Fandeloup

Hérisson, il est temps d’aller te coucher hérisson enfoui sous une pile de feuilles aux couleurs automnales

 La date est précise. Chaque année, ce jour là, le hérisson vit sa dernière journée ‘normale’, zigzaguant dans les prés et les haies à la recherche de limaces et d’escargots pour se nourrir.

Puis, le lendemain, sa température corporelle qui affichait un bon 35°C chute soudain de 20°C et le petit insectivore respire avec une lenteur qui pourrait paraître maladive pour le non averti.

Le voici plongé dans une sorte de léthargie. Deux jours plus tard, il se réveille, comme si de rien était puis sombre à nouveau quelques jours plus tard. Ces sommeils et réveils à répétition vont durer tout l’hiver, à raison d’un réveil par semaine environ durant lequel sa température remonte.

Ces phases sont essentielles car elles permettent à l’animal d’éliminer certaines substances acides qui s’accumulent lors des périodes d’hypothermie. Mais la sécheresse caniculaire qui s’est invitée tout l’été pourrait bien être fatale pour les hérissons qui n’ont pu cette année accumuler suffisamment de réserves, leurs proies favorites restant invisibles.

Or, il faut qu’il atteigne un poids minimal de 450 grammes afin de survivre à l’hiver sous peine de ne pas se réveiller le printemps revenu.

Aussi, il peut être essentiel, comme cette année de donner un petit coup de pouce en offrant de la nourriture pour chats aux hérissons, un met qu’ils affectionnent particulièrement.

Ils se sont consumés, évaporés ces mots écrits, ces mots remplis de promesses, qui n'ont jamais été tenues, ils ont disparu de ma vue, ces mots écrits, mais pas de ma mémoire. Chacun de ces mots est une blessure à jamais inscrite dans mon être, je les garde et ne veux surtout pas les oublier ces mots écrits car ils m'ont appris

humour

Je n'ai pas besoin de croiser ton regard pour lire ta souffrance, je la perçois dans chaque respiration, je la ressens dans ta façon d'être, peut-être est-ce lâche de ne pas croiser ton regard... Peut-être le ressens tu comme une fuite... Je sais que tu souffres et je ne peux pas apaiser cette douleur... Te dire que je serais là, voilà tout ce que je peux faire... Pardon de ne pas pouvoir faire plus.

Les larmes de l’exil, les larmes que j’ai versées goutte à goutte depuis que j’ai été arrachée à mon toi vous devez savoir ce que j’ai dû souffrir d’être tout à coup séparée de mon cher amour.

Mes pattes martelent le sol au rythme de mes pas... Toute ma frustration et ma colère sont dans chaque pas que je fais, je piétine, je rentre dans le sol, je donne des coups dans cette marche, comme si j'expiais cette colère qui bouillonne en moi, je suis en tête à tête avec mes pensées, mon corps que je ressens dans l'effort, mes émotions et la nature avec mes sens en éveil, j'évacue ces tensions négatives lors de cette marche libératrice et je me retrouve apaisé

Grandir avec cette impression d'instabilité, cette sensation que notre monde qui est censé être sécuritaire, peut s'écrouler d'un moment à l'autre, etre sur le qui-vive, s'attendre à ce que la colère et les échanges vindicatifs éclatent, avoir peur de ne plus rien avoir... Perdre sa maison , perdre sa famille, ses repères malgré qu'ils soient un peu bancals, perdre son père, perdre sa mère... Grandir dans le silence et les non dits, grandir avec ce sentiment d'insécurité quasi permanente... Peur de l'abandon, d'être rejetée, se construire tant bien que mal et se protéger, certainement de la mauvaise façon... Garder sous contrôle, se réfugier dans notre bulle sécuritaire, car aller au-delà de cette bulle c'est risquer de le perdre ce contrôle, c'est risquer d'être blessée... Ne rien dire de ses émotions, les intérioriser... Donner aux autres car c'est plus facile que de recevoir, sauf qu'on a besoin de recevoir, on a besoin d'être reconnue en tant que soi... Et puis un jour... Cette bulle nous étouffe et on a besoin de respirer mais nos choix sont rarement les bons car on n'a pas appris à choisir ce qui est bon pour nous.

Vous connaissez l'expression "Pour vivre heureux, vivons cachés"... J'ai testé récemment le mauvais côté de la nature humaine... Oh ce n'est pas comme si je ne le savais pas, oh non, je sais tout ça... Mais voilà mon côté hypersensible a quand même été touchée et le côté protecteur de mes proches également... La crainte que ça puisse les toucher et que ça ait des répercussions... Donc comme souvent le volcan s'est mis en éruption et je n'ai pas fait dans la demi-mesure... Je me suis soustraite aux regards de ceux qui pouvaient m'atteindre mais je me suis soustrait également à ceux qui n'en étaient pas la cause... Je suis dans une dynamique de changement, je pense un peu plus à moi... J'essaie de me préserver... À ceux que ma décision a blessé, je m'en excuse

message

La plus belle chose qui puisse vous arriver dans la vie est d’être le refuge de quelqu'un.