Fandeloup

Bon voyons, quelles croquettes commander ?

Pourquoi les robots vont détruire des millions d'emplois

D'ici 2025, la multiplication des automates pourraient supprimer 3 millions d'emplois en France, prévient une étude réalisée par le cabinet Roland Berger. D'après l'anthropologue, Paul Jorion, il est grand temps de préparer la "grande transformation du travail" pour éviter l'hémorragie. Interview.

Capital.fr :

Les robots représentent-ils un vrai danger pour notre travail et nos emplois ?

Paul Jorion :

Plusieurs études stipulent que beaucoup de métiers sont menacés de disparition. La dernière en date, celle de Roland Berger , prévoit que 20% des tâches seront automatisées et que 3 millions d'emplois seront supprimés d'ici 2025. Ces chiffres confirment ceux de chercheurs de l'université d'Oxford, qui estimaient, dans une étude publiée en 2013 , que 47% de la force de travail sera remplacée par un ordinateur d'ici 20 ans. Le plus inquiétant, c'est que ces prévisions sont vraisemblablement sous-estimées, car ces travaux oublient que les robots vont encore s'améliorer.

Capital.fr :

C'est-à-dire...

Paul Jorion :

Les tâches les plus complexes relèvent d'algorithmes. Il s'agit de calculs compliqués mais qui sont faciles à coder dans un programme informatique. Il ne faut pas perdre de vue que les entreprises sont prêtes à investir des millions pour développer des logiciels qui leur permettront de réduire leur masse salariale, y compris sur des profils d'experts très coûteux. Les traders, par exemple, n'effectuent quasiment plus aucune opération. Ils disposent de logiciels super efficaces, capables d'effectuer plusieurs opérations à la seconde. Leur rôle ne consiste désormais qu'à vérifier que les ordinateurs effectuent bien les opérations.

Capital.fr :

Quels sont les métiers qui sont amenés à disparaître ?

Paul Jorion :

Aucun n'est à l'abri. Les robots ont d'abord remplacé les métiers répétitifs et peu qualifiés, mais ils sont désormais capables d'effectuer des tâches intellectuelles. Ils s'avèrent même parfois plus productifs et plus fiables. Certains sont même doués d'une intelligence émotionnelle. A moyen terme, ils seront capables de remplacer des juristes, des comptables, des journalistes, etc. Selon moi, aucun secteur d'activité n'est à l'abri. Le drame, c'est que les entreprises innovantes dans le numérique créent très peu d'emplois, ce qui ne compensera jamais ceux qui disparaissent.

Capital.fr :

Quels sont les métiers qui sont amenés à disparaître ?

Paul Jorion :

Aucun n'est à l'abri. Les robots ont d'abord remplacé les métiers répétitifs et peu qualifiés, mais ils sont désormais capables d'effectuer des tâches intellectuelles. Ils s'avèrent même parfois plus productifs et plus fiables. Certains sont même doués d'une intelligence émotionnelle. A moyen terme, ils seront capables de remplacer des juristes, des comptables, des journalistes, etc. Selon moi, aucun secteur d'activité n'est à l'abri. Le drame, c'est que les entreprises innovantes dans le numérique créent très peu d'emplois, ce qui ne compensera jamais ceux qui disparaissent.

Capital.fr :

Lesquelles ? Les richesses doivent être mieux partagées. Actuellement, 20% de la population concentrent plus de 50% des richesses au monde. Les politiques doivent imposer une solidarité nationale et créer une allocation universelle, afin de rétribuer ceux qui ont perdu leur emploi pour être remplacés par un robot. Pour financer cette caisse commune, je suggère de créer une taxe "Sismondi" (ndlr, du nom de l'économiste Simonde de Sismondi) sur la productivité des machines. L'Homme doit pouvoir toucher une part importante des gains générés par la machine qui l'a remplacé.

Propos recueillis par Sandrine Chauvin

Des chevaux morts sous leur fenêtre

 Des riverains du quartier des Courties ont eu la désagréable surprise de retrouver des cadavres d’équidés à quelques mètres de leur habitation.

En ouvrant sa fenêtre, une habitante de Montcy-Notre-Dame a fait la macabre découverte.

Comme chaque matin Nicole(*), une Montcéenne du quartier des Courties, ouvre ses volets pour admirer le paysage. Mais la vue qui va s’offrir à elle, ce mardi, est peu ordinaire et presque surréaliste. Deux cadavres d’équidés gisent au sol à quelques dizaines de mètres de son habitation. L’un est à moitié recouvert par des tôles, l’autre n’est pas dissimulé.

« Avant de me rendre à la fenêtre, mon mari m’avait prévenu qu’il y avait une drôle de vue. Quand j’ai aperçu ces animaux, ça m’a soulevé le cœur. »

Ces chevaux étaient, selon nos informations, en pension dans le centre équestre voisin.Un établissement que Nicole et ses voisins ne portent pas vraiment dans leur cœur.

« Ils nous pourrissent la vie depuis vingt ans. »

Et trouver des chevaux morts ne surprend guère ces riverains.

« Avant, il y avait les carcasses de voitures, maintenant il y a celles des chevaux », s’exclame Nicole en montrant une parcelle attenante à son jardin.

Des mouches bleues et une odeur de crottin Voitures à l’abandon, caravane éventrée, morceaux de ferraille de toutes sortes, l’endroit ressemble à un dépotoir mais Nicole l’assure :

« Auparavant, les écuries se trouvaient ici. Désormais, elles sont un peu plus loin dans la forêt. »

La proximité avec les nombreux chevaux du centre qui paissent aux abords du quartier résidentiel n’est pas sans les incommoder.

« J’ai des nombreuses mouches bleues qui rentrent chez moi et je ne vous parle pas de l’odeur du crottin. Les chevaux sont à quelques mètres de notre terrasse. Et dire qu’on paie une fortune en impôts… », lance un autre voisin.

Bernard Gibaru, maire de la commune, est avisé du problème

« Les chevaux s’étaient échappés sur la route de Nouzonville, une voiture les a percutés. Le vétérinaire les a ensuite ramenés sur ce terrain avant de les euthanasier car il ne pouvait pas les sauver. L’équarrissage est ensuite passé dans la journée. »

En ce qui concerne le centre équestre, l’élu affirme que des contrôles ont lieu régulièrement par divers organismes et qu’aucun cas de maltraitance n’a été constaté. Pour ce qui est de la décharge située à proximité des habitations, les riverains devraient être soulagés.

« Je suis allé voir la personne responsable de ça, elle m’a promis qu’elle allait débarrasser et elle commence déjà à le faire. »

Affaire à suivre.  Nous ne sommes pas parvenus à joindre la propriétaire du centre équestre.

Les jours sont faits pour sonner l'un après l'autre comme une volée de cloches. C'est le ♥ de l'homme qui leur sert de battant. Si le ♥ n'y est pas, les jours sont tristes

A TOUS

Aujourd'hui : Coulemelles

Je propose en cette saison d'automne, de publier une bonne petite recette avec nos fruits et légumes de saison

Coulemelles grillées au persil et au citron

« Un accompagnement tout simple mais succulent pour toutes vos préparations de gibier ou de volaille rôtie. »

Ingrédients

4 grands chapeaux de coulemelles

Le jus d’un citron

25 cl d’huile de noix

3 brins de persil, finement hachés

Sel fin Poivre noir du moulin

Ustensiles :

Un linge de cuisine propre

Un pinceau de cuisine

Un grand plat creux antiadhésif pouvant aller au four

Préparation

Préchauffer le gril de votre four.

N’utilisez que les chapeaux des champignons.

Les nettoyer puis les sécher délicatement à l’aide du linge de cuisine.

Disposer l’huile de noix dans un petit bol puis badigeonner les champignons – à l’aide du pinceau de cuisine – avec l’huile de noix.

Disposer les coulemelles dans le plat creux, les saler et les poivrer.

Mettre sous le gril bien chaud pour une cuisson de 10 à 15 mn.

Présentation :

Répartir les champignons dès leur sortie du four sur les assiettes de service préchauffés – en accompagnement – puis les arroser d’un filet de jus de citron et les saupoudrer de persil haché juste avant de servir.

Saler et poivrer selon votre préférence, juste avant la dégustation. 

Regarder au fond des yeux, aller au fond des choses, voyager au fond de soi, connaître le fond des pensées, chercher au fond d'un coffre, explorer le fond de mer... c'est toujours au fond qu'on découvre des secrets

Le moment présent est le seul moment dont nous disposons, c’est la porte de tous les moments.

Ecoutez le silence il y a toujours quelque chose a entendre.

L'automne est un andante mélancolique et gracieux qui prépare admirablement le solennel adagio de l'hiver.