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Département : Meuse

Ils se sont battus à Verdun

Publié à 18:58 par dessinsagogo55 Tags : coup saint homme france sur mort
Ils se sont battus à Verdun

Le Capitaine de Gaulle

 

 

Un certain nombre d'acteurs célèbres de la Seconde Guerre mondiale ont servi à Verdun, et les témoignages et les récits allemands sur la Seconde Guerre mondiale sur le front de l'Est se réfèrent fréquemment aux souvenirs et à l'expérience de la campagne de Verdun.

Dès 1942, certains officiers allemands notent ainsi que l'Armée rouge est capable de réunir des concentrations d'artillerie « comme on n'en a plus vu depuis la bataille de Douaumont ». Futurs experts du BlitzkriegHeinz Guderian et Erich von Manstein ont l'un et l'autre servi à Verdun, le premier à l'état-major de la 5e armée, où il était officier de renseignement adjoint, le second au sein de l'état-major de Gallwitz.

Vingt-deux ans avant de diriger la 6e armée allemande à Stalingrad, ce Verdun de la VolgaFriedrich Paulus a vécu la véritable bataille, en 1916, il était Oberleutnant au 2e régiment de chasseurs prussiens, et il a participé à la bataille de Fleury au mois de juin. Gouverneur de Paris en 1942, le général Carl-Heinrich von Stülpnagel commandait un bataillon à Verdun. Membre de la conspiration qui tenta de tuer Hitler en juillet 1944, il tenta de se suicider près du Mort-Homme, mais ne parvint qu'à s'éborgner. Il fut pendu quelques semaines plus tard.

L'un des meilleurs généraux de Hitler, le général Hans von Kluge, qui commandait le groupe d'armée B, et participa lui aussi au complot, avait été artilleur à Verdun en 1917. Démis de ses fonctions sur le front de Normandie, il fut convoqué à Berlin. Pressentant une arrestation, il se suicide en chemin, peu avant Verdun, entre Clermont-en-Argonne et Dombasle-en-Argonne.

Le chef d'état-major de Hitler, le Generaloberst Wilhelm Keitel, servait à l'état-major du 10e corps de réserve, sur la rive droite de la Meuse, pendant l'été 1916. Citons encore, parmi les autres participants allemands à la bataille, le chef de la SAErnst Röhm, et son adjoint, Rudolf Hess.

Côté français, outre le maréchal Pétain lui-même, on relève parmi les noms des vétérans français, celui de son futur protégé, puis adversaire, Charles de Gaulle. Le 2 mars 1916, le 33e régiment d'infanterie où il sert est attaqué et décimé, anéanti par l'ennemi en défendant le village de Douaumont, près de Verdun. Sa compagnie est mise à mal au cours de ce combat et les survivants sont encerclés. Tentant alors une percée, De Gaulle est obligé par la violence du combat à sauter dans un trou d'obus pour se protéger, mais des Allemands le suivent et le blessent d'un coup de baïonnette à la cuisse gauche. Capturé par les troupes allemandes, il est soigné et interné. Cette disparition au front lui vaut d'être cité à l'ordre de l'armée.

En 1966, année du cinquantenaire de la bataille, il devait déclarer : « La gloire que le maréchal Pétain avait acquise à Verdun ne saurait être ni contestée ni méconnue par la patrie »

L'amiral Darlan (1881-1942), commandant de la flotte française et vice-président du Conseil du gouvernement de Vichy, était, quant à lui, lieutenant en 1916 ; il servait au sein d'une batterie d'artillerie navale déployée à Verdun.

Le général Raoul Salan (1899-1984), qui participa au débarquement de Provence et participera à la libération de l'Alsace y gagnant le grade de général de Brigade, connu pour avoir mené le putsch des généraux en avril 1961 à Alger, passa également par Verdun en 1918. Engagé volontaire à 18 ans en 1917, il participa comme chef de section d'une compagnie aux combats dans la région de Verdun (Saint-Mihiel, Les Éparges, fort de Bois-Bourru, côte de l’Oie, Cumières-le-Mort-Homme) et fut cité à l’ordre de la brigade.

Enfin Jean de Lattre de Tassigny (1889-1952, maréchal à titre posthume) fut capitaine au 93e régiment d'infanterie en 1916 et se battit à Verdun pendant seize mois. En 1945, ses troupes arrêteront, en Allemagne occupée, l'ancien Kronprinz, Guillaume de Prusse, qui avait commandé ses troupes à Verdun.

Le colonel Adrien Henry (1888-1963), résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, l'un des soldats les plus décorés de France, a été blessé, prisonnier et évadé en mai 1916 (avec le 361e RI).

L'écrivain et député de Nancy Émile Driant est mort à Verdun le 22 février 1916.

 

 

 

Le symbole de Verdun

Publié à 18:44 par dessinsagogo55 Tags : homme sur bonne vie monde saint center centre littérature
Le symbole de Verdun

 

La résistance des combattants français à Verdun est relatée dans le monde entier. La petite ville meusienne, surtout connue pour le traité de Verdun signé en 843, acquiert une réputation mondiale. Cette victoire défensive est considérée par les combattants comme la victoire de toute l'armée française, dont la plus grande partie du contingent a participé aux combats. Sur les 95 divisions de l'armée française, 70 y ont participé. « Verdun, j'y étais ! » affirment, avec un mélange de fierté et d'horreur rétrospective, les poilus qui en sont revenus. Pour la nation tout entière, Verdun devient le symbole du courage et de l'abnégation.

Les comités du souvenir des soldats de Verdun se sont en effet rapidement forgés cette identité spécifique à la bataille. Leur construction unanimiste du discours mémoriel a volontairement omis la critique de la conduite de la guerre ou la vie quotidienne des tranchées. Elle s'est figée sur la figure symbolique du « soldat de Verdun » et adossée à une sainte hiérarchie (héroïsme, sacrifice et patriotisme du soldat, gloire de l'armée française tout entière, depuis les soldats jusqu'au génie des chefs, écorné cependant par les mémoires des officiers de tranchées) dont la bataille forme le sommet « incomparable ». C'est dans cet esprit que sont forgées les légendes patriotiques telles que la tranchée des baïonnettes et le « Debout les morts ! » de Péricard.

Cette forte symbolique a très tôt inspiré la littérature de guerre avec de grands romans de guerre comme Le Feu d'Henri BarbusseLes Croix de bois de Roland Dorgelès ou Les Hommes de bonne volonté de Jules Romains qui situent leur action à Verdun.

La symbolique guerrière de Verdun a depuis évolué. Le Conseil municipal de la ville se proclame « capitale de la paix » en 1966. Le Mémorial de Verdun inauguré en 1967 perpétue la mémoire des deux côtés. Ce tournant mémoriel se confirme dans les années 1970 et 1980. Théâtre de la réconciliation franco-allemande, la commémoration de Verdun est notamment symbolisée par la poignée de main de François Mitterrand et Helmut Kohl à Douaumont en 1984. Le Centre mondial de la paix inauguré à Verdun en 1994 se veut un lieu de promotion de la paix, des libertés et des droits de l'homme. Ce basculement se poursuit dans la production éditoriale et musicale des décennies suivantes qui voit Verdun reléguer au second plan au profit de batailles comme le Chemin des Dames. Leurs thématiques rejoignent celles de l'historiographie et de l'enseignement scolaire, « glissant du registre de l'héroïsme désuet à celui de la résistance à la guerre ou du moins à son évidente absurdité »

Verdun est même, comme toutes les grandes batailles de la Grande Guerre, l'enjeu de débats historiographiques : le fait qu'il n'y ait pas eu de mutinerie d'envergure à Verdun est expliquée par les historiens comme l'illustration du consentement patriotique ou au contraire de la contrainte.

Décoration

Verdun 1916 est inscrit sur le drapeau des régiments cités lors de cette bataille.

Commémoration

La 310e promotion (mars à octobre 2016) de sous-officiers d'active de l'ENSOA de Saint-Maixent porte le nom de Sous-officiers de Verdun 1916.

La 5e promotion (1965-1966) d’élèves officiers d'active de l’École militaire interarmes (EMIA) de Coëtquidan porte le nom de Cinquantenaire de Verdun.

 

 

 

Bilan de la bataille de la Meuse

Publié à 18:25 par dessinsagogo55 Tags : center mort homme plat france littérature
Bilan de la bataille de la Meuse

C'est une guerre de position, les pertes ont été considérables, pour un territoire conquis nul. Après 10 mois d’atroces souffrances pour les deux camps, la bataille aura coûté aux Français 378 000 hommes (62 000 tués, plus de 101 000 disparus et plus de 215 000 blessés, souvent invalides) et aux Allemands 337 000. 53 millions d’obus (30 millions d'obus allemands et 23 millions d'obus français, une estimation parmi d'autres, aucun chiffre officiel n'existant) y ont été tirés, dont un quart au moins n'ont pas explosé (obus défectueux, tombés à plat, etc.) ; 2 millions par les Allemands pour le seul 21 février 1916. Si l'on ramène ce chiffre à la superficie du champ de bataille, on obtient 6 obus par mètre carré. Ainsi, la célèbre cote 304, dont le nom vient de son altitude, 304 mètres, ne fait plus que 297 mètres d'altitude après la bataille et le Mort-Homme a perdu 10 mètres. Les Allemands ont employé à cet effet 2 200 pièces d'artillerie, les Français 1 727 .

Du fait du résultat militaire nul, cette bataille, ramenée à l'échelle du conflit, n'a pas de conséquences fondamentales. Elle reste un symbole de futilité mais la construction mythologique française d'après-guerre, à travers les cérémonies officielles, les défilés militaires, l'historiographie ou la littérature en a fait l'incarnation du sacrifice consenti pour la victoire.

Après la guerre, en France, de nombreuses associations d'anciens combattants évoquèrent un nombre de morts beaucoup plus élevé du côté des pertes françaises, car le nombre de morts de la bataille de Verdun (comme pour les autres batailles du conflit) évolue d'une source à une autre, avec souvent des différences de plusieurs dizaines de milliers de victimes. Aussi, les associations d'anciens combattants français dénonçaient les chiffres des pertes comme « étrangement ressemblantes à celles des Allemands ». Le chiffre de 250 000 morts français (en comptant les disparus) fut retenu par les associations d'anciens combattants français, après les derniers décomptes et estimations des années 1930.

 

 

Les combats se livrent sur les deux rives de la Meuse

Publié à 18:00 par dessinsagogo55 Tags : place center sur vie france homme mort centre pouvoir
Les combats se livrent sur les deux rives de la Meuse

Le Kronprinz supplie Falkenhayn d’attaquer la rive gauche pour faire taire les canons français. Les Allemands attaquent autour du Mort-Homme, du côté de la rive gauche, du bois des Bourrus, du bois de Cumière et du bois des Corbeaux. Puis ils attaquent sur la rive droite autour du fort de Vaux, de la côte du Poivre, etc. Ce sont à chaque fois des boucheries pour les deux camps. En ces lieux, tant du côté français qu'allemand, ces hommes ont fait preuve tout à la fois de courage, de désespoir, de sacrifice et d’abnégation.

Sur ces positions, les armées françaises et allemandes sont impitoyablement usées et saignées à blanc. Nombreuses sont les unités qui doivent être entièrement reconstituées à plusieurs reprises ou qui disparaissent.

Le 6 mars 1916, les Allemands pilonnent et attaquent le Mort-Homme sur la rive gauche. Mais le feu français les arrête. Cette « bataille dans la bataille » va durer jusqu’au 15 mars. Au cours de ces 10 jours, le secteur est transformé en désert. Les combattants des deux bords y connaissent toutes les souffrances.

Simultanément, le 7 mars, les Allemands lancent une offensive sur la rive droite, à partir de Douaumont. Cette partie du front fut le secteur le plus durement touché de la bataille. Le fort de Souville (aujourd'hui totalement en ruine), l'ouvrage de Thiaumont (totalement rayé du paysage), l'ouvrage de Froideterre (qui a bien résisté, bien que les différents organes du fort ne soient pas reliés par des souterrains) permirent à l'armée française de s'accrocher sur la dernière position haute dominant la ville de Verdun. Le village de Fleury-devant-Douaumont fut le théâtre de combats particulièrement intenses, il fut pris et repris seize fois. Mais les Allemands n'iront pas plus loin. Ce village, qui fait aujourd'hui partie des six communes mortes pour la France (qui ont un maire, mais n'ont plus d'habitants), a représenté l'avance extrême de l'armée allemande devant Verdun.

Le saillant de Verdun se transforme en une innommable boucherie où la sauvagerie l’emporte sur toute sorte de compassion.

 

Le fer, le feu et la boue forment la triade infernale composant la vie du « poilu », mais aussi celle du « Feldgrau » allemand.

Pétain réclame des renforts à Joffre. Mais ce dernier privilégie sa future offensive sur la Somme. Cela fait dire à Pétain « Le GQG me donne plus de mal que les Boches ».

La 11e division bavaroise investit, le 20 mars, la cote 304 qui couvrait de son feu le Mort-Homme. Malgré ces succès, l’offensive générale allemande sur les deux rives de la Meuse est arrêtée par les Français. « Les assauts furieux des armées du Kronprinz ont partout été brisés. Courage… on les aura ! » dira Pétain.

 

Au début de la bataille les effectifs français étaient de 150 000 hommes. En avril, ils s'élèvent à 525 000 hommes. Cette concentration humaine sur une si faible surface pourrait expliquer dans une certaine mesure le bain de sang que constitue Verdun. Cependant, les Allemands étant arrêtés, Joffre veut quelqu’un de plus offensif pour diriger la bataille. Le 1er mai 1916, il nomme Pétain chef du groupe d’armées Centre et le général Nivelle à Verdun

Ce dernier charge le général Mangin de reprendre le fort de Douaumont. La bataille s’engage par six jours de pilonnage du fort par les Français. L’infanterie prend pied sur le fort le 22 mai, mais en est chassée le 24.

Durant ce temps, 10 000 Français tombent pour garder la cote 304 où les Allemands sont accrochés sur les pentes.

L’artillerie, pièce maîtresse de ce champ de bataille, est toujours en faveur du côté allemand avec 2 200 pièces à ce moment-là pour 1 800 pièces côté français. On dirait que Verdun agit comme catalyseur. Les belligérants ne semblent plus pouvoir renoncer et sont condamnés à investir de plus en plus de forces sur ce champ de bataille qui a déjà tant coûté.

Falkenhayn reprend l’offensive sur la rive droite de la Meuse. Sur un front de six kilomètres, les Allemands sont à quatre contre un. Ils mettent les moyens pour emporter la décision qui tarde depuis si longtemps. À trois kilomètres au sud-est de Douaumont se trouve le fort de Vaux. Il est défendu par une garnison de 600 hommes. L’eau, les vivres et l’artillerie sont en quantité insuffisante. Après une intense préparation d’artillerie, le 1er juin 1916, l’infanterie allemande se lance à l’attaque du fort. Le 2 juin, elle pénètre dans l’enceinte. Toutefois, il faut encore « nettoyer » la place. Les combats se livrent couloir par couloir. Il faut gazer la garnison pour la réduire. Une expédition de secours est anéantie le 6 juin. Finalement, le commandant Raynal, chef de la place, capitule le 7 juin car les réserves d'eau à l'intérieur du fort sont tombées à zéro.

Les Allemands sont tout près de Verdun dont ils peuvent apercevoir les spires de la cathédrale. Falkenhayn croit la victoire à sa portée. Le 18 juin 1916, il fait bombarder le secteur avec des obus au phosgène. Mais les 70 000 Allemands doivent attendre, l’arme à la bretelle, que le gaz se dissipe pour attaquer. Ce temps précieux est mis à profit par les forces françaises pour renforcer la position. Lorsque l’assaut recommence, le 23 juin, il réussit à faire une percée de 6 kilomètres et occuper la crête de Fleury.

 

 

 

L’apocalypse sur la rive droite de la Meuse

Publié à 17:38 par dessinsagogo55 Tags : coup sur mort center
L’apocalypse sur la rive droite de la Meuse

Le lundi 21 février 1916 à 4 heures du matin, un obus de 380 mm explose dans la cour du palais épiscopal de Verdun. Ce n'est qu'un réglage de tir, le véritable déluge de feu commençant à 7 h 15 avec un obus de 420 mm. C’est le début de l’opération baptisée Gericht (mot allemand qui signifie tribunal, jugement et, assez fréquemment, lieu d'exécution) par les Allemands et d'une bataille qui va durer dix mois et faire plus de 300 000 morts et 700 000 victimes.

Sur la partie centrale, de long de 15 kilomètres, les Allemands ont installé quarante batteries de 800 canons qui pilonnent les tranchées françaises, sur un front d'environ 30 kilomètres, jusqu'à 16 heures. Au bois des Caures durant cette journée, 80 000 obus tombent en 24 heures. Le bombardement est perçu jusque dans les Vosges, à 150 km.

À 16 heures, le même jour, 60 000 soldats allemands passent à l’attaque sur un front de six kilomètres au bois des Caures, croyant s'attaquer à des troupes à l'agonie, totalement désorganisées mais ils se heurtent à une résistance inattendue. Le 7e corps d'armée (Allemagne) commandé par le général Johann von Zwehl, le 18e corps d'armée (Allemagne)commandé par le général Dedo von Schenck et le 3e corps d'armée (Allemagne) commandé par le général Ewald von Lochow effectuent une progression limitée, aménageant immédiatement le terrain afin de mettre l’artillerie de campagne en batterie. La portée ainsi augmentée, les canons allemands menacent directement les liaisons françaises entre l’arrière et le front.

Les forces françaises sont écrasées par cette pluie d’acier. Le lieutenant-colonel Driant trouve la mort le 22 février dans le bois des Caures. Avec lui, 1 120 hommes tombent. Il n’y aura que 110 rescapés parmi les 56e et 59e bataillon de chasseurs à pied. Sur le reste du secteur, les défenses sont broyées, disloquées, écrasées. En quelques heures, les massifs forestiers disparaissent, remplacés par un décor lunaire. Les massifs de Haumont, de Herbebois et des Caures sont déchiquetés, hachés, nivelés. Derrière le feu roulant, le 7e corps rhénan, le 18e hessois et le 3e brandebourgeois avancent lentement.

 

Deux millions d’obus — un obus lourd toutes les trois secondes — tombent sur les positions françaises en deux jours.

 

Le fort de Douaumont, qui n’est défendu que par une soixantaine de territoriaux, est enlevé dans la soirée du 25 février 1916 par le 24e régiment brandebourgeois. Ce succès fut immense pour la propagande allemande et une consternation pour les Français. Par la suite, 19 officiers et 79 sous-officiers et hommes de troupes de cinq compagnies différentes occupent Douaumont qui devient le point central de la défense allemande sur la rive droite de la Meuse. Par cette prise, les Allemands ne se retrouvent plus qu'à 5 km de la ville de Verdun, se rapprochant inexorablement.

Malgré tout, la progression allemande est très fortement ralentie. En effet, la préparation d’artillerie présente des inconvénients pour l’attaquant. Le sol, labouré, devient contraignant, instable, dangereux. Bien souvent, la progression des troupes doit se faire en colonne, en évitant les obstacles.

Contre toute attente, les Allemands trouvent une opposition à leur progression. Chose incroyable, dans des positions françaises disparues, des survivants surgissent. Des poignées d’hommes, souvent sans officiers, s’arment et ripostent, à l’endroit où ils se trouvent. Une mitrailleuse suffit à bloquer une colonne ou la tête d’un régiment. Les combattants français, dans un piteux état, résistent avec acharnement et parviennent à ralentir ou à bloquer l’avance des troupes allemandes.

Un semblant de front est reconstitué. Les 270 pièces d’artillerie françaises tentent de rendre coup pour coup. Deux divisions françaises sont envoyées rapidement en renfort, le 24 février 1916, sur ce qui reste du front. Avec les survivants du bombardement, elles arrêtent la progression des troupes allemandes. Joffre fait appeler en urgence le général de Castelnau à qui il donne les pleins pouvoirs afin d'éviter la rupture des lignes françaises et une éventuelle retraite des troupes en catastrophe. Le général donne l’ordre le 24 février de résister sur la rive droite de la Meuse, du côté du fort de Douaumont, au nord de Verdun. La progression des troupes allemandes est ainsi stoppée grâce aux renforts demandés par Castelnau jusqu'au lendemain, jour de la prise du fort de Douaumont.

C’est la fin de la première phase de la bataille de Verdun. Manifestement, les objectifs de Falkenhayn ne sont pas atteints. Un front trop limité, un terrain impraticable et la hargne du soldat français semblent avoir eu raison du plan allemand.

 

 

 

 

Préparatifs sur Verdun

Publié à 17:29 par dessinsagogo55 Tags : sur center
Préparatifs sur Verdun

 

Général allemand Falkenhayn

 

 

Le général allemand Falkenhayn choisit donc Verdun pour sa vulnérabilité et aussi du fait qu’il n’aura pas à déplacer beaucoup de troupes. Comptant sur la supériorité allemande en artillerie lourde, il va employer la méthode du Trommelfeuer (roulement de tambour) : les canons ne tirent pas par salves mais en feu à volonté, ce qui effectue un pilonnage continu. La préparation d’artillerie devrait permettre de détruire les défenses du terrain à conquérir. Au départ l'opération est appelée Jugement, prévue pour le 10 février, mais reportée pour cause de mauvais temps.

Les Allemands rassemblent face à Verdun quelque 1 225 pièces d’artillerie de tous calibres dont 542 obusiers lourds. En moyenne, on peut compter un obusier rapide de 210 mm tous les 150 m. Ils déploient 13 obusiers Krupp de 420 mm, 17 obusiers Škoda de 305 mm, 2 pièces de marine de 380 mm et les munitions en conséquence, environ 2 500 000 obus. Falkenhayn masse 72 bataillons d’infanterie dans des abris enterrés (Stollen) et ne prévoit que d'attaquer les forts de la rive droite de la Meuse alors que le général von Knobelsdorf, initiateur de l'opération « Gericht », avait insisté sur l'importance d'une attaque générale sur les deux rives pour « obtenir la forte impression morale désirée »

Sur les vingt divisions affectées à l'opération, dix sont prévues pour la bataille proprement dite, les dix autres étant réservées pour une éventuelle bataille décisive sur un autre secteur dégarni en conséquence.

Tous ces préparatifs ne peuvent échapper à l’attention des défenseurs de Verdun qui ne manquent pas de rapporter le renseignement aux plus hautes instances militaires. Ainsi le lieutenant-colonel Driant, commandant des 56e et 59e bataillons de chasseurs, profite de sa qualité de parlementaire, membre de la commission de la défense nationale, pour attirer l’attention du commandement sur le secteur

Joffre envoie un détachement du génie, mais il est bien tard. Le général Herr, chef de la région fortifiée de Verdun, dit lui-même « chaque fois que je demande des renforts d’artillerie, le GQG répond en me retirant deux batteries ! »

Depuis la mi-janvier, les préparatifs allemands sont confirmés par le 2e bureau (service de renseignement militaire français), par la reconnaissance aérienne qui prend des photographies inquiétantes et par des déserteurs alsaciens-lorrains. Joffre reste sourd à ces renseignements.

 

 

 

 

Clermont-en-Argonne : Lieux et monuments

Publié à 20:04 par dessinsagogo55 Tags : center france centre centerblog background sur monde saint paris sommaire maison
Clermont-en-Argonne : Lieux et monuments

L'hôtel de ville.

Les monuments aux morts de Clermont-en-Argonne, Auzéville en Argonne, Jubécourt, Parois et Vraincourt.

Monument aux déportés martyrs de 1944 à Clermont-en-Argonne.

Monument de la Réconciliation Franco-Allemande à Clermont-en-Argonne.

Monument aux morts de Jubécourt.

Monument aux morts de Parois.

Monuments historiques

Plusieurs éléments du patrimoine ont été distingués par les Monuments historiques. L'église de Clermont-en-Argonne a été classée en 1908, le plateau Sainte-Anne l'a été en 1922. Le colombier situé quartier d'Auzéville a été inscrit en 1997

L'écart de Vraincourt compte deux monuments historiques inscrits :

l'ancienne motte castrale de Vraincourt, datant du XIe siècle, inscrite par arrêté du 22 novembre 1990 (propriété privée) ;

la maison à pans de bois, datant des XVIe et XVIIIe siècles, inscrite par arrêté du 20 juillet 1990 (propriété privée), située 15 route de Paris.

Édifices religieux

L'église Saint-Didier de Clermont-en-Argonne XVe siècle, XVIe siècle, XVIIe siècle et XXe siècle. Dans l'église une « Mise au tombeau » de la fin du XVIe siècle, attribuée à Ligier Richier, le cénotaphe d'Hubert de Villez-d'Alamont, sculpté par Stephan Buxin (1909-1996) dans les années 1960-1976, et des orgues de 1935 de la maison Théodore Jacquot & Fils. Elle est classée monument historique en 1908.

L'église Saint-Gorgon de Auzéville-en-Argonne XIIe siècle.

L'église Saint-Michel de Jubécourt XVIe siècle.

L'église Saint-Vannes de Parois, construite en 1843.

L'église Saint-Rémi de Vraincourt XIIe siècle, restaurée en 1878 puis en 1918.

La chapelle Sainte-Anne sur le Plateau de Sainte-Anne, la chapelle occupe l'emplacement de l'ancienne chapelle castrale alors dédiée à saint Oricle. Elle est reconstruite en 1338 par Henri IV, comte de Bar, et une fondation y est dédiée à sainte- Anne par la comtesse douairière Yolande. En partie détruite après la prise du château par Louis XIV, elle est restaurée en 1809. Endommagée en 1914/1918, elle est reconstruite en 1920.

La chapelle de l'ancienne faïencerie, vers 1700.

La chapelle du centre social des Islettes, sur le ban de Clermont-en-Argonne.

 

 

 

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Clermont-en-Argonne : Démographie

Publié à 19:44 par dessinsagogo55 Tags : france sommaire centerblog background sur monde cadre
Clermont-en-Argonne : Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.

En 2016, la commune comptait 1 491 habitants en diminution de 4,85 % par rapport à 2011 (Meuse : -2,33 %, Francehors Mayotte : +2,44 %).

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1572 1598 1561 1349 1446 1451 1424 1498 1403
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1315 1330 1304 1303 1303 1283 1389 1346 1265
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1145 1123 1066 767 968 868 1019 1064 1054
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
911 1080 1605 1778 1794 1767 1642 1570 1514
2016 - - - - - - - -
1491 - - - - - - - -

 

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006.)

 

 

 

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Clermont-en-Argonne

Publié à 16:11 par dessinsagogo55 Tags : france sommaire centerblog background sur monde mort histoire place maison
Clermont-en-Argonne

Clermont-en-Argonne est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

 

« Le mont lumineux ».

Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Clermont-sur-Meuse.

 

Histoire

Seigneurie de la Maison de Gourcy durant l'Ancien Régime.

Citadelle barroise, en 1654, un siège est mené par l’armée française commandée d’abord par Clerville, Vauban y participe et prend le relais, ayant réparé la place l’année précédente.

Chef lieu du comté du même nom qui fut cédé à Louis XIV par le duc Charles IV de Lorraine et fut donné par le roi à son cousin le grand Condé qui le transmit à ses descendants puis le titre passa à la Maison d'Orléans en 1830, à la mort du dernier des Condé.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

 

La rafle de Clermont-en-Argonne


Le 29 juillet 1944, une fusillade opposait des maquisards à des Allemands au cœur de Clermont-en-Argonne. Le lendemain, le bourg était cerné par des troupes allemandes, cent douze hommes - dont certains de passage - étaient arrêtés et cent d’entre eux étaient déportés ; vingt-huit seulement reviendront des camps.

 

 

Fusion de communes


Le 1er janvier 1973, Clermont-en-Argonne fusionne avec Auzéville-en-Argonne sous le régime de la fusion-association. Le 1er juillet 1973, Clermont-en-Argonne fusionne avec deux autres communes : Jubécourt et Parois, sous le même régime

 

 

 

 

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Des animations ont déjà été proposées au public

Publié à 01:11 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog background sur monde sommaire voiture
Des animations ont déjà été proposées au public

 

 

Des animations ont déjà été proposées au public, comme celle qui avait lieu en septembre 2017, qui a permis de voir la Suzanne sur les rails.

 

 

 

  Une voiture suisse de 1905 pour la Voie Sacrée ferroviaire
  Des animations ont déjà été proposées au public
  Suzanne, dernière poilue meusienne

 

 

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