Publié à 08:26 par acoeuretacris
Tags : bonjour
Merci à la vie.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné deux yeux et quand je les ouvre
Je distingue parfaitement le noir du blanc
Et là-haut dans le ciel, un fond étoilé
Et parmi les multitudes, l'homme que j'aime.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné d'entendre, oreilles grandes ouvertes
Enregistrer nuit et jour grillons et canaris,
Marteaux, turbines, aboiements, orages,
Et la voix si tendre de mon bien-aimé.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné la voix et des lettres
Avec lesquelles je pense les mots, et je dis
Mère, ami, frère, lumière qui éclaire
Le chemin de l'âme que j'aime.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné de marcher de mes pieds fatigués
Et j'ai ainsi parcouru villes et marécages,
Plages et déserts, montagnes et plaines
Jusqu'à ta maison, ta rue, ta cour.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné un coeur qui devient débordant
Quand je vois le fruit du cerveau humain ;
Quand je vois la distance qu'il y a entre le bien et le mal
Quand je vois le fond de tes yeux clairs.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné le rire, elle m'a donné les pleurs.
Ainsi, je distingue le bonheur du désespoir
Ces deux éléments qui forment mon chant,
Et votre chant qui est le même chant,
Et le chant de tous, qui est encore mon chant.
Violeta Parra(Chili)
Publié à 10:23 par acoeuretacris
Tags : volcans
Depuis environ douze siècles, un temple est perché sur le sommet enneigé du Fuji-Yama ou Fuji-san, en plein cœur du Japon.
Chaque année, les pèlerins font l’ascension pour vénérer leurs dieux.
Montagne la plus élevée du Japon, le Fuji-Yama est un volcan que les spécialistes observent avec une certaine inquiétude.
En effet, le Fuji pourrait entrer en éruption à tout moment et couvrir de cendres une région extrêmement peuplée.
Plus de 200 volcans ont été en activité sur l’archipel japonais dans le passé. Le premier rapport sur une éruption volcanique au Japon date de l’an 684. On comptabilise au moins 800 éruptions depuis cette date officielle.
Le Fuji-Yama fait partie de ces volcans non éteints. Situé à 90 km de Tokyo, sur l’île de Honshu, Le Fuji montre depuis quelques années une augmentation de son activité.
Un volcan destructeur
Le Fuji-San fait parte d’une chaîne de volcans le long de la marge ouest de l’océan Pacifique. C’est un stratovolcan typique avec un cône symétrique escarpé.
Son élévation a débuté il y a environ 11 000 ans, au sommet de restes volcaniques plus anciens. Le Fuji-Yama, qui culmine à 3 776 m au-dessus de la mer, a connu au moins 16 éruptions depuis la fin du VIIIe siècle.
La dernière éruption remonte à décembre 1707 et ce jour là, les gaz ouvrirent une énorme brèche dans le versant sud-est du volcan.
Image Hirotomo
Près de 2 km3 de produits volcaniques furent propulsés dans les airs. Même la ville d’Edo, l’actuelle Tokyo, fut plongée dans l’obscurité. Si aujourd’hui, une telle éruption devait se produire, elle aurait des conséquences dramatiques pour le pays tout entier. Les spécialistes sont inquiets car ils ont enregistré une augmentation de la fréquence des secousses sismiques.
D’après eux, c’est le signe que les roches en fusion sont en train de remonter à l’intérieur du volcan et qu’une explosion pourrait être imminente.
Image Roxy
Cette menace constante n’empêche nullement les touristes d’affluer dans cette région. Certaines coulées de lave ont empêché le drainage des cours d’eau au nord, créant la région des cinq lacs du mont Fuji.
La beauté du paysage est stupéfiante. En divers endroits, les rivières franchissent des barrières de lave, comme celles des chutes de Shiraito, hautes de 26 mètres.
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Une montagne sacrée
Le Japon est le pays des montagnes sacrées par excellence. Les divers cultes du Sangaku shinko « hommage aux montagnes » les vénèrent lors de cérémonies qui peuvent aller jusqu’au suicide rituel.
Ces montagnes sacrées sont censées abriter des divinités.
Le Fuji-Yama abriterait la « princesse des Arbres en fleurs », à qui les Japonais apportent depuis des siècles leurs offrandes dans le temple perché au sommet. Pour permettre aux vieillards et aux femmes, à qui l’ascension de la montagne était initialement interdite, de faire le pèlerinage, de nombreuses villes ont érigé des Fuji-Yama en miniature, hauts de quelques mètres.
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La Fête du Feu de Fujiyoshida, à la fin août, est le moment fort de la saison touristique du Fuji-Yama. Des sanctuaires sont édifiés à la déesse du volcan pour la remercier que la saison d’alpinisme n’ait pas fait de victimes.
Une activité volcanique continue
En principe, un stratovolcan a une durée de vie comprise entre 100 000 ans et 10 millions d’années. Leur capacité intérieure est de 5 à 100 km3. Le volume du Fuji-Yama, en incluant ses fondations les plus anciennes, est évalué à plus de 1 000 km3.
Son existence de stratovolcan continental date au maximum d’un million d’années. C’est donc un volcan relativement jeune et d’une dimension exceptionnelle.
Image Bleys of Amber
Au nord-est de l’archipel japonais, la plaque pacifique plonge sous la plaque eurasiatique, à raison de plusieurs centimètres par an.
Elle entre en fusion dans les profondeurs et fournit des magmas volcaniques en abondance. Au sud-est, la plaque des Philippines disparaît sous la plaque eurasiatique.
Image Bleys of Ambe
La limite entre la plaque pacifique et celle des Philippines se trouve exactement à l’aplomb du Fuji-Yama dans une profonde zone de fracture transversale appelée Fossa magna. Toutes les conditions sont réunies pour que le Fuji-Yama continue sa croissance.
Toute l’année, les immensités du nord-ouest du Canada restent emprisonnées par le gel. A l’issue de milliards d’années, l’évolution géologique du Grand Nord semble figée.
Cependant, ce paysage glacé se modifie en permanence.
Des lacs naissent puis disparaissent ; les pingos, ces immenses buttes de glace, se succèdent dans le delta du Mackenzie donnant au paysage un aspect féerique et mystérieux.
L’évolution géologique du Grand Nord
Les vastes régions de l'Arctique ne sont pas aussi arides que le suggère leur nom anglais Barren Grounds (« terres nues »). Entre la mer de Beaufort, à l'ouest, et la terre de Baffin, à l'est, s'étend un immense territoire tapissé de résineux au sud et d'arbustes nains, de mousses et de lichens au nord.
Parmi la végétation, la roche à nu affleure en saillies arrondies dont le vent balaie la protection neigeuse, les exposant à l'action du gel. Ici, le gel est quotidien, ou presque, même au plus fort de l'été arctique.
Mer arctique pendant la brève période "d'été" . Image Wili hybrid
Durant la période glaciaire, le Canada se trouvait presque entièrement recouvert d'un bouclier de glace dont l'épaisseur atteignait 3 000 m par endroits. Dans le Grand Nord, ces énormes masses de glace, lestées de blocs de pierre arrachés au fond des glaciers, creusèrent et polirent la roche.
Elles façonnèrent des bosses et des cuvettes où l'eau s'accumula lorsque les glaciers reculèrent, donnant naissance à une myriade de lacs.
C'est ainsi que la physionomie des paysages du Grand Nord est criblée de lacs, petits et grands.
A environ un millier de kilomètres au sud-est du delta du Mackenzie, sur les rives du lac Acasta, affleurent les roches les plus anciennes du globe.
Le Mackenzie, gélé . Image Eclectic Blogs
Formées voici quelque 4 milliards d'années, ces roches issues des entrailles de la Terre furent jadis exposées à des températures atteignant 800 °C. Aujourd'hui, c'est le gel qui les tient sous sa coupe: le Grand Nord canadien est couvert de permafrost.
Sous les latitudes arctiques du Canada, le gel est permanent. Même pendant la saison « chaude », le sol reste gelé en profondeur et seule une mince couche se réchauffe à la surface.
Très belle vue de la mer arctique. Image Wili hybrid
Or, lorsque le sol reste pris par le gel pendant au moins 2 ou 3 années de suite, il se forme ce que l'on appelle un permafrost ou pergélisol. Celui-ci peut être révélateur d'une période de climat froid, mais il existe aussi pendant les périodes plus tempérées, là où les températures annuelles moyennes restent inférieures à - 6 ou - 8 °C, comme dans le Grand Nord canadien.
Cercle arctique . Image Tillwe
Plus le mercure tombe, plus la limite du permafrost est profonde. Aux abords du lac Acasta, elle se situerait à environ 100 m sous terre, tandis qu'elle dépasserait par endroits 500 m sur les côtes de la mer de Beaufort et sur les îles de l'Arctique canadien.
Les pingos
Pingo est un mot esquimau qui désigne des buttes de glace. Un pingo, ou plus scientifiquement « hydrolaccolite » se forme uniquement dans les régions de permafrost. De plus, le permafrost doit inclure des talikis c’est-à-dire des « bulles » d’eau qui ne gèlent pas.
Il faut environ 8 000 ans pour qu’un pingo se forme.
Image Henk Berendsen
Le permafrost recèle des zones de taille variable où le sol n'est pas constamment gelé. Celles-ci se trouvent en général sous les lacs, où l'eau, qui emmagasine la chaleur, préserve le sous-sol du gel. Dans le delta du Mackenzie, des éminences coniques au sommet creusé d'un petit cratère ont émergé de la plaine, à un rythme de 1 à 2 m par an dans un premier temps, puis plus lentement.
Les plus hautes de ces buttes, composées de glace, s'élèvent aujourd'hui à une cinquantaine de mètres.
Le delta du Mackenzie en compte environ 1400. Toutes, ou presque, sont des vestiges de lacs. Aujourd'hui, le Grand Nord compte encore une foule de points d'eau stagnante, autant de pingos en puissance.
Le renard polaire est l'un des résidents du Grand Nord .
Le bassin du Mackenzie est le plus vaste du Canada, le deuxième d'Amérique du Nord. Sorti du Grand Lac des Esclaves, le fleuve coule vers le nord-ouest, sur un sol gelé en permanence, et se jette dans la mer en formant un delta marécageux saisonnier.
Le Mackenzie rencontre la rivière de l'Ours, qui draine les eaux du Grand Lac de l'Ours.
La toundra nord-américaine
Le mot toundra vient d’un terme lapon qui signifie « terre stérile ». La toundra définit la végétation basse de l’Arctique.
Durant l’été, bref et intense, il ne fait jamais nuit. Par contre, tout au long de l’hiver, le soleil se lève à peine.
La température varie de -60°C à -24°C.
Le Parc national de Denali est une réserve au sud de l'Alaska. Image Unhindered by Talent
La superficie de la toundra nord-américaine est de 5,3 millions de km². Pendant une courte période, la toundra fourmille d'invertébrés, en particulier de moustiques et de scarabées, dont se nourrissent les oiseaux migrateurs.
Sterne arctique . image Amkhosla
Situation : Alaska, nord du Canada et régions littorales du Groenland.
Des lacs migrateurs
Les lacs de la région d'Acasta sont en voie d'extinction. Ils disparaissent peu à peu du paysage, à mesure que boues et sables comblent les cuvettes rocheuses creusées par les glaciers durant la période glaciaire.
Dans le permafrost sableux ou argileux, en revanche, apparaissent sans cesse de nouveaux lacs qui mènent une vie particulièrement mouvementée.
Il n'est pas rare qu'ils se déplacent à raison de plusieurs mètres par jour ou par semaine à travers le paysage.
Grand lac de l'Ours . Image A75
Pour que naisse un nouveau lac, il faut d'abord que la couverture végétale, qui isole le permafrost de la chaleur et le maintient sous l'emprise du gel, se dégarnisse quelque part. A cet endroit, le sol dégèle en profondeur et la glace, répartie en général sous forme de lentilles ou de cônes dans le permafrost, commence à fondre.
À l'origine du processus, une petite rupture de la couverture végétale suffit, comme le montre un cas observé dans la toundra du Grand Nord canadien.
Un chasseur avait laissé son chien attaché à une longue chaîne fixée à un pieu pendant 10 jours de suite. Parcourant le périmètre que lui autorisait la longueur de sa laisse, l'animal avait tracé une piste à peine perceptible dans la couverture végétale.
La réserve de Denali porte le nom du mont McKinley . Image Resride 2K
Deux ans plus tard, le chasseur revient au même endroit. Autour du pieu où il avait attaché le chien, le sol s'est affaissé de 20 à 30 cm. C'est dans ce genre de dépression que s'accumulent les eaux de fonte qui, plus chaudes que le sol, accélèrent le processus de dégel. Résultat: le trou s'agrandit. Une fois que l'étang est suffisamment étendu pour que le vent y soulève des vagues, il commence à se déplacer dans la direction des vents dominants.
Au fil du temps apparaît ainsi une foule de lacs, grands et petits, dont l'axe longitudinal est pratiquement aligné sur la direction dominante des vents d'été.
Publié à 08:21 par acoeuretacris
Tags : bonjour
Bon jour !
Exprimer un bonjour, comme deux pieds
Lovés, soudés l'un à l'autre,
L'envie d'exister, cohabiter,
Deux pieds, que l'on fait notres, animent
Coeur à lèvres, marche du matin
A la soirée arrivant, en fin
Parfois, une canne faut ajouter...
Souhaiter en sourire et non dire, Bon jour,
Espérant que la joie sera à vous semée
Quelque part, dans un détour, toute en velours
Sur notre chemin, aux rencontres, où plonger
Nous pourrons sous le soleil bonheur,
Enrober ses écrins, en douceur
S'ouvrir à celui reçu Le coeur...
Souhaiter un Bon jour l'âme en fleur,
C'est comme offrir notre musique,
La poésie de notre coeur, le bond de l'heure,
Sans compter pour conter tous ces instants épiques,
Pour dire à une personne,
Qu'on l'a vu et reconnu,
Que présence dans la rue
De notre existence chantonne,
Qu'il a une importance,
Qu'il soit voisin inconnu ami
Du coeur avec sa science,
Un - petit rien - de la vie...
Car bien trop souvent au temps qui passe,
Des mots s'en vont, tout jamais perdus,
Car trop souvent
Derrière nos murs
Si on ne les laisse éclore au grand jour,
Déverser pour partager, aussi, à vous... Jour
Bon ! Je souhaite, sincère souhait
Qui ne sera galvaudé...
(auteur inconnu)
Publié à 20:29 par acoeuretacris
Publié à 16:06 par acoeuretacris
Tags : Déserts
Le désert du Grand Bassin (Great Basin Desert) est la plus vaste étendue désertique des Etats-Unis. Sa superficie est de 409 000 km².
Il est situé pour l’essentiel dans le Nevada et l’Utah c’est-à-dire l’ouest de l’Amérique du Nord.
Le désert de Chihuahua se situe dans le sud de l’Amérique du Nord et est à cheval entre le Mexique et les Etats-Unis.
Caractéristiques du Grand Bassin
Les précipitations moyennes annuelles sont de 250 mm. C’est un désert de type sableux et caillouteux. Il est classé dans la catégorie des déserts froids en raison de son altitude assez élevée. Les températures vont de 38°C à -7°C. Situé entre 900 et 1980 m au-dessus du niveau de la mer, sur ce plateau, de larges vallées et d’anciens lacs desséchés se succèdent.
Image Steve Ming
60% des précipitations ont lieu en hiver et sous forme de neige. Les playas, des lacs temporaires, sont caractéristiques de la région. Leur lit salé permet la croissance d’une végétation dominée par les arroches (Atriplex canescens).
Faune du Grand Bassin
L’animal le plus étrange est un batracien : le pied-en-bêche de Couch (Scaphiopus couchii) . Ce crapaud peut survivre à la sécheresse en se réfugiant sous terre.
Il y reste en attendant patiemment une averse pour sortir. C’est le martèlement de la pluie sur le sol qui le prévient que le moment attendu est arrivé.
Pied-en-bêche de Couch . Image The Horned Jack Lizard
Il sort aussitôt et se dirige vers une mare temporaire où il s’accouple. Les têtards deviendront crapelets en dix jours seulement.
Parmi les autres espèces locales, on trouve le lièvre-antilope (Lepus alleni) qui creuse des terriers afin d’éviter les fortes chaleurs.
Il est pourvu d’oreilles longues de 20 cm. Les animaux pourvus de grandes oreilles bénéficient, grâce à celles-ci, d’une climatisation intégrée. C’est également le cas du fennec.
Parmi les reptiles, on trouve les crotales du Grand Bassin et les lézards cornus du désert.
Crotale (Crotalus scutulatus) en position de défense. Image The Horned Jack Lizard
Le crotale cornu (Crotalus cerastes) est célèbre pour son mode de locomotion. Son corps ne touche le sol brûlant du désert qu’en un minimum de points à la fois.
Il passe la journée, caché dans un terrier et ne sort que la nuit. Venimeux, il mange des lézards ou des rats-kangourous.
Le crapaud cornu également appelé crapaud du Texas , n’a du crapaud, que la corpulence, car c’est un vrai lézard. On compte environ une douzaine de lézards-crapauds répartis dans l’ouest de l’Amérique du Nord. Ces lézards ne fréquentent que les zones arides et désertiques, parfois jusqu’à 3000 m d’altitude.
Le crapaud cornu du Texas (Phrynosoma cornutum) possède une véritable armure d’écailles épineuses qui décourage les nombreux prédateurs.
Crapaud cornu du Texas. By The Horned Jack Lizard
Elle sert également de camouflage. Ce lézard se confond admirablement avec le sable et les pierres du désert.
Désert de Chihuahua
Portant le même nom que la province centrale du Mexique, le Chihuahua est un désert d’altitude. Ce désert se situe entre les montagnes de la sierra Madre, au Mexique, et déborde au nord sur les Etats-Unis.
Image Birdw0oks
C’est un désert de type sableux et pierreux. Les précipitations annuelles moyennes sont de 250 mm.
Les températures varient de 40°C à – 30°C. Sa superficie est de 518 000 km². L’essentiel de ce désert se trouve entre 1000 et 1500 m d’altitude. C’est le plus vaste désert d’Amérique du Nord.
Bassin de Tularosa. Les dunes de gypse de cette vallée du nord de Chihuahua couvrent une superficie de 712km²
Enclavé entre les montagnes mexicaines de la sierra Madre, il s’étend sur le Nouveau-Mexique, le Texas et l’Arizona. Le peu de pluviosité tombe en été, quand les précipitations sont les moins profitables. Malgré des températures extrêmes, la diversité des biotopes permet au Chihuahua d’abriter une faune variée, notamment des chauves-souris et des tarentules.
La salamandre est un amphibien doté d’une queue qui a émmergé des marécages à l'époque des dinosaures. Les salamandres, tritons, sirènes, amphiumes et axolotls constituent l'ordre des Caudata (anciennement Urodèles).
Beaucoup de salamandres sont très colorées, signalant à leurs prédateurs, qu'elles ont mauvais goût car venimeuses. La plus grande salamandre est la salamandre géante de Chine, suivie de près par la salamandre géante du Japon.
Le mode de vie des salamandres est très diversifié. Elles peuvent être terrestres, aquatiques, semi-aquatiques et même arboricoles.
Classification et ancêtres de la salamandre
Au Moyen Âge et à la Renaissance, on croyait les salamandres capables de vivre dans le feu. Elles avaient souvent élu domicile dans les bûches de bois et en sortaient précipitemment quand on allumait la cheminée.
Ce don « surnaturel » faisait de la salamandre un animal extraordinaire, ce qui lui a valut de figurer sur les armoiries du roi François Ier.
L'ordre des Caudata comprend 530 espèces.Toutes les espèces de cet ordre sont pourvues d’une longue queue et de quatre membres.
Il existe 10 familles et 60 genres.
Les premiers fossiles de salamandres datent du Jurassique. On trouve les groupes modernes, telles les salamandres géantes, dès l'Eocène (53-33,7 Ma).
Caractéristiques des salamandres
Parmi les salamandres, certaines sont exclusivement aquatiques, tandis que d’autres sont devenues terrestres.
Aquatiques ou terrestres, la vie des amphibiens est liée à l’eau douce.
La nature a doté les amphibiens de poumons. Cependant, ils respirent de différentes manières. Les larves respirent d’abord par la peau. Il leur pousse des branchies externes souvent remplacées par des branchies internes. La plupart les perdent en grandissant au profit des poumons.
Tous continuent à respirer par la peau bien que les espèces aquatiques doivent revenir respirer à la surface.
C’est par exemple l’unique moyen employé par les salamandres de la famille des pléthodontidés, car elles ne possèdent pas de poumons.
En général, la respiration est assurée en partie par la peau. Cette dernière laisse entrer l’oxygène et sortir le gaz carbonique.
Comme tous les amphibiens, la salamandre change régulièrement de peau. De même, elle hiberne.
Les urodèles peuvent marcher ou nager. Les urodèles aquatiques nagent comme des poissons. Leur queue, leur crête et leurs membres font office de nageoires.
Leur taille est très variable. Les plus petites espèces mesurent environ 5 cm de longueur. Le record est détenu par la salamandre de Chine qui mesure près de 2 m de long.
Salamandre de Chine
La Salamandre commune (Salamandra salamandra) qui est la plus répandue en Europe mesure jusqu'à 25 cm de long.
En Amérique du Nord, la salamandre géante de Californie porte assez mal son nom car elle ne dépasse pas 40 cm de long.
Salamandre de Californie
Leur longévité est également très variable. Les plus grandes espèces vivent de 20 à 30 ans.
La vie des salamandres
Leur mode de vie varie selon les espèces. Toutes ont une préférence pour les régions tempérées.
Les salamandres sont présentes en Europe, en Asie, en Amérique du Nord, au nord de l’Afrique et au Mexique.
Les Apalaches, aux Etats-Unis, sont le paradis de milliards de salamandres. On y dénombre plus de 20 espèces différentes.
La salamandre rose qui mesure une trentaine de centimètres est l’espèce la plus commune. Elle est carnivore et chasse en forêt. Il y en a environ 2,5 millions au km² dans ces forêts.
Les salamandres sont actives essentiellement la nuit.
Salamandre rouge
Elles sont carnivores. Les insectes constituent l’essentiel de leur menu avec les escargots ou les vers. Les salamandres n’hésitent pas à attaquer d’autres espèces de salamandres.
La salamandre est solitaire sauf au moment de la reproduction et de l’hibernation.
Reproduction des salamandres
Les salamandres se reproduisent à terre. Beaucoup de salamandres pondent des œufs à terre et sont ovipares.
Certaines espèces sont vivipares et mettent au monde des petits bien achevés. C’est le cas de la salamandre alpestre ou de la salamandre noire.
Salamandre noire
D’autres espèces sont ovovivipares.
Au moment de la ponte, le mâle dépose un sac rempli de ses spermatozoïdes que la femelle introduit dans son cloaque.
Après fécondation interne, les œufs se développent dans les voies génitales de la femelle (ovoviviparités). La salamandre tachetée est ovovivipare.
Salamandre tachetée
Il est impossible de citer tous les modes et comportements liés à la reproduction car ils divergent beaucoup selon les espèces.
Métamorphose de la larve
Pour devenir adultes, les larves doivent subir une série de transformations. Cette métamorphose est essentielle pour passer de la vie aquatique à la vie terrestre.
Chez les salamandres, la larve ressemble beaucoup à l’adulte. Dès sa sortie de l’œuf, elle possède une longue queue membraneuse.
Ses branchies externes se développent très vite. Deux filaments disposés en arrière de la tête lui permettent de s’accrocher à la végétation aquatique : les balanciers.
Les pattes antérieures poussent en premier puis c’est au tour des pattes postérieures.
Larves de salamandres
Les branchies régressent au fur et à mesure que les poumons se mettent en place. Les paupières font leur apparition. Le corps achève de se pigmenter. Enfin, des dents subconiques remplacent les dents larvaires.
La métamorphose est achevée et aura duré plusieurs mois.
Armes défensives et offensives
Les salamandres ne manquent pas de prédateurs mais elles disposent d’armes défensives très efficaces.
La salamandre produit une toxine violente grâce à des glandes situées sur son dos. Les muscles, autour de chaque glande, se contractent et envoient le poison à la face de l’attaquant.
Face aux serpents, la salamandre utilise une autre technique. Ses glandes produisent une sécrétion gluante qui colle les mâchoires du serpent. Cette sécrétion etouffe le serpent qui finit par lâcher sa proie.
Encombré de terre et de feuilles, le serpent a du mal à ouvrir ses mâchoires et ne pourra pas chasser pendant plusieurs jours.
Face à un agresseur, la salamandrine à lunettes se cambre et recourbe la queue de manière à former un anneau.
L’attaquant est surtout impressionné par la teinte rouge vif du dessous de la queue. Elle peut également simuler la mort.
Les urodèles possèdent une autre technique de défense. Cette arme secrète est appelée « autotomie ». Ce terme désigne la faculté de régénérer la queue ou l’un des membres. Si une buse affamée saisit une salamandre par la patte, la captive la lui abandonne. En quelques mois, il lui en poussera une autre.
Quelques espèces de salamandres
La salamandre noire (Salamandra atra) : Elle apprécie les endroits humides en basse montagne, Les Alpes et le Jura. Elle capture insectes et araignées à l’aide de sa langue.
Nocturne, elle se réfugie dans des galeries ou des terriers la journée. Cette espèce est vivipare.
L'Amblystome tigré (Amblystoma tigranum): Elle vit en Amérique du Nord. Elle peut mesurer jusqu'à 40 cm de long. Elle creuse des terriers dans le sol avec ses pattes pour s'y enfouir.
Vorace, elle mange tout ce qui apsse à sa portée: insectes, crustacés, reptiles et amphibiens.
La salamandre tachetée (Salamandra salamandra) : On l’a trouve en Europe, en Afrique du Nord et au sud-ouest de l’Asie. Nocturne, c’est une habitante des forêts. La femelle est ovovivipare.
Le mucus qui recouvre son corps est urticant.
Elle s’accouple sur la terre ferme. Le mâle porte la femelle sur son dos, place son spermatophore sur le sol et place la femelle sur celui-ci. Le cloaque de la femelle recueille le spermatophore qui lui permet de fertiliser les œufs.
La salamandre pourpre (Gyrinophilus porphyriticus) : Elle peut dépasser 20 cm de long et vit sur la côte est des Etats-Unis.
Elle évolue dans les torrents et les rivières souterraines. Au menu : insectes, crustacés et mollusques.
Publié à 08:23 par acoeuretacris
Tags : bonjour
Il nous arrive tous je pense dans la vie
Que le climat autour de nous devienne gris
On voudrait faire mille et une choses
Sans que notre humeur soit morose
Nos amis semblent nous avoir quitté
On est seul, on n'a personne à qui parler
Même le soleil là-haut ne brille plus
Et la lune, elle ne nous éclaire pas non plus
On n'a même plus le goût de manger
Toutes nos nuits, on les passe à penser
On aimerait bien, pouvoir nous asseoir
En fermant nos yeux, on voudrait savoir
Pourquoi hier il y avait partout du soleil
On souriait à la vie, ce n'était pas pareil
Pourquoi aujourd'hui on se sent rejeté
On ne comprend pas ce qui s'est passé
On voudrait pouvoir nous dire qu'hier n'est plus
Que nous ne serons plus jamais dupe non plus
Au fond on le sait, il ne faut pas rester seul
Quand tout va croche sans qu'on le veuille
Il nous faut lever la tête, regarder plus haut
Et nous répéter que demain il fera plus beau
Ce jour-là on ne doit pas en tirer présage
Le soleil se cache parfois derrière les nuages
Il nous faut être capable de sourire à la vie
Et nous dire, que bien des gens nous aiment aussi
Claude Marcel Breault
Publié à 20:49 par acoeuretacris
http://natblog.centerblog.net/
Chiang Maï, la Rose du Nord, est une ville culturellement très riche de la Thaïlande. Elle bénéficie d’une situation privilégiée dans une vallée fertile au bord de la rivière Ping.
Chiang Maï est une destination touristique importante qui permet de visiter la région du Nord de la Thaïlande.
C’est le roi Mengraï, souverain de Chiang Raï, qui a décidé de fonder Chiang Maï « nouvelle ville » vers 1292. Ce roi a régné pendant 21 ans et a fondé une dynastie qui a dominé les territoires du Nord pendant deux siècles.
La cité fortifiée est devenue la capitale d’un puissant empire thaï, le royaume du Lan Na.
Le royaume de Chiang Maï prospéra jusqu’au 15e siècle sous le règne de Tilokaracha.
La guerre entre Ayuthaya et la Birmanie déstabilisa le royaume. Il tomba aux mains des Birmans en 1558 et ne fut reconquis qu’en 1776 par le roi Taksin.
Chiang Maï connut alors le déclin et fut abandonné en tant que capitale au profit de Lampang.
La province de Chiang Maï est passée sous l’administration centrale de Bangkok en 1939.
Visite de Chiang Maï
Tout au long de l’année, des fêtes sont célébrées dans la ville. Le marché nocturne est très animé. Il propose une variété incroyable de marchandises.
Marché nocturne de Chiang Maï. Image Fortes
La porte Est, Pratu Thaphae donne accès à la ville entourée de douves. Les anciennes fortifications ont été démolies mais les portes ont été reconstruites.
Pratu Thaphae donne accès à Chiang Maï. Image g-na
Les nombreux temples, plus de 300, témoignent du rôle important joué par la ville en tant que centre religieux.
Chiang Maï, la ville aux 300 temples. Image Shapour Bahrami
La meilleure façon de visiter la ville est à pied. Les samlo (cyclo-pousse) sont très utilisés.
Wat Saen Fang
Ce temple se situe à l’est de Thanon Thaphae. L’entrée du temple est indiquée par un naga ondulant le long du mur.
Naga de Wat Saen Fang. Image g-na
Les bâtiments sont richement décorés. On peut également admirer un chedi birman encadré de parasols dorés et de lions mythiques.
Wat Saen Fang. Image g-na
Wat Mahawan
Wat Mahawan vaut surtout pour son toit à étages et son porche sculpté et doré.
Wat Mahawan. Image Monitz Schmaltz
Le chedi de style birman est encadré de lions mythiques.
Wat Chedi Luang
Ce temple fondé en 1401 a souffert d’un tremblement de terre en 1545 qui a endommagé son chedi. Il a abrité le Bouddha d’émeraude de 1468 à 1552.
Wat Chedi Luang. Image Shapour Bahrami
Des escaliers à naga conduisent aux portiques très décorés, notamment d’éléphants et de grands Bouddhas.
Eléphants cariatides de Wat Chedi Luang. image Doctor Paradox
Dans le wihan, se dresse un immense Bouddha debout, Phra Attharot, accompagné de ses disciples.
Wat Phra Sing Luang (ou Wat Phra Singh)
Sans conteste, le plus beau temple de la ville qui a été fondé en 1345 pour renfermer les cendres du roi Kam fu.
Wat Phra Singh Luang. Image h-dot
Les façades du wihan principal sont en bois ouvragé. Le chedi, blanc, est entouré de quatre autres petits chedi et sa base carrée est ornée d’éléphants.
Chedi de Wat Phra Singh Luang. Image H4Numan
Le Phra Wihan Lai Kham a été édifié pour abriter le Bouddha Phra Sing.
Wat Chiang Man
Ce temple a été fondé au 13e siècle par le roi Mengraï.
Wat Chiang Man. Image Elbisreverri
C’est probablement le plus ancien temple de la ville. Il a été construit là où se trouvait autrefois la forteresse royale.
Le chedi a été remanié au 15e siècle.
Chedi de Wat Chiang Man. image Su-lin
Le wihan renferme un Bouddha de cristal qui est réputé pour son pouvoir de faire venir la pluie.
Bouddha de Wat Chiang Man. Image Hewy
Wat Suan Dok
Il faut traverser la porte des cérémonies pour pénétrer dans l’enceinte.
Wat Suan Dok. Image Regchen
Le grand chedi, construit au 14e siècle, abritait une relique sainte découverte par un moine venant de Sukhothai, Sumana, qui a introduit le bouddhisme theravada au royaume du Lan Na.
Image Budak
Le petit wihan abrite une statue du Bouddha en bronze, Phra Chao Kao Tü.
Bouddha en bronze. Image Akkupa
Wat Phra That Doï Suthep
Ce très beau temple se situe à 15 km de Chiang Maï. La légende raconte que l’emplacement a été choisi en plaçant une relique de Bouddha sur le dos d’un éléphant blanc.
Elephant blanc de Wat Phra That Doi Suthep. Image RobRyb
Ce dernier a erré jusqu’à ce qu’il trouve l’endroit où ériger le temple. Là, il a barri et s’est couché sur le lieu sacré, situé sur le Doï Suthep.