Paris : un chauffeur de bus empêche l’enlèvement d’une fillette dans la rue

 L’incident a eu lieu près d’un arrêt de bus sur le boulevard Macdonald, dans le 19e arrondissement de Paris.

 Un machiniste de la RATP est intervenu pour empêcher un homme d’enlever une fillette dans la soirée de mercredi. Un drame évité grâce au courage d’un homme.

Un chauffeur de bus de la RATP a empêché l’enlèvement d’une fillette de 7 ans dans le XIXe arrondissement de Paris mercredi soir, selon Le Point. Une information qui a été confirmée au Parisien par la RATP.

L’incident s’est déroulé mercredi soir, peu avant 21 heures, raconte l’hebdomadaire. Un homme âgé de 26 ans, alcoolisé, a tenté de forcer une fillette, qui déambulait près d’un arrêt de bus boulevard Macdonald, à le suivre.

C’est alors qu’un machiniste de la RATP, alerté par les cris de la grand-mère de la petite fille qui se tenait derrière elle, s’est interposé entre l’homme et l’enfant et l’a retenu sur place. Le ravisseur présumé, sous l’emprise de l’alcool, n’a pas pu fuir le chauffeur de bus.

La police est ensuite intervenue pour appréhender le jeune homme. Un acte de bravoure récompensé Dès le lendemain, la direction de la RATP a contacté l’agent pour le féliciter de son action.

Lundi, le machiniste sera également reçu par la directrice de son centre pour saluer son geste.

L’homme sera également « proposé aux actes de courage et de dévouement de l’entreprise, cérémonie présidée par la PDG de la RATP qui récompense chaque année les différents actes de bravoure de nos agents », a déclaré la direction de l’entreprise au Point.

L’hebdomadaire affirme également que le suspect, inconnu des services de police, a été placé en garde à vue.

Seine-Saint-Denis : un père écrase ses deux enfants en voiture

Un père de famille a percuté ses deux enfants avec son véhicule - a priori involontairement.

 Une fillette de 6 ans est décédée et son petit frère de 4 ans a été gravement blessé. Ils ont été percutés par la voiture conduite par leur père, devant leur domicile, à Tremblay-en-France. Un drame absolu s’est joué vendredi soir, à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).

Peu avant 19 heures, avenue de la Somme, un père de famille a involontairement écrasé ses deux enfants, âgés de 6 et 4 ans, alors qu’il était au volant de sa voiture. La fillette est décédée et le garçon a été très grièvement blessé.

Le conducteur était-il alcoolisé ?

Selon les premiers éléments de l’enquête, c’est en faisant marche arrière dans l’allée menant au garage de son pavillon qu’il aurait percuté les deux enfants. Une piste à confirmer évoque la possibilité d’une alcoolisation du père de famille.

Rapidement sur place, les secours n’ont pas pu réanimer la fille, tandis que le garçon a été héliporté à l’hôpital Necker (Paris). Son pronostic vital est engagé. Le père et la mère, très choqués, ont été hospitalisés dans la foulée.

« Comment se relever après cela »

Ce samedi matin, les volets de leur maison étaient clos. Et le voisinage, sous le choc. «Quelle injustice ! Le papa va s’en vouloir à vie... Comment se relever après cela », s’émeut une voisine habitant à quelques dizaines de mètres du lieu du drame. «Je voyais souvent passer la maman et sa fille, une jolie petite brune, sur le chemin de l’école toute proche », note une autre. La famille a emménagé dans ce grand pavillon aux volets en bois, «il y a deux, trois ans maximum », raconte leur voisine directe. « Des gens discrets », assure-t-elle. «Ils n’ont pas noué de lien particulier avec le voisinage. On ne se disait pas vraiment bonjour ... Et je ne suis jamais allée chez eux, ni l’inverse », précise encore cette habitante, elle aussi très touchée par le drame.

Le maire se rendra à l’école où sont scolarisés les enfants François Asensi, le maire (FG), s’est rendu au domicile de la famille ce samedi matin, trouvant porte close.

«J’irai à l’école où sont scolarisés les petits (Ndlr : le groupe-scolaire Anatole-France), dès lundi matin, pour soutenir les enseignants et les élèves. Il n’y a pas de mots. Une famille est dévastée ! » Mais en l’état, la ville ne devrait pas organiser d’hommage. «On ne voudrait pas ajouter de la douleur à la douleur... Mais cela reste à discuter avec les enseignants, on verra ce qu’ils souhaitent faire », tempère l’édile. Du côté du rectorat, on confirme, ce samedi, qu’une «prise en charge » sera mise en place lundi matin. «Des moyens d’écoute et d’accompagnement seront déployés pour ceux qui en auront besoin », précise une porte-parole des autorités éducatives.

Achats de cigarettes en Espagne : plus que quatre cartouches autorisées

 Les contrevenants s'exposent notamment à une amende pouvant aller jusqu'à 750 euros.

 Le quota de cartouches achetées par personne passe de dix à quatre. Une manière de renforcer l’action des douanes en matière de lutte contre les achats transfrontaliers illicites de tabac

Une circulaire publiée vendredi abaisse de dix à quatre le nombre de cartouches de cigarettes qu’un particulier peut transporter depuis un pays frontalier, et notamment l’Espagne, sans avoir à se justifier auprès des services douaniers, a indiqué samedi le secrétaire d’État au Budget Christian Eckert.

Le gouvernement souhaite par cette mesure que les douanes renforcent "leur action en matière de lutte contre les achats transfrontaliers illicites de tabac", souligne le secrétaire d’Etat dans un communiqué.

Jusqu’à 750 euros d’amende La circulaire abaisse également les seuils applicables pour les autres produits du tabac, qui sont désormais fixés à 200 cigares, 400 cigarillos, 1 kg de tabac à fumer.

 "Les importations depuis l’extérieur de l’Union européenne restent soumises à la même limite qu’auparavant, c’est-à-dire l’interdiction d’importer plus d’une cartouche de cigarettes", précise le communiqué. Un retour en arrière Il s’agit d’un retour en arrière, car le seuil limitant les achats de tabac ramené de l’étranger par véhicule individuel était passé de cinq à dix cartouches depuis une circulaire du 7 mai 2013.

Cette décision faisait suite à la condamnation de la France par la Cour européenne de justice le 14 mars 2013 au motif que les douanes utilisaient ce seuil de cinq cartouches comme une preuve automatique d’une importation à but commercial et l’appliquaient par véhicule individuel, et non par personne.

La ministre de la Santé Marisol Touraine avait critiqué en décembre l’avis de la Cour européenne de justice, qui allait selon elle "à l’encontre de la santé publique". Le secrétaire d’Etat au Budget doit se rendre samedi "sur les lieux d’une opération de contrôle renforcée aux frontières auprès des équipes des douanes afin de s’assurer de la bonne mise en oeuvre de ces règles", précise le communiqué.

Châteauroux : un homme se suicide par balle à la terrasse d’un bar

 L’homme s’est donné la mort à la terrasse de ce bar-restaurant.  Attablé à la terrasse d’un bar-restaurant, l’homme s’est levé avant de se tirer une balle dans la tête ce jeudi après-midi.

La scène dramatique s’est déroulée jeudi après-midi, en plein centre-ville de Châteauroux (Indre). Alors qu’il était attablé à la terrasse d’un bar-restaurant situé rue de la Poste, un homme s’est levé et s’est suicidé en se tirant une balle dans la tête, selon La Nouvelle République.

L’homme de 53 ans s’est donné la mort devant des passants « totalement sous le choc » raconte le quotidien régional. Les secours qui se sont rendus sur place ont tenté de sauver cet homme, mais il est décédé sur les lieux du drame.

Une enquête ouverte « J’ai d’abord cru à quelque chose de tombé avec le vent, je suis sortie et j’ai vu des gens choqués qui disaient qu’un homme s’était mis une balle dans la tête », a témoigné une commerçante voisine de la brasserie à France Bleu  Berry, encore sous le choc.

Nombreux ont été les témoins à avoir exprimé leur incompréhension.

Selon la radio locale, certains commerçants à proximité ont fermé boutique pour la journée. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les raisons de ce geste.

Le nouveau montant du RSA au 1er avril 2019

 Après une hausse de 1 % au 1er avril 2018, le RSA a été revalorisé de 1,6 % au 1er avril 2019, en application de l’article 68 de la loi de financement de Sécurité sociale pour 2019.

Au 1er avril 2019, le montant forfaitaire mensuel du RSA est de 559,74 € pour une personne seule en métropole et dans les Dom (hors Mayotte), contre 550,93 € précédemment.

Montants du RSA depuis le 1er avril 2018

Personne à charge Montant du RSA

Personne seule 0= 559,74 €

1= 839,61 €

2= 1 007,53 €

3= 1 231,43 €

Majoration personne à charge supplémentaire 223,90 €

Couple 0= 839,61 €

1 =1007,53 €

2 =1 175,45 €

3 =1 399,35 €

Majoration personne à charge supplémentaire 223,90 €

Parent isolé femmes enceintes 718,78 €

1= 958,37 €

2= 1 197,97 €

Majoration personne à charge supplémentaire 239,59 €

Forfait logement

Si vous recevez une aide au logement ou si vous n’avez pas de charge de logement, votre RSA sera réduit d’un forfait, dont le montant varie selon la taille du ménage.

Forfait logement depuis le 1er avril 2018 1 personne 66,17 € 2 personnes 134,40 € 3 personnes ou plus 166,24 €

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu´on enchaîne? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c´est l´alarme. Ce soir l´ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes. Montez de la mine, descendez des collines, camarades! Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades. Ohé, les tueurs à la balle ou au couteau, tuez vite! Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite... C´est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères. La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère. Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves. Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève... Ici chacun sait ce qu´il veut, ce qu´il fait quand il passe. Ami, si tu tombes un ami sort de l´ombre à ta place. Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes. Chantez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute... Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaine ? Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?

La PIRE commémoration du 8 MAI 1945 de l'histoire... Le 8 MAI c'est la commémoration de LA LIBERTÉ... La commémoration des Anciens qui se sont battus pour cette LIBERTÉ... MACRON et LREM ont vidés les Champs, privés les gens d'honorer leurs Anciens et l'histoire !!! MACRON aura fait le PIRE 8 MAI de l'HISTOIRE de FRANCE en démontrant que de la PRIVATION DE LA LIBERTÉ D'HONORER SES ANCIENS et de nombreuses INTERDICTIONS... HONTE à ce président qui a peur de son peuple ... HONTE a ce président qui n'a pas d'honneur... HONTE à ce président qui ne respecte pas les familles des Anciens... HONTEUSE COMMÉMORATION ... 8 MAI 1945 c'était LA LIBERTÉ ... 8 MAI 2019 c'était la PRIVATION de LIBERTÉ et l'INTERDICTION

Une mère indigne avait affamé sa fillette à Dijon

 La fillette de 5 ans a été privée de nourriture et d'attention de 2011 à 2014. Son pronostic vital était engagé lors de son hospitalisation. Sa mère avait une stratégie pour éviter toutes les recommandations. La vice-procureur a réclamé un an de prison et deux ans avec sursis. 

Pendant plusieurs années, de 2011 à 2014, une mère avait privé sa fille de nourriture et de soins. Début février cette année, cette mère de quatre enfants avait eu le courage de venir "grâce à l'alcool et la drogue" selon la vice-procureur mais un malaise en plein réquisitoire avait renvoyé le procès. On a "frôlé les assises" pour l'avocate de la protection maternelle et infantile du département de la Côte-d'Or car la fillette était tellement dénutrie qu'à son arrivée à l’hôpital de Dijon, son pronostic vital était engagé.

Elle manquait de potassium, indispensable pour le muscle cardiaque. La mère avait développé une stratégie pour écarter toutes les mises en garde des médecins, éducateurs ou enseignants qui avaient signalé cette fillette en haillons tellement affaiblie qu'elle ne marchait plus, articulait à peine et dévorait les goûters à l'école.

Aujourd’hui rétablie, elle souffre de séquelles psychiatrique et voit sa mère deux heures par mois. Les trois autres enfants sont pris en charge par leurs grands parents. Le tribunal de grande instance de Dijon rendra son jugement le 20 mai.

Manque de nourriture et isolement sensoriel

L'avocate de la protection maternelle et infantile du département de la Côte-d'Or, Marie Christine Klepping, explique que l'enfant était empêchée de grandir par l'abandon de sa mère. Ce syndrome de nanisme psycho-affectif a été évoqué par l'avocate au tribunal : "des enfants peuvent refuser de grandir quand ils sont dans un contexte familial qui n'est pas sécurisé. Elle a souffert de son isolement sensoriel, d'une absence de câlins".

Marie-Chritisne Keppling "dire aux enfants qu'on a entendu ta parole et qu'on te protège"

Retirer l'autorité parentale pour aider la fillette

Le retrait de l'autorité parentale a été demandé par l'avocate de la protection maternelle et infantile du département de la Côte-d'Or. Pour Marie Christine Klepping, c'est "dire aux enfants 'on a cru à ta parole, on te protège. Ces gens-là n'ont pas droit de décider de ton devenir.' Ça a des incidences dans son quotidien de petite fille car elle a des difficultés d'apprentissage. Il faut l'aider à se construire". 

Un séisme a secoué une partie de la France

Le phénomène est peu courant, pourtant il est survenu plusieurs fois en France ces derniers temps. Dimanche, une partie du pays a senti la terre trembler sous ses pieds.

Séisme détecté dans les Deux-Sèvres : de légères secousses

La terre a tremblé du côté des Deux-Sèvres. Le séisme, détecté à 13h33 par le Réseau National de Surveillance Sismique, était de magnitude 2.8 sur l’échelle de Richter. Rien d’alarmant puisque le phénomène n’a provoqué aucun dégât.

L’épicentre se trouvait en Gâtine, soit à 32 km de Niort et 12 km de Parthenay.  Selon La Nouvelle République, le séisme a été ressenti à Beugnon, Beaulieu-sous-Parthenay, Châtillon-sur-Thouet, Clessé, Courlay, Gourgé, La Chapelle-Bertrand, La Peyratte, Largeasse, Parthenay, Pompaire, Saint-Pardoux, Secondigny ou encore Viennay.

Les habitants qui ont ressenti les secousses n’ont pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux. "Décidément, on les enchaine en Deux-Sèvres" a déclaré l’un des internautes, un autre croyait à un simple orage. Sur Twitter, une personne décrit une explosion suivit d’un grondement sourd.

4°C à Paris ce samedi matin : «On n’a jamais eu un froid pareil depuis plus de 20 ans»

Ces gelées tardives inquiètent surtout les agriculteurs et vignerons, obligés de recourir aux grands moyens pour éviter de perdre une partie de leurs récoltes. Pixabay/Kristamonique Selon le prévisionniste de Météo France François Jobard, de nouvelles gelées devraient avoir lieu dans la moitié nord du pays dimanche et lundi. Le ciel devrait rester perturbé.

« Des giboulées de mars en mai, tout va bien ! » ironise Yulia, une caviste parisienne. Devant sa petite échoppe, rue Sainte-Marthe, dans le Xe arrondissement, le pavé est complètement détrempé. Un client s’engouffre dans le magasin, le pantalon mouillé, les lunettes embuées.

« Non seulement, il pleut des trombes mais, en plus, il fait froid », peste la jeune commerçante. Depuis quelques jours, la météo est exécrable sur le quart nord-est de la France. Résultat, alors qu’il faut d’habitude jouer des coudes pour se faire une place, les terrasses dans la capitale sont désertes. Et ce n’est sans doute pas fini. Météo France prévoit encore ce dimanche et lundi matin des petites gelées sur une partie du pays. En cause, la présence d’une masse d’air polaire en provenance de l’océan Arctique.

« J’ai ressorti ma doudoune » « À Paris, on est descendu sous la barre des 4 °C, très précisément à 3,6 °C à 11 heures ce samedi. C’est du jamais-vu depuis plus de 20 ans, souligne François Jobard, prévisionniste à Météo France. Il faut remonter au 7 mai 1997 pour trouver des valeurs inférieures et même au 3 mai 1979 si l’on prend en compte l’heure tardive à laquelle ces températures ont été relevées. »

« J’avais déjà remisé ma doudoune, en pensant ne plus en avoir besoin avant l’hiver prochain, j’ai dû la ressortir », grimace Sébastian, un cycliste parisien. Dans les vignobles bourguignons, où l’on redoute de nouvelles gelées après le violent coup de froid du mois dernier, c’est l’effervescence depuis vendredi. Bougies, brûlis de paille, câbles chauffants… d’importants moyens sont déployés pour éviter que la vigne ne souffre.

« La pluie plus le gel, ça fait des gelées noires et ça, ce n’est pas bon du tout », souffle Olivier, technicien agricole près de Chablis (Yonne). Selon François Jobard, le thermomètre ne devrait toutefois pas descendre aussi bas que le 14 avril. Météo France prévoit tout de même -3 °C lundi matin à Reims (Marne).

- Quant à ceux qui espèrent un temps doux et ensoleillé, il faudra attendre encore un peu. « La semaine s’annonce un peu moins froide mais il fera tout de même frais, avec des valeurs sous les normales de saison », annonce François Jobard. Pas de ciel bleu non plus pour les prochains jours : le temps sera perturbé, avec de fréquents passages de pluies, voire d’averses. En résumé, on n’en a pas encore fini avec « les giboulées de mars en mai » !

APPEL À FAIRE CIRCULER DANS TOUTE LA FRANCE LE MUR DE LA HONTE DE NOS GUEULES CASSÉES POUR L’EXEMPLE !

C’est au moral que l’on vaincra Macron. Il faut donc montrer à tous le sang de Gilets jaunes qu’il a sur les mains, lui, ses ministres et ses forces de répression. Le moyen ? Faire circuler à l’échelle de la France entière, et du monde entier, un mur de la honte présentant toutes les gueules cassées de Gilets jaunes. Le choc des photos à défaut du poids des mots. Voici quelques idées d’actions simples que chacun peut reprendre, améliorer et adapter au contexte.

1- Coller partout où c’est possible (et légal) le mur de la honte de nos gueules cassées, dans les espaces publics et privés, y compris sur les véhicules, pour susciter un sentiment d’indignation populaire. Non, la répression c’est pas du jeu, c’est du sang.

2- Faire circuler partout où il y a du monde le panneau mobile de notre mur de la honte : sur les ronds-points, dans les manifestations du samedi, sur les marchés, dans les supermarchés, dans les stades, dans ou aux abords des réunions électorales, dans les manifestations officielles, les rencontres internationales, le brandir devant toutes les forces de répression... Surtout faire participer physiquement les victimes avec des témoignages.

3- Mener des opérations coups de poing avec le mur de la honte devant tous les lieux du pouvoir local : mairies, préfectures, conseils généraux et régionaux, gendarmeries, commissariats, pompiers, tribunaux, offices religieux, spectacles, rencontres sportives, Caisses de sécurité sociale, pôle emploi, opérations porte à porte dans les quartiers...

4- Organiser par petits groupes des actions pour remettre à toutes les autorités de votre région notre mur de la honte avec une demande d’explication : maires, préfets, juges, responsables de la police, de la gendarmerie, des forces armées, des pompiers, présidents d’assemblée, administrations, autorités religieuses, défenseurs des droits, partis politiques, syndicats, associations, caisses de sécurité sociale, ordres professionnels (avocats, notaires, médecins, architectes), journaux, personnalités, artistes, sportifs...

5- Procéder de la même manière, ou à défaut envoyer par courrier le mur de la honte avec la demande d’explication, à toutes les représentations internationales dans votre région ou directement au siège : ambassades et consulats, Union européenne, Conseil de l’Europe, Cour pénale internationale, Onu, Unesco, présidents, personnalités, artistes, sportifs étrangers...

6- Adresser par courrier à l’Élysée (l’affranchissement est gratuit jusqu’à 20 g) notre mur de la honte, soit individuellement, soit collectivement sous la forme de longues chaînes de l’indignation jusqu’aux boîtes à lettre (jaunes !) de chaque commune de France. Pourquoi ? Pour montrer la force de notre nombre ! On peut faire la même chose (mais il faut payer le timbre) avec les présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat, du Conseil économique et social, du Conseil constitutionnel, de la Cour de cassation, du Conseil d’État, du Défenseur des droits, du CSA...

7- Organiser les mêmes actions à l’étranger ou en direction de l’étranger avec notre mur de la honte : solliciter vos amis pour diffuser chez eux, la presse étrangère, les syndicats, les associations, les personnalités influentes, les artistes, les sportifs, tous les activistes, les organisations internationales... L’Europe et ses citoyens, par exemple, ne sait pas que Macron à tant de sang sur les mains...

8- Médiatiser par vous-même toutes ces actions et ces démarches : diffuser des photos et des vidéos sur les réseaux sociaux, diffuser des entretiens avec les gens rencontrés, des témoignages de victimes, de médecins, de secouristes, d’avocats, solliciter la presse, envoyer systématiquement une photo à tous les journaux locaux, radios, TV, sites web et blogs, coller des affiches avec les photos de l’action, faire un compte-rendu aux associations, aux syndicats...

9- Constituer une cagnotte pour publier dans la presse locale (de manière coordonnée à l’échelle nationale, tous le même jour), les journaux, revues, bulletins et sites à audience locale, notre mur de la honte avec nos gueules cassées sous la forme d’une publicité. On peut aussi sponsoriser des événements locaux pour présenter ou faire défiler notre mur de la honte.

10- Organiser des débats, des rencontres, des expositions, des défilés, des nuits, des soupes populaires... autour des victimes de la violence policière. Y présenter notre mur de la honte et donner des témoignages de gueules cassées. Solliciter des locaux officiels pour le faire (mairie...) et inviter des personnalités et des experts à débattre. Faire des t-shirts et les porter seuls (qu’on ne puisse pas vous les faire ôter en public). L’idéal serait une caravane nationale du mur de la honte, grossissant au fur et à mesure pour culminer à Paris dans un vaste rassemblement ouvert à tous ceux qui veulent protester contre la violence policière : Gilets jaunes, associations, citoyens, syndicats, partis politiques, organisations internationales, activistes...

11- Avoir toujours sur soi une copie en couleur de notre mur de la honte et dés qu’on est approché par une autorité lui demander s’il trouve normal ces gueules cassées, s’il n’a pas honte pour la France, ce qu’il propose pour que les forces de répression cessent ce carnage. Idem avec les journalistes, mettre en évidence le mur de la honte, parler en le montrant à la caméra. Sur les plateaux TV ou à la radio, commencer par montrer le mur de la honte et demander leur réaction aux autres invités et aux journalistes, pour partir de la réalité vraie de la situation et casser l’ambiance. Voilà, à vous toutes et tous de jouer. Toutes les initiatives sont bonnes pour dézinguer l’image de Macron et lui faire perdre les Européennes dont il pense que c’est sa planche de salut politique pour en finir avec les Gilets jaunes, c’est-à-dire avec chacun de nous dans sa vie et son avenir.

Merci et courage à tous !