Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
19.11.2024
18319 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1154)
· A à Z : Sommaire (355)
· Mannequin de charme (945)
· Musique (399)
· Monde : France (2738)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (265)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (210)
air amour annonce art article background base belle blogs center centerblog centre
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Henri Pélissier (22 janvier 1889 à Paris 18e arrondissement - 1er mai 1935 à Dampierre) est un cycliste français. Professionnel de 1911 à 1928, il a notamment remporté le Tour de France en 1923, et les classiques Paris-Roubaix (1919, 1921), Bordeaux-Paris (1919), Paris-Tours (1922), Paris-Bruxelles (1920), le Tour de Lombardie (1911, 1913, 1920), Milan-San Remo (1912).
Henri Pélissier en 1919
Aîné de quatre frères dont Jean, qui sera tué sur le front de Sainte-Menehould en 1915, Henri a été élevé "à la dure" par un père auvergnat venu faire fortune à Paris et qui offre à chacun un vélo. Il court en amateur à partir de 1908 et remporte une étape au Tour de France des Indépendants. Il finit troisième au classement général.
Cycliste professionnel de 1911 à 1926, sa carrière, comme celles de tant d'autres, fut interrompue par la Grande Guerre. Le 22 juillet 1923, il remporte le Tour de France avec le soutien de son coéquipier Ottavio Bottecchia.
En 1924, Henri et son frère Francis, opposés au directeur du Tour de France Henri Desgrange qui a exprimé publiquement en 1920 son mépris pour la vedette adulée du public, racontent au journaliste Albert Londres leur expérience du tour :
« Vous n'avez pas idée de ce qu'est le Tour de France, dit Henri, c'est un calvaire. Et encore, le chemin de Croix n'avait que quatorze stations, tandis que le nôtre en compte quinze. Nous souffrons du départ à l'arrivée. Voulez-vous voir comment nous marchons ? Tenez... (de son sac, il sort une fiole).
Ça, c'est de la cocaïne pour les yeux, ça c'est du chloroforme pour les gencives...
– Ça, dit Ville, vidant aussi sa musette, c'est de la pommade pour me chauffer les genoux.
– Et des pilules ? Voulez-vous voir des pilules ? Tenez, voilà des pilules. »
Ils en sortent trois boîtes chacun.
« Bref ! dit Francis, nous marchons à la “dynamite”. »
Henri reprend :
« Vous ne nous avez pas encore vus au bain à l'arrivée. Payez-vous cette séance. La boue ôtée, nous sommes blancs comme des suaires, la diarrhée nous vide, on tourne de l'œil dans l'eau. Le soir, à notre chambre, on danse la gigue, comme saint Guy, au lieu de dormir. Regardez nos lacets, ils sont en cuir. Eh bien ! ils ne tiennent pas toujours, ils se rompent, et c'est du cuir tanné, du moins on le suppose... Pensez ce que devient notre peau ! Quand nous descendons de machine, on passe à travers nos chaussettes, à travers notre culotte, plus rien ne nous tient au corps...
– Et la viande de notre corps, dit Francis, ne tient plus à notre squelette. »
En 1928, l'autobiographie d'Henri Pélissier, publiée en feuilleton dans le Miroir des Sports, est reprise sous la forme d'un livre intitulé Roman de ma vie.
Le 1er mai 1935, il est chez sa maîtresse, Camille Tharault, quand une réflexion à son endroit de la sœur de celle-ci, le met en fureur. Il sort un couteau et lui balafre le visage avant que Camille ne l'arrête d'un coup de revolver. Il repose au cimetière de l'avenue Pierre-Grenier à Boulogne-Billancourt.
Palmarès
1910
9e étape du Tour de France des Indépendants
Paris-Le Havre
Paris-Paris-Plage
3e du Tour de France des Indépendants
1911
Tour de Lombardie
Milan-Turin
Turin-Florence-Rome
Tour de Romagne-Toscane
1912
Milan-San Remo
1re et 4e étapes du Tour de Belgique
2e du Tour de Belgique
10e de Paris-Tours
1913
Tour de Lombardie
3e étape du Tour de France
1914
10e, 12e et 15e étapes du Tour de France
2e du Tour de France
1917
Paris-Trouville
2e du Tour de Lombardie
1919
Champion de France sur route
Paris-Roubaix
Bordeaux-Paris
2e étape du Tour de France
Grand Prix de la Loire
Circuit du Morvan
2e du Tour de la province de Milan (avec Francis Pélissier)
6e de Paris-Tours
1920
Paris-Bruxelles
Tour de Lombardie
3e et 4e étapes du Tour de France
Paris-Metz (avec Francis Pélissier)
Course de côte du mont Agel
Grand Prix de la Loire
Grand Prix de l'Armistice
Challenge de Paris
Circuit des Champs de Bataille
2e du championnat de France sur route
2e de Milan-San Remo
6e de Paris-Roubaix
1921
Paris-Roubaix
Course de côte du mont Agel
2e du championnat de France sur route
2e du Tour de la province de Milan (avec Francis Pélissier)
2e de Paris-Saint-Étienne
3e du Critérium des As
5e du Tour de Lombardie
6e de Milan-San Remo
1922
Paris-Tours
Paris-Nancy (avec Francis Pélissier)
Course de côte du mont Agel
Circuit de Paris
2e de Paris-Chauny
3e de Paris-Montceau les Mines
4e du Tour des Flandres
10e de Paris-Roubaix
1923
Tour de France :
Classement général
3e, 10e et 11e étapes
2e du GP Wolber
2e de la course de côte du mont Agel
3e du championnat de France sur route
7e de Paris-Roubaix
1924
Paris-Chauny
Grand Prix Automoto de Rouen
2e étape du Tour du Pays basque
2e du championnat de France sur route
2e du Tour du Pays basque
2e du GP Wolber
3e du Critérium des As
5e de Paris-Roubaix
1925
7e de Paris-Roubaix
1926
6e de Paris-Roubaix
Résultats sur le Tour de France
Henri Pélissier fait partie des coureurs ayant remporté au moins deux étapes du Tour de France sur plus de dix années.
1912 : abandon (4e étape)
1913 : abandon (6e étape) et vainqueur d'une étape
1914 : 2e du classement général et vainqueur de trois étapes
1919 : abandon (5e étape) et vainqueur d'une étape, leader durant 3 étapes
1920 : abandon (5e étape) et vainqueur de deux étapes
1923 : Vainqueur classement général et vainqueur de trois étapes, porteur du maillot jaune pendant 6 jours
1924 : abandon (3e étape)
1925 : abandon (4e étape)
Henri Antoine Desgrange, né le 31 janvier 1865 à Paris 10e et mort le 16 août 1940 à Beauvallon, est un coureur cycliste, dirigeant sportif et journaliste français.
Henri Desgrange
Il débute dans sa vie professionnelle comme clerc de notaire à Paris. Renonçant à devenir avocat, il se consacre au sport, tant pour le pratiquer que pour l'organiser et le diriger.
Il établit le premier record de l'heure cycliste sans entraîneur, 35,325 km, le 11 mai 1893. Il est en outre détenteur de plusieurs records à tricycle, toujours sur piste, sur 50 et 100 km.
Journaliste, Desgrange collabore à diverses revues : La Bicyclette, Paris-Vélo et Le Journal de sports.
Auteur, il publie des livres : La Tête et les jambes (1894), Alphonse Marcaux (1899).
Entrepreneur, il devient à Paris le directeur du vélodrome du Parc des Princes en 1897, puis du Vélodrome d'Hiver en décembre 1903.
C'est en 1900 qu'il est nommé directeur et rédacteur en chef d'un nouveau quotidien sportif, L'Auto-Vélo, impulsé par le comte de Dion pour concurrencer Le Vélo dont le directeur, Pierre Giffard, n'est pas en phase avec ses idées politiques. Le titre sera rebaptisé L'Auto en 1903.
En 1917, sans obligation de le faire, il s'engage, à 52 ans, pour participer à la guerre qu'il termine comme officier. Sur ses vieux jours, il reste sportif, pratiquant la marche de fond et le cross-country. Il est inhumé dans le Var, à Grimaud.
Henri Desgrange devient en 1903 le maître d'œuvre d'une épreuve sur route inédite, le Tour de France, suite à une idée de son collaborateur, le journaliste Géo Lefèvre. Jusqu'en 1939, il reste l'organisateur du Tour, interrompu par la guerre. En 1936, il avait dû quitter le Tour, à Charleville, passant le témoin de la direction de course à Jacques Goddet.
Un monument à la mémoire d'Henri Desgrange a été élevé par souscription au sommet du col du Galibier. Un prix Henri-Desgrange récompense chaque année sur le Tour de France le coureur qui franchit en tête le col du Galibier, ou le col le plus haut de la course si le Galibier n'est pas au programme.
Un prix Henri-Desgrange est également décerné à un journaliste, auteur ou artiste français ayant, dans l'exercice de sa profession, le mieux servi la cause sportive, soit par son action, soit par la qualité de ses écrits, de ses missions ou images.
Il s'agit d'un mouvement qui atteste de l'humanisme de Desgrange, souvent caché derrière ses activités « commerciales ». Le cyclisme en fut la base. Il consistait à parcourir en groupe et à allure modérée des distances dépassant 200 kilomètres et donnant lieu à un brevet.
Henri Desgrange, Géo Lefèvre et Charles Stourm vont, en 1904, fonder les Audax français. Régulièrement, en 1903, L'Auto a fait part de l'activité des Audax italiens. Et de leur projet d'excursion Turin-Paris prévu pour l'été 1904. Géo Lefèvre suggère alors que les cyclistes français pourraient aller à leur rencontre. Et cela lui donne l'idée de créer un groupement de même nature. Le 7 janvier 1904, Desgrange peut annoncer la naissance des Audax français. Cette idée va donner de l'élan à l'activité hors compétition sur de longues distances, laquelle aboutira aux brevets de 300 à 1 200 km Audax et Randonneurs dont le plus célèbre est Paris-Brest-Paris (1 200 km).
Henri Desgrange déclinera ensuite la même formule pour la marche, la nage et la rame. Il fut lui-même breveté 150 km à pied et 6 km à la nage.
Citations
Jacques Goddet
« Rude dans son comportement, rude dans ses expressions, rude envers lui-même plus encore qu'envers ses collaborateurs, Henri Desgrange a considéré la vie comme un combat permanent. ».
Publications
La Tête et les jambes, Paris, L. Pochy, 1894 ; nombreuses rééditions jusqu'aux années 1930
Alphonse Marcaux, Paris, L. Pochy, 1899
Mens sana, Librairie de L'Auto, Paris, 1909
La Vie sportive, Librairie de L'Auto, Paris, 1913
Alizé Cornet (née le 22 janvier 1990 à Nice) est une joueuse de tennis française qui a très rapidement accédé au top 20 mondial.
Elle commence à jouer au tennis à l'âge de quatre ans au Tennis Club des Arènes de Cimiez, à Nice avec son frère, Sébastien. En 2004, elle remporte le titre de championne de France des 13-14 ans et, en 2005, le titre de championne d'Europe des 15-16 ans.
Elle a remporté 5 titres sur le circuit WTA (3 en simple et 2 en double) et obtenu comme meilleur classement une 11e place mondiale.
En parallèle de sa carrière de championne, elle poursuit sa scolarité avec deux ans d'avance
Alizé Cornet possède un jeu différent de la plupart des joueuses sur le circuit. Elle possède un coup droit qu'elle frappe assez bombé pour gêner son adversaire etgagner du temps pour se replacer ou attaquer.
Elle peut également bien servir mais elle commet encore trop de doubles-fautes. Son manque de puissance l'empêche encore de finaliser les points, elle craque le plus souvent au moment de conclure.
Son mental friable en fait une joueuse peu stable d'où des performances en dents de scie.
|
Tatiana Golovin est une joueuse de tennis française d'origine russe, née le 25 janvier 1988 à Moscou (alors en URSS).
Entraînée par Alexandre Antoine, professionnelle entre 2002 et 2008, elle est aujourd'hui consultante pour France Télévisions et Canal+.
Née à Moscou en URSS, elle arrive à Lyon à l'âge de 8 mois quand son père Gregori devient entraîneur de l'équipe de hockey, puis à Belfort où elle tient sa première raquette à l'âge de 3 ans et demi, et obtient la nationalité française.
Elle a deux sœurs, Olga et Oxana. Elle intègre le Pôle Espoirs de tennis de Franche-Comté, où Alain Dalmasso l'entraîne, puis par la suite, elle fréquente durant six ans les courts de l'école de tennis de Nick Bollettieri à Bradenton, en Floride.
Elle parle couramment russe, anglais et français.
Tatiana a été en couple avec le footballeur Samir Nasri entre mars 2008 et fin 2011.
Elle partage sa vie entre Miami l'hiver et New York l'été.
|
Étape 1 - samedi 29 juin 200 km
Porto-Vecchio / Bastia
Le départ de la 100e édition du Tour de France aura lieu sur le port de Porto-Vecchio. Le peloton se dirigera vers le sud de l'île à la périphérie de Bonifacio et après avoir traversé Porto-Vecchio à nouveau, il ira vers le nord sur la route de la côte Est qui mène à Bastia.
Cette étape sera sur un terrain plat, sans difficultés majeures. Avant de se lancer sur le tronçon final, les coureurs aient le temps de jeter un regard sur les vestiges romains de Mariana. La ligne d'arrivée sera tracée sur la route de la lagune, le long de la réserve naturelle du lac de Biguglia.
Étape 2 - dimanche 30 juin 155 km
Bastia / Ajaccio
La magnifique Place Saint-Nicolas, l'une des plus grandes places d'Europe, sera le cadre pour le départ de la 2ème étape. Les coureurs passeront ensuite devant Furiani Stadium, la Mecque de la Corse football, et au sud de la tête à nouveau. Les choses vont commencer à devenir plus compliqué après Corte, sur les routes escarpées dans le centre de l'île. Le Cols de Bellagranajo (723 m), de la Serra (807 m) et de Vizzavona (1.163 m) devra être grimpé en particulier, sans oublier l'ascension de la pente raide de Monte Salario, à dix kilomètres de l'arrivée. Il sera jugé sur la pointe de La Parata, avec le paysage majestueux des Iles Sanguinaires en toile de fond.
Étape 3 - lundi 1er Juillet 145 km
Ajaccio / Calvi
Le troisième acte du «Grand Départ» (Race officiel Start) en Corse se déroulera sur la place Moit, à côté de la plage et la mer Méditerranée.
Le peloton passera ensuite le long de la côte ouest de l'île en direction du nord sur les routes sinueuses qui se croisent, en particulier, les magnifiques calanques de Piana, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO. Comme la veille, paysages vallonnés seront également présentés sur la route, avec le Col de San Bastiano (415 m), à une quinzaine de kilomètres, puis plus loin, la Cols de Lava (498 m), de Palmarella (374 m) et de Marsolino (443 m). L'arrivée de l'étape aura lieu sur la route de Calenzana à Calvi.
Le logo des sucettes "Chupa Chups" a été créé par Salvador Dali en 1969
Le premier tramway de France est construit dans le département de la Loire sur la route entre Montrond-les-Bains et Montbrison. Long de 15 kilomètres, il est mis en service dès 1838
L'ancien tramway de Rouen dans les années 1900.
Le bagne est un établissement pénitentiaire dédié aux travaux forcés. Toutefois, tous les bagnards ne sont pas condamnés aux travaux forcés. Les bagnes coloniaux français sont abolis en 1938.
Bagnard, du bagne de Toulon (Musée du Bagne, Fort Balaguier, Toulon)
L'origine du mot « bagne » vient de l'italien bagno, qui était le nom d'anciens « bains publics » à Constantinople, reconvertis en « prison d'esclaves ».
En France, l'utilisation des condamnés comme rameurs sur les galères royales semble remonter à Jacques Coeur au XVe siècle. Les galères de France, ayant à leur tête un Général des galères indépendant de l'Amiral de France et servies par un corps spécial, eurent dès l'origine leur base à Marseille ; c'est à Marseille que se trouvèrent jusqu'au milieu du XVIIIe siècle toutes les installations du Bagne. Quand les galères séjournaient à Toulon, les rameurs restaient en général à leur bord. Mais en 1748, Louis XV décréta la suppression du Corps des Galères et le rattachement de celles-ci à la Marine Royale.
Toulon devint ainsi la base des galères qui quittèrent définitivement Marseille, dont le Bagne fut supprimé. Toulon dut dès lors loger les forçats. On le fit d'abord sur les galères auxquelles on adjoignit des vaisseaux qui prirent le nom de bagne flottants ; puis il fallut procéder à des installations à terre. A la fin du XVIIIe siècle, on ne construisit plus de galères mais on continuait à envoyer des forçats à Toulon. Il y en avait environ 3 000. Ces forçats ne faisaient plus office de rameurs ; on les employait à des travaux de force, de terrassement, de construction, dans l'Arsenal et même en ville. L'habillement des bagnards, composé d'un bonnet et d'un habit, avait une couleur différente suivant la nature et le motif de leur condamnation. Sous l'ancien Régime, ils étaient marqués au fer rouge. On encerclait un de leurs pieds d'un anneau muni d'un bout de chaîne permettant de les immobiliser. Les plus "durs" étaient enchaînés deux à deux ; le boulet au pied constituait une punition disciplinaire avec la bastonnade à coups de corde. Ces châtiments s'adoucirent progressivement. La nourriture qui comportait peu de viande et une ration de vin pour les travailleurs était surtout à base de légumes secs, d'où le nom de "gourgane" (« fèves » en provençal) qu'ils donnaient à leurs gardes-chiourme.
L'état sanitaire n'était guère brillant, de sorte que, dès le début, on avait dû se préoccuper de loger les malades à terre et d'aménager un hôpital du Bagne. Celui-ci fut installé en 1777 dans les casemates du rempart Sud-Est de la Darse Vauban, où des constructions supplémentaires furent édifiées, adossées au rempart. Puis l'hôpital se transporta en 1797 dans un immense bâtiment de 200 mètres de long, orienté Nord-Sud, construit en 1783 le long du quai Ouest de la Vieille Darse, appelé « Grand Rang ». Ce bâtiment avait un vaste rez-de-chaussée voûté à trois travées ; l'hôpital occupa le 1er étage. Deux tours d'angle carrées à toit pyramidal le terminaient au Nord et au Sud ; dans celle du Nord fut installée la Chapelle des Forçats. Le reste du bâtiment était occupé par les Services Administratifs. Quant aux forçats valides, on les avait logés là où se trouvait antérieurement l'hôpital ; mais en 1814, ils furent installés dans un bâtiment Est-Ouest de 115 mètres de long, perpendiculaire à l'hôpital, bâti en 1783 sur le quai Sud-Ouest de la Vieille Darse, entre la Chaîne Vieille de la passe et le Grand Rang. Près de là se trouvait amarré un navire dit "Amiral" qui gardait la passe et tirait le coup de canon du matin et du soir.
Dès le début du Second Empire, la suppression des bagnes des ports militaires, jugés à la fois peu désirables et peu rentables, avait été envisagée mais elle ne fut effective que le jour où les bagnes de Cayenne et de Nouméa furent prêts à recevoir tous les condamnés. C'est en 1873 que le bagne de Toulon cessa d'exister. Ses bâtiments furent répartis entre divers services militaires, en particulier ceux de la défense du littoral ; on y vit le Centre d'études de la Marine, l'Artillerie de côte, etc. Ils survécurent jusqu'en 1944 où ils subirent alors une destruction presque totale. Actuellement, des locaux occupés par les bagnards, il ne subsiste qu'un bâtiment appuyé sur un fragment de l'ancien rempart sud-est de la Darse Vauban, conservé à titre de souvenir ; ce bâtiment est utilisé comme restaurant pour le personnel de l'Arsenal.
En 1836 le Bagne de Toulon comptait 4 305 détenus, 1 193 condamnés à perpétuité, 174 à plus de vingt ans, 382 entre seize et vingt ans, 387 entre onze et quinze ans, 1 469 entre cinq et dix ans et 700 à moins de cinq ans. De nombreux bagnards célèbres y sejournèrent dont Vidocq en 1799, Marie Lafarge en 1840, l'imposteur Coignard, quant à Jean Valjean, il ne fut que le fruit de l'imagination de Victor Hugo.
Bagnes français
Congé délivré à un forçat libéré de Lorient en mars 1810 l'autorisant à se rendre dans sa commune et à se présenter au commissaire de police en application du décret impérial du 17 juillet 1806.
Métropole
pénitencier militaire d'Albertville (Albertville)
Bagne de Brest (Brest)
Bagne de Lorient (Lorient)
Bagne de Nîmes (Nîmes)
Bagne du Havre (Le Havre)
Bagne de Cherbourg (Cherbourg)
Bagne de Nice (Nice)
Bagne de Rochefort (Rochefort)
Bagne de l'île de Ré (Saint-Martin-de-Ré)
Bagne de Tatihou (Saint-Vaast-la-Hougue)
Bagne de Toulon (Toulon)
Bagne de Belle-Île-en-Mer (Belle-Île-en-Mer)
Outre-mer
Guyane française
On ne parle que d'un seul bagne de la Guyane française mais il se compose de plusieurs camps et pénitenciers :
Bagne de Cayenne (Cayenne)
Bagne des Îles du Salut
Bagne de Mana (ou bagne des femmes)
Bagne de Saint-Laurent-du-Maroni (Saint-Laurent-du-Maroni et Saint-Jean-du-Maroni)
Camp Charvein (dit "Camp de la Mort")
Camp Crique Anguille (Montsinéry-Tonnegrande)
Camp des Hattes
Camp du kilomètre quarante
Camp de l'Îlet Saint Louis
Camp de la Montagne d'Argent
Camp de Saint Augustin
Camp de Sainte Anne
Camp de Sainte Marguerite
Camp de Sainte Marie
Camp de Saint Georges
Camp de Saint Jean
Camp de Saint Maurice
Camp de Saint Philippe
Camp de Saint Pierre
Camp de Sparouine
Camp des Malgaches
Camp d'Organabo
Camp Godebert
Camp La Forestière
Camp Saut du Tigre
Nouveau Camp
Pénitencier de l'Îlet la Mère
Pénitencier de Kourou (Kourou)
Plusieurs pénitenciers flottants se trouvaient au large de Cayenne et Kourou et se nommaient La Chimère, Le Grondeur et La Truite.
Nouvelle-Calédonie
Bagne de Nouvelle-Calédonie
Bagne de Nouméa (Nouméa)
Bagne de l'île des Pins
Indochine[modifier]
Bagne de Poulo Condor
Madagascar
Bagne de Nosy Lava
Bagnes militaires
L'armée française crée également des bagnes militaires destinés aux fortes têtes et au service militaire des condamnés de droit commun :
Bagne de Tataouine (Tataouine, Tunisie)
Bagne de Biribi (Algérie)
Ils faisaient dormir leurs enfants à la cave
Le Point.fr - Publié à 10:29 - Modifié à 14:33
Le père et la belle-mère de deux garçons de Seine-Saint-Denis ont été mis en examen et placés en détention provisoire après avoir été dénoncés par l'aîné.
Photo d'illustration. © Sipa
Source AFP
Ils dormaient enfermés dans une cave insalubre de Pavillons-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Sans lumière, privés de nourriture, au milieu de leurs déjections : deux garçons de 10 et 12 ans ont vécu l'enfer pendant trois ans, avant que l'aîné ne dénonce mercredi ces mauvais traitements à la police.
Le père et la belle-mère de ces enfants ont été mis en examen samedi soir pour violences sur mineur, défaut de soins, privation d'aliments, et placés en détention provisoire. L'aîné des deux garçons s'était rendu mercredi soir au commissariat de Bondy pour raconter que le père frappait son petit frère de 10 ans.
Quand les policiers sont arrivés au domicile, un pavillon dans la petite ville de Seine-Saint-Denis, ils ont découvert les conditions abominables dans lesquelles les enfants étaient obligés de dormir : un mince matelas "posé au sol", dans la cave de la maison, qui était "très sale" et "dans un état de délabrement avancé", avait précisé une source judiciaire.
"Ils dormaient à même le sol, sur des matelas sans couverture, au milieu de leurs détritus", a ajouté une source proche du dossier.
Sans lavabo ni point d'eau, les enfants étaient contraints de faire leurs besoins dans la pièce, sans fenêtre, "qui n'était pas nettoyée".
Les parents "mettaient les enfants dans la cave et les enfermaient à clé à partir d'une certaine heure, sans électricité", a expliqué la source judiciaire.
Les deux garçons, qui ne mangeaient pas avec les adultes, se sont plaints aux enquêteurs de ne pas toujours manger à leur faim. Lors des premières auditions, les parents ont reconnu qu'il leur arrivait de cacher la nourriture.
Ils étaient également victimes de violences, dont le degré reste à définir. Mais "sur les bras, ils avaient des ecchymoses, des griffures... C'était assez important", a souligné une source proche du dossier.
"La famille était suivie"
Pour justifier ces mauvais traitements, le père, un plombier de 39 ans, "dit que ses garçons sont insupportables et qu'ils cassent tout".
Les maltraitances duraient sans doute depuis trois ans et auraient commencé après le départ de la mère des deux garçons - "une toxicomane qui a disparu dans la nature", selon la source proche du dossier - et "l'arrivée de la belle-mère", une femme de 44 ans sans emploi. Celle-ci a un fils de 7 ans, qui avait, lui, sa propre chambre, à l'étage. Ce dernier "n'a pas subi de mauvais traitements" et "était même gâté".
Les deux fils du père étaient toutefois scolarisés, mais dans un établissement différent de celui du fils de la belle-mère, qui allait dans une école privée, selon la source judiciaire. Les enfants ont été placés à l'aide sociale à l'enfance.
"La famille était suivie", a souligné la source proche du dossier, ajoutant que l'école des deux garçons "avait fait des signalements".
|