Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
22.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Certaines images choquantes montrent à quel point, certaines personnes peuvent aller loin, jusqu'à la mort, pour leur métier, se faire connaitre, etc...
Seriez-vous prêt(e) à un tel sacrifice?
Qu'en pensez-vous ? ? ?
Le droit de cuissage, ou droit de jambage (et littéralement droit du seigneur ou droit de seigneur en anglais et néerlandais), est une prétendue coutume qui aurait permis à un seigneur d'avoir des relations sexuelles avec la femme d'un vassal ou d'un serf la première nuit de ses noces. Ce « droit » aurait été une déclinaison du droit de quittage, qui a réellement existé, qui obligeait un serf voulant marier sa fille en dehors du fief de son seigneur à payer au dit seigneur trois sous en échange de son autorisation symbolique du mariage.
Ce droit de cuissage, avec le sens qu'on lui donne aujourd'hui, fut évoqué pour la première fois chez le jurisconsulte Jean Papon, qui aurait conféré aux seigneurs du Moyen Âge, soit le droit de passer une jambe nue dans le lit de la mariée, soit celui de consommer le mariage. Aux XVIIIe et XIXe siècles, des écrivains et historiens comme Voltaire dans son Essai sur les mœurs ou Jules Michelet ont accrédité cette thèse. Ce dernier multiplie les détails à ce sujet dans La Sorcière :
« Le seigneur ecclésiastique, comme le seigneur laïque, a ce droit immonde. Dans une paroisse des environs de Bourges, le Curé, étant seigneur, réclamait expressément les prémices de la mariée, mais voulait bien en pratique vendre au mari, pour argent, la virginité de sa femme » et plus loin, parlant des seigneurs : « On voit d'ici la scène honteuse. Le jeune époux amenant au château son épousée. On imagine les rires des chevaliers, des valets, les espiègleries des pages autour de ces infortunés. — « La présence de la châtelaine les retiendra ? » Point du tout. La dame que les romans veulent faire croire si délicate, mais qui commandait aux hommes dans l'absence du mari, qui jugeait, qui châtiait, qui ordonnait des supplices, qui tenait le mari même par les fiefs qu'elle apportait, cette dame n'était guère tendre, pour une serve surtout qui peut-être était jolie. Ayant fort publiquement, selon l'usage d'alors, son chevalier et son page, elle n'était pas fâchée d'autoriser ses libertés par les libertés du mari. »
Vassili Polenov : Le droit du Seigneur (1874).
En réalité, nul n'a jamais retrouvé mention de cet usage dans le droit positif français, ni dans les coutumes de France, ni dans les archives publiques du contentieux civil ou fiscal. Au contraire, on trouve des condamnations de seigneurs punis pour avoir abusé de leur position d'autorité pour commettre des abus sexuels.
De nos jours, l'expression est largement utilisée, souvent de manière crédule, parfois en guise de métaphore. Ainsi dira-t-on qu'un supérieur s'est arrogé un droit de cuissage sur une employée quand il a abusé de sa position hiérarchique pour parvenir à assouvir une envie sexuelle. De tels abus sont considérés comme des délits graves puisqu'ils constituent des cas de harcèlement sexuel sur le lieu de travail (sollicitation de rapport sexuel au travail sous peine de sanction) ou de viol.
L'écrivain belge David Van Reybrouck rapporte dans son livre Congo, une histoire (2010) que dans les années 1980 l'ex-président zaïrois Mobutu a fait encore avidement usage de son jus primae noctis en vertu de son rôle de « chef traditionnel » : « S'il était en tournée à travers le pays les chefs locaux lui offraient toujours une vierge. C'était un grand honneur pour la famille si la jeune fille était déflorée par le chef suprême ». Van Reybrouck indique à ce sujet qu'il s'agit d'une vieille coutume congolaise.
Huit Français sur dix aiment appeler leur conjoint par leur prénom, ce qui n'empêche pas 59 % d'entre eux d'utiliser des petits noms, selon un sondage TNS Sofres pour Le Pèlerin.
Le petit nom « chéri(e) » ou « mon chéri(e) » est le plus souvent cité
avec 26 % de réponses,
loin devant « mon coeur » ou « mon petit coeur » 9 %, « bébé » ou « mon petit bébé » 8 %.
Viennent ensuite « mon amour » ou « amour » 6 % tout comme « ma puce-puce-pupuce ».
Les noms d'animaux ont moins de succès « ma biche » 3 % « poussin », « canard », 4 %.