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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Mercredi 27 mai, 2 grands hommes et 2 grandes femmes entreront au Panthéon.
François Hollande va présider à la panthéonisation de quatre résistants : Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay.
Alors que 70 ans après la fin de la guerre, François Hollande procède à ses premières panthéonisations, avec l'entrée d'un quatuor de résistants très féminisé - Jean Zay, Pierre Brossolette, Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz - (*) un ouvrage dirigé par Olivier le Naire revient opportunément sur les 280 ans d'existence mouvementée de ce monument que le général de Gaulle, qui ne voulait surtout pas s'y faire enterrer, appela "le nid à poussière, sans air et sans lumière". Un livre rempli d'anecdotes, d'historiettes, d'informations mises en perspective, qui montre très bien comment le Panthéon, objet de toutes les discordes, est redevenu à la fin du XXème siècle un lieu de concorde pour les Français sinon pour les politiques.
1. Pourquoi la mort est-elle à l'origine de ce monument ? Il est né d'un voeu formulé - sous la contrainte des religieux - à Metz en 1744 par Louis XV à l'article de la mort, qui promit, s'il survivait, de faire ériger une église dédiée au culte de Sainte-Geneviève.
2. Pourquoi a-t-on finalement de la chance de voir encore le Panthéon ? Parce qu'il aurait pu facilement s'écrouler. Son monumentalisme - qui lors de sa construction par Soufflot le fit décrier à l'instar plus tard de la tour Eiffel ou du centre Pompidou - fut aussi sa fragilité. Dès le XVIIIe siècle, des pierres s'écroulent, les travaux sont interminables et Napoléon lors de sa visite en 1806 ordonne aussitôt de grands travaux de consolidation. Un premier chantier avant celui qui a débuté en 2013 - près de 100 millions d'euros - conséquence de l'armature métallique qui avec la rouille a fait éclater les pierres. 3. Pourquoi le Panthéon doit-il beaucoup au marquis de La Villette ? La Révolution éclate, on nationalise les biens d'Église et soudain, on se demande ce qu'on va faire de la dépouille de Voltaire, enterré dans l'abbaye de Sellières (Aube). De La Villette, chez qui Voltaire est mort, ramène la dépouille du grand homme et fait tout un lobbying auprès de l'Assemblée pour qu'il repose dans la basilique de Sainte-Geneviève. C'est lui qui introduit la notion de Panthéon. 4. L'édifice avait-il cet aspect dès l'origine ? Non. c'est seulement lorsqu'on a décidé de désacraliser l'église en 1791 que l'architecte Quatremère fait murer les 39 fenêtres basses qui éclairaient la nef. On dépolit également les verres des fenêtres hautes pour filtrer la lumière, ce qui donne à l'ensemble cette atmosphère de mausolée. 5. À qui doit-on la phrase "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante" ? À un autre marquis, de Pastoret, qui fut le bras armé à la Constituante de La Villette. Cette phrase fut retirée sous la Restauration, qui avait rétabli le culte, puis rétablie postérieurement. D'abord église puis panthéon en 1791, de nouveau église en 1816, de nouveau panthéon en 1830 avec Louis-Philippe, à nouveau église sous Napoléon III, le monument n'est redevenu définitivement panthéon que sous la IIIème République. 6. Quel fut le premier inhumé ? Cela devait être Voltaire, mais Mirabeau étant mort deux jours avant le décret instituant le Panthéon, il eut droit à essuyer les plâtres. Lorsqu'on découvrit qu'il avait joué double jeu avec le roi et la reine, on l'expulsa illico. 7. Quel fut le grand panthéonisateur ? Napoléon, qui avait décidé de faire du Panthéon un lieu de culte de la nation, y fait rentrer 42 des 76 personnalités actuelles. Parmi eux, le premier artiste, Joseph-Marie Vien, et les seuls étrangers, le légat du pape, Caprara, et un cardinal italien, Mareri. 8. Pourquoi le Panthéon doit-il beaucoup à Hugo ? Parce qu'en 1885, le poète qui écrivait du monument qu'il était "le plus beau gâteau de Savoie qu'on ait jamais fait" fut le premier panthéonisé plus de 70 ans après les dernières entrées décidées par Napoléon. Ses funérailles nationales marquèrent si durablement les esprits qu'elles réconcilièrent en partie le Panthéon avec le peuple français. 9. Que symbolise l'entrée de Jean Moulin en 1964 décrétée par de Gaulle ?La réconciliation de la droite avec le Panthéon jugé comme un monument de gauche depuis la Révolution, Hugo, Gambetta, Zola ... 10. Quels sont les grands refusés du Panthéon ? Descartes. (Il était pourtant dans la première short list sous la Révolution). Berlioz (Dumas le métis lui fut préféré par Jacques Chirac), le capitaine Dreyfus (envisagé aussi sous le quinquennat Chirac). (*)"Entrez au Panthéon, à la redécouverte de notre histoire", sous la direction d'Olivier le Naire, éd. Omnibus-l'Express, 150 p, 12 €.
Le jour du Souvenir (en anglais Veterans Day, Remembrance Day ou Poppy Day), aussi connu comme jour de l'Armistice, est une journée de commémoration annuelle observée en Europe et dans les pays du Commonwealth pour commémorer les sacrifices de la Première Guerre mondiale ainsi que d'autres guerres. Cette journée a lieu le 11 novembre pour rappeler la signature de l'Armistice mettant fin à la Première Guerre mondiale, en 1918.
En parallèle, aux États-Unis fut instauré le Veterans Day qui est également célébré le 11 novembre.
Au Canada (pour les militaires et les fonctionnaires fédéraux), en France et en Belgique, le jour est férié.
En France, depuis 2012, le 11 novembre est également le jour de l’hommage aux morts pour la France.
Commémoration :
En France, il est traditionnellement respecté deux minutes de silence à 11 h, le 11ème jour du 11ème mois : c'est à ce moment que l'armistice a été rendu effectif. De plus, le(s) représentants du pays (maire, préfet) procèdent à un dépôt de gerbes et/ou à un ravivement de flamme. Le 11 novembre est férié.
En Grande-Bretagne, le 11 novembre n'est pas férié, mais la minute de silence est tout de même respectée.
Dans le langage des fleurs, le bleuet symboliserait la délicatesse et la timidité et serait« le messager de tous les sentiments purs, naïfs ou délicats ».
Les bleuets – comme les coquelicots – continuaient à pousser dans la terre retournée par les milliers d’obus qui labouraient quotidiennement les champs de bataille. Ces fleurs étaient le seul témoignage de la vie qui continuait et la seule note colorée dans la boue des tranchées.
Ce terme de « Bleuets » désignait les soldats de la Classe 15 – nés en 1895 – fraîchement arrivés sur le champ de bataille du Chemin des Dames, en raison de l’uniforme bleu horizon dont ils étaient vêtus. Ces jeunes recrues qui, pour des milliers d’entre eux n’ont jamais eu vingt ans, avaient été surnommés ainsi par les poilus plus anciens qui avaient porté le désastreux pantalon rouge garance encore en usage au tout début de la Première Guerre mondiale.
Cette appellation perdura pendant toute la guerre parce que l’uniforme neuf aux couleurs encore fraîches qui équipait le nouvel arrivant contrastait avec la couleur de boue des uniformes des vétérans.
La popularité des « Bleuets » est telle que son image est utilisée par la propagande au travers de cartes postales, affiches, chansons et poèmes :
« Les voici les p’tits « Bleuets »
Les Bleuets couleur des cieux
Ils vont jolis, gais et coquets,
Car ils n’ont pas froid aux yeux.
En avant partez joyeux ;
Partez, amis, au revoir !
Salut à vous, les petits « bleus »,
Petits « bleuets », vous notre espoir ! »
(Alphonse Bourgoin, extrait de Bleuets de France, 1916)
Le 15 septembre 1920, Louis Fontenaille, président des Mutilés de France, présente dans un rapport à la Fédération Interalliée des Anciens Combattants à Bruxelles un projet destiné à rendre pérenne le Bleuet de France comme fleur symbolique des « Morts pour la France ».
En 1928, le président de la République Gaston Doumergue accorde son haut patronage au Bleuet de France, les ventes s’étendent alors progressivement à l’ensemble du pays : « la Nation veut témoigner de sa reconnaissance et venir en aide à ces hommes qui ont sacrifié leur jeunesse à défendre la France. » Le 11 novembre 1934, 128.000 fleurs seront vendues.
Dès 1935, l’État officialise la vente du Bleuet de France chaque 11 novembre partout en France.
Après la Seconde Guerre mondiale, en 1957, un second jour de collecte est créé le 8 mai, date anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie.
Depuis cette époque, chaque année au moment des commémorations patriotiques du 8 mai et du 11 novembre, le Bleuet de France est vendu sur la voie publique par des bénévoles de L’ Œuvre Nationale du Bleuet de France.
L’Œuvre Nationale du Bleuet de France est une association reconnue d’utilité publique, placée depuis 1991 sous l’autorité de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre.
Son objectif est toujours de recueillir des fonds afin de financer les œuvres sociales qui viennent en aide aux anciens combattants, veuves de guerre, pupilles de la Nation, soldats blessés en opération de maintien de la paix, victimes du terrorisme.
L’Œuvre soutient aussi les militaires actuellement engagés sur des théâtres d’opération : le Bleuet de France a ainsi pris part à l’initiative « Colis de Noël pour les soldats en OPEX » et participe également à des actions auprès des enfants des écoles, des collèges et des lycées visant à promouvoir la Mémoire en participant financièrement à des déplacements permettant la découverte de lieux mémoriels.
En 2011, près de 32 000 bénévoles ont réuni 1 102 449 € qui ont permis de venir en aide à 18 141 personnes et d’organiser plus de cinq cents initiatives de mémoire pour les jeunes génération partout en France. Par comparaison, la Royal British Legion, récolte chaque année plus de 50 millions d’euros avec son Poppy.
Le 8 mai 2012, au lendemain de l’élection présidentielle, à l’occasion des cérémonies commémoratives à l’Arc de Triomphe, le nouveau président élu François Hollande porte le Bleuet de France à la boutonnière, contrairement à Nicolas Sarkozy.
Pour la première fois depuis 1922, le 11 novembre 2012 ne marque plus solennellement la seule célébration de la fin de la Première Guerre mondiale, mais devient une journée d’hommage à tous les morts pour la France. À cette occasion un groupe d’officiers de l’École de guerre et du cours supérieur d’état-major (CSEM) décide de relancer la collecte en faveur du Bleuet de France, et le chef d’état-major des armées, l'amiral Édouard Guillaud, a encouragé dans un message à l’ensemble des unités, tous les militaires à porter le Bleuet de France sur leur tenue, y compris durant les heures de service jusqu’au 11 novembre. (source : Wikipédia)
11 novembre : Hollande boucle les commémorations du centenaire de 1914-18 ...
(photo ci-dessus : Le Mémorial international vu de la tour-lanterne de la nécropole de Lorette, où reposent plus de 40 000 soldats français tombés dans les batailles des Flandres françaises et de l’Artois entre 1914 et 1918).
François Hollande préside ce mardi les cérémonies du 11 novembre, qui bouclent une année de commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, dont il souhaitait faire un temps fort de son quinquennat.
Un répit en pleine bourrasque politique provoquée par l'affaire "Jouyet-Fillon", que le chef de l'Etat devrait mettre à profit pour appeler une nouvelle fois Français et Européens au rassemblement et à la confiance.
Temps fort de la journée, l'inauguration sur le site de Notre-Dame-de-Lorette, à Ablain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais), de l'"Anneau de la Mémoire", un mémorial pour 580.000 soldats de toutes nationalités tombés en 1914-18.
Dès 10H40, le président de la République déposera une gerbe au pied de la statue de Georges Clemenceau, le "père" de la victoire, au rond-point des Champs-Elysées, avant la traditionnelle cérémonie de ravivage de la flamme sur la tombe du soldat inconnu.
Depuis 2011, le 11 novembre est la journée d'hommage à tous les morts pour la France, et le chef de l'Etat saluera la mémoire des sept soldats français tués en opérations au cours des 12 derniers mois. Trois d'entre eux sont morts en Centrafrique, dont deux le 9 décembre aux premières heures de l'opération Sangaris. Quatre autres ont été tués au Sahel, dont le dernier le 29 octobre dans le nord du Mali. A l'issue de la cérémonie, le chef de l'Etat s'entretiendra brièvement avec les familles des soldats et les personnalités présentes.
Emotion également l'après-midi, sur les lieux-mêmes des offensives parmi les plus meurtrières de la Grande Guerre, sur le front du Nord-Pas-de-Calais. A 15H30, François Hollande inaugurera un mémorial novateur constitué de 500 plaques d'acier portant les noms de 579.606 soldats tombés dans la région, sans distinction de nationalité ou de religion.
- Combattants d'une quarantaine de pays -
Un "anneau", symbole d'unité, censé réunir des soldats de toutes origines dans une "fraternité posthume". Les Britanniques sont les plus nombreux, avec 241.214 noms de combattants inhumés pour la plupart dans quelque 800 cimetières militaires de la région. Devant les Allemands (173.876) et les Français (106.012). Au total, le monument égraine dans l'ordre alphabétique les noms de combattants d'une quarantaine de pays, dont ceux issus des anciennes puissances coloniales.
L'inauguration du monument entend, selon François Hollande, être "à la fois un geste profondément humain et un message d'espoir éminemment actuel à tous ceux qui luttent aujourd'hui pour que la paix et le droit triomphent partout dans le monde". Un message qui devrait être au coeur du discours que le chef de l'Etat prononcera à partir de 16H00, lors d'une cérémonie internationale dans la nécropole voisine de Notre-Dame-de-Lorette, qui rassemble les restes de 43.000 combattants.
Après une cérémonie prestigieuse en présence des représentants de 80 pays le 14 juillet, des commémorations plus discrètes ont marqué début septembre l'anniversaire de la bataille de la Marne, en l'absence du chef de l'Etat en visite en Irak. Les pays invités ce 11 novembre seront cette fois représentés au niveau ministériel, sans éclat particulier.
L'Elysée souligne le caractère "populaire" de ces commémorations, avec le souci toujours présent de transmettre la mémoire du conflit aux jeunes générations. D'autres cérémonies marqueront le centenaire de la Grande Guerre dans les trois ans qui viennent, mais aucune date n'est arrêtée, pour éviter l'effet de lassitude au moment où le président est plus que jamais attendu sur le front du chômage.
En prélude au 11 novembre, un espace consacré aux fusillés de 1914-18 a été ouvert jeudi au musée de l'Armée à Paris. En novembre 2013, François Hollande avait demandé qu'une place leur soit réservée, un geste solennel plutôt qu'une franche réhabilitation des 639 soldats condamnés pour "désobéissance" durant le conflit.
(image ci-dessus) : Tableau représentant la signature de l’Armistice de 1918 dans le wagon-salon du maréchal Foch. Derrière la table, de droite à gauche, le général Weygand, le maréchal Foch (debout) et les amiraux britanniques Rosslyn Wemyss et G. Hope. Devant, le ministre d’État allemand Matthias Erzberger, le général major Detlof von Winterfeldt (avec le casque) de l’Armée impériale, le comte Alfred von Oberndorff des Affaires étrangères et le capitaine de vaisseau Ernst Vanselow de la Marine impériale. 11 novembre : fête de l'Armistice !
La journée du 11 novembre marque la fin de la Première Guerre mondiale. C’est pour cette raison qu’elle est fériée. Aujourd’hui, le Président de la République va déposer des fleurs sur la tombe du Soldat inconnu. Cette tombe a été installée en 1920 sous l’Arc de triomphe de l’Étoile, à Paris. Elle symbolise les millions de soldats morts au combat.
Le 11 novembre 1918, à 11 heures pile, les cloches retentissent dans tous les villages et toutes les villes françaises : c’est le « cessez-le-feu ». La guerre est finie, ouf ! Les généraux allemands et français ont signé dans la nuit l’armistice. Cette date marque la fin de la Première Guerre mondiale.
C’est quoi, cette Grande Guerre ?
Le 3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France. Ce conflit deviendra mondial et durera quatre ans, jusqu’en 1918. Il fera 10 millions de morts et des millions d’invalides ou de mutilés, principalement des militaires.
Pour désigner cette guerre pas comme les autres, on lui a donné plusieurs autres noms :
La guerre des tranchées, une allusion aux 700 kilomètres de ligne de front ou de tranchées creusées dans le sol, où les conditions de vie étaient épouvantables. Durant la bataille de Verdun, en 1916, 3 000 hommes mouraient tous les jours dans les tranchées et sur le front.
« La der des der », expression utilisée à la fin de la guerre par le peuple français, qui espérait qu’elle serait la dernière. Malheureusement, vingt ans plus tard, la France et l’Angleterre déclareront la guerre à l’Allemagne. Ce sera le début de la Seconde Guerre mondiale.
La Grande Guerre, parce que ce conflit marque une catastrophe dans l’histoire de l’Europe. Les pertes humaines sont énormes et cette guerre restera gravée dans l’esprit des militaires, mais aussi des civils. C’’est un traumatisme pour les populations française et allemande.
En 1919, lors de la signature du traité de Versailles, qui met vraiment fin à la guerre, l’Allemagne sera désignée comme seule responsable de ce conflit. Elle perdra alors ses colonies et une partie de son territoire, dont l’Alsace-Lorraine, qui sera rendue à la France. Car la France avait perdu l’Alsace-Lorraine lors d’une autre guerre contre les Prussiens (dont les Allemands !) en 1870.
(ci-dessus) : Photo prise en 1916 de soldats français passant à l'attaque depuis leur tranchée lors de la bataille de Verdun durant la Première Guerre Mondiale.
Roland Dorgelès, journaliste et écrivain, qui a vécu cette première guerre mondiale a décrit les horreurs qu’il avait vues dans un livre intitulé « les croix de bois », en 1919.
Il a écrit notamment :
« On oubliera,
« Les voiles de deuil, comme feuilles mortes tomberont,
« L’image du soldat disparu s’effacera lentement dans le cœur consolé de ceux qu’il aimait tant.
« Et tous les morts mourront pour la deuxième fois »
Paris fête les 70 ans de sa libération ...
Paris fête lundi les 70 ans de sa libération, l'occasion pour François Hollande d'achever un cycle de commémorations qui passera par l'Ile de Sein (Finistère) avant de s'achever dans la soirée dans la capitale, avec un bal populaire.
Point commun entre l'Ile de Sein et Paris, toutes deux font partie du cercle très fermé des communes faites "Compagnon de la Libération" par le général de Gaulle, au même titre que Nantes, Grenoble et Vassieux-en-Vercors (Drôme).
Sur l'Ile de Sein, M. Hollande doit visiter le Musée de la Résistance, avant une cérémonie au monument de la Résistance, et un déjeuner avec des élus et des anciens combattants.
Située au large de la pointe du Raz, la petite île bretonne (56 hectares) a vu une grande partie de sa population masculine en âge de combattre refuser l'Armistice du 22 juin 1940 et rallier l'Angleterre, principalement les 24 et 26 juin. En tout 128 Sénans répondront à l'Appel du général de Gaulle à continuer le combat.
A Paris, le président de la République se rendra à 20H00 à la préfecture de police, où il dévoilera une plaque commémorative. Il participera ensuite à une cérémonie sur le parvis de l'Hôtel de Ville, aux côtés notamment du Premier ministre Manuel Valls, du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, du secrétaire d'Etat en charge des Anciens combattants Kader Arif, du président du Sénat Jean-Pierre Bel (PS), et bien sûr de la maire de Paris Anne Hidalgo (PS).
- 160 artistes, 200 techniciens -
Après un passage en revue des troupes, et un discours d'Anne Hidalgo et de François Hollande, un spectacle son et lumière utilisant la technique du "vidéomapping" sera projeté sur la façade de l'Hôtel de Ville. Le spectacle, qui retracera les grandes étapes de la seconde guerre mondiale en France, jusqu'à la Libération, dévoilera des centaines d'images d'archives inédites, et mettra à contribution 160 artistes et 200 techniciens, selon le dossier de presse de la Ville.
Place à la danse ensuite, avec un "bal populaire" rappelant les bals spontanés qui fêtèrent l'entrée de la 2e division blindée du général Leclerc dans la capitale et la capitulation de l'occupant allemand.
Cette journée vient pour le président de la République conclure un trimestre ponctué par les commémorations, le 6 juin sur les plages du Débarquement en Normandie, le 3 août sur le site d'Hartmannswiller (Alsace) pour célébrer l'amitié franco-allemande, et le 15 août en Provence sur les traces de l'armée d'Afrique.
A Paris, les célébrations de l'Hôtel de Ville seront le point d'orgue d'une semaine mémorielle entamée le 19 août, par une cérémonie à la préfecture de Police au cours de laquelle le Premier ministre et ancien ministre de l'Intérieur Manuel Valls a salué le "sacrifice" des policiers.
Dimanche, Anne Hidalgo et Kader Arif ont rendu un émouvant hommage aux combattants espagnols antifascistes de la "Nueve", cette avant-garde de la 2e DB qui fut la première à rallier l'Hôtel de Ville de Paris, dès le 24 août 1944.
La maire de Paris y a rappelé, comme elle devrait le faire lundi soir, la dimension symbolique de la libération de la Ville lumière, qui fut célébrée "dans le monde entier". "Libérer Paris c'était d'une certaine façon avoir déjà le début de cette victoire tant attendue contre le fascisme, contre le nazisme", a-t-elle déclaré devant un auditoire comptant quelques centaines de personnes.
L'affluence devrait être plus importante lundi soir, la Ville espérant faire communier dans une atmosphère "mémorielle et festive" toutes les générations, avec l'aide inattendue d'une figure emblématique des bals rétro, la Baronne de Paname.
Paris, il y a 70 ans. Au terme d’une semaine épique et sanglante, précédée par quatre années d’occupation allemande et des jours d’insurrection, les Parisiens prenaient en main leur destin, en attendant l’arrivée de la 2ème DB et des troupes américaines. À l’Hôtel de Ville et au musée Carnavalet à Paris, jusqu’au 27 septembre et au 1er mars, deux expositions nous replongent dans ce moment fondateur de la reconstruction française à venir. Dépoussiérant la vision convenue des défilés de la victoire, elles rappellent qu’à la liesse sur les Champs-Élysées, ont précédé des jours incertains, durant lesquels l’Histoire n’était pas écrite. Photo ci-dessus, les prisonniers civils rapatriés après la Libération, place de l'Opéra, fin août 1944. (mp3 additionnel : "Paris en colère" interprété par Mireille Mathieu).
Débarquement de Provence. 13 chefs d'Etat aux côtés de François Hollande ...
Aux côtés du président de la République et du Premier ministre Manuel Valls prendront notamment place sur le porte-avions nucléaire ses homologues tunisien Moncef Marzouki, camerounais Paul Biya, burkinabé Blaise Compaoré ou gabonais Ali Bongo au total 12 chefs d'Etats africains et le prince Albert de Monaco-- et les représentants de 15 autres pays.
« En ce 15 août 2014, la France s'honore de recevoir à nouveau en Provence ceux qui l'ont aidée à sortir de plus de 1?800 jours de guerre », se félicite François Hollande dans la présentation des cérémonies diffusée par l'Élysée.
Mais malgré la présence de ces chefs d'État étrangers, et à la différence des commémorations du Débarquement du 6 juin -- marquées par une poignée de main très politique entre le maître du Kremlin Vladimir Poutine et le président ukrainien Petro Porochenko -- le rendez-vous provençal sera essentiellement commémoratif.
Et si 19 pays africains seront représentés aux côtés de François Hollande, c'est que « l'Armée B » qui débarque en 1944 en Provence, c'est essentiellement « l'Armée d'Afrique » créée en 1?830 lors la conquête de l'Algérie et qui intégra peu à peu des soldats indigènes.
Entamées dès jeudi par des commémorations présidées par le secrétaire d'État aux Anciens combattants Kader Arif, les célébrations culmineront en fin de journée vendredi avec une spectaculaire revue navale d'une vingtaine de navires, dont plusieurs bâtiments étrangers, et un défilé aérien, avant un dîner d'État à bord du Charles-de-Gaulle.
En 1944, 10 semaines après « Overlord » en Normandie, quelque 850 embarcations au total ont débarqué dès le 15 août sur les plages du Var?: 450?000 hommes, parmi lesquels 250?000 Français de l'« Armée B », placée sous les ordres du général de Lattre de Tassigny - pour moitié des tirailleurs sénégalais et algériens, des goumiers et tabors marocains, des pieds-noirs, des marsouins du Pacifique et des Antilles.
Au soir du 15 août, sur 100?000 hommes débarqués, un millier avait péri, des pertes sans commune mesure avec le bilan effroyable enregistré sur les plages normandes. De manière générale, du reste, l'opération « Dragoon » dans son ensemble connaît « une réussite beaucoup plus rapide que prévu », rappelle l'historien Jean-Marie Guillon.
Elle permet la libération de Toulon dès le 27 août, et de Marseille le lendemain.
En outre, elle implique une participation importante aux combats de troupes françaises, alors qu'elle n'était que symbolique le 6 juin. Primordiale sur le plan politique, elle permettra à la France de s'asseoir à la table des vainqueurs.
La réforme territoriale arrive à l'Assemblée nationale. La mission des députés est quasi-impossible : dessiner une carte consensuelle des régions de France.
L'Assemblée s'attelle à partir de mardi 15 juillet à un exercice quasi-impossible : dessiner une carte consensuelle des régions de France, en débattant du premier volet de la réforme voulue par François Hollande, qui a pour ambition de "transformer pour plusieurs décennies l'architecture territoriale de la République".
On attendait davantage le Sénat, représentant selon la Constitution des collectivités locales, sur ce débat. Mais, sous l'effet d'une alliance hétéroclite entre communistes, radicaux de gauche et UMP, les sénateurs ont rejeté la carte proposée par le gouvernement, se privant ainsi du pouvoir de l'amender et laissant la main aux députés jusqu'à la seconde lecture prévue à l'automne.
Face à cette "page blanche" du Sénat, les députés, sous la proposition du rapporteur Carlos Da Silva (PS), suppléant de Manuel Valls, ont rétabli en commission la carte gouvernementale de 14 régions (au lieu des 22 actuelles) avec une seule modification : le Limousin uni à l'Aquitaine et non à la nouvelle région Centre-Poitou-Charentes.
Mais ce découpage frustre de nombreux députés, à droite comme à gauche, peu convaincus par l'argument présidentiel de "régions de taille européenne", en charge du développement économique. Dessinées selon l'UMP "sur un coin de table", ces régions sont pour l'écologiste François de Rugy le résultat d'un "mariage improbable entre la technocratie et les baronnies locales socialistes".
En dépit des avertissements du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, selon lequel "il n'existe pas de carte qui respecte à la fois l'efficacité économique, les fleuves et les vallées et les préférences des coeurs", les amendements vont donc pleuvoir, même s'il n'est pas sûr qu'au final, lors du vote le 23 juillet, la carte soit très éloignée du "plus petit dénominateur commun" actuel, selon Carlos Da Silva.
L'exercice est d'autant plus compliqué que le gouvernement a posé comme principe la fusion entre régions inchangées alors que les départements de ces régions ne regardent pas tous dans la même direction. Le droit de quitter une région pour une autre ne leur serait ouvert que dans un deuxième temps, en 2016, après les élections cantonales et régionales reportées par le projet de loi de mars à décembre 2015. Ce transfert devrait être approuvé par une majorité des trois cinquièmes du conseil général et des deux conseils régionaux concernés. "On aurait dû tout faire en même temps", déplore le député-maire du Touquet (Pas-de-Calais) Daniel Fasquelle (UMP), partisan du rattachement de la Somme voisine à sa région.
Au nord, c'est Picardie-Champagne-Ardenne qui ne passe pas. Les Picards plaident en majorité pour un rattachement au Nord-Pas-de-Calais, mais Martine Aubry, maire de Lille, et Daniel Percheron, président du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, ont peur de voir un telle région aux mains du Front national en 2015. Les élus de Champagne-Ardenne se verraient, eux, davantage avec la Lorraine.
A l'ouest, les Bretons, toutes sensibilités confondues, refusent avec véhémence toute fusion avec les Pays-de-la-Loire, réclamée par l'ex-Premier ministre, le Nantais Jean-Marc Ayrault. En revanche, ils réclament le rattachement de la Loire-Atlantique au nom de la "réunification historique" de la Bretagne.
Les élus du Poitou-Charentes, comme Delphine Batho (PS) ou Dominique Bussereau (UMP), jugent "absurde" de ne pas être rattachés à Bordeaux et l'Aquitaine. Mais les élus du sud de l'Aquitaine préféraient plutôt s'associer à Midi-Pyrénées ...
Certains ont des idées plus originales. Les écologistes veulent créer de nouvelles régions, Savoie et Catalogne. L'UDI Jean-Christophe Fromantin propose une carte alternative de huit grandes régions fondées sur le lien entre une métropole et une région : Paris, Lille, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes, Strasbourg et Clermont-Ferrand ...
Plus globalement, l'UMP et l'UDI reprochent au gouvernement d'avoir commencé par "légiférer sur la carte avant de débattre des nouvelles compétences" des régions, ce qui se fera à l'automne dans un second projet de loi. Si on avait fait cela, "ils nous auraient reproché l'inverse", rétorque-t-on au PS.
Les grandes lignes sont cependant connues : les grandes régions et des intercommunalités agrandies (ou des métropoles) verraient leurs compétences renforcées au détriment des conseils généraux. Ces derniers seraient voués à disparaître en 2020, sauf peut-être en zone rurale, via une réforme constitutionnelle. Le gouvernement espère à dix ou quinze ans au moins 12 milliards d'économies de cette réforme.