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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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trou de la Sécu

Publié à 08:59 par fandeloup Tags : bonne france sur fond mode travail création prix base coup solidarité
trou de la Sécu

La fin du trou de la Sécu, c’est pour 2019

La fin du déficit est la bonne nouvelle du Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 dévoilé par Agnès Buzyn et Gérald Darmanin.

L’an prochain, les comptes de la Sécurité sociale devraient être positifs de 700 millions d’euros. Une première depuis… 2001.

La contrepartie : des économies sur l’Assurance maladie ou les prestations sociales. Cette fois c’est sûr : le trou de la Sécu est résorbé.

A la fin 2019, le régime général qui comprend les branches assurance maladie, accidents du travail , vieillesse et famille, sera même bénéficiaire de 2,5 milliards d’euros.

Même si l’on prend en compte, comme il se doit, le Fonds de solidarité vieillesse, dont le déficit prévu atteindra encore 1,8 milliard, le bilan global de la sécurité sociale sera positif de 700 millions d’euros fin 2019 contre un déficit attendu de 1 milliard en 2018.

Une situation bénéficiaire que la France n’avait pas connue depuis… 2001. C’est là la bonne nouvelle du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2019 dévoilé ce mardi matin par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics.

Mais ce bilan a un revers ou plutôt une explication : les économies prévues à commencer par les 3,8 milliards imposés à l’Assurance maladie (contre 4,2 milliards en 2018), dont 800 millions attendus de l’hôpital, 1,1 milliard sur les médicaments (notamment grâce à la promotion des génériques, et sachant qu’aucun déremboursement n’est prévu).

Enfin, 1,8 milliard d’euros de moindre dépense sont issus de la désindexation des prestations sociales sur l’inflation, dont les retraites. Une mise à contribution des Français imposée par une croissance moins favorable que prévue : 1,7 % au lieu de 1,9 %.

Sans compter la promesse de reprise de la dette de SNCF (35 milliards d’euros) qui obère considérablement les marges de manœuvre.

Cependant, et malgré le contexte, comme l’a promis Emmanuel Macron le 18 septembre en présentant le Plan santé, le système de soins va profiter d’une bouffée d’oxygène grâce à une autorisation de hausse des dépenses d’assurance maladie (Ondam) de 2,5 % contre + 2,3 % en 2018.

C’est la plus forte augmentation depuis six ans. Elle permet de porter la dépense de l’Assurance maladie à 216,2 milliards d’euros et de financer de nombreux nouveaux dispositifs, comme les actions de prévention vers les jeunes, l’extension de la vaccination contre la grippe, la création de 4000 assistants pour les médecins libéraux…

Un décloisonnement inquiétant Lors de la présentation de ce PLFSS, une réforme de fond a été évoquée, celle de décloisonner les comptes de la Sécu de ceux de l’Etat au motif que certaines mesures impactent les comptes de la Sécu et ceux de l’Etat, comme la réforme pérennisant le CICE.

Mais ce projet envisagé pour 2020, interviendra au moment où la Sécu va faire mieux que revenir à l’équilibre. La tentation ne sera-t-elle pas grande alors de relancer la machine des vases communicants pour que les profits de la Sécu viennent au secours des déficits de l’Etat ?

Une réforme discrète des prestations qui va tout changer Au nom de la modernisation et de la justice sociale, le gouvernement prépare une réforme du calcul des prestations sociales, au premier rang desquelles l’Allocation logement, basée non plus sur les revenues de l’année N-2, mais sur les revenus en cours.

Dès avril prochain, grâce au prélèvement à la source et à une Déclaration sociale nominative complémentaire, Bercy connaîtra vos revenus au mois le mois et pourra moduler les prestations.

En réalité, il ne le fera qu’à l’échelle d’un trimestre et va créer un « Versement social unique », même si en 2019, seules les APL seront concernées par cette réforme importante. Ainsi, ces prestations seront-elles enfin versées au plus près de la situation des bénéficiaires. Interrogés, les services de Bercy estiment que cette mesure dite de justice sociale permettra d’économiser en année pleine… 900 millions d’euros.

Parmi les raisons, Bercy indique qu’une prestation sur dix est indûment versée à cause du mode actuel de calcul. Une réforme avant tout gagnante pour… les comptes publics. Coup de force pro-génériques On le sait, le recours aux médicaments génériques est une source précieuse d’économies : environ 1 milliard d’euros par an.

Mais ce marché a régressé en 2017 et ne représente que 36 % du chiffre d’affaires des pharmacies contre 50 % en moyenne dans les pays de l’OCDE. D’où de nouvelles mesures pour inciter les médecins et les Français à recourir à ces médicaments quasi-copie des princeps dont le brevet est tombé dans le domaine public.

La première va consister pour l’Assurance maladie à contraindre les médecins à justifier la mention « non substituable » qu’ils apposent parfois sur les prescriptions pour éviter que le pharmacien ne fournisse un générique et permettre au patient d’être remboursé normalement.

Mais à peine énoncée, cette mesure fait grincer des dents. Président du syndicat FMF, Jean-Paul Hamon estime la mesure impossible à appliquer : « Il faudrait que l’on indique sur la feuille de soins la pathologie concernée, ce qui est contraire au secret médical ».

Autre mesure prévue : quand un médecin prescrit un princeps sans ajouter « non substituable », le patient qui voudra ce princeps sera remboursé sur la base du générique.

Mais lequel, à quel prix ? On ne sait pas encore.

sauvetage

Publié à 07:57 par fandeloup Tags : bonne place
sauvetage

Parce qu'on a trop souvent l'excuse de "J'ai pas les moyens d'adopter en association !" Adoptez en association c'est :

- Faire une bonne action

- Faire des économies

- Sauver deux chats : celui adopté et celui qui attend qu'une place se libère

- Ne pas encourager les dons illégaux de chatons non identifiés (l'identification des carnivores domestiques est obligatoire depuis le 1er janvier 2016)

- Aider une association

- Pleins de câlins garantis !

loups

Publié à 18:54 par fandeloup Tags : bretagne france sur photo mort base pouvoir éléments
loups

Intox : non, le loup n’est pas (encore) de retour en Bretagne

Après que de nombreux medias ont relayé le retour du loup en Bretagne , l’association FERUS, spécialisée dans la conservation des grands prédateurs, affirme que cette information est fausse. Tous les médias en parlent : le loup serait de retour en Bretagne.

L’histoire nous vient d’un naturaliste de l’Observatoire du loup qui affirme avoir aperçu l’animal lors d'un bivouac au bord du lac de Guerlédan, sur la commune de Caurel (Côtes-d'Armor).

Sur le site de l’observatoire, il est possible de lire les informations suivantes : " Le samedi 8 septembre nous avons une observation de 70 secondes environ, au lever du jour, par trois témoins "

 L’animal est ensuite décrit : " queue d’environ 30 cm légèrement relevée, hauteur au garrot environ 75 cm, moins de 30 kg, pelage sombre sur le dos s’éclaircissant vers la partie ventrale. Tête large et oreilles écartées ".

Manque de chance, aucune photo n’a été prise pour pouvoir l’attester. D’autres preuves semblent pourtant s’accumuler : une déjection de grands canidés, proche du lieu où a été faite l’observation - aurait été disséquée, des hurlements auraient été entendus, des carcasses d’animaux auraient été retrouvées...

En clair, au moins 2 loups devraient se trouver en Bretagne, région qu’ils ont quittée depuis plus d’un siècle. Cependant, les individus à l’origine de cette allégation sont les mêmes qui avaient affirmé, en 2017, avoir la preuve du retour du loup en Île-de-France.

A l’époque, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) avait démenti ces déclarations. Il y a donc de quoi être sceptique.

DES PREUVES SANS FONDEMENT SCIENTIFIQUE

La préfecture des Côtes-d’Armor a été contactée par le Télégramme et leur a fait part de ses doutes : " avec les éléments que l’on a, rien ne nous laisse entrevoir qu’il y a un loup dans les parages ", a commenté le service communication. Par ailleurs, FERUS, L’Association nationale pour la défense et la sauvegarde des grands prédateurs (loups, lynx, ours) s’est également exprimée sur ce sujet : " aux dernières nouvelles, il n’y a toujours pas d’indices de présence de l’espèce dans cette région ", peut-on lire dans leur communiqué. Selon eux, il est fort probable que le loup atteigne tôt ou tard la Bretagne, sans forcément y élire domicile. "

Mais aucune preuve sérieuse ne peut affirmer aujourd’hui qu’ils y sont déjà parvenus ". Ils ajoutent que l’ONCFS, la seule organisation habilitée à communiquer sur la présence –ou non– du loup, a également vérifié sans rien trouver de probant. Nous avons contacté le vice-président de FERUS, Patrick Boffy, afin d’avoir plus de précisions concernant " les preuves " avancées par l’Observatoire du loup, et le constat est sans appel : " elles ne reposent sur aucune base scientifique ". En effet, Patrick Boffy explique que les déjections doivent être envoyées et analysées par l’ONCFS et non disséquées à même le sol. De même, les carcasses d’animaux doivent être trouvées dans les heures suivant la mort et analysées par des professionnels pour pouvoir conclure que la bête a été tuée par un loup. "

Si la bête est découverte plus d’une journée après sa mort, il est difficile d’en trouver l’origine, car beaucoup d’animaux ont pu venir se nourrir sur sa carcasse ", précise le vice-président de FERUS

greve

Publié à 17:32 par fandeloup

loups

Publié à 17:19 par fandeloup
loups

Je reste un peu en retrait car je suis Craintif et je peux sentir une odeur jusqu'à 25 km  Et si c'est un Orignal c'est Top  mais si c'est l'odeur de l'humain je préfère ne pas traîner dans le coin

blessures

Publié à 17:07 par fandeloup Tags : bébé vie sur amis travail place
blessures

Nous naissons tous avec un programme émotionnel qui nous pilote en réaction à certaines blessures. Nous portons plusieurs de ces blessures, mais elles sont vécues à des degrés différents. Ces blessures sont portées par l’âme qui a choisi de les expérimenter dans l’incarnation. Elles sont gravées dans notre subconscient.

Dès la conception du bébé, les blessures commencent à être activées par les parents ou ceux qui jouent le rôle de parent. Il est donc TRÈS IMPORTANT de nous souvenir que nous ne souffrons pas de nos blessures à cause de nos parents. Nous souffrons du fait que nous avons besoin de ce genre de parents avec leurs propres blessures pour devenir conscient des nôtres, afin de déclencher le désir de vouloir les guérir.

 Plus tard dans notre vie, nous rencontrons des partenaires, des conjoints, des amis, des collègues de travail qui nous obligent également à confronter nos blessures. Ces personnes activent également nos mécanismes automatiques. Soit nous en prenons conscience et nous travaillons sur nous-mêmes pour nous libérer de ces blessures, soit la Vie nous remet régulièrement dans le même genre de situation jusqu’à ce que nous ayons «compris la leçon». Vous avez certainement déjà rencontré cette copine qui vous dit : « il m’arrive toujours les mêmes galères ! » C’est exactement cela : ce n’est pas le même décor, ce n’est pas la même situation, mais c’est toujours la même blessure qui est activée. Jusqu’à ce qu’on s’en libère et qu’on arrête d’en souffrir. Aussitôt qu'une blessure est activée et que nous ne l'acceptons pas, nous réagissons automatiquement. Le pilotage émotionnel se met en route sans que nous nous en rendions compte. Pour nous protéger de cette souffrance, nous nous cachons alors derrière le «masque» spécifiquement lié à la blessure activée.

Les cinq grandes blessures de l’âme sont : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Dans un prochain post, je vais vous présenter chaque type de blessure et les comportements de défense que notre ego met inconsciemment en place pour éviter de souffrir.

horreur

Publié à 15:58 par fandeloup Tags : sur
horreur

Le massacre massif de porcs infectés ou "suspects infectés" en Corée du sud. Ils sont exterminés de la pire des façons, enterrés vivants, entassés l'un sur l'autre dans des fosses communes. "le nazisme n' a jamais disparu, ils ont juste remplacé les victimes" - quoi ?

Arrêtez la violence animale

stimulation

Publié à 15:38 par fandeloup Tags : société nature bonne homme sur
stimulation

Un jeune paralysé remarche

 Pour le neurochirurgien Jimmy Voirin, «c’est porteur d’espoir pour les personnes paralysées». 

Lavieille Grâce à la stimulation électrique, un jeune homme paraplégique a pu remarcher - un peu - aux Etats-Unis.

«Une très bonne nouvelle, même si ce n’est qu’un début», pointe le neurochirurgien Jimmy Voirin. C’est sûrement le plus beau match qu’il a remporté.

Aux Etats-Unis, un jeune homme de 29 ans a réussi à (re)marcher l’équivalent d’une longueur d’un terrain de football. Une prouesse. Mieux, une première, publiée dans la prestigieuse revue médicale Nature Medicine, pour celui qui était totalement paralysé des jambes.

Un accident de motoneige, survenu il y a cinq ans, a en effet endommagé sa moelle épinière au niveau du milieu du dos, le laissant sans sensation et dans l’impossibilité de bouger.

Mais voilà, les médecins ont mis le patient sous stimulation électrique pour contrer ce qui semblait inéluctable. Lors d’une opération, un implant porteur d’une électrode lui a été installé en dessous de la zone endommagée de sa colonne vertébrale.

L’association des stimulations électriques et d’exercices physiques lui a permis d’atteindre son but : deux semaines plus tard, il pouvait déjà se lever. Progressivement, le jeune homme a fait des pas. D’abord soutenu par un harnais, puis sans, mais toujours avec un appui, déambulateur ou barres de soutien. En tout, en une année, le paraplégique a parcouru 102 mètres. «Porteur d’espoir pour les personnes paralysées»

« L’idée du stimulateur est de reproduire sur le plan moteur l’impulsion électrique des membres inférieurs », explique le neurochirurgien Jimmy Voirin. Alors certes la marche est mécanique, certes elle demande une grande adaptation mais le médecin ne cache pas son enthousiasme.

« Ce n’est que les balbutiements, nous sommes très loin d’avoir cette technique en application courante, mais oui, c’est une très bonne nouvelle et c’est porteur d’espoir pour les personnes paralysées, lors d’un accident de la route ou d’une violente chute ». A l’hôpital de Colmar (Haut-Rhin) où il exerce, Jimmy Voirin utilise la stimulation contre les douleurs du dos, après par exemple une hernie.

Le procédé ?

Des décharges très faibles réactivent les neurones qui ne remplissent plus leur rôle contre la douleur. La trentaine d’implantations par an faites à Colmar montrent des résultats plus que prometteurs. « Alors forcément l’étude de Nature Medicine interpelle », note le docteur.

« L’étude montre qu’après implant et sous stimulation électrique, le patient a pu regagner le contrôle volontaire de ses jambes », précisent les chercheurs américains qui concèdent que dès que celle-ci s’arrête, la paralysie du trentenaire revient. Il évolue toujours en fauteuil roulant.

Reste que si la stimulation électrique a déjà permis à des paraplégiques de bouger les hanches ou les orteils, les faire marcher est bien une première.

honteux

Publié à 14:55 par fandeloup Tags : vie chez heureux animaux nuit animal chien
honteux

Ce pauvre petit chien a failli mourir après que son propriétaire a décidé de teindre sa fourrure

Malheureusement, les gens ne comprennent parfois pas que les choses qui ne sont pas dangereuses pour eux peuvent être très dangereuses pour les animaux.

Et l’histoire que nous allons raconter aujourd’hui le prouve encore une fois. Tout a commencé quand les propriétaires d’une petite chienne baptisée Violet ont décidé de teindre sa fourrure pour que sa couleur colle avec son nom.

Mais ces gens n’ont évidemment pas du tout fait preuve d'intelligence, car ils ont utilisé de la teinture chimique pour humains qui s’est avérée extrêmement toxique pour les animaux.

Suite à cette coloration, Violet a été gravement brûlée, ses yeux étaient enflés et elle est devenue complètement apathique. Pour sauver la vie de la chienne, ses propriétaires se sont adressés aux sauveteurs de Pinellas County Animal Services qui l’ont emmenée immédiatement chez un groupe de vétérinaires.

Quand ceux-ci ont entièrement rasé les poils de Violet, ils ont eu un violent choc en constatant que la peau se décollait sous la fourrure du pauvre animal. Les vétérinaires n’étaient pas certains qu’elle survive la nuit, car ses blessures étaient vraiment terribles, mais ils ont tout fait pour l’aider. Heureusement, la petite chienne était une véritable combattante.

Elle a pu survivre la première nuit, et a ensuite subi un traitement durant les 3 mois qui suivent. Au fur et à mesure de sa guérison, Violet a commencé à marcher dans les couloirs, visitant chaque bureau et demandant des friandises ou des câlins.

Et bien que sa fourrure ait été encore violette et qu'il restait encore des traces de brûlures, la petite chienne était prête à commencer sa nouvelle vie. Heureusement, Violet a vite trouvé une nouvelle famille qui l’aime énormément. Nous espérons que ce pauvre toutou n'aura plus jamais à vivre d'épreuves si dures qu’il sera tout à fait heureux dans sa nouvelle famille.Nous ne savons malheureusement pas ce qui arrivé à ses anciens maîtres, mais nous espérons qu’ils ont été condamnés conformément à la loi.

Aquarius

Publié à 11:51 par fandeloup Tags : pouvoir france mer sur femmes
Aquarius

Aquarius : la France refuse le débarquement des 58 migrants

En attendant de savoir où débarquer les 58 migrants déjà à son bord, l’Aquarius s’est dérouté pour porter assistance à une centaine d’autres migrants dérivant sur une embarcation pneumatique.

La France s’appuie sur le droit de la mer. En attendant de savoir où accoster, le bâtiment de SOS Méditerranée a repris le large pour aller secourir de nouveaux naufragés. Le navire humanitaire Aquarius, qui va bientôt perdre le pavillon de Panama, a demandé à la France de pouvoir débarquer à Marseille, « à titre exceptionnel », les 58 migrants à son bord, dont 17 femmes et 18 mineurs.

Et pour le moment, la France dit non.

« Si nous voulons avoir une politique migratoire cohérente, il faut respecter les règles européennes, a fait valoir Bruno Le Maire, invité mardi matin sur BFM TV. J’estime que la France prend une part de charge importante en accueillant beaucoup de demandeurs d’asile. Autant je pense que la France doit être fidèle à ses valeurs de droit d’asile pour protéger les plus menacés, autant je crois que nous devons dire non à la migration économique ».

Le ministre de l’Economie a souligné que « c’est le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur qui décideront. Je pense qu’il faut être fermes et clairs. »

Pour la France , c’est le droit de la mer qui doit s’appliquer : un bateau en difficulté doit être accueilli dans le « port sûr » le plus proche.

« Or, le port le plus proche des côtes libyennes, on le sait tous, c’est l’Italie ou Malte », a expliqué de son côté la ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, invitée sur Sud Radio. Sauf que, depuis cet été, avec la fermeture des ports italiens aux migrants, les navires portant secours aux migrants en danger en Méditerranée rencontrent de plus en plus de difficultés pour débarquer leurs passagers en Europe.

Sur cette question, Paris veut une solution européenne. « Depuis hier (NDLR. lundi), les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne y travaillent dans cesse, j’espère qu’on aura une réponse dans la journée », a ajouté Nathalie Loiseau. Lors des précédentes crises, un accord avait été trouvé pour partager l’accueil des réfugiés entre plusieurs pays européens.

« L’Europe est dix fois plus solidaire qu’elle ne l’était précédemment, c’est la raison pour laquelle nous redisons à l’Italie, l’idée de fermer ses ports à des gens en détresse c’est contraire au droit, c’est contraire à l’humanité », a poursuivi la ministre. En attendant, alors que l’Aquarius se dirigeait vers Marseille, il a été alerté ce mardi par un avion italien qui a repéré un canot avec une centaine de migrants à bord. Le navire humanitaire, indique Médecins sans frontières, a immédiatement changé de cap pour aller leur porter assistance.