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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Images pieuses( Tous les Saints)

Bienheureux Jérôme des Anges

Publié à 17:01 par lusile17 Tags : anges création mer
Bienheureux Jérôme des Anges

Bienheureux Jérôme des Anges

Jérôme ( Girolamo ) De Angelis ( ou des Anges ) naquit en Sicile en 1567. Il partit à 17 ans pour Palerme avec son frère étudier le droit.

C' est à la faculté qu' il lut les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola et cela imprima en lui un enthousiasme inextinguible. Il entra à 20 ans avec son frère dans la Compagnie de Jésus.

Il se rendit ensuite à Lisbonne, pour apprendre le portugais et se préparer aux missions orientales. En effet en vertu du " Patronat portugais ", le royaume du Portugal, depuis Jean III, avait le monopole des missions en Extrême-Orient, à partir de ses comptoirs des Indes et de Macao. Son concurrent espagnol, lui se gardait Manille et les Philippines et évidemment la majeure partie de l' Amérique ( sauf le Brésil aux Portugais ).

Dès lors, les missionnaires qui partaient à bord de navires lusitaniens devaient parler le portugais et devaient être considérés comme protégés du Portugal. 
Ces monopoles ibériques seront peu à peu remis en cause, d' abord par l' affaiblissement de la puissance navale portugaise et ensuite par l' apparition des Compagnies des Indes, en premier lieu celle des Hollandais calvinistes, au cours du XVIIème siècle.
De plus, dans la deuxième moitié du XVIIème siècle, la Société des Missions Etrangères de Paris fera reconnaître par le Saint-Siège la création de vicariats apostoliques, que les différents Ordres religieux missionnaires devront prendre en compte ; ce qui crééra des frictions, notamment avec les Jésuites, protégés par le Portugal ou l' Espagne.

Plein d' ardeur, notre missionnaire, après une première tentative infructueuse, repartit en mission en 1599. Il arriva à Macao au début de 1600. Macao était une véritable plaque tournante du commerce portugais et européen en Mer de Chine et le siège d' un puissant évêché.



Bienheureux Jérôme des Anges

Publié à 16:57 par lusile17 Tags : blog article homme mort anges
Bienheureux Jérôme des Anges

 

Bienheureux Jérôme des Anges

Deux ans plus tard, après de nombreuses péripéties, il arriva à Nagazaki, au Japon. Nagazaki s' était déjà ouvert depuis longtemps aux marchands européens et aux missionnaires Dominicains, Franciscains ou Jésuites, comme le célèbre saint François-Xavier, mort le 3 décembre 1552, que nous fêtions hier.

Aidé de catéchistes et de convertis japonais, il dirigea de 1603 à 1614 la mission de Fushumi, et établit d' autres postes, notamment à Yedo.

C' est alors que le shogun, sorte de premier ministre exerçant le pouvoir réel ( alors que l' empereur avait un pouvoir plus symbolique ), décida d' expulser tous les missionnaires. Il était lassé des querelles commerciales entre puissances navales européennes, et craignait l' affaiblissement du pouvoir des bonzes.

Notre missionnaire, contrairement à d' autres qui se réfugièrent à Macao ou aux Indes, prit la décision de demeurer au Japon. Déguisé en marchand, il poursuivit son apostolat dans la région de Nagazaki.

En 1623, un nouveau shogun, Tokugawa, fit arrêter, sur dénonciation d' un apostat, un homme qui avait abrité le Père De Angelis. Ce dernier vint se constituer prisonnier, avec un de ses catéchistes, Simon Yempo, afin de le faire libérer.

Il poursuivit ses prêches en prison et baptisa même des compagnons de cellule.

Le 4 décembre 1623, après avoir assisté à la mise à mort de 47 condamnés, il fut conduit au bûcher.

Il fut béatifié par le bienheureux Pie IX en 1867, avec 204 autres martyrs du Japon de 1617 à 1657. 



Bienheureux Camille Constanzo

Publié à 16:52 par lusile17 Tags : blog article
Bienheureux Camille Constanzo

Bienheureux Camille Constanzo

Camille Constanzo naquit dans la province de Reggio de Calabre à Bovalino en 1572. Il fit ses humanités et son droit à Naples et entra à vingt ans dans la Companie de Jésus. Il se destinait aux Missions d' Extrême-Orient. Il partit donc pour les Indes en 1602, puis pour la Chine. Il débarqua à Macao, possession portugaise, mais les Portugais refusèrent qu' il poursuivît son chemin. Il décida donc de rejoindre la Mission de Nagazaki, où il arriva le 17 août 1605. 

Il étudia pendant une année la langue japonais et les coutumes locales, puis commença son ministère dans la ville de Sakaï et ses environs. Il établit de solides bases chrétiennes, et lorsque commença la persécution de 1614, sur les 800 Japonais à qui il avait administré le sacrement de baptême, seulement trois ou quatre d' entre eux apostasièrent.

L' ordre d' expulsion des missionnaires le contrint à retourner à Macao, où il vécut pendant six ans. Il en profita pour étudier la loi de Bouddha, et en relever les contradictions, par rapport à la doctrine chrétienne. Il écrivit une quinzaine de traités et d' opuscules.
Ses supérieurs désiraient le garder en Chine, mais il préféra retourner au Japon. Il y revint en 1621, déguisé en soldat. Découvert sur le bateau du retour, le capitaine voulut le livrer aux autorités, mais sur l' intervention de deux convertis japonais, il put débarquer à l' archipel de Firando, où il reprit son apostolat.
Il recueillit de nouvelles conversions dans les îles environnantes.
mari, pour l' entretenir de la Foi, mais celui-ci le dénonça au gouverneur qui fit venir trois bateaux armés à sa recherche.
On retrouva le Père Constanzo sur l' île d' Oku le 24 avril 1622. Il fut condamné au bûcher, et emprisonné à Tabira.

Il subit le martyre le 15 septembre 1622, et prêcha jusqu' au dernier moment à la foule qui assistait au supplice.



Bienheureux Charles Spinola

Publié à 16:50 par lusile17 Tags : femme voyage isabelle
Bienheureux Charles Spinola
Bienheureux Charles Spinola

En 1596, malgré la désapprobation de sa famille, il obtint de partir en mission pour le Japon. Le voyage fut long et aventureux. Une tempête faillit lui faire perdre la vie le long des côtes du Brésil, et il fut fait prisonnier par les Anglais qui l' enfermèrent en Angleterre. Une fois libéré, il se rendit au Portugal, pour remettre son projet à exécution. En 1602, avec un compagnon, Angelo de Angelis, il embarqua à nouveau. Il fut gravement malade à Goa jusqu' à Macao et rejoignit le Japon après de longs mois.
Pendant onze années, il entreprit un apostolat épuisant et fécond. Ayant appris la langue locale, il mit sur pied des écoles et forma des catéchistes. Il baptisa plus de  5000 Japonais ! Il était aussi un mathématicien brillant et était féru d' astronomie.


En 1611, il fut nommé Procurateur de la Province jésuite et vicaire du Provincial, le Père Valentin Carvalho. A partir de 1614, la persécution anti-chrétienne l' obligea à entrer dans la clandestinité. Il n'obéit pas à l' ordre de quitter le pays et se cacha sous de fausses identités. Il continuait à célébrer la messe et à distribuer les sacrements, mais il fut découvert en décembre 1618 avec Ambroise Fernandez et un catéchiste japonais Jean Kingosu dans la maison d' un commerçant espagnol Dominique Fernandez : celui-ci fut emmené et  subit le martyre un an après... Sa femme Isabelle, et leur fils Ignace furent arrêtés aussi avec le Père Spinola et tous furent enfermés ensemble en prison pendant quatre longues années.



Bienheureux Charles Spinola

Publié à 16:46 par lusile17 Tags : blog article enfants femmes isabelle
Bienheureux Charles Spinola

Bienheureux Charles Spinola

Les causes de la persécution étaient multiples : crainte de la perte d' influence des bonzes, crainte de la main-mise de l' Espagne et du Portugal sur la région, dont les missionnaires pouvaient être qualifiés d' émissaires, intrigues des navigateurs commerçants hollandais, dont le calvinisme les mettaient en opposition avec l' Eglise catholique, et enfin violente opposition du shogun lui-même et de ses successeurs. Le Japon allait se fermer longtemps et exclure toute influence étrangère.


A cette époque les bapisés japonais étaient au nombre de 300 000. Ils subirent pendant plusieurs décennies de féroces persécutions jusqu' à la destruction complète de la communauté chrétienne.


Le Père Spinola subit de terribles conditions d' emprisonnement à Suzuta avec d' autres missionnaires européens et des Catholiques japonais. Malgré la maladie et les souffrances, il poursuivit son apostolat en prison, jusqu' à admettre quatre novices prisonniers dans la Compagnie de Jésus.

En septembre 1622, ils furent conduits à Nagazaki où ils subirent le martyre par le bûcher. D' autres - hommes, femmes, enfants, vieillards - furent décapités, comme Isabelle Fernandez sous les yeux de son fils de quatre ans, qui subit ensuite le même sort que sa mère.


Le bienheureux Pie IX béatifia le Père Spinola et 207 autres martyrs japonais et missionnaires en 1867 ainsi que la bienheureuse Isabelle Fernandez. 



Bienheureux Frédéric Jansoone

Publié à 16:40 par lusile17 Tags : 2010 anime argent
Bienheureux Frédéric Jansoone

Bienheureux Frédéric Jansoone

D'origine française, Frédéric Jansoone (1838-1916) est ordonné prêtre en 1870 et est muté en Palestine avant d'être transféré à Jérusalem en 1878. Nommé vicaire «custodial», il fait construire une église à Bethléem et rédige les fameux règlements de Bethléem et Saint-Sépulcre dont il termine la rédaction en 1888. Il est de plus animateur de pèlerinage durant les dix années qu'il passe à Jérusalem.

En 1881, il effectue sa première visite du Canada. Elle ne passe pas inaperçue. Les Canadiens français se souviendront de lui et souhaiteront son retour. C'est en 1888, après être retourné six ans à Jérusalem, qu'il revient s'installer pour de bon au Canada. Les quinze années suivantes sont consacrées aux pèlerinages qu'il anime à Notre-Dame-du-Cap. Durant la dernière période de sa vie, il se consacre à la quête avec beaucoup d'énergie. Véritable «commis voyageur de Dieu», il arpente plusieurs régions du Québec à la recherche d'argent, et ce, malgré les conditions difficiles qu'il doit affronter. Entre-temps, il fonde deux revues, auxquelles il participe régulièrement. Il meurt le 4 août 1916, laissant derrière lui une population touchée par sa bonté. Le pape Jean-Paul II le proclame bienheureux le 25 septembre 1998.

Frédéric Jansoone vint à Paris pour s’occuper de la Custodie de Terre-Sainte, qui se trouvait alors près de la gare Montparnasse, rue des Fourneaux, aujourd’hui rue Falguière. Il y séjourna du 25 septembre 1875 au 26 avril 1876, travaillant pour la Custodie, mais surtout travaillant à la Bibliothèque nationale pour écrire l’histoire des missions franciscaines avec Marcellin Civezza.



Images pieuses(Saint Casimir )

Publié à 16:32 par lusile17 Tags : fille blog article
Images pieuses(Saint Casimir )

Casimir, de la dynastie d' origine lithuanienne des Jagellon, était le fils du roi de Pologne Casimir IV (1) et d' Elisabeth de Habsbourg fille d' Albert II empereur du Saint Empire Romain Germanique, roi de Bohème et de Hongrie.

Il naquit le 3 octobre 1458 à Cracovie.

Lorsqu' une partie de la noblesse hongroise se rebella contre le roi Mathias Corvin et proposa la couronne à Casimir âgé de quatorze ans, son père le mit à la tête d' une expédition pour accepter la proposition des Hongrois. Mais il rebroussa chemin appuyé par le pape Sixte IV qui craignait une victoire des Turcs en Hongrie.

Il fut enfermé par son père pendant quelques mois à la forteresse de Dobzki et se consacra à ses études sous la direction de l' ecclésiastique Jean Longin ( Jan Dlugosz ).

Le prince n' avait pas le goût des armes et préférait soulager les pauvres, les pélerins et les prisonniers. Il se consacrait à la vie de l' Eglise plutôt qu' à celle de la Cour. Toutefois lorsque son frère aîné Ladislas devint roi de Bohème et que son père s' installa pendant cinq ans en Lithuanie ( le Grand-Duché était associé au royaume de Pologne ), il devint régent de Pologne qu' il administra sagement à partir de 1479.

Menant une vie de prière et de charité, il s' était consacré à la Vierge et refusa la main d' une princesse que son voulait lui faire épouser.

Il mourut de tuberculose le 4 mars 1484 à Grodno.

 



Bienheureuse Catherine Mancini

Publié à 01:35 par lusile17 Tags : enfants fille
Bienheureuse Catherine Mancini

Bienheureuse Catherine Mancini

Fille d’un couple de la noblesse de Pise, en Toscane (Italie), dès l’âge de cinq ans elle commence à être témoin de phénomènes mystiques. Mariée à l’âge de douze ans, elle met deux enfants au monde mais à 16 ans elle est déjà veuve. Elle cède alors aux pressions de sa famille qui souhaite qu’elle se remarie, et cinq nouveaux enfants lui naissent. Malheureusement, elle devient une nouvelle fois veuve prématurément, après huit ans de mariage, en plus de perdre plusieurs de ses enfants en bas âge. Elle décide alors de ne pas prendre de nouvel époux et entre dans le Tiers Ordre de Saint-Dominique et se consacre aux malades et aux déshérités. Puis elle entre ensuite au couvent de Santa Croce sous le nom de Marie, où elle mène dès lors une vie très austère, marquée par de fréquents épisodes d’extases.

Devenue moniale dominicaine, elle réalisa pleinement sa vocation de contemplative et de mystique.



Bienheureuse Marguerite Bays

Publié à 01:17 par lusile17 Tags : femme chez enfants fille
Bienheureuse Marguerite Bays

Bienheureuse Marguerite Bays

Marguerite Bays naît en 1815 au hameau de La Pierraz dépendant du village de Siviriez dans le canton de Fribourg (Suisse) dans une famille de petits agriculteurs qui eurent six enfants.

C'était le 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de la Sainte Vierge. Très tôt elle ressent un attrait pour la prière dans la solitude et le silence. Trop faible pour les lourds travaux de la campagne (ce qui lui vaudra parfois des critiques!), elle restera dans sa chambrette où elle exercera toute sa vie le métier de couturière, en assurant aussi le soin du ménage dans la ferme après le départ de ses deux sœurs. Chaque jour elle se rend à pied à Siviriez (à 1,5 km) pour y assister à la Messe qu'elle considère comme le "sommet de sa journée". Chaque dimanche après-midi, elle réunit des enfants chez elle ou dans la chapelle Notre-Dame des Bois: elle met à leur portée un catéchisme présenté de façon trop théorique à la paroisse. Les enfants l'aiment beaucoup car elle est simple et gaie. Souvent elle se rend à pied à Einsiedeln. Elle fait partie du Tiers-Ordre franciscain. Avec zèle elle assiste malades et mourants du voisinage. Enfin dans un esprit missionnaire, elle s'intéresse à l'œuvre de la Propagation de la Foi, et en ce temps marqué par le Kulturkampf, elle aide le chanoine Schorderet fondateur de l'Œuvre de Saint-Paul pour l'apostolat par la presse.

Frappée par un cancer, elle en guérit miraculeusement le 8 décembre 1854 (jour où Pie IX proclamait à Rome le dogme de l'Immaculée Conception), mais cette maladie se commue aussitôt en stigmates car elle avait demandé d'être associée plus étroitement encore au Christ crucifié; elle cherche néanmoins à cacher ces marques. Ce qui la caractérise, c'est la simplicité, le silence. Elle mène une vie ordinaire cachée avec le Christ en Dieu. Elle meurt après de grandes souffrances le vendredi 17 juin 1879 vers trois heure de l'après-midi, et depuis, la voix populaire l'a toujours considérée comme une sainte. Femme de prière - certains la taxeront même de bigote! - elle montre par sa vie que "la prière n'éloigne pas du monde. Bien au contraire, elle élargit l'être intérieur, elle dispose au pardon et à la vie fraternelle" (Jean Paul II).

C'est une sainte laïque. Elle n'a jamais songé à la vie religieuse bien qu'elle aimait beaucoup le Monastère des cisterciennes de la Fille-Dieu (à Romont, bourgade voisine). Sa filleul, Alphonsine Ménétrey, y devint religieuse sous le nom de Sœur Lutgarde et elle sera une grande abbesse du monastère.

Une sainte personne portant sur son corps les stigmates du Christ, la servante de Dieu, Marguerite Bays, de Siviriez. C’est chez elle, à la ferme de la Pierraz que Joseph Schorderet allait demander conseil, prier… Il portait en son cœur un immense projet: faut-il créer une œuvre de presse pour vaincre le mal par le bien? Faut-il fonder l’Œuvre de Saint-Paul?

«Ne craignez rien - lui disait-elle - allez de l’avant. Cette Œuvre fera grand bien chez nous et sera particulièrement bénie de Dieu puisque telle est sa volonté.»

Fort de ces encouragements, Joseph Schorderet fonde l’Œuvre de Saint-Paul le 8 décembre 1873. Marguerite Bays était considérée comme co-fondatrice de l’Œuvre. A partir de 1873, elle est «enfant de Saint-Paul». Elle ne quitte pas sa famille, mais elle collabore largement à l'Œuvre de Saint-Paul et la soutient par la prière.

Elle est proclamée Bienheureuse par le Pape Jean-Paul II, à Rome, le 29 octobre 1995.

 



Gilles Bouhours

Publié à 00:44 par lusile17 Tags : amour tendresse enfants
Gilles Bouhours

Gilles Bouhours

Gilles est né le 27 novembre 1944, en la fête de la Médaille Miraculeuse, dans une famille originaire du département de la Mayenne. Cinq enfants sont nés de l’union de Gabriel Bouhours, né en 1913, plombier quincaillier, et de Madeleine, née Cornilleau en 1911 : Thérèse ,Jean-Claude ,Gilles ,Marc et Michel.

Les parents vont être contraints de déménager plusieurs fois de Bergerac (Dordogne, où Gilles a vu le jour) à Arcachon, de Bouilhe-Preuil (Hautes-Pyrénées) à Moissac (Tarn-et-Garonne), car Madeleine, atteinte par la poliomyélite, devait prendre régulièrement, parmi d’autres traitements, des bains de sable chauds. A partir de 1953, la famille vit à Seilhan (Haute-Garonne), dans la maison surnommée les « Marronniers ».

 Dieu est intervenu très tôt dans l’existence de Gilles. A l’âge de neuf mois, il est atteint d’une grave maladie dont l’issue est souvent fatale : méningite encéphalite grave. Les médecins consultés, tant au niveau local qu’à Bordeaux, sont formels : seule la prière peut sauver l’enfant. Le 8 septembre 1948, le docteur Dives, médecin traitant, écrit à son confrère, le docteur Carrière : « Il [Gilles] s’est tiré avec grand-peine de ce mauvais pas, apparemment sans séquelles.

Nous sommes le 30 septembre 1947. La famille Bouhours habite Arcachon. Gilles a deux ans et dix mois. C’est un enfant charmant, ni plus « mystique », ni moins joueur qu’un autre garçon de son âge.Dès son plus jeune âge Gilles fût favorisé de grâces particulières par des visites de Notre Dame, accompagnées parfois d'admirables messages.

La première apparition a eu lieu le 30 septembre 1947 à Arcachon (Gironde). "La Sainte Vierge avait une robe blanche,la tête recouverte d'un voile jaune."

Le 2 octobre 1947, Gilles voit la Vierge « saigner » abondamment.

 « Tu t’es fait bobo ? », lui demande-t-il innocemment. « Tu “as” tombé dans les bambous ? Tiens mon mouchoir .... Tiens Sainte Vierge, viens à côté de moi, donne-moi la main .... Papa et maman sont là. »

 La fraîcheur et la simplicité d’un tel dialogue sont frappantes et correspondent bien à ce que l’histoire des apparitions de la Vierge nous enseigne : un rapport de proximité pratiquement inconcevable s’instaure presque toujours entre la Vierge et les enfants à qui elle daigne se manifester visuellement.

 C'est à l'âge de 15 ans et 3 mois, le 26 février 1960 que Gilles partit rejoindre sa Maman du Ciel.