Aux personnes que je ne peux joindre autrement...

Publié à 08:47 par acoeuretacris Tags : anonymes

"Anonyme 
Intéressant, mais quel est l'auteur du « portrait » de Tyr ? La signature est illisible."

 

J'avoue mon ignorance...

mais s'il est de vous, je peux le préciser

ou l'enlever si vous le souhaitez...

 

bonne journée et merci de votre visite....

 

 

"Anonyme 
Bonsoir et bonne nuit.
Gros bisous xxx"

 

Merci...

bonne journée et bonne semaine à vous

 

 

à demain....

Publié à 18:50 par acoeuretacris Tags : bonsoir
à demain....

 

La vie étant un éternel recommencement,

seule l'acceptation de la défaite signifie la fin de tout.

Tant et aussi longtemps que l'on sait recommencer, rien n'est totalement perdu !

 

Fleurette Levesque

 

 

 

 

Réponse à anonyme....

Publié à 18:50 par acoeuretacris

Anonyme 


"N'est-ce pas pont National répertorié comme PREMIER pont situé en amont de la ville de Paris et non le pont AMONT."

 

 

Ne voulant pas mourir bete...

et ne connaissant pas Paris....

 

j'ai effectué une nouvelle recherche....

 

voici un lien....

 

http://www.parisetmoi.net/ponts/ponts1.htm

 

Merci de me dire ce que vous en pensez....

 

l'interprétation de chacun peut etre différente....

 

bonne soirée

 

 

Aquariophilie eau douce - Le poisson combattant -

Publié à 17:43 par acoeuretacris Tags : combattant aquariophilie eau douce
Aquariophilie eau douce - Le poisson combattant -
Ce splendide poisson, très populaire auprès des aquariophiles, est un animal spectaculaire, muni de nageoires amples ressemblant à des voiles colorées.

Le combattant du siam est la plus belle espèce parmi ces poissons d’eau douce tropicale.

Ce poisson fait partie des poissons à labyrinthe. Luttes féroces des couples, parades nuptiales, ballets aquatiques, le comportement des poissons à labyrinthe est souvent spectaculaire.

Le combattant du Siam (Betta splendens) doit d’ailleurs sa renommée à son caractère très belliqueux, développé par sélection en Thaïlande, dans le but d’organiser des combats. Mais, il existe également d’autres espèces moins agressives comme le combattant pacifique ou le combattant émeraude.

Caractéristiques des poissons à labyrinthe

Dans la nature, ces poissons vivent dans les eaux douces, boueuses et chaudes de l’Asie du Sud-Est et du continent africain.

Mais, vous pouvez reconstituer un fragment de cette vie en aquarium. Il faut savoir que respirer l’air à la surface de l’eau est indispensable à ce groupe de poissons dont le point commun est un organe auxiliaire nommé le « labyrinthe ».
Cet organe, situé au-dessus des branchies, leur permet de capter l’oxygène de l’air.

Combattant du Siam en train de respirer. image Daniella Vereeken

Outre les différentes espèces de poissons combattants, on trouve également parmi les poissons à labyrinthe présents en aquariophilie :

Les gouramis : gourami miel (Colisa chuna), gourami nain (Colisa lalia), gourami embrasseur (Helostoma temminkii ) souvent écrit dans les ouvrages ou en magasin sous le nom de Helostoma temminckii.

Gourami miel. image Vincent.limshowchen

Le genre Macropodus: poisson-paradis, macropode à queue ronde, macropode noir …

Macropodus sp. image Daniella Vereeken

Le combattant du Siam

Ce combattant féroce, capable de déchiqueter à mort un rival, est aussi un père dévoué qui prend soin de ses œufs.
Les mâles sont très agressifs et se battent souvent à mort. En Asie du Sud-Est, dont ils sont originaires, leurs combats donnent lieu à des paris.

Combattant du Siam. image Noel.Goodwin

Dans la nature, ce poisson vit dans les mares ou les fossés d’eau calme couverts de plantes aquatiques.

Il peut survivre dans ces eaux parfois polluées, souvent très peu oxygénées, grâce à son organe spécial « le labyrinthe ».
De temps en temps, le combattant monte en surface pour rejeter une bulle d’air et en avaler une autre, renouvelant ainsi l’air contenu dans le labyrinthe.

Combattant du Siam. image Noel.Goodwin

En père attentionné, le mâle, plus gros que la femelle, construit un nid de bulles. Ces bulles, enrobées d’une substance sécrétée par la bouche, forment en s’agglutinant une sorte de radeau ancré dans les plantes aquatiques.

Lorsque le mâle rencontre une femelle prête à pondre, il parade activement pour l’attirer sous le nid.

Puis, il gobe rapidement les œufs et les dépose dans le nid de bulles où ils auront à la fois humidité et oxygène pour se développer.

image Daniella Vereeken

L’opération se renouvelle jusqu’à ce que la femelle ait pondu quelques centaines d’œufs. Puis, le mâle chasse ’occupe seul de sa progéniture.

Il consolide le nid, ramasse les œufs puis les larves qui en tombent jusqu’à ce qu’elles se dispersent d’elles-mêmes.

image Deathwaves

Cette espèce est souvent élevée en aquarium. Il existe de nombreuses variétés, très colorées et aux nageoires démesurées.
On rencontre très rarement Betta splendens dans sa forme naturelle, c’est-à-dire non issue d’une sélection poussée.

La forme naturelle est beaucoup moins agressive que la forme de sélection vendue en magasin.

Un aquarium spécifique est donc préférable car le mâle défend âprement son territoire.

La reproduction est spécifique. Les deux futurs parents sont séparés par une vitre amovible. Le mâle, excité par la proximité de la femelle, construit son nid de bulles. Il ne faut installer ni filtre, ni aérateur.

En aquarium, la femelle demeure dans un état de torpeur pendant que le mâle récupère les œufs. Il est préférable de la retirer de l’aquarium de ponte.

image Andréia

L’incubation dure environ 24 heures. Il est conseillé de retirer le père dès l’éclosion. Les alevins doivent être nourris avec des infusoires, puis avec des larves d’artémias.

Les principaux aliments proposés sont toutes des proies vivantes : larves d’insectes, tubifex, daphnies, artémias …

Ces aliments doivent être distribués en alternance avec des aliments préparés, frais ou congelés.

Femelle poisson combattant. image Kasia/flickr

Ce sont des poissons peu actifs et sociables avec les autres espèces. Seuls les mâles territoriaux ne peuvent pas se supporter. Les femelles sont acceptées à proximité, seulement en période de reproduction.

Aménagement de l’aquarium :

  • Deux ou trois femelles et de nombreuses plantes qui permettent de limiter l’agressivité du mâle unique
  • 50 l pour un couple
  • Décor composé de racines et de nombreuses plantes
  • Température de l’eau de 24 à 28°C
  • Dureté de 10 à 20 °f
  • pH de 6,8 à 7,5

 

Combattant pacifique (Betta imbellis)

Les mâles de cette espèce se supportent relativement bien. Ils paradent quand ils se rencontrent mais vont rarement au-delà de cette simple intimidation.

Ce sont des poissons timides qui doivent être mélangés avec d’autres espèces calmes comme le gourami miel (Colisa chuna) ou Barbus oligolepis par exemple.

Le mâle se distingue par sa coloration plus soutenue. De plus, ses nageoires caudales et anales sont plus développées.

La parade amoureuse est beaucoup moins violente que chez le combattant du Siam. Le mâle construit un nid de bulles sous les plantes de surface ou dans une cavité constituée par des racines.

Betta imbellis. image Daniella Vereeken

Il parade devant la femelle puis l’attire et l’enlace sous le nid. La femelle l’aide à recueillir les œufs pour les coller entre les bulles du nid dès qu’elle sort de la torpeur qui suit l’accouplement.

Aménagement de l’aquarium

  • 50 l pour un couple
  • Décor composé de racines de tourbières et de plantation dense
  • Température de 25 à 30°C
  • Dureté de 13 à 16 °f
  • pH de 6,8 à 7

 

 

Combattant émeraude (Betta smaragdina)

On trouve plus difficilement en magasin cette espèce. Il est vrai qu’il est plus difficile de le maintenir en captivité.

Cette une espèce assez timide qui a besoin d’un aquarium calme avec des colocataires comme le Barbus cerise (Puntius titteya , anciennement Barbus titteya) ou un couple de gourami miel (Colisa chuna).

Le décor doit être principalement composé de plantes du genre Cryptocoryne et de Ricia fluitans.

Betta smaragdina

Vous pouvez placer dans un coin de l’aquarium une demi-noix de coco afin que le mâle puisse s’y installer.

Les mâles sont assez agressifs entre eux et défendent leur territoire.

Pour la reproduction, il vaut mieux installer le couple dans un autre aquarium.

Aménagement de l’aquarium

  • 50 l pour un couple
  • Température de 24 à 28°C
  • Dureté de 8 à 15 °f
  • pH de 6,5 à 6,8

 

Classification combattant du Siam

Règne: Animalia
Phylum: Chordata
Sous-phylum: Vertebrata
Super-classe: Osteichthyes
Classe: Actinopterygii
Sous-classe: Neopterygii
Infraclasse: Teleostei
Super-ordre: Acanthopterygii
Ordre: Perciformes
Sous-ordre: Anabantoidei
Famille: Osphronemidae
Sous-famille: Macropodinae
Genre: Betta
Espèce: Betta splendens

Aquariophilie eau douce - Le gourami nain

Publié à 17:35 par acoeuretacris Tags : aquariophilie eau douce gourami nain
Aquariophilie eau douce - Le gourami nain

 

 

Ce poisson d’eau douce tropicale a la faveur de nombreux aquariophiles. En effet, le gourami nain (Colisa lalia) est une espèce attrayante aux mœurs très paisibles. Ce poisson est originaire de l’Inde et du bassin du Gange.

Le mâle est très coloré alors que la femelle est beige argenté uniforme.

Ce gourami est un timide et recherche volontiers des abris offerts par les plantes. La hauteur d’eau ne dépasse pas 40 cm. Sa qualité a peu d’importance si elle se situe dans la neutralité.

Un éclairage mixte composé de néons, amélioré par quelques rayons de soleil, sera très apprécié.
La température normale est d’environ 25°C et peut monter jusqu’à 28°C.


gourami_nain.jpg

 

 

Le gourami nain s’élève facilement dans un bac communautaire. Il est sociable et plutôt craintif. Par contre, les relations entre mâles peuvent être houleuses. Un couple peut vivre avec quelques cyprinidés.

Le couple évolue ensemble. Le gourami nain apprécie les petites proies vivantes, avec une préférence pour les insectes ailés qu’il vient happer à la surface de l’eau.

Au moment de la reproduction, le mâle construit un petit nid de bulles parmi les plantes flottantes, généralement dans un angle de l’aquarium.


Les parades amoureuses sont nettement moins violentes que celles du combattant, mais l’élevage des alevins n’est pas aussi facile.


Les œufs sont entourés d’un liquide huileux et remontent donc à la surface. L’éclosion s’effectue trois jours plus tard. Les alevins doivent être nourris d’infusoires.


gourami_nain_02.jpg

Colisa lalia


Une espèce proche, d’importation relativement récente, Colisa sota ou gourami miel, provient de la même région que le gourami nain.

Le gourami nain ne dépasse pas 5 cm.

Pour aménager le bac, il est conseillé d’y placer des racines de tourbière et des plantes de surface telles que Riccia fluitans et Lemna minor.


Fiche technique


Ordre des Perciformes
Famille des Bélontidés
Syn.lat : Trichogaster lalius, Trichogaster unicolor, Colia cotra
pH : 6 à 7,5
Volume du bac : 60 litres pour un couple

Peuples indiens - vie sociale - Différentes Habitations -

Publié à 16:13 par acoeuretacris Tags : indien vie sociale habitations
Peuples indiens - vie sociale - Différentes Habitations -
 
Les habitations Algonkiennes 
  
  
Les wigwams étaient de dimensions et de formes diverses. 
  
 
Forme de cône 
 
Les wigwams étaient édifiés à partir de trois à quatre perches de base auxquelles s’ajoutait une vingtaine de poteaux de complément. Orientés à l’est pour mettre les occupant à l’abri des vents dominants, le wigwam avait habituellement de 3,05 mètres à 3,60 mètres de diamètre et de 2,44 mètres à 3,05 mètres de hauteur. Selon la grandeur désirée, les Amérindiens utilisaient de 20 à 30 perches qu’ils plantaient dans la terre ou la neige. Après, ils recouvraient la structure de peaux et d’écorce. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Forme de dôme 
 
Après avoir tracé sur le sol un cercle d’environ 3 à 5 mètres de diamètre, l’Indien construit deux arches perpendiculaires orientées nord/sud et est/ouest dont la hauteur varie de 2 à 3 mètres. Le wigwam était fait de longues perches droites ordinairement de saule. Ils plantaient alors tous les soixante centimètres sur le cercle tracé au sol d’autres perches qu’ils recourbaient en les appuyant sur les premières. Ils terminaient ensuite cette ossature en y fixant deux armatures horizontales tout en prenant soin de laisser deux portes d’environ un mètre de haut orientées au nord et au sud 
 
 
 
Les recouvrements 
 
La charpente était recouverte d’écorce, de nattes de jonc (tissées ou cousues), ou de peaux. Chacun de ces revêtements avait ses avantages et ses inconvénients. Les revêtements de peaux étaient résistants au vent et au feu et se roulaient facilement pour les déplacements. Toutefois, lorsque les peaux étaient mouillées, elles mettaient au moins vingt-quatre heures à sécher. L’écorce était imperméable, mais devenait cassante lorsqu’il faisait froid et il fallait alors la réchauffer avant de la rouler ou de l’étendre. Les nattes de jonc bien tissées étaient imperméables et protégeaient contre le froid. Cependant, elles étaient plus lourdes et plus difficiles à transporter que les rouleaux d’écorce. Les portes étaient fermées par de l’écorce ou par une peau de cerf ou par un petit tapis. 
 
 
 
Le sol du wigwam 



Le sol était recouvert d’aiguilles de sapin pour éliminer l’humidité ; on jetait souvent des peaux douces (peaux de phoque et de daim) ou des nattes de jonc par-dessus les aiguilles pour servir de lits. 

 
 
 
Les moyens de se réchauffer 

 



Durant l’hiver, les Amérindiens entassaient de la neige contre les parois extérieures pour tenter de garder le plus de chaleur possible. Pour se réchauffer, ils allumaient un feu à l’intérieur, la fumée s’échappait comme elle pouvait par un trou percé en haut du wigwam. 
 
 
 
Les déménagements 

 



Le wigwam convenait très bien au mode de vie des Amérindiens algonquiens des Grands Lacs. Quand ils partaient, ils enlevaient les revêtements de la charpente du wigwam et les emportaient avec eux. 
 
 
 
 
Les habitations Iroquoiennes 
 
 
 
 
 
 
À l’intérieur de chaque maison longue, on trouvait une rangée de foyer placé au centre et entourée de fosses creusées soit pour conserver de la nourriture, soit pour ensevelir les déchets ou pour ranger des outils. 


Les maisons longues étaient divisées longitudinalement par une ligne de foyers et étaient des maisons multi-familliales qui abritaient souvent plus d’une cinquantaine de personnes. 


Des banquettes longeaient les murs, des perches transversales soutenaient des produits offerts au boucanage et l’on pouvait voir, ici et là, des cuves d’écorce destinées à ranger les vivres, les réserve de bois de chauffage, des vases de poterie servant à la cuisson ou au rangement. 


Leur structures de perches tapissées d’écorces soutenaient des murs légèrement obliques, sans fenêtres, et une toiture voûtée. Chacune des maisons longues pouvait avoir de vingt à plus de cinquante mètres de longueur et avait une hauteur d’environs cinq à sept mètres.
 

Malgré ces dimensions souvent imposantes, ces maisons étaient sombres et facilement enfumées. Les gens s’y tenaient généralement assis sur des sols plus ou moins encombrés. 


À l’extérieur, sur le pan des vestibules construits aux extrémités de chacune des maisons, il était fréquent d’y trouver des signes d’identification peints ou sculptés sur du bois. 
 
 
 
 
 
 
 
Les villages 



 

Les plus petits villages, souvent installés dans des clairières ouvertes à environ un kilomètre du bord d’un cours d’eau majeur, n’étaient que des hameaux ouverts et, comptaient de 5 à 15 maisons longues dispersées sans ordre rigide. 


Les autres villages, beaucoup plus importants, rassemblaient de 30 à 70 maisons longues plus symétriquement disposées et généralement ceinturées d’une robuste palissade de pieux doublés d’écorce et supportant des galeries. Ces villages pouvaient donc occasionnellement servir de repli pour les populations environnantes. 
 
 
 
 
 
 
 
Ces villages compacts, sans rues ni temple, sans marché ni édifice monumental, étaient des unités de résidence semi-permanente qui pouvaient durer de 10 à 25 ans et qu’on déplaçait ensuite dans d’autres clairières quand la terre s’appauvrissait, quand le bois de chauffage se faisait trop rare ou pour d’autres motifs. 


Ces maisons longues correspondaient le plus souvent à des rassemblements de ménages apparentés, liés par les épouses qui appartenaient à une même famille biologique et à un même clan. 


 
 
Le tipi familial 
 
 
"Le tipi est l'une des tentes les plus remarquables qui ait existé. Le foyer central laisse s'échapper la chaleur par le haut et aspire de l'air frais. Une toile suspendue depuis la mi-hauteur double la paroi de peau et protège des courants d'air. Les pans de la peau laissés libres au sommet, pour la sortie de la fumée, peuvent être ajustés à la direction du vent. Le sol était couvert de carpettes de fourrures. Les provisions étaient rangées dans des enveloppes et des sacs de peau." 
 
 
 
 
 
 
 
Même si le tipi était très étroit, personne ne s'y bousculait. La plupart du temps se passait d’ailleurs à l'extérieur. Mais, à l'intérieur, des règles précises de bienséances étaient observées. Chacun avait une place assignée pour s'asseoir. Lorsque quelqu'un se levait, on était obligé de s'incliner vers l'avant pour le laisser passer derrière soi, car nul ne devait passer entre le foyer et les gens assis. Ce type d'habitation est surtout utilisé par les Sioux et les peuples situés plus vers le sud-ouest ( grandes plaines ). 
 
 
 
Le wigwam en forme de dôme

Le wigwam a la forme d'une demi sphère et était la forme d'habitation la plus utilisée par les peuples du Nord-Est (Québec, Ontario et Nouvelle-Angleterre), car il était assez facile de le construire. « Après avoir tracé sur le sol un cercle de 3 à 5 mètres de diamètre, l'indien construit deux arches perpendiculaires orientées nord/sud et est/ouest dont la hauteur varie de 2 à 3 mètres (1). Ils plantent alors, tous les 60 centimètres sur un cercle tracé au sol, d'autres perches qu'ils recourbent en les appuyant sur les premières (2). Ils terminent ensuite cette ossature en y fixant deux armatures horizontales tout en prenant soin de laisser des portes d'environ un mètre de haut orientées au nord et au sud (3). Les femmes n'ont plus qu'à recouvrir le tout de plaques d'écorces de bouleaux cousues entre elles, les portes étant fermées soit par de l'écorce, soit par une peau de cerf, soit par un petit tapis. »
 
 
 
 
 
 
 
Le wigwam d'écorce de bouleau et de peau 

 



Le wigwam d'écorce de bouleau et de peau est la forme d'habitation la plus utilisée des Algonquiens qui habitaient la région des Grands lacs, en Amérique du Nord. Il différait du tipi, qui avait plutôt la forme d'un cône et était incliné de façon à remettre l'aération sans laisser pénétrer la pluie. Le wigwam était constitué de longues perches droites, habituellement du saule. Des paires de perches étaient plantées verticalement dans le sol. Ensuite, on les pliait de manière à former une série d'arches, puis, on attachait solidement des perches horizontales aux perches arquées pour constituer la charpente en forme de dôme. Après avoir effectué ceci, on recouvrait la charpente d'écorce, de nattes de joncs tissées ou cousues ou de peaux. Le wigwam avait habituellement de 3,05 mètres à 3,60 mètres de diamètre et de 2,44 à 3,05 mètres de hauteur. On recouvrait le sol d'aiguilles de sapin pour éliminer l'humidité. 

 
 
 
La cabane

 
La cabane est un abri ayant la forme d'un cône. Elle est faite de perches se croisant au sommet et sont recouvertes d'écorces de bouleau qui sont décorées à la main de figures d'animaux. L'ouverture pratiquée permet de faire pénétrer la lumière et de laisser s’échapper la fumée. La porte est une ouverture pratiquée dans le bas et habituellement recouverte d'une peau. L'hiver, de 2 à 4 feux servent à chauffer l'abri et la neige entassée sur les côtés sert d'isolant. 
 
 
 
 
Villages Iroquoïens et maisons longues 
 
 
 
 
 
 
À l'arrivée des Européens en Amérique, l'Iroquoisie démontrait un peu plus de 120 villages distincts. Contrairement aux Algonquiens qui étaient nomades, les Iroquoiens étaient sédentaires, ce qui les obligeait à construire des villages pour 10 ou 20 ans. Ces villages regroupaient plusieurs familles cohabitant dans les maisons appelées "maisons-longues". Les plus petits villages, habituellement installés dans des clairières, à moins de 1 kilomètre d'un cours d'eau majeur, étaient constitués de 5 à 15 maisons-longues dispersées sans ordre rigide. Les autres, beaucoup plus populeux, pouvaient compter de 30 à 70 maisons-longues, divisés plus symétriquement, et étaient généralement entourés d'une solide palissade. 


Hochelaga, anciennement Montréal, était l'un des plus grands villages fortifiés tandis que Stadaconé, anciennement Québec, était plus petit et ouvert. La maison-longue était constituée de nombreuses perches plantées dans le sol qui retenaient de larges pans d'écorces formant les murs et le toit. Les maisons pouvaient mesurer de 20 à plus de 50 mètres de longueur, et mesurer environ 5 à 7 mètres en hauteur et en largeur. Elles étaient divisées longitudinalement par une série de 4-5-6-7-8 foyers. Chacun des foyers était le plus souvent utilisé par deux familles vivant face à face. Chaque maison-longue abritait en moyenne une cinquantaine d'Iroquois. 
 
 
 
L'Igloo 
 
 
 
 
 
C’est une hutte que les Esquimaux construisaient avec des blocs de neige compacte. On la construisait en effectuant une sorte de spirale en partant du bas. Le compartiment principal servait à préparer les repas et à dormir. Une légère ouverture était pratiquée dans le haut de l'igloo pour laisser s'échapper la fumée et permettre une aération adéquate. Il y avait un deuxième compartiment qui, lui, servait à l'entreposage du matériel de chasse et d'autres objets. Finalement, au bout des deux premiers, se trouvait le tunnel, situé au sud pour que le vent ne pénètre pas dans l'igloo. 
 
 
 
Les maisons de planches 
 
 
 
 
 
 
En se déplaçant vers l'ouest, les Amérindiens construisaient pour leurs chefs d'énormes maisons de planches. Elles étaient supportées par de lourds madriers et souvent sculptées et décorées par les Amérindiens. Les maisons du nord avaient de 15,24 mètres à 18,29 mètres. Par contre, si on va plus au sud, les maisons ressemblaient à des hangars; elles pouvaient atteindre 18,29 mètres de largeur et 152,40 mètres de longueur. Mais, contrairement aux maisons du nord, elles étaient peu décorées. 

Peuples Indiens - Vie sociale - Chasse et pêche -

Publié à 15:34 par acoeuretacris Tags : indien vie sociale chasse et peche
Peuples Indiens - Vie sociale - Chasse et pêche -
 
Les relations entre les Amérindiens et les Animaux 
 
 
À l'intérieur du cercle, l'Homme reconnaît qu'il est sur un pied d'égalité avec les espèces animales et que tous, humains et animaux, partagent les mêmes contraintes biologiques. De plus, l'homme est conscient de la part importante des animaux dans son mode de vie et dans son alimentation. C'est pourquoi, il doit être humble face aux animaux et démontrer de la générosité et de la réciprocité dans ses relations avec ces mêmes espèces animales. C'est une question d'équilibre et d'harmonie avec les animaux et l'environnement. 
 
 
L'animal ayant une âme, c'est en s'adressant à elle que se fera la communication de l'homme avec l'animal. L'homme peut entrer en contact avec les animaux et pénétrer leur âme par des moyens spirituels, tels le jeûne, les médecines et les rituels. Pour sa part, l'animal établit le contact avec l'homme par le moyen des rêves et des visions. L'homme aura ces rêves et ces visions en s'imposant des épreuves et des privations qui feront grandir sa spiritualité. 
 
 
À la suite d'un rêve ou d'une vision présentant une signification personnelle ou sociale, il arrivait que les Autochtones mettaient tout en oeuvre pour accomplir le rêve dans ses moindres détails. De cette façon, l'âme ne demeurait pas insatisfaite et ne saurait être la cause de maladies ou de malchances à la chasse et à la guerre. Lors des cérémonies, des rituels et des festins, des villages entiers étaient parfois mis à contribution pour satisfaire un rêve commandé par l'âme d'un animal. 
 
 
 
 
 
 
La chasse et la pêche étaient des occasions privilégiées pour entretenir les relations avec les animaux. Pour maintenir des liens harmonieux, les chasseurs devaient poser des gestes de remerciement et mettre en oeuvre des rituels chargés de sens et de spiritualité. À travers ces rituels, les chasseurs devaient avant tout assurer l'animal que sa mort était nécessaire pour la survie des familles et de la communauté. 
 
 
Réunis autour du feu, les chasseurs jetaient du tabac sur les braises pour rendre hommage aux animaux. De plus, ils faisaient attention de ne pas jeter les os des carcasses d'animaux dans le feu, afin de ne pas insulter l'âme de ces animaux morts. Enfin, ils prenaient bien garde que la graisse de l'animal en train de cuire ne tombe pas dans le feu. De cette façon, les animaux vivants, mis au courant de ces faits par les âmes des animaux morts, n'exerceraient pas de représailles contre les chasseurs et se laisseraient attraper lors des prochaines expéditions de chasse. 
 
 
 
 
 
 
Les traditions et les rituels exigeaient aussi de faire attention de ne point jeter de nourriture et de récupérer toutes les parties de l'animal. Chez un cervidé, par exemple, la viande, les os, la peau, les poils, les nerfs, les sabots et le panache servaient à l'alimentation, l'habillement, la fabrication des outils, la décoration, etc. C'était une question de respect envers l'animal. Dans la tradition autochtone, la chasse représentait, et représente toujours, un exercice de spiritualité traduisant un profond respect des ressources naturelles. 
 
 
Également dotés d'une âme, les poissons faisaient l'objet de rites sacrés. Avant une excursion de pêche, des offrandes de tabac étaient faites aux poissons et à l'âme de l'eau, pendant qu'un orateur exhortait les poissons à se laisser capturer dans les filets des pêcheurs. Lors des repas, le rituel conseillait de jeter les arêtes de poissons dans l'eau et non pas dans le feu, de façon qu'avec ce retour dans leur élément, les poissons mangés n'aient pas le sentiment de mourir. 
 
 
Règle générale, les offrandes et les remerciements adressés aux animaux, sur une base fréquente, les disposaient favorablement envers les humains. En contrepartie, les chasseurs et les pêcheurs pouvaient bénéficier de visions et de rêves plus clairs et plus explicites. 
 
 
Outre la chasse et la pêche, les animaux sont aussi très présents dans l'imaginaire, dans les contes et dans la tradition orale des nations. Les animaux étaient également vénérés parce qu'ils étaient la source d'enseignements,alors que leurs comportements et leurs attitudes étaient relevés, imités et cités comme modèle. Au niveau des valeurs, des exemples de vaillance, de courage, de détermination et de règles de conduite étaient puisés chez les animaux et servaient à l'éducation des plus jeunes au sein des communautés. Enfin des noms d'animaux étaient donnés aux clans qui formaient la structure sociale de plusieurs nations. 
 
 
Il a fallu des siècles, pour ne pas dire des millénaires, pour que se tissent ces liens privilégiés entre les Autochtones et les animaux. Ces relations homme-animal font partie intégrante de la spiritualité des nations et elles sont un éloquent témoignage de la culture ancestrale des Autochtones d'Amérique du Nord. 
 
 
 
Les animaux ont toujours eut une place très importante dans la vie, la spiritualité et la pensée amérindienne. L'intimité dans laquelle toutes créatures étaient liées entre elles fait référence au lien du grand cercle de la vie. Si un des membres du cercle brisait l'harmonie, ce sont tous les autres qui devaient en souffrir. 
 
 
Les animaux de par leur force, leur agilité et leur intelligence inspiraient le respect aux amérindiens qui en sont venus à les regarder non seulement comme des pourvoyeurs pour leur nourriture ou leurs vêtements mais encore comme des créatures d'un monde surnaturel dotées de grands pouvoirs. Hors les amérindiens croyaient qu'ils pouvaient s'approprier ces pouvoirs, cette force, s'ils se mettaient à vouer une sorte de culte à ces êtres animaux. Dès lors, les animaux jouèrent un rôle d'inspiration auprès des hommes dans tous les aspects de la vie des tribus. Ont faisait appel à eux pour se guérir de différentes maladies autant que pour avoir du succès à la chasse ou pour acquérir de la force au combat. 
 
 
 
 
Coyotes 
 
 
Depuis aussi longtemps que l'on se souvienne dans les légendes amérindiennes, les animaux aidèrent non seulement à la création des humains mais ils devinrent aussi leurs mentors. Ils leurs enseignèrent les mystères de la vie et du monde spirituel. Certains de ces animaux pouvaient être à la fois bons et mauvais, jouant de vilains tours aux humains qui s’y laissaient prendre. C'est le cas du coyote, du lièvre ou du carcajou. 
 
 
Selon plusieurs légendes amérindiennes, au début des temps, les animaux et les humains parlaient le même langage et ils arrivaient à se comprendre. Les animaux prenaient soin des humains leurs apportant de la nourriture et de l'eau. Ils allaient même jusqu'à se sacrifier pour que les hommes puissent manger durant l'hiver alors que la nourriture se faisait rare. Puis au fil du temps les hommes se mirent à abuser de leurs amis à quatre pattes et à les dresser les uns contre les autres. Les humains allaient même jusqu'à voler les réserves de nourriture des animaux. Ces derniers finirent par en avoir assez du mauvais traitement que leur infligeaient les hommes. Ils s'en allèrent donc chacun de son côté, refusant de parler la même langue que les humains et les abandonnant à leur sort. C’est depuis ce temps que les hommes et les animaux ne peuvent plus se comprendre. 
 
 
 
 
Aigle 
 
 
Les Inuits, qui sont très habiles chasseurs disent qu’il y a très longtemps, les mariages entre les humains et les animaux étaient fréquents surtout entre les femmes et les ours. « C’est pourquoi, disent-ils, nous connaissons les agissements et la façon de penser des animaux parce qu’il y a longtemps les hommes épousaient des animaux et apprenaient leurs secrets pour ensuite les transmettre aux autres hommes.
Tous les animaux du plus petit papillon jusqu’au grand bison possédaient des pouvoirs précieux qui pouvaient être transmis aux hommes. Cependant, tous les animaux n’étaient pas utilisés comme « totems » chez tous les peuples amérindiens.
 
 

Le mot « totem » est dérivé d’un mot Objibway. Le mot « odem » qui fait référence au lien mystique qui unit l’esprit à  un lieu ou à une nation.
Les animaux totémiques étaient souvent attribués lors d’une vision ou simplement par décision d’un conseil pour la tribu. Par exemple, chez les Mohawks il existe trois clans dont les totems sont : l’ours, le loup et la tortue.  De même chez les Objibways, à la suite de l’arrivée des Européens, il fût décidé par le conseil de créer deux nouveaux clans pour les enfants de la nation qui avaient du sang anglais ou américain. Les animaux totémiques pour ces deux clans étaient le lion et l’aigle à tête blanche qui sont en fait les animaux emblématiques des deux pays.
 
 
 
 
 
Lynx 
 
 
Dans plusieurs nations amérindiennes, lorsque les jeunes gens voulaient connaître leur animal totem, ils  partaient en quête de visions. Ils devaient passer quatre jours et quatre nuits dans les montagnes ou dans la forêt sans manger ni boire. Pendant ce temps de jeûne ils priaient et demandaient au Grand-Esprit de bien vouloir leur envoyer une vision. Un animal apparaissait souvent d’une façon très réelle et cet animal devenait l’animal totem de la personne à qui il était apparût. Il devait apporter sa protection, son courage et sa sagesse tout au long de la vie de cette personne. De même, les hommes s’attribuaient souvent les caractéristiques qui appartenaient à leur totem. 
 
 
Chez les Indiens des plaines, surtout chez les Sioux et les Chippewas, les pouvoirs de l’ours étaient souvent invoqués avant d’aller à la guerre. Les hommes peignaient sur leur visage des marques qui ressemblaient à des griffes d’ours ou ils apportaient avec eux un couteau à double lame, dont la poignée était sculptée dans la mâchoire d’un ours. 
 
 
 
 
Loup 
 
 
Au cours des dernières années est apparût une nouvelle façon de trouver son animal totem…. par les cartes, au moyen de l’astrologie.  C’est un moyen simple et à la portée de tous, toutefois, il est loin de se rapprocher de l’ancienne voie enseignée par les amérindiens.
 

Il est certain que les animaux utilisés comme totems peuvent varier d’une nation à l’autre ainsi que leur signification. Mais dans l’ensemble nous pouvons observer une constante qui relie tous les peuples d’Amérique du Nord. 
 
 
 
 
 
Corbeau 
 
 
 
Liste des principaux animaux totémiques et de leurs significations 
 
 
 
L’AIGLE :

C’est un lien avec le Grand-Esprit. En fait c’est parce qu’il vole le plus haut dans le ciel que les amérindiens croient qu’il communique nos pensées au Créateur.
 
 

LA TORTUE :

Elle est d’abord le symbole de la Terre-Mère car les Iroquoiïens croient que la terre est une île sur le dos d’une tortue. C’est aussi un symbole de longévité et de prudence. Sa démarche lente nous rappel qu’il ne faut pas se précipiter avant de prendre une décision.
 
 


LE LOUP :

Le loup est un enseignant. Il représente aussi la loyauté, la fidélité parce qu’il vit en meute et qu’il reste fidèle à sa compagne toute sa vie.
 
 


LE COYOTE :

C’est un joueur de tours, il a beaucoup d’humour. Le coyote tend aux autres un miroir où ils peuvent voir leur propre folie.
 
 


LE CORBEAU :

Il est considéré chez certains peuples comme un porteur de magie, chez d’autres comme un oiseau messager de mort. Il aide à changer d’état de conscience et à écouter sa voie intérieure.
 
 


LE LYNX :

Il est le gardien des secrets oubliés. Il peut vous aider à voir à travers les gens et à percer le mensonge. Il symbolise le mystère et la soif de vérité.
 

Villes françaises - Sisteron -

Publié à 14:22 par acoeuretacris Tags : sisteron ville francaise
Villes françaises - Sisteron -
Sisteron, la perle de Haute Provence

Un peu d'histoire

Sisteron ou « Segustero » à l'époque romaine, était une ville importante de la Narbonnaise. Elle est située en Région Provence-Alpes-Côte d'Azur dans le département des Alpes-de-Haute Provence.
La Via Sinistra reliait entre elles la voie Domitienne et la voie Aurélienne.

A la fin du Vème siècle, Sisteron reçoit un siège épiscopal, et subit les incursions qui ont ravagé la Provence.

Après Charlemagne, Sisteron fait partie du Royaume d’Arles.

Puis de 1209 à 1481, la ville appartient à l’état Provençal que Charles III lèguera à Louis XI.
En 1481, Sisteron devient ville du Royaume de France. Puis en 1516 : François Ier s'arrête à Sisteron de retour de Marignan ; Le chevalier Bayard y tient garnison.  De 1560 à 1600 la ville est le théâtre de luttes entre Protestants et Catholiques et, sous Henri IV, la cité n’est plus que ruines.

Sisteron

1639 : le prince polonais Casimir V, roi de Pologne en 1648, accusé de complot contre la France est enfermé dans le donjon de la citadelle. Le cachot où fut détenu le prince a été reconstitué.

Autrement, les XVIIème et XVIIIème siècles y seront sans histoires.

1815 : le 5 mars, lors de la marche de Napoléon Ier vers Grenoble, l'empereur arrive à Sisteron, dont le maire est royaliste, précédé du général Cambronne, venu s'assurer que le passage était sûr.

1942-1944 : la citadelle a servi de prison aux Allemands.

1944 : le 15 août, les B26 « Marauder » français et des « forteresses volantes » américaines du 42th Bomber Wing tentent de couper le pont ferroviaire et le pont routier de la Durance. On déplorera plus de 300 victimes civiles. Une partie de la ville fut détruite, et la citadelle gravement endommagée.

Aujourd’hui Sisteron a retrouvé son rythme de cité provençale. Elle est, plus que jamais la "clef de la Provence".

La cathédrale de Sisteron

La Via Domitia

De Bello Gallico (Guerre des Gaules) de Jules César nous montre la rapidité avec laquelle ses légions ont progressé sur le sol gaulois, et rares sont les occasions où il va entreprendre des travaux routiers pour faciliter le passage de ses soldats.
Cela prouve qu'il y avait en Gaule un réseau routier et que les communications étaient satisfaisantes. Les ingénieurs reprendront ces tracés, les mettant aux normes des « viae ».


La première décision prise sera la création d'une route
(supervisée par le consul Cneus Domitius Ahenobarbus) qui reprit le tracé de la hérakléenne et de la route empruntée par Hannibal. La Via Domitia, qui porte son nom, c’était la coutume, est la première route construite, et ce dès -118.

Le développement des voies romaines en Gaule va prendre son essor sous le principat d'Auguste. Les travaux des axes de la Gaule furent confiés par Auguste, à son gendre Marcus Vipsanius Agrippa qui choisit la ville de Lugdunum / Lyon comme origine de ces voies. Strabon les décrit: « Lyon se trouve au milieu de la Gaule comme l'Acropole au milieu d'une ville… c'est pourquoi Agrippa en fit le point de départ des grandes routes qu'il ouvrit. Au nombre de quatre, l'une va chez les Santons et en Aquitaine, la seconde se dirige vers le Rhin, la troisième vers l'océan, la quatrième gagne la Narbonnaise et le rivage de Marseille ».

L'extension des routes se fait jusqu'au milieu du IIIe siècle (premières incursions des Francs et des Alamans).

Pont romain de St-Thibery

Les premières grandes voies :

  • La Via Aurelia : plus récente, voie du littoral, par Antibes, Fréjus, Brignoles, Aix-en-Provence, Salon-de-Provence et Saint Gabriel.
  • La Via Domitia : lien entre l'Italie et l'Espagne. Elle arrivait en Gaule au Col de Montgenèvre passait ensuite par Sisteron, Apt, Cavaillon, Beaucaire, Nîmes, Montpellier, Narbonne et le Col du Perthus. Cette route, de 500 kilomètres, traversait la Narbonnaise entre les Alpes et les Pyrénées.
  • Le col de Montgenèvre est un col des Alpes françaises culminant à 1850 m. Historiquement le plus commode et le plus fréquenté des les cols transalpins. Sur le versant français, la via y accédait par le sillon durancien, qu’elle rejoignait à Sisteron, et était jalonnée d’agglomérations montagnardes : Gap, Chorges, Embrun et Briançon.

 

Elle traversait la région, devenue la Haute Provence, y laissant des chaussées, bornes, gués, ponts mais aussi une langue (le latin), des chiffres (romains), des façons de boire et de manger, et bien d’autres choses.
Reliant Rome au sud de l’Espagne, la Via Domitia, jalonnée de relais routiers, d’ouvrages d’art, de lieux de culte, fait revivre une partie de notre histoire. Elle était jalonnée par les cités de Briançon, Gap, Sisteron, Apt, Cavaillon, Nîmes, Béziers, Narbonne, et Ruscino/Château Roussillon et passait les Pyrénées au col de Panissars près du Perthus.

Ambrussum traves de chariots

La Province Narbonnaise

La province romaine de Gaule la plus ancienne s’étendait des Alpes aux Pyrénées et de la Méditerranée au lac Léman, aux Cévennes et à la Montagne Noire. Qualifiée à sa création à la fin du II ème siècle avant J-C, de Province Transalpine, avec pour capitale Narbonne, elle prit sous Auguste, en 22 avant notre ère, le titre de Narbonnaise.
A l’est de la Durance, les Alpes, occupées par des royaumes indépendants soumis tardivement, ne furent transformées en provinces romaines qu’au 1er siècle de notre ère (Alpes Maritimes, Alpes Cottiennes, Alpes Graies).

La construction des voies antiques

Les romains ont fait preuve de techniques très élaborées et utilisaient des instruments de visée performants : groma, dioptra, chorobate.

La route elle-même, formée de longs tronçons rectilignes et dont le profil était amélioré par des passages en remblai ou en déblai, était construite en couches superposées. Dans les passages difficiles, en montagne, la chaussée pouvait être, taillée dans le roc et maintenue par des murs de soutènement bâtis.

C’était en campagne une voie de terre, dallée qu’en certains endroits (villes, gués) et les ornières ne sont que la conséquence d’un roulage intensif.  Les chantiers routiers avainet des équipes nombreuses, ingénieurs terrassiers, et des réquisitions de manœuvre indigène.

Narbonne Via Domitia

Les stations routières

Des gîtes  (mansiones) étaient aménagés à partir de bourgades existantes ou par créations ; entre eux, des relais (mutationes). Du Rhône aux Alpes, toutes ces stations sont bien localisées.

Les bornes milliaires

Des pierres de 2 à 4 mètres de haut, colonnes ou piliers, implantées tous les milles (1480 m) indiquaient la distance à certaines villes de l’itinéraire. Pour la voie domitienne, on a des bornes au nom d’Auguste (3 av. J-C), de Tibère (32 ap. J-C), de Claude (41 ap. J-C), d’Antonin le Pieux (144 ap.J-C), etc. Aucune borne n’a été retrouvée sur le tronçon Apt - Mont Genèvre.

Militaire à sa création, la voie domitienne est devenue une, des plus grandes voies publiques de l’Empire Romain. Le service des postes de l’administration romaine en est un de ces principaux utilisateurs.

Les ouvrages d’art

Ponts et gués étaient nombreux : chaque traversée de cours d’eau était aménagée.  Les ponts en grand appareil sous le Haut Empire ou en petit appareil au II ème siècle mais aussi enbois, en montagne, ce que confirme Strabon. Les ruisseaux modestes étaient franchis par des gués construits.

La citadelle de Sisteron

La citadelle de Sisteron surplombe la ville. Construite sur un éperon rocheux, c'est la première chose que l'on voit en arrivant. La citadelle était un verrou stratégique sur la route menant des Alpes à la Méditerranée.

Citadelle de Sisteron Vue de l'ouest

La Durance a joué un rôle très important dans l'histoire

Durant l'Antiquité, et jusqu'au XIXe siècle, la Durance était réputée pour sa traversée difficile, ses crues brutales et son débit inconstant. La largeur de son lit, la force et la faible profondeur de son courant, et les changements de son cours après les crues rendaient la navigation très difficile. De la même façon, tous ces facteurs rendaient son franchissement difficile : il fallait parfois plusieurs bacs pour traverser, reconstruire le câble (traille) support, et les rives instables et abruptes rendaient son accès difficile. Les gués étaient difficiles à établir, souvent emportés : les seuls durables sont ceux de Mirabeau et de Pertuis, utilisables en-dehors des crues.

Citadelle de Sisteron Vue intérieure

Classée monument historique, la citadelle est la pièce maîtresse de la ville. Jehan Erard, sous Henri IV, puis Vauban l'ont marquée de leur empreinte. Le rocher a de tout temps été fortifié, mais l'oppidum des Voconces a été détruit lors de l'invasion romaine (27 av. J.-C.), le castrum romain aussi ainsi que le châtel du haut Moyen Âge.

Commerce du vin sur la Durance époque gallo-romaine

Ce n'est qu'au XIe que l'on trouve mention du « château » de Sisteron.La citadelle est constituée d'un ensemble d'ouvrages d'époques diverses. Le rempart supérieur, chemin de ronde, et son donjon datent du XIIe. Sa situation en fait un enjeu disputé pendant les guerres de Religion.  Après les destructions Jehan Erard, ingénieur militaire de Henri IV adapte, de 1590 à 1597, un étagement d'ouvrages bastionnés auquel viendra se souder le rempart dès le XIVe.

Citadelle de Sisteron - Une  échauguette

En 1692, Vauban, après l'invasion par le duc de Savoie Victor-Amédée II, conçoit pour Sisteron un plan de défenses intéressant la ville et la forteresse. De cet ambitieux projet, seuls la poudrière et le puits seront réalisés. De 1842 à 1860, le comté de Nice et la Savoie n'étant pas encore en France, d'ultimes travaux furent entrepris.

La chapelle « Notre-Dame du château » remonte au XIVe siècle et est un chef-d’œuvre de proportions où joue la dichromie d'un grès doré et d'un calcaire gris. Aux trois quarts détruite en 1944, la chapelle restaurée sert de cadre à des expositions.

Citadelle de Sisteron - La guérite du diable

Depuis 1956, la citadelle est l'objet d'une restauration exemplaire.
Un musée a été aménagé. Une salle est consacrée au retour de l'île d'Elbe. La citadelle ne sera démilitarisée qu'en 1920.

Le rocher de Baume

L’anticlinal de Naux qui fait partie de l'anticlinorium de Laragne, est traversé par la Durance, à Sisteron, dans une «  clue ». Ce terme est spécifique à la région, le terme consacré, en géologie est «  cluse ».

Sisteron Rocher de la Baume

Sisteron Rocher de la Baume

Cette barre est tithonique et comporte une charnière déversée vers le sud et les bancs de ce rocher sont  biseautés par une surface de chevauchement. Dans la partie haute de la crête les couches du Tithonique du flanc sud de l'anticlinal des Naux se renversent vers le sud. Elles sont en outre perturbées par des plissotis ainsi que par deux failles pentées vers le nord.

Lithothérapie - Le diamant -

Publié à 14:01 par acoeuretacris Tags : lithothérapie diamant
Lithothérapie - Le diamant -

Santé

 

 

Le diamant est la pierre la plus pure du monde minéral.
Il représente la pureté de l'esprit et du corps.
Il est un maître guérisseur, il accélère le travail des organes pour nous débarrasser des toxines accumulées.
Il stimule le travail du cerveau, le système musculaire et immunitaire.
Très efficace pour réguler les hormones, il soulagera aussi la femme durant de ses menstruations.
Il purifie nos idées, nos pensées, il nous aide à nous concentrer et à concrétiser nos envies.
Il nous protège des énergies néfastes, des autres et de nous même. Il nous redonne confiance et supprime nos sentiments d'infériorité, de jalousie.
Cette pierre est très puissante et est recommandée aux personnes ayant de l'expérience en lithothérapie. Elle peut vous amener très loin dans la méditation, trop loin peut être si vous n'êtes pas prêt. Tout travail avec un diamant doit se faire avec une grande précaution, un bloc de schrol peut vous aider à vous ancrer.
Attention, le porteur de cette pierre doit rester pur car il encoure autrement de grands risques. Nombreux sont les diamants qui se "retournent" contre leur possesseurs.

 

 

Légende

 

Symbole de la perfection, de la pureté.
Le bouddha parlait de l'esprit de diamant, état de pureté, de perfection que l'homme doit atteindre.
L'alchimie indienne associe le diamant à l'immortalité et l'identifie à la pierre philosophale.
Le Talmud évoque un diamant porté par le grand prêtre qui déterminait, en se ternissant, la culpabilité d'un criminel ou d'un traître.
Au Moyen Age, un diamant sur lequel on gravait l'effigie du dieu Mars surmontant l'Hydre, rendait invisible son porteur.
Des diamants, considérés comme maléfiques, ont causé la mort de leurs possesseurs.
Le Koh-i-Noor, le Hope, le Shah, le Sancy et le Régent ont une histoire jalonnée de meurtres, de trahisons, de drames.

 

 

Couleur

 

Incolore, jaune à brun, bleu, rose, noir, vert.

 

 

Composition chimique

 

Carbone pur

 

 

Chakras

 

Grand amplificateur, il convient à tous les chakras.

 

 

gisements

 

Afrique du sud, Australie, Brésil, Namibie, Russie......

 

 

Purification

 

Eau distillée salée, du soleil. La purification est rarement nécessaire car le diamant détruit les énergies négatives.

 

Astrologie

 

Tous les signes...

 

 

Jours et planetes

 

Samedi, Saturne

 

 

 

 

Lithothérapie - Le Cristal de roche -

Publié à 13:53 par acoeuretacris Tags : lithotherapie cristal de roche
Lithothérapie - Le Cristal de roche -

Photo L. Carion


www.carionmineraux.com

 

Santé

Le cristal de roche est capable de décomposer la lumière dans toutes les nuances de l'arc en ciel.
Il est d'une absolue neutralité et peut être employé sur tous les chakras, pour tous les usages.
Facile à programmer, le cristal est un puissant amplificateur.
Il peut être utilisé en association avec toutes les pierres de couleurs car il peut se parer de leurs propriétés.
Très efficace pour les glandes et la thyroïde particulièrement.
Il guérit tout problème lié à l'appareil digestif.
Précieux pour les douleurs de dos, d'hernie discale et de disque invertébral.
Bénéfique pour les yeux, le coeur, la lymphe, la circulation, les poumons, il apaise aussi le système nerveux.
Combiné à la magnésite et au jaspe rouge, il fera des merveilles pour la perte de poids.
Pierre d'une puissante énergie, elle nous procure une protection sans faille et nous revitalise en profondeur.
C'est une pierre fabuleuse pour le travail de télépathie.
Différentes variétés nous sont offertes et toutes aussi puissantes:
Le cristal fantôme est formé de pointes successives les unes sur les autres. On peut faire de magnifiques voyages initiatiques dans le passé de notre terre.
Ce cristal peut être vert, c'est alors un fantôme de chlorite, puissant pour la guérison.
Le cristal arc en ciel a des givres de croissance qui décomposent la lumière et font voir un arc en ciel.
A la fois doux et puissant, il est facile à programmer et protège des maladies, des néfastes énergies.
Les macles de cristal diffusent une énergie incroyable et sont capables de recharger toute pierre pour être de nouveau utilisée.

Légende

Les riches patriciens romains pensaient que c'était de la glace qui jamais ne fondait et ils possédaient de gros blocs de cristal de roche dont ils se rafraîchissaient les mains par temps de canicule. En effet, le cristal de roche garde le froid très longtemps, même dans une atmosphère chaude.
Les égyptiens plaçaient sur le front de leurs morts un troisième oeil en cristal pour aider l'âme à trouver son chemin.
L'utilisation de la boule de cristal favorise la télépathie, les flashs, la méditation.
Une légende amérindienne affirme que treize cranes de cristal sont cachés à travers le monde. Ces cranes contiennent le savoir du monde et le jour ou ils seront tous réunis, ce savoir nous sera révélé.
Depuis le début du siècle dernier plusieurs ont été trouvés, surtout dans les ruines des civilisations aztèques.
Une légende similaire affirme que la fin du monde aura lieu quand ces treize cranes seront rassemblés. Peut être ne serons nous pas prêt à profiter de ce savoir...

Couleur

Incolore

Composition chimique

Dioxyde de silicium

Gisements

Brésil, Madagascar, U.S.A., Autriche, Alpes...

Chakras

Il convient à tous les chakras.

Purification

Eau distillée salée, beaucoup de soleil. Une purification est nécessaire à chaque nouvelle programmation.

Les élixirs

L'élixir de cristal de roche est une eau énergétisée. Il débloque tous les chakras et fortifie notre corps et notre mental.
N'oubliez pas que le cristal de roche peut entrer dans toutes préparations de tout élixir, il amplifiera son action.

Astrologie

Lion, poissons, vierge, verseau, taureau, cancer, gémeaux, capricorne...

Jour de la semaine et planète

Lundi, Lune