Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
04.01.2025
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Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
Le centre mondial de la Paix, des Libertés et des Droits de l'Homme est un lieu d'exposition, de rencontre et de réflexion pour la promotion de la paix, des libertés et des droits de l'homme. Créé en 1990, il est situé depuis 1994 dans l'ancien palais épiscopal de Verdun, dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Le centre accueille des expositions temporaires à plus ou moins longue durée, des conférences, des colloques et des concerts. Une aile du palais épiscopal abrite également la bibliothèque municipale.
En 1724, Mgr Charles-François d'Hallencourt, évêque de Verdun(1721-1754), surnommé le « maçon mitré », décide de se doter d'une nouvelle résidence digne de l'évêché. Il fait appel à Robert de Cotte, Premier architecte du Roi Louis XV, puis à sa mort en 1735, à son fils Jules-Robert de Cotte. Le nouveau palais épiscopal est construit à côté de la cathédrale Notre-Dame et de son cloître, à l'emplacement de l'ancien palais de Mgr Nicolas Psaume du XVIe siècle, jugé irréparable. Les travaux débutés en 1725 sous l'impulsion de Mgr d'Hallencourt sont poursuivis jusqu'à la fin du siècle par ses successeurs, Mgr Aymar de Nicolaï(1754-1769) et Mgr Henri-Louis-René des Nos (1770-1793). Alors que les travaux ne sont pas encore terminés, Louis XV séjourne dans la demeure en 1741
La Révolution de 1789 met fin au chantier et l'évêque quitte le palais pour une demeure plus modeste. En 1801, le concordat réduit le nombre d'évêchés en France : l'évêché de Verdun est supprimé et rattaché à celui de Nancy-Touljus qu'en 1823. Le bâtiment abrite alors des services militaires et administratifs comme la sous-préfecture et le tribunal. En 1823, Mgr d'Arbou reprend possession des lieux
En 1906, avec la loi de séparation des Églises et de l'État, l'édifice est définitivement confisqué et remis à la ville de Verdun. Il reste inoccupé jusqu'à l'installation du musée municipal en mai 1914. Pendant la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement lors de la bataille de Verdun de 1916, le palais sert d'hôpital temporaire aux troupes françaises. Pris pour cible, il subit d'importants dégâts de la part de l'artillerie allemande.
Le 25 mars 1920, le palais épiscopal est classé aux monuments historiques. De 1926 à 1935, il connait un vaste chantier de restauration. En 1935, Mgr Charles Ginisty est le premier évêque à réintégrer les lieux depuis 30 ans grâce à un bail de location
En 1993, l'évêque de Verdun, Mgr Marcel Herriot, accepte de quitter le palais épiscopal pour l'Hôtel d'Anglemont, situé en face de la cathédrale. Il permet ainsi au centre mondial de la Paix de s'y installer en 1994
Le palais épiscopal est situé à côté de la cathédrale Notre-Dame. Il consiste en un bâtiment en pierre entourant une cour intérieure en forme de fer à cheval. La façade postérieure du palais, rectiligne, domine un jardin à la française avec vue sur la ville de Verdun . A l'intérieur, on remarque notamment l'ancienne chapelle épiscopale, avec son décor néo-classique de pilastres, de corniches et de peintures , l'escalier avec sa rampe en fer forgé.
Sous le palais, des souterrains communiquent avec les niveaux supérieurs. Ils ont été aménagés dans la seconde moitié du XXe siècle afin d'être accessible plus facilement pour des visites .
À l'entrée de l'édifice, la liste complète des évêques de Verdun est inscrite. Apposée en 1927, elle comptait alors 106 noms
Dans ses Mémoires, Saint Simon qualifie l'édifice de « plus splendide palais épiscopal qu'il y ait en France »
Centre mondial de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme
Historique
Le 2 février 1990, l'association du Centre mondial de la Paix est créée par quatre partenaires institutionnels : l'État, le conseil régional de Lorraine, le conseil général de la Meuse et la ville de Verdun. Le projet est soutenu par Javier Pérez de Cuéllar, secrétaire général des Nations unies, lors de son passage dans la ville en 1988.
En 1993, l'évêque de Verdun, Mgr Marcel Herriot, accepte de quitter le palais épiscopal pour l'Hôtel d'Anglemont, situé en face de la cathédrale. Il permet ainsi au centre mondial de la Paix de s'y installer en 1994 après de nouveaux travaux de réhabilitation d'un montant de 93 millions d'euros. Le centre est inauguré le 30 juin 1994 par Édouard Balladur, Premier ministre de l'époque, et est ouvert au public le lendemain.
Pensé comme lieu complémentaire des sites mémoriels du Champ de Bataille de Verdun, le Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme propose une programmation qui revient sur l'histoire entre France et Allemagne, histoire qui a conduit les deux pays à s'opposer durant 3 conflits majeurs, histoire qui leur a permis de se réconcilier et d'être moteur du modèle européen.
Ses expositions temporaires et ses événements de programmation sont centrés sur les relations franco-allemandes, sur le Centenaire de la 1re Guerre Mondiale et sur différents aspects des droits de l'Homme et des conflits contemporains qui permettent des lectures comparées.
Fonction
Le centre mondial de la Paix, des Libertés et des Droits de l'Homme est un lieu de rencontre et de réflexion pour la promotion de la paix, des libertés et des droits de l'homme. Y sont organisés des expositions, conférences, colloques, concerts ou projections. Plusieurs salles de 20 à 300 places peuvent être louées pour des évènements privés ou publics
Fréquentation du centre mondial de la paix
Année | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2011 | 2012 | 2013 |
Visiteurs | 61 080 | 79 539 | 68 451 | 88 892 | 79 028 | 17 904 | 11 702 | 6 030 | 6 434 | 30 743 |
En lien avec des partenaires internationaux, le Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme accueille et participe à de nombreux événements :
Historique
Au XVIIIe siècle, tous les ouvrages sont stockés à l'abbaye Saint-Paul dans des conditions de conservation peu favorables. En 1803, le sous-préfet décide de les transférer dans l'ancien collège des Jésuites. Le bibliothécaire Dom Ybert va alors les trier et les cataloguer : 5 000 volumes sont vendus, car inutiles ou en double, 3 000 sont jetés, et 29 721 sont conservés. En 1875, le catalogue des manuscrits et incunables est publié.
À partir du 15 mai 1820, la bibliothèque est ouverte au public deux fois par semaine. Les bibliothécaires continuent leur travail de récolement des livres. Le 28 septembre 1890, la bibliothèque est transférée dans l'ancien théâtre.
Dès le début de la Première Guerre mondiale, le bibliothécaire, M. Leboyer, met à l'abri les livres les plus précieux dans les sous-sols du palais épiscopal. Rapidement, il décide de les envoyer dans sa ville natale, Riom, dans le Puy-de-Dôme. Un premier convoi quitte Verdun le 27 septembre 1915, deux jours avant le bombardement du palais, et un second le 29 novembre. En septembre 1916, les livres restants sont évacués à Bar-le-Duc par la Voie Sacrée et mis en dépôt dans la bibliothèque municipale et les archives départementales. Une trentaine de camions est mobilisée pendant une semaine pour le déménagement. En mars 1918, le dépôt est à son tour envoyé à Riom.
En 1920, à la fin de la guerre, les ouvrages sont rapatriés à Verdun et stockés dans les sous-sols du palais. Finalement, il est décidé de réinstaller la bibliothèque dans le palais et des travaux sont effectués. Le 21 septembre 1927, la bibliothèque est inaugurée par le maire de Verdun Victor Schleiter et le président du Conseil Raymond Poincaré. Elle est ouverte au public le 1er octobre 1928.
Collections
Une partie de l'ancien palais épiscopal accueille la bibliothèque/discothèque municipale qui compte plus de 15 000 documents (livres, BD, revues, films) et 16 000 CD. La bibliothèque possède un fonds ancien, constitué des documents des bibliothèques ecclésiastiques confisqués après la Révolution Elle possède également fonds 14-18 de près de 3 000 livres et documents divers sur la Première Guerre mondiale en Meuse et la bataille de Verdun
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Pont Notre-Dame
Le pont Notre-Dame est un pont en maçonnerie à cinq voûtes franchissant l'Ornain à Bar-le-Duc, dans le département de la Meuse et la région Lorraine.
Le pont en bois primitif est remplacé par un pont en maçonnerie en 1311, et des maisons viennent se construire dessus en encorbellement. Les Allemands le détruisent le 30 août 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale, mais il est reconstruit à l'identique. Une chapelle-oratoiredédiée à Notre-Dame de la Paix est située sur l'une des piles centrales du pont.
Dès les premiers siècles de notre ère, un pont en bois est construit pour franchir l'Ornain et relier les quartiers de Bar-la-Ville et du Bourg. Alors appelé Grand Pont, il reste pendant longtemps le seul pont de la ville.
En 1311, le pont en bois est remplacé par un pont en maçonnerie, comme l'atteste la date inscrite plus tard sur une des piles du pont. Des habitations sont construites en encorbellement pour gagner de la place. Elles seront détruites par souci d'hygiène à partir du XVIIIe siècle, et les dernières disparaitront au XXe siècle.
Avant la construction du canal de la Marne au Rhin au XIXe siècle, l'Ornain est utilisé pour transporter des matériaux comme des grumes de bois en provenance du massif vosgien. Mais la navigation n'étant possible qu'en aval de la cité ducale, on utilise la méthode du flottage du bois. Pour protéger la structure des grumes, les piles du pont sont renforcées par des becs.
En 1883, le tablier en dos d'âne est aplani pour faciliter la circulation par temps de verglas et de neige, puis il est élargi.
Le 6 novembre 1926, il est classé au titre de la loi du 2 mai 1930 ayant pour objet la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, aujourd'hui abrogée.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent Bar-le-Duc. Lorsqu'ils quittent la ville le 30 août 1944, ils dynamitent le pont à 17 h, à l'exception de la pile centrale soutenant la chapelle. Le pont est ensuite entièrement reconstruit à l'identique.
De juillet à août 2012, des travaux de réfection et d'encorbellement sont effectués dans le cadre de la requalification du centre-ville
La première chapelle construite sur l'une des piles centrales du pont daterait du XVe siècle. Elle est d'abord dédiée à sainte Anne, puis à la Vierge à partir de 1645. Une statue de la Vierge, réalisée par François Humbert au milieu du XVIIe siècle, y est installée en 1749. La sculpture provient de la porte de la Couronne des anciens remparts de la ville, alors en démolition.
Après le dynamitage du pont par les Allemands le 30 août 1944, la statue de la Vierge est l'un des seuls éléments encore debout avec la pile la supportant. La chapelle est alors reconstruite en même temps que le reste du pont. Elle est depuis dédiée à Notre-Dame de la Paix
Architecture
Le pont Notre-Dame est un pont en maçonnerie à 5 voûtes en plein cintre. Les 4 piles du pont sont renforcés par des becs triangulaires. La longueur du pont est d'environ 49 m et la largeur du tablier est de 10 m.
Le pont possède une chapelle-oratoire sur un de ses deux piles centrales. Le petit édifice religieux est de forme hexagonal, situé sur le côté amont du pont. Il abrite une statue de la Vierge du XVIIe siècle. Les vitraux des années 1950 réalisés par le maître verrier nancéien Benoît, représentent sainte Anne et la Vierge à gauche, et saint Joachim à droite
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Les Trois-Évêchés dans leurs limites du milieu du XVIIIe siècle et les communes et départements actuels.
En France, sous l'Ancien Régime, les Trois-Évêchés étaient une province du royaume créée, à la suite de la paix de Westphalie, à partir de territoires qui relevaient de jure, jusqu'au traité de Münster (1648), du Saint-Empire romain germanique : les trois villes libres de Metz, Toul et Verdun, occupées en vertu du traité de Chambord (1552), et les temporels des évêques de Metz, Toul et Verdun, occupés en 1631-1632. Ils s'agrandirent ensuite du Luxembourg français, partie du duché de Luxembourg cédée à la France par le traité des Pyrénées(1659), puis d'un corridor, cédé à la France par le traité de Vincennes (1661). Ces territoires et les duchés de Bar et de Lorraine formaient jusqu'alors une mosaïque territoriale complexe, objet de conflits récurrents.
En 1551, les princes protestants allemands, en lutte contre Charles Quint, recherchent le soutien du roi de France. À Lochau, près de Torgau, est signé un accord qui prévoit la participation financière et militaire de la France à leur action. À Chambord, le 15 janvier 1552, est signé un traité qui prévoit que le roi Henri II occupera, pour des raisons stratégiques, en qualité de vicaire du Saint-Empire romain germanique, les villes de Metz, Toul et Verdun, « et autres villes de l’Empire ne parlant pas allemand ».
Le « Voyage d’Allemagne » est conduit par le roi Henri II, « défenseur des libertés germaniques », soutenu par François de Guise et le cardinal Charles de Lorraine. Le jour des Rameaux 1552, les troupes françaises, sous les ordres du connétable Anne de Montmorency, arrivent sous les murs de Metz, et occupent par surprise les portes de la ville. Le 13 avril 1552, le roi se rend en armes à Toul, où il est reçu par l'évêque Toussaint de Hocédy, le maître échevin ayant, en signe de protestation, quitté sa ville pour Pont-Saint-Vincent. Le roi passe ensuite à Nancy, où il destitue arbitrairement la duchesse-régente et emmène le petit duc Charles III, encore mineur, pour le faire élever à la cour de France. Henri II fait ensuite « sa joyeuse entrée » à Metz, le 18 avril 1552. La ville est en fait soumise de force, sous le ferme contrôle des hommes de Montmorency. Le 22 avril, Henri II reprend sa route vers le Rhin, laissant à Metz 3 400 hommes. Vers le 20 mai, ne pouvant s'emparer de Strasbourg, il rebrousse chemin, occupe Verdun, où il fait son entrée le 12 juin 1552, avant de rentrer en France.
Pour laver l’affront des princes luthériens et du roi de France, Charles Quint marche sur les trois cités épiscopales, le 1er septembre 1552. Il commence par faire le siège de la cité messine, proche de ses possessions luxembourgeoises. Fortifiée et défendue par le duc de Guise, Metz reste aux mains des troupes françaises après un siège mémorable. La mort dans l'âme, Charles Quint lève le siège le 2 janvier 1553 renonçant à reprendre les autres évêchés. L’occupation française commence de facto dans les Trois-Évêchés.
Dès 1552, les villes reçoivent une garnison française permanente, mais l’empereur garde officiellement sa souveraineté sur les cités. Dans les trois villes de Metz, Toul et Verdun réunies ainsi par un artifice diplomatique, s'installe alors un régime original, celui de la protection, où les anciens pouvoirs des villes issues du Saint-Empire sont peu à peu absorbés par les organismes mis en place par l’administration royale. Malgré les prières répétées des Messins à la Diète d'Empire, la question des Trois-Évêchés ne figura plus à l'ordre du jour des assemblées impériales après 1582. Sous l'impulsion de Richelieu, le parlement de Metz, créé en janvier 1633, est l’artisan le plus actif des progrès de l’autorité royale, dépossédant de leurs pouvoirs les maîtres échevins des cités épiscopales et neutralisant les paraiges de Metz.
L’édit de décembre 1633 supprime le sceau de la cité, l’aigle impérial aux ailes déployées, que Metz, Toul et Verdun, en qualité de villes impériales, avaient le droit de porter sur leurs armes. En même temps, la gabelle, impôt sur le sel, est introduite au grand dam de la population. Devant le grogne des messins, le Parlement est transféré à Toul entre 1637 et 1658. Il est remplacé à Metz par un intendant royal, aux pouvoirs étendus.
En 1648, les traités de Westphalie entérinent la cession des Trois-Évêchés par l'Empire. Mais, dès son avènement, Louis XIV confirme les privilèges des bourgeois des trois cités, les regroupant sous le nom de « ses bons et fidèles sujets ».
L’évêché de Saint-Dié, créé en 1777, est parfois appelé le Quatrième Évêché lorrain, mais n’est pas concerné par la notion historique des « Trois-Évêchés ». Aujourd'hui, seul l'évêché de Metz, dont l'évêque est nommé par le président de la République française, est concerné par le régime concordataire d'Alsace-Moselle.
Les Trois-Évêchés étaient enclavés presque de toutes parts dans la Lorraine et ne touchaient que par quelques points à la Champagne et au Luxembourg français.
Les Trois-Évêchés n’étaient pas séparés de la Lorraine par une ligne de démarcation continue et facile à suivre. Quant on observe sur une carte détaillée la figure de ces deux provinces, il est presque impossible de décrire leurs limites respectives autrement que par un travail graphique. Les évêchés de Metz, de Toul et de Verdun étaient séparés chacun des deux autres, par les terres des duchés de Lorraine et de Bar. Ils affectaient la forme la plus tourmentée.
Il y avait dans chacun des évêchés, des enclaves appartenant à la Lorraine et au Barrois ; dans le même temps, il y avait dans le Barrois et la Lorraine, des enclaves dépendant des évêchés. De plus, dans la Lorraine et le Barrois, il y avait des enclaves allemandes, de sorte que, très souvent, les routes les plus directes passaient plusieurs fois d'une des deux provinces dans l‘autre, sur un parcours de quelques lieues, et comme le régime fiscal des douanes et des péages était très sévère, les marchandises pouvaient être soumises à diverses reprises le même jour, a des visites et à des taxes
Les Trois-Évêchés comprenaient les trois villes de Metz, Toul et Verdun et leurs dépendances respectives, ainsi que le temporel des évêques de ces trois villes et le temporel des chapitres cathédraux.
Le bailliage de Metz comprenait la ville de Metz et ses dépendances :
le val de Metz : le nombre des communautés, villages et hameaux du val de Metz au xviie siècle, donné dans l’Histoire bénédictine de Metz(t. IV, 343), s’élève à trente-neuf.
l’Isle : représente une partie des anciens cantons de Metz (3e), de Gorze et de Verny. Comprenait 35 communautés, tant villages que hameaux ;
le Saulnoy : comprenant la plus grande partie des cantons de Verny, de Pange et une partie de celui de Vigy, Il comptait 77 communautés, tant villages que hameaux ;
les Francs-Alleux, subdivisés en :
ban de Saint-Pierre (réuni au Franc-Alleu en 1718) ;
ban de La Rotte (à partir du 21 janvier 1718) ;
ban de Bazaille ;
la terre de Gorze (cédée en 1661) ;
le bailliage seigneurial de Vic, composé des huit châtellenies d’Albestroff, Baccarat, Rambervillers, Fribourg, Haboudange, Lagarde, Moyen et Vic, dépendantes du temporel de l’évêque de Metz
les trois châtellenies de Blénod, Brixey et Maizières, dépendantes du temporel de l'évêque de Toul ;
les trois prévôtés de Vicherey, Villey-Saint-Étienne et Void, dépendantes du temporel du chapitre de la cathédrale de Toul.
les sept prévôtés de Charny, Dieppe, Dieulouard, Fresnes, Mangiennes, Tilly et Verdun, dépendantes du temporel de l'évêque de Verdun ;
les cinq prévôtés de Foameix, Harville, Lemmes, Merles et Sivry, dépendantes du temporel du chapitre de la cathédrale de Verdun.
Coutumes
Les Évêchés ressortissaient au parlement de Metz et étaient régis par les cinq coutumes suivantes :
Les coutumes générales de la ville et cité de Metz et pays Messin.
Les coutumes du bailliage (ou temporel) de l'évêché de Metz, avec les municipales ou locales de Remberviller, Baccarat et Moyen.
Les coutumes générales de la terre, abbaye et seigneurie de Gorze.
Les usages locaux de la ville et du bailliage de l'évêché de Toul et du pays Toulois.
Les coutumes générales de la ville, cité et bailliage de l'évêché et compté de Verdun et du pays verdunois.
Personnalités
Nicolas Psaume, comte-évêque de Verdun, prince du Saint-Empire romain germanique.
Henri Grégoire, dit l'Abbé Grégoire, député aux états généraux puis à la Convention, évêque constitutionnel de Blois, y est né en 1750.
La citadelle souterraine de Verdun est un ensemble de galeries creusées à la fin XIXe siècle sous la citadelle de Verdun, dans le département de la Meuse en région Grand Est.
La citadelle haute est construite au XVIIe siècle selon les plans de Jean Errard après la prise de la ville par le roi Henri II en 1552. Une fois la ville définitivement rattachée au royaume de France en 1648, Vauban est chargé d'améliorer ses fortifications. Après la guerre franco-allemande de 1870, la ville rentre dans le système Séré de Rivières et se retrouve au centre de la place fortifiée de Verdun constituée de nombreux forts.
La citadelle souterraine, ou citadelle basse, est creusée à la fin du XIXe siècle et cumule 7 km de galeries à la fin de la Première guerre mondiale. Elle sert à la fois de refuge, de poste de commandement et de base de ravitaillement. Le 10 novembre 1920, elle accueille la cérémonie de désignation du Soldat inconnu qui repose sous l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris.
La citadelle est inscrite aux monuments historiques depuis le 24 octobre 1929.
En 1552, le roi de France Henri II prend la ville de Verdun au Saint-Empire romain germanique dans le cadre du « Voyage d'Allemagne ». Il décide de consolider les fortifications médiévales et une citadelle est construite de 1567 à 1634. Mais le chantier n'avance pas à cause des guerres de religion. Il faut attendre 1624, en pleine guerre de Trente Ans, pour que les travaux commencent réellement après que Louis XIII ait demandé au maréchal de Marillac, lieutenant-général des Trois-Évêchés et gouverneur de Verdun, d'achever rapidement les fortifications. Le tracé de la citadelle de 1601 est modifié en 1626. La citadelle s'étend sur une superficie de 20 hectares sur le mont Saint-Vanne. Les ingénieurs du roi et mathématiciens Pierre de Conty d'Argencour, Jacques Aleaume et Claude Chastillon dirigent la construction selon les plans et principes de l'ingénieur militaire barisien Jean Errard.
En 1648, le traité de Münster, faisant partie des traités de Westphalie, confirme le rattachement de la cité et de l'évêché de Verdun au royaume de France. Louis XIV confie à l'ingénieur et architecte militaire Vauban le soin d'améliorer la défense de la ville. Les travaux débutent en 1674 et s'arrêtent en 1692 avant de reprendre en 1698. La citadelle compte alors plusieurs bastions, des casernes, un arsenal, un magasin d'artillerie, un magasin à blé, des magasins à poudre...
Après la guerre franco-allemande de 1870, la France met en place le système Séré de Rivières, conçu par le général Raymond Adolphe Séré de Rivières. 19 forts sont construits autour de la ville, tels que les forts de Vaux, de Souville ou de Douaumont, qui forment la place fortifiée de Verdun
À la fin du XIXe siècle, les ingénieurs militaires, Guinot et Rouillon de Gironville, veulent faire de la citadelle une base logistique. De 1886 à 1893, des galeries sont creusées sous 16 m de roches et forment la citadelle souterraine de Verdun (ou citadelle basse en opposition à la citadelle haute). En 1914, les galeries cumulent une longueur de près de 4 km, et à la fin de la guerre, elles s'étendent sur 7 km.
La citadelle souterraine pouvait accueillir 2 000 hommes et servait à la fois de refuge, de poste de commandement et de base de ravitaillement. Elle se composait de six magasins à poudre, sept magasins de munitions, une boulangerie, un moulin, un central téléphonique et télégraphique, des machines élévatrices d'eau pour la ville et les forts, des cuisines et de vastes magasins. Lors de la bataille de Verdun de 1916, la citadelle souterraine accueille jusqu'à 10 000 soldats et les fours à pains produisent 28 000 rations de pain par jour.
« Puissant réduit recouvert de lourdes masses de terre, la citadelle de Verdun est plus qu'une caserne, c'est une redoute, c'est le point de contact entre l'Avant et l'Arrière. C'est là qu'aboutissent toutes les relèves, c'est de là qu'elles partent toutes - c'est la gare de triage entre la Guerre et la Paix. »
— Gaston Gras, Douaumont
Le 8 novembre 1920, l'Assemblée nationale approuve à l'unanimité un projet de loi visant à déposer sous l'Arc de triomphe de l'Étoile les restes d'un soldat inconnu mort pour la France au cours de la Première Guerre mondiale. Les champs de bataille sont découpés en neuf secteurs : Flandres, Artois, Somme, Marne, Chemin des Dames, Champagne, Verdun, Lorraine et Alsace.
Le 9 novembre 1920, huit cercueils sont acheminés à la citadelle de Verdun. Le neuvième n'est pas retenu car il subsiste un doute sur la nationalité du corps exhumé.
Le 10 novembre 1920, a lieu la cérémonie de désignation du soldat inconnu. Dans une galerie de la citadelle souterraine transformée en chapelle ardente, les cercueils, recouverts d'un drapeau tricolore, sont alignés deux par deux. En présence de nombreux officiels, le ministre des Pensions André Maginot tend un bouquet de fleur au caporal Auguste Thin. Ce dernier doit désigner le Soldat inconnu en déposant le bouquet sur l'un des cercueils : il choisit le 6e cercueil.
« Il me vint une pensée simple : j'appartiens au 6e corps. En additionnant les chiffres de mon régiment, le 132e, c’est également le chiffre 6 que je retiens. La décision est prise : ce sera le 6e cercueil que je rencontrerai. »
— Auguste Thin.
Le Soldat inconnu est emmené à Paris tandis que les sept autres cercueils sont transférés à la nécropole nationale du Faubourg-Pavé et forment « le carré des 7 Inconnus »
Le 24 octobre 1929, la citadelle est inscrite aux monuments historiques.
En 2009, le circuit touristique est modernisé, en remplaçant les installations vieillissantes par du matériel technologique neuf.
En 2016, des travaux de rénovation prévus pour le début de l'année sont retardés pour des raisons environnementales et techniques. Il s'agit de mettre en place une nouvelle scénographie utilisant la réalité virtuelle
La citadelle souterraine est creusée sous 16 m de roches et compte 4 km de galeries en 1914 et 7 km à la fin de la guerre. Cinq galeries principales de 4 à 6 m de large sont orientées ouest-est. Elles sont coupées perpendiculairement par quatre galeries de 2,50 m de large dites « d'écoute ».
Elle se compose de six magasins à poudre, sept magasins de munitions, une boulangerie, un moulin, un central téléphonique et télégraphique, des machines élévatrices d'eau pour la ville et les forts, des cuisines et de vastes magasins
La visite de la citadelle souterraine se fait à bord d'une nacelle audioguidée qui parcourt les galeries et retrace le rôle de la France et de Verdun dans la Première guerre mondiale
Année | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
Visiteurs | 115972 | 119000 | 106797 | 111730 | 103274 | 103950 | 79340 | 80042 | 92289 | 91765 | 93830 |
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Nécropole nationale du Trottoir : D'une superficie de 8 355 m2, elle rassemble 2 960 corps de soldats dont 2 108 en tombes individuelles et 852 en ossuaires.
Mémorial du Génie : dédié à la mémoire des sapeurs victimes de la guerre des mines. Il est formé de sept palplanches de béton ceint d'un mur plein peint en blanc avec cette inscription : « A la gloire du génie ».
Monument du Point X : situé à l'extrémité de la crête dominant la plaine de la Woëvre, il est composé du mur surmonté d'un fronton triangulaire et d'un autel. Un bas-relief œuvre du sculpteur Fischer, représente un officier tête nue entraînant ses hommes au combat (situé sur le territoire de la commune de Combres-sous-les-Côtes).
Monument à la mémoire des morts de la 12e DI, au point C, crête des Éparges.
La statue-buste de Maurice Génevoix.
Église Saint-Martin, construite en 1852, détruite au cours de la Première Guerre mondiale, reconstruite en 1929.
Croix de chemin, autel de procession, au nord du village.
Calvaire au sud du village.
La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le 15 mars 1921.
La mention « LES EPARGES 1915 » est inscrite sur le drapeau des régiments cités lors de la Bataille des Éparges.
Chaque lundi de Pâques, une cérémonie commémore les séries d'attaques lancées vers la crête des Éparges, organisée par le comité cantonal de Fresnes-en-Woëvre et la municipalité des Éparges. Cette cérémonie rappelle une page d'histoire : en quelques jours, les régiments français perdirent plus de 5 000 hommes, tués, blessés, ou disparus, appartenant pour un grand nombre d'entre eux aux régiments de la 12e division d'infanterie de Reims (132e de Reims, 106e de Chalons et 25e bataillon de chasseurs à pied d’Épernay et Saint-Mihiel). Hommage est ainsi rendu à tous les combattants morts sur ce haut lieu de mémoire, pendant les quatre années de la Grande Guerre. Lors de ces assauts, ils furent tués, engloutis dans la boue des Éparges, déchiquetés par les mines dont les immenses cratères ponctuent la montée vers le sommet de la crête.
Frédéric Chevillon, cinquième député français mort pour la patrie.
Maurice Genevoix était sous-lieutenant à la 7e compagnie du 106e régiment d’infanterie qui a combattu sur la crête des Éparges. Il a écrit ses souvenirs dans quatre livres : Sous Verdun, Nuit de guerre, La Boue, Les Éparges. Ils ont été condensés en un seul livre : Ceux de 14.
Eugène Criqui y fut blessé en mars 1915.
Maxime Real del Sarte y fut blessé en janvier 1916.
On y porta disparu au cours des combats du 22 septembre 1914, le romancier Alain-Fournier, lieutenant de réserve parti en campagne dès la mobilisation avec le 288e régiment d'infanterie. Cette disparition fit travailler l'imaginaire de beaucoup jusqu'à ce que son corps fût retrouvé et identifié dans une fosse commune allemande en 1991 à quelques centaines de mètres de la Tranchée de Calonne.
Ernst Jünger, soldat allemand, membre du 73e régiment de fusiliers hanovriens, combattit aux Éparges et y fut blessé. Il raconte ce qui fut son premier combat dans Orages d'acier.
Andries Van Wezel - riche diamantaire qui permit la reconstruction du village des Eparges en faisant un don de 500 000 francs or.
Mina Fischer, comtesse Antoine de Cugnac, avait été fiancée avec René Tronquoy, lieutenant au 67e RI, disparu aux Eparges. Elle a aidé à financer l'aménagement des lieux et le monument du point X en mémoire de « Ceux qui n'ont pas de tombe ». Elle sculpta un bas relief qui représenterait le fiancé
Maurice Genevoix, Ceux de 14 (Sous Verdun, Nuits de Guerre, La Boue, Les Éparges), Paris, Éditions Flammarion, 1949
Robert Porchon, Carnet de route, Paris, Éditions de La Table Ronde, 2008, 206 p.
Eugène-Emmanuel Lemercier, Lettres d'un soldat, Bernard Giovanangeli
Ernst Jünger, Orages d'acier
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.
En 2016, la commune comptait 69 habitants, en diminution de 5,48 % par rapport à 2011 (Meuse : -2,33 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
273 | 312 | 334 | 344 | 380 | 372 | 380 | 380 | 373 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
366 | 345 | 298 | 314 | 287 | 250 | 243 | 228 | 208 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
193 | 180 | 161 | 57 | 66 | 65 | 63 | 63 | 72 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2008 |
69 | 72 | 43 | 54 | 57 | 58 | 73 | 75 | 76 |
2013 | 2016 | - | - | - | - | - | - | - |
73 | 69 | - | - | - | - | - | - | - |
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006
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Les Éparges est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Elle est 18 km (route orthodromique) au sud-est de Verdun
Les Éparges est un petit village français, situé dans le département de la Meuse et la région de Lorraine.
La commune s'étend sur 9,5 km2.
Entouré par les communes de Trésauvaux, Saint-Remy-la-Calonne et Mouilly, Les Éparges est situé à 2 km au sud-ouest de Trésauvaux la plus grande ville aux alentours.
Situé à 266 mètres d'altitude, la Rivière Le Longeau, le Ruisseau de Jonvau, le Ruisseau d'Aidevau sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune des Éparges.
Les Éparges est une commune du parc naturel régional de Lorraine
la Rivière Le Longeau, le Ruisseau de Jonvau, le Ruisseau d'Aidevau sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune des Éparges.
Histoire
La colline à l'est du village des Éparges a fait l'objet d'importantes batailles en 1914 et 1915. Ces faits sont relatés entre autres par Maurice Genevoix dans un de ses livres intitulé Les Éparges (cf. Ceux de 14). La colline porte encore les traces de ces combats ; on peut y voir les entonnoirs résultant d'explosions de mines pour le contrôle du « point X » qui domine la plaine, stratégique pour le contrôle de l’artillerie.
Dans son livre La boue, Maurice Genevoix écrit le 1er novembre 1914 : « Au bord de la rue caillouteuse, de chaque côté sinuent les lignes tourmentées des façades, des carcasses noires, des échines de toitures dont les chevrons brisés font comme des chapelets de vertèbres. Le village est inerte comme un grand cadavre étendu. L'odeur est aigre et froide, une odeur d'incendie, plus pénétrante qu'une puanteur de chair morte. Dans le ruisseau, la boue s'étale comme une sanie ».
Ces positions sont le théâtre d’une des luttes les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. Les Allemands s’acharnent pour la possession de la crête, et les attaques et les contre-attaques, les combats corps à corps et à la grenade, sous un bombardement d’obus de tous calibres et sous l’écrasement des torpilles, se renouvellent pendant une période de cinq mois dans les conditions les plus pénibles.
Tous les soldats français qui ont combattu aux Éparges entre septembre 1914 et avril 1915, ont reçu un diplôme de reconnaissance pour leurs combats effectués dans cette région, signé du général Herr, commandant le 6e corps d'armée et du général Roques, commandant la Ire armée. Ce document est nominatif et reprend les citations de la 12e division d'infanterie et du 25e bataillon de chasseurs à pied.
Le 1er juin 1916, le dirigeable Adjudant-Vincenot, de retour d'une mission de bombardement sur Verdun, s'écrase aux Éparges, touché par la DCA allemande.
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Verdun (prononcé [vɛʁdœ̃]), officiellement nommée Verdun-sur-Meuse de 1801 à 1970, est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Elle se trouve dans la région historique et culturelle de Lorraine.
L'existence de l'agglomération verdunoise remonte à l'Antiquité où les Celtes fondent un oppidum surplombant un méandre de la Meuse. Devenue chef-lieu de la Civitas Verodunensium, la ville est l'une des quatre cités de la province romaine de Belgique première. En 843, le traité de Verdun qui partage l'Empire carolingien en trois royaumes y est signé. Ville du Saint-Empire romain germanique depuis le Xe siècle, Verdun est soumise par la France en 1552, au cours du « Voyage d'Austrasie ». Elle forme avec les autres villes libres d'Empire, Metz et Toul, la province des Trois-Évêchés, qui se voit définitivement rattachée au Royaume de France en 1648 par le Traité de Münster. Forteresse de l'Est de la France, la ville est le théâtre de plusieurs batailles, telles que celle de 1792 lors des guerres de la Révolution française, et celle de 1870 lors de la guerre franco-prussienne. Mais c'est surtout la bataille de Verdun de 1916, au cours de la Première Guerre mondiale, qui rend à jamais célèbre la ville dans le monde entier.
Peu touchée par la révolution industrielle du XIXe siècle, Verdun se tourne aujourd'hui vers le tourisme de mémoire. La ville possède de nombreux vestiges militaires dus à son histoire de place forte, ainsi que plusieurs lieux de mémoire de la Grande Guerre. La ville compte également un riche patrimoine religieux en tant que siège de l'évêché de Verdun depuis le IVe siècle.
Pôle urbain principal du centre meusien, la commune est l'une des deux sous-préfectures du département, et le chef-lieu de l'arrondissement de Verdun, du Pays de Verdun et de la communauté d'agglomération du Grand Verdun. Elle est également la ville la plus peuplée du département, même si elle ne cesse de voir diminuer son nombre d'habitants depuis les années 1970.
Verdun se situe dans le Grand Est de la France, vers le centre du département de la Meuse — dont elle est l'une des sous-préfectures — et légèrement au nord-ouest de la région Grand Est. La commune s'étend dans la vallée de la Meuse, sur les deux rives du fleuve au niveau d'un méandre. Elle se trouve au nord-ouest des côtes de Meuse.
À vol d'oiseau, la commune est située entre Paris (225 km) et Strasbourg(184 km). En Lorraine, elle est distante de 58 km de Metz (Moselle), de 78 km de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et de 134 km d'Épinal (Vosges). Elle se trouve à 47 km au nord de Bar-le-Duc, la préfecture du département, et de Commercy, l'autre sous-préfecture.
La frontière belge se situe à 40 km, celle du Luxembourg à 50 km, celle d'Allemagne à 80 km, et celle de Suisse à 220 km.
La superficie de la commune est de 3 103 ha, son altitude varie de 194 m à 330 m.
Le département de la Meuse se situe dans la partie orientale du bassin parisien ; il est constitué d'un socle rocheux de l'ère mésozoïque (périodes du Jurassique et du Crétacé). Verdun se situe plus précisément sur des roches de l'époque du Jurassique supérieur (étages du Kimméridgien et du Tithonien). Les calcaires des côtes de Meuse datent de l'Oxfordien. La couche dépasse les 200 m dans la région de Verdun : 100 à 110 m pour l'Oxfordien moyen et 105 à 120 m pour l'Oxfordien supérieur. Les calcaires de l'Oxfordien moyen ont été intensément exploités, comme à la carrière de Dugny-sur-Meuse, pour deux utilisations principales : la fabrication de chaux grasse sidérurgique et la construction avec une pierre connue sous le nom de pierre d'Euville.
Le fond de la vallée de la Meuse est composé d'une couche d'alluvions récentes d'une épaisseur de 10 à 12 m au niveau de Verdun. La couche est recouverte par une épaisseur de limons d'inondation de 0,6 à 1,50 m. En bordure de la vallée, on trouve des alluvions anciennes composées de sables siliceux, de quartz et de granite venus des Vosges par la Moselle. Cette dernière était alors un affluent de la Meuse avant d'être capturée par un affluent de la Meurthe. Cela explique également la largeur disproportionnée de la vallée par rapport au fleuve actuel
Verdun s'est construite sur les berges de la Meuse, qui traverse la ville du sud au nord. Le fleuve prend sa source en Haute-Marne et se jette dans la mer du Nord, en traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas. Dans la ville, le fleuve est rejoint en rive gauche par la Scance, une petite rivière qui prend sa source dans le département.
Le ville compte également plusieurs canaux Le canal Saint-Vanne puis canal des Augustins, en rive gauche, prend sa source dans la Meuse en amont aux limites de la commune, et est également alimenté par le ruisseau de la Noue. En rive droite, le canal Saint-Airy prend sa source et se rejette dans le fleuve.
Sur le territoire communal, le fleuve est réuni avec le canal de l'Est, qui relie la Meuse et la Moselle à la Saône, et qui est aussi connu sous le nom de canal de la Meuse sur cette portion. La partie navigable emprunte un tunnel (PK204,393) et une écluse (PK 204,370) sur le territoire de la commune. Un port de plaisance de 30 places est situé en centre-ville, au point kilométrique (PK 204)
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