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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Smic : ce qui se cache derrière les 100 euros en plus
Emmanuel Macron a annoncé une augmentation de 100 euros sur le salaire des travailleurs au smic.
La hausse du salaire minimum de 100 euros par mois annoncée lundi soir par Emmanuel Macron repose notamment sur un coup de pouce à la prime d’activité.
Elle fait partie des annonces les plus importantes d’Emmanuel Macron : l’augmentation de 100 euros du salaire d’un travailleur au Smic, « et sans qu’il n’en coûte rien à leur employeur ».
Mais la phrase du président de la République a suscité beaucoup d’interrogations.
Qu’a vraiment dit le président ? « Le salaire d’un travailleur au Smic augmentera de 100 euros par mois dès 2019 sans qu’il en coûte un euro de plus pour l’employeur », a déclaré Emmanuel Macron lors de son « adresse à la nation ».
Le retour de la taxe flottante ?
La hausse du prix du carburant a déclenché une vague de mécontentement à travers la France
Emmanuel Macron relance l'idée d'une taxe sur les carburants qui s'adapterait aux cours du pétrole, afin de calmer la grogne. Désamorcer la bombe. Si on a aujourd'hui du mal à savoir ce que veulent exactement les gilets jaunes, il faut se rappeler que le mouvement s'est cristallisé autour de la flambée des prix à la pompe.
Dans leur ligne de mire, les taxes qui frappent les carburants (TVA et taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, ou TICPE), même si ces dernières n'ont en réalité été responsables que d'un tiers de la flambée que l'on a connu en 2018.
L'essentiel étant dû au boom du cours du pétrole. Qu'importe. Emmanuel Macron a compris qu'il devait faire un geste pour apaiser leur colère. Ce qu'il a fait ce mardi en présentant des mesures destinées à rendre la fiscalité écologique moins impopulaire, et en acceptant notamment de revoir le principe de la taxation des carburants.
"Je souhaite dans les trois mois une méthode pour rendre plus intelligente cette taxe aujourd'hui un peu aveugle, et avoir tous les trimestres un rendez-vous qui atténue l'effet d'une envolée des cours mondiaux", a-t-il déclaré.
Une taxe flottante déjà expérimentée, sans succès Pas question de moduler la TVA de 20% qui s'applique au carburant : s'agissant d'un impôt, il est impossible de varier son taux tous les trois mois.
Le gouvernement a donc fait le choix de modérer la hausse programmée de la TICPE, ainsi que celle de sa composante depuis 2014, la taxe carbone, si le prix du pétrole repart vers les sommets. Une façon de contenir la hausse des carburants dans une fourchette plus resserrée, afin de réduire son impact sur le budget des automobilistes.
La proposition n'est pas sans rappeler la taxe flottante mise en place par le gouvernement Jospin entre 2000 et 2002. La TIPP - l'ancêtre de la TICPE - était alors modulée à la hausse ou à la baisse quand le prix du Brent montait ou descendait de plus de 10%. L'expérience a tourné court, car ni l'Etat ni les automobilistes ne s'y sont retrouvés. Il a manqué 2,7 milliards de recettes fiscales dans les caisses, tandis que les prix à la pompe ne baissaient que de 0,022 centime par litre.
"Nous ne proposons pas de refaire une taxe aussi complexe, avec des hausses et des baisses", prend donc le soin de préciser le député LREM Roland Lescure. Il s'agit de garder une trajectoire de hausse de la fiscalité, tout en se réservant la possibilité de freiner les augmentations".
La lutte contre le réchauffement climatique est en effet entre temps devenue une priorité mondiale, et la France se veut même exemplaire en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre depuis les Accords de Paris en 2015. Les énergies fossiles représentent "une forme de soumission" de la France vis-à-vis de leurs fournisseurs étrangers, a d'ailleurs souligné le président de la République.
L'objectif est toujours d'en détourner les consommateurs en les rendant plus chères. Il s'agit également de donner des gages aux écolos, à l'approche des élections européennes. Le nouveau dispositif risque aussi de décevoir Soit. Mais l'idée d'un rendez-vous trimestriel pour décider de la trajectoire de hausse des taxes ne risque-t-elle pas de rendre les contribuables encore plus suspicieux? "A chaque échéance, le gouvernement risque d'être accusé de traîner des pieds pour freiner les taxes quand le pétrole augmente, ou inversement de les remonter trop vite quand il baisse", prévient François Lévêque, spécialiste de l'énergie à Mines Paris Tech
"Il faut observer l'évolution des prix, mais il n'y aura pas nécessairement de décision tous les trois mois", reconnaît Roland Lescure, "car ce serait une nouvelle usine à gaz." D'autant que le Parlement devrait aussi donner son accord
Le prix et les cours du baril de pétrole et la production régulée par l'Opep "Le carburant coûtera encore plus cher à l'avenir" Fiscalité écolo: Macron en a-t-il trop fait? Taxes, marges: comment se calcule le prix de l'essence? Pour l'heure, la bombe s'est désamorcée toute seule, puisque le prix du baril de Brent a chuté de 86 à 60 dollars depuis octobre.
"Le marché est excédentaire et les pays producteurs ne montrent guère de volonté de limiter leurs exportations. De nombreuses conditions sont réunies pour que les cours ne s'envolent pas", remarque l'économiste Jacques Percebois. Une accalmie qui, si elle se confirmait, permettrait au gouvernement de ne rien perdre des rentrées fiscales programmées en 2019. Tout en ayant fait preuve d'ouverture pour apaiser la grogne des Gilets jaunes.
Coup de chaud en vue sur les prix de l’électricité
Les particuliers représentent 35 % de la consommation totale d’électricité.
Les prix de l’électricité pourraient augmenter de 2,3% en 2019 et de 3,3% en 2020. De quoi alimenter la grogne des Français qui ont du mal à boucler les fins de mois.
Un nouveau caillou dans la chaussure d’Emmanuel Macron ?
Alors que les Gilets jaunes préparent une nouvelle mobilisation nationale samedi contre la hausse des taxes sur les carburants - + 6 centimes sur le diesel et + 3 centimes pour l’essence au 1er janvier -, une autre hausse pointe elle aussi son nez : celle de l’électricité. Un paramètre qui n’a, semble-t-il, pas été anticipé par le gouvernement pourrait alourdir encore un peu plus le prix de l’électricité qui a déjà bondi de 35% en dix ans.
L’obligation pour EDF de revendre à ses concurrents une partie de sa production nucléaire pourrait, selon nos calculs, se traduire par une augmentation de 2,3 % en 2019 et de 3,3 % en 2020. LIRE AUSSI >Nucléaire, solaire, éolien... Comment est produite l’électricité française Inscrite dans la loi Nome (Nouvelle organisation du marché de l’électricité) votée en 2011, cette obligation légale avait pour but d’éviter une distorsion de concurrence entre EDF, qui était en situation de monopole jusqu’à la libéralisation du marché en 2007, et les fournisseurs « alternatifs » d’électricité.
Comment : en faisant à ces derniers de bénéficier eux aussi de la « rente » du nucléaire. C’est ce que l’on appelle l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique).
Problème : selon la CLEE, association de consommateurs industriels et tertiaires d’électricité, ces 25% de la production nucléaire - soit 100 Twh - ne répondent plus à la demande des alternatifs. « Lorsque l’Arenh a été créée, la concurrence était très faible, explique Frank Roubanovitch, le président de la CLEE. Il était facile de satisfaire les exigences de chacun des fournisseurs en fonction du nombre de leurs clients. Sauf qu’aujourd’hui, leur nombre a explosé. Il devient impossible de contenter tout le monde. »
- Un surcoût de 360 millions en 2019 Résultat : impossible d’acheter à EDF suffisamment de MWh d’électricité nucléaire au prix fixé par les pouvoirs publics : 42 €/MWh. Quand les prix du marché de gros passent sous ce seuil, pas de problème. Les alternatifs préfèrent se fournir sur le marché. En revanche quand les prix flambent, il devient très intéressant pour eux d’acheter un maximum de MWh au prix de l’Arenh.
Ce qui leur permet de proposer des offres concurrentielles aux particuliers. D’après la CLEE, si les autorités ne relèvent pas ce plafond de 100 TWh, le surcoût pour les consommateurs d’électricité (particuliers et entreprises) pourrait atteindre 1,05 milliard d’euros dès 2019 et 1,55 milliard en 2020. Sachant que les particuliers représentent 35 % de la consommation totale d’électricité, le coût pour ces derniers - il sont 31 millions d’abonnés - serait de 360 M€ en 2019. Et de 530 M€ en 2020. Ce qui aboutirait une hausse par ménage de 12 € en 2019 puis de 17 € en 2020.
A cela, il faut ajouter les augmentations liées à la hausse des taxes sur l’électricité, des prix du marché, des certificats d’économie d’énergie, etc. Bref, le pouvoir d’achat n’a pas fini de faire parler de lui.
Affaire Daval : la présence d’ADN de la mère de Jonathann sème le trouble
Martine Henry, la mère de Jonathann Daval, est soupçonnée d’être complice de son fils par les proches d’Alexia.
L’ADN de la mère de Jonathann Daval, le meurtrier présumé, a été retrouvé dans le coffre de la voiture qui a servi à transporter le cadavre d’Alexia. Simple coïncidence ou élément accablant pour la défense de Jonathann Daval ?
Alors que l’informaticien de 34 ans est attendu dans le bureau du juge d’instruction jeudi -l’homme est mis en examen pour le meurtre de sa femme, Alexia, depuis janvier-, les enquêteurs viennent d’être alertés par les parties civiles sur un fait troublant
. En compulsant le dossier d’instruction, celles-ci se sont en effet rendu compte qu’un ADN féminin jusqu’ici non identifié correspondait à celui de la mère du mis en examen. De quoi, peut-être, relancer l’hypothèse d’une complicité que les proches d’Alexia, eux, n’ont jamais exclue. Or, cet ADN, extrait au début de l’enquête à partir d’un « élément pileux », a été retrouvé dans le coffre de la voiture professionnelle de Jonathann Daval… celle-là même dans laquelle il a chargé le cadavre d’Alexia avant d’aller le déposer dans un bois à quelques kilomètres de leur domicile de Gray-la-Ville (Haute-Saône).
Le cheveu retrouvé sur une planche de bois Ce cheveu bicolore de 8 cm avait été découvert lors des premières constatations sur une portion de planche de bois supportant deux autres ADN : celui de Jonathann et celui d’Alexia. Cette planche, située près de l’ouverture du coffre, se trouvait elle-même sous un carton et sous une imprimante que Jonathann avait récupérée le matin de la « disparition » de sa femme dans le but de se constituer un emploi du temps chargé.
En fait, une mise en scène, comme il l’a avoué dès ses aveux en garde à vue fin janvier. L’ADN de ce cheveu et de son bulbe, établi de manière complète et dont le compte rendu figure au dossier sous forme de tableaux complexes, correspond en tout point à celui de Martine Henry, la mère de Jonathann.
Cette dernière avait subi un prélèvement dans le cadre d’une autre analyse, visant à savoir si son empreinte génétique se trouvait sur le drap qui a servi de linceul à Alexia. Fort de cette découverte, Me Gilles-Jean Portejoie, avocat de la sœur et du beau-frère d’Alexia, a écrit lundi au juge pour l’alerter. Les proches de la jeune banquière de 29 ans, dont les autopsies ont révélé qu’elle avait été rouée de coups, étranglée et son corps incendié, ont en effet mal vécu le revirement de l’été dernier :
Jonathann les accuse désormais d’avoir scellé un « pacte secret », quand son beau-frère Grégory Gay serait le véritable auteur de l’étranglement d’Alexia… Une version qu’aucun élément matériel n’accrédite.
Les enquêteurs restent prudents Pour autant, les enquêteurs, eux, restent prudents face à la présence de ce cheveu. « Cet élément n’est pas nouveau et a été jugé non significatif », commente l’un d’eux. On sait en effet que Jonathann Daval passait plusieurs fois par jour voir sa mère avec son véhicule de fonction. « Un cheveu est par essence un élément volatil, qui peut se trouver à cet endroit depuis plusieurs mois. Cela ne prouve absolument rien ! » s’insurge Me Randall Schwerdorffer, avocat de Jonathann Daval, qui goûte peu la méthode.
« La partie civile, en l’occurrence Grégory Gay, se prend quasiment pour un juge d’instruction, tacle le pénaliste. J’y vois surtout une façon de faire pression sur Jonathann en mettant en cause sa mère, qui est légitimement catastrophée. » « Nous jouons simplement le rôle qui est le nôtre, celui d’une partie civile active, assume pour sa part Me Portejoie. Ce fait troublant pose des questions qui méritent qu’on y apporte des réponses. »
Une amende de 200 euros pour les fumeurs de cannabis pris en flagrant délit Le cannabis est illégal en France.
L’Assemblée nationale a voté vendredi soir la création d’une amende forfaitaire de 200 euros pour sanctionner l’usage de stupéfiants. Les Francs-Comtois sont les deuxièmes plus gros fumeurs de cannabis de France.
L’Assemblée nationale a voté vendredi soir la création d’une amende forfaitaire de 200 euros pour sanctionner l’usage de stupéfiants, sans toutefois en dépénaliser l'usage. La création de cette amende forfaitaire a été adoptée à l'Assemblée nationale par 28 voix contre 14 lors de l’examen en première lecture du projet de réforme de la justice.
Cette amende n'exclut pas pour autant des poursuites judiciaires. En effet, le consommateur pris en flagrant délit pourra être traduit en justice. "Il peut y avoir des poursuites. Il n’y a pas de dépénalisation de l’usage du cannabis. En fonction de ce qu’on aura pu voir, la forfaitisation n’éteint pas l’action pénale", avait d'ailleurs expliqué Gérard Collomb, alors qu'il était encore ministre de l'Intérieur. Des poursuites seront engagées par exemple en cas de récidive, si le consommateur a déjà eu une amende, ou s’il est un trafiquant ou producteur présumé.
La ministre de la justice, Nicole Belloubet, a défendu une mesure qui « résulte d’un travail important » de la mission d’information parlementaire sur le cannabis menée notamment par Eric Pouillat (La République en marche, LRM), assurant que l’amende forfaitaire « marche bien pour d’autres types de contraventions ». Plusieurs élus de gauche ont critiqué l’absence de réponse sanitaire avec cette mesure, la ministre leur rétorquant que l’amende « n’entraînera pas de rupture dans la réponse de santé publique ».
Pour ces raisons notamment, Pierre Dharréville (Parti communiste français) a défendu un amendement pour supprimer l’article, mettant aussi en exergue le risque de ciblage des jeunes défavorisés. « Ce n’est pas ce type de dispositions qui amènera à améliorer l’état sanitaire », a renchéri David Habib (Parti socialiste), dénonçant le caractère « inégalitaire » de la mesure. 14% des jeunes de 17 ans fument en Franche-Comté La région Franche-Comté est sur le podium des consommateurs de cannabis en France.
Après l'Île de France, la région rassemble le plus grand nombre de fumeurs d'herbe et/ou de résine de cannabis (notre article). En 2015, l'OFDT (l'Observatoire français des drogues et toxicomanies) signalait une forte consommation de cannabis, notamment chez les jeunes francs-comtois. Sur une carte nationale, on y découvrait que 14% des jeunes de 17 ans consomment au moins du cannabis 10 fois par mois. C'est dans notre région que ce chiffre est le plus élevé et significativement plus que la moyenne française, qui est de 9%. En Alsace, région voisine, seulement 6% des jeunes de 17 ans fument tous les mois.
Saint-Maur : presque aveugle, Pôle emploi lui propose un poste de conducteur de train
Sophie Gleize, handicapée visuelle à plus de 80 %, s’est vue proposer un poste de conducteur de train par Pôle emploi. LP/Laure Parny Sophie Gleize, demandeuse d’emploi qui souffre de déficience visuelle à plus de 80 %, a reçu cette offre «complètement débile».
Elle n’a même pas pu lire seule cette proposition d’emploi. Sophie Gleize, demandeuse d’emploi de Saint-Maur, vient de recevoir une offre de travail vantant les nombreux postes de conducteurs de train à pourvoir à la SNCF. Un vrai choc pour cette femme de 55 ans qui souffre de déficience visuelle à plus de 80 %.
« Tout arrive sur la boîte mail de mon fils, puisque je ne peux pas lire les courriers », raconte celle qui a progressivement perdu la vue à la quarantaine. La faute à une maladie génétique rare : la rétinite pigmentaire. « J’étais surprise et déçue quand il m’a lu cette proposition complètement débile, Ça montre à quel point quand on est handicapée et qu’on veut travailler, rien n’est adapté à notre spécificité. Tout ça est ridicule plus que grave. »
Une autre proposition… d’agent de sécurité
Avec cette annonce , la seconde seulement en deux ans selon elle, Sophie Gleize n’en était cependant pas à son coup d’essai. « Comme je suis éducatrice canine, Pôle emploi m’a proposé un poste d’agent de sécurité avec un chien. Comment voulez-vous que je fasse en n’y voyant rien ? »
Sophie Gleize, qui a exercé comme coach sportif et esthéticienne avant que la maladie ne vienne perturber toute sa vie, refuse de rester chez elle à ne rien faire. « Quand vous avez plus de 50 ans que vous êtes une femme et en plus handicapée, on vous dit de vous contenter des 900 € mensuels d’allocation adulte handicapé, mais ce n’est pas une vie ça. Je ne veux pas être à la charge de la société. »
Depuis qu’elle est inscrite à Pôle emploi, elle se bat pour chaque étape. En deux ans, plusieurs de ses requêtes n’ont toujours pas abouti : être reconnue travailleur handicapé, obtenir et se former à un logiciel qui grossit les caractères pour retrouver de l’autonomie sur ordinateur…
« Le handicap, c’est un combat permanent » « Quand j’ai obtenu mon chien guide, ça m’a donné envie de devenir éducatrice canine, raconte-t-elle. Même cette formation, je me la suis payée seule ! » Cette mère de deux garçons de 17 et 25 ans attend encore aujourd’hui un accord pour intégrer en janvier une formation d’éthologie canine à l’école vétérinaire de Maisons-Alfort. Elle dispense déjà des conseils via le bouche-à-oreille grâce à une rémunération en chèque emploi service. « J’ai déjà mon combat contre la maladie à mener, j’aimerais que pour les démarches on m’aide vraiment, plutôt que toujours me demander d’envoyer des mails que je ne peux pas rédiger. Même entrer à Pôle emploi quand j’ai rendez-vous je ne peux pas le faire seule, il faut taper un code ! Le handicap, c’est un combat permanent. »
PÔLE EMPLOI RECONNAÎT « UNE ERREUR »
Sophie Gleize a fait l’objet « d’un envoi groupé, qui tient compte d’une partie des critères de recherches des demandeurs d’emploi mais pas de tous ». Pôle emploi Ile-de-France reconnaît le côté « ubuesque » de cette proposition, reconnaît « l’erreur », mais précise qu’il ne s’agit pas d’une proposition personnalisée. Et qu’« il n’y a évidemment aucune conséquence au fait de ne pas répondre à ce mail ». L’agent chargé du suivi de Sophie Gleize l’a rencontré à plusieurs reprises « et la conseille pour toutes ses démarches », assure Pôle emploi.
« Nous envoyons régulièrement des mails avec des opportunités d’emploi de façon un peu large, pour promouvoir les secteurs qui recrutent. On nous reprocherait de ne pas le faire », ajoute Pôle emploi, qui rappelle que son « objectif est d’aider les demandeurs d’emploi, surtout pas de les mettre face à leurs difficultés ».
Ce juge intelligent fait tourner les choses sur les agresseurs d'animaux avec une dose de leur propre médecine
Ceux qui aiment les animaux ont du mal à imaginer pourquoi quelqu'un infligerait de la douleur à nos amis à fourrure. Un juge nommé Michael (Mike) Cicconetti de l'Ohio est le fier propriétaire d'un beau chien de montagne bernois et un passionné d'animaux.
Il s'est engagé à aider à mettre fin aux abus et à la négligence envers les animaux dans sa communauté et s'est mis à combattre le problème d'une manière inattendue.
Il se sert de son pouvoir de détermination de la peine en tant que juge pour choisir les peines qui, espère-t-il, aideront les agresseurs à comprendre pourquoi leur comportement est si nuisible.
Son but ultime est de faire en sorte que ces gens cessent de traiter leurs animaux de compagnie d'une manière aussi impitoyable.
Par exemple, une femme de la région a eu des ennuis avec la loi pour avoir permis à son chien de vivre dans un environnement sale. Elle s'est retrouvée dans la salle d'audience du juge Mike. Alors, lorsque le moment est venu pour lui de prononcer sa sentence, il a décidé de lui permettre d'avoir un bref aperçu de la vie de la pauvre chienne sous le coup de ses mauvais traitements et de sa négligence. Il a condamné la femme à passer huit heures d'affilée assise dans une décharge puante.
Même si la puanteur lui donnait mal au ventre, le juge lui a dit qu'elle ne serait pas autorisée à partir. Bien que la femme n'était manifestement pas ravie de l'issue de l'affaire, Michael espérait que cela lui ferait réfléchir à deux fois avant de faire subir un tel cauchemar à une créature innocente.
Un autre exemple de la sentence du juge a été mis en évidence dans le cas d'une femme de la région qui a été reconnue coupable d'avoir jeté des chatons dans les bois pour se débrouiller toute seule. Comme punition, le juge Mike a décidé qu'il serait approprié qu'elle soit laissée seule dans la forêt toute la nuit. Enregistrer L'objectif du juge dans ces peines n'était pas de traiter quelqu'un d'une manière cruelle ou inhabituelle. Il ne cherchait pas à faire du mal à ces gens. Il voulait simplement qu'ils, à travers une expérience très courte et limitée, voient comment leurs actions avaient un impact sur les créatures sans défense.
Son cœur pour les animaux a fait gagné la notoriété et le respect au juge Mike dans sa région et dans le monde entier. Si tu penses que ce juge est sur une piste et que d'autres juges devraient suivre son exemple, raconte cette histoire à tes amis et à ta famille!
N'hésite pas à nous faire part de tes pensées et réactions à propos de cette histoire incroyable!
Pendant deux ans, la petite Serena a été cachée dans le coffre d'une voiture par sa mère, qui avait dissimulé l'existence de son bébé à tout le monde.
Le procès de cette dernière s'ouvre ce lundi. Elle est jugée pour "violences volontaires ayant entraîné une infirmité permanente". Elle risque jusqu'à 20 ans de prison.
La Cour d'assises de Corrèze accueille à partir de lundi à Tulle un procès hors normes, celui d'une incroyable dissimulation d'enfant qui avait stupéfié à sa révélation en 2013 : le bébé dit "du coffre" de voiture, que sa mère a caché aux yeux de tous, mari et enfants inclus, pendant près de deux ans.
Le garagiste de Terrasson, en Dordogne qui en octobre 2013 découvrit le bébé, a mis du temps à s'en remettre...Lui qui allait être papa trois mois plus tard, parle du "spectacle horrifiant" d'une enfant de deux ans ou un peu moins, entourée d'excréments, ne pouvant tenir sa tête droite, "blanche comme du plâtre, et avec des yeux révulsés".
Il vient de la trouver dans un couffin, dans le coffre d'une voiture apportée par une cliente. Les pompiers alertés, relèvent qu'à 15-30 minutes près, l'enfant aurait été "en grand danger" faute d'oxygène. Les gendarmes sont prévenus discrètement, et l'attitude de la mère, déjà, intrigue. Pas alarmée, voire "décontractée", comme si la découverte du bébé était "une délivrance", note le garagiste.
Le mari ignorait l'existence de sa petite fille La mère, Rose, et son mari, maçon, sont placés en garde à vue puis mis en examen. Mais lui bénéficie d'un non lieu: il a toujours affirmé n'avoir rien su de la grossesse, de la présence du bébé dans la voiture car il ne conduit pas, ou dans le garage de leur maison de Brignac-la-Plaine, en Corrèze.
Et "aucun élément n'a permis de démontrer qu'il en avait connaissance", a conclu l'instruction. Par cet aspect, mais pas seulement, le cas de "Séréna" -le prénom donné par la mère à cette petite fille- "défie l'imagination", admet le procureur de Brive à l'époque. Car le couple a trois autres enfants de 6 à 12 ans, normalement scolarisés et socialisés.
Des séquelles "vraisemblablement irréversibles"
La mère, aujourd'hui âgée de 50 ans, et sous contrôle judiciaire, est jugée pour violence suivie de mutilation ou infirmité permanente sur mineur de 15 ans par ascendant, privation de soins ou d'aliments compromettant la santé d'un enfant par ascendant, et dissimulation ayant entraîné atteinte à l'état-civil d'un enfant. Elle encourt 20 ans de réclusion criminelle.
Une "criminalisation" de l'affaire qui lui vaut les assises, liée au caractère "permanent" des séquelles, révélé par les expertises successives. La dernière, menée mi-2016 a relevé un "déficit fonctionnel à 80%", un "syndrome autistique vraisemblablement irréversible". Et "un lien de causalité" avec l'isolement, le confinement subis
Serena, chez qui de "nombreuses carences" ont été diagnostiquées, aura 7 ans en fin de mois : elle vit dans une famille d'accueil en Corrèze, et va "mieux". "Elle va bien, si tant est qu'on puisse le dire sous cette forme-là", dit aujourd'hui
Me Isabelle Faure-Roche, avocate du Service social d'aide à l'enfance du département de Corrèze, partie civile, comme trois associations de protection de l'enfance. "Elle marche, elle court dans la nature, elle fait du vélo, elle aime faire beaucoup de vélo. Mais elle ne supporte pas d'être enfermée", précise une source proche du dossier. "Mais si vous essayez de lui parler, elle ne vous calcule pas. Elle émet des sons, mais ne parle pas". Des symptômes de Séréna, du lien avec le traitement subi, "l'altération de la sphère de communication", la "désorganisation précoce des récepteurs", il sera beaucoup question devant la cour d'assises de Tulle.
Mais il sera aussi question du psychisme de la mère, et plus encore de "déni": qu'il soit absolu, relatif, ou... contestable. "Je me suis enfermée dans un mensonge, un gouffre" "On est totalement dans le déni de grossesse", a estimé dès le départ l'avocate de l'accusée Me Chrystèle Chassagne-Delpech, pour qui sa cliente n'a pas eu le "geste fatal" qu'ont de nombreuses femmes en déni de grossesse, mais l'a "laissée en vie... d'une certaine façon".
La mère elle-même, dans une interview accordée à TF1 fin 2013, explique avoir accouché seule à l'aube, n'avoir pu en parler à personne le jour-même, ni le lendemain, ni le surlendemain. Et s'être "enfermée dans un mensonge, un gouffre". Elle racontera qu'elle nourrissait l'enfant, la sortait du coffre, passait du temps avec elle le soir, même si "elle ne pouvait s'en occuper comme des trois autres".
L'avocate de la défense n'a pas souhaité s'exprimer en amont du procès. Celui-ci est prévu jusqu'au 21 novembre.
Service national universel : ce qui attend les jeunes de 16 ans
Chaque année, 800 000 jeunes de 16 ans seront convoqués pendant un mois, dont quinze jours en hébergement collectif. AFP/Guillaume Souvant picto exclusif Le secrétaire d’Etat en charge de la jeunesse, Gabriel Attal, nous dévoile ce que va être le service national universel.
Dès l’an prochain, les volontaires pourront le faire dans des départements tests. Le secrétaire d’Etat chargé du dossier, Gabriel Attal, parle de la « réforme de société la plus puissante depuis de nombreuses années ». Promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron, le service national universel prend un peu plus forme ce lundi avec la remise au président de la République du rapport préparé par le groupe de travail dédié au sujet.
Une nouvelle étape pour lever un peu plus les nombreuses interrogations qui entourent encore le service national universel (SNU), dont les premières expérimentations, comme nous le dévoilons, sont attendues pour le mois de juin.
«Mon objectif, des premiers appelés dès juin», espère Gabriel Attal Ce qui est sûr ?
Chaque année, les quelque 800 000 jeunes de 16 ans, garçons et filles, d’une même classe d’âge seront convoqués pendant un mois, dont quinze jours en hébergement collectif. Une partie obligatoire, suivie d’un nouvel engagement de minimum trois mois, facultatif cette fois, pour ceux qui souhaiteraient prolonger l’expérience. Objectif : fédérer la jeunesse autour de valeurs communes et créer un « sentiment d’unité nationale ».
- « Avoir quelque chose de contraignant autour de valeurs comme la solidarité et l’engagement, ça me paraît contradictoire, juge le sociologue de la jeunesse et directeur de recherche au CNRS, Olivier Galland. Cette mesure, c’est aussi un aveu d’échec pour l’école, qui serait censé tenir ce rôle si on lui laissait vraiment l’occasion. »
Faire oublier le service militaire Autre chantier des défenseurs du SNU : couper les liens avec le service militaire, aboli par Jacques Chirac en 1996, et crispant pour une bonne partie des futurs concernés. Un numéro d’équilibriste puisqu’une partie des jeunes seront accueillis dans des casernes et que des militaires feront partie de l’encadrement. Sans oublier une communication gouvernementale axée sur la nécessité de rétablir ce « moment de brassage social » qui aurait été enterré avec la fin de la conscription.
« C’est un peu une image d’Epinal, juge l’historienne et auteure du Soldat méconnu : les Français et leurs armées, état des lieux (Armand Colin), Bénédicte Chéron. Avec la disparition de la nécessité de se défendre contre un ennemi aux frontières, l’Etat a réformé le système pour faire son service dans d’autres corps que dans l’armée. Le mélange social s’est peu à peu estompé et en 1997, vous n’aviez plus que les jeunes hommes des classes sociales les plus défavorisées dans les régiments de combat de l’armée de Terre. »
Pour faire simple, le gouvernement va devoir jouer très serré pour contenter les jeunes tout en faisant de son SNU un symbole de leur reprise en main. « Il reste des points à trancher dans ce dossier et ça va être délicat », souligne un membre du groupe de travail. Les arbitrages d’Emmanuel Macron sont attendus d’ici janvier notamment sur le calendrier du stage pratique ou les départements tests.
Le point le plus crucial ? Le budget.
Pour l’instant, le gouvernement s’est refusé à chiffrer son service national universel même si une estimation l’évalue à 1,6 milliard d’euros par an une fois son rythme de croisière trouvé. Mais d’ici là, le chemin est encore long.