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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Images pieuses( Tous les Saints)

Images pieuses (Saint Felix)

Publié à 17:38 par lusile17 Tags : bonne homme enfant
Images pieuses (Saint Felix)

Saint Félix de Cantalice Capucin à Rome

Félix vit le jour à Cantalice, bourgade située au pied de l'Apennin. Dès le bas âge, il manifesta de telles marques de prédestination que ses compagnons l'avaient surnommé "le petit Saint". Ses parents, qui étaient de pauvres laboureurs, l'employèrent de bonne heure à garder les troupeaux. Cette vie allait bien à l'âme méditative de l'enfant: peu enclin aux conversations oiseuses, il recherchait les lieux solitaires, et y répétait souvent le Pater et l'Ave et les quelques formules pieuses qu'on lui avait apprises. Lorsque les autres bergers se livraient au sommeil, lui s'agenouillait devant un arbre sur l'écorce duquel il avait gravé une Croix.

À neuf ans, Félix passa au service d'un riche bourgeois qui lui confia d'abord la garde de ses troupeaux, puis le chargea du labourage de ses terres. Le jeune homme aima son nouvel emploi qui lui permettait d'assister tous les jours à la Messe avant de se rendre aux champs. Cet humble travailleur, sans instruction, qui n'avait fréquenté aucune école, avait beaucoup appris du Saint-Esprit. Comme il l'avouait plus tard, il ne connaissait que six lettres: cinq rouges et une blanche. Les cinq rouges étaient les cinq plaies du Sauveur, et la blanche était la Vierge Marie.

Dieu lui inspira d'embrasser un genre de vie plus parfait. À un parent qui lui objectait les austérités de la vie religieuse, il répondit: "Je veux être religieux tout de bon ou ne pas m'en mêler". Il alla frapper à la porte des Capucins. À la vue de ce paysan du Danube, le Père Gardien, voulant l'éprouver, lui dit: "Vous venez sans doute ici pour avoir un habit neuf et y vivre sans rien faire. Ou bien vous croyez que vous allez commander aux religieux comme vous commandiez à vos boeufs. Renoncez à ce projet et n'y pensez plus". Mais le postulant répondit à ce compliment si humblement et si sensément que le terrible Gardien l'admit sur-le-champ.

Images pieuses (Saint Felix)

Publié à 17:32 par lusile17 Tags : hiver
Images pieuses (Saint Felix)

Saint Félix de Cantalice Capucin à Rome

Devenu profès, le Frère Félix fut fixé au couvent de Rome avec les attributions de quêteur. Il resta quarante ans dans cet humble emploi, allant chaque jour, la besace sur le dos, pieds nus, et récitant son chapelet, quêter la subsistance de ses Frères. Les humiliations, comme les peines corporelles, étaient pour lui ses roses du Paradis; il ne craignait pas de s'appeler lui-même l'âne du couvent des Capucins. "Mais où est-il donc, votre âne? Frère Félix", lui demanda-t-on un jour. -- "C'est moi!" répondit l'humble religieux.

Dans sa vieillesse, le Cardinal protecteur de l'Ordre lui offrit de le faire décharger de ses fatigantes fonctions. "Monseigneur, répondit Félix, laissez-moi mon office de quêteur: un soldat doit mourir l'épée à la main, un âne sous sa charge, et Frère Félix sous sa besace".

La mortification allait de pair avec son esprit de pauvreté et d'humilité: il se privait même des satisfactions les plus légitimes, telles que de s'approcher du feu l'hiver. "Allons, Frère âne, disait-il à son corps, il faut que tu te réchauffes sans feu; car c'est ainsi que doivent être traitées les bêtes de somme... Loin du feu, Frère âne, loin du feu! C'est devant le feu que saint Pierre renia son Maître."

Après avoir achevé de le purifier par de douloureuses infirmités, patiemment supportées, Dieu rappela à Lui le Frère Félix, le 18 mai 1587.

Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Publié à 17:16 par lusile17 Tags : france amis mort
Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Le Lys du Mohawk

1656-1680

Kateri Tekakwitha est née en 1656 à Auriesville (New York) d'une mère algonquine chrétienne et d'un père agnier. De nos jours, mentionner les noms d'Innocent XI, pape à cette époque, et du marquis de Tracy, lieutenant général du roi de France en Amérique de 1665 à 1667, ferait sourire vos amis, mais le souvenir de Kateri demeure. En 1660, une épidémie de petite vérole lui enleva ses père, mère et petit frère. La petite échappa à la mort, mais la maladie lui laissa la vue affaiblie et le visage grêlé. Son oncle l'adopta . Avec les autres survivants, elle s'installa un peu à l'ouest de son village natal et plus tard sur la rive nord de la Mohawk. Dès l'âge où les jeunes Indiennes pensaient aux fiançailles, son oncle, un des chefs du village ainsi que ses tantes lui cherchèrent un mari convenable. Consternation des siens: elle ne voulut épouser aucun des prétendants. Bientôt gronda la colère, ses parents usèrent de ruse et de force pour la fléchir, rien n'y fit. Son seul désir: recevoir le baptême.

Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Publié à 17:09 par lusile17 Tags : fille
Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Bienheureuse Kateri Tekakwitha

En 1675, Jacques de Lamberville, jésuite, prit la direction de la Mission Saint-Pierre, de Gandaouagué. La jeune fille lui confia le secret de son cœur : devenir chrétienne ! Cependant. le P. de Lamberville, tout en admirant sa simplicité et sa foi, l'obligea de suivre la voie ordinaire des catéchumènes. Six mois plus tard, le dimanche de Pâques1676, le missionnaire la baptisa. Elle avait vingt ans. Ce fut un grand jour au village. La petite chapelle regorgea de monde. Douce et charitable, Kateri s'était gagné l'affection de tous.

Son nouveau nom

Jusqu'alors, on l'appelait Tekakwitha. Au baptême elle reçut le nom de Catherine, en iroquois Kateri. Née à Ossernenon (Auriesville), où les saints Isaac Jogues, René Goupil et Jean de la Lande avaient versé leur sang pour la foi, elle reçut le baptême à Gandaouagué (Fonda).

 

 

Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Publié à 17:05 par lusile17 Tags : amour bonne travail humour douceur automne
Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Bienheureuse Kateri Tekakwitha

 

Au cours de l'automne 1677, pour éviter la persécution, elle s'évada de son canton agnier pour aller vivre à la Mission Saint-François-Xavier, sur le Saint-Laurent. Le P. de Lamberville lui confia une lettre pour le P. Jacques Frémin, supérieur: "C'est un trésor que nous vous donnons, écrivit-il, comme vous le connaîtrez bientôt. Gardez-le donc bien..." Le P. Frémin se rendit vite compte qu'elle était bel et bien un trésor. Sa douceur inaltérable, son humilité sans fanfreluches, sa bonté foncière, sa bonne humeur et même un certain humour gagnèrent rapidement le cœur de toute la population. Chaque matin à quatre heures et ensuite à sept heures, elle assistait à la sainte messe. En tout elle était aussi fidèle que les étoiles du firmament. Par ignorance, cependant, elle se laissait aller à des mortifications excessives jusqu'à ce que son confesseur lui ait enjoint de les modérer. Il avait bien compris, pourtant, que ces pénitences étaient le fruit de son amour très vif pour le Seigneur Jésus, pour sa sainte Mère et pour son prochain, quel qu'il fût. Elle faisait ses délices de la prière, surtout devant le Saint Sacrement: à cette époque, les églises étaient ouvertes à tout venant. Détail intéressant, jamais elle ne se livrait à la contemplation quand, dans sa cabane ou aux champs de maïs, le travail lui incombait. Quelques mois après son arrivée, le jour de Noël 1677, on permit à Kateri de faire sa première Communion. Dès lors, elle progressa comme le cerf qui se hâte vers les sources d'eau vive. Cette jeune Amérindienne illettrée parvint même ici-bas à ce que les théologiens nomment "l'union divine". Avec quelques amies, elle songea alors à fonder une communauté de religieuses indigènes, mais son directeur spirituel, persuadé qu'elle était trop jeune dans la foi pour une fondation de cette sorte, l'en dissuada. Il ne faut pas se surprendre qu'environ quarante ans plus tard, sa biographie traduite en espagnol facilita l'établissement des premières clarisses indiennes au Mexique, parmi lesquelles une descendante de l'empereur Montezuma. Le 25 mars 1679, le P. Frémin permit à Kateri Tekakwitha de prononcer privément le vœu de virginité et de se consacrer à Notre-Dame qu'elle aimait éperdument.

 

Au cours de l'automne 1677, pour éviter la persécution, elle s'évada de son canton agnier pour aller vivre à la Mission Saint-François-Xavier, sur le Saint-Laurent. Le P. de Lamberville lui confia une lettre pour le P. Jacques Frémin, supérieur: "C'est un trésor que nous vous donnons, écrivit-il, comme vous le connaîtrez bientôt. Gardez-le donc bien..." Le P. Frémin se rendit vite compte qu'elle était bel et bien un trésor. Sa douceur inaltérable, son humilité sans fanfreluches, sa bonté foncière, sa bonne humeur et même un certain humour gagnèrent rapidement le cœur de toute la population. Chaque matin à quatre heures et ensuite à sept heures, elle assistait à la sainte messe. En tout elle était aussi fidèle que les étoiles du firmament. Par ignorance, cependant, elle se laissait aller à des mortifications excessives jusqu'à ce que son confesseur lui ait enjoint de les modérer. Il avait bien compris, pourtant, que ces pénitences étaient le fruit de son amour très vif pour le Seigneur Jésus, pour sa sainte Mère et pour son prochain, quel qu'il fût. Elle faisait ses délices de la prière, surtout devant le Saint Sacrement: à cette époque, les églises étaient ouvertes à tout venant. Détail intéressant, jamais elle ne se livrait à la contemplation quand, dans sa cabane ou aux champs de maïs, le travail lui incombait. Quelques mois après son arrivée, le jour de Noël 1677, on permit à Kateri de faire sa première Communion. Dès lors, elle progressa comme le cerf qui se hâte vers les sources d'eau vive. Cette jeune Amérindienne illettrée parvint même ici-bas à ce que les théologiens nomment "l'union divine". Avec quelques amies, elle songea alors à fonder une communauté de religieuses indigènes, mais son directeur spirituel, persuadé qu'elle était trop jeune dans la foi pour une fondation de cette sorte, l'en dissuada. Il ne faut pas se surprendre qu'environ quarante ans plus tard, sa biographie traduite en espagnol facilita l'établissement des premières clarisses indiennes au Mexique, parmi lesquelles une descendante de l'empereur Montezuma. Le 25 mars 1679, le P. Frémin permit à Kateri Tekakwitha de prononcer privément le vœu de virginité et de se consacrer à Notre-Dame qu'elle aimait éperdument.

Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Publié à 16:47 par lusile17 Tags : france mort
Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Au début de 1680, sa santé qui n'avait jamais été florissante s'altéra davantage à la suite d'une course avec des compagnes à Laprairie, quelques milles en aval du Saint-Laurent, par un jour froid à pierre fendre. Le mardi de la Semaine Sainte, elle reçut le saint Viatique. On a retenu son regret que la seule robe qu'elle possédait ne fût pas convenable, à son avis, pour accueillir son Bien-Aimé. Le lendemain, elle ne s'opposa pas au départ de ses compagnes pour la cueillette du bois de chauffage et les assura qu'elle ne mourrait pas avant leur retour. Il en fut ainsi. Un peu après trois heures, en murmurant: "Jésus, Marie", elle alla à la rencontre du Seigneur. Elle avait environ vingt-quatre ans. En moins d'un quart d'heure son visage devint d'une beauté à ravir les missionnaires et tous les siens. Grâce à son intercession, partout à travers la Nouvelle-France, les Indiens et les colons commencèrent presque aussitôt à obtenir du Ciel des faveurs, voire des miracles. Faudrait-il s'étonner alors que des biographies de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha aient paru en quatorze langues différentes. Ainsi se perpétua son souvenir à travers le monde. Le 3 janvier 1943, S.S. Pie XII la déclara "Vénérable", proclamant qu'elle avait héroïquement pratiqué les vertus chrétiennes. De tous côtés on continua d'implorer son aide. En 1980, tricentenaire de son entrée en Paradis, le pape Jean-Paul II décida que le temps était enfin venu de l'élever au rang des Bienheureux de la sainte Église.

 À la suite de faveurs signalées obtenues par son intercession, naquit bientôt une profonde dévotion envers elle.
En 1688, Mgr de Saint-Vallier [La Croix*], deuxième évêque de Québec, la nommait « la Geneviève du Canada »,
Le dimanche, 3 janvier 1943, le Pape Pie XII approuvait solennellement le décret la déclarant « Vénérable. »
Le dimanche, 22 juin 1980, le pape Jean Paul II béatifia Catherine Tekakwitha, « Bienheureuse Catherine Tekakwitha. »

Bienheureux Louis et Zélie Martin

Publié à 16:41 par lusile17 Tags : 2010 enfants homme mort
Bienheureux Louis et Zélie Martin

Bienheureux Louis et Zélie Martin : Les saints de l’ordinaire, des saints pour notre époque

Retour sur la vie de Louis et Zélie Martin, béatifiés le 19 octobre 2008 à Lisieux, qui furent aussi les parents de Sainte Thérèse.

Un jour, Zélie, 27 ans, croisant un jeune homme sur un pont, perçoit une parole intérieure : « C’est celui-là que j’ai préparé pour toi ». Ils se marient le 13 juillet 1858, trois mois après leur première rencontre. Le foyer accueille 9 enfants : « Nous ne vivions plus que pour nos enfants, c’était tout notre bonheur et nous ne l’avons trouvé qu’en eux », écrira Zélie. Louis Martin, pour aider Zélie débordée par le succès de son entreprise de dentelles, abandonne l’horlogerie. Louis excelle dans la partie commerciale et augmente considérablement les bénéfices de l’entreprise. Avec cela, les époux Martin font partie de plusieurs associations de piété : Tiers-Ordre de Saint-François, adoration nocturne, etc. L’éducation des enfants est à la fois joyeuse, tendre et exigeante. Après la mort de leur mère, les plus jeunes filles seront confiées aux Bénédictines de Notre-Dame du Pré, et Louis saura leur ménager des distractions : séances théâtrales, voyages à Trouville, séjours à Paris… Les parents Martin accueillent les vocations de leurs filles comme un don de Dieu, à respecter, guider et accompagner. « Vous, parents, rendez grâces au Seigneur s’Il a appelé l’un de vos enfants à la vie consacrée », a écrit le Pape Jean-Paul II. Les épreuves balaient aussi la famille : trois enfants meurent en bas âge, dont les deux garçons. Puis c’est le décès brusque de Marie-Hélène, à 5 ans et demi. Fin 1876, Zélie ressent les premiers symptômes d’un cancer du sein, inopérable. Vaillamment, Zélie fait face jusqu’au bout. Elle meurt le 28 août 1877. Louis Martin, affligé d’artériosclérose, est victime d’une crise de délire qui nécessite son internement à l’hôpital du Bon-Sauveur de Caen. Lorsque ses jambes sont atteintes de paralysie, en mai 1892, on le ramène à Lisieux. Il s’éteint doucement à la suite d’une crise cardiaque, le 29 juillet 1894. Les reliques des Bienheureux Louis et Zélie Martin parcourront notre diocèse du 29 septembre au 10 octobre 2010. Ce peut être l’occasion pour nous de méditer sur ces quelques étapes phares de leur vie. Ce couple de Bienheureux nous offre un modèle de sainteté ordinaire et l’Eglise nous propose de solliciter leur intercession avec foi et confiance.

Bienheureuse Jacinthe (Hyacinthe) Marto

Publié à 16:35 par lusile17 Tags : enfants message blog

Bienheureuse Jacinthe (Hyacinthe) Marto  

 

Un des enfants auxquels la Sainte Vierge apparut à Fatima. Elle mourut à dix ans d'une maladie qu'elle supporta avec patience et dévotion à la Vierge Marie.

"Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits.
Je te bénis, ô Père, pour tous tes tout-petits, à commencer par la Vierge Marie, ton humble Servante, jusqu'aux pastoureaux François et Jacinthe.
Que le message de leur vie reste toujours ardent pour illuminer le chemin de l'humanité!"

Bienheureuse Joséphine Vannini

Publié à 15:30 par lusile17 Tags : femme
Bienheureuse Joséphine Vannini

Bienheureuse Joséphine Vannini

Fondatrice avec le bienheureux Louis Tezza de l'Institut des Filles de Saint-Camille.
Béatifiée le 16 octobre 1994
"Elle naquit à Rome, en Italie, le 7 juillet 1859. Orpheline de père et de mère, elle fut éduquée par les Filles de la Charité jusqu'à l’âge de 21 ans.
A Rome, au cours d'une retraite, elle connut le Père Louis Tezza - à cette époque Procurateur Général des Pères Camilliens - qui comprit ses rares qualités et l'invita à collaborer à la fondation de I’Institut qu'il projetait
Femme forte et d'une profonde vie intérieure, elle sut incarner la vocation évangélique et camillienne, qui la rendit capable de se donner totalement au prochain atteint par la maladie.
Elle mourut le 23 février 1911 à Rome"

Images pieuses (Saint Charles Borromée)

Publié à 15:13 par lusile17 Tags : fond mort
Images pieuses (Saint Charles Borromée)

Saint Charles Borromée
(1538 - 1584)
 

Charles Borromée, en italien Carlo Borromeo, (né le 2 octobre 1538 à Arona, sur les bords du lac Majeur mort le 3 novembre 1584 à Milan) était un prélat italien, dignitaire de l'Eglise, artisan de la Réforme catholique, qui fut canonisé dès 1610 par le pape Paul V.

Charles Borromée naquit dans une famille aristocratique lombarde. Sa mère était une Médicis, soeur de Giovanni Angelo de Médicis, qui fut élu pape sous le nom de Pie IV. A l'âge de 12 ans, il reçut la tonsure, et le bénéfice de l'abbaye bénédictine d'Arona, laissée vacante par son oncle. Il fit ses études à Milan puis à Pavie. Quand son père mourut en 1558, il dut prendre en main les affaires de sa famille. L'année suivante, son oncle maternel fut élu à la mort de Paul IV. En 1561, il fut promu cardinal secrétaire d'Etat, cardinal, puis légat apostolique à Bologne, en Romagne et dans les Marches. Il participa au concile de Trente.

Il s'attacha dans ce concile à réformer les abus qui s'étaient introduits dans l'Eglise, et fit rédiger le célèbre catéchisme connu sous le nom de Catéchisme du Concile de Trente (1566). Nommé archevêque de Milan en 1564, il se démit de toutes ses autres charges pour aller résider dans son diocèse ; il y donna l'exemple de toutes les vertus et rétablit partout la discipline. Il s'employa à y appliquer les mesures de la Contre-Réforme prises au concile. Tout d'abord, il prit sa résidence à Milan et ouvrit un séminaire pour améliorer la formation du clergé. Il restaura l'observance de la règle dans les couvents et fit fixer des grilles aux parloirs. Bientôt, il étendit le théâtre de son action à toute l'Italie, puis à la Suisse. Un des ordres qu'il voulait réformer, l'ordre des Humiliés, tenta de le faire assassiner, mais il échappa aux coups de l'assassin. Lors de la peste qui désola Milan en 1576, il accourut dans cette ville du fond de son diocèse, et bravant la contagion, porta partout des secours et des consolations. Il fonda en 1581 une congrégation d'oblats, prêtres séculiers qui seront ensuite connus sous le nom d'« oblats de saint Charles ». Il mourut en 1584, à 46 ans, épuisé par les fatigues et les austérités.

Il s'opéra des guérisons miraculeuses sur son tombeau.
Il a été canonisé le 1er novembre 1610 par Paul V. Il est fêté le 4 novembre. Une statue colossale lui a été érigée à Arona. Son cousin est Frédéric Borromée.