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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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SAINT GAÉTAN de THIENNE
Fondateur des Théatins
(1480-1547)
Saint Gaétan, né à Vicence, de race illustre, fut consacré à Marie dès le sein de sa mère, puis ensuite à sa naissance. On lui donna le nom de Gaétan, pour conserver un célèbre nom familial; mais on y ajouta le nom de Marie, pour marquer sa consécration à la Reine du Ciel.
Gaétan de Sainte-Marie montra de bonne heure un grand amour pour les pauvres; ce fut là, du reste, un des beaux caractères de toute sa vie. Son coeur d'enfant, tendre et délicat, le faisait pleurer souvent à la vue des misères qui s'offraient à lui; les pauvres, qui le connaissaient tous, l'appelait leur petit ami, en attendant qu'il fût leur père. L'enfant leur rendait mille petits services, et lorsqu'il recevait quelque argent de ses parents à titre de récompense, il n'avait rien de plus pressé que de le distribuer à ses chers mendiants. La petite somme était toujours vite épuisée; alors Gaétan mettait en mouvement tous les ressorts de sa jeune politique, et il finissait toujours par reconstituer son petit trésor. À bout d'expédients, il demandait l'aumône à ses parents pour l'amour de Dieu.
Devenu prêtre, il bâtit une église dans ses domaines pour y exercer le saint ministère. Comme il était très simple et même négligé dans ses vêtements, son père se fâchait souvent et l'accusait de déshonorer son nom en se mêlant aux mendiants. Le plus souvent Gaétan répondait à ce reproche par son silence. Il s'occupa avec zèle des ouvriers, ce qui lui attira la persécution de ses proches, puis l'admiration de tous, quand on vit son ministère opérer de grands fruits de sanctification. Partout où il allait, sa première visite était pour les pauvres et les malades.
Un jour de Noël, Notre-Seigneur lui apparut sous la forme d'un petit enfant; il Le prit dans ses bras et Le caressa longtemps, pendant que son coeur se fondait d'amour.
A Rome, Gaétan, plein du désir de donner au clergé des modèles à imiter, fonda, de concert avec quelques saints prêtres, la congrégation des Théatins. La confiance absolue en Dieu valait plus pour lui que tous les conseils de la prudence humaine, et nulle part la Providence ne le laissa manquer du nécessaire.
Le Saint était déjà âgé quand il tomba malade, à Naples; il refusa un matelas et voulut mourir sur la cendre et le cilice; il refusa aussi un médecin extraordinaire, disant: "Je suis un pauvre religieux, qui ne vaut pas la peine d'être assisté." Marie vint Elle-même chercher son âme. Il laissa la réputation d'un séraphin à l'autel et d'un apôtre en chaire.
SAINT GUILLAUME de VERCEIL
Fondateur de la Congrégation des Ermites
Ancienne et fameuse ville de Lombardie, Verceil servit de berceau à saint Guillaume. Illustres par la noblesse de leur sang, son père et sa mère étaient encore plus respectables par la sainteté de leur vie. Guillaume perdit ses parents dès son enfance et vécut sous la conduite d'un de ses parents qui prit grand soin de son éducation.
A quinze ans, le pieux adolescent résolut de mener une vie pénitente et entreprit le pèlerinage de St-Jacques de Compostelle, en Galice, comme on nommait alors l'Espagne. Il voyageait les pieds nus, revêtu d'un simple habit de pèlerin. Durant ce long voyage, Guillaume souffrit la faim, la soif, avec toutes sortes d'incommodités. Son amour de la mortification lui inspira cependant de faire confectionner deux cercles de fer qu'il appliqua sur sa chair nue.
Dieu révéla au jeune pénitent qu'Il l'appelait à la vie solitaire dans laquelle il pratiquerait la vertu avec plus de perfection. Obéissant à cette céleste inspiration, Guillaume de Verceil quitta son pays afin de trouver moins d'obstacle à son projet. Il se retira au royaume de Naples, sur une montagne déserte où il pratiqua des abstinences et des austérités presque incroyables.
Saint Guillaume ne jouit pas longtemps de cette douce solitude, car une foule de personnes attirées par sa réputation de sainteté et le désir de recevoir ses instructions, se mirent à le visiter fréquemment. Plusieurs prêtres séculiers ravis de ses entretiens spirituels le supplièrent de les admettre au nombre de ses disciples. En l'an 1119, sous le pontificat de Calixte II, saint Guillaume de Verceil commença donc l'établissement de la Congrégation, dite du Mont-Vierge.
Animés par les ardentes exhortations de leur saint fondateur, les nouveaux religieux embrassèrent la pratique de la vertu avec une ferveur indescriptible. Vivant dans une parfaite concorde, ils avançaient à grands pas dans le chemin de la perfection, lorsque le démon excita en eux un esprit de murmure contre saint Guillaume, à cause de l'austérité des Règles qu'il leur prescrivait.
Comme l'esprit de critique et de rébellion animait de plus en plus ses religieux, le Saint jugea que sa présence leur devenait plutôt désavantageuse qu'utile et décida de se retirer. Après avoir quitté le Mont-Vierge, saint Guillaume fonda plusieurs monastères tant d'hommes que de femmes, en divers endroits du royaume de Naples. Ainsi, la sourde persécution fomentée contre le saint fondateur, servit à étendre davantage le nouvel Ordre qu'il avait institué.
SAINT GUILLAUME de VERCEIL
Fondateur de la Congrégation des Ermites
Le but de son institut consistait principalement et avant tout, dans l'exercice d'une vie pénitente et mortifiée. C'est pourquoi il interdit à ses enfants spirituels l'usage du vin, de la viande et de toutes sortes de laitage. Il ordonna aussi que ses religieux mangeraient des herbes crues avec un peu de pain pendant trois jours de la semaine.
Roger Ier, roi de Naples, désirait vivement s'entretenir avec saint Guillaume de Verceil; il le fit donc venir à sa cour. Sa conversation tout angélique l'édifia tellement qu'il ordonna de bâtir un couvent de son Ordre à Salerne, juste en face de son palais, afin de pouvoir jouir plus souvent de ses célestes entretiens et de ses sages avis. Saint Guillaume profita de son influence pour porter le roi à la pratique de la vertu et lui rappeler ses importants devoirs. Il exhortait les grands seigneurs de la même façon, tâchant de leur inspirer l'horreur du péché et l'amour de la piété.
Comme la dévotion trouve des ennemis partout, quelques courtisans persuadèrent le roi Roger d'éprouver la vertu du Saint, qui n'était selon eux, que pure hypocrisie. On chargea une courtisane de le solliciter au mal et de le faire tomber dans le péché. Saint Guillaume feignit d'abord d'acquiescer à ses honteuses propositions et la pria de revenir vers le soir. La courtisane se félicitait de sa réussite, mais lorsqu'elle retourna chez le Saint, elle resta fort perplexe en le voyant se coucher sur un lit de charbons ardents tout en l'invitant à faire de même.
Ce prodige bouleversa tellement cette misérable femme, que fondant en larmes, elle demanda pardon au serviteur de Dieu en se prosternant jusqu'à terre. D'infâme pécheresse, elle devint abbesse d'un couvent de religieuses fondée par saint Guillaume, à Venosa. Elle est connue sous le nom de la bienheureuse Agnès de Venosa.
Saint Guillaume de Verceil apprit par révélation qu'il irait bientôt recevoir la récompense de ses travaux. Il en avertit le roi et lui recommanda la pratique des instructions données. Pour mieux se préparer à son prochain départ pour le ciel, il se retira au monastère de Guglieto. Lorsque l'heureux jour arriva, saint Guillaume se fit transporter à l'église, et là, couché sur la terre nue, il exhorta ses religieux à la persévérance et rendit paisiblement son âme à Dieu. Son corps fut inhumé dans l'église où il exhala son dernier soupir. Depuis ce temps, cette église a changé son nom de St-Sauveur, pour celui de St-Guillaume.
Emilie de Rodat
religieuse, fondatrice, sainte
1787-1852
Le 6 septembre 1787, dans le château de Druelle, près de Rodez, naît Émilie. Première enfant de Jean Louis de Rodat et d'Henriette de Pomeyrols,appartenant à la vieille noblesse terrienne. Elle est baptisée le lendemain de sa naissance à St Martin de Limouze, et vivra toute sa vie à Villefranche de Rouergue, auprès de sa grand-mère à Ginals, de sa grand-tante Melle Agathe de Pomairols, religieuse visitandine chassée de son couvent par la Révolution.
Elle grandira dans une ambiance douce, pieuse et charitable, de foi profonde. Très fidèle à sa prière du soir. Bien que pleurnicheuse et boudeuse, on ne la grondera jamais mais on lui expliquera la faute en la raisonnant.
Elle ressent très jeune l'amour des pauvres : elle donne son goûter, s'achète un couteau pour le donner aux pauvres.
A 11 ans, elle fait sa Première Communion, cérémonie clandestine sans avoir fait la préparation.
Elle commence alors à "faire oraison" c'est à dire rester de longs moments, silencieuse, à prier, se retirant dans la chambre où est morte son aïeule, ou avec son amie Joséphine du Lac dans la nature.
A 14 ans, elle eut la vision de son aïeule dans la chambre ; elle est bouleversée et perd sa foi et sa piété. Elle se rend compte, lors d'un mariage, qu'elle aime la vie : plaire, les toilettes, s'amuser... Sa grand-mère s'en inquiète.
16 ans, elle revient avec ses parents à Druelle, où elle s'ennuie et dépérit. Malgré de longues randonnées à cheval, son état s'aggrave. Dépressive, elle n'éprouve plus le besoin de Dieu et se détache de la vie chrétienne. Le jour de la Fête Dieu en 1804, elle comprend qu'elle fera de sa vie quelque chose de grand. Une grande lumière se fait en elle.
A 17 ans, elle revient vers Dieu et lui seul : prières, eucharisties nombreuses, chemins de croix, méditation, aide des autres...
A 18 ans, après sa confirmation, elle s'engage dans l'éducation des enfants, visite des malades.
Elle ne pourra entrer en communauté chez les Dames de Nevers à Figeac, sa santé ne le lui permet pas ; elle se consacra alors à l'instruction des enfants, d'abord c'est sa chambre qui servira de salle de classe.
Avec 3 autres jeunes filles, elle forme une communauté en 1816. Une maison lui est proposée à 400 francs de location. De prêts en dons, aidée par la Providence, elle peut régler les dettes et même emménager à la maison Saint Cyr, puis acheter la chapelle St Roch. Elle va toujours de l'avant et tout finit par s'arranger.
Des épreuves passent encore : une espèce d'épidémie fait disparaître des Sœurs et des orphelines, une fusion avec une autre communauté est annulée. Les sœurs donnent à Émilie le nom de "Mère", prennent un costume religieux et un nom "La Sainte Famille". Elle gardera pendant 30 ans une sorte de cancer (polype au nez avec maux d'oreilles) et continuera sa mission, puis, elle ouvrira un autre couvent à Aubin.
Toute sa vie, elle vivra comme les plus humbles : partageant ses repas, ses peines, sa façon de vivre modeste. Elle arrive à guérir des personnes, aide des détenus à revivre. Tous la respectent (pas de juron en sa présence). Elle se donne sans compter et s'évertue comme elle peut pour faire face aux dépenses de fonctionnement de son Institut. Elle ne doute de rien et l'argent se trouve quand même...
Elle meurt le 19 septembre 1852 et est inhumée 4 jours plus tard le 25 septembre dans un oratoire du jardin à Notre Dame de la Salette.
Depuis son retour à Dieu, des guérisons sont obtenues grâce à son intercession. Des pèlerinages ont lieu...
Elle est béatifiée le 9 juin 1940 et canonisée le 23 avril 1950, par Pie XII. C'est la Sainte du Rouergue.
La Congrégation de la Sainte Famille, de droit Pontifical, siège à Villefranche de Rouergue et est présente sur tous les continents.
Sainte Emilie de Vialar Fondatrice de la congrégation de Saint-Joseph de l'Apparition
Sainte Emilie de Vialar est née en 1797, dans la petite ville de Gaillac, au sud de la France. Elle était fille de Jacques de Vialar et d’Antoinette de Portal, deux des plus importantes familles de la région.
La première éducatrice d’Emilie est sa mère qui, grâceàsa foi profonde, inculque à sa fille les premiers éléments de la foi chrétienne. Emilie n’avait que 13 ans à lamort de sa mère; cette perte a été une grande souffrance pour elle, malgré cela elle s’adapte à la vie de pensionnaire à l’ “l’Abbaye au Bois” à Paris.
Deux ans après, elle retourne dans sa ville natale, dotée d’une éducation sérieuse et la société gaillacoise accueille très cordialement cette jeune fille si gracieuse.
Mais l’appel de Dieu se fait sentir…Il mûrit lentement à travers mille difficultés; Emilie éprouve en même temps un grand intérêt pour les pauvres, les malades et les enfants abandonnés de sa ville, prémices de son oeuvre future.
En 1832, le jour de Noël, Emilie quitte la maison paternelle où, durant vingt ans, elle a supporté un père sévère dont elle avait déclinétoutes les offres de mariage, et Toinon, la servante autoritaire, qui essaye toujours de supplanter la place et les activités de cette jeune fille si délicate.
Grâce à l’important héritage, laissé par son grand-père maternel, elle achète une maison et elle s’y installe en compagnie de trois de ses meilleures amies. A partir de ce moment, elles se jettent dans le combat pour le soulagement de la misère du prochain. Emilie fonde la « Congrégation des Sœurs de Saint
Joseph de l’Apparition » pour honorer Saint Joseph dans le mystère de l’Incarnation, quand l’ange du Seigneur lui était apparu lui disant : « Ne crains pas de prendre Marie pour épouse, ce qui est engendré en ellevient de l’Esprit Saint»
Depuis 1832, elle se dépense sans compter dans un don total, au malade, à l’ enfant,à l’abandonné,à celui qui est dans le besoin sous toutes ses formes. Elle conduit ses sœurs en Algérie, en Tunisie, à Malte,à Chypre, en Grèce, en Birmanie, en Libye, au Liban, en Syrie, en Australie. St. Emilie s’est éteinte le 24 août 1856,à l’âge de 59 ans.
Ses Sœurs, disponibles, infatigables, se dépensent avec amour, affrontant épidémies, guerres, insurrections. Elles exercent une œuvre missionnaire à l’exemple de leur Mère; elles exposent leur vie même, pour protéger les gens sans défense.
En 1939, l’Eglise a béatifié Emilie de Vialar et en 1951 elle l’a canonisée. Aujourd’hui plus de 1000 sœurs continuent l’œuvre de Sainte Emilie dans les 5 continents.
Sainte Claudine Thévenet
Sainte Claudine Thévenet, en religion, Marie de Saint-Ignace, a été béatifiée par Jean-Paul II le 4 octobre 1982 et canonisée le 21 mars 1993.
Au lendemain de la révolution, en 1818, elle a fondé à Lyon la Congrégation des Religieuses de Jésus-Marie, vouée à l'éducation de la jeunesse. Elle était amie de Pauline Jaricot, la "mère des missions".
Deuxième d'une famille de sept enfants, CLAUDINE THÉVENET naît à Lyon le 30 mars 1774. « Glady », comme on l'appelle affectueusement, exerce très tôt une heureuse influence sur ses frères et
sœurs par sa bonté, sa douceur, son oubli de soi pour faire plaisir aux autres.
Elle a quinze ans lorsqu'éclate la Révolution française. En 1793, elle vit les heures tragiques de Lyon assiégée par les forces gouvernementales, et elle assiste, impuissante et horrifiée, à l'exécution de ses deux frères tués en représailles, après la chute de la ville, en janvier 1794. Leurs dernières paroles qu'elle recueille dans son cœur et fait siennes "Glady, pardonne, comme nous pardonnons" la marquent profondément et donnent un autre sens à sa vie. Dorénavant elle se consacrera à soulager les misères innombrables amenées par la Révolution; pour elle l'ignorance de Dieu est la cause principale de la souffrance du peuple et un grand désir s'éveille en elle de le faire connaître à tous; les enfants, les jeunes surtout attirent son zèle et elle brûle de leur faire connaître et aimer Jésus et Marie.
La rencontre d'un saint prêtre, l'abbé André Coindre, l'aidera à discerner la volonté de Dieu sur elle et sera décisive pour l'orientation de sa vie. Ayant trouvé deux petites filles abandonnées et grelottant de froid sur le parvis de l'église St-Nizier, le Père Coindre les avait conduites à Claudine qui n'avait pas hésité à s'en occuper.
La compassion et l'amour pour les enfants abandonnées est donc à l'origine de la "Providence" de St-Bruno, à Lyon (1815). Des compagnes se joignent à Claudine; on se réunit en association, l'Association du Sacré-Cœur, dont Claudine est immédiatement élue présidente. Le 31 juillet 1818, l'appel du Seigneur se fait entendre par la voix du Père Coindre: former sans hésiter une communauté. "Dieu vous a choisie", dit-il à Claudine. Et c'est la fondation de la Congrégation des Religieuses de Jésus-Marie le 6 octobre 1818, aux Pierres-Plantées sur la colline de la Croix Rousse. En 1820 la jeune Congrégation s'établira à Fourvière (en face du célèbre sanctuaire) sur un terrain acheté à la famille Jaricot. Elle recevra l'approbation canonique du diocèse du Puy en 1823 et de Lyon en 1825.
Le premier but du jeune Institut avait été de recueillir les enfants pauvres et de les garder jusqu'à leur vingtième année, leur enseignant un métier en plus des connaissances de l'école élémentaire, et leur assurant une solide formation religieuse et morale. Mais on veut faire davantage et Claudine et ses sœurs ouvrent leurs cœurs et leurs bras aux jeunes filles de la classe aisée et fondent pour elles un pensionnat. Le but apostolique de la Congrégation sera donc l'éducation chrétienne de toutes les classes sociales avec une préférence pour les enfants et les jeunes et parmi ceux-ci pour les plus pauvres.
Les deux œuvres se développent simultanément malgré les épreuves qui accompagneront la Fondatrice durant les douze dernières années de son pèlerinage terrestre: la mort douloureusement ressentie du Père Coindre (1826) et des premières sœurs (1828); la lutte pour empêcher la fusion de sa Congrégation avec une autre; les mouvements révolutionnaires de Lyon en 1831 et 1834 avec toutes les conséquences pour les habitants de Fourvière qui se trouvaient à un point stratégique entre les deux partis antagonistes.
Le courage insigne de la Fondatrice ne se laisse jamais intimider par l'adversité; elle entreprend avec hardiesse de nouvelles constructions dont celle de la chapelle de la Maison-Mère; en même temps elle s'adonne avec le plus grand soin à la rédaction des Constitutions de sa Congrégation. Elle allait y mettre la dernière main quand la mort la frappa dans la soixante-troisième année de son âge le 3 février 1837.
"Faire tout pour plaire à Dieu" semble avoir été le fil conducteur de sa vie. Cette recherche constante de la volonté de Dieu pour "mener une vie digne du Seigneur et qui lui plaise en tout" telle est la voie qui lui a donné une vive sensibilité spirituelle pour lire les signes des temps, y discerner les desseins de Dieu sur elle pour donner une réponse pleine et entière; telle est aussi la voie qui lui a mérité de "partager le sort des saints dans la lumière" (Col 1: 10, 11)
"Voir Dieu en toutes choses et toutes choses en Dieu" c'est aussi vivre en esprit de louange. Dans un monde où l'espérance est trop souvent absente, la redécouverte de la bonté du Créateur présent dans sa création et dans les personnes, redonne sens à la vie et invite à l'action de grâces. Claudine a fait de sa vie religieuse et apostolique une "louange de gloire " au Seigneur; ses dernières paroles "Que le bon Dieu est bon" ont été une exclamation admirative de la bonté de Dieu qu'elle avait su découvrir même dans les moments les plus douloureux de sa vie.
Claudine a donné à sa Congrégation l'empreinte de sa forte personnalité. Douée d'une force d'âme peu commune, femme de tête, organisatrice parfaite, elle fut surtout une femme de
cœur et elle voulut que ses filles fussent de vraies mères pour les enfants confiées à leur soin: "Il faut être les mères de ces enfants, disait-elle, oui, de vraies mères tant de l'âme que du corps". Aucune partialité, aucune préférence: "les seules que je vous permets sont pour les plus pauvres, les plus misérables, celles qui ont le plus de défauts; celles-là, oui, aimez-les beaucoup".
La solidité d'une construction se révèle à l'épreuve du temps. Cinq années à peine après la mort de la Mère, ses filles se rendaient en Inde (1842). En 1850, elles ouvraient leur première maison en Espagne et en 1855, elles s'installaient dans le Nouveau Monde, au Canada.
Cent soixante quinze ans après la fondation de la Congrégation, les Religieuses de Jésus-Marie sont aujourd'hui plus de dix-huit cents, réparties dans 180 maisons sur les cinq continents. Elles accueillent avec joie et gratitude la canonisation de l'humble et généreuse fille de France que le Seigneur a choisie pour être leur Fondatrice.
SAINTE GERMAINE COUSIN
Vierge, Bergère
(1579-1601)
Germaine Cousin naquit à Pribrac, non loin de Toulouse. Sa courte vie de vingt-deux ans est une merveille de la grâce. Fille d'un pauvre laboureur, percluse de la main droite, scrofuleuse, elle fut, pour comble de malheur, privée de sa mère, à peine sortie du berceau. La petite orpheline devint l'objet de la haine et du mépris d'une belle-mère acariâtre et sans coeur; la douleur, née avec elle, devait être sa compagne jusqu'à la mort. Cette pauvre ignorante fut instruite par Dieu même dans la science de la prière.
Bergère des troupeaux de la famille, elle passait son temps en conversations avec le Ciel; le chapelet était son seul livre; la Sainte Vierge était sa Mère, les Anges ses amis, l'Eucharistie sa vie. Souvent on la vit agenouillée dans la neige, traversant à pied sec le ruisseau voisin sans se mouiller, pour se rendre à l'église, où elle assistait chaque jour au Saint Sacrifice et communiait souvent, pendant que ses brebis paissaient tranquilles autour de sa quenouille plantée en terre. Charitable pour les pauvres, elle leur donnait son pauvre pain noir, ne vivant guère que de l'amour de Dieu; et, un jour, le Ciel renouvela pour elle le miracle des roses devant les yeux de son impitoyable marâtre.
A sa mort, les Anges et les Vierges célestes chantèrent au-dessus de sa maison. Quarante ans plus tard, on trouva, comme par hasard, mais providentiellement, son corps intact avec un bouquet de fleurs fraîches, sous les dalles de l'église de sa paroisse. Elle est devenue une des grandes Thaumaturges et une des Saintes les plus populaires de la France.
Germaine de Pibrac ou Sainte Germaine Cousin (1579 - + 1601)de son vrai nom "Germaine Cousin". Sa courte vie de vingt-deux ans est une merveille de la grâce.
Fille d'un modeste laboureur, Laurent, époux de Marie Laroche, Germaine naît à Pibrac petit village près de Toulouse, en 1579.
Atteinte de scrofules (adénopathie tuberculeuse), elle a aussi une main atrophiée. Sa mère meurt alors qu'elle était encore très jeune, et dès lors, elle subira les humiliations de sa belle-mère, acariâtre, et sera reléguée dans un appentis, loin de la vie familiale.
Elle persuada son père de l'envoyer garder les troupeaux, où là, dans la nature, elle pouvait réciter son chapelet et trouver le réconfort dans la prière. Tous les jours elle allait à la Messe. Elle plantait sa quenouille en terre et la quenouille gardait les moutons ; jamais une brebis ne s'égara, et jamais non plus les loups, pourtant nombreux dans la région à cette époque, n'attaquèrent le troupeau.
Sainte Germaine est très honorée dans le département du Lot.
Germaine de Pibrac ou Sainte Germaine Cousin (1579 - + 1601)
Elle donnait le peu de pain qu'elle avait aux pauvres.
Pour aller à l’église, elle devait passer un gros ruisseau. Un jour que le ruisseau était en crue, des paysans qui la voyaient venir se demandaient, d’un ton railleur comment elle ferait pour passer. Les eaux s’ouvrirent devant elle et elle traversa sans même mouiller sa robe.
Un jour, sa marâtre l'accusa de voler du pain. Elle la poursuivit afin de la frapper et de la confondre, malgré l'insistances de voisins qui voulaient la retenir. Quand celle-ci rattrapa Germaine et lui fit ouvrir son tablier, à la place du pain qu'elle pensait y trouver s'étalait une brassée de roses. Son père fut alors ébranlé, il interdit à sa femme de frapper Germaine et lui demanda de réintégrer la maison ailleurs que dans le grabat qu'elle occupait. Elle refusa.
Un jour de 1601, son père la trouva morte dans le réduit où on l'obligeait à dormir.
En 1601, Germaine meurt épuisée (elle a 22 ans) ; elle est retrouvée un matin dans la bergerie, morte auprès de ses moutons
La nuit de sa mort, on raconte que deux religieux en route pour Pibrac à la nuit tombée, virent passer en direction de la maison de Laurent Cousin deux jeunes filles vêtues de blanc. Le lendemain matin, alors qu'ils reprenaient leur route, ils virent ressortir trois jeunes filles, dont l'une, encadrée par les deux autres, était couronnée de fleurs.
En 1644, alors que le sacristain se préparait à organiser des funérailles en creusant une fosse, il tomba sur un corps enseveli dont la fraîcheur le stupéfia. Même les fleurs que la morte tenait étaient à peine fanées. A la difformité de sa main, aux cicatrices des ganglions de son cou, on reconnut Germaine Cousin. Toutefois, son corps fut déposé dans un cercueil de plomb, offert par une paroissienne guérie par l'intercession de la sainte, et déposé dans la sacristie où il demeura, à nouveau oublié, encore 16 ans,