« Apprenez à vous nourrir des parfums des fleurs sans les cueillir, car une fleur cueillie est déjà morte. Dieu l’a placée dans son jardin où elle est rayonnante et libre. Vous voudriez à tout prix la prendre chez vous ou la mettre à votre boutonnière afin que tous voient qu’elle vous appartient. Pourquoi ? Cela ne vous suffit pas de pouvoir respirer son parfum ?
Évidemment, les fleurs dont je vous parle là sont une image. Elles représentent les êtres humains, des hommes, des femmes, et les parfums, ce sont leurs émanations, tout ce qu’ils répandent autour d’eux de lumineux, de chaleureux, de poétique. Personne ne vous reprochera de respirer ces parfums, ils sont pour tout le monde, et surtout pour ceux qui savent les apprécier. Tandis que si vous avez coupé une fleur pour vous emparer d’elle, vous serez responsable si à cause de vous cette fleur s’est fanée, desséchée. Elle était plantée dans le sol de la Divinité, pourquoi l’en avez-vous arrachée ? »

« Les rayons du soleil sont des puissances qui agissent partout où ils pénètrent, car des entités vivantes habitent ces rayons. Leurs différentes manifestations correspondent aux différentes couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo, violet, dont la lumière blanche est la synthèse. Ces rayons, projetés sur les êtres vivants, travaillent profondément en eux.
Les Initiés se servent de la lumière et des couleurs pour aider les humains, et ils enseignent à leurs disciples comment travailler eux-mêmes avec la lumière et les couleurs. À chaque couleur correspond une vertu ; et c’est pourquoi chaque faute que l’on commet affaiblit le pouvoir spirituel qui correspond à une de ces couleurs. De tout temps, les Initiés ont travaillé avec la lumière, car seule la lumière donne la véritable puissance, le véritable savoir. Avec le laser, la science officielle découvre peu à peu la puissance inouïe de la lumière. Mais bien plus grands encore sont les pouvoirs de la lumière spirituelle. »

« Pourquoi continuer à répandre cette croyance que Dieu punit les humains de leurs fautes ? Quelles que soient les fautes que commettent les humains, Dieu ne se détourne pas d’eux et Il ne prend pas non plus de sanctions. C’est eux qui, par leurs erreurs, s’éloignent de Lui, et en s’éloignant de Lui ils ne peuvent rencontrer que le froid, l’obscurité, les limitations de toutes sortes ; c’est donc eux qui se sont mis dans cette triste situation.
Les humains raisonnent comme si les actions qu’ils commettent étaient extérieures à eux et comme si, une fois commises, ils pouvaient s’en détacher. Eh bien, non, qu’ils fassent le bien ou le mal, même si ces actes produisent des résultats à l’extérieur d’eux-mêmes, ils laissent surtout des traces en eux et ces traces sont indélébiles. Alors, s’ils veulent sentir à nouveau la bienveillance et l’amour divins, ils n’ont qu’une solution : prendre conscience de leurs erreurs et s’efforcer de les réparer. »

« Tant que les hommes et les femmes ne retrouveront pas le sens de la sublimation de la force sexuelle, ils sortiront déçus de leurs expériences amoureuses. Lorsqu’ils sentent un désir, une attraction réciproque, pourquoi vont-ils immédiatement l’assouvir ? Pourquoi n’essaient-ils pas d’acquérir cette maîtrise qui pourrait faire d’eux des êtres lumineux, puissants ? Évidemment, c’est difficile. Mais s’ils commencent à prendre l’habitude de se contrôler, peu à peu ils sauront utiliser cet élan pour déclencher en eux des forces d’une nature plus subtile qui ouvriront leur cœur et rendront leur pensée plus pénétrante ; ils découvriront alors en eux-mêmes, et chez tous les êtres, des richesses qu’ils ne soupçonnaient même pas.
Pendant un certain temps au moins, les hommes et les femmes qui se rencontrent devraient se contenter de s’émerveiller les uns des autres en remerciant la Mère divine et le Père céleste de cette énergie qui leur est donnée. Ils connaîtraient ainsi des états de conscience d’une grande poésie, d’une grande élévation, et l’existence leur paraîtrait tellement plus belle ! »

« On peut définir le silence, le vrai silence, comme la région la plus élevée de notre âme. Au moment où nous atteignons cette région, nous entrons dans la lumière cosmique.
La lumière est la quintessence de l’univers. Tout ce que nous voyons autour de nous, les êtres, la nature, les objets, et même ce que nous ne voyons pas, est traversé, imprégné de lumière. Et le silence que nous nous efforçons d’introduire en nous pendant les moments de concentration, de méditation, de prière, a un seul but : la fusion avec cette lumière qui est vivante, qui est puissante… la lumière originelle qui pénètre toute la création. »

« Tous ceux qui ont compris ce qu’est véritablement la vie spirituelle deviennent comme des jardins, des vergers où mûrissent toutes sortes de fruits. Et les jardiniers divins, les entités célestes qui viennent les visiter s’exclament : « Oh ! cette pastèque, ce melon, cette pêche… quels fruits magnifiques ! Vite, goûtons-les ! » Oui, quand elles voient un être qui s’est enfin éveillé à la vie spirituelle, elles s’occupent de lui en se délectant des émanations de son cœur et de son âme. Toutes les femmes, tous les hommes peuvent être ainsi visités par ces jardiniers du Ciel.
Quelqu’un dira : « Mais moi, je n’ai rien à donner, je ne suis pas un verger, comment peut-on venir chercher quelque chose chez moi ? » Si. En réalité il y a toujours un élément utile à retirer… même des plantes vénéneuses, ne serait-ce que pour en faire des médicaments. C’est pourquoi même s’ils ne s’en doutent pas, les humains sont toujours visités par des créatures des autres mondes. Et s’ils s’obstinent à fabriquer des poisons, certaines entités viendront chez eux recueillir des éléments pour en faire… des vaccins ! »

« Il est possible d’échapper à la justice humaine, mais il est impossible d’échapper à la justice divine. Pourquoi ? Parce que ces deux formes de justice ne sont pas de même nature. La justice divine peut ne pas toucher extérieurement les humains, mais elle les touche intérieurement. Certains malfaiteurs ont toujours réussi à échapper à la justice humaine, mais intérieurement ils vont à leur ruine : leur santé, leur état psychique, tout se dégrade. En apparence, certains éléments se maintiennent encore, mais peu à peu ils s’effritent, parce que c’est le côté intérieur qui soutient et alimente l’édifice ; et si l’intérieur s’effondre, l’extérieur s’effondrera aussi bientôt.
Voilà comment se manifeste la justice divine. Et même si elles ne sont pas immédiatement visibles, ses sanctions sont instantanées : à l’instant où l’homme commet une transgression, quelque chose s’obscurcit, se désagrège en lui. Même s’il faut des années pour que cette désagrégation apparaisse extérieurement, intérieurement elle a déjà commencé. »

« Le mariage n’est pas une institution humaine ; ou plus exactement, c’est une institution humaine qui reproduit un phénomène cosmique : le mariage qui se célèbre en haut, dans les régions sublimes, entre le Père céleste et son épouse, la Mère divine. Parce que les humains ont été créés à l’image de Dieu, ils répètent de façon instinctive, mais malheureusement aussi de façon inconsciente, cet événement cosmique.
Voilà une vérité qui échappe encore aux chrétiens. Pour eux, Dieu est uniquement un Père, un principe masculin. Eh bien, non, c’est une erreur. Si l’homme cherche une femme pour s’unir à elle et créer, c’est qu’il reproduit un modèle : Dieu a aussi une épouse à laquelle Il s’unit pour créer. Cette épouse, c’est la Mère divine, la Nature, la Matière cosmique. La loi est absolue : tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, donc tout ce qui se produit en bas est à l’image de ce qui se produit en haut. Et l’épouse de Dieu est une réalité grandiose qui se situe au niveau des principes. »

« Vous avez tous entendu parler des « agents doubles », ces hommes et ces femmes qui servent leur pays et, dans le même temps, le pays ennemi : ils pensent que, suivant la tournure des événements, ils auront de toute façon un refuge assuré. Et dans combien d’entreprises aussi on voit des employés servir à la fois les intérêts de leur patron et ceux de ses concurrents ! Une telle bifurcation est très préjudiciable pour les pays et pour les entreprises, mais elle l’est autant pour la personne elle-même qui risque finalement d’être rejetée des deux côtés.
Dans la vie spirituelle cette attitude existe aussi, et elle est même très répandue. Combien de personnes, sans s’en rendre compte, se mettent à la fois au service de Dieu, des puissances du Ciel, de l’esprit, et au service de celui que dans les Évangiles Jésus appelle Mammon, c’est-à-dire les puissances de la terre, de la matière ! Chacun doit donc s’analyser en sachant qu’une telle bifurcation est très dangereuse : elle est une menace de mort spirituelle. C’est pourquoi Jésus disait : « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. » »

« Ce n’est pas parce que vous aurez fini par admettre l’utilité des épreuves que vous devez les rechercher. De toute façon, elles se chargeront de vous trouver, soyez-en sûr, car on n’a jamais vu sur la terre quelqu’un qui soit à l’abri. Et n’essayez surtout pas d’imiter ces gens qui cherchent à accomplir des actes héroïques quels que soient les dangers, mais qui poussent des cris aux moindres inconvénients de la vie quotidienne qu’ils trouvent indignes d’eux : ils ne réussissent qu’à rendre l’existence insupportable à leur entourage.
Tout le monde n’est pas fait pour une destinée héroïque. En revanche, chacun doit modestement s’efforcer d’accepter et de surmonter les difficultés qui se présentent à lui chaque jour. C’est la seule manière d’éviter des souffrances plus grandes encore. Lorsqu’on n’a pas travaillé à se raffermir intérieurement, les moindres épreuves deviennent véritablement insurmontables. »