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Monde : (Comportement)

Pornograhie : Industrie pornographique et le VIH

Publié à 17:36 par dessinsagogo55 Tags : sur center mort france
Pornograhie : Industrie pornographique et le VIH





L'apparition du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) dans les années 1980 cause la mort de plusieurs actrices et acteurs de films pornographiques. Durant un temps, le port du préservatif est la règle aux États-Unis, mais les productions avancent que des films avec des rapports protégés sont moins achetés que ceux sans protection. Par conséquent, certains films sont réalisés sans préservatifs. Pour encadrer l'industrie et limiter les risques, l'Adult Industry Medical Health Care Foundation est créée aux États-Unis, qui se charge de tester les actrices et acteurs tous les mois et de recenser tous les partenaires sexuels, de manière à lancer une alerte dans les plus brefs délais dès qu'un cas de séropositivité est déclaré et arrêter tous les tournages. Dès lors, seuls quelques cas ont été recensés, bien souvent en dehors de l'industrie américaine (comme Darren James contaminé lors d'un tournage au Brésil) ou de tout tournage (comme Marc Wallice consommateur de drogue par intraveineuse).

Concernant les films homosexuels, le port du préservatif est de règle.

En France, plusieurs actrices et acteurs se battent pour le port du préservatif comme Julia Channel, Ovidie ou encore Clara Morgane. Ce qui est la règle pour nombre de films, notamment du fait que le Conseil supérieur de l'audiovisuel prescrit aux chaînes de télévision autorisées à diffuser des programmes pornographiques de ne pas en diffuser qui comportent des images de relations sexuelles non protégées par le port du préservatif, considérant que ce type de programme a une influence auprès des jeunes adultes sur leur comportement sexuel.

Depuis quelques années, l'industrie pornographique Brésilienne l'impose et ceci pour plusieurs raisons. L'avantage avancé est de montrer aux personnes qu'il est possible de prendre du plaisir avec un préservatif. Cet effet aurait eu un rapport positif dans la population brésilienne
 

Pornograhie : Incitation à la violence

Publié à 17:35 par dessinsagogo55 Tags : sur vie center femmes
Pornograhie : Incitation à la violence





Certaines études montrent que la violence sexuelle vis-à-vis des femmes pourrait être due à l'usage de la pornographie. D'autres sont plus pondérées en reconnaissant que la pornographie n'est pas le seul facteur. D'autres études montrent que les effets de la pornographie sont variables. La pornographie servirait en effet à certains individus d'exutoire dans lequel des fantasmes et des pulsions seraient libérés ; ceci permettrait que ceux-ci ressurgissent de manière moins fréquente dans la vie réelle.

Quoi qu'il en soit, il n'y a pas de consensus sur la question et les diverses corrélations révélées par ces études n'impliquent pas nécessairement la cause.

Pornographie : Internet

Publié à 17:34 par dessinsagogo55 Tags : sur gratuit center search google internet
Pornographie : Internet

 


L'arrivée d'Internet a fait exploser le marché de la pornographie. La diffusion de multimédia y est plus facile et touche un public plus large, banalisant en quelque sorte le commerce du sexe. Des sites peuvent être consacrés à des acteurs ou actrices de films pornographiques, ce qui permet de fidéliser une clientèle. L'Internet a vu aussi le développement de films réalisés par des amateurs.

Certains réseaux de particulier à particulier (P2P) sont accusés de favoriser la diffusion de contenu pornographique impliquant des mineurs. Une enquête du General Accounting Office a montré le lien entre réseaux d'échange de fichiers et la pornographie juvénile. Le vice-président directeur de Sharman Networks, propriétaire de Kazaa, Alan Morris, a nié cette accusation devant un comité sénatorial américain (septembre 2003).

L'évaluation chiffrée de la pornographie sur Internet s'effectue via des analyses ou des extrapolations qui, n'offrant pas de véritables sources fiables, sont souvent contestées et critiquées.
Les analystes spécialistes du commerce sur l'Internet estiment qu'un site pornographique peut gagner entre 10 000 et 15 000 dollars chaque jour. Certains des plus anciens sites ont des revenus de presque 2 millions de dollars par mois.
Les internautes ont dépensé près de 1 milliard de dollars pour accéder à des sites pornographiques en 1998.
En 1998, il y avait plus de 100 000 sites pornographiques commerciaux et 200 nouveaux sites apparaissaient quotidiennement.
Sur 57 millions d'Américains accédant à Internet, près de la moitié consultent des sites pornographiques pendant 1 à 10 heures par semaine.

Les détracteurs de ces études leur opposent qu'ils omettent le fait que beaucoup de sites pornographiques sont petits, ou n'arrivent pas à dégager de bénéfices, dans une concurrence trop pléthorique. Cette tendance est renforcée par l'échange gratuit de fichiers sur Internet comme pour les autres médias numériques.

Néanmoins, en 2006, des chercheurs de l'université de Californie-Berkeley, pour le Departement of Justice américain, affirment que la pornographie n'occupe qu'environ 1,1 % des pages Web indexés par Google et MSN live search. Le ministère de la Justice américain déclara que 1% signifie tout de même un nombre de pages élevé.

Pornograhie : Dépendance à la pornographie

Publié à 17:33 par dessinsagogo55 Tags : center
Pornograhie : Dépendance à la pornographie




L'existence de la dépendance pornographique n'est pas reconnue par la psychiatrie et ne fait pas consensus.

Pornograhie : Nihilisme

Publié à 17:32 par dessinsagogo55 Tags : citation sur center homme société
Pornograhie : Nihilisme







Les détracteurs de la pornographie lui reprochent de nier la subjectivité humaine, de détruire les relations sentimentales à l'autre en en faisant l'instrument d'un plaisir insatiable. Ce caractère insatiable du désir mis en scène, dans la surenchère des signes de la jouissance (hurlements orgasmiques, frénésie des pulsions, multiplication presque sans limites des partenaires, réduction de l'être humain à la seule pulsion sexuelle) marqueraient paradoxalement l'absence totale du désir : en effet, désirer, c'est désirer quelqu'un ; l'élimination de la dignité d'autrui, par des pratiques de domination, anéantit le corps en le transformant en « viande » à consommer, alors que c'est cet être que l'on désirait35.

Les détracteurs de la pornographie dénoncent une banalisation de la pornographie dans la société actuelle. Ils considèrent que cette banalisation est caractéristique de la passivité des spectateurs qui l'acceptent sans aucune conscience morale ; ils avancent parfois cette citation de Fiodor Dostoïevski : « L'Homme est une ordure, il s'habitue à tout. » (Crime et Châtiment).

Alexandre Soljénitsyne pensait que « on asservit bien mieux les peuples avec la pornographie qu'avec les miradors ».

Certains s'opposent à ces arguments considérant que ces discours ne s'appuient sur aucune donnée fiable sur les spectateurs de pornographie. Ainsi que le note Virginie Despentes : « Les articles et ouvrages consacrés au genre sont extraordinairement nombreux. Les études sérieuses le sont moins, on se donne rarement la peine d'enquêter sur les réactions des hommes qui consomment du porno. On préfère imaginer ce qu'ils ont dans le crâne que poser directement la question »
 
 
 
 

Pornograhie : Psyché

Publié à 17:31 par dessinsagogo55 Tags : center femme homme chez animal
Pornograhie : Psyché




Les processus neurobiologiques mis en jeu lors d'une activité pornographique existent également, en partie, chez l'animal :

« La perception et la représentation de l'activité sexuelle possèdent aussi, comme chez l'animal, un effet d'augmentation de la motivation, si bien que la pornographie met en jeu des mécanismes élémentaires communs à l'animal et à l'homme. »

L'être humain cherche, dans ses activités sexuelles, à maximiser le plaisir érotique. Les images pornographiques, plus chez l'homme que chez la femme, augmentent l'excitation sexuelle et l'intensité des plaisirs érotiques.

Erotisme

Publié à 16:59 par dessinsagogo55 Tags : peinture amour nature littérature art

Erotisme


L'érotisme (du grec ????, érôs : « le désir amoureux ») désigne l'ensemble des phénomènes qui éveillent le désir sexuel, et les diverses représentations, en particulier culturelles et artistiques, qui expriment ou suscitent cette affection des sens. L'érotisme peut aussi désigner, par extension, la nature de la relation qui s'instaure entre des individus suite à cette attirance.

L'érotisme, et l'adjectif « érotique », caractérisent tout ce qui, à partir d'une représentation liée à la sexualité, suscite une excitation émotionnelle et sensuelle, indissociablement physique et mentale. En ce sens, l'érotisme se différencie de la sexualité, car il ne renvoie pas à l'acte sexuel lui-même, mais plutôt à tout ce qui provoque le désir sexuel, et à toutes les projections mentales que celui-ci évoque, en particulier les fantasmes. L'érotisme se distingue aussi de l'amour (qui est un sentiment), dans la mesure où l'affection érotique est issue en partie du corps et des pulsions sexuelles, contrairement à certaines formes d'amour qui font abstraction du corps (amour filial, amour platonique, etc.).

L'érotisme vient d'un jugement esthétique, conscient ou non, lié à l'attrait sexuel. En ce sens, il a fourni beaucoup de matière aux représentations artistiques. Dans l'art, l'érotisme est en effet une catégorie ou un genre qualifiant certaines représentations suggestives, de personnes (en particulier le nu, en peinture ou en photographie) ou de scènes (dans la littérature ou le cinéma).

Jouant généralement sur l'imagination, l'implicite ou la suggestion, il s'oppose à des représentations plus crues ou plus explicites de la sexualité, qu'on range dans le domaine de la pornographie. Du point de vue moral, il ne fait donc pas l'objet de condamnations aussi sévères que cette dernière, souvent qualifiée d'obscène ou d'indécente ; mais, comme la morale varie selon la culture et l'époque, certaines représentations jadis jugées obscènes ou sulfureuses sont aujourd'hui conçues comme simplement érotiques, c'est-à-dire suscitant le désir

Erotisme

Publié à 16:58 par dessinsagogo55 Tags : chez film

Erotisme


L'érotisme se différencie de la pornographie en ce que la pornographie se définit par ce qui est montré (c'est-à-dire la relation sexuelle humaine montrée explicitement) tandis que l'érotisme se définit par ce qui est ressenti (c'est-à-dire l'excitation sexuelle). La pornographie n'est donc pas un érotisme plus « corsé ». Elle appartient à un autre domaine sémantique. Il arrive que la pornographie et l'érotisme se confondent (la pornographie étant « un moyen » pour atteindre « un but » : la sensation érotique, l'excitation), comme il arrive qu'ils n'aient rien à voir. Exemples :
Érotisme sans pornographie : une attitude, une posture ou un geste d'une personne qui, bien que vêtue et ne faisant rien de particulièrement « sexy », provoque chez un observateur une excitation.
Pornographie sans érotisme : des films pornographiques qui laissent le spectateur indifférent (pour beaucoup de gens, des corps interagissant de façon mécanique, sans rien exprimer et sans ressenti ne provoquent rien) ou des œuvres artistiques qui utilisent la pornographie comme un moyen esthétique (voir certains travaux de H. R. Giger).
Pornographie avec érotisme : ces mêmes films pornographiques, sur un autre public (ou alors réalisés différemment, avec un certain talent de mise en scène ou d'interprétation par exemple) peuvent tout à fait créer une excitation sexuelle.

Dans le langage courant cependant, le terme de « pornographie » n'est souvent perçu que comme une intensification de l'érotisme - voir par exemple la presse TV et la façon dont elle classe les films : un film « érotique » ne montre pas les organes sexuels (contrairement à un film « pornographique ») sans toutefois être forcément « érotique », c'est-à-dire apte à provoquer l'excitation chez le spectateur. Il est aussi parfois vu comme une perversion de l'érotisme, ce dernier étant jugé plus noble et plus fin car ne montrant pas des parties du corps supposées obscènes. Cette confusion vient du fait que la plupart des œuvres pornographiques sont faites avant tout pour provoquer des sensations érotiques.

Les termes anglais de « soft » et « hard » sont alors utilisés pour différencier la valeur de ces deux termes que l'on met dans le même domaine sémantique, l'érotisme étant « soft » et la pornographie « hard ». Comme la distinction entre « soft » et « hard » reste propre à l'appréciation de chacun, il est clair que l'utilisation dans le langage courant des termes de « pornographie » et « érotisme » rend difficile et souvent confuse toute analyse du sujet.

André Breton résumait cette question en une réponse à double sens : « la pornographie c'est l'érotisme des autres ».

Erotisme

Publié à 16:58 par dessinsagogo55 Tags : amour chez article femme citation

Erotisme


L'érotisme est souvent lié à la stimulation de l'imagination provoquée par la vue d'une autre personne. C'est ainsi que, souvent, quelqu'un trouvera séduisante, ou érotique, une personne dont les habits sont courts, laissant voir une partie considérable de la peau du corps, ou bien encore dont le vêtement baille (comme l'écrit Roland Barthes dans la citation ci-dessous), voire encore une personne vêtue d'un vêtement moulant. L'érotisme provient dans ce cas de la stimulation de l'imagination, tout n'étant pas dévoilé à la vue : non seulement le désir de voir ce qui n'est pas montré est ainsi excité, mais de plus l'imagination magnifie ce qui n'est pas visible, c'est-à-dire le rend potentiellement encore plus beau dans l'esprit de l'observateur. C'est pour cette raison que beaucoup d'hommes trouvent qu'une femme en sous-vêtements est beaucoup plus érotique qu'une femme totalement nue. En effet, le ressort potentiellement « infini » découlant de l'imagination n'existe plus (ou est sérieusement diminué) dès lors que tout est exposé à la vue.

De la même manière, l'érotisme est souvent stimulé par l'ambiguïté d'une attitude, la suggestion, le non-dit, voire la promesse d'une situation future, car l'imagination et le désir sont également mieux sollicités dans ces cas, que lorsque tout est déjà gagné ou donné. Cela peut être utilisé comme un ressort de séduction par de nombreuses personnes, consciemment ou inconsciemment. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre la citation de Georges Clemenceau : « Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier », c'est-à-dire : avant que l'acte charnel soit consommé, quand le désir qui nous fait tendre vers lui est encore vif, et non pas après la mise en œuvre ou la satisfaction de cet acte.

Comme cela est très bien expliqué par les auteurs de ce dernier article, certains vêtements (ou accessoires) peuvent provoquer chez tout un chacun un fétichisme sexuel, c'est-à-dire une attirance sexuelle caractérisée par une forte excitation érotique à la vue de ces vêtements. C'est bien sûr le cas de certains vêtements, mais c'est aussi le cas d'accessoires, telles que les bottes (bottes cavalières, cuissardes). Cet érotisme naîtra parfois de la transgression opérée par la personne qui « ose » ne pas rentrer dans l'uniformité ambiante en se faisant remarquer par sa tenue vestimentaire, par son « look ».

Erotisme

Publié à 16:57 par dessinsagogo55 Tags : danse vie moi amour fond chez dieu mort soi gratuit art animal

Erotisme



Érotisme et finitude

Selon Georges Bataille, il n'y a érotisme que pour un individu fini, centré sur lui-même, et qui se sent pourtant poussé à se fondre, au risque de s'y perdre, en une communauté avec autrui, communauté charnelle, communauté du sentant et du senti, écrit Lévinas pour décrire la proximité sensible des corps, c'est-à-dire la volupté. L'érotisme doit beaucoup à la curiosité, ou plutôt la fascination, pour un corps fait autrement que le nôtre.

Plus profondément, l'érotisme est la promesse de la coïncidence, pourtant impossible sinon charnellement, entre ces deux mondes que sont deux personnes distinctes (voir Le Banquet de Platon et le discours qu'il met dans la bouche d'Aristophane).

Ainsi, l'acte amoureux participe de la profanation. L'érotisme est une joute, où il s'agit d'amener l'autre à sortir de son retrait, à s'exposer. La caresse serait selon Sartre une véritable incantation. Elle invite le partenaire à investir son corps, à être son corps, à s'offrir, non comme pure chair, mais comme chair habitée par une personne, une liberté. Mais, note Michel Leiris, « tenir le sacré » c'est «finalement le détruire en le dépouillant peu à peu de son caractère d'étrangeté».

Toujours dans Le Banquet de Platon, on voit Socrate expliquer que l'érotisme vise plus haut que la communauté et la complémentarité des amants, qu'il fait signe vers le Vrai.

Comme la religion, l'érotisme confronte l'individu à une puissance créatrice qui le dépasse. Moins peut-être Dieu, ou l'Idée du Beau, que la vie, la sexualité au sens biologique du terme, la reproduction.

Sacrée, la sexualité est à la fois effrayante et attirante. Selon Bataille, elle n'est pas tant immorale qu'elle ne suspend la morale individuelle au nom de la vie et de l'espèce. L'érotisme a ceci de commun avec la mort qu'il réfute la fermeture sur soi de l'individu, fermeture à laquelle il doit sa conscience et son moi. La pulsion sexuelle, liée à la reproduction, dépasse l'horizon de l'instinct de conservation. L'individu ne se reproduit pas parce qu'il est mortel, il est mortel afin que la vie puisse se renouveler.

Sexualité et séduction

Simone de Beauvoir, dans Le Deuxième Sexe, a souligné à quel point, dans le cas des mammifères, la sexualité prend un sens différent pour le mâle et la femelle. Chez cette dernière, « l'individualité n'est pas revendiquée : la femelle s'abdique au profit de l'espèce qui réclame cette abdication ». Aussi, le mâle aurait surtout à jouer le rôle du tentateur, voire de l'agresseur, à manifester sa puissance vitale par un luxe gratuit et magnifique. La coquetterie, qui consiste à fuir ce que l'on sollicite, à se refuser et à se donner, serait l'expression de l'appréhension de la femelle, qui vit l'enfantement dans sa chair, s'y aliène.

L'érotisme s'oppose cependant à la brutalité du désir, ou du moins la déguise. Alain écrit à propos de la danse amoureuse qu'il est bon que « l'animal ne se montre pas trop, et enfin qu'il s'humanise ». L'érotisme manifeste à la fois la proximité de la frénésie et la capacité de la retenir. Il est sublimation, non pas tant cependant pour nous détourner de la sexualité que pour la purifier de tout ennui. L'érotisme, c'est la sexualité devenue art et rythme.

On a donc raison de le distinguer de la pornographie, qui est une forme de négation du désir et de la personnalité de l'autre. L'obscène participe du réalisme. Il présente la chair, ou l'acte, dans toute sa matérialité. Il nie le féminin, qui n'existe que dans le retrait. Il y a cependant bien au fond du jeu érotique l'horizon de la chair. Il n'habille l'autre de pureté que pour mieux l'en dépouiller. Le penseur Emmanuel Lévinas écrit que « le beau de l'art invertit la beauté du visage féminin » en le privant de sa profondeur et de son trouble charnel, en faisant de la beauté une forme recouvrant la matière indifférente du tableau ou de la statue. Le mot « invertit » fait, peut-être, allusion à l'amour platonicien, qui concerne de jeunes garçons et qui vise à s'élever par sublimation de la beauté du corps à celle de l'âme et des Idées. Mais dans la nudité érotique « le visage s'émousse » et «se prolonge, avec ambiguïté, en animalité ». L'ambiguïté de la beauté serait celle du visage lui-même, qui à la fois appelle le respect et est offert à la profanation. « L'irrespect suppose le visage ».