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HISTOIRE et REGIONS de FRANCE

Le 8 mai 1945 ... commémoration à rebondissements !

Publié à 13:57 par yvonne92110 Tags : histoire de france le 8 mai commémoration jour férié
Le 8 mai 1945  ...  commémoration à rebondissements !

 

 

Le jour férié du 8 mai a une histoire pleine de rebondissements ...

La commémoration de la victoire alliée sur l'Allemagne nazie en 1945 a été à l'origine fixée à la date du 8 mai si ce jour était un dimanche, ou au premier dimanche suivant le 8 mai sinon.

C'est-à-dire le même jour que la fête traditionnelle de Jeanne d'Arc qui avait délivré Orléans le 8 mai 1429.

En 1948, François Mitterand, alors ministre des anciens combattants, a confirmé le caractère non férié de la célébration du 8 mai 1945.

En 1951, le gouvernement a décidé de commémorer la victoire alliée de 1945 le 8 mai sans attendre le dimanche.

 À la demande des associations d'anciens combattants, résistants et déportés, la loi du 20 mars 1953 a déclaré le 8 mai jour férié, mais non chômé.

Après le retour au pouvoir du général de Gaulle, le décret du 11 avril 1959 a décidé que le 8 mai ne serait plus férié et qu'il serait célébré le deuxième dimanche du mois.

Cette décision qui faisait suite à la suppression de la retraite du combattant, entraîna la protestation des associations d'anciens combattants.

En 1965, le 8 mai a été exceptionnellement et ponctuellement rétabli jour férié à l'occasion du 20ème anniversaire de la victoire alliée.

Le décret du 17 janvier 1968 a rétabli la célébration du 8 mai, mais en fin de journée.

En 1975, le président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, a décidé de supprimer la célébration de la victoire alliée de 1945 pour le 8 mai, au nom de la réconciliation franco-allemande, décision qui a provoqué une vive émotion dans le milieu combattant.

Le 1er juin 1981, au lendemain de l'élection de François Mitterand à la présidence de la République, le nouveau secrétaire d'Etat aux anciens combattants a annoncé qu'une loi allait rétablir le 8 mai comme commémoration nationale.

 

 

La loi du 23 septembre 1981 a redonné au 8 mai son caractère férié qu'il a conservé depuis.

 

Source : pourquoi.com )

Le Nôtre ... le célèbre jardinier de Versailles !

Publié à 12:07 par yvonne92110 Tags : histoire de france le notre jardinier de versailles
Le Nôtre  ...  le célèbre jardinier de Versailles !

Versailles. Le jardin de Le Nôtre, c’est beau, mais c’est carré !

 

En 2013, la France fête André Le Nôtre, son plus célèbre jardinier, celui devant qui le roi Soleil lui-même se découvrait, dit-on. Né il y a 400 ans, il reste dans l’Histoire comme la figure emblématique du jardin « à la française », avec ses décors très géométriques de buis et d’if, ses bassins d’eau miroitante. On aime ou on n’aime pas.  

 

Les grandes dates de Le Nôtre et du jardin :

1613. Naissance d’André Le Nôtre, d’un père déjà jardinier en chef des Tuileries.

1662. Début de ses travaux à Versailles, après le succès des jardins de Vaux-le Vicomte, pour Fouquet.

1700. Mort de Le Nôtre, quinze années avant Louis XIV.

1704. Parution du Traité de la pratique du jardinage, de Dezallier d’Argenville, qui codifie le jardin « à la française »

1774. Apparition des premiers jardins à l’anglaise : pas de végétaux en ligne droite, agencement faussement naturel… Ce style est aussi visible à Versailles, au Trianon.

Fin XIXe-début XXe siècle. Retour du jardin à la française.

1930-1970. C’est l’exode rural, les Français fuient la terre pour les villes. Le jardin n’intéresse plus personne.

1970 à nos jours. Retour à la nature, en réaction à l’urbanisme dense. Naissance d’un nouveau métier : paysagiste.

Le Mont Saint Michel ... au Patrimoine de l'Unesco !

Publié à 12:50 par yvonne92110 Tags : regions histoire france le mont st michel unesco
Le Mont Saint Michel  ... au Patrimoine de l'Unesco !

Le Mont-Saint-Michelest une commune française située dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie qui tire son nom d’un îlot rocheux et granitique situé à l’est de l’embouchure du fleuve du Couesnon, rocher sur lequel a été construit un sanctuaire(aujourd'hui abbaye), en l’honneur de l’archange saint Michel à partir de 709.

Antérieurement à cette date, il fut connu comme le

« mont Tombe ». Pendant tout le Moyen Âge, il fut couramment appelé :
« mont Saint-Michel au péril de la mer »
(Mons Sancti Michaeli in periculo mari).

L’architecture du Mont-Saint-Michel et sa baie en font le site touristique le plus fréquenté de Normandie et le deuxième de France. Une statue de saint Michel placée au sommet de l’église abbatiale culmine à 170 mètres au-dessus du rivage. Élément majeur, l'abbaye et ses dépendances sont classées au titre des monuments historiques ; la commune et la baie figurant depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Bagne pour enfants en Bretagne ... plus jamais ça !

Publié à 12:27 par yvonne92110 Tags : histoire france régions bagnes enfants plus jamais ca
Bagne pour enfants en Bretagne ... plus jamais ça !

Histoire de France cachée : "les îles du bagne pour enfants" ...  

On le savait, mais pas la peine de chercher dans les manuels scolaires, ce que l’histoire officielle préfère passer sous silence ou minimiser …

Titre initial : "Les îles du bagne pour enfants" ...

Les îles ont servi de prisons. On le sait. Mais connait-on celles qui ont abrité des bagnes pour enfants ?

Cela se passe au temps où les enfants gênaient les grandes personnes. Un temps pas si lointain où l’on mettait les enfants indisciplinés et les adolescents dans des centres pénitentiaires, baptisés « colonies agricoles » ou « maisons de rééducation ».

Ils y passaient un moment infernal dans des conditions épouvantables, dans des lieux perdus au milieu de nulle part, cernés par les flots ou par les collines oubliées, sans nouvelles ou presque de leur famille.

C’est dans l’air du temps de ce milieu du XIXème siècle. « On ne veut pas de ça chez nous ». Fort de ce credo peu constructif, des lois sont votées un peu partout en Europe. En autorisant les bagnes privés pour mineurs, Napoléon III veut se débarrasser des innombrables enfants gavroches, prostitués, orphelins vomis par la balbutiante Révolution industrielle. Les petits morveux rapinent les bourgeoises dans les venelles tandis que les morveuses tapinent le bourgeois. Mais ces « petits morveux » sont aussi des orphelins, des mal-aimés, des gênants, des enfants illégitimes de filles-mères, des innocents aux dents jaunes.

On les envoie dans des centres de rééducation, la plupart du temps dans les campagnes, parfois dans des îles qui s’éparpillent le long du beau littoral tricolore ou dans nos colonies. Les îles constituent des prisons parfaites, des endroits difficiles d’accès, des lieux où la sortie n’est d’aucun secours.

En février 1861, une soixantaine de mineurs âgés de cinq à vingt et un ans sortent de la prison de la Roquette à Paris, une maison de correction d’Etat, et prennent la direction de la plus sauvage et la plus belle des îles d’Or en Méditerranée. Ils seront suivis par beaucoup d’autres. Une centaine d’enfants, dix pour cent des internés, sont morts au bagne de l’île du Levant, dont quatre avaient moins de dix ans.  Les conditions de vie ineptes, la malnutrition, les sévices sexuels et la maladie faisaient des ravages.   

A partir de 1850 et jusqu’à la fin du XIXème siècle, de 1000 à 3000 petits condamnés par an sont envoyés dans ces colonies agricoles, gérées par une administration peu contrôlée ou par des religieux qui mélangeaient doctrine divine (récompense, espérance, épreuve et punition) avec disciplines strictes, trop strictes. Fortes de leur impunité et de leur isolement, ces colonies se sont transformées en bagne.

Bagne ? Le mot n’est-il pas un peu fort ?!!

Les enfants travaillent près de treize heures par jour, sauf le dimanche. Lever 6 heures. Un morceau de pain comme petit déjeuner. Ils ont le crâne rasé pour éviter les poux. La toilette n’existe pas. Ils sont ensuite affectés à des tâches agricoles (épierrages des champs, foin, ramassage des légumes) ou artisanalo-économiques (sandalerie, cordonnerie, charronnage, fromagerie). Interdiction de se parler. Repas à 13 heures, exclusivement du pain trempé dans un bouillon de légumes, le plus souvent secs, appelé « pitance ». Le soir, soupe. Pas de fruits frais, pas de viande, pas de poisson.

Les punitions sont très diverses. Régime au pain sec, piquet à genoux, manège (on fait tourner l’enfant pendant une journée dans la cour), cachot, coups nombreux, voire systématiques, même s’ils sont interdits. Les coups de ceinture et de trousseau de clefs pleuvent, les sévices sexuels sont très répandus. Le taux de mortalité est très élevé. Les maladies pulmonaires et la dysenterie déciment ces enfants privés de tout.

Le scandale des bagnes pour enfants éclata en 1934, au lendemain de l’évasion collective des enfants du bagne de Belle-Île, dans le Morbihan. Avant de manger sa soupe dans un silence absolu, un enfant avait osé mordre dans un morceau de fromage. Il fut immédiatement roué de coups par les surveillants. Une émeute et une évasion collective s’ensuivirent. Les gens de l’île et les touristes, alléchés par une prime de 20 francs par tête d’enfant, aidèrent les autorités à les chercher. Les 56 enfants « mutins » furent tous retrouvés.

« C’est la meute des honnêtes gens qui fait la chasse à l’enfant » écrit Jacques Prévert.  

                   "Chasse à l' Enfant"  .....            Ce poème de Jacques Prévert évoque la mutinerie d'août 1934. Après que les moniteurs aient tabassé un pupille, les jeunes détenus se sont soulevés et s'enfuient. Une prime de 20 francs a été offerte à quiconque capturerait un fugitif.
Cette mutinerie a déclenché une campagne de presse demandant la fermeture de bagne d'enfants.

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

Au-dessus de l'île on voit des oiseaux
Tout autour de l'île il y a de l'eau

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

Qu'est-ce que c'est que ces hurlements

Bandit ! Voyou ! Voyou ! Chenapan !

C'est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l'enfant

Il avait dit j'en ai assez de la maison de redressement
Et les gardiens à coup de clefs lui avaient brisé les dents
Et puis ils l'avaient laissé étendu sur le ciment

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

Maintenant il s'est sauvé
Et comme une bête traquée
Il galope dans la nuit
Et tous galopent après lui
Les gendarmes les touristes les rentiers les artistes

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

C'est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l'enfant

Pour  chasser l'enfant, pas besoin de permis
Tous le braves gens s'y sont mis
Qu'est-ce qui nage dans la nuit
Quels sont ces éclairs ces bruits
C'est un enfant qui s'enfuit
On tire sur lui à coups de fusil

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

Tous ces messieurs sur le rivage
Sont bredouilles et verts de rage

Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

Rejoindras-tu le continent rejoindras-tu le continent !

Au-dessus de l'île on voit des oiseaux
Tout autour de l'île il y a de l'eau.

Jacques Prévert
(Extrait de Paroles, éditions Gallimard)

Ce poème a été chanté par une chorale belliloise en ouverture de la rencontre des jeunes et des personnalités à la citadelle Vauban.


Dessin de Folon

Les journalistes s’emparent de l’affaire. Le grand public ouvre les yeux.

Mais ce n’est qu’en 1946 que les bagnes sont réformés. Toutefois, certaines structures et le personnel resteront en place quelques dizaines d’années mais dans des conditions d’hygiène et de discipline sensiblement améliorées.

Le bagne de Belle-Île, renommé colonie pénitentiaire pour enfants, ne ferme ses portes qu’en 1977.  Un "bagne" pour enfants en Bretagne ...

Voilà une info que l’on ne nous apprend pas à l’école !
Incroyable tout de même de découvrir de quoi a été capable "l’ humanité" tout au long de son histoire …

Espérons que le meilleur soit à venir.

ACADEMIE FRANCAISE ... Histoire de cette institution !

Publié à 12:55 par yvonne92110 Tags : histoire et régions de france l académie francaise
ACADEMIE FRANCAISE  ...  Histoire de cette institution !
L'HISTOIRE DE L'ACADEMIE FRANCAISE ...
Si la fondation de l’Académie française par Richelieu en 1635 marque une date importante dans l’histoire de la culture française, c’est parce que, pour la première fois, les débats d’une assemblée de lettrés ont été considérés comme pouvant jouer un rôle éminent dans le devenir de la société et de la nation. Ainsi, les statuts et règlements visés par le cardinal, puis l’enregistrement au Parlement de Paris, en juillet 1637, des Lettres patentes signées par Louis XIII, consacrèrent le caractère officiel d’une institution parisienne, dont le Cardinal de Richelieu était nommé « le chef et le protecteur » (fonction exercée aujourd’hui par le chef de l’État), et dont la mission revêtait un caractère expressément national. Si l’ « une des plus glorieuses marques de la félicité d’un État était que les sciences et les arts y fleurissent et que les lettres y fussent en honneur aussi bien que les armes », ce serait le rôle de l’Académie de donner à la langue française les moyens d’y parvenir.
Les statuts de l’Académie française ont donc cette particularité qu’ils lient l’autorité de la Compagnie et de ses membres au magistère intellectuel qu’ils leur confèrent et qui aura à s’exercer sur la langue. « La principale fonction de l’Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences » (article XXIV). À cet effet, « il sera composé un dictionnaire, une grammaire, une rhétorique et une poétique » (article XXVI), et seront édictées pour l’orthographe des règles qui s’imposeront à tous (article XLIV).
Dépositaire de la doctrine de Malherbe, composée de gens de lettres mais aussi de représentants lettrés de différentes professions et de divers états, l’Académie avait reçu une mission dont on mesure mieux aujourd’hui la profonde originalité : constituer avec sagesse et économie une langue qui ne fût pas celle des spécialistes, des érudits, ni celle des corporations, qui eût la clarté et l’élégance qu’on accorde au latin, où ne fût pas accentué l’écart entre langue écrite et langue parlée, qui tînt enfin sa force de son double attachement à l’usage et à la norme.
Tel est le programme que s’était efforcée de réaliser l’Académie dans la première édition de son Dictionnaire (1694). Sans être tout à fait le premier, il fut le premier de cette sorte. Ni le dictionnaire de Richelet ni celui de Furetière ne reposaient sur les principes qui furent ceux de l’Académie. Le second avait l’ambition d’être « universel ». L’Académie, ayant fait sienne l’idée qui avait inspiré Vaugelas dans ses Remarques, voulait seulement qu’on reconnût l’usage « pour le maistre et le souverain des langues vivantes » et qu’on admît le partage entre le bon et le mauvais usage.
Dès cette première édition, l’Académie voulut que son Dictionnaire fût un dictionnaire de mots plutôt qu’un dictionnaire de choses. Distinction qu’il ne convient pas de forcer, mais qui signale au moins une tendance, et même un choix. Le but du Dictionnaire de l’Académie était d’informer sur la nature grammaticale des mots, leur orthographe, leurs significations et acceptions, leurs usages syntaxiques, leurs domaines d’emploi, le niveau de langue qui en détermine lui aussi l’emploi. Lors même que le développement des sciences et des techniques incitait l’Académie à introduire, dans la quatrième édition (1762), des milliers de mots appartenant à des domaines spécialisés, elle le fit avec pondération, mais elle le fit, parce que plusieurs termes « qui n’étoient autrefois connus que d’un petit nombre de personnes, ont passé dans la langue commune » (Préface, 1762). Ce principe est resté le sien.
L’étymologie fut assurément ce qui guida en partie les premiers académiciens français lorsqu’ils eurent à se déterminer en matière d’orthographe. Les débats orthographiques n’étaient pas moins vifs au milieu du XVIIe siècle qu’ils ne le furent par la suite. Tout en marquant son attachement à l’orthographe ancienne, l’Académie fut bien éloignée, dans cette première édition, de s’abstenir de toute amélioration (distinction graphique de i et du j, du u et du v, élimination de consonnes superflues, etc.). Quelles que soient les critiques que l’on a pu formuler à l’égard de l’orthographe académique de 1694, celle-ci fut le point de départ d’une évolution que l’Académie décida, enregistra ou facilita à partir de 1740 dans les éditions successives de son Dictionnaire.
Trois siècles après la première édition de son Dictionnaire, l’Académie n’a guère varié sur les principes. Si la notion d’usage repose aujourd’hui sur des bases plus larges qu’au XVIIe siècle, le respect du bon usage s’impose plus que jamais. L’Académie n’entend pas simplement refléter la langue, ni refléter n’importe quelle langue. Elle entend rappeler qu’il existe une communauté d’humains qui, ayant la langue française en partage, en portent la responsabilité. En cela l’Académie est fidèle à elle-même. Le premier volume de la 9e édition du Dictionnaire de l’Académie (A à Enzyme) a été publié en novembre 1992 par l’Imprimerie nationale, puis, en format compact, aux Éditions Julliard (1994). L’Académie fait paraître désormais la suite de ses travaux, sans attendre leur publication en volume, dans les documents administratifs du Journal officiel. Treize fascicules ont été publiés à ce jour (d’Éocène à Installer). Si, trois cents ans après sa présentation au roi, le Dictionnaire de l’Académie est resté œuvre vivante, c’est parce qu’il symbolise le lien, assez exceptionnel, qui unit une nation à sa langue, plusieurs nations à leur langue commune.
 
L’Académie s’était réunie d’abord chez tel ou tel de ses membres ; elle fut accueillie en juillet 1639 chez le chancelier Séguier, puis, en 1672, installée au Louvre par Colbert. Elle se transporta enfin dans l’ancien Collège des Quatre-Nations, à la suite du décret du 20 mars 1805, qui attribuait ce palais aux trois classes de l’Institut de France. C’est-à-dire douze ans à peine après l’abolition des académies (8 août 1793), inspirée par Chamfort.
L’Académie elle-même n’était pourtant pas demeurée fermée aux Lumières, bien au contraire. Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle aussi ouverte aux prélats et grands seigneurs qu’aux hommes de lettres (élection de Montesquieu en 1727 et de Marivaux en 1742), l’Académie commence son aggiornamento avec les élections de Voltaire (1746) et de Duclos (1747), qui devient secrétaire perpétuel, puis celle de d’Alembert en 1754, qui succéda à Duclos dans ses fonctions. En 1760, Voltaire disposait à l’Académie d’une majorité agissante, qui reflétait l’opinion d’une grande partie du public lettré et répondait aux aspirations des gens de lettres.
L’évolution de la société et celle de la République des lettres permirent à l’Académie du XIXe siècle de s’ouvrir aux représentants de genres qui n’y avaient pas encore assez trouvé leur place, comme le roman, et de réunir, outre les grands romantiques sacrés et consacrés (Chateaubriand, Lamartine, Hugo, Vigny, Musset ou Nodier), hommes politiques et hommes d’Église, journalistes, critiques et universitaires, dramaturges, poètes, historiens et savants. Certains échecs (celui de Baudelaire, celui de Zola) ne ternirent nullement l’éclat de l’Académie française qui, au cours de la troisième et de la quatrième République, put rassembler des personnalités aussi diverses que Littré (1871), Renan (1878), Taine (1878), Louis Pasteur (1881), Ferdinand de Lesseps (1885), Leconte de Lisle (1886), Ernest Lavisse (1892), Heredia (1894), Anatole France (1896), Émile Faguet (1900), Edmond Rostand (1901), Maurice Barrès (1906), Henri Poincaré (1908), Raymond Poincaré (1909), Henri de Régnier (1911), le maréchal Lyautey (1912), Henri Bergson (1914), Georges Clemenceau (1918), le maréchal Foch (1918), Paul Valéry (1925), François Mauriac (1933), Georges Duhamel (1925), Jacques de Lacretelle (1936), André Maurois (1938), Louis de Broglie (1944), Paul Claudel (1946), Marcel Pagnol (1946), Jules Romain (1946), Étienne Gilson (1946), Maurice Genevoix (1946), Jean Cocteau (1955), etc.
L’Académie a su d’autre part développer au cours des siècles une mission de mécénat, rendue possible par l’administration des dons et legs qui lui ont été consentis et grâce auxquels elle décerne chaque année environ quatre-vingts prix, parmi lesquels les grands prix de Littérature, du Roman, du Théâtre, de Poésie, d’Histoire, les prix de l’Essai, de la Critique, de la Nouvelle, du Rayonnement français et, depuis 1986, le grand prix de la Francophonie (d’un montant de 300.000 francs). Créé à l’initiative du gouvernement canadien, ce prix fut décerné successivement au poète dramaturge et libanais Georges Schéhadé, au critique et érudit japonais Yoichi Maeda, au poète malgache Jacques Rabemananjara, à l’astrophysicien canadien Hubert Reeves, au romancier égyptien Albert Cossery, au cardinal Suenens, de nationalité belge, au poète et essayiste vietnamien Nguyên Khac Viên, à l’écrivain congolais Henri Lopes, au romancier algérien Mohammed Dib, à l’écrivain libanais Salah Stétié, à M. Abdou Diouf, Président de la République du Sénégal, à M. Abdellatif Berbich, Secrétaire perpétuel de l’Académie du royaume du Maroc, à M. Jean Starobinski, écrivain suisse, à M. Gunnar von Proschwitz, professeur suédois.
Tant pour ce qui concerne la langue que pour l’ensemble des liens qui unissent la communauté francophone, l’Académie entend affirmer, en chaque circonstance, son intérêt et sa présence auprès des institutions francophones.
Pourtant, comme l’écrivait Paul Valéry en 1935, « quoique pourvue d’une charte qui lui assigne le devoir d’observer et de noter les états successifs de la Langue, et quoiqu’elle ait accepté de juger et de récompenser les œuvres littéraires que l’on soumet à ses concours [...], l’Académie française ne se réduit pas dans l’opinion universelle à une société qui compose un dictionnaire et qui honore chaque année les mérites qu’elle distingue ».
Peut-être le « mystère» auquel avait recours Paul Valéry pour définir l’être et la pérennité de l’Académie française réside-t-il dans son aptitude à transcender toute spécialité dans une visée d’universel, et à rassembler sous le beau mot de Compagnie les manifestations les plus diverses et les plus nobles du génie français.
L’élection de Léopold Sédar Senghor à l’Académie française, en 1983, puis sa réception, l’année suivante, en présence du chef de l’État, protecteur de l’Académie, a marqué une date de très haute importance dans l’histoire de notre Compagnie.
Avec lui, ce n’était pas seulement l’agrégé de grammaire, l’ancien président de la république du Sénégal, le grand poète partout connu et reconnu, l’homme de dialogue entre les cultures, les religions, le chantre du métissage et de l’universel, qui entrait sous la Coupole, c’était l’ensemble de ceux qui ont la langue française en partage, c’était la Francophonie tout entière.
En révélant ainsi l’Académie française à elle-même, Léopold Sédar Senghor a accompli, en quelque sorte, le destin de notre langue commune, dont il est l’une des plus éclatantes figures.

La Rafle du Vel d'Hiv en 1942 ... Une Page d' Histoire !

Publié à 11:53 par yvonne92110 Tags : histoire de france en 1942 la rafle du vel d hiv
La Rafle du Vel d'Hiv en 1942 ... Une Page d' Histoire !

- (Photo prise en 1942 de juifs internés dans le camp de Drancy après avoir transité par le stade du Vélodrome d'Hiver à Paris) -                                                          

Histoire : une majorité de jeunes ignore ce qu'est la rafle du Vel d'Hiv ... Une majorité (57 à 67%) des moins de 35 ans ne sait pas ce qu'est la rafle du Vel d'Hiv, qui conduisit il y a 70 ans à la déportation de plus de 13.000 Juifs arrêtés à Paris par la police française, selon un sondage publié lundi.

Partagez cet article sur FacebookPartagez cet article sur TwitterLa commémoration des 70 ans de la rafle du Vel d'Hiv débute lundi devant l'ancien camp d'internement de Drancy (Seine-Saint-Denis) et se poursuivra dimanche 22 juillet à Paris, sur les lieux de l'ancien Vélodrome d'Hiver, détruit en 1959, en présence du président de la République François Hollande.

Selon ce sondage CSA, 67% des 15-17 ans, 60% des 18-24 ans, et 57% des 25-34 ans répondent "non" à la question : "Avez-vous déjà entendu parler de la rafle du Vel d'Hiv ?". Mais 25% des plus de 65 ans n'en ont pas non plus entendu parler, pour une moyenne tous âges confondus de 42%.

Cette rafle tire son nom du Vélodrome d'hiver, un stade près de la Seine (XVème arrondissement), où 8.160 des Juifs étrangers raflés les 16 et 17 juillet 1942 furent enfermés par les autorités françaises.

La quasi totalité des 13.152 Juifs étrangers arrêtés lors de cette rafle par la police française sur la demande de l'occupant allemand, qui en réclamait 24.000, furent déportés. Moins d'une centaine - aucun enfant - survécurent.

"Moins d'un tiers des étudiants français savent que c'est la police française qui a procédé à la rafle du Vel d'Hiv (32%), et moins de la moitié des Français dans leur ensemble (46%)", souligne l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui a commandé ce sondage, dans un communiqué.

Pour ceux qui en ont entendu parler, c'est en premier lieu par des films et documentaires (87%), loin devant leur entourage (53%), l'école (49%) et Internet (21%), selon le sondage.

En revanche, 85% des Français et 88% des jeunes de 18 à 24 ans "considèrent que la transmission de la mémoire de la Shoah est importante".

"Ce sondage révèle que les Français ont à coeur que soit transmise la mémoire de la Shoah. Cependant, il dévoile aussi la faible connaissance de l'histoire de la rafle du Vel d'Hiv, et de la participation des autorités françaises, alors que cet événement est crucial dans la conscience nationale et que sa transmission comporte un acte pédagogique dans la lutte contre toutes les formes de haine", fait valoir le président de l'UEJF Jonathan Hayoun.

"Face à ceux qui veulent jouer la concurrence des mémoires, il est important de rappeler que les leçons de l'histoire de la Shoah sont universelles, et prennent tout leur sens dans le climat de recrudescence de l'antisémitisme", a-t-il dit, réclamant que "la lutte contre le racisme et l'antisémitisme" devienne "une grande cause nationale".

Lundi, une cérémonie aura lieu à partir de 11H00 à la cité de la Muette, devant l'ancien camp d'internement d'où furent déportés vers les camps d'extermination des milliers de Juifs, victimes notamment de la grande rafle de juillet 1942, a indiqué à l'AFP le rabbin Moché Lewin, porte-parole du Grand Rabbin de France.

Deux expositions consacrées aux enfants de la Shoah se tiennent à Paris, au Mémorial de la Shoah et à l'Hôtel de Ville. Une troisième, intitulée "La rafle du Vel d'Hiv, les archives de la police" s'ouvre lundi à la mairie du IIIe arrondissement de Paris.

 

La commémoration des 70 ans de la rafle du Vel'd'Hiv' débute à Drancy ... La commémoration des 70 ans de la rafle du Vel' d'Hiv', au cours de laquelle 13.152 Juifs étrangers réfugiés en France furent arrêtés par la police, les 16 et 17 juillet 1942, débute lundi à Drancy.
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Photographe : :: Photo prise le 16 juillet 1956 lors de la commémoration de la rafle du Vel' d'Hiv' des 16 et 17 juillet 1942, à Paris 

Une cérémonie aura lieu à partir de 11H00 à la cité de la Muette, devant l'ancien camp d'internement d'où furent déportés vers les camps d'extermination des milliers de Juifs, victimes notamment de la grande rafle de juillet 1942, a indiqué à l'AFP le rabbin Moché Lewin, porte-parole du Grand Rabbin de France.

La commémoration officielle aura lieu le dimanche matin 22 juillet sur les lieux de l'ancien Vel'd'Hiv'  à Paris, en présence du président de la République François Hollande.

Sur les 13.152 personnes arrêtées par la police française lors de ce qui fut la plus grande rafle de Juifs en France sous l'Occupation, 8.160 furent enfermées au Vélodrome d'Hiver, dans le 15e arrondissement de Paris.

Retenus dans des conditions inhumaines, pendant quatre jours, 1.129 hommes, 2.916 femmes et 4.115 enfants furent entassés sur les gradins de ce stade voué aux pour courses cyclistes, avant d'être emmenés dans les camps de Beaune-la Rolande et Pithiviers (Loiret).

Là, quelque 3.000 enfants en bas-âge furent brutalement séparés de leurs parents, déportés les premiers vers Auschwitz via Drancy.

En 1961, lors du procès à Jérusalem d'Adolf Eichmann, le criminel de guerre responsable de la logistique dans l'exécution de la Solution finale, Georges Wellers, un scientifique, témoigna de l'"affreuse opération" des enfants de Drancy, en août 1942.

"On les conduisait dans des chambres où il n'y avait aucun mobilier, simplement des paillasses sur le sol... des paillasses sales, dégoûtantes, pleines de punaises (...) Il y avait beaucoup de petits enfants de deux, trois, quatre ans, qui ne connaissaient même pas leur nom".

"Il est arrivé quelquefois que toute une chambrée de 120 enfants se réveille au milieu de la nuit", témoigna Georges Wellers. "Ils ne se possédaient plus, ils hurlaient, réveillaient les autres chambrées, c'était affreux".

 

L' Hermione de Lafayette ... remise à flot à Rochefort !

Publié à 12:10 par yvonne92110 Tags : histoire et régions france l hermione de lafayette
L' Hermione de Lafayette ... remise à flot à Rochefort !

Rochefort fête la mise à flot de la réplique de l'Hermione de La Fayette !

Rochefort a célébré en grande pompe ce vendredi 6 juillet, la mise à flot dans la Charente de la réplique de l'Hermione, la frégate sur laquelleLa Fayette rallia en 1780 les Etats-Unis, étape décisive de ce défi technique avant la traversée de l'Atlantique en 2015.

C'est peu après 19H40, à marée haute, que la coque rutilante, peinte de bleu, jaune et rouge vifs, a quitté sa cale de construction pour sa première rencontre avec les eaux vives du fleuve sous les applaudissement de quelque 65.000 spectateurs ...

"Le vent est fort, ce ne sera pas simple pour ceux qui vont effectuer la manoeuvre", avait prévenu Jean-François Fountaine, vice-président de l'association Hermione-La Fayette, à l'origine de ce pari fou : reconstruire à l'identique le trois-mâts sur lequel Gilbert du Motier (1757-1834), marquis de La Fayette, avait embarqué le 21 mars 1780 pour aller annoncer aux indépendantistes américains le soutien officiel de la France.

C'est la manoeuvre du bateau-porte, construit pour l'occasion et utilisé pour la première fois à Rochefort depuis la Seconde guerre mondiale, qui a été la plus ardue, avant finalement d'ouvrir le passage à la majestueuse coque de l'Hermione sur laquelle avaient pris place musiciens, danseurs et comédiens en costumes du 18e siècle.

Tirée par deux remorqueurs, la frégate - qui n'a encore ni mât, ni voile, ni gréement - est sortie sans encombres de l'étroit chenal de la forme de radoub qui a abrité son chantier depuis 1997. Après avoir vogué sur la Charente, elle devrait passer la nuit devant l'ancienne corderie royale.

Saluée par 21 coups de canons, notamment tirés par le ministre des Transports et de l'Economie maritime, Frédéric Cuvillier, l'Hermione avait été auparavant baptisée par une pluie de feuilles de chêne - clin d'oeil au cérémonial des lancements de navires de la Marine royale - alors que deux enfants, une Française et un Américain, emportés sur des trapèzes déployaient des drapeaux des deux pays.

"C'est une double renaissance : celle d'un navire que la France avait oublié et celle d'un arsenal qui avait été détruit en 1944", s'était réjoui peu avant Benedict Donnelly, le président de l'association Hermione-La Fayette.

Après ce premier test de navigation, la frégate - longue de 65 mètres et large de 11 mètres - regagnera dès samedi un autre bassin de construction navale mieux adapté à la poursuite du chantier.

Avant la cérémonie, une cinquantaine de bateaux de tradition étaient venus saluer l'Hermione, dont les 400.000 pièces de bois et de métal ont été reproduites et assemblées selon les savoir-faire traditionnels.

D'un coût de 23 millions d'euros - le double du budget initial - ce chantier titanesque a mobilisé des dizaines d'artisans venus de France, mais aussi d'Angleterre, d'Allemagne, d'Espagne, de Suède, qui ont travaillé sous les yeux de quelque 3,5 millions de visiteurs.

"Le meilleur symbole pour redonner vie au patrimoine de Rochefort", ville-arsenal créée sous Louis XIV, "c'était de construire un navire", explique M. Donnelly. "On en a rêvé, on l'a fait !", s'est-il félicité.

Saluant une "belle histoire d'ambition et de rassemblement", l'académicien Erik Orsenna, président du Centre international de la mer à Rochefort, s'est souvenu quant à lui de la façon dont l'idée de ce projet fou avait germé en 1993 devant les formes de radoub, vides de tout bateau et mangées par la végétation.
Prochain défi de taille pour la frégate, la traversée jusqu'à Boston à l'horizon 2015 avec un double équipage, français et américain.

C'est dans cette ville du nord-est des Etats-Unis que La Fayette, âgé d'à peine 23 ans, avait débarqué pour combattre aux côtés des insurgés américains contre les troupes britanniques, scellant son destin de héros de l'Indépendance américaine.

(source AFP)

Villages préférés des Français ... les 22 choisis !

Publié à 13:39 par yvonne92110 Tags : histoire et régions de france les 22 villages préférés
Villages préférés des Français ... les 22 choisis !

Classement complet des villages préférés des Français :

  • 1 : Saint-Cirq-Lapopie (Midi-Pyrénées) - photo ci-dessus -
  • 2 : Saint-Guilhem-Le-Désert (Languedoc-Roussillon)
  • 3 : Barfleur (Basse-Normandie)
  • 4 : Salers (Auvergne)
  • 5 : Yvoire (Rhône-Alpes)
  • 6 : Riquewihr (Alsace)
  • 7 : Beynac-Et-Cazenac (Aquitaine)
  • 8 : Les Baux-De-Provence (Provence-Alpes-Côte d’Azur)
  • 9 : Collonges-La-Rouge (Limousin)
  • 10 : Maroilles (Nord-Pas-De-Calais)
  • 11 : Angles-Sur-L’Anglin (Poitou-Charentes)
  • 12 : Piana (Corse)
  • 13 : Saint-Suliac (Bretagne)
  • 14 : Montsoreau (Pays De La Loire)
  • 15 : Baume-Les-Messieurs (Franche-Comté)
  • 16 : Rodemack (Lorraine)
  • 17 : Gerberoy (Picardie)
  • 18 : Le Bec-Hellouin (Haute-Normandie)
  • 19 : Essoyes (Champagne-Ardenne)
  • 20 : Apremont-Sur-Allier (Centre)
  • 21 : Vézelay (Bourgogne)
  • 22 : La Roche-Guyon (Ile-De-France)                                                  

    Vingt-deux petites communes avaient été présélectionnées, et faisaient figure de potentiel gagnant. Trois de ces petits villages ont su faire la différence, à commencer par Barfleur, enBasse-Normandie, qui atteint la troisième marche du podium. Cette commune portuaire de 640 habitants, qui a d’ailleurs servi de lieu de tournage pour plusieurs films français et belges, a su attirer une belle part des 4,72 millions de téléspectateurs. A la deuxième place, on trouve Saint-Guilhem-Le-Désert, localisé dans l’Hérault, dans leLanguedoc-Roussillon. Les 250 habitants de ce village situé au nord de son département semblent habitués à l’attention, puisqu’en 2010, leur hameau avait déjà reçu le label « Grand site de France », un label officiel décerné par le Ministère de l’Ecologie. Le gagnant n’est autre que Saint-Cirq-Lapopie, dans leLot, dans leMidi-Pyrénées. En plein cœur de l’ancienne province du Quercy, le village est placé sur la route du pèlerinage de Compostelle et a été maintes fois reconnu comme l’un des plus beaux endroits du pays. André Breton, célèbre poète et écrivain français du siècle dernier, était l’un des premiers admirateurs des lieux : « Par-delà bien d'autres sites… Saint-Cirq a disposé sur moi du seul enchantement : celui qui fixe à tout jamais. J'ai cessé de me désirer ailleurs. » Cela mérite bien une victoire…

    Outre la reconnaissance du public, le village s’attend à des retombées économiques et touristiques fortes durant la période estivale. Les curieux devraient donc être encore plus nombreux qu’à l’accoutumée, sans doute durant toute la haute saison. Mais dans cette optique, il semble que ces vingt-deux villages, grâce à cette exposition de masse permise par France 2, aient plus ou moins tous gagné …

L'Appel du 18 Juin 1940 ... Texte du Général De Gaulle !

Publié à 14:55 par yvonne92110 Tags : histoire de france l appel du 18 juin 1940 De Gaulle
L'Appel du 18 Juin 1940  ...  Texte du Général De Gaulle !

          
Texte de l'appel du 18 juin 1940 
 


 "Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.

 Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.

 Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.

 Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

 Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

 Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

 Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.

 Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

 Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.

 Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres."

Oradour sur Glane ... Village martyr, visite bouleversante !

Publié à 11:59 par yvonne92110 Tags : histoire de france oradour sur glane village martyr
Oradour sur Glane ... Village martyr, visite bouleversante !

Oradour-sur-Glane un village du Centre-Ouest de la France, situé dans le Limousin, au Nord-Ouest de Limoges. Le 10 juin 1944, soit quatre jours après le Débarquement de Normandie, les 160 SS de la division  "Das Reich" encerclèrent le village ... Ils rassemblèrent et enfermèrent les habitants, (la plus grande majorité), dans l'Église du village, puis y lancèrent des grenades et mirent le feu aux bâtiments où les villageois avaient été enfermés. 

Le massacre fit 642 victimes, dont 207 enfants et 245 femmes. Seuls un enfant, une femme et quelques hommes purent s'enfuir. La population fut massacrée en représailles des attaques de maquisards qui freinaient la remontée de la division vers la NormandieLes ruines du village ont été conservées en l'état depuis le massacre de 1944, et peuvent être visitées. Un mémorial y a été dressé ... 

J'ai visité ce village à plusieurs reprises, avec toujours la même émotion ... Nul ne peut rester insensible à tant de cruauté ... ORADOUR-sur-GLANE, village martyr, est et restera à jamais une cicatrice ouverte de l' Histoire de notre Pays meurtri par la guerre .....