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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Gilles Bouhours
En décembre 1948, en revenant du bois d'Espis, Gilles dira : "Elle m'a dit quelque chose. Mais si je le disais, ce serait deux pêchés".
En février 1949, Gilles dira à son père : "Je dois aller à Rome pour lui dire que la Sainte Vierge apparaît à Espis".
Le 12 décembre 1949, une première rencontre eut lieu à Rome avec le Saint Père en audience semi-privée. Mais, Gilles ne voulut rien dire ; son secret ne devait être délivré qu'à S.S. PIE XII et à lui seul, la Sainte Vierge l'avait demandé.
Pourtant il fallait qu'il accomplisse sa mission. Quatre mois plus tard, lors d'une seconde visite au Vatican, alors qu'il n'avait que 5 ans, il put enfin parler seul à seul en audience privée avec le Pape. Puis, libéré de tout engagement, il pouvait révéler son secret à tous :
"La Sainte Vierge n'est pas morte, Elle est montée au Ciel en corps et en âme"
C'était la confirmation que le Saint Père avait demandé à la Reine du Ciel avant qu'il ne proclame officiellement le dogme de l'Assomption de la Vierge Marie.
Ce fût Gilles, en toute simplicité qui confirma au Pape l'opportunité de cet acte pontifical.
La Sainte Vierge se manifestera encore de nombreuses fois jusqu'au 15 août 1958. Le 15 Août 1954, Marie dira à Gilles :
"Je suis la Reine du Sauveur, tu peux le dire à Monsieur le Curé".
plus tard elle lui confirma : "oui, Gilles, tu peux dire : Reine du Sauveur, priez pour nous".
le 11 octobre 1954, par son Encyclique : "Ad Coeli Regnum" S.S. PIE XII proclamait la Royauté Universelle de Marie.
La tombe de Gilles se trouve au cimetière du village de SEILHAN dans le département de la Haute Garonne à 4 kilomètres de Montréjeau sur la route de Saint Bertrand de Comminges.
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997)
Durant ces années de croissance rapide, le monde commença à tourner son regard vers Mère Teresa et le travail qu’elle avait commencé. Elle reçut de nombreux prix pour honorer son travail, en commençant par le prix indien Padmashri en 1962 et le Prix Nobel de la Paix en 1979, alors que les médias, avec un intérêt grandissant, commençaient à suivre ses activités. Elle reçut tout cela “pour la gloire de Dieu et au nom des pauvres”.
Durant les dernières années de sa vie, malgré des problèmes de santé de plus en plus sérieux, Mère Teresa continua à gouverner sa congrégation et à répondre aux besoins des pauvres et de l’Eglise. En 1997, les sœurs de Mère Teresa étaient au nombre d’environ 4000 et étaient établies dans 610 fondations réparties dans 123 pays du monde. En mars 1997, elle bénit la nouvelle supérieure générale des Missionnaires de la Charité récemment élu et elle effectua encore un voyage à l’étranger. Après avoir rencontré le Pape Jean Paul II pour la dernière fois, elle rentra à Calcutta et passa ses dernières semaines à recevoir des visiteurs et à enseigner es sœurs. Le 5 septembre fut le dernier jour de la vie terrestre de Mère Teresa. Elle reçut du gouvernement de l’Inde les honneurs de funérailles officielles et son corps fut enterré dans la Maison Mère des Missionnaires de la Charité. Sa tombe devint rapidement un lieu de pèlerinage et de prière pour les gens de toutes fois, riches et pauvres. Mère Teresa laissa le testament d’une foi inébranlable, d’un espoir invincible et d’une charité extraordinaire. Sa réponse à la cause de Jésus, “Viens sois ma lumière”, fit d’elle une Missionnaire de la Charité, une “mère pour les pauvres”, un symbole de compassion pour le monde et un témoignage vivant de la soif d’amour de Dieu.
Moins de deux ans après sa mort, dû à la réputation de sainteté largement répandue de Mère Teresa et au rapport des faveurs reçues, le Pape Jean Paul II permit l’ouverture de sa cause de canonisation. Le 20 décembre 2002, il approuva les décrets de ses vertus héroïques et miracles
Bienheureuse Teresa de Calcutta
Mère Teresa de Calcutta(1910-1997)
“ Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus.”
Petite de stature, avec une foi solide comme le roc, Mère Teresa de Calcutta, se vit confier la mission de proclamer la soif infinie de l'amour de Dieu pour l'humanité, en particulier pour les plus pauvres des pauvres, «Dieu aime toujours le monde et Il nous envoie, vous et moi, pour être son amour et sa compassion auprès des pauvres.» C'était une âme remplie de la lumière du Christ, brûlante d'amour pour lui et consumée d'un seul désir: «apaiser sa soif d'amour et des âmes.» Cette messagère lumineuse de l'amour de Dieu est née le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l'histoire des Balkans. Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, elle fut appelée Gonxha Agnès ; elle reçut sa première communion à l'âge de cinq ans et demi et fut confirmée en novembre 1916. Le jour de sa première communion, elle fut remplie d'un grand amour pour les âmes. La mort soudaine de son père quand elle avait environ huit ans, laissa la famille dans une condition financière difficile. Drane éleva ses enfants avec amour et fermeté, influençant beaucoup le caractère et la vocation de sa fille. La formation religieuse de Gonxha fut soutenue par la paroisse jésuite très active du Sacré Coeur dans laquelle elle était bien engagée.
A l'âge de dix-huit ans, poussée par le désir de devenir missionnaire, Gonxha quitte sa maison en septembre 1928 pour rentrer à l'Institut de la Vierge Marie, connu sous le nom de Soeurs de Lorette, en Irlande. Là, elle reçut le nom de Soeur Mary Teresa, après Sainte Thérèse de Lisieux. En décembre, elle part pour l'Inde, et arrive à Calcutta le 6 janvier 1929.
Bienheureuse Teresa de Calcutta
Agnès Gonxha Bojaxhiu est élevée dans la foi chrétienne et alors qu’elle n’est encore qu’une toute jeune fille, elle dévore les ouvrages des missionnaires croates et slovènes. À seize ans, sa vocation est claire : servir Dieu dans les contrées lointaines. En 1918, elle part pour la maison mère des sœurs de Notre-Dame-de-Lorette puis, devenue quelques années plus tard sœur Teresa, elle s’embarque pour l’Inde. Professeur dans une école de Calcutta où les enfants l’aiment au point de l’appeler Ma, elle reçoit en 1946 un appel à servir les plus pauvres. Donnée pleinement à son Époux, mue par la prière et un profond désir de sainteté, Mother bouleverse le monde entier par sa simplicité, sa bonté et son abnégation.
C’est que Dieu avait choisi Mère Teresa pour révéler au monde son Amour.Dans les années quarante, Mère Teresa dirige une école de jeunes filles à Calcutta : elle est frappée par la misère dans laquelle vivent ses élèves et avec elles, des milliers d’hommes et de femmes jetés à la rue. Le Seigneur fait croître dans son âme le désir d’aimer et de servir les pauvres. Elle se prépare en fait à vivre son « Chemin de Damas ». Le 10 septembre 1946, elle entend dans le train entre Calcutta et Darjeeling « un appel à renoncer à tout et à Le suivre, Lui, le Christ, dans les taudis, pour Le servir parmi les plus pauvres des pauvres. Je savais que c’était Sa volonté et que je devais Le suivre. » Il lui est impossible de résister à cet appel, initié dans une grande pauvreté et un total abandon. Elle n’obtient d’abord aucune réponse favorable de son évêque. Il lui faudra attendre 1 948 pour revenir à Calcutta vêtue du fameux sari bordé de bleu, une formation d’infirmière, un morceau de savon et cinq roupies en poche. Elle s’immerge aussitôt dans le peuple des bidonvilles, ne comptant ni son temps, ni sa peine. C’est dans les yeux de son Bien-Aimé que s’éclaircit peu à peu le chemin.Mère Teresa se nomme elle-même « l’épouse du Crucifié ». Les petites sœurs tournent leur regard vers Celui auquel elles se sont données afin de l’imiter en toute chose jusqu’à ce que « le Christ prenne forme en elles » Comme Jésus, elles portent au monde la Bonne Nouvelle. Comme Jésus, elles partagent la vie des aveugles, des mendiants, des paralytiques, des mourants, des laissés-pour-compte. Comme Jésus, elles doivent répandre autour d’elles la joie, la lumière, l’espoir.
Un jour, dans la rue, Mère Teresa ramasse une femme agonisant, jetée par son fils dans une poubelle et dont les membres étaient déjà rongés par les rats et les fourmis. Aucun hôpital ne veut les accueillir. C’est ainsi que naît la maison des mourants de Calcutta où 40 000 personnes ont été depuis transportées pour y finir leur vie dans la paix. Suivent beaucoup d’autres œuvres : orphelinats, cités de la paix pour les lépreux, cuisines de la charité, maisons spécialisées pour les malades du sida. Rien ne semble arrêter ce frêle petit bout de femme, mue par une force intérieure hors du commun.
Les Missionnaires de la Charité, outre les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance font un pas de plus dans le renoncement en prononçant un quatrième vœu : celui de se vouer au service des plus pauvres d’entre les pauvres, de ceux qui ne peuvent les dédommager de leur peine, dont on n’attend rien en retour. Mère Teresa limite volontairement le travail des sœurs à une catégorie de personnes, les plus méprisés, les plus défigurés. En choisissant l’abaissement et le dépouillement, en consentant au plus difficile, les sœurs s’identifient à Jésus abandonné par les siens, celui qui « s’est anéanti lui-même, en prenant la condition d’esclave »
Mère Teresa est hantée par cette vision de Dieu mendiant l’amour de l’homme : « Affamé d’amour, Il te regarde ; assoiffé de bonté, Il te supplie ; mis à nu par amour de la vérité, Il espère en toi ; infirme et emprisonné par amitié, Il attend cette amitié de toi ; sans abri, Il demande refuge en ton cœur ; veux-tu être tout cela pour Lui ? »
Le service des pauvres n’est donc pas une fin en soi mais la voie concrète pour aimer le Christ.
Parcourir inlassablement les routes de Calcutta et les bidonvilles du monde est à ses yeux un privilège puisque c’est Jésus que l’on soulage.
Bienheureuse Teresa de Calcutta
La vie de Mère Teresa n’était pas un cliché. Nous vivons à l’ère des manchettes chocs. Alors que tout va très vite, on répond aux grands enjeux de notre époque sans réfléchir, comme des poules sans tête. La vie de Mère Térésa était une métaphore de dévouement désintéressé et de sainteté. C’est pourquoi tant de jeunes femmes de presque partout et de tant d’origines continuent d’entrer chez les Missionnaires de la Charité. Mère Teresa fonda un ordre qui compte désormais plus de 4500 femmes qui oeuvrent dans plus de cent pays. Elles gèrent plus de 500 maisons, hospices et refuges pour des milliers de mourants et de délaissés, en plus de centaines d’écoles, cliniques mobiles, maisons pour les lépreux et les sidéens. Bien que la chanteuse soit partie,le chant de l’amour, de la charité et de l’espérance continue d’être chanté par ces anges de la miséricorde qui découvre Jésus dans la détresse du pauvre.
Mère Teresa découvrit dans la prière la vérité essentielle qui est la source de l’enseignement social de l’Église et de son œuvre religieuse et humanitaire à travers les âges et à travers le monde : Jésus-Christ, le Verbe fait chair, le Sauveur de l’humanité, qui a voulut s’identifier à chaque personne, spécialement le pauvre, le malade et le laissé-pour-compte. «C’est à moi que vous l’avez fait» répétait si souvent Mère Teresa, un message qui ne passera jamais.
Bienheureuse Teresa de Calcutta
Il y a dix ans, le 5 septembre 1997, Mère Teresa de Calcutta mourut à l’âge de 87 ans à Calcutta. Née Agnes Gonxha Bojaxhiu le 27 août 1910 de parents Albaniens à Skopje (autrefois l’Albanie, aujourd’hui l’ancienne Yougoslavie). Elle joint les Sœurs de Lorette à l’âge de 18 ans. Après avoir reçu une inspiration divine lors d’un voyage en train, elle laissa le milieu aisé où elle servait et se rendit à Calcutta pour fonder une nouvelle congrégation religieuse, les Missionnaires de la Charité, dont la mission était de prendre soin des malades et des mourants des milieux les plus pauvres et misérables, d’éduquer les enfants de la rue, de venir en aide aux mendiants et de donner un refuge aux sans-abri.
En 1950, elle débuta ce qui devint son œuvre la plus connue en ouvrant à Calcutta le premier Nirmal Hriday (cœur tendre) pour les mourants et les délaissés. Les mots de Mère Thérésa demeure d’ailleurs toujours inscrits sur les murs de cette maison: «De nos jours, la maladie la plus horrible n’est ni la tuberculose, ni la lèpre. C’est le sentiment d’être indésirable, rejeté, abandonné par tous. » Elle était connue pour avoir dit à des chefs de gouvernements qui discutaient de la situation des pauvres: « Alors que vous poursuivrez vos discussions à-propos de causes et d’explications, j’irai m’agenouiller à côté des plus pauvre d’entre les pauvres et répondre à leurs besoins.»
Six ans après sa mort, en 2003, elle fut déclarée bienheureuse par son ami, le pape Jean-Paul II. Même lorsqu’elle était toujours vivante, parcourant les rues des bas fonds de Calcutta, des gens de partout dans le monde, de confessions différentes, appelaient Mère Teresa «la sainte des pauvres.»
Bienheureuse Anne Catherine Emmerich(1774-1824)
Anna Katharina Emmerick naquit le 8 septembre 1774, dans la communauté d'agriculteurs de Flamschen près de Coesfeld (Allemagne). Elle grandit au sein d'une famille de neuf frères et soeurs. Dès sa plus tendre enfance elle dut aider aux travaux domestiques et agricoles. Elle ne fréquenta que quelques temps l'école, mais elle possédait une bonne instruction dans le domaine religieux. Très rapidement ses parents s'aperçurent de sa vocation à la prière et à la vie religieuse.
Elle travailla trois ans dans une grande ferme des environs, puis apprit la couture et retourna vivre chez ses parents. Elle demanda ensuite à être admise dans divers monastères, mais elle fut refusée car elle ne possédait pas de don particulier. Toutefois, les Clarisses de Münster l'acceptèrent à la condition qu'elle apprenne à jouer de l'orgue. Ses parents l'autorisèrent alors à aller vivre dans la famille de l'organiste Söntgen de Coesfeld pour faire son apprentissage; mais elle n'eut jamais la possibilité d'apprendre l'orgue, car la pauvreté de la famille la poussa à travailler afin de les aider à vivre.
En 1802, elle réussit finalement à entrer au monastère d'Agnetenberg, près de Dülmen, avec son amie Klara Söntgen. Elle prononça ses voeux l'année suivante, participant à la vie monastique avec ferveur, toujours prête à accomplir les travaux les plus durs que personne ne voulait faire. Mais, de 1802 à 1811, elle tomba fréquemment malade et dut supporter de grandes douleurs. En 1811, le monastère d'Agnetenberg fut fermé, elle devint alors domestique chez l'Abbé Lambert, un prêtre qui avait fui la Révolution française et qui vivait à Dülmen. Mais elle tomba à nouveau malade et ne quitta plus son lit. Elle fit alors venir sa plus jeune soeur qui, sous sa direction, s'occupait de la maison.
Bienheureuse Anne Catherine Emmerich
religieuse et visionnaire
C'est au cours de cette période qu'elle reçut les stigmates. Ce fait ne pouvait pas rester caché; le Docteur Franz Wesener l'examina et en resta profondément impressionné, devenant son ami fidèle au cours des années qui suivirent.
Une caractéristique de sa personnalité était l'amour qu'elle éprouvait pour son prochain. Elle cherchait toujours à aider les autres, même sans pouvoir se lever de son lit, où elle cousait des vêtements pour les enfants pauvres. De nombreuses personnalités, qui participaient au mouvement de renouveau de l'Eglise au début du XIX siècle, cherchèrent à la rencontrer. La rencontre avec Clemens Brentano fut particulièrement significative. A partir de 1818, il lui rendit visite chaque jour pendant cinq ans, dessinant ses visions qu'il publia ensuite. Au cours de l'été 1823, la santé d'Anna Katherina déclina et, la mort approchant, elle décida d'unir sa souffrance à celle de Jésus, en l'offrant pour la rédemption des hommes. Elle mourut le 9 février 1824.
La vie d'Anna Katharina fut caractérisée par une profonde union avec le Christ; les stigmates qu'elle portait en furent la preuve. Elle éprouva également une profonde dévotion à l'égard de Marie. A travers la foi et l'amour elle servit l'oeuvre de la rédemption, disant à ce propos: "J'ai toujours considéré le service au prochain comme la plus haute vertu. Dans ma jeunesse, j'ai prié Dieu afin qu'il veuille bien me donner la force de servir mon prochain et d'être utile. A présent je sais qu'il a exaucé ma prière" .
BIENHEUREUSE ANNA-MARIA TAÏGI
Épouse et mère, Tertiaire trinitaire
(1769-1837)
Née à Sienne, Anna-Maria Gianetti suivit son père à Rome où des revers de fortune l'avait contraint d'aller se fixer. La petite passa à peine deux ans à l'école où elle n'apprit qu'à lire. Ses parents faisaient retomber leur amertume sur leur fillette, mais l'angélique pauvrette redoublait de douceur envers eux.
Anna-Maria entra très tôt en service afin d'aider ses parents. Elle grandissait, pieuse, travailleuse et coquette, prenant plaisir à se parer. Domenico, qui travaillait au jour le jour au palais Chigi, homme honnête, rude et prompt à la colère, offrit de l'épouser; Anna-Maria accepta sa proposition de mariage.
Dans les premiers temps de son ménage, elle conserva ses habitudes mondaines, aimant à fréquenter le théâtre des marionnettes et à porter des colliers de verroterie. Après trois ans de cette vie ainsi partagée entre l'amour de Dieu et l'amour du monde, Anna-Maria se confessa au Père Angelo de l'Ordre des Servites, se convertit totalement et, avec l'assentiment de son mari, elle se fit recevoir dans le Tiers-Ordre des Trinitaires. Domenico ne demandait qu'une chose: que la maison soit bien tenue et paisible!