Tomate, concombre ou encore haricot, nombreux sont les légumes originaires d'un autre continent qui ont aujourd'hui une place essentielle dans nos jardins. Toutefois, il subsiste des plantes potagères fréquentes à l'autre bout de la terre dont nous ne savons rien, ou presque.
On les trouve dans les potagers d'Asie, d'Afrique ou d'Amérique Latine, et ils sont consommés fréquemment par leurs populations. En France, nous ne les connaissons pas, ou très mal. Si certains commencent à être utilisés en cuisine, ou sont parfois cultivés dans des régions précises, ces légumes restent très originaux et souvent inédits dans nos jardins.
La baie verte de la chayotte
La chayotte (ou chayote) provient d'Amérique Centrale, et plus particulièrement du Mexique. On la trouve pourtant dans diverses régions et parfois jusqu'en Europe. Ses noms vernaculaires sont très nombreux selon les régions.
Dans les Antilles, elle porte celui de christophine (ou christophène), en hommage à Christophe Colomb tandis qu'à la Réunion, on l'appelle communément le chouchou.
Cette plante habituée au climat tropical pousse mieux en altitude, à condition d'être installée dans un sol profond et frais. Il s'agit d'une vivace qui apprécie la pluie. On en trouve une forte production dans le cirque de Salazie, à la Réunion.
La chayotte peut être cultivée en France métropolitaine, mais elle nécessite un paillage contre le gel et une structure pour lui permettre de grimper. Elle ne fera toutefois pas de fruit si l'ensoleillement et la chaleur ne sont pas au rendez-vous.
Le chouchou est une grimpante dont les grandes feuilles se composent de cinq lobes. Elle se pare de petites fleurs dans les tons jaune et blanc, et produit un gros fruit vert. Celui-ci se mange comme une courgette. Les racines et les jeunes pousses sont également comestibles.
Ansérine quinoa
Plusieurs espèces d'ansérines, notamment celle qu'on surnomme "Epinard fraise", existent sur notre territoire et y sont encore quelques fois consommées. L'ansérine quinoa, aussi appelée quinoa ou encore riz du Pérou est originaire d'Amérique Latine, où elle est utilisée pour nourrir les populations et le bétail.
Le quinoa se cultive idéalement sur les hauts plateaux de la Cordillère des Andes, où l'acidité de la terre, l'altitude, l'ensoleillement et le taux de précipitations correspondent à ses besoins.
En France, il est quasi-impossible de la cultiver. Néanmoins il existe d'autres variétés d'ansérines correspondant à nos climats.
La plante pousse plus haut que l'épinard et atteint facilement le mètre, mais comprend le même genre de grappes de fleurs. On mange ses feuilles et plus souvent ses graines. Le riz du Pérou peut s'utiliser en farine, et a une utilisation proche des céréales. Il est très nutritif, et commence à faire son apparition dans nos assiettes car son faible taux de gluten correspond à certaines intolérances alimentaires.
Igname
Des espèces régionales de l'igname sont cultivées sur les continents asiatique, africain et sud-américain depuis plusieurs centaines d'années. On la trouve en France, en faible quantité, à Saint-Claude-de-Diray dans le Loir-et-Cher.
Peu adapté à notre climat européen, l'igname se développe beaucoup dans les pays tropicaux, en majorité africains.
On peut le produire sous nos latitudes sur un cycle de deux ans : on le repique en mars dans un sol argileux, sous des tuteurs. Il ne supporte pas le gel, aussi doit-il être conservé en cave durant l'hiver avant d'être replanté au printemps suivant.
L'igname est une plante grimpante, au feuillage d'un beau vert vif, et est pourvu de petites fleurs en épis. Ses fruits sont des capsules. La seule partie comestible est son tubercule, long et en forme de massue. Il se mange comme les pommes de terre.
le taro
Originaire d'Asie du Sud, il pousse aujourd'hui en Afrique, en Chine et au Japon. Les Européens l'appellent colocasie, les Antillais dachine ou encore malanga, mais c'est le nom polynésien de taro qui est le plus utilisé dans le monde.
Le taro se plait en milieu tropical, c'est d'ailleurs pour cela qu'il est cultivé dans toutes les régions chaudes du monde.
Si on le trouve peu en France, c'est peut-être aussi à cause de sa faible capacité de conservation.Elle s'y cultive très difficilement, en raison de sa forte nécessité en eau et en température stable.
La plante se caractérise par son magnifique feuillage d'un beau vert, et des spathes plus ou moins colorées, mais généralement jaunes ou crème. On peut consommer les jeunes feuilles, mais aussi le rhizome, qui a une forme cylindrique et un goût de châtaigne.
le gombo
Il semblerait que le gombo soit originaire d'Asie, mais certaines espèces proviennent peut-être d'Afrique. Néanmoins le gombo, ou ocra, est un plat ancestral toujours mangé en Afrique, aux Etats-Unis, en Océanie et dans l'Asie du Sud Est.
Il est présent dans les habitudes alimentaires un peu partout autour du globe, mais pas ou très peu en Europe.
Pour que l'ocra pousse, il lui faut un climat tempéré chaud, et seules les régions tropicales lui permettent de maintenir une température élevée nécessaire à la germination. Sa culture en France est soumise aux caprices des températures estivales, car il ne supporte pas lorsqu'elles sont inférieures à 15°C.
De la famille des hibiscus, le gombo s'orne de fleurs jaune pâle, et de fruits longs, pointus, qui renferment de petites graines. On mange ce fruit de plusieurs manières, qui dépendent généralement des régions. Ils servent de légumes d'accompagnement dans la plupart des pays, et parfois de hors-d'œuvres.
le manioc
Aussi appelé tapioca, le manioc proviendrait à l'origine de l'Amérique Centrale. Aujourd'hui, il s'agit de l'une des plus importantes sources de glucide chez les êtres humains, après le riz. Il nourrit essentiellement le continent africain, ainsi que l'Asie et les Caraïbes.
En France, nous connaissons cette plante par le biais de la téléréalité, où elle constitue la nourriture principale du jeu de survie Koh Lanta.
Inexistant à l'état sauvage, le manioc est cultivé dans pratiquement tous les pays où il peut conserver une température supérieure à 20°C. Sa culture est souvent vivrière en Afrique, car plus adaptée au climat que la pomme de terre.
La plante a l'apparence d'un arbrisseau dont les feuilles rappellent celles du palmier. Il fait de petites fleurs et de petits fruits jaune vert. C'est sa longue racine qui est consommée la plupart du temps. Toutefois, certaines variétés produisent des feuilles qui, une fois cuites, ont une saveur agréable.
Rauschenberg "Charlene" 1954
"Je désire intégrer à ma toile n’importe quel objet de la vie" Robert Rauschenberg
Après avoir étudié l'art aux Etats-Unis et à Paris, Robert Rauschenberg (né en 1925) expose pour la première fois ses tableaux en 1951.Il s'agit alors de monochromes, les White Paintings. En 1952 il entreprend d’effacer à la gomme un dessin de Willem de Kooning (c'est le scandaleux Erased De Kooning drawing), figure emblématique de l'expressionnisme abstrait qui dominait l’art américain de cette époque. Il rencontre John Cage et Merce Cunningham au mythique Black Mountain College en Caroline du Nord, et fait la connaissance de Jasper Johns à New York. Il se lie d'amitié avec le peintre Cy Twombly avec qui il voyagera en Europe et en 'Afrique du Nord et avec qui il exposera en 1953 à New York, à son retour aux États-Unis.
Robert Rauschenberg
A partir de 1954, Rauschenberg, marqué par les assemblages de Kurt Schwitters, réalise des oeuvres dans lesquelles les objets font leur apparition.C'est la naissance des "Combines paintings",mêlant sculpture, peinture, collages, une forme de composition nouvelle, qui préfigure le pop art. Son idée est de créer un lien entre l'art et la vie. "Je les appelle "combines", c'est à dire œuvres combinées, combinaisons. Je veux ainsi éviter les catégories. Si j'avais appelé peintures ce que je fais, on m'aurait dit que c'étaient des sculptures, et si j'avais appelé cela des sculptures, on m'aurait dit qu'il s'agissait de bas reliefs ou de peintures." R. Rauschenberg. On peut noter que, en 1955, ce que les Américains appellent «combine», c’est la moissonneuse-batteuse...
Robert Rauschenberg en 1958 et en 1961
Rauschenberg ""Minutiae" 1954 - Merce Cunningham danse "Minutiae" en 1954
Ni peinture ni sculpture les Combines de Rauschenberg, véritables rébus visuels, envahissent l’espace."Dans l’œuvre de Rauschenberg, l’image ne repose pas sur la transformation d’un objet, mais bien plutôt sur son transfert. Tiré de l’espace du monde, un objet est imbriqué dans la surface d’une peinture. Loin de perdre sa densité matérielle dans cette opération, il affirme au contraire et de manière insistante que les images elles-mêmes sont une sorte de matériau" (Rosalind Krauss)
L'aventures des "Combines", commence avec "Charlene" et "Minutiae" (1954).Minutiae est œuvre en trois dimensions rassemble les éléments chers à Rauschenberg : textiles, bois et miroirs. C'est un décor pour "Minutiae", une chorégraphie de Merce Cunningham, créée le 8 décembre 1954 à la Brooklyn Academy of Music, sur une musique de John Cage, on verra les danseurs traverser l'oeuvre et se déplacer à l’intérieur.
A partir de ce moment la surface des tableaux de Rauschenbergcombinent les matériaux les plus divers, des objets tels des cravates, des petites cuillères ou des coupures de journaux ainsi que coqs, poules et autres chèvres, empaillées.
"A.. P. :Pourquoi intégrez–vous dans vos oeuvres des bouteilles, des ficelles, des chaises, des objets divers ?
R.. R.. :je n'ai aucun but. Les peintres emploient des couleurs qui, elles aussi, sont fabriquées. je désire intégrer à ma toile n'importe quels objets de la vie. [ ... ]L'erreur c'est d'isoler la peinture, c'est de la classifier. J'ai employé des matériaux autres que la peinture, afin qu'on puisse voir les choses d'une manière neuve, fraîche." (Entretien avec André Parinaud -1961)
Rauschenberg "Monogram" 1955
Robert Rauschenberg - Canyon 1959 - Black Market 1961
Le plus célèbre des "Combines" de Rauschenberg est sans aucun doute "Monogram" (1955-1959): Association improbable d’une chèvre angora au museau peint, (debout sur une toile horizontale) ceinte d’un pneu d’automobile, et de différents collages (d’une balle de tennis à différents papiers imprimés). Renvoi à l'enfance de Rauschenberg prés d'une usine de pneu et au souvenir de sa chèvre "Bily" tuée un jour par son père. Ce même père qui quelques années plus tard, a propos des oeuvres de son fils s'étonnera que l'on parvienne à "vendre des merdes pareilles". Monogram, refusé par le MoMA de New-York a été acquis en 1965 par le Moderna Museet de Stockholm.
Dans la même année 1955 il commence une autre "Combine" Odalisk, et il réalise le célèbre Bed : Rauschenberg a badigeonné de peinture les draps et le couvre-lit en patchwork qui constituent la matière même de l'œuvre, perçue comme un objet et une surface horizontale, que l’artiste présente à la verticale accrochée au mur. Pour la petite histoire ce légendaire Bed qui faisait partie de l'exposition organisée par Leo Castelli à New York en 1958 (qui fit scandale) sera acheté par Leo Castelli lui même.
Robert Rauschenberg, Odalisk, 1955/58
Robert Rauschenberg. Bed. 1955
Avec Black Market exécuté pour l’exposition L’Art en mouvementorganisée par le Stedelijk Museum d’Amsterdam en 1961 Rauschenberg propose une œuvre interactive. À l'origine, la valise posée ouverte recélait divers objets, elle était reliée à la toile par une corde ou étaient fixés 4 bloc-notes, un par objet qu'elle contenait. Les spectateurs étaient invités à prendre un objet et à déposer dans la valise l'un de ses objets personnels. Chaque objet déposé dans la valise devait être décrit sur le bloc-notes correspondant.
Les Performances de Rauschenberg
"Pelican" 1963 Rober Rauschenberg Carolyn Brown et Alex Hay
"Elgin Tie" 1964 Rober Rauschenberg
En 1961 Rauschenberg réalise sa série des "Time Paintings" :trois tableaux réalisés pendant une performance qui eut lieu au théâtre de l’ambassade des Etats-Unis à Paris. A la toile installée dos au public afin que celui ci ne puisse en voir l’élaboration était attaché un micro qui permettait d'"écouter" le peintre en action. Un réveil collé sur la toile déterminait par sa sonnerie la fin de l’œuvre, et alors, Rauschenberg emportait son tableau sans le montrer aux spectateurs.
Au début des années 1960 Rauschenberg collaboreavec le Judson Dance Theater, un collectif composé de ces danseurs et plasticiens tels Trisha Brown, Robert Morris, Steve Paxton, Yvonne Rainer, et Carolee Schneemann. Entre 1963 et 1967, Rauschenberg chorégraphie et interprète pas moins de onze performances, parmi lesquelles Pelican (1963), Elgin Tie (1964) Urban Cycle (1967), Spring Training (1965), Map Room II (1965) ou Linoleum (1966).
Robert Rauschenberg - "Pilgrim" 1960 - "First Landing Jump" 1961
Rauschenberg remporte le prix de la Biennale de Venise de 1964,signant la fin de la suprématie de l’École de Paris, au détriment de celle de New York. A Paris, "Combat" parle d'"un affront fait à la dignité de la création artistique", "l'Osservatore romano" lui dénonce "la défaite totale et générale de la culture".
Par la suite, Rauschenberg, tout en poursuivant ses réalisations composites, s'essaie à la techniques des Silkscren,utilisant le transfert d'images sur soie à l'aide d'essence. En 1966, il fonde les "Experiments in Art and Technology" (avec l’ingénieur Billy Klüver). Ce groupe a pour but de faciliter un échange entre les artistes et les ingénieurs.Dans sa série Carboard (1971 - 72), il s'est borné à l'utilisation de boîtes de carton, ce qui élimine pratiquement toutes les images, la réduction de la palette à un quasi monochrome, commentaire sur le matérialisme et jetabilité de la vie moderne. Dans les années 80 il passera au métal comme support: aluminium la série Urban Boubon, cuivre de la série Borealis
Rauschenberg - "Cardboard"
Publié à 08:21 par acoeuretacris
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Les murs ne sont pas toujours au-dehors.
Dans tous les murs, il y a une lézarde,
dans toute lézarde, très vite, il y a un peu de terre,
dans cette terre la promesse d'un germe,
Dans ce germe fragile, il y a l'espoir d'une fleur
et dans cette fleur, la certitude ensoleillée d'un pétale de liberté.
Les murs les plus cachés sont souvent au-dedans
et dans ces murs aussi, il y a des lézardes...
laisse pousser les fleurs,
elles sont les germes de la vie à venir.
Jacques Salomé
Publié à 20:57 par acoeuretacris
Publié à 20:32 par acoeuretacris
Cette grande roue a été construite pour l'exposition universelle de 1900, à Paris. Installée place Suffren, elle a été démontée en 1937.
Entre le début du XXe siècle et la Seconde Guerre mondiale, plusieurs expositions coloniales internationales ont été organisées en Europe. Elles avaient pour but de montrer aux métropolitains l'environnement naturel des colonies. Elles ont également été perçues comme outil de propagande et parfois même qualifiées de "zoos humains", le pavillon de l'Afrique orientale française, construit pour l'exposition de 1931, à Paris.
A l'occasion de l'exposition coloniale de 1931, les architectures de toutes les colonies françaises étaient représentées. Ici, le pavillon du Cambodge, avec ses toits de plusieurs niveaux et ses couleurs vives, reproduit un bâtiment de Phnom Penh.
Certaines constructions monumentales, comme ici un temple d'Angkor Vat au Cambodge, étaient reproduites dans leurs proportions originales. A l'intérieur, on présentait les activités notamment économiques en Indochine.
Placé sous le protectorat français à la fin du XIXe siècle, l'actuel Viêtnam était divisé entre le Tonkin au nord, l'Annam au centre et la Cochinchine au sud du pays. D'où ce pavillon, dont l'architecture reprend celle d'un monument du Saigon d'alors (aujourd'hui Ho Chi Minh Ville).
Reprenant l'architecture traditionnelle guyanaise, le pavillon de la Guyane renfermait différents bois précieux d'Amazonie, à l'occasion de l'exposition coloniale de 1931 à Paris.
Au moment de l'exposition coloniale de 1931, la France comptait encore des territoires et des comptoirs commerciaux en Inde. Ce pavillon des Indes françaisesreprésentait une demeure de Pondichéry (actuellement Puducherry).
Construit pour l'exposition coloniale de 1931, le pavillon de l'Algériese composait d'un bâtiment aux allures de mosquée et d'un minaret.
Reprenant l'architecture du palais de Maghzen, le pavillon du Maroc présenté à l'exposition coloniale de 1931 donnait un aperçu de l'art marocain.
La présence d'un pavillon de la Syrie à l'exposition coloniale de 1931 témoignait du mandat que la France exercait dans le pays entre 1920 à 1940. Ce bâtiment reprend l'architecture du Palais Azem de Damas.
Pour l'exposition coloniale de 1931, le pavillon de Madagascar se présentait sous la forme d'une reproduction de maison royale malgache (à gauche) et d'une tour avec ses têtes de taureaux (à droite), figurant la prospérité de l'île.
Une partie des pavillons de l'exposition coloniale de 1931 était louée à des entreprises, comme ici la compagnie du Canal de Suez, à l'origine de la construction et de l'exploitation du canal du même nom.
Dans sa section étrangère, l'exposition coloniale de 1931 présentait les colonies d'autres pays européens, comme ici le pavillon du Congo belge.
Depuis le XIXe siècle, de nombreuses expositions internationales ont été organisées dans des capitales mais aussi des villes plus petites comme ici, à Gand, en 1913.
Développées dans la seconde moitié du XIXe siècle, les expositions internationales avaient pour but de présenter les innovations technologiques et industrielles des différents pays. Ici, le pavillon principal de l'exposition universelle organisée à Bruxelles en 1910.
Pour l'exposition universelle de 1910, Bruxelles a construit des bâtiments inspirés de l'architecture néerlandaise, comme ici le pavillon de la Hollande.
Grâce à l'Exposition universelle de 1910, le quartier Bruxelles-Kermesse a bénéficié d'aménagements nouveaux.
Chaque pavillon de l'exposition universelle de Bruxelles était consacré à un pays ou une thématique bien précise, comme ici les travaux féminins.
A la veille de la Première Guerre mondiale, des industries florissantes comme celle de l'armement étaient représentées à l'exposition universelle de Bruxelles de 1910. A l'image, le pavillon de la manufacture d'armes d'Herstal(Belgique).
Construit dans un style Louis XVI, le pavillon des colonies françaises représentait l'empire colonial de la France à l'exposition universelle de 1910.
A l'origine Baalphégor ou Belphégor était une divinité Moabites qui était adorée sur le mont Phégor.
Légende
Dans la démonologie, il devint le démon des découvertes qui tente les hommes par des inventions géniales et des richesses prodigieuses.
Il apparait parfois sous la forme d'une jeune femme séduisante mais en général c'est plutôt sous la forme d'un monstre hideux et barbu.
Une paire de cornes orne son front. Ses mains. et ses pieds sont terminés par des ongles acérés et il siège sur une chaise percée.
Les films
A une époque plus récente Belphégor fut le héros d'un feuilleton télévisé des années 60 réalisé par Claude Barma et Jacques Armand qui ont fait un remake d'un film muet datant de 1927, Belphégor, réalisé par Henry Desfontaines. puis d'un film Belphégor, le fantome du Louvre rélisé par JP Salomé en 2001; le tout étant tiré du roman original d’Arthur Bernède.
Les conservateurs du musée du Louvre découvrent dans un des sous-sols un sarcophage égyptien contenant une momie. Lisa, dont l’appartement fait face au célèbre musée, s’aventure un soir dans le chantier souterrain qui se trouve sous la chaussée de son immeuble et parvient à entrer dans le Louvre.
Peu après, l’esprit maléfique de la momie va donner naissance au fantôme Belphégor, qui hante désormais le Louvre en terrorisant les gardiens et dérobant des objets d’art. Le directeur aidé de l’inspecteur Verlac vont tenter de percer le mystère de cette créature surnaturelle.
Il existe plusieurs démons sous le nom de Bélial et on trouve aussi la graphie : Béliar
Il apparaît au IIe siècle avant notre ère dans le Livre des Jubilés (l, 20 et 15, 33) et dans les Testaments des Patriarches. Il est le prince de la tromperie «qui s'empare des âmes des fornicateurs ». Chef des mauvais esprits, il sera précipité dans un abîme de feu. Certains l'identifièrent à Simon le Magicien et à l'Antéchrist.
Au 1er siècle de notre ère, il est l'ange du désordre qui gouverne ce monde, tout proche, en somme, de Satan et de Samaël.
Paul (II Corinthiens, 6, 15) le mentionne également en tant qu'ennemi du Christ. L'Apocalypse'" en parle et le nomme « La Bête».
On en fit ensuite un diable rempli de vices, dont l'extérieur était très séduisant. Démon de la pédérastie, il eut un culte à Sodome, notamment, et un ouvrage allemand du Moyen Age (Das Buch Belial en 1473) lui est entièrement consacré. On le montre parfois sur un char de feu.
Publié à 08:26 par acoeuretacris
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Les mots du coeur
Les mots du coeur sont plus doux
que les pétales d'une rose,
ils sont la douce prose,
de l'ami qui croit en nous.
Les mots du coeur nous soutiennent,
quand la vie nous fait peine,
et de les entendre nous soulage,
de ces maux d'un autre âge.
Les mots du coeur nous transportent,
et nous réconfortent,
quand on sent que l'on sombre,
quand la lumière fait place à l'ombre.
Les mots du coeur ne sont que les mots
avec tous les pouvoirs qu'on leur donne,
leur justesse en nous résonne,
avec eux le monde devient plus beau.
(auteur inconnu)
Les Gorges de l'Ardèche - France
Ce magnifique canyon du sud de la France, entouré et protégé par une Réserve naturelle créée en 1990, est, comme de très nombreux sites, victime de son succès. La fréquentation touristique atteint aujourd'hui des records, avec plus d'un million de visiteurs. Aujourd'hui, la construction de structures d'accueil et d'équipements touristiques divers menace de dénaturer ce site majestueux. Créée en 2002, la Charte européenne du Tourisme Durable dans les espaces protégés permettra peut-être d'endiguer ce phénomène.
Pays : France
Principale menace : le tourisme
Le parc National des Everglades - Etats Unis
Situé en Floride, ce parc déclaré Réserve de biosphère en 1976, est également classé au Patrimoine mondial de l'Unesco. Il abrite un écosystème fragile, composé de mangroves, au cœur duquel vivent 36 espèces menacées, dont la panthère de Floride et le crocodile américain. C'est également un lieu de reproduction recherché pour de nombreux échassiers. Depuis plusieurs dizaines d'années, ce vaste milieu naturel subtropical est menacé par la diminution du volume d'eau, détournée afin d'alimenter la région, et qui a causé une diminution de la population des espèces limicoles de 90 %. L'urbanisation et la pollution achèvent actuellement l'un des plus beaux trésors naturels des Etats-Unis.
Pays : Etats-Unis
Principale menace : l'irrigation
Le chat des Andes -
Ce félin très rare vit dans les zones arides des Andes, entre 3 000 et 5 000 m d'altitude, où la végétation est quasi inexistante et le froid extrêmement rude. C'est la raison pour laquelle les biologistes connaissent mal ses habitudes ainsi que le nombre exact de sa population et qu'il est difficilement observable dans son milieu naturel. Petit, il mesure environ 65 cm pour 4 kg, discret, doté d'une fourrure grise à brune, rayée et tachée, il passe inaperçu dans son milieu naturel. Il a été classé par la CITES sur la liste rouge des espèces menacées comme "en danger". En effet, le chat des Andes dépendrait du chinchilla pour se nourrir, espèce elle aussi en danger car chassée pour sa fourrure.
Pays : Argentine, Chili, Pérou, Bolivie
Principale menace : Diminution de sa source principale de nourriture
Erg entre Fachi et Bilma dans le désert du Ténéré
Réserve naturelle de l'Aïr et du Ténéré - Niger
Il s'agit de l'une des plus grandes du monde, qui abrite en son centre un sanctuaire des addax. Elle est l'aboutissement de la réflexion faite depuis de nombreuses années par des organisations de protection de la nature, telles que l'IUCN et le WWF, autour de la situation dramatique des espèces de nombreux animaux sauvages tels que l'oryx gazelle, l'addax, le guépard, l'autruche, le mouflon à manchettes... La Réserve est créée en 1988 par l'Etat nigérien et est inscrite en 1993 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. En tant que refuge de la faune saharienne, elle constitue en outre de par l'exceptionnelle beauté de ses paysages un lieu à préserver coûte que coûte. C'est notamment en luttant contre le braconnage que la situation de ces animaux rares pourra s'améliorer.
Pays : Niger
Principale menace : Braconnage
Le renard polaire
Seul mammifère natif d'Islande, peuplant notamment les régions arctiques du continent nord-américain, le renard polaire (Vulpes lagopus) vit également dans certaines contrées de Scandinavie, en Suède, en Norvège, en Finlande et dans la Péninsule de Kola. Plus petit que le renard roux, le renard arctique se nourrit essentiellement d'oiseaux et de leurs œufs et de lemmings. C'est dans ces régions que ses populations sont en baisse constante depuis le début du XXe siècle, lorsque le prix de sa fourrure atteignait des records. Aujourd'hui, malgré de nombreux programmes de protection, on estime à 140 le nombre d'adultes, un chiffre qui rapproche l'espèce de la non-viabilité.
Pays : Finlande, Norvège, Suède
Principale menace : la chasse
La Camargue - France
Zone humide d'importance exceptionnelle côtoyant la Méditerranée, la Camargue est un espace protégé par un parc naturel régional depuis 1972. Formé par le delta du Rhône, le site accueille quantité d'espèces animales et végétales, dont de nombreux oiseaux tels que le flamand rose. La Camargue est d'ailleurs un site de nidification très important en France. Actuellement, l'érosion et la remontée du sel liée à la montée des eaux causée par le réchauffement climatique, la pollution du Rhône font de cet espace fragile un biotope menacé. Elevages taurins et équins, mines de sel, riziculture... L'Homme profite des ressources naturelles de cette région, mais il devient nécessaire d'adopter un tourisme et une économie durables afin de préserver ce milieu menacé.
Départements : Bouches-du-Rhône et Gard
Principale menace : Erosion
Le phoque de la Caspienne
Ce mammifère marin se trouve uniquement dans cette région du monde où il est passé d'espèce vulnérable à menacée. En hiver, les blocs de glace de la Caspienne sont vitaux pour que le phoque de la Caspienne puisse donner naissance à ses petits et les élever. La population de phoques de la mer Caspienne a décliné de 90 % ces 100 dernières années à cause de la chasse, la dégradation de son habitat, la pollution... et ce déclin continue aujourd'hui. Depuis 2005, le nombre de jeunes a dégringolé de 60 %, atteignant à peine les 6 à 7 000 naissances. Les chercheurs craignent même que les femelles soient en nombre insuffisant pour pouvoir perpétuer l'espèce ces prochaines années.
Région : Mer Caspienne
Principale menace : Pollution
le Parc national des Galapagos
Extrêmement fragile du fait d'une flore et d'une faune endémiques exceptionnelles, l'archipel des Galápagos constitue une perle pour l'humanité. Au large de l'Equateur, cet ensemble d'îles est en grande partie classé en Parc National et inscrit au patrimoine national de l'UNESCO depuis 1978. Une réserve marine complète le dispositif de protection. Curieux de cette nature préservée, les touristes se sont multipliés ces dernières années, et malgré les règles strictes d'accès, l'affluence (multiplication par trois en 10 ans) perturbe les espèces, sans compter l'augmentation de l'immigration et donc de la population présente sur place. La prolifération d'espèces envahissantes et la surpêche constituent également des menaces. En 2007, l'Unesco a donc décidé d'aller plus loin en inscrivant les Galápagos sur la liste des sites du patrimoine mondial en danger.
Pays : Galápagos (Equateur)
Principale menace : Tourisme
le Lynx Ibérique
Confiné au sud-ouest de la péninsule ibérique, entre l'Espagne et le Portugal, le lynx ibérique est aujourd'hui en voie critique d'extinction, selon l'IUCN. Ce magnifique félin, dont il ne resterait que 84 à 143 adultes selon les estimations, doit sa raréfaction au déclin de sa proie principale, le lapin européen. En 1950, l'introduction de la myxomatose dans ces régions, afin de contrôler les populations de lapins qui proliféraient, en a décimé un grand nombre. Après cela, une épidémie de pneumonie hémorragique a continué à faire baisser les populations de lapins, mettant encore plus en danger la survie du lynx ibérique. Afin de maintenir la population de lynx, des lapins ont été élevés et relâchés dans la nature. Mais le réseau routier grandissant, les lynx sont aussi touchés par des accidents de voiture ou encore chassés illégalement ou victimes de maladies. Ce prédateur apparemment solide est donc aujourd'hui extrêmement menacé par diverses causes qu'il est difficile d'enrayer.
Pays : Espagne, Portugal
Principale menace : Diminution de sa nourriture
Le lac dal
Au nord de l'Inde, dans la province du Cachemire, l'un des joyaux bleus du pays est aujourd'hui dans une situation presque désespérée. Le lac Dal reçoit chaque jour les déchets et les eaux usées de centaines de villages et hôtels. L'agriculture intensive menée dans la région provoque de plus des dégâts irrémédiables à travers l'installation de jardins flottants. Egalement menacé par la prolifération d'une algue mystérieuse qui asphyxie la faune et la flore locales, il ne couvre aujourd'hui que 12 km² contre 75 m² au XIIe siècle. Ce drame suscite enfin des réactions, de la part d'association comme Hope, d'institutions (l'Autorité de développement des lacs et des cours d'eau), tandis que le gouvernement de l'Etat envisage la création d'un fonds de protection du lac Dal.
Pays : Inde
Principale menace : la pollution
L'éléphant d'Afrique
L'éléphant d'Afrique se retrouve dans 37 pays du sud du Sahara, en Afrique. Cet animal apprécie particulièrement la forêt dense, la savane et les plaines herbeuses. On en trouve même dans les plaines arides de Namibie et du Mali. Pourchassés pour leur ivoire et recherchés pour leur viande par les populations locales renforcent les menaces qui pèsent sur cette espèce. A travers le continent africain, on estime que la population a décliné de 25 % entre 1979 et 2007. Grâce à de nombreux efforts de conservation, certaines populations du sud et de l'est de l'Afrique ont néanmoins augmenté ces dernières années.
Pays : Afrique
Principale menace : Braconnage
La grande barrière de corail
Au nord-est de l'Australie, sur environ 2 300 kilomètres de long, on peut admirer la plus grande structure vivante sur Terre. La Grande Barrière de corail (Great Barrier Reef) regroupe un ensemble de 3 000 récifs éparpillés autour de 900 îles. Dans ce paradis aquatique vivent 350 coraux différents, plus de 1 500 espèces de poissons et de crustacés, et une trentaine de cétacés. Cette réserve étonnante de biodiversité est aujourd'hui gravement menacée par la pollution marine, la pêche et le tourisme. Mais le danger essentiel qui la guette demeure le réchauffement climatique, qui a pour conséquence le blanchissement des coraux, puis leur disparition. Aujourd'hui, de nombreux efforts sont consentis afin de sauver ce trésor naturel, comme l'interdiction de la pêche ou l'intégration du tiers de la zone dans un parc national.
Pays : Australie
Principale menace : le réchauffement climatique
Le cratère du N'Gorongoro
Souvent qualifié de huitième merveille du monde et classé au patrimoine mondial de l'Unesco en 1978, cette caldeira située en Tanzanie abrite la plus grande concentration d'animaux sauvages au monde. Pourtant, depuis quelques années certaines espèces animales, comme les gazelles ou les gnous ont vus leurs effectifs sensiblement diminuer. Les rhinocéros sont le triste symbole de ce drame, car braconnés pour leurs cornes. Mais ce sont les touristes, venant de plus en plus nombreux admirer ces merveilles en 4x4, créant ainsi de véritables bouchons, qui perturbent ce fragile écosystème. Le peuple masaï doit par ailleurs cohabiter avec ces animaux sauvages, faisant paître le bétail au milieu des lions, léopards et autres éléphants. Mais leur territoire se réduit au fur et à mesure que leur population augmente. Nous sommes au cœur d'une problématique de développement durable, où l'homme doit pouvoir vivre dignement sans perturber cet écosystème naturel qui constitue une richesse inestimable.
Pays : Tanzanie
Principale menace : tourisme, braconnage, partage du territoire avec les masaïs, confinement propice à la propagation d'épidémies
Le panda géant
Le panda géant est aussi adoré que menacé. Cette espèce a en effet été déclarée trésor national en Chine en 1949, mais reste chassée pour sa fourrure, dont le marché japonais semble friand. Il a été choisi comme emblème de l'organisation mondiale de protection de la nature, le WWF, mais demeure aujourd'hui encore sur la liste rouge de l'IUCN et celle de la CITES sur le commerce international d'espèces menacées d'extinction, en tant que très menacée. Ce grand mangeur de bambous, dont il ne resterait que 1 600 individus dans le monde, est menacé par la fragmentation de son territoire, dans les forêts montagneuses du sud-ouest de la Chine, sans compter que les populations de pandas sont isolées les unes des autres. Le taux de reproduction en captivité restant faible, les espoirs pour la survie du panda géant sont minces.
Pays : Du sud-ouest de la Chine à l'est du plateau tibétain
Principale menace : Déforestation, exploitation du bambou
Le vautour percnoptère
Malgré un air peu engageant, le vautour percnoptère est une espèce fragile. Menacé de disparition au niveau mondial, ce charognard est actuellement considéré comme une espèce en danger sur la liste rouge de l'Union Mondiale pour la Conservation de la Nature. Disparition de son alimentation, chasse, pillage des nids, dangers de la migration... le percnoptère est victime de nombreux dangers. Bonne nouvelle cet été, délivrée par la LPO, pour la population française de cette espèce : le programme européen LIFE Nature a permis aux individus du Sud-Est de la France de regagner du terrain ces dernières années. Mais le combat n'est pas terminé : dans les pays de l'est européen, les populations ont décliné de 50 % et ont totalement disparu de la Bosnie et la Serbie.
Continents : Afrique, Europe, Asie
Principale menace : Disparition de la nourriture, chasse