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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
· Un court poème de Monique Müller ... La colère !
· Humour ... Breton !
· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
· Quelques citations ... toutes liées au Champagne !
· Un poème de Maurice Carême ... L' Artiste !
· Un joli fond d'écran "ZEN" ... si vous aimez KDO !
· humour ... le Nez !
· citation : la valeur de l' Amitié
· Histoire de la Petite Souris ... à raconter aux Enfants !
· Sans dessus dessous ... texte de Raymond Devos !
· Vintage ... " Pin Up Girls " !
· David Hamilton ... talentueux et marginal !
· Le Pape François ... les photos qui font la différence !
· Histoire vraie ... particulièrement touchante !
Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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Mémorial au centre Juno Beach à Courseulles-sur-Mer, Calvados.
C’est sur cette magnifique plage de Courseulles-sur-Mer dans le Calvados que s’est déroulé l’un des événements les plus marquants du XXème siècle. Le 6 juin 1944, 14 000 soldats canadiens ont débarqué sur cette portion de littoral qui avait pour nom de code “Juno Beach”. Malgré une mer démontée, vers midi, l’intégralité des troupes avaient gagné la plage. Lors de cette opération, l’armée canadienne a perdu 340 hommes. Pour leur rendre hommage et commémorer cette journée historique, un centre de mémoire a été inauguré en 2003 sous le nom de “centre Juno Beach”. Il s’agit du seul musée de Normandie qui est entièrement dédié à la participation du Canada dans la Seconde Guerre mondiale.
L’Histoire de France
à la basilique Saint-Denis (ile de france)
Nichée à côté de la mairie de Saint-Denis, invisible quand on sort du parking souterrain le plus proche, la basilique Saint-Denis mérite mieux que ses 170 000 visiteurs annuels.
Ce Ce joyau de l’art gothique, cercueil des rois de France depuis le Xème siècle, livre l’Histoire de France, en images.
Pas dans des livres ou sur écrans, mais au travers de gisants sculptés dans la pierre.
Au total, 43 rois, 32 reines et une soixantaine de princes et princesses ont été enterrés ici.
Les 70 gisants reposent à la vue des visiteurs, comme autant de témoins historiques.
« Les rois, qu’ils soient capétiens, carolingiens ou mérovingiens, ont voulu créer ce lieu pour se légitimer, être protégés dans leurs batailles et dans l’au-delà », explique Serge Santos, administrateur de la basilique.
On voit ici Berthe au grand pied, surnommée ainsi pour son pied de bot.
Arégonde, la belle-fille de Clovis, découverte entourée de bijoux au détour de fouilles archéologiques en ... 1959 !
Charles Martel, réputé pour son ardeur au combat, sorte de Premier ministre des rois mérovingiens, est inhumé face au roi Dagobert.
Son fils Pépin le Bref sera le premier roi franc sacré à Saint-Denis.
On découvre aussi le gisant de Charles V, avec ses rides sculptées sur le visage, ses veines sur la main. Les femmes reposent avec un chien à leur pied, qui les guidera au royaume des morts.
Les hommes ont droit au lion, symbole de force et de résurrection.
Dans la crypte, une alcôve abrite les cœurs des Louis XIII, XIV et XVIII, conservés séchés dans des bocaux.
Au fond d’un couloir en souterrain, la crypte archéologique rassemble des dizaines de sarcophages des IVème et Vème siècles.
La ville et la basilique doivent leur nom à Denis, considéré comme le premier évêque de Paris au IIIème siècle.
Il a eu la tête tranchée par l’épée des Romains, opposés au christianisme.
Denis est mort sans renier sa foi. La cathédrale, bâtie en 1231, en moins de 50 ans — un exploit technique ! —, sera le berceau de l’art gothique en Ile-de-France.
Les corps baignent dans la lumière des vitraux. Les colonnes s’étirent sur 108 m de long, les croisées d’ogives s’élancent jusqu’à 30 m.
La tombe la plus majestueuse est celle d’Henri II et Catherine de Médicis, la préférée de Serge Santos qui loue la diversité des couleurs de marbre, gris, rouge, blanc, le « travail de sculpture, gracieux, ample et maniériste, influencé par la culture italienne ».
Les corps gisent, nus, côte à côte, et au dessus, le couple apparaît à genoux.
Les rois reposent en paix jusqu’en 1793. Les Révolutionnaires décident alors de les retirer de la basilique.
Ils récupèrent les plombs des cercueils pour les transformer en armes.
Tous les corps sont jetés dans une fosse commune et recouverts de chaux, dans le jardin de la cathédrale.
Sauf les gisants du Moyen Âge, préservés à 80 %.
Ils sont transférés au Musée des monuments français, face au Louvre. En 1815, Louis XVIII fait fermer le musée, rapatrie les gisants à Saint-Denis et réintègre symboliquement les ossements des rois.
L’objet de culte devient alors objet patrimonial. Saint-Denis se visitera désormais comme un musée, pour ses trésors. (Source : ( source : Le Parisien)
11 novembre 1918 : Un armistice met fin à la Grande Guerre ...
Lundi 11 novembre 1918, 11 heures : dans toute la France, les cloches sonnent à la volée.
Au front, les clairons bondissent sur les parapets et sonnent le « Cessez-le-Feu », « Levez-vous », « Au Drapeau ». La « Marseillaise » jaillit à pleins poumons des tranchées. Même soulagement en face, dans le camp allemand.
Pour la première fois depuis quatre ans, Français et Allemands peuvent se regarder sans s'entretuer. Un armistice (arrêt des combats) a été conclu le matin entre les Alliés et l'Allemagne, dernière des Puissances Centrales à rendre les armes. Il laisse derrière lui huit millions de morts et six millions de mutilés.
Les survivants ont perdu la foi dans les valeurs morales et spirituelles qui ont fait la grandeur et l'unité de l'Europe. Mais ils veulent croire que cette guerre qui s'achève restera la dernière de l'Histoire, la « der des der »...
Dès l'échec de leur contre-offensive de juillet 1918, les Allemands ont compris qu'ils n'avaient plus aucun espoir d'arracher la victoire.
C'est que les troupes américaines, fortes de quatre millions d'hommes, arrivent en renfort des Anglais et des Français.
Le 3 octobre, l'empereur Guillaume II nomme à la chancellerie (la direction du gouvernement) le prince Max de Bade. Il espère que cet homme modéré saura obtenir des conditions de paix convenables de la part des Alliés.
Cela devient urgent car l'Allemagne bascule dans l'anarchie et la guerre civile cependant que ses alliés cessent les combats et signent l'un après l'autre des armistices.
Les militaires s'étant défaussés, c'est à un civil, Matthias Erzberger, que revient la pénible tâche de négocier l'armistice.
En France, la demande d'armistice fait débat. Le président de la République Raymond Poincaré et le général Philippe Pétain voudraient profiter de l'avantage militaire pour chasser les Allemands de Belgique, envahir l'Allemagne elle-même et signifier à celle-ci l'étendue de sa défaite.
Mais le généralissime des troupes alliées, Ferdinand Foch, et le chef du gouvernement, Georges Clemenceau, ne croient pas l'armée française capable de se battre encore longtemps et souhaitent en finir au plus vite.
L'armistice est signé dans le wagon spécial du généralissime Foch, au carrefour de Rethondes, au milieu de la forêt de Compiègne, le 11 novembre à 5h15 du matin.
Les Français ne manquent pas de noter que ce jour est la fête du saint patron de leur pays, Saint Martin, alors très populaire.
Les Allemands se voient soumettre des « conditions » sans aucune marge de négociation :
– Ils doivent livrer l'essentiel de leur armement, de leur aviation et de leur flotte de guerre.
– Leur armée est sommée d'évacuer sous 30 jours la rive gauche du Rhin (en Allemagne même) ainsi que trois têtes de pont sur la rive droite, Coblence, Cologne et Mayence.
L'armistice est conclu pour 36 jours, mais sera régulièrement renouvelé jusqu'au traité de paix du 28 juin 1919.
La demande d'armistice étant venue des représentants civils et non militaires de l'Allemagne, ces derniers échappent à l'infâmie de la défaite. À Berlin, les représentants de la jeune République accueillent les combattants en ces termes : « Soldats qui revenez invaincus »
Dans les mois qui suivent l'armistice, les généraux Ludendorff et Hindenburg attribuent avec aplomb la défaite militaire à un « coup de poignard dans le dos » de la part des politiciens et des bourgeois cosmopolites. L'expression est reprise avec ferveur par les Allemands meurtris et humiliés. Elle va faire le lit des partis ultranationalistes, dont le parti nazi.
L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5h15, marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre.
Le cessez-le-feu est effectif à onze heures , entraînant dans l'ensemble de la Francedes volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d'une guerre qui a fait plus de 8 millions de morts, d'invalides et de mutilés. Les généraux allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'État-Major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.
Plus tard, le 28 juin 1919, à Versailles, sera signé le traité de paix de Versailles, qui met réellement fin à l'état de guerre.
Sur les traces de la Grande Guerre à Verdun ...
Verdun, Douaumont ... Sur les chemins de la mémoire, sur ces lieux dont le nom est à jamais associé à la Première Guerre mondiale.
Devant l'ossuaire de Douaumont (Meuse), la nécropole nationale aligne 16 142 tombes de soldats français. Parmi elles, près de 600 stèles de soldats musulmans issus de l'empire colonial.
La nécropole nationale et l'ossuaire de Douaumont :On est à Verdun comme on est à Sarajevo, à Waterloo, à Stalingrad, à Pearl Harbor, à Troie ou à Alésia.
Dans la forêt domaniale de Verdun, un long découvert planté de milliers de croix se déploient. Derrière se trouvent les trois ailes blanches de l’ossuaire de Douaumont.
Là reposent les restes de 130 000 soldats allemands et français. Il faut gravir 204 marches pour accéder au sommet de la tour des morts et bénéficier, à 46 mètres de hauteur, d’un panorama sur le terrain en dispute parsemé d’une centaine de sites.
Au centre de l'ossuaire de Douaumont, la tour des morts. Au premier étage, un petit musée de la guerre. Au sommet, à 46 mètres, une vision globale des champs de bataille.
Fort, tranchée, boyaux ...
Le fort de Souville est l'ultime rempart assurant la défense de Verdun après que le système défensif de Douaumont soit tombés aux mains des Allemands.
Au fort de Douaumont, on sonde l’acier meurtri des tourelles, stupéfaits qu’un pareil dispositif soit tombé aux mains des Allemands, pratiquement sans combats, dès le début de leur offensive.
Près d’un millier de ses occupants y laissèrent leur vie quand un dépôt de munitions explosa accidentellement le 8 mai 1916.
On longe la Tranchée des Baïonnettes, puis le Boyau de Londres et ses poutrelles de ciment qui menaient vers les voies ferrées, à petit écartement. Partout des abris d’infanterie sur lesquels la mousse panse les cicatrices.
Monument emblématique du champ de bataille de Verdun, la Tranchée des Baïonnettes . La légende rapporte que, le 10 juin 1916, les soldats du 137ème RI ont été ensevelis debout, fusil à la main, à la suite d'un bombardement.
À proximité du fort de Douaumont (Meuse), le Boyau de Londres est un abri entre le fort et l'arrière, à proximité des voies ferrées étroites qui assuraient transports d'hommes et ravitaillement.
Au cœur de la « zone rouge », le village de Fleury-devant-Douaumont a totalement été anéanti par les combats qui se déroulèrent de juin à septembre 1916.
Célèbres personnages de l’histoire de France qui ont été enfermés dans la prison de la Bastille ...
Lieu emblématique de Paris jusqu’à sa destruction qui débuta en 1789, la prison de la Bastille a participé à l’histoire de France puisque plusieurs milliers de prisonniers y furent enfermés, et notamment de grandes figures du pays ou célébrités de l’époque. En voici quelques-unes :
Nommé prévôt de Paris par Charles V en 1364, Hugues Aubriot entreprend de grands travaux dans la capitale, comme la construction du pont Saint-Michel, du petit Châtelet (sorte de petit fort destiné à assurer la sécurité d’un lieu) de l’Hôtel-Dieu ou de la prison de la Bastille.A la mort du roi, cependant, il est finalement enfermé dans la prison qu’il a fait édifier. Il en sort l’année suivante et meurt peu de temps après.
François de Montmorency :
Au 16ème siècle, François de Montmorency fut notamment gouverneur de Paris. En 1574, alors qu’il fait partie de la “Conjuration des Malcontents” – un plan visant à faire évader François d’Alençon et Henri de Navarre (qui deviendra Henri IV) de la cour de France pour évincer Catherine de Médicis et placer François d’Alençon sur le trône de France -, il finit par être emprisonné à la Bastille avant d’être libéré dans l’année qui suit et de mourir en 1579.
L’homme au masque de fer :
Célèbre prisonnier de la Bastille, l’homme au masque de fer a été l’objet de très nombreuses oeuvres. Incarcéré sans motif et sans qu’on connaisse son nom, il est mort en captivité en 1703 après 30 ans dans la prison parisienne. De nombreuses thèses existent encore sur son identité, comme la possibilité qu’il soit le frère jumeau de Louis XIV. La plupart des théories s’accordent cependant sur un point : le prisonnier aurait été de sang royal et certainement enfermé pour des raisons politiques.
Voltaire :
Né François-Marie Arouet, Voltaire est un écrivain, philosophe et l’une des plus grandes figures des Lumières. Contestataire et engagé, il milite pour une monarchie libérale et modérée. A deux reprises, en 1717 puis en 1726, il est emprisonné à la Bastille, successivement pour offenses envers Philippe II d’Orléans, le régent, puis lorsqu’il est opposé au Chevalier de Rohan dans une dispute.
Le marquis de Sade :
Portrait supposé du marquis de Sade
Donatien Alphonse François de Sade, homme de lettres et homme politique, a multiplié les séjours en prison au cours de sa vie. En 1778, il intègre celle de Vincennes, puis est transféré vers la Bastille en 1784 et Charenton-Saint-Maurice en1790. Au final, il passe onze ans d’affilée, condamné pour des moeurs perverses et illégales.
Latude :
Escroc du XVIIIème siècle, Jean Henry dit Masers de Latude, est l’un des prisonniers les plus célèbres de France, essentiellement pour ses évasions. En 35 ans, il s’extirpera de plusieurs établissements, et notamment de la Bastille à trois reprises. Il meurt finalement en 1805 après avoir publié des mémoires relatives à ses différentes périodes d’incarcération.
Jean-Charles-Guillaume Le Prévot de Beaumont :
Avocat français né en 1726, Jean-Charles-Guillaume Le Prévot de Beaumont est enfermé à la Bastille en 1768 pour avoir tenté de dénoncer le “pacte de famine”, un accord secret consistant à acheter le blé à bas prix pour le stocker et le revendre une fois la disette survenue. Incarcéré à la Bastille puis à Vincennes, à Charenton et finalement à Bicêtre, il ne sortit de prison qu’en 1789, plus de vingt ans plus tard.
Les noms et fonctions de ces célèbres prisonniers de la Bastille montrent la dimension politique que revêtait le lieu et son importante pour la royauté française. C’est d’ailleurs en symbole de ce type de pouvoir qu’elle fut détruite, en même temps que la France évoluait vers un régime différent.
En France, le 8 mai est un jour aux significations multiples. Ce jour ferié rappelle tout d'abord la victoire des Alliés - Union soviétique, Etats-Unis, Royaume-Uni, France libre ... sur le théâtre européen dans la Seconde guerre mondiale et la capitulation de l’Allemagne nazie en 1945, même si cette date est contestée ... Mais ce jour est aussi lié au souvenir tragique des massacres de Sétif, en Algérie, et à des célébrations honorant la mémoire de Jeanne d’Arc. (Dans cet article, Linternaute.com vous dit tout sur le 8 mai et les événements qui lui sont liés, leur origine, leur histoire et leur signification).
Le 8 mai 1945, à 15 heures, les cloches sonnent pour marquer la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe. Le général de Gaulle annonce lui même la capitulation allemande dans une allocution radiophonique. Partout en France, des scènes de joies accompagnent le 8 et le 9 mai, qui sont exceptionnellement fériés pour célébrer la défaite de l'Allemagne nazie. Il reste alors des soldats allemands dans l'Hexagone (autour des ports de Dunkerque, Lorient ou Saint-Nazaire, notamment). La question des commémorations se pose très vite. Gouvernement et anciens combattants hésitent entre l'établissement d'une date unique - destinée à célébrer les victoires de 1918 et 1945 – et la mise en place d'une cérémonie spécifique à la Seconde guerre mondiale.
La loi n°46-934 du 7 mai 1946 fixe au 8 mai (si c'est un dimanche) ou au dimanche suivant cette date les commémorations de la victoire de 1945. Le 8 mai était jusqu'alors associé à la fête de Jeanne d'Arc. C'est en 1953 que le 8 mai devient réellement un jour férié institué, au même titre que le 11 novembre. En 1959, un décret cherchant à limiter le nombre de jours chômés renvoie les Français au travail. Et en 1975, le président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, retire tout caractère officiel à la date. Son geste cherche à marquer la réconciliation franco-allemande, mais irrite de nombreux anciens combattants. C'est finalement François Mitterrand qui redonne au 8 mai son caractère de jour férié. La loi n°81-893 du 2 octobre 1981 rajoute cette journée à la liste des jours chômés dans le code du travail. Ce jour n'est pas célébré en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis ou en Allemagne.
En France, le 128e jour de l'année (ou 129e, en cas d'année bissextile (comme c'est le cas en 2016) provoque souvent l'un des "ponts" du mois de mai (avec le 1er mai ou l'Ascension), permettant de rallonger considérablement les week-ends des salariés, des indépendants ou des fonctionnaires. En 2016, le 8 mai tombe un dimanche et non un vendredi comme en 2015. En 2017, le week-end de trois jours fera son retour, puisque le 8 mai sera un lundi. L'année suivante, le 8 mai tombera un mardi. Logiquement, le 8 mai a toujours lieu le même jour de la semaine que le 1er mai.
Histoire du 8 mai :
Traditionnellement, le 8 mai a été adopté comme le jour de commémoration de la capitulation de l’Allemagne lors de la Seconde guerre mondiale. Pourtant, la réalité est nettement plus complexe. D’abord parce que cet événement ne marque la fin de la Seconde guerre mondiale qu’en Europe, le conflit se poursuivant encore pendant quatre mois dans le Pacifique, entre le Japon et les Etats-Unis. Ensuite parce que différents actes de capitulation ont été signés à différents moments entre le 7 et le 9 mai, selon le référent temporel choisi.
Dans tous les cas, le début du mois de mai 1945 marque l’effondrement du Troisième Reich. Le 30 avril, Adolf Hitler se suicide dans son bunker de la chancellerie tandis que les soldats soviétiques sont dans Berlin. Joseph Goebbels tente de prendre contact afin de signer un armistice. Incapable d’établir le lien avec les Alliés et refusant une capitulation sans condition, il se donne la mort avec son épouse et ses enfants le 1er mai. Le lendemain, la Bataille de Berlin s’achève avec la capitulation du général allemand Helmuth Weidling et des hommes chargés de la défense de la capitale. Du 4 au 6 mai, l’ensemble des forces nazies restantes (aux Pays-Bas, en Allemagne du Nord, au Danemark, en Bavière, à Breslau) se rendent aux Alliés. Herman Göring, le plus haut dignitaire nazi vivant, se livre aux autorités américaines à la frontière germano-autrichienne.
Il y a deux documents de capitulation :
Le grand-amiral Karl Dönitz a été nommé président du Reich par Hitler dans son testament. A la tête d’un gouvernement provisoire du Reich, il tente de négocier une série de redditions partielles face aux alliés occidentaux, afin de pouvoir continuer le combat à l’est contre les troupes soviétiques. Les Américains refusent le compromis. Le général allemand Alfred Jodl, envoyé par Dönitz, signe la capitulation le 7 mai à 2h41 du matin. Ce moment historique a eu lieu dans une salle du Collège technique et moderne de Reims, qui était alors le QG des forces alliées.
Seulement, cette signature n’est pas du goût de Staline, qui regrette l’absence de hauts-représentants soviétiques lors de cette signature. Une seconde capitulation est organisée le 8 mai dans la soirée à Karlshorst, près de Berlin.Cette fois, c’est le Commandant suprême de l’Armée rouge, Gueorgui Joukov, qui préside à la signature. C’est Wilhelm Keitel, commandant suprême des forces armées allemandes qui signe la capitulation. Elle rentre en application à 23h01 le 8 mai. A l’heure de Moscou, cette heure correspond au 9 mai à 01h01 du matin. Aujourd’hui, c’est le 9 mai qui est célébré comme le jour de la capitulation allemande en Russie.
8 mai 1945 : la capitulation :
Officiellement, le nom du jour férié correspondant au 8 mai est "Victoire de 1945". L’utilisation du mot armistice, comme dans l’expression "armistice de 1945", que l’on trouve sur certains calendriers, n’est pas correcte. En effet, un armistice est une convention signée par des gouvernements. Elle met fin à un conflit armé en temps de guerre, mais ne met pas fin à l’état de guerre. C’est ce type de document qui a été signé le 11 novembre 1918 dans le wagon de Rethondes, démarrant un cessez-le-feu et les négociations qui aboutiront au Traité de Versailles, signé par l’Allemagne et les Alliés. En 1945, il s’agit bel et bien d’une capitulation du Troisième Reich. En effet, il s’agit d’une reddition pure et simple d’un belligérant, de la fin des combats et de l’état de guerre. D’où l’appellation "victoire de 1945" et non "armistice de 1945".
8 mai 1945 et Algérie :
La journée du 8 mai est également une journée du souvenir essentielle dans les relations franco-algériennes. C’est en effet le 8 mai 1945 que démarrent les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, dans une Algérie alors colonisée par la France. Le drame démarre le 8 mai. Une manifestation de nationalistes algériens, réclamant l'indépendance de leur pays, est organisée en marge d’un cortège célébrant la victoire des Alliés. Ils réclament notamment la libération de leur chef - Messali Hadj - chef du PPA (Parti Populaire Algérien), emprisonné par les autorités françaises. Celles-ci exigent que les manifestants ne portent ni armes, ni drapeau algérien.
Lors de la manifestation, dans la ville de Sétif, un jeune scout musulman brandit un drapeau algérien au cœur d’un quartier très majoritairement peuplé par une population d’origine européenne. La police tente de retirer le drapeau et des tirs éclatent entre manifestants et policiers. Un jeune homme de 26 ans, drapeau algérien à la main, est abattu par un policier. La panique et la confusion s’accroissent alors que musulmans indigènes et populations d’origine européenne échangent des coups de feu. Le bilan dépasse les 20 morts de chaque côté. A Guelma, la police tire, tuant un manifestant. Dans les campagnes, des émeutes à l’encontre des populations d’origine européenne éclatent : 102 personnes sont tuées. Le gouvernement, mené par le général de Gaulle, envoie l’armée sur place. La répression – qui dure jusqu’au 22 mai - est terrible : exécutions sommaires, bombardements de villages, cérémonies de "soumission" au drapeau français. Le bilan officiel établi par les autorités françaises fait état de 1 000 morts. En réalité, le bilan serait cinq à dix fois supérieur selon les historiens.
Fête du 8 mai : Jeanne d'Arc :
Le 8 mai est également la date de la fête de Jeanne d’Arc. C’est en effet le 8 mai 1429 qu’une armée, menée par Jeanne d’Arc, est parvenue à délivrer la ville d’Orléans, assiégée par les Anglais. Chaque année, les fêtes johanniques d’Orléans célèbrent cet évènement, culminant avec un grand défilé dans les rues du centre-ville le 8 mai. La région Centre-Val de Loire et la mairie de la ville ont demandé en 2015 l’intégration de ces festivités dans le patrimoine immatériel de la France, avant d’envisager une demande de classement à l’Unesco.
Dans un genre différent, le 8 mai est également un jour clé pour la droite nationaliste française. Au début du XXe siècle, l’extrême-droite, menée par l’Action française, organise son rassemblement le 8 mai devant la statue de Jeanne d’Arc à Paris. Dans les années 1970, le Front national participe à ces cortèges avant d’en prendre le leadership. C’est d’ailleurs Jean-Marie Le Pen qui décide de déplacer cette manifestation annuelle du 8 mai au 1er mai en 1988 : il s’agissait alors de tenir un meeting pour peser sur l’entre-deux tours de l’élection présidentielle. Depuis, le rassemblement organisé par le Front national continue de se tenir le 1er mai. D'autres groupes d'extrême-droite continuent, pour leur part, de défiler le 8 mai.
Commémoration du 8 mai :
Des polémiques entourent cette année l'organisation de certains des hommages du 8 mai, dans le cadre de l'état d'urgence actuel en France. Ils ont par exemple été prévus pour se réduire à un simple dépôt de gerbes dans certains quartiers de Toulouse, lorsque des enfants participent à l'événement. De quoi faire grincer des dents chez les anciens combattants. Des irritations déplorées, début mai, auprès de France 3 Régions, par Jean-Baptiste de Scorraille, élu municipal en charge de la mémoire et des anciens combattants dans la ville rose : "Aucune annulation. Il y aura 27 cérémonies et 5 dépôts de fleurs pour des raisons de sécurité en raison de la venue des enfants. C'est à la demande des enseignants, de l'Académie et d'une association qui organise les cérémonies. Quand le gouvernement dit que nous sommes en guerre, il faut bien tenir compte de la sécurité. Je suis très en colère contre Jean-Jacques Mirassou (Le vice-président en charge des anciens combattants au conseil départemental) qui se livre à une polémique pitoyable. "Quand on est dans un état de guerre, il faut soutenir les armées et penser à nos morts".
15 février 1794 : naissance du drapeau tricolore . Le décret de la Convention nationale remplace les drapeaux d’ordonnance hérités des régiments de l’Ancien Régime : « Formé des trois couleurs nationales disposées en trois bandes égales posées verticalement. » Il a été dessiné par Jacques Louis David. Dès 1790, les bâtiments de la Marine avaient déjà adopté les « trois couleurs de la liberté », dans cette même disposition verticale et non horizontale, afin d’éviter toute confusion avec les couleurs des navires hollandais. Quelques origines des couleurs :
Le bleu : couleur du manteau de Saint-Martin, des armées de Clovis, des branches cadettes de la famille royale puis de la famille royale au XIIème siècle.
Le blanc : bannière de Sainte Jeanne d’Arc, panache blanc d’Henri IV, symbole de la monarchie à partir du XVIème siècle.
Le rouge : couleur de la coiffure des affranchis dans l’antiquité, de Louis VI, Louis XI, du bonnet phrygien de 1789.
Le rouge et le bleu sont également les couleurs traditionnelles de la ville de Paris. Leur apparition officielle remonte à l'année 1358, quand Étienne Marcel, prévôt des marchands, alors en conflit avec le dauphin futur Charles V, fit revêtir à ses partisans des chaperons mi-rouges, mi-bleus.
Sur la symbolique des couleurs du drapeau lire Les trois couleurs de Raoul Girardet et les ouvrages de Michel Pastoureau
Il est le plus célèbre des villages fantômes : un funeste jour de 1944, Oradour-sur-Glane a subi la barbarie nazie. Ce village du Limousin, tel un sanctuaire, est resté en l’état depuis. L’histoire s’est arrêtée brutalement. Sans préavis, pour des raisons qui restent encore floues soixante-dix ans plus tard.
642 morts :
Nous sommes le 10 juin 1944. La petite bourgade paisible d’Oradour-sur-Glane, 1 500 âmes, s’apprête à vivre une journée presque comme les autres en cette période de Seconde Guerre mondiale. Sauf qu’en début d’après-midi, 200 Waffen SS, remontant vers le front de Normandie, s’arrêtent aux alentours du village. Ils l’encerclent avant d’y pénétrer.
La principale rue d’Oradour-sur-Glane. Les 300 000 visiteurs annuels s’y promènent, la plupart religieusement.
Les hommes sont regroupés sur la place principale, puis dispersés par petits groupes dans Oradour. Les femmes et enfants, parqués dans l’église. Tous seront exécutés par les balles ou les flammes. Le bilan est terrifiant : 642 morts. Six survivants sortiront de ce carnage, ainsi qu’une trentaine de rescapés qui avaient réussi à se cacher. Les soldats incendieront le village dans la foulée.
Un lieu de pèlerinage :
Oradour-sur-Glane ne sera jamais reconstruit. Alors que la France est libérée, il est déclaré village martyr. Un nouveau bourg est bâti à quelques centaines de mètres de là, les premiers habitants y emménagent en 1953.
Depuis, le vieux village est devenu un lieu de pèlerinage contre la barbarie, « un village martyr plus qu’un village fantôme »,préfère souligner Richard Jezierski, directeur du Centre de la mémoire voisin. Chaque année, 300 000 personnes parcourent ce sanctuaire à ciel ouvert dans lequel s’est déroulé l’un des épisodes les plus tragiques du second conflit mondial.
Les ruines sont figées depuis plus de soixante-dix ans dans ce qui était un anonyme et paisible bourg du Limousin.
Les visiteurs s’arrêtent devant les maisons. À l’intérieur, on découvre encore des objets calcinés, comme des sommiers ou des machines à coudre. Sur les murs, des plaques rappellent qu’ici, à Oradour, des gens vivaient et travaillaient, comme M. Dupic, qui tenait un magasin de tissus.
(Photos : Stéphane Dubromel)
L’ancien bureau de Poste.
Le garage automobile d’Oradour-sur-Glane.
Oradour-sur-Glane possédait aussi une gare pour le tramway venant de Limoges, à une vingtaine de kilomètres de là.
L’église d’Oradour-sur-Glane, où 400 femmes et enfants ont été massacrés. C’est ici que les présidents allemand et français se sont tenu la main lors d’une cérémonie émouvante, en septembre 2013.
Les « touristes » viennent principalement de France. Un quart de l’étranger, « mais peu d’Allemands », déplore Richard Jezierski, directeur du Centre de la mémoire. « Il faudrait à leur attention unecommunication spéciale. »
« Oradour, c’est un lieu universel, très ambivalent, de la douleur de la victime civile, mais aussi de l’espoir, dans le sens où la transmission mémorielle est très positive, souligne Richard Jezierski, directeur du Centre de la mémoire. En fait, ce qui est différent d’un autre village fantôme, c’est que l’on connaît aussi son histoire.
Richard Jezierski, charismatique directeur du Centre de la mémoire, inauguré en 1999. Lui réfute le qualificatif de « village fantôme », préférant celui de « martyr ».