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22.11.2024
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Maria Ivanivna Dolina (en ukrainien : Марія Іванівна Доліна ; en russe : Мария Ивановна Долина, Maria Ivanovna Dolina), est une aviatrice soviétique, née le 18 décembre 1922 et décédée le 3 mars 2010. Pilote pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fut distinguée par le titre de Héros de l'Union soviétique.
Carrière
Maria Dolina est née le 18 décembre 1922 à Charovka, dans l'actuelle oblast d'Omsk. Elle est contrainte d’abandonner l’école à l’adolescence pour travailler à l’usine, son père ne pouvant plus s’occuper de la ferme familiale à la suite d’un accident. Elle parvient toutefois rejoindre le club de planeur local où son talent est remarqué par le responsable. Celui-ci s’emploie alors à modifier la date de naissance de Dolina afin de lui donner deux ans de plus et lui permettre ainsi de rejoindre l’école de pilotage de Kherson, qu’elle était sinon trop jeune pour intégrer. Elle quitte l’école avec le grade de lieutenant et travaille dans l’aviation commerciale avant la guerre.
Au premier jour de la guerre, elle participe à l’évacuation des avions des aérodromes proches de la ligne de front, tentant d’en sauver le plus possible de la capture. Elle est ensuite assignée au 587e régiment de bombardiers en piqué, qui deviendra ultérieurement le 125e régiment de la Garde “Marina M. Raskova” Borisov, dans lequel elle exerce les fonctions d’adjointe puis commandant par intérim d'un escadron.
Au cours de la guerre, Dolina a participé a soixante-douze missions, largué 72 000 kg de bombes et abattu trois appareils, ce qui est remarquable étant donné l’extrême dangerosité des attaques au sol réalisées de jour sur Pe-2. Pour ces réalisations, elle reçoit le 18 août 1945 le titre d’héroïne de l’Union soviétique.
Après la guerre, elle continue à servir dans l'armée de l'air, elle est commandant adjoint du régiment d'aviation bombardier jusqu'en 1950. Elle vit dans la ville de Šiauliai, puis à Riga, où elle est diplômée de l'école du parti. Elle travaille au comité du parti de la ville de Riga et au Comité central du Parti communiste de la RSS de Lettonie jusqu'en 1975. Membre du conseil administratif de la société de l'amitié URSS - France, du Comité de la paix, depuis 1975 - membre honoraire du régiment de chasse 2/30 Normandie-Niemen.
Depuis 1983, elle vit à Kiev. Citoyenne d'honneur de Kiev.
Elle s’illustre le 9 mai 1990 lors du Congrès des vétérans de guerre, en prenant la défense des vétéranes, dont beaucoup n’avait presque rien pour survivre. Lors d’un discours enflammé, elle interpella Mikhaïl Gorbatchev en lui demandant d’augmenter les pensions, ce qui fut fait le lendemain. Elle est par ailleurs promue au rang de major le 9 mai 1995.
Maria Dolina est décédée le 3 mars 2010 à Kiev, en Ukraine. Elle est enterrée dans le cimetière Baïkov, à Kiev.
Décorations
Héros de l'Union soviétique le 18 août 1945 (médaille no 7926)
Ordre de Lénine
Deux fois l'ordre du Drapeau rouge
Ordre de la Guerre patriotique
Médaille du Courage
Médaille pour la victoire sur l'Allemagne dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945
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Smiper
Les femmes soviétiques ont joué un rôle majeur pendant la Seconde Guerre mondiale. La plupart ont travaillé dans l'industrie, les transports, l'agriculture et d'autres rôles civils afin d'augmenter la production militaire, mais un nombre important de femmes a servi dans l'armée soviétique. La plupart travaillaient dans des unités médicales.
Dès 1925, les jeunes filles soviétiques suivent une formation, appelée « enregistrement militaire », établissant un livret militaire et consignant tous les renseignements nécessaires à une éventuelle réquisition en cas de conflit. Toutes les femmes entre 18 et 40 ans étaient concernées et constituaient une réserve militaire.
Au fur et à mesure que croissent les effroyables pertes militaires soviétiques, les femmes intègrent l'Armée rouge en grand nombre. Au total, 800 000 femmes servent dans les forces armées soviétiques pendant la guerre. Plus de 100 000 d’entre elles s’engagent dans l’armée régulière ou rejoignent les partisans. Près de 200 000 seront décorées et 85 recevront la plus haute distinction, celle de Héros de l'Union soviétique. Le modèle de la femme combattante a été abondamment utilisé par la propagande soviétique pendant la guerre.
Cette mobilisation des femmes dans l'URSS en guerre a donc été massive, dans l'effort de guerre comme dans le combat. Elles se sont particulièrement illustrées dans des unités combattantes — fantassins ou aviatrices.
Femmes pilotes de chasse
Timbre spécial russe à l'occasion du 100e anniversaire de la célèbre aviatrice soviétique Marina Raskova.
Devant les pertes catastrophiques de l’armée de l’air soviétique au cours de l’été 1941 à la suite de l’opération Barbarossa, les régiments féminins d'aviation de combat commencent à être formés vers octobre 1941, après que le Haut Commandement soviétique autorisa Marina Raskova, figure de l'aviation soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale participant activement au recrutement des équipages féminins, à organiser le Groupe d'Aviation n°122, une unité aérienne militaire soviétique entièrement féminine. En effet, tout au long de la Grande Guerre patriotique, bon nombre de jeunes femmes soviétiques souhaitaient aller au front pour combattre les ennemis de leur patrie. Il y avait déjà quelques aviatrices qui avaient été entraînées dans des aéro-clubs par les Osoaviakhim.
Avec l'approbation de la Stavka (Haut commandement suprême) et l'assistance du Komsomol, Marina Raskova forme donc trois régiments d’aviation: le 586e IAP (Régiment de chasse), le 587e BAP (Régiment de bombardier en piqué) et le 588e NBAP (Régiment de bombardier de nuit). Le premier régiment est initialement assigné à la défense de la ville de Saratov, alors que les deux autres pouvaient être envoyés au front. Chacun des trois régiments féminins comprend environ 400 personnes, et à l’exception du régiment de bombardement de jour, qui compte quelques éléments masculins, ils sont intégralement constitués de femmes (pilotes, mécaniciennes et radios pour la plupart).
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la radio de Moscou diffusa un appel dans l'ensemble du pays destiné aux volontaires féminines. Maria Raskova se chargea d’analyser ses demandes et s’entretient avec les candidates au profil le plus prometteur. Celles qu’elle sélectionne sont envoyées sur l’aérodrome d’Engels, pour y recevoir un entraînement opérationnel au sein de la 122e division aérienne composite. Les futures aviatrices sont donc envoyées dans la ville d'Engels pour une durée de 6 mois afin de terminer leur formation de pilote, alors que celle-ci prenait normalement 18 mois.
Johannes Steinhoff, un militaire allemand, as de la Seconde Guerre mondiale, déclare le 2 septembre 1942 : « Nous ne pouvions tout simplement pas croire que les pilotes soviétiques qui nous causèrent les plus gros problèmes étaient en fait des femmes. Elles n’avaient peur de rien. Elles venaient nous harceler nuit après nuit dans leur biplan rustique, et durant de longues périodes ne nous laissaient pas fermer l’œil de la nuit ».
Ces aviatrices soviétiques ont mis en place diverses tactiques de combat. Elles volent précisément et très près vers leurs objectifs en rase-motte puis au dernier moment, prennent de plus en plus l’altitude avant de couper leur moteur et de piquer sur leur cible.
C’est à l’été 1943, lors de la bataille blindée de Koursk, que le régiment 586e IAP est confronté à l’une de ses épreuves les plus marquantes. Le lieutenant Galia Boordina se souvient que « le ciel était tellement plein d’avions, et dans un espace si restreint, que cela en était terrifiant ». Deux de ses camarades, les lieutenants Tamara Pamiatnika et Raïssa Sournachevskaia, se comportent courageusement lors des combats qui font rage. Volant ensemble, elles rencontrent une formation de plus de quarante bombardiers Junkers Ju 88. Attaquant en piqué, elles abattent deux avions ennemis dès leur première passe.
En 1944, l’unité équipée de chasseurs Yakovlev Yak-9, prit part à l’offensive de Hongrie. La 586e IAP finit la guerre en Autriche sur un des aérodromes occupés. Durant la guerre les femmes pilotes de la 586e IAP firent 4 419 sorties, menèrent 125 combats aériens et remportèrent au total 38 victoires. Les pertes n’ont pas été totalisées.
Mais les exploits les plus importants et prestigieux sont à mettre à l’actif du 46e NBAP de la Garde (Taman), qui a accompli pas moins de 2 400 sorties nocturnes et a glané 23 des 30 étoiles d’or de Héros de l’Union soviétiques décernées à des équipages féminins lors de la Grande Guerre patriotique.
Femmes soldats dans les forces terrestres
Parmi tous les métiers que les femmes ont pu exercer durant la guerre, l'un des plus durs et des plus improbables, est celui de tireur d'élite. Alors qu'au commencement de la guerre, les femmes snipers (tireur embusqué) sont des cas isolés en Union soviétique, leur nombre augmenta sans cesse grâce à la création de l’École principale de préparation des femmes snipers et la volonté chez bon nombre d'entre elles d'aller au front.
Comme leurs homologues masculins, l'objectif qui leur est fixé est « d'atteindre les cibles à haute valeur telles que les officiers, les mitrailleurs, les snipers adverses et les transmetteurs ». En effet, les rapports allemands de l'époque évoquent que dès les premiers jours d'entrée en Union soviétique, entre le 22 et le 30 juin, une forte activité des snipers cherchaient délibérément à éliminer les officiers et sous-officiers. Ils précisent que plus de 6,2 % des pertes touchent le commandement, par rapport aux 4,85 % de la campagne de France. Ces femmes snipers russes sont confrontées au feu ennemi, à la menace de se faire arrêter par les Allemands et à l'immobilité pendant des heures et des jours. D'abord mal vues des hommes qui les sous-estiment grandement, elles vont gagner en crédibilité et trouver leur place dans l'histoire de la Grande Guerre patriotique.
Ainsi, plus de 2 000 femmes soviétiques ont participé aux combats en tant que sniper durant ce conflit au sein de l’Armée rouge. Parmi ses femmes snipers, six vont recevoir la plus haute distinction, celle de Héros de l'Union soviétique et l'Ordre de Lénine, et une seule d'entre elles, Nina Petrova, va devenir un chevalier complet de l'Ordre de la Gloire.
Timbre postal représentant Lioudmila Pavlitchenko, 1943.
Parmi les femmes snipers célèbres, on peut citer Nina Lobkovskaïa, qui commanda une compagnie de tireurs d'élite et qui participa à la bataille de Berlin et l'ukrainienne Lioudmila Pavlitchenko, créditée de 309 ennemis tués et qui reçut en 1943 la médaille d'or du Héros de l'Union soviétique et fut honorée par un timbre postal soviétique à son effigie.
Dans les blindés, les femmes n'étaient pas nombreuses mais on peut tout de même citer Mariya Oktyabrskaya, la première femme pilote de char à obtenir le titre d'Héros de l'Union soviétique, ou encore Aleksandra Samusenko, seule femme commandant d'un char T-34 dans la 1re armée de chars de la Garde, qui commandait un peloton de chars. Elle participa à la bataille de Berlin avec le grade de capitaine, exerçant son commandement sur des hommes. Manchouk Mametova, originaire du Kazakhstan, s'illustra comme servant de mitrailleuses. Elle aussi, mourut pendant la guerre.
Les femmes étaient donc principalement présentes dans la conduite de chars, dans la médecine, et furent très présentes dans le personnel de communication et responsables politiques. Les femmes étaient en majorité chargées des batteries antiaériennes employées lors de la bataille de Stalingrad. Certaines batteries, y compris le 1077e régiment antiaérien, également engagées dans le combat au sol.
Partisans
Femmes soldats soviétiques en train de soigner des blessés sur un champ de bataille en avril 1945.
Les femmes soviétiques ont constitué une part importante de partisans soviétiques. Une des plus célèbres est Zoïa Kosmodemianskaïa, résistante soviétique pendue par les nazis le 29 novembre 1941 à l'âge de 18 ans. Elle est devenue l'un des martyrs les plus révérés de la Grande Guerre patriotique.
Zinaida Portnova, une jeune soviétique abattue à l'âge de 17 ans par les Allemands, fut la plus jeune femme à obtenir le titre de Héros de l'Union soviétique.
Relations avec les hommes
La présence des femmes éveillait parfois des sourires narquois de la part de leurs homologues masculins. Le maréchal Vassili Tchouïkov les considéraient comme de simples filles. Beaucoup de soldats âgés ne savaient pas s'il fallait les traiter en camarades ou en femmes. Ilya Ehrenbourg, écrivain et journaliste russe qui joua un rôle important pour la propagande soviétique durant la Seconde Guerre mondiale, écrit:
« Ces filles évoquaient le souvenir du bal de fin d'année, des premières amours… Presque toutes celles que j'ai rencontrées au front arrivaient directement de l'école. Elles grimaçaient nerveusement : il y avait trop d'hommes autour d'elles qui les dévoraient des yeux »
Plusieurs furent contraintes de devenir « l'épouse de campagne » d'un officier, souvent supérieur. Elles pouvaient aussi être victimes d'une coercition assez brutale. Un soldat a raconté comment un officier avait ordonné à une jeune femme de leur section de transmissions d'accompagner une patrouille de combat, tout simplement parce qu'elle avait refusé de coucher avec lui. Les femmes qui tombaient enceintes étaient souvent renvoyées à l'arrière. Vassili Grossman fut consterné par le fait que certains abusaient ouvertement de leur position hiérarchique pour obtenir des faveurs sexuelles. Il considérait ce phénomène comme le « grand péché de l'Armée rouge ».
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Le ZSU-37 était un canon antiaérien automoteur léger (SPAAG) de fabrication soviétique , développé à la fin de 1943 et produit à l'usine n° 40 de Mytishchi . Il s'agissait du premier SPAAG à chenilles produit en série par l'Union soviétique. ZSU signifie Zenitnaya Samokhodnaya Ustanovka ( russe : Зенитная Самоходная Установка ), signifiant « monture automotrice anti-aérienne ».
Histoire
Les ingénieurs soviétiques ont mené quelques premières expériences avec des SPAAG à chenilles avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, y compris une modification du char léger T-70 , aboutissant au T-90 SPAAG expérimental qui était armé de deux mitrailleuses lourdes DShKT de 12,7 mm (le prototype a été construit en novembre 1942 par GAZ ). Le char léger T-70 sera finalement développé pour devenir le châssis de canon automoteur léger SU-76, qui à son tour deviendra la base du ZSU-37 SPAAG utilisant le canon anti-aérien M1939 . Il a été décidé d'utiliser le châssis du SU-76M afin d'accélérer et de réduire la production des SPAAG chenillés et blindés indispensables.
Le ZSU-37 a été produit de mars 1944 à 1948, et 375 véhicules ont été construits au total (seuls quelques véhicules ont été produits avant la fin de la guerre, en raison d'une technologie de fabrication temporaire). En raison de sa production tardive et de la quasi-inapparition des quelques avions restants de la Luftwaffe au printemps 1944, le ZSU-37 ne fut pas utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale. Un bataillon expérimental d'artillerie antiaérienne automotrice équipé de 30 ZSU-37 SPAAG fut formé à la fin de 1945.
Après la Seconde Guerre mondiale, il est devenu évident que la faible cadence de tir et la faible puissance de feu d'un seul canon AA de 37 mm n'étaient pas efficaces contre des cibles rapides et à basse altitude. Les équipages d'artillerie anti-aérienne ont eu du mal à suivre manuellement les cibles se déplaçant rapidement. Les SPAAG basés sur un châssis de char léger avaient également une maniabilité assez faible sur terrain difficile et une vitesse et une portée hors route faibles par rapport aux chars moyens et aux canons automoteurs (SPG), que le ZSU-37 était censé protéger. Les deux moteurs tandem utilisés sur le châssis du SU-76M nécessitaient de l'essence, ce qui posait parfois un problème dans les unités-citernes équipées de réservoirs à moteur diesel. Le ZSU-37 a été retiré du service pour les raisons susmentionnées peu de temps après l'arrêt de la production en série.
Des efforts ont été faits pour augmenter considérablement la puissance de feu en montant le même canon de 37 mm dans un support quadruple sur un châssis de char moyen T-34 , mais le véhicule n'a jamais quitté le stade de la conception, comme l'a recommandé le Conseil technique du ministère de la Défense. Transport pour utiliser un châssis de char plus récent et le canon automatique anti-aérien jumelé S-68 de 57 mm, plus puissant, qui était en cours de développement à l'époque. La prochaine étape de la technologie SPAAG à chenilles soviétique viendrait avec le ZSU-57-2 , basé sur le châssis du char moyen T-54 et produit en série entre 1957 et 1960.
À partir de 1957, les travaux de conception et de développement ont commencé sur de nouveaux SPAAG guidés par radar, à savoir le ZSU-23-4 Shilka et le ZSU-37-2 Yenisei – une nouvelle conception (sans rapport avec le ZSU-37) et basée sur le châssis de le canon automoteur SU-100P . Les deux étaient principalement destinés à remplacer le ZSU-57-2. Le développement du Yenisei a été annulé en 1962 et le ZSU-23-4 Shilka est entré en production, armé de canons automatiques anti-aériens quadruples AZP-23 Amur de 23 mm.
Description
Le ZSU-37 SPAAG était basé sur le châssis du SU-76M , sur lequel était montée une tourelle à toit ouvert armée d'un mod 61-K de 37 mm. Canon automatique anti-aérien de 1939 . Le véhicule était équipé d'un viseur automatique de type distance avec deux collimateurs, d'un télémètre stéréo avec une base de 1 mètre, d'une radio 12RT-3, d'un système d'interphonie TPU-3F et de mécanismes de visée mécaniques à deux vitesses de mouvement angulaire. pour une vitesse et une fluidité de visée adéquates (le mécanisme de translation avait une pédale de commande des taux).
L'équipage était composé de six hommes : un conducteur, un viseur pour l'azimut, un viseur pour l'élévation, un ajusteur de visée pour la vitesse et la portée de la cible, un ajusteur de visée pour la trajectoire de la cible et l'angle de piqué, et un chargeur.
Le ZSU-37 était basé sur le SU-76M car il partageait également ses inconvénients et avantages techniques, dont le plus discuté était la tourelle à toit ouvert. Pour protéger l'équipage de la pluie et de la neige, le compartiment du canon pouvait être recouvert d'une bâche, mais le canon ne pouvait pas être complètement élevé une fois cela fait. La tourelle ouverte présentait des avantages tels qu'un angle d'élévation élevé, une excellente visibilité pour les tireurs et l'absence de ventilation. Léger et maniable, le ZSU-37 était considéré comme un SPAAG assez efficace au milieu des années 1940. [4] Cependant, ses capacités hors route étaient insuffisantes pour accompagner les chars moyens et lourds sur des terrains difficiles.
Les munitions se composaient de 320 obus perforants , incendiaires à fragmentation et à fragmentation (tous avec des traceurs ). 130 cartouches étaient dans des clips à 5 cartouches et 190 cartouches étaient en vrac sans clips. Des obus composites perforants pourraient être utilisés contre les chars lourds ennemis . La vitesse initiale était comprise entre 890 et 920 m/s selon le type de projectile, l'obus perforant pesait 0,785 kg, les obus à fragmentation pesaient 0,732 kg. Le canon automatique pouvait être abaissé et élevé manuellement entre -5° et +85°. La cadence de tir cyclique était de 120 à 130 coups par minute tandis que la cadence de tir pratique était d'environ 50 à 60 coups par minute. Le tir vertical de combat maximum était de 2 500 m tandis que la portée verticale maximale était de 6 500 m.
Le véhicule pouvait franchir des obstacles verticaux de 0,67 m de haut, des tranchées de 2 m de large, franchir des obstacles en eau de 0,9 m de profondeur et gravir des pentes de 25°. La transmission et le train d'atterrissage étaient identiques à ceux du SU-76M SPG. Le moteur était également le même, mais forcé de 140 ch sur le SU-76M à 160 ch - un GAZ-203 composé de deux moteurs à essence tandem GAZ-202 à 6 cylindres en ligne refroidis par liquide, chacun produisant 80 ch (63 kWt) à 3600 tr/min.
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Les tireurs d’élite de l’Union soviétique ont joué un rôle important principalement sur le front de l’Est de la Seconde Guerre mondiale, à l’exception d’autres conflits précédents et ultérieurs. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les tireurs d’élite soviétiques utilisaient la cartouche de fusil 7,62×54 mmR avec des balles légères, lourdes, perforantes (B-30), incendiaires (B-32), à zéro et incendiaires (P3) et traçantes. La plupart des tireurs d’élite soviétiques de la Seconde Guerre mondiale transportaient une charge de combat de 120 cartouches de fusil sur le terrain. (en anglais)
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, 428 335 personnes, y compris des partisans, auraient reçu une formation de tireur d’élite de l’Armée rouge, et parmi elles, 9 534 ont obtenu des qualifications de niveau supérieur. Contrairement aux armées d’autres États, ces tireurs d’élite peuvent être des hommes ou des femmes. Entre 1941 et 1945, un total de 2 484 tireurs d’élite soviétiques ont servi dans ce rôle, dont environ 500 ont survécu à la guerre.
Histoire
En 1932, le « mouvement des tireurs d’élite » a commencé sous la supervision de Kliment Vorochilov. En 1938, les tireurs d’élite de l’Armée rouge ont pris part à la bataille du lac Khasan contre les troupes de l’armée impériale japonaise. L’utilisation soviétique la plus réussie des tireurs d’élite pendant la Seconde Guerre mondiale a eu lieu pendant leurs phases défensives (1941-1943), après quoi l’avantage de la défense s’est déplacé du côté allemand et les tireurs d’élite allemands sont devenus un réel danger pour les forces soviétiques qui avançaient.
Les doctrines militaires d’origine soviétique et soviétique incluent des tireurs d’élite au niveau de l’escouade, qui peuvent être appelés « tireurs d’élite » ou « tireurs d’élite désignés » dans d’autres doctrines (voir l’article « Tireur d’élite »). Ils le font parce que la capacité d’engagement à longue portée a été perdue pour les troupes ordinaires lorsque les mitraillettes (qui sont optimisées pour le combat rapproché et rapide) ont été adoptées.
La doctrine militaire soviétique utilisait des tireurs d’élite pour fournir des tirs de suppression à longue distance et pour éliminer les cibles d’opportunité, en particulier les dirigeants, car pendant la Seconde Guerre mondiale, les chefs militaires soviétiques et les théoriciens du combat (Vassili Zaïtsev a grandement contribué à la doctrine soviétique des tireurs d’élite, bien qu’il n’ait été officiellement ni l’un ni l’autre) ont constaté que les organisations militaires avaient du mal à remplacer les sous-officiers expérimentés et les officiers de campagne en temps de guerre. Ils ont constaté que les fusils de sniper, plus chers et moins robustes, pouvaient égaler la rentabilité d’un fusil d’assaut moins cher, à condition de bien sélectionner le personnel, de s’entraîner et d’adhérer à la doctrine. L’Union soviétique a utilisé des femmes pour des tâches de tireur d’élite, notamment Lioudmila Pavlichenko et Nina Lobkovskaïa.
Après la guerre, l’équipe standard de tireurs d’élite de l’armée soviétique se composait d’un tireur et d’un observateur. (en anglais seulement)
Après l’introduction du fusil de sniper Dragunov, l’armée soviétique a déployé des tireurs d’élite au niveau du peloton. Ces tireurs d’élite étaient souvent choisis parmi des membres du personnel qui se débrouillaient bien en termes d’adresse au tir au fusil alors qu’ils étaient membres de la DOSAAF. On estimait que ces tireurs d’élite avaient une probabilité de 50 % d’atteindre une cible debout de la taille d’un homme à 800 m (875 yd) et une probabilité de 80 % de toucher une cible debout de la taille d’un homme à 500 m (547 yd). Pour des distances n’excédant pas 200 m (219 yd), la probabilité a été estimée bien au-dessus de 90 %. Pour atteindre ce niveau de précision, le tireur d’élite ne pouvait pas engager plus de deux cibles de ce type par minute. [8] (en anglais seulement)
Fusils
Le premier fusil de sniper soviétique a été conçu en 1927-1928. Il s’agissait du fusil Mosin Dragoon de 7,62 mm avec un viseur optique D-III (7,62-мм драгунская винтовка обр. 1891 года с оптическим прицелом Д-III на кронштейне А.А. Смирнского).(en anglais seulement)
En 1931, l’Armée rouge adopta le fusil de sniper Mosin de 7,62 mm avec un viseur optique PE (7,62-мм снайперская винтовка обр. 1891/31 гг. c оптическим прицелом ПЕ) comme fusil de sniper standard
En 1940, l’Armée rouge a adopté le fusil de sniper semi-automatique SVT-7 de 62,40 mm avec un viseur optique en PU (7,62-мм снайперская винтовка СВТ-40 c оптическим прицелом ПУ) comme deuxième modèle de fusil de sniper standard. En raison de plusieurs problèmes, y compris des problèmes de précision et de flash de bouche, ainsi que d’être complexe et lent à fabriquer, la production a cessé en octobre 1941 et le travail a commencé sur le développement de la version PU du Mosin-Nagant. (en anglais seulement)
En 1941, plusieurs fusils de sniper semi-automatiques SVT-7 de 62,40 mm avec un viseur optique en PU ont été convertis en fusils de sniper entièrement automatiques.
En 1942, l’Armée rouge adopta le fusil de sniper Mosin de 7,62 mm avec un viseur optique en PU (7,62-мм снайперская винтовка обр. 1891/30 гг. c оптическим прицелом ПУ на кронштейне Д. Кочетова) comme fusil de sniper standard
Plus tard, l’Armée rouge a acquis un petit nombre d’AVS-36, qui ont été convertis en fusils de sniper à chargement automatique avec des viseurs optiques PE (АВС-36 с оптическим прицелом ПЕ обр. 1931 года)
Les trois fusils de sniper les plus couramment utilisés par l’Union soviétique étaient le Mosin-Nagant, le Tokarev SVT-40 et, plus tard en 1963, le SVD, le premier fusil de tireur d’élite spécialement conçu.
La version sniper du fusil Mosin-Nagant a été utilisée avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Il utilisait le fusil d’infanterie standard à verrou 1891/30 comme plate-forme, bien que les fusils destinés à la conversion aient été sélectionnés à la main pour leur qualité et leur précision. Des lunettes à quatre puissances ont été ajoutées et se sont déclinées en deux versions. La lunette PE était une copie d’une lunette Zeiss allemande, fabriquée par Emil Busch AG. Le modèle PEM a ensuite été introduit comme un oscilloscope plus fiable et plus facile à produire. La deuxième version du fusil de sniper Mosin-Nagant avec viseur optique PU a commencé à être produite à la fin de 1942. Ce fusil comprenait une conception de lunette plus simple, qui a été incorporée à partir de l’éphémère SVT-40, et était beaucoup plus facile à produire en série. À ce jour, il reste le fusil de sniper le plus produit et le plus ancien au monde, et est resté le principal fusil de sniper de l’Union soviétique jusqu’à ce qu’il soit remplacé en 1962 par le fusil semi-automatique SVD Dragunov.
Le SVD (Снайперская винтовка Драгунова) a été officiellement adopté par les forces armées soviétiques en 1963, bien qu’il ait été publié dès 11. Le SVD était la réponse de l’Union soviétique aux demandes d’une arme de tireur d’élite mise à jour. Le fusil a conservé l’utilisation des mêmes munitions de 1958,7×62 mmR, mais il s’agit d’un fusil semi-automatique à gaz avec un chargeur amovible de 54 cartouches. Le SVD continue d’être le fusil de sniper standard de plusieurs pays, y compris ceux des anciens pays du Pacte de Varsovie aujourd’hui membres de l’OTAN.
Plus tard, le VSS Vintorez a été adopté par les troupes soviétiques Spetsnaz en réponse aux combats urbains pendant les conflits tchétchènes.
Liste des tireurs d’élite célèbres de l’Union soviétique
Lioudmila Pavlichenko
Vassili Zaïtsev
Roza Shanina
Nina Lobkovskaïa
Aliya Moldagulova
Ivan Sidorenko
Vasilij Kvachantiradze
Semyon Nomokonov
Natalia Kovshova
Fiodor Okhlopkov
Noah Adamia
Fedir Dyachenko
Maksim Passar
Zhambyl Tulaev
Tsyrendashi Dorzhiev
Abukhadzhi Idrisov
Mikhaïl Sourkov
Dans la culture populaire
Un film hollywoodien intitulé Enemy at the Gates a été réalisé sur Vasily Zaitsev, un tireur d’élite soviétique qui a combattu lors de la bataille de Stalingrad. L’intrigue du film est basée sur une section du livre éponyme de William Craig, qui fictionnalise un duel présumé entre Zaitsev et un tireur d’élite allemand (peut-être) fictif appelé Major König.
Le rôle d’un tireur d’élite soviétique est dépeint dans le jeu vidéo Call of Duty : World at War. Sur l’une des cartes, un tireur d’élite blessé, Viktor Reznov (qui donne au joueur « Dimitri Petrenko » la tâche de tirer dessus) court pour inciter les tireurs d’élite allemands à ouvrir le feu, révélant leur position et permettant au joueur de les tirer.
Dans le roman de Tom Clancy, L’Ours et le Dragon, le tireur d’élite soviétique vétéran de la Seconde Guerre mondiale Pavel Petrovich Gogol, ancien de la Division du fer et de l’acier, utilise son fusil Mosin-Nagant à lunette pour tuer un général chinois lors d’une invasion chinoise de la Sibérie à une distance de 900 mètres, ce qui est bien dans les capacités du Mosin-Nagant.
Dans le roman de David L. Robbins, La Guerre des rats, le personnage principal, Vasily Zaitsev, est un tireur d’élite soviétique de la Seconde Guerre mondiale.
Le roman de James Riordan, The Sniper, raconte l’histoire de Tania Chernova et est basé sur les entretiens de Riordan avec le sujet. (en anglais seulement)
Four Steps to Death, un livre écrit par John Wilson, dépeint une tireuse d’élite soviétique, Yelena Pavlova, comme un personnage principal de la bataille de Stalingrad
Le Quarante et unième (Сорок первый) de Boris Lavrenyov est un roman soviétique sur une femme tireur d’élite de l’Armée rouge pendant la guerre civile russe qui a été adapté au cinéma muet (Le Quarante et unième (1927) puis au cinéma sonore (Le Quarante et unième (1956)).
Le film de 2015 La Bataille de Sébastopol est une biographie cinématographique ukraino-russe de la tireuse d’élite soviétique Lioudmila Pavlitchenko, qui se déroule pendant le siège de la Crimée en 1941-42. Fidèle à elle-même, après avoir été blessée, Lioudmila est évacuée vers les États-Unis, où elle rencontre Eleanor Roosevelt dans le cadre d’une campagne de relations publiques.
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Viatcheslav Mikhaïlovitch Molotov (en russe : Вячеслав Михайлович Молотов ; né le 25 février 1890 (9 mars dans le calendrier grégorien) à Koukarka et mort le 8 novembre 1986 à Moscou) est un journaliste, homme politique et diplomate soviétique. Chef du gouvernement de l'URSS de 1930 à 1941, ministre des Affaires étrangères jusqu'en 1949, membre titulaire du Politburo de 1926 à 1957, il est considéré comme le bras droit de Joseph Staline. Il demeure un membre influent du Parti communiste de l'Union soviétique jusqu'à son éviction, lors de la déstalinisation.
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Vitaly Lazarevitch Ginzburg (en russe : Виталий Лазаревич Гинзбург (Vitali Lazarevitch Guinzbourg)), né le 21 septembre 1916 (4 octobre dans le calendrier grégorien) à Moscou et mort le 8 novembre 2009 dans la même ville, est un physicien et astrophysicien soviétique puis russe. Il est considéré comme un des pères de la bombe atomique soviétique.
Il est membre de l'Académie des sciences de l'ex-Union soviétique et successeur d'Igor Tamm à la tête de l'Institut de physique. Il est colauréat avec Alekseï Abrikossov et Anthony Leggett du prix Nobel de physique de 2003
Biographie
Il obtient son premier diplôme à la faculté de physique de l'université d'État de Moscou en 1938 et défend son doctorat en 1942. Dès 1942, il travaille à l'institut de physique Lebedev de Moscou. On lui doit une théorie phénoménologique de la supraconductivité développé avec Lev Landau en 1958, la théorie de Ginzburg-Landau, une théorie de la propagation des ondes électromagnétiques dans les plasmas tels que dans l'ionosphère et une théorie sur l'origine des rayons cosmiques. Dans les années 1950, il joue un rôle clef dans le développement de la bombe à hydrogène soviétique.
Il est l'un des rares intellectuels ayant refusé de condamner la révolution soviétique.
Il est colauréat avec Alekseï Abrikossov et Anthony Leggett du prix Nobel de physique de 2003 « pour des contributions pionnières à la théorie des supraconducteurs et des superfluides ».
Distinctions et récompenses
Prix Staline en 1953
Prix Lénine en 1966
Médaille d'or de la Royal Astronomical Society en 1991
Prix Wolf en 1994-1995
Médaille Lomonossov en 1995
Prix Nobel de physique en 2003, partagé avec Alekseï Abrikossov et Anthony Leggett.
Ordre du Mérite pour la Patrie, en 2006
(8132) Vitginzburg, astéroïde.
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Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev (prononcé, en français, /ni.ki.ta sɛʁ.ge.je.vitʃ kʁuʃ.tʃɛf/ ; en russe : Никита Сергеевич Хрущёв, Nikita Sergueïevitch Khrouchtchiov, /nʲɪˈkʲitə sʲɪrˈgain ».">ɡʲejɪvʲɪtɕ xrʊˈɕːɵf), né le 3 avril 1894 (15 avril dans le calendrier grégorien) à Kalinovka, dans l'Empire russe, et mort le 11 septembre 1971 à Moscou, est un homme d'État soviétique qui dirigea l'URSS durant une partie de la guerre froide. Il est premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique de 1953 à 1964 et président du conseil des ministres de 1958 à 1964. Khrouchtchev joue un rôle important dans le processus de déstalinisation, dans le développement du programme spatial soviétique et dans la mise en place de réformes relativement « libérales » en politique intérieure. Sa santé déclinant, les autres dirigeants du parti s'arrangent pour l'écarter du pouvoir en 1964 et il est remplacé par Léonid Brejnev au poste de premier secrétaire et par Alexis Kossyguine à celui de président du conseil des ministres.
Fils de paysans du gouvernement de Koursk, il est forgeron dans sa jeunesse avant de devenir commissaire politique durant la guerre civile russe et de gravir les échelons de la hiérarchie soviétique avec l'aide de Lazare Kaganovitch. Il défend les Grandes Purges de Joseph Staline et approuve des milliers d'arrestations. En 1939, Staline le nomme à la tête du parti communiste en Ukraine et il poursuit les purges dans la région. Durant la Seconde Guerre mondiale, Khrouchtchev redevient commissaire et joue le rôle d'intermédiaire entre Staline et ses généraux. Il participe à la bataille de Stalingrad et après la guerre retourne en Ukraine avant d'être rappelé à Moscou, où il devient l'un des plus proches conseillers de Staline.
Khrouchtchev émerge comme le vainqueur de la lutte de pouvoir provoquée par la mort de Staline en 1953. Le 25 février 1956, lors du XXe congrès du Parti, il prononce le « discours secret » dénonçant les politiques répressives de Staline et enclenchant un assouplissement de l'appareil coercitif en Union soviétique, impulsé par Lavrenti Beria. Sa politique intérieure, destinée à améliorer la vie du peuple, est souvent inefficace, en particulier dans le domaine agricole. Espérant faire reposer la défense nationale sur les missiles balistiques, Khrouchtchev ordonne d'importantes coupes dans le budget consacré aux forces conventionnelles. C'est sous son pouvoir qu'ont lieu les années les plus tendues de la guerre froide et les tensions culminent lors de la crise des missiles de Cuba en 1962.
Profitant des erreurs politiques de Khrouchtchev, ses rivaux gagnent en influence et le renversent en octobre 1964. Il ne connaît pas le destin tragique de certains anciens perdants des luttes de pouvoir soviétiques et est mis à la retraite avec un appartement à Moscou et une datcha à la campagne. Ses mémoires sont exfiltrés à l'Ouest et partiellement publiés en 1970. Khrouchtchev meurt en 1971 d'une crise cardiaque. Ses réformes influencent plus tard celles de Mikhaïl Gorbatchev et il est aujourd'hui mieux considéré que la plupart des dirigeants de l'ère soviétique, malgré sa complicité accablante dans les crimes de masse commis sous Staline.
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La voie balte (en estonien : Balti kett ; en letton : Baltijas ceļš ; en lituanien : Baltijos kelias ; en russe : Балтийский путь, Baltiïskiï pout’) est le nom donné à une chaîne humaine allant de Vilnius à Tallinn, en passant par Riga, soit 687 km en tout, pour demander l'indépendance des pays baltes de l'URSS le 23 août 1989, dans le cadre de la révolution chantante. Plus de deux millions de personnes, soit environ un tiers de la population, participèrent à cette manifestation qui mena vers un durcissement de l'attitude de Moscou vis-à-vis de ces républiques soviétiques. Le choix de la date est dû à la commémoration du cinquantenaire du pacte germano-soviétique.
Histoire
Avec l'arrivée de Mikhaïl Gorbatchev (1985) au poste de Premier secrétaire du PCUS, commencent la glasnost et la perestroïka. Cette libéralisation entraîne une contestation de la domination soviétique, notamment dans les Pays baltes (annexés en 1940) et qui ont subi une politique agressive de russification et de colonisation de peuplement, de la part du pouvoir central.
Le 23 août 1989, dans la cadre de la révolution chantante, près de deux millions d’Estoniens, de Lettons et de Lituaniens se tenant par la main ont formé une chaîne humaine de 600 km de long, traversant les trois pays baltes pour exprimer leur condamnation du passé et leur espoir en l’avenir.
Ce fut leur manière de célébrer le 50e anniversaire du pacte Molotov-Ribbentrop. Signé en 1939 par les ministres des Affaires étrangères de l’Union soviétique et de l’Allemagne nazie, le protocole de cet accord secret définissait la répartition des territoires situés entre les frontières de ces deux pays, dont les trois États baltes.
C’est seulement le 23 août 1988 que le contenu de cet accord a été rendu public. Une année plus tard, le 23 août 1989, un rassemblement massif est organisé par les mouvements nationaux des trois pays baltes : le Front populaire d’Estonie (Rahvarinne), le Front populaire de Lettonie (Tautas fronte) et le mouvement réformateur de Lituanie (Sąjūdis).
C’est ainsi qu’est née la voie balte qui a suscité beaucoup d’attention à travers le monde. Elle a montré que les trois pays baltes, indépendamment de leur identité nationale propre, pouvaient unir leurs forces pour trouver le chemin de la liberté. L’impressionnante chaîne humaine, associée à la pression internationale grandissante en faveur de la révélation de la vérité historique, a donné une impulsion décisive au rétablissement de l’indépendance nationale de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie, encourageant dans le même temps les mouvements démocratiques dans toute l’ancienne Union soviétique.
Les mouvements nationalistes en profitent pour réclamer l'indépendance des trois pays qui ont été illégalement annexés à l'URSS (juin 1940) et organisent, le jour de l'anniversaire du pacte, une manifestation pour l'indépendance.
Après la manifestation
L'occupation des Pays baltes par l'URSS se termine: chacun des trois pays récupèrent leur indépendance août 1991, à la suite du coup d'État de Moscou du 19 août 1991.
Musique
Les pays baltes se réveillent est une chanson écrite en 1989 dont les paroles ont accompagné la formation de la Voie balte. Elle est aujourd'hui considérée comme l'hymne des pays baltes même si elle n'a aucune reconnaissance officielle.
Mémoire
La Voie balte est inscrite au registre Mémoire du monde de l'UNESCO depuis 2009.
pièce de monnaie lituanienne commémorative frappée en 1999.
Timbres commémoratifs émis en 1999.
Monument commémoratif.
Monument commémoratif.
Pièce émise en 2014 pour les 25 ans de la Voie balte.
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Léon Trotski (ou Trotsky, voire Trotzky ou Trotzki ; en russe : Лев Троцкий), de son vrai nom Lev Davidovitch Bronstein (en russe : Лев Давидович Бронштейн), né le 26 octobre 1879 (7 novembre dans le calendrier grégorien) à Ianovka (alors dans l'Empire russe, aujourd'hui en Ukraine) et mort assassiné le 21 août 1940 à Mexico (Mexique), est un révolutionnaire communiste et homme politique russe, puis soviétique.
Militant social-démocrate puis marxiste plusieurs fois déporté en Sibérie ou exilé de Russie, militant du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR) à partir de 1903, d'abord menchevik, - c'est comme tel qu'il est président du soviet de Pétrograd lors de la révolution russe de 1905 -, il devient bolchevik, à partir de l'été 1917, après son retour en Russie, et il est un des principaux acteurs, avec Vladimir Lénine, de la révolution d'Octobre qui permet aux bolcheviks d'arriver au pouvoir.
Membre du gouvernement bolchevik, il n'est pas favorable à une paix immédiate avec les puissances de la quadruplice, mais en mars 1918 il accepte le point de vue de Lénine et la paix de Brest-Litovsk qui est une capitulation de fait. Durant la guerre civile russe qui s'ensuit, il organise et dirige l'Armée rouge et se montre partisan de mesures de Terreur : son action contribue à la victoire des bolcheviks et à la survie du régime soviétique. Il est dès lors, et durant plusieurs années, l'un des plus importants dirigeants de l'Internationale communiste (Troisième Internationale) et de l'URSS naissante.
Après la mort de Lénine en janvier 1924, il s'oppose rapidement à Joseph Staline et à ce qu'il désigne comme la bureaucratisation du parti et du régime et en prenant la tête de l'Opposition de gauche ; Staline le fait finalement chasser du gouvernement dans le cours de 1924 puis en 1927 du Parti communiste, avant de l'exiler en Asie centrale en 1928 puis de le bannir d'URSS en 1929. Trotski entreprend alors d'organiser ses partisans, qui se réunissent finalement en 1938 au sein de la Quatrième Internationale. En 1940, installé au Mexique, il est assassiné sur ordre de Staline par un agent du NKVD.
À la fois orateur, théoricien, historien, mémorialiste et homme d'action, Trotski demeure l'inspirateur dont se réclament toujours les divers groupes trotskistes à travers le monde.
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Belka et Strelka au monument des Conquérants de l'Espace, Moscou, Russie, 2012
Belka naturalisée au musée des Conquérants de l'Espace (2011)
Strelka naturalisée au musée des Conquérants de l'Espace (2011)
Belka (Белка, littéralement « écureuil », mais en tant que nom d'animal, dérivant du mot russe pour « blanc », белый) et Strelka (Стрелка, « petite flèche ») étaient deux chiennes qui passèrent ensemble une journée dans l'espace à bord du Spoutnik 5 le 19 août 1960.
Ces deux animaux furent les premiers êtres à revenir vivants d'un vol orbital dans l'espace, aux côtés d'autres animaux et des plantes qui avaient embarqué avec ces deux chiennes.
Présentation
Il ne s'agissait pas des premiers animaux à atteindre l'orbite terrestre ou à sortir de l'atmosphère terrestre. Le vol de Laïka avait auparavant eu lieu en 1957 avec Spoutnik 2, mais la chienne avait péri quelques heures après le lancement du satellite. Tous les chiens participant aux programmes spatiaux soviétiques étaient des chiens errants ramassés dans les rues selon les critères de la taille — pas plus haut que 35 cm — et du poids — au-dessous de 6 kilos.
Les deux chiennes étaient accompagnées d'un lapin gris, quarante souris, deux rats, des mouches et plusieurs plantes et champignons. Ils furent tous récupérés sains et saufs le jour suivant. Leur vol orbital fut le premier à ramener ses occupants vivants.
Strelka eut plus tard six chiots avec un mâle nommé Pouchok, qui participa à beaucoup d'expériences sur Terre mais qui n'alla jamais dans l'espace. L'un des chiots, une femelle, fut nommé Pouchinka (Пушинка, « pelucheuse ») et donné à la fille de John F. Kennedy, Caroline, par Nikita Khrouchtchev en 1961. Pouchinka dut passer une inspection de sécurité du fait du climat suspicieux de l'époque compte tenu de la guerre froide (espionnage). Pouchinka eut quatre chiots avec un autre chien de la famille Kennedy, Charlie. Kennedy les appelait pupniks (« pup » vient de « puppy », chiot en anglais). Deux de ces chiots, Butterfly et Streaker, furent donnés à des enfants de la région du Midwest aux États-Unis et les deux autres, White Tips et Blackie, restèrent d'abord chez les Kennedy à Squaw Island puis furent finalement donnés à des amis de la famille. Les descendants de Pouchinka vivent encore ; une photo de certains des descendants des chiens de l'espace est exposée au musée Zvezda à Moscou.
Après leur mort, les corps des deux chiennes spatiales furent préservés et naturalisés. Elles sont encore exposées à Moscou au Musée mémorial de l'astronautique en 2021.
Dans la culture populaire
Belka et Strelka. Graffiti, 2008.
2005 : L'écrivain japonais Hideo Furukawa s'est inspiré librement de cet épisode pour son roman Alors Belka, tu n'aboies plus ? (trad. française par Patrick Honnoré, Éd. Philippe Piquier, 2012), qui propose une histoire mondiale du XXe siècle à travers le regard de plusieurs générations de chiens.
2010 : Space Dogs, film d'animation russe.
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