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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Sainte Catherine Labouré Fille de la Charité
Deux mois plus tard, lorsqu’elle quitte la rue du Bac, la directrice du séminaire résume ainsi ses appréciations : "Forte, taille moyenne. Sait lire et écrire pour elle. Le caractère a paru bon. L’esprit et le jugement ne sont pas saillants. Assez de moyens. Pieuse, travaille à la perfection".
Elle est nommée à l’hospice d’Enghien. Elle s’efface peu à peu, gardant une inlassable patience. Celle qu’on surnommait la "sœur du poulailler" quittera notre monde, comme elle y avait vécu, sans faire de bruit, sans agonie, avec un merveilleux sourire, le 31 décembre 1876. Le soir même au réfectoire, Sœur Dufès apportera le récit des apparitions, écrit le 30 octobre, après la confidence de sainte Catherine : "Puisque Sœur Catherine est morte, il n’y a plus rien à cacher. Je vais vous lire ce qu’elle a écrit".
Elle trépassa à l'âge de soixante-dix ans. Cinquante-six ans après son décès, lors de l'ouverture de son tombeau, son corps fut trouvé dans un état de parfaite conservation.
Elle repose désormais dans la chapelle du 140, rue du Bac, à Paris.
"Saint Yves entre le riche et le pauvre"
St Yves de Tréguier
Saint Yves, tertiaire franciscain, juge, avocat, official et prêtre. 1303.
Né le 13 octobre 1253 au manoir de Kermartin, près de Tréguier, Yves Hélory de Kermartin était fils d'Hélorius et d'Hadone, tous deux de race noble. Dès son enfance, il se distingua par sa piété, visitant les églises soir et matin, et se montrant empressé à servir les prêtres et les autels. Sa pieuse mère l'exhortant un jour à tendre à la sainteté, il lui répondit qu'il n'avait pas d'autre désir. En effet, lorsqu'il lui arrivait de lire la Vie des saints, s'il y rencontrait quelque trait de perfection, il s'efforçait de l'imiter autant qu'il lui était possible.
Il fit ses premières études à Paris à partir de 1267, accompagné de son précepteur Jean de Kerhos. Tout en étudiant la dialectique et la théologie, Yves fréquentait les églises parisiennes de Saint-Julien-le-Pauvre et de Saint-Séverin, et se privait volontiers de tout pour venir en aide aux pauvres.
Saint Yves, tertiaire franciscain, juge, avocat, official et prêtre. 1303.
En 1277, il se rendit à Orléans pour étudier la jurisprudence sous la direction de Pierre de La Chapelle, depuis évêque de Toulouse puis cardinal (1277), et, muni de tous ses grades, il fut appelé en 1280 par un archidiacre de Rennes pour occuper une charge de conseiller juridique du diocèse. Dans l'exercice de ses charges, Yves abandonnait le tiers de ses droits de chancellerie aux pauvres. Il recueillit deux orphelins dont l'un deviendra dominicain et l'autre gardien de la cathédrale de Tréguier.
Fuyant le vin et la bonne chère, ainsi que tous les plaisirs, il domptait son corps par les austérités, en sorte qu'à cet âge si dangereux de la jeunesse il maintint son âme agréable à Dieu par une entière chasteté.
En 1284, l'évêque de Tréguier, Alain de Bruc, le choisit comme official (en ce temps, il suffisait d'être clerc pour pouvoir être official), c'est-à-dire comme juge ecclésiastique, l'ordonna prêtre et lui confia les paroisses de Trédez, près de Lannion, puis de Lohanet, sur la baie de Perros. Son sens de la justice le rendit rapidement populaire, aussi bien auprès des grands que chez les pauvres, car il défendait les uns et les autres avec une parfaite impartialité. Il s'employait aussi à apaiser les querelles et parvenait à éviter bien des procès.
Il est peu connu que saint Yves exerça sa charge tant au tribunal ecclésiastique que civil, et avec la même et inébranlable intégrité.
Saint Yves, tertiaire franciscain, juge, avocat, official et prêtre. 1303.
Il vécut de la manière la plus frugale et la plus austère, vêtu d'un habit grossier qui couvrait un cilice. Son sommeil était court ; il le prenait sur la terre nue ou sur des morceaux de bois étendus à terre, avant pour chevet une Bible, ou d'autres fois une pierre. Il se levait à minuit pour réciter l'Office divin, célébrait la Messe chaque jour, à moins qu'il n'en tût empêché par de très graves affaires ou par la nécessite. Il portait dans cette sainte action au plus haut degré la pureté de conscience et la ferveur de l'esprit. Un jour, au moment où il élevait la sainte hostie afin que le peuple l'adorât, chacun la vit entourée d'un cercle de feu qui répandait une admirable splendeur.
Son attrait pour l'oraison et la contemplation était si grand, que souvent il lui fit oublier de prendre sa nourriture. On le vit quelquefois passer la semaine entière dans sa chambre, fixe dans une oraison continuelle. Son oraison jaculatoire favorite était :
" Jésus, Fils de Dieu ; Seigneur, créez en moi un coeur pur."
Sa libéralité envers les pauvres, son hospitalité à l'égard des étrangers, sa compassion pour les malades, étaient merveilleuses ; il servait chacun avec tout l'empressement de son âme. Il vouait tous ses efforts et consacrait son patronage à secourir les orphelins et les veuves dans leurs nécessités, et souvent il plaidait leurs causes dans les tribunaux, en sorte qu'on l'appelait volontiers le père et l'avocat des pauvres. Non seulement il annonçait avec assiduité la parole de Dieu dans son église ; mais il prêchait encore dans les paroisses environnantes.
Un jour qu'il s'était mis en route pour remplir cette fonction, il trouva tout couvert d'eau un pont sur lequel il avait coutume de passer la rivière. Il fit le signe de la croix sur les eaux, qui s'écartèrent aussitôt pour le laisser passer, et revinrent dès qu il eut traversé le pont.
Saint Yves était doué " d'un extérieur avantageux et d'une haute taille ; son air était imposant ; le feux qui brillait dans ses yeux marquait la pureté de son âme et de son corps, et prévenait l'auditoire en sa faveur."
Saint Yves, tertiaire franciscain, juge, avocat, official et prêtre. 1303.
En 1298, il abandonna sa charge d'official et se retira au manoir de Kermartin qui l'avait vu naître. Il s'y fit construire une chapelle et se consacra à la prière jusqu'à sa mort, le 19 mai 1303.
Peu de jours avant son départ pour le ciel, il se trouvait au château de Coatredan, chez Typhaine de Pestivien, dame de Kéraurais :
" Depuis quelque temps, dit-il à la pieuse femme, je me sens très affaibli ; je m'attends à mourir sous peu, et je m'en réjouis fort, si c'est le bon plaisir de Dieu.
- Ne dites pas cela, s'écria la noble châtelaine ; quel malheur pour moi et pour tant d'autres qui tirons un si grand profit de vos exemples et de vos enseignements !
- Vous vous réjouiriez, répondit le saint Recteur, si vous aviez terrassé votre ennemi ; laissez-moi donc me réjouir de mon trépas ; car j'ai la confiance d'avoir, par la grâce de Dieu, vaincu mon adversaire."
Tel fut dans toute sa vie cet homme simple et fort, au milieu d'une population digne de le comprendre. Mais non seulement il commandait aux hommes ; la nature elle-même obéissait à sa voix. Son procès de canonisation, ouvert en 1330, fut conclu en 1347 sous le pontificat de Clément VI ; et, lorsque les prélats commis par le Souverain Pontife pour instruire la cause de sa canonisation, eurent à présenter dans le consistoire le résultat de leur enquête sur les lieux, ils déclarèrent que, sur le nombre des miracles avérés qu'ils avaient à constater, ils s'étaient contentés d'en recueillir cent dont ils apportaient les procès-verbaux.
Son corps fut transporté à la cathédrale de Tréguier, où Jean V, duc de Bretagne, lui fit élever un tombeau magnifique. Les miracles se multipliant bientôt sur son tombeau, celui-ci ne tarda pas à devenir un lieu de pèlerinage.
Le martyre de la vierge Dorothée nous offre encore une belle page de l’histoire des premiers siècles de l’Église. Elle était née à Césarée, en Cappadoce, où elle faisait l’étonnement des païens et l’édification des chrétiens par ses rares vertus.
Saisie comme chrétienne, elle parut les yeux baissés, mais avec fermeté, devant son juge : "Quel est ton nom ? lui demande-t-il.
— Je me nomme Dorothée.
— Je t’ai fait mander pour sacrifier à nos dieux immortels.
— Je n’adore que le Dieu du Ciel, car il est écrit : "Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu ne serviras que Lui."
— Écoute-moi et sacrifie, c’est le seul moyen d’éviter le chevalet.
— Les souffrances du chevalet ne durent qu’un instant, mais elles me feront éviter des supplices éternels."
Le juge la fait étendre sur le chevalet pour l’intimider, mais elle réitère sa profession de foi : "Pourquoi retardes-tu mon bonheur ? Je suis chrétienne ! Je n’aspire qu’à voir Celui pour qui j’affronte les tourments et la mort.
— Et qui est Celui que tu désire ?
— C’est le Christ, le Fils de Dieu.
— Ce sont là des folies, sacrifie et tu seras heureuse.
— Non, je ne sacrifierai point aux démons, je suis l’épouse du Christ et je brûle de m’unir à Lui dans les Cieux."
Elle est alors livrée à deux malheureuses femmes qui avaient récemment apostasié ; mais loin d’être ébranlée par elles, elle leur fit sentir l’énormité de leur faute, les convertit et assista bientôt à leur martyre.
Dorothée, à son tour, fut de nouveau étendue sur le chevalet. "Jamais, je n’ai été si heureuse, dit-elle au milieu des tourments, car j’ai rendu au Christ deux âmes que le démon Lui avait ravies." Et se tournant vers le juge : "Misérable, lui dit-elle, te voilà vaincu, toi et tes idoles !"
Elle fut condamnée à être frappée du glaive. "Je Vous rends grâces, s’écria-t-elle, ô céleste Amant des âmes, de ce que Vous m’appelez en Votre Paradis."
Comme on la menait à la mort, un païen, nommé Théophile, la pria, par raillerie, de lui envoyer "des fruits ou des roses du jardin de son Époux". Elle le lui promit.
Avant de recevoir le coup mortel, elle se mit à genoux et pria. Aussitôt parut un enfant portant trois beaux fruits et des roses fraîches, bien qu’on fût en février, et il les porta, de la part de Dorothée, à Théophile, qui confessa Jésus-Christ et subit le martyre ce jour même en rendant grâces à Jésus-Christ.
Saint Médard évêque de Noyon
Saint Médard a vécu au VIème siècle (v. 480-v. 560). Issu d'une famille aisée, il est né à Salency près de Noyon (Oise) d'un père franc et d'une mère gallo-romaine. Très tôt son entourage admire sa générosité et son respect de Dieu. Enfant, pendant qu'il gardait les chevaux de son père, la pluie se mit à tomber et un aigle vint le protéger de ses ailes. Cet épisode de sa vie est à l'origine du dicton : "Quand il pleut à la Saint-Médard, il pleut quarante jours plus tard...."
Confié par ses parents à l'évêque de Saint-Quentin, Médard est ordonné prêtre puis il devient évêque de Noyon et de Tournai. Il soutient Radegonde, l'épouse du roi Clotaire, contre la cruauté de son mari qui finalement l'autorise à se consacrer à Dieu.
Saint Médard, vénéré par ses contemporains, a été enterré à Soissons à la demande du roi Clotaire. Une abbaye, qui eut un grand rayonnement, fut édifiée, au Moyen-âge, l'institution de la rosière, jeune fille méritante que l'on couronne de roses et à qui l'on offre une dot.
On peut voir dans la chapelle de la Vierge de l’église Saint-Médard à Paris, une toile de Louis Dupré représentant « Saint-Médard couronnant la première rosière ».
Mgr.Oscar Romero (1917-1980)
Mgr.Oscar Romero (1917-1980) Archevêque de San Salvador. Né au Salvador en 1917, il sera prêtre en 1937. Pendant vingt-deux ans, il exerce sa profession à San Miguel, département de sa naissance.
1977 nommé archevêque de San Salvador (grande ville) jusqu’à sa mort en 1980. De religion catholique, il a toujours pris des positions favorables au peuple victime de la pauvreté, de la violence policière, terroriste et des effets du système économique capitaliste libéral.Par ailleurs, il est près de la hiérarchie de l’Église, dans la ligne du pape, pour des changements sociaux progressifs et non révolutionnaires.C’est d’ailleurs, pour ce conservatisme social, qu’il fut nommé archevêque de la capitale (1977).
Son combat, il le mena seul et dans un climat de persécution. Non seulement il n'eut pas l’appui de ses confrères prêtres et évêques - qui préféraient s'en tenir à la prudence du silence - mais plusieurs s'opposèrent à lui ouvertement et le dénoncèrent à Rome, l'accusant de favoriser la montée du communisme dans le pays. Romero souffrit beaucoup de cette incompréhension. Profondément attaché à l’autorité du pape, il tint à s’expliquer auprès de Jean-Paul II, mais, apparemment, sans résultats. Il tenta de lui faire comprendre que son appui aux organisations défendant les pauvres ne signifiait pas une sympathie pour la gauche marxiste, qu’il était très conscient de l’infiltration possible du communisme et faisait tout pour s'y opposer, mais qu’il fallait savoir aussi que les forces économiques et politiques de son pays se servaient justement de cette peur du communisme pour justifier et perpétrer leurs injustices.
Pour lui, ne pas être du côté du pauvre c’était trahir l’Évangile. «Une Eglise qui ne s'unit pas aux pauvres et, à partir d'eux, ne dénonce pas les injustices commises contre eux, n'est pas la véritable Église de Jésus-Christ»
Il savait le sort qui lui était réservé. Dans une de ses homélies il avait dit : «Je ne crois pas à la mort sans la résurrection. Si on me tue, je ressusciterai dans les cœurs du peuple salvadorien.»
Ce qu'il prévoyait arriva : En mars 1980, Oscar Romero est assassiné au moment où il s'offre avec le pain et le vin et qu’il vient tout juste de lire et commenter la parabole du grain de blé qui doit mourir afin de porter ses fruits.
Une immense foule assista aux obsèques de l'archevêque martyr et, aujourd'hui, des milliers de personnes de tous horizons viennent se recueillir sur sa tombe. Parce qu'il a voué sa vie à la défense des pauvres et des opprimés, il est l'objet de vénération de tout un peuple et demeure une lumière d'espoir pour le monde entier. Le grain tombé en terre porte des fruits...
Et ce n’est pas fini. Car la cause de sa canonisation est maintenant introduite à Rome
Saint Odon de Cluny Deuxième abbé de Cluny
A la fin du 9ème siècle, l'Eglise en Occident connaissait de graves difficultés dans son clergé. Les monastères n'observaient que de très loin les constitutions monastiques et, même à Rome, les Papes se succédaient presque tous les trois ans ne serait-ce qu'à cause de curieux accidents mortels.
Saint Odon était originaire de Tours et, en 910, il rejoint le monastère de Cluny que saint Bernon venait de réformer. Il en devient à son tour le Père abbé. Cet homme à la main de fer mais aussi d'une grande bonté et toujours joyeux, va organiser l'influence de son abbaye dans l'Eglise.
Il fera quatre voyages à Rome et c'est au retour de l'un d'eux qu'il meurt à Tours où il allait se "ressourcer" auprès de saint Martin.
Durant l'audience générale le 2 septembre 2009, le Saint-Père a repris le cycle catéchétique consacré aux grandes figures de l'Eglise médiévale en évoquant saint Odon de Cluny.
Né vers 880 et décédé en 942, Odon devint en 927 le second abbé du célèbre monastère, centre spirituel qui eut une large influence sur l'Europe monastique médiévale et diffusa le mode de vie inspiré par la règle de saint Benoît. Au nombre des vertus de saint Odon figuraient, a dit le Pape, 'la patience et le détachement des choses du monde, le zèle envers les âmes et l'engagement pour la paix..., le respect des commandements, l'attention aux pauvres, aux jeunes et aux personnes âgées... Face à un désintérêt diffus qu'il combattit énergiquement, il ne cessa de défendre la dévotion au Corps et Sang du Christ. Odon était convaincu de la présence réelle dans les espèces eucharistiques en vertu de la conversion substantielle du pain et du vin en chair et sang du Seigneur'.
Pour lui, 'seul qui est spirituellement uni au Christ peut dignement participer à l'Eucharistie. En cas contraire, se nourrir du Christ ne serait pas un profit mais une condamnation'. Puis Benoît XVI a rappelé que l'abbé clunisien 'fut un guide spirituel pour les fidèles de son temps, face à l'immensité des vices du monde, ainsi qu'il disait. Le remède qu'il proposait était un changement de vie radical, une existence basée sur l'humilité, l'austérité, le détachement des biens éphémères pour adhérer aux choses éternelles'.
Rappelant ensuite sa grande bonté d'âme et l'austérité de ses moeurs, le Saint-Père dit que saint Odon savait 'communiquer la joie qui le comblait... Il réussissait à faire progresser moines comme fidèles dans la voie de la perfection chrétienne'. En conclusion, il a souligné combien 'la bonté de l'abbé Odon et sa joie, qui découlait de la foi" est en mesure de "toucher nos coeurs, afin que nous puissions aujourd'hui encore trouver la source de béatitude que la bonté divine nous accorde".
À Tours, en 942, le trépas de saint Odon, abbé de Cluny, qui réforma la vie monastique selon la Règle de saint Benoît et la discipline de saint Benoît d’Aniane. Il fut le premier des grands abbés qui firent de ce monastère le foyer de la réforme de l’Église à cette époque.
SAINT JOSEPH de CUPERTINO
Frère mineur, conventuel
(1603-1663)
Joseph, dit de Cupertino, petite ville des environs de Salente, diocèse de Nardo, naquit de parents pieux, l'an de grâce 1603. Prévenu de l'amour de Dieu, il passa son enfance et sa jeunesse dans une grande simplicité et innocence de moeurs.
Délivré d'une cruelle maladie, par sa bonne Mère du ciel, Joseph s'appliqua avec une nouvelle ardeur aux oeuvres de la piété et à la pratique des vertus; et, pour s'unir plus intimement à Dieu, qui l'appelait à une perfection plus élevée, il voulut revêtir les livrées du Séraphin d'Assise. Après bien des difficultés, il parvint enfin à la réalisation de ses désirs et entra chez les Pères Capucins, où, vu son ignorance des lettres humaines, il fut d'abord reçu parmi les Frères-lais. Toujours ravi en Dieu, il mettait un temps si considérable à exécuter des travaux de peu d'importance que les supérieurs, le jugeant incapable de rendre aucun service à la communauté, le renvoyèrent dans le siècle.
Il se trouva alors dans une bien triste position. Aucun de ses parents ne voulait lui donner asile, sa mère le maltraitait, et tous le considéraient comme un paresseux et un insensé. Enfin, sur les instances de sa mère, les Frères Mineurs Conventuels consentirent à lui donner l'habit de saint François, en le chargeant de soigner la mule du couvent.
Dans cet humble emploi, il se distingua tellement par la sainteté de sa vie, et par son zèle pour la conversion des pécheurs, que ses supérieurs s'aperçurent bientôt la valeur de cette âme extraordinaire. Ils conçurent pour lui la plus haute estime, et le reçurent enfin dans 1a communauté sous le nom de Frère Joseph.
Mais notre Saint n'était pas encore satisfait. Il ne lui suffisait pas d'être religieux, il aspirait au sacerdoce. Ambition étrange, et, selon toute apparence, présomptueuse et insensée! à peine savait-il lire, et de toute l'Écriture, il ne put jamais expliquer qu'un texte : l'Évangile des messes de la Sainte Vierge : “heureuses entrailles qui Vous ont porté.” Marie cependant, contente de l'amour de Son serviteur, le seconda dans ses desseins. Car, par une disposition merveilleuse de la Providence, dans tous ses examens, il ne fut jamais interrogé que sur cet évangile, qu'il avait si bien approfondi, et sur lequel il répondit de manière à satisfaire pleinement les examinateurs les plus exigeants.
Ordonné prêtre, au mois de mars 1628, Joseph se sépara complètement du monde. Il recherchait les emplois les plus humbles du couvent, il pratiquait des austérités inouïes, ne mangeait que tous les 3 ou 4 jours, et cela avec tant de modération, qu'il était facile de voir que son corps même vivait d'une nourriture cachée, que les hommes ne connaissaient pas. En effet, son corps, aussi bien que son âme, était soutenu par la sainte Eucharistie; et après la messe qu'il célébrait tous les jours, avec une grande dévotion, l'augmentation de force qu'il avait puisée dans la sainte communion se manifestait par l'animation de ses traits et la vigueur de sa démarche. Comme à saint François, les animaux lui obéissaient, les éléments étaient dociles à sa voix; à son attouchement, les malades étaient guéris. En un mot, la nature semblait n'avoir plus de lois en présence des désirs de Joseph.
Pour lui, les lois de la pesanteur étaient suspendues, ou plutôt le centre qui l'attirait, ce n'était pas, comme pour nous pauvres misérables, la terre, mais le ciel. Aussi était-il souvent élevé, à la vue de ses Frères, à une distance considérable au sol, et là, il demeurait en contemplation, tout absorbé en Dieu. Chaque fois qu'on récitait en sa présence les Litanies de la Sainte Vierge, il s'élevait en l'air et allait embrasser l'image de la Mère de Dieu.
Ces transports aériens, ces vols dans l'espace furent si habituels à notre Saint que les actes du procès de canonisation en rapportent plus de soixante-dix survenus dans le seul territoire de Cupertino, aussi peut-on affirmer sans crante, que durant lamoitié peut-être de sa vie, ses pieds n'ont point touché le sol.
Il mourut à Osimo, d'une mort digne de sa vie, le 18 septembre 1663, à l'âge de 60 ans et fut canonisé par Clément XIII en 1766.