Médecines douces... - L'ostéopathie -

Publié à 12:17 par acoeuretacris
Médecines douces... - L'ostéopathie -
Connue comme étant non seulement une médecine douce mais également une forme de médecine complémentaire, l'ostéopathie est définie comme étant tant une science, qu'un art. Mieux encore, une médecine manuelle dont le but est de rééquilibrer les structures ostéo-articulaires et viscérales qui ont perdu leur mobilité. Apparue aux USA depuis plus d'un siècle, l'ostéopathie fut créée par un médecin américain nommé Andrew Taylor Still, (1828-1917).

Basée sur une hypothèse de d' « altération de la mobilité des articulations » influençant négativement le fonctionnement général du corps au point d'être à l'origine de migraines, de douleurs localisées ou articulaires, ou encore même de maladies infectieuses, l'ostéopathie a été confrontée au début de son histoire, à quelques difficultés du fait des division qui se sont opérés au sein du corps médical en ce qui concerne cette pratique. D'un côté, l'on avait le groupe des « scientifiques » (qui s'est rapidement imposé au USA) et de l'autres, celui des « culturistes » (qui eut un écho non négligeable en Europe). En France par contre, l'ostéopathie est pratiquée depuis environ 20 ans et ce, en toute légalité. La pratique de l'ostéopathie serait inspirée de la médecine antique grecque, celle égyptienne sans oublier celle de la Renaissance selon le postulat : « la structure gouverne la fonction », traduisant le fait que, l'équilibre osseux garantirait le bon fonctionnement du système circulatoire, ceux nerveux et musculaire.

En 1918, la première école d'ostéopathie ouvre ses portes à Londres (grâce à John Martin Littlejohn un élève du fondateur) et en France, sa pratique restera secrète jusqu'aux années 1960, avant d'être reconnue officiellement en 1970 grâce à la fondation d'un Syndicat national des ostéopathes (une dizaine d'années plus tôt). Mais quels sont les principes de l'ostéopathie ? En effet, selon les spécialistes de l'ostéopathie, le corps est structuré de manière à se mettre en mouvement en toute liberté.

Raison pour laquelle, un simple manque de mobilité musculaire, crânienne ou même viscérale provoque inéluctablement des symptômes liés aux affections de la colonne vertébrale telles que les douleurs de côtes, d'épaules, le lumbago, la sciatique, le torticolis, strabisme,la congestion du foie, l'arthrose, la périarthrite, mais aussi, les maux de tête, les problèmes rénaux, les troubles du sommeil, de mémoire, de concentration, l'otite chronique, les "petits maux" liés à la grossesse, la régurgitation du nourrisson, les névralgies, la constipation, la cystite chronique, les colites, la mauvaise position dentaire, la névralgie faciale, certains bourdonnements, la dépression nerveuse, la gastrite, les vertiges, la sinusite chronique, les vertiges, le nez bouché, l'anxiété, les ballonnements, dyslexie et même à l'asthme. A la fois préventive et curative, l'ostéopathie part de la structure corporelle pour corriger le désordre de l'organisme en vue d'une auto guérison, tout en sachant que, les parties du corps communiquent entre elles. N'omettons pas la pratique de l'ostéopathie crânienne (inventée par William Garner Sutherland) reposant sur la palpation des os crâniens, est fort critiquée par les autres ostéopathes. Pour ce qui est des autres pratiques d'ostéopathie (manipulations vertébrales), elles reposent sur un diagnostic visant à mettre en évidence, la "lésion ostéopathique" découlant de la mobilité structurelle du corps. A noter que les pathologies nécessitant l'ostéopathie n'est pas adaptée aux maladies graves (infections, inflammations...) mais, est souvent prescrit pour les nourrissons sujets aux troubles du sommeil, ou par exemple, souffrant d'une déformation du crâne secondaire suite à un accouchement. Aujourd'hui encore, l'efficacité de l'ostéopathie revêt des résultats contradictoires ! Si l'ostéopathie est reconnue par l'Ordre des médecins (bien qu'il ne soit pas un conseil scientifique), elle n'est pour autant pas reconnue par l'Académie de médecine et en France, elle est plutôt considérée comme étant une discipline annexe !