Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
19.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Recette proposée par Max Del Frade
Elle est simple à réaliser même pour un débutant en cuisine et prend peu de temps à préparer. Pour vous aider j'ai essayé d'être le plus clair possible, en vous guidant étape par étape pour la préparation de vos crêpes.
Pour 10 personnes :
250 g de farine
4 oeufs
1/2 l de lait
1 pincée de sel
50 g de beurre
1 sachet de sucre vanillé
1 cuillère à soupe de rhum (5 cl)
Préparation : 10 mn
Cuisson : 10 mn
Repos : 0 mn
Temps total : 20 mn
1 Dans un saladier, versez la farine et les oeufs. Puis progressivement ajoutez le lait tout en mélangeant avec votre fouet. Ajoutez le sucre vanillé, la pincée de sel.
2 Laissez reposer la pâte à crêpe si possible une heure.
Faites chauffer une poêle, une fois chaude, versez un peu de beurre pour graisser la poêle.
3 Versez une demi-louche de votre pâte à crêpe et faites cuire 1 à 2 minutes par face.
4 Voilà vos crèpes sont prêtes, vous pouvez maintenant les déguster.
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Dessert
Végétarien
Moyennement difficile :
Bon marché :
Type de cuisson : Four
Préparation : 15 min
Cuisson : 25 min
Ingrédients (pour 12 gros choux ou 18 petits) :
Pâte à choux :
- 80 g de beurre
- 125 g de farine
- 1/4 l d'eau
- 3 œufs
- 1 cuillère à café de sucre
- 1 pincée de sel
Crème pâtissière :
- 1/2 l de lait
- 1 sachet de sucre vanillé
- 100 g de sucre
- 2 jaunes d'œuf + 1 œuf entier
- 50 g de farine
- 1 pincée de sel
- 1 cuillère à soupe d'Amaretto (facultatif)
Préparation :
Préparer la pâte : faire préchauffer le four à 200°C (thermostat 6/7).
Faire chauffer dans une casserole le beurre, l'eau, le sel et le sucre. Dès que tout est fondu, verser toute la farine d'un coup et bien mélanger avec une cuillère en bois, jusqu'à ce que la pâte n'adhère plus à la cuillère ni à la casserole.
Hors du feu, ajouter les œufs un à un, puis mélanger à chaque fois jusqu'à homogénéité.
Beurrer une tôle à pâtisserie, puis disposer la pâte en petits tas (18 pour des petits choux, 12 pour des gros). Utiliser pour cela une poche à douille, ou tout simplement deux cuillères.
Cuire au four 20 à 25 mn. Petit truc pour vérifier l cuisson : Les choux doivent résister à une pression du doigt (ou de la cuillère, si l'on a peur de se brûler!).
Préparer la crème pâtissière : faire chauffer dans une casserole le lait, le sel et le sucre vanillé.
Pendant que le lait chauffe, travailler dans une grande terrine le sucre et les œufs avec une cuillère en bois jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Incorporer la farine puis, peu à peu, le lait bouillant.
Reverser dans la casserole (à allure douce) et remuer jusqu'à ce que la crème épaississe. Verser dans un plat.
Lorsque la crème est refroidie, vous pouvez y ajouter une cuillère à soupe d'Amaretto ou d'une autre liqueur (Baileys, Amarula...). Bien mélanger après cet ajout. NB : Ne rien ajouter lorsque la crème est chaude!
La touche finale : la préparation des choux. Remplissez de crème la poche à douille et remplissez les choux un à un, en pratiquant un trou dessous (vous n'avez jamais remarqué, dans les boulangeries, les trous sous les religieuses?). Si vous n'avez pas de poche à douille, couper chaque chou à moitié en deux pour y insérer la crème.
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En Europe et en Amérique du Nord, les fruits de l'espèce Fragaria vesca, le fraisier des bois, sont de petite taille. Connus depuis l'Antiquité, les Romains les consommaient et les utilisaient dans leurs produits cosmétiques en raison de leur odeur agréable. Elle est cultivée dans les jardins européens vers le XIVe siècle.
Des fraises des bois.
Le fraisier musqué est connu pour ses fruits petits d'une saveur musquée unique que les connaisseurs donnent comme supérieur à la fraise des jardins. Il est cultivé depuis le XVIè siècle. Le premier cultivar connu du genre Fragaria appartient à cette espèce avec 'Le chapiron' nommé en 1576.
Le fraisier vert a été très peu cultivé car ses fruits sont moins intéressants par leur acidité plus forte que les espèces ci-dessus. Cependant il a fait l'objet de cueillettes pour la consommation personnelle.
Chili, terre des fraises à gros fruits.
Vers la fin du XVIe siècle l'explorateur Jacques Cartier rapporte du Canada en France des plants de (Fragaria virginiana Mill. subsp. virginiana). L'espèce intéresse assez par ses fruits parfumés pour être cultivés pour le commerce surtout en Grande-bretagne et aux USA. Encore de nos jours, il existe une production industrielle faible mais suivie en Grande-bretagne. C'est la première fraise à murir.
En 1714, l'officier du Génie maritime Amédée-François Frézier rapporte en fraude du Chili cinq plants de Blanches du Chili, des fraisiers à gros fruits blancs cultivés la-bas depuis longtemps par les amérindiens, le (Fragaria chiloensis subsp. chiloensis forma chiloensis Staudt). Ces fraisiers se révélèrent malheureusement être uniquement des plants mâles et ne donnèrent jamais de fruits. Quelques décennies plus tard, après importation de plants fertiles, la culture de blanches du Chili a été tentée en Grande-Bretagne (en 1824 trois variétés sont décrites) mais elle est peu résistante au froid et sous le climat anglais il est rarement possible de l'amener à fructifier et même alors, il est difficile de la faire murir correctement.
Vers 1740, le botaniste Antoine Nicolas Duchesne observe que de beaux fruits sont obtenus lorsqu'un fraisier du Chili est cultivé près d'un fraisier de Virginie. Ce croisement spontané, qui se produit notamment en Bretagne, en Angleterre et aux Pays-Bas, est à l'origine d'un nouvel hybride qui associe la saveur de Fragaria virginiana et la grosseur du fruit de Fragaria chiloensis et qui possède un parfum d'ananas à l'origine de son nom botanique : Fragaria ×ananassa Duch.
C'est de cet hybride que provient l'essentiel des variétés de fraises à gros « fruits » que l'on cultive désormais.
C'est en Angleterre que seront en premier créées plusieurs variétés issues de cette hybridation et qu'en sera développée la culture industrielle. L'Angleterre dominera longtemps le marché européen de la fraise, en concurrence avec Plougastel.
En 1740, la ville de Plougastel (limitrophe de Brest), déjà productrice de fraisier des bois, devient le premier lieu de production de cette nouvelle espèce dite « fraise de Plougastel». La culture de la fraise devient la spécialité de la commune, qui produira près du quart de la production française de fraises au début du XXe siècle. Plougastel héberge depuis 1997, le « Musée de la Fraise et du Patrimoine ».
Une variété légèrement plus petite sera développée dans le Sud de la France à partir de croisement avec des fraisiers nains méditerranéens, moins exigeants en eau, la « gariguette », variété de fraise la plus vendue en France et issue de travaux de l'Inra. Cette dernière, dont le fruit est de forme plus allongée (et davantage coloré à maturité), a cependant le défaut d'une moins bonne conservation. Mais sa saveur, plus proche de la fraise des bois, et connue des Provençaux, est souvent considérée comme plus "authentique" que celle de la fraise commune. Hors du Sud de la France, cette variété de fraise pose problème, car du fait du transport elle arrive aux étalages soit très chère, soit abîmée, soit enfin elle est récoltée avant sa pleine maturité pour en faciliter le transport, ce qui ne laisse pas le temps au fruit de développer ses saveurs spécifiques.
Vers 1940, la Californie devient premier producteur mondial de fraises.
En Belgique, la région de Wépion connaît un essor semblable dès la moitié du xxe siècle. L'activité se développa surtout dans l'entre-deux-guerres et atteindra son apogée dans les années 1950-1960. Leur réputation est telle que les fraises de Wépion sont commercialisées aux Halles de Paris et ensuite sur le marché de Rungis qui leur succédera. Au début des années 1970, l'activité décline et ce n'est qu'à la fin des années 1990 qu'elle gagne en regain.
Le secteur se professionnalise et la Criée de Wépion devient la plate-forme de commercialisation d'un fruit cueilli à maturité, vendu via des circuits courts. Wépion héberge également un musée de la Fraise de Wépion.
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Les akènes, les véritables fruits du fraisier.
La fraise pousse sur un fraisier. Elle est formée par l'ensemble du réceptacle charnu de la fleur. Elle a une couleur rouge ou jaune blanchâtre selon les variétés, et une forme ovoïde oblongue plus ou moins arrondie.
Au sens botanique du terme, les « vrais » fruits sont en fait les akènes, ces petits grains secs (communément appelés à tort pépins alors que ce dernier terme ne devrait désigner que leur minuscule graine centrale) disposés régulièrement dans des alvéoles plus ou moins profondes sur la fraise, de couleur verte à brune, et renfermant chacun soit un ovule (non fécondé) soit une graine (qui porte alors un germe lorsque la fraise arrive à maturité).
Le corps charnu de la fraise étant formé par le réceptacle floral (induvie hypertrophié sous l'effet des auxines) est ce que l'on consomme avec ou sans les akènes (l'épépinage des fraises consiste à ôter ces fruits secs du reste de la chair pulpeuse pour la préparation de gelées). Ce sont les akènes qui produisent une hormone permettant au faux-fruit de grossir.
Autres espèces botaniquement différentes :
Fraise de Chine : Fruit de Myrica rubra souvent confondu avec ceux de l'arbousier
Fraise d'Inde : Fruit de Duchesnea totalement sans intérêt alimentaire
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Arômes
Alors que les programmes de sélections mondiaux portent sur la forme, la couleur et la fermeté, les sélectionneurs français sont les seuls à travailler sur l'arôme des fruits. 'Belrubi', 'Ciflorette', 'Gariguette', 'Mara des bois' en sont les références.
Des hybridations avec d'autres espèces principalement Fragaria moschata et vesca ont introduit de nouveaux arômes de fruits.
Fleurs roses
L'hybridation de Fragaria spp avec Potentilla spp. (généralement P. palustris ou P. fruticosa) réalisée pour la première fois en 1989 a permis l'obtention de fraisiers produisant des fruits de taille presque équivalente à Fragaria ×ananassa mais à fleurs roses : 'Camara', 'Fragoo', 'Frel', 'Lipstick', 'Loran', 'Pink panda', 'Red ruby', 'Rosalyne', 'Serenata', 'Tristan', 'Toscana', 'Vivarosa'
Fraisier de semis
Variétés F1 reproductible par semis : 'Elan', 'Karan', 'Loran'
Niveaux de ploïdie différent
Des croisements avec Fragaria vesca polyploïde ont donné une nouvelle espèce Fragaria ×vescana à 70 chromosomes produisant des fruits associant un arôme proche de F. vesca avec quasiment la grosseur de F. ×ananassa : 'Florika, 'Rebecka', 'Sara', 'Spadecka'
Nutrition
Mise au point au Québec en 1996 la fraise 'Authentique Orléans' montre des effets positifs sur les symptômes associés au syndrome métabolique et au diabète de type 2 en régularisant le taux de sucre dans le sang et en réduisant l'inflammation.
Sa durée de conservation exceptionnelle allant jusqu'à 21 jours a attiré l'attention des obtenteurs sur ce cultivar. Des analyses ont montré sa teneur beaucoup plus élevée en antioxydants (principalement l'acide ellagique) que certaines autres variétés, principalement la Kent, qui servait de témoin lors de ces études. Des tests in vitro et in vivo ont montré que des extraits d' 'Authentique Orléans' améliore la régulation du glucose sanguin.
Elle est cultivée uniquement par un producteur exclusif à l'Île d'Orléans dans la région de Québec.
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La production française se concentre en Aquitaine (52 % de la production), Rhône-Alpes (18 %), Val de Loire (10 %), Provence (9 %), Midi-Pyrénées (8 %) et Bretagne (3 %). 90 % des ventes sont réalisées par une dizaine de variétés (essentiellement Gariguette, Darselect et Elsanta). La fraisiculture française, encore au 5e rang en Europe en 2005, décline depuis les années 1980. Produit fragile qui nécessite une main d'œuvre importante pour sa cueillette, les fraisiculteurs français sont concurrencés par des fraises issues de pays au coût de main d'œuvre moins élevé. La filière mise sur les labels : IGP pour la Fraise du périgord, label rouge pour la Fraise du Lot et Garonne, marque collective Fraise de France depuis 1998 (40 % de la production française). Le logo « Fraise de France » apposé sur les barquettes garantit notamment une agriculture raisonnée et une traçabilité.
L'Europe est le premier producteur (1,5 million de tonnes en 2005 devant les États-Unis avec ses 1 million de tonnes).
La culture industrielle des fraises qui s'est notamment développée en Espagne fait l'objet de critiques en termes de non-durabilité et de dumping social.
Depuis les années 1980, la production espagnole s'est accrue. Sur les 330 000 tonnes récoltées en 2006, un quart (83 000 tonnes) a été exporté vers la France (dont les importations de fraises proviennent à 78 % de l'Espagne et à 15 % du Maroc)8. Ces fraises espagnoles sont essentiellement achetées à bas-prix par les grandes surfaces qui les revendent aux consommateurs dont la consommation annuelle totale est d'environ 130 000 tonnes.
95 % des fraises d'Espagne sont produites sur une zone de 5 000 hectares et en partie illégalement (mais de manière tolérée par le gouvernement) jusqu'à l'intérieur du Parc national de Doñana.
Des ONG locales et mondiales (WWF) dénoncent un usage croissant et massif de produits chimiques pour la désinfection du sol des cultures faites sur sable (drainant) et sous plastique, avec une consommation massive d'eau d'irrigation issue de forages plus ou moins légaux (50 % ne sont pas déclarés) sur des terrains pour partie (40 % en 2007) illégalement occupés, dont plus de 100 ha sont situés en pleine zone protégée. L'irrigation est telle qu'elle a fait disparaître 50 % environ de l'alimentation du marais.
La monoculture épuisant les sols et y favorisant la pullulation de parasite de la fraise, chaque automne, la terre sablonneuse est stérilisée pour y détruire toute microfaune, avec du bromure de méthyle (poison, gaz à effet de serre, et détruisant la couche d'ozone, interdit en 2005, dernière limite par le protocole de Montréal de 1987) et de la chloropicrine (poison dangereux qui a été utilisé comme arme chimique).
La main d'œuvre (marocains et saisonniers sans-papiers, sous-payés et mal- logés, ne bénéficiant ni de la sécurité sociale ni d'un suivi médical). Les kilomètres de bâche plastique (cinq mille tonnes/an) dont le plastique noir couvre-sol, contaminés par les pesticides, sont enterrées ou brûlées à l'air libre. De plus, 2 000 hectares ont été déboisés pour étendre les cultures de fraises.
Le WWF France a demandé aux supermarchés de vérifier que leurs fournisseurs cultivaient légalement les fraises en respectant un cahier des charges rigoureux en matière d'impact environnemental.
L'Union européenne a accordé l'IGP à la fraise du Périgord (France) en 2004 et à la fraise de Cachoubie (Pologne) en 2009.
L'Union européenne a enregistré l'IGP (indication géographique protégée) « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna » (« fraise de Cachoubie » en polonais et en langue cachoube) le 28 novembre 2009. La spécificité de la fraise de Cachoubie tient en particulier à son arôme et à son parfum très prononcés, exceptionnels et intenses. Son goût est plus sucré que les fraises provenant d'autres régions.
La dénomination « truskawka kaszubska » est la plus fréquemment utilisée dans le commerce de ce produit. Elle est notamment employée par les Cachoubes dans leurs relations avec les personnes non cachoubes. C'est elle qui est utilisée lorsque le produit est vendu dans les régions de Pologne autres que la Cachoubie, ou exporté sur des marchés à l'étranger. La seconde dénomination employée est « kaszëbskô malëna ». Elle est surtout utilisée dans l'usage courant et, étant tirée de la langue cachoube, par les habitants de la région — les Cachoubes. Les deux dénominations sont interchangeables.
Seules les fraises appartenant aux variétés Elsanta, Honeoye pour les fruits de table et Senga Sengana pour les fruits destinés à la transformation peuvent être commercialisées sous la dénomination protégée « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna ». Les fraises de table doivent en outre appartenir à la catégorie « extra » ou à la catégorie I et présenter les caractéristiques suivantes :
la coloration du fruit doit être au moins à 80 % d'une couleur rouge intense ;
la forme doit être homogène, sans irrégularités ;
le fruit doit être ferme au toucher, sans traces de blettissures ni signes de maladie.
Toutes les étapes de production de la fraise de Cachoubie doivent être effectuées dans l'aire géographique délimitée (dans les districts de Kartuzy, de Ko?cierzyna et de Bytów, ainsi que dans les communes de Przywidz, Wejherowo, Luzino, Szemud, Linia, ??czyce et Cewice) et les parcelles cultivées doivent se caractériser par des sols pauvres.
La cueillette des fruits se fait à la main lorsqu'ils sont mûrs, régulièrement formés, sains, frais, fermes, entiers, non avariés, non écrasés, non imbibés d'eau, propres, exempts de moisissures et de résidus de produits phytosanitaires. Il convient de planter les fraises en rangs, tous les 20 à 35 cm. La distance entre chaque rang doit être de 70 à 100 cm. En cas d'épandage d'engrais, le dosage ne doit pas dépasser 30 t/ ha. Il est interdit de pratiquer une culture et, en particulier, une fertilisation intensive qui porteraient le rendement de la récolte à plus de 25 tonnes de fraises par hectare. Une fois cueillies, les fraises doivent être disposées en couches ne dépassant pas 10 cm d'épaisseur.
L'aire de production de la fraise de Cachoubie connaît des conditions naturelles homogènes. Son nom géographique est le Pays des lacs cachoubes (Pojezierze Kaszubskie) et son nom historique, la Cachoubie (Kaszuby). Le Pays des lacs cachoubes se distingue des régions avoisinantes par les conditions naturelles de son environnement : son climat, sa topographie et le type de ses sols. Il se caractérise par un climat un peu plus rude que celui de la région environnante. Cela s'explique par une altitude plus élevée, comprise entre 180 et 300 m. L'afflux très fréquent de masses d'air polaire continental en provenance de l'est contribue aussi beaucoup à la rudesse du climat. Par rapport au climat maritime, on observe ici de grandes variations de température tout au long de l'année. Les précipitations sont légèrement supérieures à la moyenne nationale (700 mm/an) et les vents d'ouest sont dominants. La période de végétation est l'une des plus courtes du pays : elle varie entre 180 et 200 jours.
La majeure partie de la région est formée de sols sableux, caillouteux ou argileux podzolisés. Ce sont des sols des catégories IV, V et VI, donc parmi les moins fertiles. On trouve également, dans une moindre mesure, des sols bruns sur cailloutis ou sur argile un peu plus fertiles que les podzols. Les terres choisies pour la culture des fraises ont généralement un pH compris entre 5 et 6. Le Pays des lacs cachoubes offre un relief postglaciaire varié, caractérisé par de nombreux plans d'eau et chaînes de lacs.
Les sols pauvres et le climat rude du Pays des lacs cachoubes entraînent une floraison tardive des fraises et une période de végétation plus courte. Les facteurs naturels, et en particulier le climat rude de la région, sont favorables au développement et à la maturation des fraises, d'autant que les sols très pauvres et les mauvaises conditions d'exploitation ne permettent pas d'autres cultures. De grandes dénivellations permettent de cultiver les fraises sur des coteaux bien exposés, ce qui garantit la bonne maturation des fruits. Ces facteurs et des sols légèrement acides sont propices à la culture des fraises.
L'histoire de la culture des fraises en Cachoubie commence dans les années 1920 avec l'apparition des premiers champs de fraises. Ceux-ci se sont développés pendant plus d'un demi-siècle, en raison de la qualité et de la renommée croissante des fraises, et ont fini par former une partie intégrante du paysage cachoube. Vu leur abondance, il a été décidé au début des années 1970 d'organiser une fête de la fraise. C'est une manifestation en plein air qui a lieu tous les ans, le premier dimanche de juillet. La fête de la fraise est la plus grande manifestation de la région et attire plusieurs dizaines de milliers de visiteurs, un nombre qui augmente chaque année. En 2005, près de deux tonnes de fraises ont été vendues en une seule journée, ce qui confirme la popularité de cette fête. La renommée de la fraise « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna » est démontrée par de nombreux articles et signes témoignant qu'elle est devenue un élément de la culture et de l'identité des habitants de Cachoubie. La presse locale publie des informations importantes pour les producteurs de fraises et s'étend notamment sur les efforts qu'ils déploient pour se regrouper, adopter une position commune sur la culture de la fraise « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna » et mettre en œuvre des mesures visant à préserver sa qualité, son arôme et sa saveur.
De la renommée de la fraise de Cachoubie témoignent aussi les mesures prises par les acheteurs (entreprises de réfrigération et de transformation) qui réservent une partie de leurs équipements pour l'achat de fraises « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna », plus tardives que les autres fraises polonaises. Cette renommée est également démontrée par les tentatives de vente, sous la dénomination « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna », de fraises provenant d'autres régions et arrivant à maturité plus tôt.
La renommée de la fraise « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna » et son lien très fort avec l'aire géographique de production sont confirmés par les résultats des enquêtes de consommation. Pas moins de 67 % des personnes interrogées connaissaient au moins l'une des dénominations de vente du produit « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna ». La fraise de Cachoubie est réputée plus savoureuse (73 %) et plus sucrée (68 %) que les autres fraises. Pour 64 % des personnes interrogées, la fraise « truskawka kaszubska » ou « kaszëbskô malëna » est un produit caractéristique de la Cachoubie. En outre, les habitants de la Poméranie et de la Cachoubie considèrent que la fraise est certainement le fruit le plus caractéristique de leur région. Près d'un tiers des Cachoubes la citent spontanément et près de 80 % connaissent sa place exceptionnelle dans la région.
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Une pâtisserie comportant des fraises.
Entières, nature, avec de la crème (crème fraîche, crème chantilly,..), du vin et/ou du sucre et aussi du sel.
Tarte aux fraises.
Fraisier.
En morceaux dans des yaourts.
Glace à la fraise (crème glacée ou sorbet)
En cocktail comme le « hermanito » créé à l'occasion du « Bacardi Superior rum Legacy Cocktail Competition 2010 France », ou encore le « recuerdo » qui a été élaboré pour l'édition 2012 du même concours pour célébrer les 150 ans de la marque commerciale.
La plupart des crèmes glacées et yaourts agro-industriels utilisent des arômes artificiels de fraise. C'est le bas de gamme.
D'autres utilisent des arômes naturels et des fraises d'agriculture intensive pour le milieu de gamme.
Les desserts haut de gamme, demandant une somme de travail plus importante, ne se trouvent guère que chez les petits producteurs de fraises tournés vers le marché de niche et proposent parfois en vente directe leur production transformée par leur soin (sorbets, confitures tartes...). Quelques pâtissiers, glaciers et confiseurs, proches d'une ferme de ce genre ou fréquenté par une clientèle avertie et demandeuse de qualité, élaborent ces types de produits.
La fraise regorge de vitamine C (antioxydants), de vitamine A (sous forme de précurseur, le ?-carotène, mais pas de rétinol qui doit être synthétisé) pour stimuler les défenses immunitaires, de vitamine B9 (acide folique), important pour les femmes enceintes.
Elle est riche en oligo-éléments, sous forme de sels de potassium pour le système nerveux et contre la fixation excessive du sodium, de calcium pour les os, et du magnésium contre le stress.
Elle contient également du furanéol (l'alcool aromatique qui lui donne son parfum et son goût).
Les allergies alimentaires aux fraises sont fréquentes. Chez l'enfant, on déconseille donc l'introduction de ce fruit dans l'alimentation avant l'âge de six mois.
Certaines fraises étant cultivées de manière industrielle et dans de mauvaises conditions peuvent encore contenir des résidus de pesticides mais ceux-ci ne sont tout de même pas employés sur les fraises après récolte. La fraise est un fruit très périssable. Par conséquent, après la récolte, le refroidissement immédiat, le stockage à 0 °C (32 °F), la prévention des dommages physiques aux fruits, et le transport avec des doses élevées de dioxyde de carbone sont des méthodes employées par les fraisiculteurs pour contrôler les maladies. En outre, il faut prendre soin d'éliminer les fruits malades ou blessés lors de la récolte pour éviter qu'ils ne contaminent les fruits sains voisins. La méthode conservant l'intégrité nutritionnelle d'une fraise restera toujours la consommation immédiate après la récolte.
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Parmi les nombreuses variétés existantes (plus de 600), on peut citer :
'Alba'
'Annapolis'
'Bogota'
'Candiss'
'Capella'
'Chambly'
'Chandler'
'Charlotte'
'Ciflorette'
'Cigaline'
'Cijosée'
'Cirafine'
'Cirano'
'Cireine'
'Darselect'
'Douglas'
'Elsanta'
'Festival'
'Fortuna'
'Gariguette' (20 % de la production française)
'Honeoye'
Jewel'
'Kent'
'Lambada'
'Machiroux'
'Majoral'
'Mamie'
'Manille'
'Mara des bois'
'Maraline'
'Marascor'
'Marjolaine'
'Ozark Beauty'
'Pajaro'
'Redcoat'
'Ruby Gem'
'Selva'
'Senga Sengana'
'Sparkle'
'Sweet Charlie'
'Vivarosa', (fleur rose)
'Valeta'
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