice pour Raccrochez, c'est une erreur : Leona Stevenson
Le président finlandais Sauli Niinisto et son homologue américain Donald Trump, le 2 octobre 2019, à Washington.
Outré par la procédure de destitution à son encontre, Trump s'en prend à la presse (et embarrasse le président finlandais)
Ulcéré par une procédure de destitution qui assombrit son mandat et pèse sur ses chances de réélection en 2020, Donald Trump s'est montré particulièrement virulent à l'encontre des journalistes lors d'une conférence de presse.
franceinfo avec AFPFrance Télévisions
Mis à jour le 03/10/2019 | 13:30
publié le 03/10/2019 | 13:08
Le président de la Finlande, Sauli Niinisto, se souviendra probablement longtemps de sa visite à la Maison Blanche, mercredi 2 octobre. Pas seulement pour la beauté ou la solennité des lieux, mais aussi pour les propos de son occupant. Car le président américain, Donald Trump, s'est livré à une furieuse diatribe contre la procédure d'impeachment lancée contre lui.
Devant un parterre de journalistes venus pour une conférence de presse, le milliardaire lâche d'abord cette phrase à propos de Sauli Niinisto : "C'est un homme de peu de mots, j'aime bien ça chez lui." Il se lance ensuite dans un long monologue, agressif et décousu : "Ce qui se passe est une honte !", "Il y a des médias corrompus dans ce pays !", "Ils ont essayé de me destituer depuis le jour où j'ai été élu. Vous savez quoi ? Ils ont échoué !", "Toute cette affaire tourne autour d'une simple conversation !"
Sauli Niinisto éclipsé Réalisant soudain que son invité du jour est complètement éclipsé, Donald Trump s'arrête un instant. Il se tourne vers Sauli Niinisto, assis à sa droite : "Je suis désolé de vous déranger avec ça monsieur le président, il y a tant de choses dont nous devons parler." Son interlocuteur ne bronche pas. Donald Trump repart de plus belle en s'en prenant à son possible rival démocrate pour le scrutin de 2020, qu'il est soupçonné d'avoir voulu salir. Puis, nouvelle tirade. Cette fois, il s'en prend aux journalistes du Washington Post, qu'il accuse d'avoir écrit un article "malhonnête" sur sa politique migratoire. L'article a en réalité été rédigé par des journalistes du New York Times, mais le milliardaire républicain est lancé, plus rien ne l'arrête.
Enfin, un journaliste finlandais tente sa chance, au milieu du brouhaha.
"Qu'est-ce que le président des Etats-Unis peut apprendre de la Finlande, qui est, selon une étude de l'ONU, le pays le plus heureux du monde ?
- La Finlande est un pays heureux (…) il est un dirigeant heureux."
Tout le monde reste perplexe.
"Posez-lui une question ! Ne soyez pas impoli !" Un peu plus tard, lors d'une conférence de presse commune dans la prestigieuse "East Room", avec ses énormes lustres et ses grands miroirs dorés, la gêne est encore plus palpable. Toutes les questions se concentrent sur l'impeachment. Donald Trump se déchaîne contre les médias. Un journaliste américain insiste : "Que cherchiez-vous à obtenir de votre homologue ukrainien Volodymyr Zelensky lorsque vous lui avez demandé d'enquêter sur Joe Biden ?" Le chef d'Etat perd son calme. "Nous avons le président de Finlande, posez-lui une question ! Ne soyez pas impoli !" Nouveau malaise dans la salle.
Le journaliste finit par s’exécuter et s’adresse au président finlandais… lorsque Donald Trump intervient à nouveau, lui coupant la parole. "Je crois que la question est pour moi", parvient finalement à placer Sauli Niinisto, après une nouvelle tirade de son homologue américain.
Et pourtant. Interrogé sur ses propos très peu présidentiels de ces derniers jours, Donald Trump, qui a parlé de "coup d'Etat" et accusé les démocrates de faire perdre du temps à tout le monde avec des "conneries", assure que tous ses propos sont savamment pesés. "Croyez-le ou non, je choisis mes mots avec beaucoup d'attention."
Mais dans la soirée, des Américains ont choisi de présenter leurs excuses au dirigeant finlandais pour le comportement de Donald Trump. "Je viens de regarder la conférence de presse – je me sens mal pour le président finlandais qui a dû endurer cela. Aujourd’hui, nous sommes tous Sauli Niinistö", a tweeté le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom.
Procédure de destitution : la contre-attaque laborieuse de Donald Trump La publication d’un compte rendu de la conversation téléphonique tenue le 25 juillet avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, a renforcé la conviction des démocrates.
Par Gilles Paris Publié aujourd’hui à 04h18, mis à jour à 10h41
Un Donald Trump amer et visiblement frustré s’est présenté devant la presse à New York, mercredi 25 septembre. Il s’agissait officiellement de tirer les enseignements de sa troisième participation à l’Assemblée générale annuelle des Nations unies (ONU), mais le président des Etats-Unis savait bien qu’il serait surtout question de ses échanges avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ils sont à l’origine du déclenchement, la veille, d’une procédure de destitution par la speaker (présidente) démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (Californie).
En autorisant, le matin même, la publication du compte rendu d’une conversation téléphonique tenue le 25 juillet, Donald Trump pensait manifestement mettre en difficulté les démocrates, qui le soupçonnent d’avoir demandé à une puissance étrangère d’enquêter sur l’un de ses opposants politiques. Le président des Etats-Unis n’avait cessé de jurer, au cours des jours précédents, que cette conversation avait été « parfaite ».
La publication ayant produit l’effet inverse, il s’est lamenté sur son sort, gourmandant des journalistes accusés de relayer une opération de diversion, compte tenu des succès qu’il ne cesserait d’engranger. « Les démocrates ont fait ça durant la semaine des Nations unies, tout était planifié », a-t-il grincé. « C’est très triste ce qu’ils font à ce pays. Ils divisent. Ils rabaissent. Ils dénigrent notre pays. Beaucoup de dirigeants sont venus me voir aujourd’hui et ils m’ont dit : “Monsieur, ce que vous vivez, aucun président ne l’a jamais éprouvé. Et c’est tellement mauvais pour votre pays” », a assuré Donald Trump.