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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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Le premier gazage, à Auschwitz

Publié à 16:29 par fandeloup Tags : monde fond mort hiver
Le premier gazage, à Auschwitz

Le premier gazage, à Auschwitz  

[Archives] En décembre 1941 - et non en septembre, comme on l'écrivait jusque-là - se déroula le premier gazage homicide perpétré au camp d'Auschwitz, dans les caves du Block 11. Il porta, selon les témoignages, sur 250 malades et environ 600 prisonniers soviétiques, dont les premiers étaient arrivés au camp le 7 octobre.

Dans le courant de novembre, une commission spéciale de la Gestapo venue de Katowice siégea au camp pour sélectionner les communistes "fanatiques" à liquider. Les ouvertures du sous-sol du Block 11 ayant été obstruées avec de la terre, du zyklon B fut introduit et la porte fermée. D'après le chef du camp, Rudolf Höss (qui n'assista pas au massacre), la mort aurait été immédiate.

D'autres parlent d'un gazage ayant duré deux jours, avec introduction d'une seconde quantité de toxique parce que la première n'avait pas tué tout le monde. L'utilisation de l'acide cyanhydrique - se vaporisant à 27 degrés - dans un sous-sol non encore chauffé en plein hiver silésien et une méconnaissance de la dose létale pourraient expliquer la durée anormale de ce gazage.

Les victimes (entre 550 et 850) furent incinérées dans les deux fours du crématoire en une ou deux semaines d'un fonctionnement intensif qui détériora le second four. Gazer dans les caves du Block 11 s'étant révélé incommode, faute de ventilation, il fut décidé de se servir de l'endroit le mieux adapté à cette opération: la morgue du crématoire. Ainsi, le transport des morts était évité et l'évacuation du toxique après emploi facilitée, puisque le crématoire comportait une désaération mécanique, efficace à condition de l'utiliser uniquement pour la morgue.

Trois ouvertures carrées furent percées et aménagées dans le plafond de la morgue pour permettre l'introduction du zyklon B, qui était directement versé dans la pièce, dont les deux portes d'accès avaient été rendues étanches. Le ronflement du moteur, poussé à fond, d'un camion stationnant le long du crématoire couvrait les cris des victimes.

On estime actuellement que très peu de gazages homicides eurent lieu dans ce crématoire, mais qu'on amplifia leur nombre parce qu'ils impressionnèrent les témoins, directs ou indirects. En effet, tuer d'un coup par gaz, dans un espace clos, des hommes par centaines était sans précédent et le secret dont était entourée l'opération frappait encore plus l'imagination des non-participants, SS ou détenus, qui avaient reçu l'interdiction formelle d'en observer le déroulement.

Comme un gazage imposait d'isoler la zone du crématoire, ce qui perturbait l'activité du camp, il sera décidé à la fin d'avril de transférer ce genre d'activité à Auschwitz II-Birkenau. 

si

Publié à 15:38 par fandeloup
si

Si un contemplatif se jette à l’eau, il n’essaiera pas de nager, il essaiera d’abord de comprendre l’eau

D'Auschwitz à Hiroshima

Publié à 15:24 par fandeloup Tags : homme chez histoire annonce texte air horreur solidarité exposition monde
D'Auschwitz à Hiroshima

Les justifications font parfois plus mal que la faute elle-même. Comme si les oublis de Lech Walesa dans ses premiers discours de commémoration de la libération d'Auschwitz n'avaient pas suffi, son entourage a cru bon d'en élucider la cause.

Ainsi, l'un de ses proches, cité par le "Wall Street Journal", souligne que l'omission du mot "juif" par le président polonais lors de ses deux discours de Cracovie s'explique par le contexte politique troublé que connaît aujourd'hui son pays.

"Walesa a d'autres préoccupations actuellement, a-t-il dit: une crise gouvernementale, des problèmes avec le Parlement, une campagne électorale qui s'annonce."

 

Conclusion:

l'ancien dirigeant de solidarité, héros du monde libre il y a quinze ans, symbole achevé du combat des "justes", ne peut pas penser à tout. Il a des soucis d'arrière-boutique; il ne peut pas, en plus, se souvenir que près de 1 million de juifs sont morts dans les chambres à gaz d'Auschwitz. Et peu importe qu'on lui ait, en dernière minute, arraché une phrase sur "la souffrance des nations, et en particulier de la nation juive": la gaffe de l'homme de Gdansk restera comme l'un des pires moments de sa carrière politique. Mais elle ne sera pas seulement cela.

On aurait tort, en effet, de la considérer comme un exemple supplémentaire de la singularité des rapports entre les catholiques polonais et la communauté juive. On se tromperait aussi si l'on en limitait l'analyse aux difficultés que rencontrent les citoyens des anciens pays communistes à secouer cinquante ans d'une propagande qui a effacé la spécificité du martyre juif pendant la Seconde Guerre mondiale.

Car le péché d'omission de Cracovie rappelle, en fait, bien des lapsus, bien des discours ou des silences embarrassés, qui soulignent notre gêne, à tous, devant notre histoire récente. Il faut condamner Walesa, mais aussi ces Allemands qui, avec le chancelier Kohl, en 1985, au cimetière de Bitburg, ou en 1993, lors de l'inauguration d'un mémorial à Berlin, mettaient sur le même plan toutes "les victimes de la guerre et de la tyrannie", et gommaient, donc, la spécificité de l'Holocauste.

Il faut condamner, enfin, ces Français - dont François Mitterrand - toujours prompts à banaliser Vichy, Pétain, et tant d'amitiés particulières. Mais, après avoir dénoncé, il faut surtout s'interroger sur ce problème universel, cette incapacité largement partagée à assumer ce passé tout récent.

Le débat qui agite actuellement les Etats-Unis est à cet égard exemplaire. Car après le 6 juin, après les camps, après Yalta, après le 8 mai, il y eut Hiroshima et Nagasaki. Comment commémorer cette horreur-là? En époussetant l' "Enola Gay", le bombardier d'Hiroshima, qui sera exposé au musée de l'Air et de l'Espace, à Washington, non loin des plus belles pièces célébrant la conquête spatiale et le génie humain. Mais que faut-il écrire sur les pancartes d'explication qui entoureront l'avion? Dans un premier temps, le script de l'exposition disait ceci:

"Pour la plupart des Américains, la guerre contre le Japon fut une guerre de revanche. Pour la plupart des Japonais, ce fut une guerre destinée à préserver leur culture unique contre l'impérialisme occidental." Scandale, compréhensible, chez les anciens combattants. Du coup, le texte devient:

"Pour éviter d'avoir à envahir le pays, et sauver le plus grand nombre de vies possible, Harry Truman a choisi d'utiliser la bombe atomique." Explication discutée par bon nombre d'historiens, Truman ayant peut-être agi aussi pour faire peur aux Russes. Vu du Japon, par les descendants des victimes, le discours de Washington paraît donc un peu simple. Résulat: les organisateurs de l'exposition décident de supprimer tous les textes. Position minimaliste, qui souligne l'importance du débat. Bien entendu, la bombe atomique fut utilisée pour une "bonne cause", la nôtre.

Mais une question subsiste: comment assumer l'horreur? Celle des autres. Et la nôtre? 

regards

Publié à 14:29 par fandeloup
regards

Utilisons nos regards pour comprendre et savoir.

mémoire

Publié à 14:22 par fandeloup Tags : fond coeur mort musique femmes film voyage horreur voyages bleu
mémoire

Retours à Auschwitz Par Grassin Sophie

Voyages, d'Emmanuel Finkiel, fouille, entre Paris et Tel-Aviv, les blessures de trois femmes à jamais hantées par l'Holocauste.

Efficace pudeur.. La solitude, la vieillesse et les résonances de la Shoah sont les compagnons de voyeges , premier long-métrage d'Emmanuel Finkiel, 37 ans, sur l'identité mutilée des ashkénazes (lire la critique ci-dessous).

Un film né des obsessions liées à une grand-mère et un oncle raflés au Vel' d'Hiv', puis disparus à Auschwitz, à un grand-père ayant pu sauter du wagon qui le condamnait à la même destination, à un père muré dans son angoisse, comme les trois femmes du film. Mais aussi à la musique de la langue yiddish, qui, bien que Finkiel ne la parle pas, chante dans sa tête.

Et à la mort qui, tôt ou tard, balaiera les rescapés. "Emmanuel est profondément touché par cette culture de la Diaspora, sur laquelle il porte un regard attendri mais critique, analyse sa productrice et amie, Yaël Fogiel, Israélienne, dont le père a lui aussi péri dans les camps.

Le film l'a aidé à s'en détacher

Assistant pendant dix-huit ans - de Godard, Tavernier et, surtout, Kieslowski (Bleu, Blanc, Rouge) - Emmanuel Finkiel obtient, en 1997, le césar du court-métrage avec Madame Jacques sur la Croisette, coup de coeur hivernal et poignant d'un vieux couple d'ashkénazes. Le scénario de voyages, Prix de la jeunesse au dernier Festival de Cannes, est déjà écrit à la virgule près. Avec un impératif: suggérer Auschwitz sans y faire entrer la caméra.

Au terme d'un long voyage en bus, un des personnages de Finkiel, Riwka, restera donc, sur le seuil, les yeux fermés. "L'important, c'est le chemin qu'on parcourt pour aller jusqu'au camp, estime le réalisateur. Auschwitz oblige l'imagination à travailler.

J'y ai accompagné mon père. Entendu les statistiques du guide, observé les murs, vu le parking et la cafétéria. Un fils de déporté, à la fois coupable et frustré de ne pas avoir assez ?ressenti? l'horreur, regrettait l'absence de son et lumière.

Je trouve ça aberrant: au fond, il aurait voulu de la fiction. Du cinéma à la Spielberg." Emmanuel Finkiel, lui, ne cache pas ses préférences pour le cinéaste japonais Ozu, dont l'opérateur proclamait: "Filmer la vérité d'un arbre revient à cadrer une parcelle de branche, car elle renferme le tout."

Les branches de Finkiel - acteurs du théâtre yiddish, cortège de fantômes oppressés et las - puisent leur sève dans le gouffre d'un passé qui ne renonce pas. 

aller

Publié à 13:39 par fandeloup Tags : sourire douceur
aller

De sourire en sourire, de silence en silence, de caresse en caresse, de douceur en douceur. De regard en soupir, de violence en attente, de départ en départ, de blessure en blessure. D'attente en erreur, de rejet en recherche, de souvenir en oubli, de plaisir en plaisir .De sanglots en découvertes ,de rires en sanglots,de baisers en baisers, de souvenirs en paroles ,nous allons doucement l'un vers l'autre

documentaire

Publié à 11:12 par fandeloup Tags : horreur homme bonne mort film livre littérature concours lecture
documentaire

Auschwitz, la découverte de l'innommable Par Daniel Bermond

 Aux images de l'horreur s'ajoute le témoignage de cinq survivants du camp. Un documentaire rare.

Un vieil homme et une tendre mamie se font face. Elle lui présente un document qu'il reconnaît: le registre des internés juifs d'Auschwitz avec les dates d'arrivée et de décès ainsi que les expériences médicales auxquelles ils étaient soumis.

Parmi les noms figure celui de Klara, la jeune soeur de Renée Firestone, elle-même ancienne détenue et venue s'enquérir auprès du vieillard des circonstances de la mort de sa soeur. Une gêne s'installe. L'homme hésite avant de répondre que tout est on ne peut plus normal.

Décédée six mois après son entrée au camp? Le délai se situe dans une bonne moyenne. Les tests sanguins sur Klara? Tous inoffensifs. Le docteur Münch serait bien en peine de dire ce qu'il sait à son interlocutrice qui connaît ses états de service. Klara a servi de cobaye dans son "institut" où les disciples de Mengele, au nombre desquels il se défend d'avoir compté, commirent l'innommable au nom d'une science inventée par eux.

Quelle scène des Derniers jours, le film de James Moll, oscar du meilleur documentaire 1999, privilégier?

Les témoignages de ces cinq survivants de la communauté juive de Hongrie, réalisés avec le concours de la Fondation créée par Steven Spielberg, expriment une souffrance incommunicable, tant elle épuise la simple raison, mais présente dans chaque regard.

Il suffit de les écouter et de voir les images de ces corps décharnés déambulant dans les allées d'Auschwitz et de Bergen-Belsen que les Alliés viennent de libérer. Une terrible leçon d'humanité qu'aucune littérature ne saurait transmettre.

N'est-ce pas d'ailleurs la limite atteinte par le livre, Les derniers jours, prolongement fidèle du film, mais à la lecture duquel s'affadit singulièrement la force de propos et de gestes qui disent l'horreur absolue? 

dire

Publié à 10:17 par fandeloup Tags : sourire moi
dire

Je voulais simplement te dire que ton visage et ton sourire resteront prés de moi sur mon chemin

L'Allemagne enquête

Publié à 09:51 par fandeloup Tags : femmes mort enfants homme vie
L'Allemagne enquête

L'Allemagne enquête sur 50 anciens gardiens du camp d'Auschwitz Par Anne Vidalie

Le Centre national d'enquête de Ludwigsburg, créé en 1958 pour traquer les criminels de guerre nazis, examine le passé de 50 ex-sentinelles du camp d 'extermination d'Auschwitz-Birkenau.

Les premiers dossiers pourraient être soumis à la justice allemande dans quelques mois.

Soixante-huit ans après la fin de la deuxième guerre mondiale, l'Allemagne s'apprête à lancer une vaste offensive judiciaire contre les derniers servants de la machine de mort du IIIe Reich. Cinquante hommes, âgés de 85 à 90 ans, sont dans le collimateur du Centre national d'enquête de Ludwigsburg, créé en 1958 pour traquer les criminels de guerre nazis.

Tous, de nationalité allemande ou non, vivent en Allemagne. Tous ont servi comme gardiens au camp d'Auschwitz-Birkenau, la partie de ce vaste complexe concentrationnaire où se trouvaient les chambres à gaz et les fours crématoires.

La jurisprudence Demjanjuk Jusqu'au procès de John Demjanjuk, ces hommes dormaient sur leurs deux oreilles. En mai 2011, un tribunal de Munich a condamné cet Américain d'origine ukrainienne, ex-sentinelle du camp d'extermination de Sobibor (Pologne), pour complicité dans l'assassinat de 27 900 juifs.

Une première qui a bouleversé la jurisprudence germanique. Pour la première fois, la justice jugeait un homme coupable, sans preuve de sa participation directe à un meurtre. Coupable, simplement, d'avoir été l'un des multiples rouages d'une sinistre entreprise criminelle.

"Depuis des dizaines d'années, il existait une liste recensant les gardiens du camp d'Auschwitz-Birkenau dont on ne sait si elle est exhaustive, explique le procureur général Kurt Schrimm, qui dirige le Centre de Ludwigsburg. Après l'avoir complétée en puisant dans les archives d'Auschwitz, nous sommes arrivés à un total d'un millier de noms que nous avons passés au crible pour identifier les survivants."

Aux magistrats de Ludwigsburg, à présent, de passer à la loupe le pedigree et les antécédents de ces 50 anciens gardiens de camp afin de cerner le rôle qui fut le leur.

"Pour chacun, poursuit Schrimm, nous devons répondre à trois questions qui détermineront la possibilité d'engager des poursuites pour complicité d'assassinat : A quelle compagnie appartenait-il? Quand était-il à Auschwitz? Combien d'hommes, de femmes et d'enfants ont été assassinées dans cette période-là?"

Les premiers dossiers pourraient être bouclés d'ici à trois ou quatre mois. Ils seront ensuite transmis aux différents parquets concernés, selon le lieu de résidence des suspects. A eux de décider d'engager ou non une procédure pénale. Une course contre le temps Kurt Schrimm ne compte pas en rester là.

"Nous essayons également de recenser les sentinelles qui étaient en poste dans les autres camps d'extermination, comme Sobibor ou Treblinka, même s'il n'existe pas de listes pré-établies, indique-t-il. Nous nous penchons aussi sur les membres des Einsatzgruppen [les "groupes d'intervention", unités mobiles chargées de liquider juifs, Tsiganes et communistes dans les territoires occupés de l'Est, première phase de la "Solution finale de la question juive" avant l'ouverture des camps de la mort].

Il risque d'être difficile de retrouver des survivants, car les soldats qui étaient affectés aux Einsatzgruppen étaient soit âgés, soit en mauvais état de santé." C'est une course contre le temps qui s'engage.

 

 

Combien de ces hommes seront encore en vie le jour où leur procès s'ouvrira ?

Le cas de Johann Breyer, ex-gardien à Auschwitz-Birkenau n'incite pas à l'optimisme. Ludwigsburg a transmis le dossier très fouillé de cet ancien SS de 87 ans, qui coule une retraite paisible aux Etats-Unis, au parquet de Weiden (Bavière) fin août 2012. Aucune décision n'a, à ce jour, été prise. 

j'ai

Publié à 08:29 par fandeloup
j'ai

J'ai fermé les yeux pour ne plus rien voir J'ai fermé les yeux pour pleurer De ne plus te voir.