Date de création : 09.04.2012
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22.12.2024
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Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
Les premières associations des croyances Mayas avec les dates eschatologiques par les Européens remontent à l'époque de Christophe Colomb qui rédigeait un ouvrage intitulé Libro de las profecias durant son voyage en 1502 lorsqu'il entendit parler pour la première fois des « Maia » à Guanaja, une île au nord de la côte du Honduras. Influencé par les écrits de l'évêque Pierre d'Ailly, Colomb croyait que sa découverte des terres « les plus éloignées » (et par extension des Mayas) était prophétisée et aboutirait à l'Apocalypse. Les peurs de la fin du monde étaient répandues durant les premières années de la conquête espagnole en références aux prédictions astrologiques concernant un second Déluge pour l'année 1524.
Christophe Colomb
Au début des années 1900, le spécialiste allemand Ernst Förstemann interpréta la dernière page du codex de Dresde comme une représentation de la fin du monde lors d'un déluge cataclysmique. Il fit référence à la « destruction du monde », à l'« apocalypse » et à la « fin du monde » mais il n'évoque pas le 13e baktun ou 2012 et il n'est pas certain qu'il faisait référence à un événement futur. Ses idées furent reprises par l'archéologue Sylvanus Morley, qui paraphrasa directement Förstemann et ajouta ses propres embellissements en écrivant : « Finalement, sur la dernière page du manuscrit est représentée la Fin du Monde ... Ici, en effet, est représenté en images l'engloutissement final » sous la forme d'un Déluge. Ces commentaires furent ensuite repris dans le livre de Morley The Ancient Maya dont la première édition fut publiée en 1946
Découverte sur le site de Xultún
Références mayas à un 13e baktun
Le site de Tortuguero situé à l'extrême-sud de Tabasco au Mexique date du VIIe siècle et comprend une série d'inscriptions principalement en l'honneur du dirigeant de l'époque Bahlam Ajaw. Une inscription sur le monument 6 du site de Tortuguero est la seule mention connue du 13e baktun. Elle a été partiellement déchiffrée ; Sven Gronemeyer et Barbara MacLeod ont donné cette traduction :
tzuhtzjo:m uy-u:xlaju:n pik
chan ajaw u:x uni:w
uhto:m il[?]
ye'ni/ye:n bolon yokte'
ta chak joyaj
Il sera achevé le 13e b'ak'tun.
C'est le 4 Ajaw 3 K'ank'in
et il se produira une 'vue'[?].
C'est la représentation de B'olon-Yokte'
dans une grande « cérémonie d'investiture ».
On sait très peu de choses sur le dieu Bolon Yokte'. Selon un article des mayanistes Markus Eberl et Christian Prager publié dans le British Anthropological Reports, son nom est composé des éléments « neuf », 'OK-te' (dont la signification est inconnue), et de « dieu ». Les confusions dans les inscriptions de la période classique suggèrent que le nom était déjà ancien et étranger aux scribes contemporains. Il apparaît également dans des inscriptions à Palenque, Usumacinta et La Mar comme un dieu de la guerre et des enfers. Sur une stèle maya, il est représenté avec une corde autour du cou et sur une autre avec un sac d'encens signifiant tous deux un sacrifice pour achever un cycle d'années.
En se basant sur l'observation des rituels mayas modernes, Gronemeyer et MacLeod avancent que la stèle fait référence à une célébration dans laquelle une personne représentant Bolon Yokte' K'uh était habillée des costumes traditionnels et paradait autour du site. Ils remarquent que l'association de Bolon Yokte' K'uh avec le 13e baktun semble être si importante sur cette inscription qu'elle supplante des fêtes plus typiques comme l'« érection de stèles, l'utilisation de l'encens » et ainsi de suite. Ils avancent encore que cet événement était effectivement prévu pour 2012 et non pour le VIIe siècle. Cependant, le mayaniste Stephen Houston conteste cette idée en avançant que les dates futures des inscriptions mayas étaient simplement utilisées pour créer des parallèles avec des événements contemporains et que les mots de la stèle décrivent une scène contemporaine plutôt que future.
Assemblé à partir de 9 fichiers
Réalisé par Eric Picard / dessinsagogo55
Dates situées après le 13e baktun
Pyramide des inscriptions de Palenque
Les inscriptions mayas mentionnent occasionnellement des événements futurs ou des commémorations qui auront lieu bien après la fin du 13e baktun. La plupart sont données sous la forme de « dates de distances » : des dates du compte long données avec des nombres additionnels appelés nombres de distance, qui associées forment une date future. Sur le panneau occidental de la pyramide des inscriptions à Palenque, une section se projette jusqu'à la 80e roue calendaire de 52 ans à partir du couronnement du souverain K'inich Janaab' Pakal Ier. L'accession au trône de Pakal eut lieu le 9.9.2.4.8 équivalent au 27 juillet 615 dans le calendrier grégorien proleptique. L'inscription commence avec la date de naissance de Pakal le 9.8.9.13.0 (24 mars 603) et lui ajoute le nombre de distance 10.11.10.5.8 ce qui aboutit au 21 octobre 4772, plus de 4 000 ans après le règne de Pakal.
De même, la stèle 1 de Cobá donne la date 13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.0.0.0.0 ou 20 unités au-dessus du baktun, ce qui la situe soit 4,134105 × 1028 (41 octillion) d'années dans le futur ou à une distance égale dans le passé. Cette date est 3 quintillion de fois plus grande que l'âge de l'univers estimé par les cosmologistes.
Diverses affirmations au sujet de l'année 2012 sont issues d'interprétations par le New Age de la spiritualité des anciens Mayas.
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Réalisé par Eric Picard / dessinsagogo55
L'archéoastronome Anthony Aveni (en) avance que si l'idée d'« équilibrer le cosmos » était importante dans la littérature maya, les prédictions pour 2012 ne sont pas issues de ces traditions mais liées à des concepts américains tels que ceux du mouvement New Age, du millénarisme et des croyances en un savoir secret. Les thèmes courants rencontrés dans la littérature sur 2012 incluent la « méfiance envers la culture occidentale dominante », l'idée d'une évolution spirituelle et la possibilité de mener le monde dans un Nouvel Âge par l'exemplarité individuelle ou une conscience collective plus élevée. L'objectif général de cette littérature n'est pas d'avertir d'une catastrophe imminente mais d'« encourager des sympathies contre-culturelles et finalement un activisme 'spirituel' et socio-politique ». Aveni, qui a étudié les communautés New Age ainsi que celles du SETI, décrit les scénarios pour 2012 comme le produit d'une société « déconnectée » : « Incapables de trouver les réponses spirituelles aux grandes questions de la vie en nous-mêmes, nous nous tournons vers des entités très éloignées dans l'espace ou le temps qui seraient en possession d'une connaissance supérieure ».
Image du logiciel Timewave zero
Timewave zero est une formule numérologique qui prétend calculer le flux et le reflux de la « nouveauté », définie comme l'accroissement au cours du temps de l'interconnectivité de l'univers ou la complexité organisée. Selon Terence McKenna l'univers a un attracteur téléologique à la fin des temps qui accroit l'interconnectivité qui atteindra une singularité d'une complexité infinie en 2012 lors de laquelle toutes les choses imaginables auront lieu simultanément. Il conçut cette idée dans le milieu des années 1970 alors qu'il consommait des champignons hallucinogènes et du DMT.
McKenna exprima la « nouveauté » dans un programme informatique prétendant produire une forme de vague appelée timewave zero. Basé sur l'interprétation de McKenna de la séquence du roi Wen tirée du Yi Jing, le graphique montrerait de grandes périodes de nouveautés correspondant aux importants moments de l'évolution biologique et socioculturelle. Il considérait que les événements de tout temps étaient récursivement liés à d'autres événements et il choisit le bombardement atomique de Hiroshima comme base pour calculer sa date de fin en novembre 2012. Lorsqu'il remarqua par la suite la proximité de cette date avec la fin du 13e baktun du calendrier maya, il révisa son hypothèse pour que les deux dates correspondent.
La première édition de The Invisible Landscape fait référence à 2012 (mais sans spécifier un jour particulier) seulement deux fois. Dans la seconde édition de 1993, McKenna emploie la date de Sharer du 21 décembre 2012 tout au long de l'ouvrage.
Il n'existe aucun événement astronomique significatif lié à la date de départ du compte long. Cependant, la date supposée de sa fin a été associée à des phénomènes astronomiques par la littérature ésotérique, fringe et New Age en s'appuyant sur l'astrologie. Le plus proéminent de ces évènements est le concept d'« alignement galactique ».
Précession
Depuis la Terre, le Soleil semble traverser le ciel à travers les douze constellations du zodiaque.
Dans le système solaire, les planètes et le Soleil se situent approximativement au sein du même plan appelé plan de l'écliptique. Depuis notre perspective terrestre, l'écliptique est la course prise par le Soleil dans le ciel au cours d'une année. Les treize constellations situées sur ce chemin font partie du zodiaque et le Soleil les traverse annuellement l'une après l'autre. De plus, au cours du temps, le cycle annuel du Soleil semble changer très lentement d'un degré vers l'arrière tous les 72 ans ou d'une constellation tous les 2 160 ans. Ce mouvement rétrograde appelé précession des équinoxes est provoqué par l'oscillation de l'axe de la Terre qui peut être comparée à la façon dont l'axe d'une toupie oscille lorsqu'elle ralentit. Sur une période de 25 800 années, appelée Grande Année, le Point vernal (équinoxe de printemps) réalise un circuit complet de 360° vers l'arrière à travers le zodiaque. Dans les traditions astrologiques occidentales, la précession est mesurée à partir de l'équinoxe de printemps de l'hémisphère nord, le point où le Soleil est exactement entre son point le plus haut et le plus bas dans le ciel à midi. Actuellement, le Soleil, dans sa position à l'équinoxe du printemps, se trouve dans la constellation des Poissons et se déplace vers la constellation du Verseau. Cela marque la fin de l'une des ères astrologiques (l'ère des Poissons) et le début d'un autre (l'ère du Verseau). Ce passage d'une constellation à une autre revêt une signification particulière dans le New Age depuis le livre de 1981 de Marylin Ferguson, Les Enfants Du Verseau qui fut une des bibles de ce courant spiritualiste.
De manière similaire, la position du Soleil au solstice d'hiver, son point le plus bas, est actuellement dans la constellation du Sagittaire, l'une des deux constellations dans laquelle le zodiaque intersecte la Voie lactée. Chaque année, au solstice d'hiver, le Soleil et la Voie lactée semblent, depuis la Terre, être alignés et chaque année la précession entraine un léger changement de la position du Soleil dans la Voie lactée. Étant donné que la Voie lactée mesure entre 10° et 20° de large, il faut entre 700 et 1 400 ans au Soleil pour précessionner au travers. Ce dernier se trouve actuellement au milieu de la Voie lactée et coupe l'équateur galactique.
Un alignement annonciateur d'une transition spirituelle
La Voie lactée près de la constellation du Cygne montrant la zone du grand rift (à droite) que les Mayas appelaient Xibalba be ou « route noire ».
Les spéculations mystiques concernant la précession des équinoxes et la proximité du Soleil avec le centre de la Voie lactée apparurent dans Hamlet's Mill (1969) de Giorgio de Santillana et Hertha von Deschend. Elles furent reprises et élargies par Terence McKenna dans The Invisible Landscape (1975). La signification d'un futur « alignement galactique » fut notée en 1991 par l'astrologue Raymond Mardyks qui avança que le Soleil du solstice d'hiver s'alignerait avec le plan galactique en 1998/1999 et il écrivit qu'un événement n'ayant lieu que « tous les 26 000 ans aurait été d'une importance capitale pour les anciens astrologues ». L'astrologue Bruce Scofield note « l'intersection avec la Voie lactée lors du solstice d'hiver est quelque chose qui a été négligé par les astronomes occidentaux. ».
Les partisans de l'idée, suivant une théorie proposée pour la première fois par Munro Edmonson, avancent que les Mayas ont calé leur calendrier sur les observations du grand rift, une bande de poussières sombres dans la Voie lactée qui, selon certains spécialistes, était appelée Xibalba be ou « route noire » par les Mayas. John Jenkins avance que les Mayas savaient où l'écliptique intersectait la route noire et donnaient à cette position du ciel une signification particulière dans leur cosmologie. Selon Jenkins, la précession alignera précisément le Soleil avec l'équateur galactique lors du solstice d'hiver 2012. Jenkins avança que les Mayas avaient anticipé cette conjonction et la considérait comme un signe annonciateur d'une profonde transition spirituelle pour l'humanité. Les partisans New Age de l'alignement galactique affirment que, comme l'astrologie utilise les positions des planètes et des étoiles pour prophétiser des événements futurs, les Mayas créèrent leur calendrier avec l'objectif de se préparer à d'importants événements mondiaux. Jenkins attribue le savoir des anciens chamans mayas concernant le centre galactique à leur utilisation de champignons hallucinogènes, des bufotoxines et d'autres psychédéliques. Jenkins associe également la Xibalba be avec un « arbre monde » en se basant sur les études de la cosmologie maya actuelle (et non ancienne).
Critiques
Des astronomes, dont David Morrison, répondent que l'équateur galactique est une ligne complètement arbitraire car il est impossible de déterminer les limites exactes de la Voie lactée qui varient selon les conditions d'observation. Jenkins avance qu'il tire ses conclusions sur l'emplacement de l'équateur galactique de ses observations réalisées au-dessus de 3 400 m, une altitude qui donne une meilleure image de la Voie lactée que ce que pouvaient voir les Mayas. De plus, le Soleil ayant une largeur d'un demi-degré, il lui faut 36 ans pour réaliser cette précession à travers un simple point. Jenkins lui-même note que même avec sa position précise de l'équateur galactique, sa convergence la plus précise avec le centre du Soleil a déjà eu lieu en 1998 et que l'alignement galactique est concentré sur une période autour de 1998.
On ne sait pas précisément si les Mayas classiques connaissaient l'existence de la précession. Certains mayanistes, comme Barbara MacLeod, Michael Grofe, Eva Hunt, Gordon Brotherston et Anthony Aveni ont suggéré que certaines dates sacrées des Mayas étaient associées aux cycles de la précession mais les chercheurs sont divisés sur la question. Il existe également peu de preuves historiques ou archéologiques que les Mayas accordaient une quelconque importance aux solstices et aux équinoxes. Il est possible que seuls les premiers Mésoaméricains observaient les solstices mais cela est disputé parmi les mayanistes. De même, il n'existe aucune preuve d'une importance particulière donnée à la Voie lactée par les Mayas ; il n'y a pas de glyphes dans leur système d'écriture pour la représenter et aucune table astronomique ou chronologique ne lui est attachée.