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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Qui ne connaît pas les Tupperware, ces récipients en plastique aux multiples usages ? Si les produits de cette marque sont aujourd’hui dans toutes les cuisines, on ignore souvent qu’ils portent le nom de leur inventeur, l’Américain Earl Silas Tupper.
Ces récipients de conservation, réchauffage et cuisson des aliments ont connu un tel succès auprès des ménagères du monde entier que leur marque est même devenue un nom commun pour désigner les boîtes en plastiquehermétiques.
L'invention du Tupperware
On doit l’invention du tupperware à l’ingéniosité de l’ingénieur et chimiste américain Earl Tupper. C'est au sein de la société Du Pont de Nemours que l'Américain a commencé à travailler sur le polyéthylène (une résine thermoplastique bon marché qui est aujourd’hui la forme plastique la plus répandue au monde).
A partir de ce nouveau matériau, il met au point de petits bols en plastique hermétiques destinés à "faciliter le travail des femmes". Il crée la Tupper Plastics Company en 1939 à Orlando, en Floride et commence à commercialiser ses produits en 1946.
C’est également en 1946 qu’Earl Tupper met au point le produit phare de la marque : "Le Bol Merveilleux". Il s’agit d’un récipient hermétique et étanche au couvercle malléable servant à la conservation des aliments.
A l’époque, le réfrigérateur vient tout juste de faire son entrée dans les foyers américains. Pourtant, l'accueil du public est très mitigé et les ventes des premiers Tupperware ne décollent pas.
Les réunions Tupperware
Les tupperware vont prendre leur essor à la fin des années 1940 grâce à un nouveau système de démonstration et de vente à domicile : la "Tupperware party" ou "réunion Tupperware" en français.
En 1948, Brownie Wise, une vendeuse en porte-à-porte, convainc Earl Tupper de changer de mode de distribution et de lancer les fameuses "Tupperware home parties".
Dès lors, des vendeuses viennent vanter les avantages des petites boîtes en plastique de M. Tupper auprès de la maîtresse de maison et de ses amies et le succès est au rendez-vous !
Trois ans plus tard, ce système fonctionne si bien que la marque décide de retirer ses produits des magasins pour se concentrer sur cette seule méthode de vente.
Afin de fidéliser ses clientes et d'étendre sa clientèle, la marque invente aussi un système de récompense : les "hôtesses" qui accueillent une démonstration reçoivent des cadeaux selon le montant des ventes effectuées par la présentatrice de la marque.
Dès 1958, l’empire d’Earl Tupper est évalué à 16 millions de dollars.
Le tupperware de nos jours
Depuis plus de 60 ans, le succès des Tupperware ne s’est jamais démenti. Non seulement les boîtes hermétiques figurent toujours dans le réfrigérateur et les placards de la ménagère, mais elles permettent désormais le réchauffage ou la cuisson au four à micro ondes et le service.
Remis au goût du jour, ces ingénieux récipients arborent des couleurs flashy, et présentent des formes et des usages sans cesse plus nombreux : bacs à glaçons, moules à gâteaux, plats de cuisson…
En 2003, la Tupperware Corporation vendait ses produits dans plus de 100 pays et a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 1,1 milliard de dollars.
C’est pourtant tout simple. Nous n’avons aucun effort à faire pour être nous-mêmes. Nous le sommes. Mais notre inquiétude et notre arrogance, notre manque de confiance et nos peurs, l’étouffent.
En voulant s’affirmer, exister, être reconnu, on se défigure. Il suffit de se détendre, de devenir comme transparent pour que notre être se mette à chanter spontanément.
Fabrice Midal
L'Ericofon (contraction d"’Ericsson compagnie téléphone") est le premier téléphone à porter un nom au lieu d'un numéro. Dès le début des années 40, Hugo Blomberg et Ralph Lysell de la société Laars Magnus Ericsson déposent un brevet de téléphone monobloc. Le projet un temps mis en sommeil sera repris par Gösta Thames.
C'est l'invention du plastique ABS qui a permit sa réalisation. La mise au point de l'appareil a exigée de concevoir de nouveaux composants transformateurs, cadran, condensateurs existants sont trop lourds et volumineux C'est le premier téléphone monobloc, le premier en plastique et le premier disponible en plusieurs couleurs. C'est un panel de 25 femmes qui déterminera les couleurs de l'appareil. six couleurs et dégradés seront retenus , dont le rouge, le bleu clair, le bleu-gris, l’ivoire, le vert et le gris clair.
Il est présenté en 1953 et il sera commercialisé à partir de 1956. Au départ, l’Ericofon est utilisé dans les hôpitaux pour son côté pratique, il suffit de prendre en main le combiné pour que la tonalité apparaisse. Mais les particuliers plébiscitent immédiatement l'appareil... pas son nom cependant, ils le rebaptisent Cobra. Et il deviendra une icône du téléphone "moderne". Bien que ce premier modèle ne soit pas homologué en France cela ne l'empêchera pas d'arriver dans les entreprises et chez les particuliers.
Le modèle évoluera peu, en 1958 arrivera un modéle avec un angle de courbure plus important. En1976 Ericson sortira le modele 700 au design plus anguleux, qui sera un échec. La carriére de l'Ericofon, alias "Cobra" a duré 20 ans. Il a désormais acquis le statut d'objet d'art et est exposé au Muséee d'art moderne de New-York.
La première collection de Dior, le 12 février 1947, baptisée " new look" par Carmel Snow, rédactrice en chef de Harper’s Bazaar, teintée d’historicisme, avec ses épaules rondes, sa taille de guêpe et ses jupes longues, est en nette rupture avec la mode de guerre.Dans une France exsangue d’après-guerre, un jeune créateur impose sa vision de la femme et de l’élégance au monde entier. Christian Dior est un homme simple. Il n’avait pas prévu de devenir couturier et était extrèmement mal à l’aise vis à vis de son double mondain, faiseur de rêve de la haute société et patron d’une grande maison avec plus de 900 personnes dépendant de ses créations. La presse, propulse cet homme réservé sur le devant de la scène et contribue à rehausser la place des grands couturiers dans le champ de la mode et de la culture et à redonner à la mode française la place prédominante qu’elle avait avant le conflit.
Christian Dior 1947 (à gauche le tailleur "Bar")
Né en 1905 en Normandie dans une famille d’industriels , Christian Dior grandit dans une ambiance très Belle-Époque.Lors d’une kermesse en Normandie en 19119, une chiromancienne lui prédit un bel avenir auprès des femmes: "C'est par elles que vous réussirez. Vous en tirerez de gros profits..." Ce que l'intéressé commente avec humour dans son autobiographie (Christian Dior et moi) : "L'équivoque est aujourd'hui dissipée, mais je crois bien qu'à l'époque elle était aussi obscure pour mes parents que pour moi, car ils se trouvaient certainement aussi mal renseignés sur les bénéfices de la traite des Blanches que sur ceux de la haute couture."
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, à Paris il se lie d’amitié avec les artistes des Années Folles : Gaxotte, Bérard, Sauguet, le poète Max Jacob et Jean Cocteau. Sa mère veut qu'il suive une carrière diplomatique, et Christian Dior s'inscrit à l’Ecole des Sciences Politiques, qu’il quitte en 1926 sans le moindre diplôme. Il ouvre alors une galerie d'art dans laquelle il expose des toiles de Picasso, Matisse ou encore Dali. Mais Sa mère meurt brusquement en 1931 et son père est ruiné par la crise ; et Christian Dior découvre en même temps le dénuement et la liberté. Soutenu par quelques amis artistes, il crée, comme lors de son enfance, des costumes pour le cinéma et le théâtre. Il fait également le siège des grandes maisons de l'époque, et parvient à vendre certains de ses croquis à Nina Ricci, Balenciaga ou encore Claude Saint-Cyr.
En 1938, il est engagé par Robert Piguet en tant que modéliste et signe d’entrée trois collections. Le tailleur en pied-de-poule noir et blanc est son premier best-seller. On commence à parler de lui lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. Il passe alors un an sous les drapeaux, puis, démobilisé, il entre chez Lucien Lelong. En 1945 il fait la connaissance de Marcel Boussac, le roi du coton, qui croit immédiatement en son talent. Boussac investit 60 millions de francs et lui accorde tout : une maison à son nom; l'hôtel du 30, avenue Montaigne dont il rêvait avant même qu'il ne se libérât, une équipe de familiers, des boiseries blanches, des tentures grises, une minuscule boutique tapissée de toile de Jouy, des montagnes de fleurs et des kilomètres de tissu.
1) Brigitte Bardot en Dior 1950 - 2) Irène Dunne (actrice américaine) chez Dior en 1951
En février 1947, Christian Dior enflamme littérale- ment la mode d’après- guerre avec son premier défilé, fruit d'un intense travail de collaboration avec son équipe, dont Pierre Cardin en est le premier tailleur. C’est la naissance d’une nouvelle femme, d’une conception radicalement avant-gardiste : taille cintrée, poitrine haute et ronde, épaules étroites, jambes découvertes jusqu’à 30 cm au-dessus du sol. Pour le tailleur intitulé «bar» du «New Look», la jupe descendait à 30 cm du sol et utilisait 40 mètres de tissu ! En ces périodes de restriction de l’après guerre, ce fut un véritable scandale mais aussi un tournant radical et un vent frais pour la mode après les années d’austérité de la guerre. Pour la petite histoire, en fait il s’agissait d’un stock de tissu de toile de parachute fabriqué par la société Boussac pendant la guerre, les parachutes étaient alors en soie. Jamais une mode n’a déclenché un pareil mouvement d’opinion.
Aux actualités cinématographiques, on voit des scènes de femmes qui se battent en plein Paris et s’arrachent leurs vêtements. Ce sont des ménagères de la rue Lepic qui entrent en furie quand elles voient les premières robes new look , s’en prennent à celles qui les portent, empoignent leurs corsages et les déchirent en morceaux.
La carrière de christian Dior fut de courte durée: 10 ans de 1947 à 1957. Soit 22 collections en tout. A chaque saison il lançait une nouvelle ligne: H, A,Y, 8, verticale, oblique, profilée...Il n’hésite pas à se démoder lui-même pour surprendre, notamment avec sa ligne "haricot vert"où il efface les volutes des collections précédentes. Dans les années 1950, il libère la taille des femmes avec Ligne H. Il lance, en même temps que sa maison de couture et sa première collection, une société de parfum.
Christian Dior - 1950
Il pose les fondations d'un véritable empire en institutionnalisant la licence et le dépôt de marque en louant son nom pour griffer des articles fabriqués en gros par des industriels qui lui reversent des royalties. Il ouvre des bureaux de relations publiques à travers le monde, organise des défilés à l'échelle planétaire, il est le couturier des stars. En 1957, sa maison assure plus de la moitié des exportations de la couture française, et Time Magazine le consacre à sa Une. En onze ans, son activité s'étend dans quinze pays et assure l’emploi de plus de deux mille personnes.
En octobre 1957, il est foudroyé en Italie, où il y séjournait quelques jours pour se remettre en forme. D’aucuns diront qu’il a été rappelé par Dieu pour rhabiller les anges. C'est Yves Saint Laurent qui prendra sa succession pour la collection de 1958.
Carolle ou NewLook ?
La première collection de Christian Dior, en février 1947, s'intitulera la Ligne Carolle. L’expression "New Look » est l’œuvre de Carmel Snow, rédactrice en chef du Harper's Bazaar, qui en voyant les nouveaux modèles de Dior s’exclama : « Dear Christian, your dresses have such a new look ! »
"On sortait de la guerre et de ses horreurs; on était toujours dans les privations. Les femmes portaient elles aussi une sorte d'uniforme: une jupe courte, un chemisier, une veste à épaules carrées. En plus, elles taillaient leurs vêtements dans les vieux costumes de leurs maris. Imaginez le retour à une poitrine et des hanches naturelles, de petites épaules et une taille de guêpe. Et des jupes dont l'enver- gure demandait parfois 40 mètres de tissu... Tout le monde voulait être habillé comme ça. Les femmes qui n'avaient pas beaucoup de moyens cousaient un grand volant écossais à leur jupe courte, pour lui donner la bonne longueur et un peu d'ampleur." André Levasseur, modéliste de Dior.
Ligne H -1954
Ligne Y -1955
Automne hiver -1955-56
C'est en 1933, après 20 ans de travaux pour fortifier la paroi rocheuse et la rendre praticable, que le Jardin Exotique fut inauguré à Monaco. C'est à ciel ouvert que les cactées et autres plantes succulentes du Mexique, d'Afrique australe, des Antilles ou d'Amérique du Sud ont trouvé leur place.
L'euphorbia avasmontana, le crassula ovata, l'aloe striatula ou encore le stenocereus pruinosus... parmi bien d'autres plantes... se partagent le terrain
Ramenée d'Afrique et de Madagascar, l'aloès arborescensest une plante succulente dont les fleurs sont regroupées sur de longues hampes florales. Elles peuvent être rouges, jaunes ou orange.
Le Jardin Exotique est un vrai bonheur pour les yeux, mais pas pour les mains. Attention de ne pas vous frotter à ces coussins de belle-mère.
Magnifique vue
Agave attenuata
Originaire du Mexique, elle est aussi appelée agave à cou de cygne ou agave à queue de renard. Le tronc peut atteindre plusieurs dizaines de centimètres. Cette plante est reconnue pour ses qualités décoratives.
Ferocactus
Ce cactus est originaire du sud-ouest des Etats-Unis. Il arbore des épines acérées et de petites fleurs roses, jaunes, rouges ou violettes selon les espèces
Euphorbia caput-medusae
Le nom de cette plante succulente signifie tête de méduse. Des fleurs blanches apparaissent chaque été, au sommet de chaque tête.
Mammillaria hahniana
Cette variété de cactus, de forme globuleuse, a un apex plus ou moins laineux autour duquel pousse une couronne de fleurs d'un rouge rosé
Sur les passerelles, côtoyez les neobuxbaumia polylopha et autres cactées.
Echinopsis Huascha
Cette étrange succulente est une plante rampante qui donne naissance à des fleurs jaunes ou rouges. Si on peut la voir au Jardin Exotique, elle est plus courante en Amérique du Sud.
Agave bracteosa variegate
Cette plante est connue pour son aspect décoratif. Vivant dans des régions chaudes et sèches, elle est néanmoins acclimatable aux zones tempérées. Il vous suffit de la protéger de l'humidité et des chutes de température
Crassula Ovata
Plus couramment appelé arbre de jade, le crassula ovata est une plante qui dans certains pays, est sensée porter chance et prospérité. Elle est également connue pour sa facilité à en faire un bonsaï.
Construit sur une falaise, le Jardin Exotique offre une extraordinaire vue sur Monaco et sur les rivieras française et italienne.
Lampranthus haworthii
Cette plante originaire d'Afrique du Sud fleurit en avril. C'est un véritable parterre de fleurs qui apparaît alors.
La grotte de l'Observatoire
A la base de la falaise, s'ouvre une cavité naturelle, pouvant aller jusqu'à 98 mètres de hauteur. On peut y voir stalactites, stalagmites, draperies ou colonnes.
Tracé à flanc de falaise, et offrant une magnifique vue sur la ville et ses rivieras, le Jardin Exotique de Monaco est un des rares endroits du monde où l'on peut admirer des plantes qui en temps normal, s'épanouissent en Amérique du Sud, aux Antilles ou encore en Afrique australe.
Histoire
Après l'intervention de la France au Mexique en 1862, de nombreuses espèces furent collectées et amenées à Augustin Gastaud, jardinier en chef des jardins du gouvernement. Il décida d'agrandir sa collection de plantes grasses et établit son lieu de culture à Monaco. Le prince, Albert 1er de Monaco, attiré par cette curieuse collection décida d'acquérir le promontoire de l'observatoire afin de garantir le développement de cette flore si spéciale.
Après 20 ans de travaux, et un travail de titans sur une paroi verticale pouvant s'infléchir jusqu'à 45°, le Jardin Exotique de Monaco fut inauguré en 1933, en présence de S.A.S. le Prince Louis II.
Le jardin abrite des espèces qui en temps normal, s'épanouissent en Amérique du Sud, en Afrique australe ou aux Antilles. Si elles survivent et se développent sur le rocher, c'est grâce à l'inclinaison de la falaise, orientée sud - sud ouest, qui garantit un ensoleillement optimal, et un brise-vent astucieux.
La surface au sol est d'environ 11 500 m², ce qui est relativement peu, mais grâce à un aménagement particulier, la place a été multipliée. On trouve ainsi les plus grandes cactées d'Europe.
La grotte de l'observatoire
A la base de la falaise, s'ouvre une cavité naturelle. On peut y voir stalactites, stalagmites, draperies ou colonnes. Une visite magique et surprenante, se déroulant entre 40 et 98 mètres de hauteur.
Le musée d'anthropologie préhistorique
Implanté en 1955 dans l'enceinte du Jardin Exotique, le musée d'anthropologie préhistorique abrite des vestiges issus du sol de la principauté et de sa région.
Mon Bonheur
Jusqu'à ce jour, j'ai sans cesse cherché le bonheur...
J'ai parcouru tant de chemins à travers le monde...
Espérant le déceler, tapi dans un coin, n'attendant que moi pour
l'emporter dans mon coeur et dans ma maison.
Aucun chemin de la terre n'a révélé sa cachette pourtant
j'ai exploré toutes ses forêts et rivières.
J'ai regardé sous chaque pierre et escaladé toutes les montagnes.
J'ai traversé tous les océans et mis à l'épreuve chaque volcan.
J'ai creusé dans chaque cimetière pour m'assurer qu'il était toujours vivant.
Toute fleur, tout oiseau, la nature entière j'ai harcelé de questions
Je suis revenue bredouille et le coeur en morceaux.
Alors, j'ai regardé dans les livres.
J'ai mémorisé chaque mot et même inventé des nouveaux.
J'ai voulu croire aux écritures des autres.
Pour tenter d'assouvir ma soif en m'abreuvant de leurs pensées
J'ai blessé mes doigts à tourner des pages vides et sans vérité.
J'ai blessé mes yeux à regarder des lettres seulement attachées mais j'ai apprécié ce détour, sans pour autant débusquer le bonheur.
Alors, j'ai regardé les gens, cherchant dans leur regard
si le bonheur s'y était caché.
J'ai écouté leur discours trop souvent mensongers
Mais chez certains je soupçonnais la sincérité.
Méfiante et trop aigrie des expériences passées
J'ai souvent oublié d'écouter et de mieux regarder leur visage.
Les visages où pourtant le bonheur semblait greffé.
Mais j'ai gardé les yeux fermés de peur que ce ne soit qu'une simple image.
Alors, je me suis tournée vers l'amour dans toute sa complexité.
J'ai aimé des hommes exigeant d'eux qu'ils me révèlent le bonheur.
J'ai tout donné en croyant qu'enfin le bonheur
se manifesterait à travers eux.
Mais j'ai sombré dans l'enfer de celles qui oublient de s'aimer.
Le bonheur exigeait-il que la solitude devienne avant tout mon alliée ?
Alors, j'ai regardé mon miroir.
J'ai souri et mon âme et mon coeur ont parlé.
Voici le discours que j'ai enfin écouté :
Cesse de chercher ailleurs dans le monde.
Cesse de chercher dans les livres.
Cesse de croire que les gens détiennent la vérité.
Cesse d'aimer les autres en premier.
Et le bonheur viendra se blottir en ton coeur.
Tu auras terminé ta quête, le bonheur sera EN toi
MON âme et mon coeur avaient parlé.
Et pour la première fois, j'ai vraiment écouté.
J'ai revu mes voyages, mes lectures, mes ami(es), mes amours
Et j'ai réalisé que j'avais regardé les yeux fermés.
J'ai recommencé à respirer et
J'ai cessé mon interminable voyage
Le Bonheur est en moi,
Le Bonheur c'est moi !
(auteur inconnu)