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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
124619 articles
Bienheureux Artémide Zatti
Il est admis le 11 janvier 1908 comme frère laïc ("coadjuteur") et fait sa profession perpétuelle le 8 février 1911. Il se donne à sa vocation qui se concrétise dans un service passionné, compétent et plein d'amour à l'égard des malades. Pendant près de 50 ans, il se montrera un religieux exemplaire, ponctuel dans l'accomplissement de ses devoirs et entièrement consacré au service des indigents. De caractère jovial, il est aimé de tous et il se révèle très capable: en 1913 il assume la responsabilité de l'hôpital dont il devient vice-directeur, administrateur et infirmier en chef. Sa réputation se répand rapidement et les malades — qu'il soigne toujours gratuitement — arrivent de toute la Patagonie. Nuit et jour il visite les pauvres. Sa disponibilité est sans limite. La seule fois qu'il se repose, c'est lorsqu'il passe 5 jours en prison parce qu'on le soupçonne de complicité avec un prisonnier évadé qu'il a accueilli dans son hôpital. Il meurt à Viedma, le 15 mars 1951 entouré de l'affection de toute une population. L'hôpital où il a travaillé porte aujourd'hui son nom. Béatifié le 14 avril 2002 à Rome par le Pape Jean Paul II.
Bienheureux Charles de Foucauld
Le petit Frère Universel
1858-1916
Charles de Foucauld (Frère Charles de Jésus) naquit à Strasbourg, en France, le 15 septembre 1858. Orphelin à six ans, il fut élevé, avec sa soeur Marie, par son grand-père, dont il suivit les déplacements dus à sa carrière militaire. Adolescent, il s'éloigna de la foi. Connu pour son goût de la vie facile, il révéla cependant une volonté forte et constante dans les difficultés. Il entreprit une périlleuse exploration au Maroc (1883-1884). Le témoignage de la foi des musulmans réveilla en lui la question de Dieu: "Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse". De retour en France, touché par l'accueil affectueux et discret de sa famille profondément chrétienne, il se mit en quête. Guidé par un prêtre, l'abbé Huvelin, il retrouva Dieu en octobre 1886. Il avait 28 ans. "Aussitôt que je crus qu'il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui". Un pèlerinage en Terre Sainte lui révéla sa vocation: suivre Jésus dans sa vie de Nazareth. Il passa sept années à la Trappe, d'abord à Notre-Dame des Neiges, puis à Akbès, en Syrie. Il vécut ensuite seul dans la prière et l'adoration près des Clarisses de Nazareth. Ordonné prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, d'abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar. Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, "les plus délaissés, les plus abandonnés". Il voulait que chacun de ceux qui l'approchaient le considère comme un frère, "le frère universel". Il voulait "crier l'Évangile par toute sa vie" dans un grand respect de la culture et de la foi de ceux au milieu desquels il vivait. "Je voudrais être assez bon pour qu'on dise: Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître?". Le soir du 1 décembre 1916, il fut tué pas une bande qui avait encerclé sa maison. Il avait toujours rêvé de partager sa vocation avec d'autres: après avoir écrit plusieurs règles religieuses, il pensa que cette "vie de Nazareth" pouvait être vécue partout et par tous. Aujourd'hui, la "famille spirituelle de Charles de Foucauld" comprend plusieurs associations de fidèles, des communautés religieuses et des instituts séculiers de laïcs ou de prêtres. Il a été proclamé Bienheureux par le Pape Benoît XIV le 13 novembre 2005.
Saint Jean de Dieu
Saint Patron des infirmiers, du personnel médical, des malades et des Hospitaliers
1495-1550
Saint Jean de Dieu naquit le 8 mars 1495 à Montemor-O-Novo, au diocèse d’Evora, dans la province portugaise d'Alemtéjo, des artisans André et Thérèse Ciudad. Ses parents l’élevèrent dans des sentiments chrétiens. Jean avait huit ans lorsque ses parents donnèrent l’hospitalité à un prêtre qui se rendait à Madrid ; ce prêtre dit tant de bien des œuvres de bienfaisances qui s’accomplissaient en Espagne, que l’enfant s’enfuit en secret de la maison paternelle pour le rejoindre. Ses parents le rechèrent sans succès puis sa mère tomba malade. Un soir, elle dit à son mari : « André, ne le cherche plus, nous ne reverrons pas notre enfant en ce monde ; son ange gardien m’est apparu pour me dire : Ne vous désespérez pas, mais bénissez le Seigneur, je suis chargé de le garder et il est en lieu sûr. » Thérèse ajouta : « Pour moi, je quitte ce monde sans regret ; lorsque je ne serai plus, André, pense à assurer ton salut, consacre-toi à Dieu. » Vingt jours après la disparition de son fils, Thérèse mourut et André, renonçant au monde, entra dans un couvent franciscain de Lisbonne. Cependant, Jean avait rejoint le prêtre sur la route de Madrid mais, arrivé à Oropeza (Nouvelle-Castille), il fut incapable d’aller plus loin ; le prêtre le confia au mayoral du comte dont il devint l’un des bergers. Dix ans plus tard, Jean qui avait appris à lire, à écrire et à calculer se vit confier l’administration de la ferme du mayoral qui prospéra au delà de toute attente ; son maître fut si content de lui qu’il lui proposa d’épouser sa fille. Or, comme Jean avait fait le vœu de se consacrer uniquement à Dieu et que, malgré ses refus, le mayoral revenait à la charge, il prit la fuite pour s'engager dans les armées de Charles Quint. Le comte d’Oropeza avait reçu l’ordre de lever des troupes pour débloquer Fontarabie qu’assiégeait une armée française. Pendant cette campagne, sans imiter les mauvais exemples des soudards espagnols, Jean perdit tout de même un peu des pratiques spéciale de la dévotion qu’il avait pour la Sainte Vierge.
Saint Jean de Dieu
Alors qu’il était tombé de cheval et laissé sans connaissance sur le bord du chemin où les Français avaient bien des chances de le faire prisonnier, réveillé, il invoqua Marie qui lui apparut pour le ramener sain et sauf dans le camp espagnol. Après avoir été faussement accusé d’avoir volé le butin dont il avait la garde, Jean, sauvé de la pendaison par un officier supérieur, quitta l’armée espagnole. Il passa deux jours à genoux, au bord de la route, à méditer au pied d’un calvaire et se résolut à revenir dans la maison du mayoral qui l’accueillit comme un fils et lui rendit l’administration de ses biens. S’avisant que les animaux de la ferme étaient mieux traités que les hommes et que l’on n’hésitait pas à dépenser pour eux tandis que les mendiants étaient renvoyés, Jean pensa que son temps serait mieux employé à soigner les pauvres qu’à engraisser les bêtes, sans pour autant savoir comment s’y prendre. Le mayoralétant revenu à ses anciens projets de mariage, Jean s’enrôla de nouveau dans les armées. En 1522, après avoir participé à la défense victorieuse de Vienne contre Soliman II, il quitta l'armée et, après avoir fait un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, retourna au Portugal où il apprit d’un vieil oncle maternel, dernier survivant de sa famille, la mort de ses parents. Il résolut d’aller en Afrique pour soulager les chrétiens que les musulmans retenaient en esclavage. A Gibraltar, il se fit serviteur bénévole du comte Sylva que Jean III venait d’exiler à Ceuta (Afrique). Il passa en Afrique où il soigna jusqu’à la mort le comte Sylva. Jean se proposait de ramener à l’Eglise les chrétiens qui avaient apostasié, mais un franciscain de Ceuta lui ordonna de retourner en Espagne où Dieu lui communiquerait ses volontés. Jean se fit alors marchand d’images pieuses. Dans une de ses tournées, il rencontra un petit garçon misérable qu’il chargea sur ses épaules ; au repos, le petit garçon se transforma en Enfant Jésus qui lui tendit une grenade entr’ouverte d’où sortait une croix, et lui dit : « Jean de Dieu, Grenade sera ta croix ! » Jean s’en fut donc à Grenade où, le 20 janvier 1537, il entendit prêcher Jean d’Avila ; il s'imposa une telle pénitence publique qu'on l'enferma avec les fous de l'hôpital royal. Libéré sur les instances de Jean d’Avila, il resta comme infirmier, puis fit un pèlerinage à Notre-Dame de Guadalupe d’Estramadure. Tandis qu’il priait devant une image de la Vierge, Marie daigna se pencher vers lui pour déposer sur ses bras l’Enfant Jésus avec des langes et des vêtements pour le couvrir. Il alla en Andalousie, chercher les conseils de saint Jean d'Avila qui le conforta dans l’idée de se consacrer au service des miséreux et lui donna une règle de conduite. De retour à Grenade, il se fit marchand de bois pour entretenir une maison qu’il avait louée pour la transformer en hôpital (1538). Les dons lui vinrent et aussi les disciples, avec lesquels il fonda une congrégation d’hospitaliers que Pie V mettra sous la règle de saint Augustin (1572). Jean de Dieu mourut à Grenade, le 8 mars 1550 ; il fut béatifié par Urbain VIII, en 1630, et canonisé par Alexandre VIII, en 1690 ; il a été proclamé patron des hôpitaux par Léon XIII, à quoi Pie XI ajouta les infirmiers et les malades, le 28 août 1930.
Sainte Jeanne Beretta Molla
1922-1962
Jeanne Beretta-Molla est née le 4 octobre 1922 à Magenta, près de Milan, d’Albert et de Marie De Micheli. Elle est la dixième de leurs treize enfants. Déjà toute jeune, elle consent à accueillir pleinement le don de la foi et l’éducation pleinement chrétienne que ses excellents parents lui transmettent et qui la conduisent à considérer la vie comme un don merveilleux de Dieu, à avoir confiance en la Providence, à être sûre de la nécessité et de l’efficacité de la prière. A cinq ans et demi Jeanne reçoit sa Première Communion: c’est un moment important de sa vie, à l’origine de sa fréquence assidue à l’Eucharistie, qui devient soutien et lumière de son enfance, de son adolescence et de sa jeunesse. Au cours de ces années les difficultés et les souffrances ne manquent pas: changement d’école, santé fragile, déménagement de la famille, maladie et mort de ses parents. Grâce à la richesse et à la grandeur de sa vie spirituelle, tout cela ne produit en Jeanne ni chocs ni déséquilibres, au contraire sa sensibilité en résulte affinée et sa vertu exaltée. Au lycée et à l’université, elle se dédie avec diligence à ses études et c’est au cours de ces années que sa foi se transforme en un généreux engagement d’apostolat parmi les jeunes appartenant à l’«Azione Cattolica» et de charité envers les personnes âgées et les indigents, qui s’exerce dans le cadre des «Conferenze di San Vincenzo». Devenue en 1949 docteur en médecine et en chirurgie, auprès de l’Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un cabinet de consultation à Mesero et en 1952 elle se spécialise en pédiatrie auprès de l’Université de Milan. C’est en exerçant sa profession de médecin, qu’elle ressent et qu’elle accomplit comme une mission, que son noble engagement s’accroît et que sa grande joie de vivre et de jouir des merveilles de la création s’exprime par la musique, la peinture, le ski et l’alpinisme.
En priant et en faisant prier, Jeanne s’interroge sur sa vocation, qu’elle considère comme un don de Dieu. Elle pense d’abord être missionnaire laïque au Brésil pour aider son frère, Père Albert, médecin missionnaire, prêtre capucin à Grajaù. Mais le Seigneur l’appelle à la vocation du mariage, Jeanne l’accueille pleine d’enthousiasme et elle s’engage à se donner entièrement «pour former une véritable famille chrétienne». Elle épouse l’ingénieur Pietro Molla le 24 septembre 1955, dans la basilique de Saint-Martin à Magenta et elle est une épouse heureuse. Elle devient la plus heureuse des mères en novembre 1956 à la naissance de Pierluigi; en décembre 1957, de Mariolina; en juillet 1959 de Laura. C’est avec simplicité et équilibre qu’elle sait harmoniser ses devoirs de mère, d’épouse, de médecin à Mesero et à Ponte Nuovo de Magenta, et sa grande joie de vivre. En septembre 1961, vers la fin de son deuxième mois de grossesse, elle connaît la souffrance et le mystère de la douleur: un volumineux fibrome, une tumeur bénigne à l’utérus se développe. Avant d’être opérée pour enlever ce fibrome, connaissant parfaitement le risque qu’elle courrait en poursuivant sa grossesse, elle supplie le chirurgien de sauver la vie qu’elle porte en son sein et s’en remet complètement à la prière et à la Providence. La vie est sauve. Jeanne remercie le Seigneur et passe les sept mois qui la séparent de son accouchement, avec une incomparable force d’âme et toute son ardeur de mère et de médecin. Quelques jours avant son accouchement, ayant toujours confiance en la Providence, elle est prête à donner sa propre vie pour sauver celle de sa créature et elle dit à son mari Pierre: «Si vous devez décider entre moi et l’ enfant, aucune hésitation, choisissez - et je l’exige - l’enfant. C’est lui qu’il faut sauver». Le matin du 21 avril 1962, à l’hôpital de Monza, elle met au monde Jeanne Emmanuelle par l’intermédiaire d’une césarienne. Mais déjà quelques heures plus tard ses conditions s’aggravent: fièvre toujours plus élevée et souffrances abdominales atroces, dues à une péritonite septique. Malgré tous les soins, ses conditions empirent de jour en jour. A l’aube du 28 avril on la ramène chez-elle à Ponte Nuovo de Magenta, où elle meurt à 8 heures du matin. Elle est enterrée dans le cimetière de Mesero, alors que rapidement se diffuse la renommée de sa sainteté, grâce à sa vie et à l’immensité de son geste d’amour qui l’a couronnée. Le Pape Jean-Paul II l’a proclamée Bienheureuse le 24 avril 1994 et Sainte le 16 mai 2004. Sa fête liturgique est le 28 avril.
Le Bienheureux Bernard de Morlaas (Pyrénées Atlantiques, France), vivait au XIIIe siècle. S'étant consacré à Dieu dans l'Ordre des Frères Prêcheurs, il fut chargé, à Santarem (Portugal), de l'éducation de deux enfants voués à Saint Dominique. Ces jeunes élèves travaillaient et prenaient leur goûter dans une chapelle du couvent ornée d'une statue de la Sainte Vierge tenant sur ses bras Son Divin Fils. Un jour, cédant à leurs naïves instance, Jésus descendit des bras de Sa Mère pour partager leur petit repas; puis à son tout, Il les invita, eux et leur maître, à souper dans la maison de Son Père, pour le jour de l'Ascension. En effet, ce saint jour, le 23 mai 1277, après avoir servi la Messe au Bienheureux Bernard et communié de sa main, les deux enfants et leur maître, saisis par une sorte d'extase, s'endormirent dans le Seigneur au pied de l'autel. Ces Bienheureux sont honorés parmi les Patrons de l'École Apostolique des Frères Prêcheurs de Mazères (Ariège). La Providence semble les désigner pour Protecteurs spéciaux des écoles ou la religion occupe le premier plan, conformément aux principes d'une raison saine et éclairée.
Sainte Thérèse Bénédicte de La Croix Martyre à Oswiecin (Auschwitz) en Pologne
Née dans le judaïsme, Edith Stein était professeur d'université à Wroclaw (Breslau) et elle se tourna progressivement vers le Christ, malgré les difficultés nées de l'incompréhension de sa famille. Au temps de l'invasion nazie et de la persécution anti-juive, elle devint carmélite à Cologne traduisant dans sa vie les "sept demeures" de sainte Thérèse d'Avila et s'unissant, par la Croix, aux souffrances de son peuple. Réfugiée aux Pays-Bas, elle y fut arrêtée au carmel d'Echt, et elle meurt à Auschwitz huit jours plus tard. Elle avait partagé la persécution de son peuple, portant le don de soi jusqu'au martyre pour le Christ.
Bienheureuse Marie-Madeleine de l' Incarnation
Catherine Sordini naquit à Porto Santo Stefano, le 17 avril 1770. A seize ans, elle était promise à un heureux mariage ; mais elle déclina la proposition et entra chez les Tertiaires Franciscaines à Ischia di Castro, près de Viterbe, où elle reçut l' habit religieux en 1799.
Elle avait comme père spirituel Don Baldeschi qui l' inspira dans la fondation d' un futur institut religieux dédié à l' adoration perpétuelle. Entre temps, elle fut élue, à seulement 32 ans, comme abbesse des Tertiaires Franciscaines. Elle se dédia alors à retrouver la règle originelle et à renflouer les comptes...Elle fut aussi favorisée de dons et de faveurs mystiques extraordinaires. Sa réputation d' abbesse dynamique se répandit dans la région ; mais elle n'abandonnait pas son idée de fondatrice. Avec l' accord de l' évêque du lieu, elle quitta ses Soeurs et s' installa, avec la bénédiction du Pape Pie VII, à Rome dans un ancien couvent de Carmélites pour ouvrir la première maison des Soeurs de l' Adoration Perpétuelle du Très Saint Sacrement.
Pendant l' occupation française de Rome, les Congrégations contemplatives furent dispersées et Mère Marie-Madeleine de l'' Incarnation dut prendre le chemin de l' exil à Florence. Elle y fit la connaissance de jeunes femmes qui furent le noyau des nouvelles Adoratrices, lorsqu' elle put revenir à Rome dans une nouvelle maison, en 1814.
En 1818, Pie VII approuva définitivement la Règle de l' Institut, dédié à l' exposition solennelle du Saint Sacrement et à son adoration continue.
La Mère fondatrice mourut en odeur de sainteté, le 29 novembre 1824, accompagnée de phénomènes mystiques, Elle fut inhumée en l' église Sainte-Anne du Quirinal avec la permission du Pape qui à l' époque demeurait au Palais du Quirinal*. En 1839, sa dépouille fut transférée en l' église Sainte-Marie-Madeleine du Monte Cavallo, nouveau siège des Adoratrices.
Aujourd' hui les Adoratrices sont présentes en Amérique, en Afrique et dans plusieurs pays européens. En Italie, elles sont regroupées en une douzaine de maisons.
Marie-Madeleine de l' Incarnation vient d' être béatifiée, le 3 mai 2008, en la basilique Saint-Jean-de-Latran.