Monde
La forme générale du sein féminin est variable, le plus souvent conique arrondie. Ils peuvent être pointus, en forme « de poires » ou arrondis comme des « oranges », etc. Pourtant, leur aspect extérieur ne prédit pas de leur anatomie interne ou de leur potentiel d'allaitement. La forme des seins d'une femme dépend en grande partie de leur soutien, qui provient principalement des ligaments de Cooper, et la poitrine sous-jacente sur lesquels ils reposent. Le sein est rattachée à la base de la paroi thoracique par une aponévrose épaisse sur les muscles pectoraux. Sur sa face supérieure, un peu de soutien lui est donné par la peau qui continue sur la partie supérieure du thorax. C'est cet appui qui détermine la forme des seins. Chez un petit nombre de femmes, les sinus frontaux lactifères (ou « ampoules ») dans les seins ne sont pas alignés avec le tissu mammaire environnant, ce qui provoque un gonflement visible à l'extérieur de la zone des sinus.
Sur le soutien des seins, il est utile d'établir une distinction entre les seins qui sont en dessous de la poitrine, et ceux qui ne le sont pas. Des seins arrondis et hauts saillent presque horizontalement à partir de la paroi thoracique. En début de développement pubertaire, tous les seins sont ainsi faits et une telle forme est fréquente chez les jeunes femmes et les filles. Les seins « portés hauts » ou proéminents sont ancrés sur la base de la poitrine, et leur poids est uniformément réparti sur la zone se trouvant à la base du dôme mammaire ou de la forme conique des seins. Les seins « portés bas » ont une partie de leur poids soutenue par le thorax contre laquelle la partie inférieure du sein repose sur sa surface, et par un profond ancrage de sa base. Le poids est donc distribué sur une plus grande superficie, ce qui a pour effet de réduire la tension. Chez les hommes et les femmes, la cage thoracique descend en pente douce, progressivement vers l'extérieur de l'entrée du thorax (en haut du sternum), jusqu'aux plus basses côtes qui marquent sa limite inférieure, ce qui permet le soutien des seins
L'étude du sein et de ses maladies est la sénologie et le praticien qui est expert en sénologie est un sénologue. Les douleurs du sein sont désignées par le terme mastodynie.
Comme tout organe, le sein peut être affecté de pathologies :
Cancer du sein ;
Hypermastie ou les troubles occasionnés par des seins trop gros.
La palpation peut être faite par le médecin ou par la patiente elle-même. En position debout, la main à plat explore chaque quadrant à la recherche d'une masse ou d'une irrégularité. La palpation se termine par la recherche de ganglions dans le creux axillaire.
La mammographie est un examen radiologique à faire systématiquement à partir d'un certain âge afin de détecter les cancers du sein : le sein est coincé en sandwich entre une plaque photographique horizontale et le tube émetteur de rayons X.
L'échographie est un examen indolore et sans danger utilisant une sonde émettrice et réceptrice d'ultrasons. Il permet de compléter utilement la mammographie.
La thermographie est un examen indolore et sans danger, mesurant les différences de température locale du sein par l'intermédiaire d'une image infrarouge. Cet examen n'est plus pratiqué, car ses résultats ne sont ni assez fiables, ni suffisamment précis.
Les seins sont une zone érogène dont les fonctions dans les pratiques sexuelles ou dans le domaine de l'attirance sexuelle sont variables selon les cultures.
Les seins, caractère sexuel secondaire, constituent dans les sociétés humaines un élément féminin de séduction extrêmement utilisé. Vus qualitativement par la cible avec une composante volumique, éventuellement dominante, la poitrine féminine donne un indice de fécondité (dépendant du taux d'œstrogène/progestérone) pour le reproducteur. Si les poitrines généreuses sont un indice favorable, les petits seins le sont aussi avec certaines conditions anatomiques.
L'utilisation de cet outil de séduction est plus ou moins aisé à mettre en œuvre sans enfreindre les règles de la bienséance, c'est-à-dire uniquement par la mise en valeur de leur volume et de leur forme. Les medias à sensation se font régulièrement l'écho de scandales liés au franchissement des limites des bonnes mœurs.
Cette situation stimule un secteur lucratif dans le marché du sous-vêtement visant à fournir des soutiens-gorge valorisants tels les redresse-seins par exemple (tel que le Wonderbra), voire dans le marché du vêtement moulant.
Le potentiel d'attraction du décolleté est géré par nombre de femmes entre un besoin de séduction et la bonne convenance sociale. Au-delà de l'intérêt pour la séduction personnelle, les seins sont utilisés comme attracteur visuel dans d'innombrables publicités (parfums, produits de beauté, diététique, etc.), et spectacles, ou concours tels que les concours de tee-shirts mouillés. Cette vision est, à des degrés divers, remise en cause par la plupart des écoles féministes qui considèrent qu'elle infériorise et fait percevoir la femme principalement comme objet de convoitise/ou cible marchande. L'utilisation du sein comme attracteur visuel n'est pas un fait récent. Autant dans la sculpture que dans la peinture et les mosaïques les plus antiques, les seins ont vraisemblablement permis aux artistes de capter le regard de chacun afin parfois d'amener ensuite l'observateur vers un autre niveau de lecture.
Le sein peut être un élément important de la sexualité humaine, que ce soit pour des caresses ou dans le cadre de pratiques telle que la cravate de notaire.
Un homme est un individu mâle et adulte de l'espèce humaine. Par distinction, l'homme prépubère est appelé un garçon, tandis que l'individu de sexe féminin adulte est appelé une femme, ou une fille quand elle est enfant.
L'homme est le mâle de l'Homo sapiens.
Le terme garçon désigne l'homme à ses stades infantile et pubère.
Sur un caryotype, la masculinité se traduit par la présence d'un seul chromosome X (hérité de la mère) et par la présence du chromosome Y (hérité du père).
Chaque individu d'une espèce voit sa constitution basée sur un tronc commun, auquel s'ajoute sa spécificité sexuelle. Ce tronc commun est, pour les deux sexes, un nombre identique d'organes dont la fonction est commune : peau, cœur, intestins, foie, cerveau, nombre d'os, de muscles, présence des mêmes hormones mais en quantité différente, etc., le tout en conformité avec son espèce, son genre.
Globalement, l'anatomie masculine se distingue de celle des femmes par une taille, une masse et un indice de masse corporelle supérieurs. Les hommes ont en général une puissance musculaire supérieure à celle des femmes. Leur système pileux est en général plus développé : leur caractère sexuel secondaire le plus visible est d'ailleurs la barbe.
Les hommes ont en général une espérance de vie plus courte que celle des femmes.
Le taux de masculinité est la proportion d'hommes dans la population totale des deux sexes. L'expression taux de masculinité est issue de la démographie.
En se limitant aux nouveau-nés, on observe un taux de surmasculinité à la naissance compris entre 1,03 et 1,07. En France, le taux de surmasculinité à la naissance est de 1,05.
L'anglicisme Sex ratio (SR), est défini comme le rapport du nombre d'hommes au nombre de femmes, pour une tranche d'âge donnée. Le taux de surmasculinité à la naissance est donc le Sex ratio à l'âge 0, ou
Pour des raisons biologiques et sociologiques, il est déjà bien différent pour les enfants de moins de cinq ans (le ). À partir de trente ans (entre 35 à 49 ans en France, contre 25 en 1950), la prépondérance s'inverse et le nombre de femmes l'emporte généralement sur le nombre d'hommes (huit centenaires sur dix sont des femmes), malgré de notables disparités régionales.
Fresque représentant un homme nu (La création d'Adam de Michel-Ange)
Les approches de la psychologie masculine, du fonctionnement psychique de l'homme sont multiples et il existe, pour ainsi dire, autant d'approches que de psychologies.
Par exemple, parmi les disciplines ayant décrit la construction de la masculinité, une des approches est la psychologie analytique. Selon cette théorie, l'intégration des caractères masculins se fait par l'acceptation de sa féminité par l'homme. Tout comme la femme qui doit accepter son masculin. Ce processus se fait avec difficulté pour les deux genres. Ainsi pour le célèbre psychanalyste Carl Gustav Jung, l'homme a sa part de féminité, qui se nomme l'Anima. Ces théories sont développées sur l'article psychologie masculine.
Logo sur la porte d'un placard à balais
C'est à partir de la prise de conscience de l'inégalité de condition et de statut social entre les hommes et les femmes au XXe siècle, que s'est développée l'étude de la place des femmes dans les différentes cultures et époques. Les mouvements féministes ont combattu les inégalités de droits et de statuts entre les hommes et les femmes. Plusieurs chercheurs ont tenté, notamment à partir des années 1970, de lutter contre ce qu'ils percevaient comme un biais sexiste des sciences sociales, par exemple en histoire et ont montré l'absence des femmes en tant qu'objet d'étude.Le problème de la condition des femmes dans la société, jugée inéquitable et injuste par les féministes, a été un des thèmes de réflexion les plus étudiés au XXe siècle et l'actualité lui a parfois donné une place prépondérante dans le débat civil et politique, comme pendant les événements de mai 68 en France. La place des femmes est actuellement un enjeu politique et d'actualité important, comme par exemple au Québec, où la Fédération des femmes du Québec initia la Marche mondiale des Femmes en l'an 2000.
Dans de nombreux pays, les femmes modernes ont le droit d'exercer des métiers autrefois réservés aux hommes. Mais elles sont encore peu nombreuses.
La femme au foyer a longtemps été la norme.
Les différences énoncées ci-après relèvent pour la plupart essentiellement d'un constat empirique et statistique. Dans la plupart des sociétés modernes, les femmes ont, de par la loi, les mêmes droits que les hommes. Elles ont donc théoriquement accès aux mêmes fonctions et positions. Le fait que cette égalité théorique ne soit pas traduite par une égalité dans les faits constitue un sujet de débat entretenu notamment par les féministes, et au sujet duquel il n'existe pas d'explication apportant un consensus.
? Économique : inégalité des hommes et des femmes devant les emplois, les femmes ne pouvant pas toujours travailler ou disposer de leur salaire sans l'accord du mari. Leurs salaires sont en moyenne plus faibles que ceux des hommes, ce qui est dû pour une part à des différences de postes et de volume horaire. Selon certains auteurs, ces différences salariales seraient dues en partie à une discrimination sexiste. Selon d'autres auteurs, la détermination du salaire dans le secteur privé relève de la seule négociation entre un employeur et son employé. Les écarts de salaires ne sauraient donc être considérés comme relevant d'une discrimination, puisque que ces écarts peuvent très bien exister entre deux employés masculins, si l'un d'eux a fait preuve de moins d'efficacité lors de la négociation salariale.
? Politique : prépondérance des hommes sur la scène politique, les femmes étant toujours plus ou moins confinées à la sphère domestique. Rappelons que les femmes en France ont obtenu le droit de vote après la seconde guerre mondiale seulement.
? Science : prépondérance des hommes dans la recherche scientifique
? Famille : des droits et devoirs différents sont attribués traditionnellement à raison du genre. Dans les pays où la polygamie est autorisée, celle-ci est presque toujours polygyne, alors que rien n'interdit à une femme d'épouser plusieurs hommes.
? Sexualité : une activité sexuelle en dehors du cadre institutionnalisé est beaucoup plus mal vue que pour l'homme, ce qui constitue un double standard. Si une femme est infidèle et qu'elle a un enfant, l'époux ne pouvait (jusqu'à il y a peu) être certain de la filiation. Inversement, la prostitutionest une activité qui a longtemps, et qui est encore, pratiquée principalement par les femmes. Les hommes étant dans de nombreuses sociétés les seuls à pouvoir posséder des biens et des terres, une femme sans époux se retrouve donc sans rien à la charge de sa famille ou bien à la rue.
Certains auteurs tels que le médiéviste révolutionnaire Raoul Vaneigem identifient les sources de l'inégalité homme-femme dans les textes religieux. Plus classiquement, les Chrétiens font remonter la spécificité de l'égalité entre hommes et femmes dans les pays occidentaux à leur enseignement religieux.
Scène familiale de gynécée, lébès nuptial à figures rouges, v. 430 av. J.-C., Musée national archéologique d'Athènes
En Grèce
Scène familiale de gynécée, lébès nuptial à figures rouges, v. 430 av. J.-C., Musée national archéologique d'Athènes
Les filles, n'étant pas formées à l'art de la guerre ne pouvaient donc pas défendre la cité. Considérées comme moins utiles que les garçons, elles étaient plus souvent exposées qu'eux, c'est-à-dire abandonnées dans la
nature, ou vendues comme esclaves (Stobée10 rappelle la formule : « Un garçon, on l'élève toujours, même si on est pauvre ; une fille, on l'expose, même si on est riche. ») Dans les cas où elles étaient élevées, elles bénéficiaient de moins de soins et d'attention.
La misogynie est courante et les femmes sont éloignées de la vie intellectuelle de la cité. Sémonide d'Amorgos dit d'ailleurs que « c'est Zeusqui a créé le mal suprême : les femmes », faisant référence au mythe de Pandore. On trouve, cependant, quelques exceptions, notamment à l'Pythagoriciens qui avait en son sein la mathématicienne, médecin et philosophe Théano. De plus, à Sparte les femmes sont considérées, sinon comme égales des hommes, du moins comme jouant un rôle primordial dans la Cité. Ainsi reçoivent-elles une éducation fondée sur l'apprentissage de la
musique et de la danse, mais ayant aussi pour but de développer leur solidité physique : course à pied, lancer du disque et du javelot. Il n'est pas rare de voir des femmes monter à cheval et, à l'instar des hommes, une partie de leur formation (l'Agôgè) inclut des activités de lutte. Les Spartiates considéraient en effet que seules des femmes solides et vigoureuses pouvaient donner naissance à de futurs grands soldats, et cela conformément à la structure belliciste de leur
société.
Dans Lysistrata, une comédie de 411 av. J.-C., Aristophane imagine les femmes faisant une « grève du sexe », afin de raisonner leurs maris et établir la paix entre les cités : « Pour arrêter la guerre, refusez-vous à vos maris. »
À Rome
À Rome, le statut civil de la femme est initialement déterminé par son rôle par rapport aux hommes :
1. puella, virgo (jeune fille) : la fille reçoit essentiellement une instruction domestique ; elle porte, comme le garçon, une bulle qu'elle abandonne le jour de son mariage ;
2. uxor, conjux (épouse) : les filles se marient à partir de 14 ans environ, puis de plus en plus tôt au cours des siècles (vers 12 ans à la fin de l'Empire romain d'occident)[réf. nécessaire] ; la femme est considérée comme une mineure qui passe par le mariage de l'autorité du père à celle de son mari ; il convient cependant de remarquer que ce statut est aussi celui de la plupart des hommes de la maison, soumis à l'autorité du patriarche ;
3. matrona, materfamilias (mère de famille) : en tant que mère, la femme est gardienne du foyer.
Néanmoins, le droit romain évoluant, la femme acquiert progressivement l'égalité juridique.
En Perse
La religion zoroastrienne affirme l'égalité entre hommes et femmes. Il y a peu de sources sur la place des femmes dans la perse antique mais les tablettes élamites retrouvées à Persépolis montrent cependant qu'elles travaillaient au même titre que les hommes et recevaient le même salaire. À noter aussi que sous la dynastie sassanide deux femmes sont brièvement montées sur le trône.
Depuis le XIXe siècle et jusqu'à aujourd'hui, les professions se sont asexuées même si des différences subsistent et que les salaires ne sont pas les mêmes. Les femmes occupent majoritairement des emplois dans le secteur tertiaire (services), notamment dans des postes relationnels ou touchant aux fonctions domestiques (cuisine, ménage, soins, garde et éducation des enfants).
Religion chrétienne
L'Église catholique n'admet pas la confusion des rôles masculin et féminin, exclut les femmes de l'ordination, ne reconnaît pas le divorce(qu'elle assimile à l'adultère, comme la séparation de corps), ne permet ni la sexualité en dehors de l'union du couple, ni l'avortement, ni la contraception par des méthodes non naturelles. Elle a dès l'origine, proscrit la polygamie et la répudiation qui étaient des pratiques courantes dans le monde antique, et elle est soumise en son sein même aux questions du féminisme chrétien.
Protestantisme
Le protestantisme prône le sacerdoce universel et donc celui des femmes. Néanmoins les libertés et interdits décrétés par la religion concernant les femmes varient très fortement selon les courants protestants, du plus libéral jusqu'au plus orthodoxe.
Islam
L'islam n'admet pas la confusion des rôles masculin et féminin, ni la sexualité en dehors de l'union du couple. Cette religion offre la possibilité dedivorce sous certaines conditions. L'homme musulman a le devoir de protéger son épouse et de lui laisser libre choix de ses activités. La femme a le droit de travailler ou de divorcer sans le consentement de son époux. La femme est perçue comme « impure » en période de menstruation et pour « soulager » ce phénomène biologique elle est interdite de prière. L'islam permet l'avortement dans certaines situations précises, quand par exemple la conservation du fœtus met la vie de la mère en danger. La polygamie est permise par le Coran à la condition que la femme soit consentante et que l'homme ne privilégie aucune de ses femmes ; il devra leur donner de l'argent et s'occuper d'elles de manière strictement égale, il ne pourra avoir que quatre épouses au plus et sous le consentement de ses premières épouses. Cependant, certains théologiens lisent dans le Coran que seul un homme considéré comme "parfait" aurait le doit d'avoir plusieurs épouses. Cette lecture est néanmoins peu répandue car la religion est dans le monde musulman souvent teintée de traditions qui n'ont rien à voir avec l'Islam et qui considèrent la femme comme intrinsèquement inférieure à l'homme.
Judaïsme
Le judaïsme assigne des rôles précis aux hommes et aux femmes, en particulier chez les juifs orthodoxes : les femmes n'ont généralement pas accès au rabbinat et sont perçues comme « impures » pendant leur période menstruelle. Les relations sexuelles hors mariage sont prohibées et les couples doivent se soumettre aux règles de la niddah (« lois de la pureté familiale »). Le divorce et la répudiation sont permis mais découragés. L'avortement est autorisé dans les cas suivants : si le fœtus met en danger la vie de la mère, le fœtus est mal formé, ou que la mère soit incapable mentalement d'assumer la grossesse. La contraception est interdite. La polygamie, traditionnellement permise, est interdite depuis le XIe siècle.
Bouddhisme
Le Bouddha Sakyamuni a donné aux femmes la pleine ordination. Cependant, au fil du temps, le nombre de nonnes s'est moins développé que celui des moines dans les paysbouddhistes. Ainsi, au Tibet, elles étaient 27 000 avant l'invasion chinoise de 1959 alors qu'il y avait environ 592 000 moines.
Par contre, les femmes laïques ont joué un grand rôle au Tibet par le fait que Padmasambhava - le fondateur du bouddhisme tantrique au Tibet - et son équipe ont fondé la communauté rouge, donc monastique composée de moines et de nonnes, et la communauté blanches formée de laïcs tant hommes et femmes. Les femmes et les hommes de cette communauté blanche pouvaient se marier, et devenir lamas. Parmi les nombreuses femmes dont s'honorent le bouddhisme tibétain, citons Yeshe Tsogyal, Jomo Manmo, Nigouma, Matchik Labrön et Ashi Khandro. Il y a eu aussi des lignées familiales de maîtres à disciple, voire de mère à fille. Les maîtres femmes ont surtout existé au sein de l'école nyingma, et moins dans les écoles sakya et géloug.