Les départements et leur histoire - Marne - 51 -

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Les départements et leur histoire - Marne - 51 -
(Région Champagne-Ardenne)
 

Lorsque les Romains pénétrèrent dans les Gaules, ils trouvèrent la partie sud-est du territoire, qu'ils désignèrent après leur conquête sous le nom de Belgica secunda, occupée par deux peuplades, les Remi et les Catalauni, dont tous leurs auteurs s'accordent à vanter le courage et la puissance. Ces contrées qui devinrent, sous la monarchie franque, les domaines indépendants des évêques de Reims et de Châlons, quoique enclavées dans la Champagne et rattachées par certains liens de vassalité aux comtes de cette province, ont formé presque en entier le département actuel de la Marne.

Tout ce qui précède la période romaine est resté dans l'obscurité la plus profonde ; mais il est permis de supposer, pour ces populations, de glorieux antécédents, sur la foi de César lui-même, leur ennemi et leur vainqueur, écrivant dans ses immortels Commentaires : Gallorum omnium fortissimi Belgii ; ce à quoi Strabon ajoute : Inter istas gentes Remi sunt nobilissimi (De tous les Gaulois, les Belges sont les plus braves, et parmi eux les Rémois sont les premiers à citer). De pareils titres de noblesse peuvent consoler de quelques lacunes dans l'histoire ; il est à regretter cependant qu'aucun document, qu'aucun débris de monuments religieux ou civils ne vienne jeter la moindre clarté sur un passé qui avait- valu à nos ancêtres une si glorieuse renommée et une position si importante.

César et ses successeurs, qui se connaissaient en valeur et savaient l'honorer, firent tous leurs efforts pour s'attacher les Remi et les Catalauni ; ils y parvinrent et s'en firent des alliés aussi fidèles que les Éduens l'étaient dans la partie celtique de leur nouvelle conquête ; aussi n'avons-nous à citer aucune révolte contre la domination des vainqueurs. De nombreuses fouilles archéologiques ont été pratiquées dans le département et ont amené d'importantes découvertes en objets gallo-romains, notamment dans la contrée sise entre Reims et Sainte-Menehould, et aux environs de Sézanne. MM. de Baye à Baye, Counhage à Suippes, de Barthélemy à Courmelois, Werlé à Reims, ont de précieuses collections. On a découvert à Coizard, arrondissement d'Épernay, une station extrêmement importante de l'âge de la pierre polie, connue de tout le monde savant.

Ce qui, partout ailleurs, est une occasion de déchirements et de persécutions s'accomplit dans cette contrée sans que l'harmonie en paraisse troublée ; les temples s'y élèvent en l'honneur de Jupiter, de Mars et d'Apollon, sans protestation des cultes abolis ; le christianisme y apparaît à son tour dès le IIIe siècle, sans que des mesures bien rigoureuses signalent les vengeances du paganisme menacé ; enfin les barbares eux-mêmes semblent respecter ce territoire comme un terrain neutre et consacré à la paix, et lorsque Attila en menace la capitale, on voit combattre, pour sa défense, sous le même drapeau, les Francs de Mérovée, les Wisigoths de Théodoric et les légions d'Aétius.

La substitution de la monarchie de Clovis à la domination romaine s'y opéra aussi sans secousses ; sous les premiers successeurs de ce prince, le pays fit partie du royaume d'Austrasie ; dont Reims fut même quelque temps la capitale.

Des lieutenants royaux, avec le titre de comtes, administraient la province. Elle suivit le sort de l'État auquel elle était incorporée pendant les règnes si agités des rois de la première race, sans qu'aucun épisode notable signale son histoire particulière. Sous Charlemagne, l'extension des limites de l'empire la fit passer dans la Neustrie ; mais, au milieu de tous ces bouleversements, deux pouvoirs s'étaient maintenus et avaient grandi : c'étaient ceux des évêques de Reims et de Châlons.

Dès le temps de Clovis, ils étaient en possession de privilèges considérables que chaque siècle avait vus augmenter ; depuis longtemps, l'autorité royale sur les villes épiscopales n'était plus que nominale. Les prélats, à leur dignité religieuse, avaient ajouté le titre et les pouvoirs de comtes : l'évêque de Châlons battait monnaie ; tous les deux étaient pairs de France et pouvaient réunir une armée de soixante mille vassaux dans la querelle des investitures, quand Louis le Gros se fit le défenseur des prétentions de la papauté. Il ne faut donc pas s'étonner de voir, à l'époque du morcellement de la France féodale, l'influence des sièges épiscopaux de Châlons et de Reims prévaloir contre le menaçant voisinage des comtes de Vermandois et de Champagne.

Pendant la crise qu'amena l'affaissement du pouvoir central sous les derniers carlovingiens, il y eut des luttes, des alternatives de succès et de revers ; les prélats, aussi guerriers que pasteurs, subirent les chances des batailles auxquelles les entraînaient les nécessités de leur puissance territoriale ; mais, encouragés par les sympathies et l'influence des rois de France, qui redoutaient moins leur pouvoir que l'agrandissement des vassaux laïques de la couronne, ils maintinrent leur autorité sur leurs deux capitales et sur un rayon qui répond à peu près exactement à la circonscription actuelle du département ; tout ce que put obtenir contre elle la dynastie héréditaire des comtes de Champagne, fondée par le fameux Thibaut, fut la reconnaissance d'un fait pour ainsi dire géographique, l'incorporation des deux évêchés dans le territoire de la Champagne, l'hommage, à ce titre seulement, aux comtes de la province ; mais sans aucune atteinte aux privilèges séculaires, sans aucun empiètement sur les droits et sur l'indépendance des prélats.

Grâce à cet état de choses, il y eut, au milieu de la Champagne proprement dite, une Champagne rémoise et une Champagne châlonnaise, qui, le plus souvent, restèrent en dehors des discordes et des guerres dont fut agitée la France, et purent même garder la neutralité dans les nombreuses et sanglantes querelles que vidaient sur leurs frontières nos rois et les comtes de Champagne. Quoique ce fussent surtout les villes qui profitassent des bienfaits de la paix, et quoique la prospérité s'y révélât à des signes plus apparents, les campagnes avaient trouvé aussi, sous ce régime, leur part de sécurité et de bien-être, lorsque l'invasion anglaise, au XIIIe siècle, vint réclamer de leur patriotisme sa part de dévouement et de sacrifices.

Les commencements de cette longue et terrible guerre coïncident avec la réunion de la Champagne à la couronne de France, Jeanne, unique héritière de Henri III, quatorzième comte de Champagne, ayant épousé Philippe le Bel en 1284. Cette cession, qui ne fut solennellement enregistrée qu'en 1361, sous le roi Jean, souleva des difficultés dont le détail appartient à l'histoire du comté de Champagne ; nous avons à constater seulement qu'à dater de cette époque furent rompus les derniers liens de vassalité qui rattachaient les domaines des évêques à la maison de Champagne.

La première attaque sérieuse fut dirigée par Robert Knolles et Eustache d'Auberticourt, que repoussa Henri de Poitiers, évêque de Troyes. A ces assaillants succéda bientôt Édouard d'Angleterre, qui, profitant de la captivité du roi Jean, fondit sur la Champagne, où il rencontra toutefois une vigoureuse résistance.

Le traité de Brétigny exposa le pays à de nouvelles calamités ; il fallut que Du Guesclin vînt le délivrer des bandes indisciplinées de malandrins et de tard venus, qui pillaient les villes et ravageaient les campagnes. De 1368 à 1380, eurent lieu de nouvelles expéditions des Anglais, sous les ordres des ducs de Lancastre et de Buckingham, et, cinquante ans plus tard, la victoire de Gravant, remportée par Salisbury, qui put croire un instant avoir arraché la province entière à la France. Qu'on se représente, en effet, ce malheureux pays isole au milieu de territoires hostiles : Bourgogne, Flandre, Alsace et Lorraine.

Le découragement et le désespoir se seraient emparés de caractères moins solidement trempés que celui des Champenois. Une désolation si profonde, un danger si immense ne fit que réveiller leur courage en leur inspirant pour la mère patrie une pitié héroïque et sublime. Michelet, en parlant de Jeanne d'Arc, a décrit ce qui dut se passer dans ces cœurs champenois, que César avait si bien devinés.

Il ne nous appartient pas de toucher à cette grande épopée nationale dont l'expulsion de l'Anglais fut le dénouement ; constatons seulement que, dans cette crise suprême, le tribut de sang payé par la brave contrée qui nous occupe fut tel, qu'on dut recourir à des mesures extraordinaires pour repeupler les campagnes et les villes. Une paix sérieuse et durable eût été le meilleur moyen d'arriver à ce but ; mais cette heure réparatrice n'était point encore venue.

La lutte de Louis XI et de Charles le Téméraire, les guerres de François Ier et de Charles-Quint, la peste, qui ajouta ses ravages à tant d'autres fléaux, mirent obstacle pendant longtemps à la cicatrisation des plaies anciennes. Quoique l'influence des évêques de Reims et de Châlons et le royalisme de la population eussent atténué les effets de la Réforme et de la Ligue, la solidarité entre les diverses provinces de la monarchie était dès lors assez étroite pour qu'on ne pût espérer la prospérité des unes au milieu de la désolation des autres; le mal n'était donc pas réparé lorsque, pendant la minorité de Louis XIV, le pays eut à subir, en 1650, une invasion des Espagnols.

Ce dernier assaut précéda une paix de plus d'un siècle, le théâtre de la guerre ayant été éloigné sous les règnes qui suivirent; mais les conditions de cette paix intérieure ne permettaient pas encore d'en espérer de bien heureux résultats : aggravation des impôts, exigences du recrutement, suppression des vieilles franchises, grâce à la centralisation administrative et au despotisme, aux exactions des agents royaux, tel est le prix auquel les malheureuses provinces payaient les somptueuses prodigalités de Versailles. Aussi se ferait-on difficilement une idée des espérances enthousiastes qui saluèrent les premières promesses de la Révolution de 1789.

Lorsque la France fut envahie et que les Prussiens eurent pénétré en Lorraine, on peut dire que la Champagne se leva comme un seul homme. Dumouriez, pour ses opérations de l'Argonne, trouva un précieux concours dans cette héroïque population. La journée de Valmy inaugura toute une série de victoires auxquelles prirent une large part les volontaires champenois, et, dans cette grande lutte de la France contre l'étranger, le département de la Marne est du nombre de ceux qui ne désespérèrent point de la sainte cause qu'ils avaient embrassée et qui restèrent fidèles jusqu'au dernier moment au gouvernement que la France s'était alors donné.

Les vastes plaines qui se déploient au nord et à l'est de Châlons ont toujours fait de ce territoire une route ouverte aux invasions. Après nos revers de 1813, lorsque les puissances coalisées reprirent l'offensive, la Champagne était désignée d'avance comme le point le plus exposé à leurs attaques ; c'est aussi ce point que choisit Napoléon pour y concentrer les efforts de la résistance.

On a trop souvent célébré les merveilles de cette campagne de 1814 pour que nous essayions d'en dire autre chose que ce qui se rattache spécialement aux différentes localités dans les noms se présenteront dans cette notice ; nous n'avons à constater ici que l'attitude générale du département dans ces graves circonstances. La population fut digne d'elle-même et de tout son passé ; Napoléon n'avait pas trop présumé du dévouement des braves Champenois.

En 1870, après la dispersion de nos armées, les plaines ouvertes de ce département ne pouvaient offrir aucun point de sérieuse résistance aux masses envahissantes de l'ennemi ; l'occupation allemande y fut longue et coûteuse : les réquisitions, les emprunts forcés, les dévastations et les charges de toute nature s'y traduisirent par une dépense de 26 237 675 francs.

Les départements et leur histoire - Manche - 50 -

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Les départements et leur histoire - Manche - 50 -
(Région Basse-Normandie)
 

Le territoire de ce département faisait partie de l'Armorique : les Unelli habitaient la presqu'île ; au sud se trouvaient les Abrincatui. Cette sorte de division se maintint jusqu'à la Révolution et forma les deux pays distincts du Cotentin et de l'Avranchin.

Le pays était déjà très peuplé au temps de César, et fournit des troupes nombreuses à Viridorix lors de la révolte de cette partie de la Gaule contre les Romains. C'est à un kilomètre de Gavray que se trouvait le Camp de Sabinus, chez les Unelles, découvert en 1874 par le professeur C. Clouet. Exposé, comme tous les pays voisins de la mer, aux incursions des pirates du Nord, ce pays reçut la visite de Charlemagne, qui, en y bâtissant des forteresses, essayait ainsi de le préserver des désastres qu'il entrevoyait dans l'avenir.

Cette contrée n'échappa point cependant à l'invasion normande, et fut soumise par Rollon ; mais, placée à l'extrémité du nouveau duché, elle participa toujours à l'esprit d'indépendance et de rébellion qui animait ses voisins de Bayeux, et se révolta plusieurs fois. Ce fut du Cotentin que sortirent ces chevaliers qui conquirent la Sicile : le village d'Hauteville, à 12 kilomètres de Coutances, est le berceau de ces vaillants enfants de Tancrède, Guillaume Bras de Fer, Drogon, Humfroy, Robert Guiscard, dont les exploits étonnèrent le midi de l'Europe.

Au commencement du XIIIe siècle, le pays passa, avec le reste de la Normandie, sous l'autorité de Philippe-Auguste. Le roi Jean eut l'imprudence de le céder à Charles le Mauvais, roi de Navarre, qui se hâta d'y appeler les Anglais. On trouvera à l'histoire des villes l'indication des sièges et combats dont la contrée fut le théâtre pendant la guerre de Cent ans, et qui y causèrent de grands désastres, renouvelés au XVIe siècle par les guerres religieuses. La lutte s'y prolongea, ardente et cruelle, entre les chefs protestant et catholique, Montgomery et Matignon.

On doit remarquer cependant que le marchal de Matignon sut, par sa fermeté et son humanité, soustraire le pays aux sanguinaires exécutions de la Saint-Barthélemy. Dans la première partie du XVIIe siècle, le pays fut bouleversé par une de ces jacqueries, si fréquentes dans l'ancien régime, dont l'histoire nous parle à peine. Le Cotentin fut le foyer où éclata l'insurrection des Nu-Pieds, de ces paysans armés qui épouvantèrent la Normandie par leur désespoir et par leurs excès.

En 1639, les impôts excessifs qui pesaient sur le peuple avaient produit déjà un sourd mécontentement, qui éclata bientôt en menaces furieuses quand le bruit courut que des commissaires arrivaient pour établir la gabelle dans toute sa rigueur, le sel baillé par impôts, dans Ie Cotentin et dans quelques autres cantons de la Normandie, qui en avaient été jusqu'alors exempts. Un honnête gentilhomme du pays courut trouver le roi et peignit si vivement le désespoir populaire que la commission fut révoquée. Il était trop tard ; la rébellion avait éclaté.

Des agents de troubles, soldés par l'Angleterre et par l'Espagne, firent passer pour le chef des monopoleurs et des maltôliers l'homme qui venait de préserver la contrée de la gabelle, et poussèrent le peuple aux derniers excès, afin de le compromettre irrévocablement. Le mouvement, commencé à Avranches, se propagea dans toute la basse Normandie. Partout une multitude furieuse courait sus aux officiers de finance, aux partisans et à leurs commis, saccageait leurs bureaux, démolissait ou brûlait leurs maisons. Il suffisait de crier au monopoleur sur le premier passant pour qu'il fût massacré à l'instant.

Des bandes armées s'organisèrent dans les campagnes et répandirent partout des proclamations menaçantes au nom d'un chef mystérieux, qui s'intitulait le général Jean Nu-Pieds. Des aventuriers, des hobereaux ruinés, un prêtre, se donnaient comme les lieutenants de ce général imaginaire. La perception des impôts fut presque généralement interrompue. La répression fut impitoyable. Le colonel Gassion, après avoir soumis Rouen et Caen, jusqu'où la révolte s'était propagée, marcha avec quatre mille hommes sur Avranches.

La fleur de la noblesse du pays le suivait, dit Tallemant des Réaux. Les Nu-Pieds s'y étaient retranchés derrière des barricades ; mais le château était au pouvoir de leurs adversaires et ne cessait de tirer sur eux. Leur défense fut désespérée. « Pendant quatre heures et demie, dit Tallemant, quelques rebelles arrêtèrent Gassion à l'entrée d'un faubourg, où ils n'avaient pour toute défense qu'une méchante barricade. Il y courut grand danger ; car un des rebelles, vaillant autant qu'on peut l'être, et tellement dispos qu'il sautait partout où il pouvait mettre la main, tua le marquis de Courtaumer, croyant que c'était le colonel Gassion. Ce galant homme sauta quatre fois la barricade, et après se sauva. Gassion fit tout ce qu'il put pour le trouver, lui faire donner grâce et le mettre dans ses troupes ; mais cet homme n'osa s'y fier. »

Tout fut tué et égorgé : ceux qu'on atteignit dans leur fuite furent livrés au chancelier Séguier, et l'homme de justice se montra plus impitoyable que l'homme de guerre, car il finit par atteindre ce nu-pieds dont Tallemant racontait les prouesses, et le fit rouer vif à Caen. Il fit également périr ou envoya aux galères tous les autres prisonniers.

A la fin du siècle, la révocation de l'édit de Nantes porta un coup terrible a la prospérité du pays. Beaucoup de protestants émigrèrent. Dans son Histoire des réfugiés protestants, Weiss raconte qu'« à Saint-Lô, sur environ 800 protestants, 400 sortirent du royaume. La population protestante de Coutances émigra tout entière., et les belles manufactures de toiles qu'elle possédait furent transférées soit dans la ville voisine de Cérizy, soit dans les îles de Jersey, de Guernesey, et de là en Angleterre. Dans l'élection de Mortain, sur environ 300 réformés, plus de la moitié s'établirent en Angleterre et en Hollande. L'émigration des maîtres, que leurs plus habiles ouvriers s'empressaient de suivre, ruina pour plusieurs années diverses branches de commerce et d'industrie. »

Un moment, pendant la Révolution, la guerre civile désola le sud du département. Les Vendéens s'approchèrent d'Avranches et de Granville ; mais ils furent bientôt repoussés. En 1830, le roi Charles X traversa le département pour aller s'embarquer à Cherbourg, avec sa famille, sur le Great Britain et le Charles-Caroll, deux vaisseaux américains qui appartenaient à un membre de la famille Bonaparte.


 

Les départements et leur histoire-Maine et loire-49-

Publié à 13:39 par acoeuretacris Tags : Départements
Les départements et leur histoire-Maine et loire-49-
(Région Pays de la Loire)
 

Les Andes ou Andegaves occupaient, à l'époque de la conquête romaine, cette partie de la Gaule qui a formé depuis la province d'Anjou et forme aujourd'hui le département de Maine-et-Loire. Les Andes, avec leurs voisins les Aulerces Cénomans, avaient pris part à une des émigrations les plus importantes des Gaulois et envoyé, dans la partie de l'Italie qui plus tard reçut le nom de Gaule Cisalpine, l'excédent de leur population.

Aussi quelques Angevins, trop zélés pour la gloire de leur pays, n'ont-ils pas manqué de considérer sans autre preuve les Andes comme fondateurs du village d'Andes, voisin de Mantoue et patrie de Virgile. Sans doute il serait bien agréable pour le patriotisme local de compter parmi les Angevins célèbres l'auteur de l'Énéide ; mais c'est là une assertion qui trouvera toujours beaucoup d'incrédules ; surtout hors du département de Maine-et-Loire.

Une gloire mieux constatée, c'est celle d'avoir, sous la conduite du vaillant Dumnacus, résisté bravement aux lieutenants de César. Vaincus néanmoins par Fabius, ils restèrent pendant cinq siècles soumis aux Romains. Mais lorsqu'au Ve siècle l'empire romain, miné depuis si longtemps à l'intérieur par la corruption césarienne, se vit de tous côtés envahi par les barbares, les Andes, comme leurs voisins, se hâtèrent de ressaisir leur indépendance ; ils s'unirent aux Bretons et firent partie de la confédération armoricaine. Leur principale ville, Juliomagus, rejeta le nom qui indiquait son origine impériale pour prendre celui d'Andegavia, depuis Angers.

Mais les Angevins n'échappaient à la domination romaine que pour retomber bientôt sous la domination plus dure des barbares. Les Saxons et les Francs furent successivement les dévastateurs et les maîtres du pays ; ce fut sous Childéric Ier que l'Anjou devint la proie des Francs. Cependant les Angevins s'étaient convertis au christianisme ; opiniâtrement attachés à leurs croyances primitives, ils avaient gardé dans les campagnes le culte des druides et repoussé le polythéisme romain.

Mais l'unité de Dieu, qui faisait le fond de leur religion nationale, devait les rendre moins hostiles au christianisme, qui d'ailleurs se montra ici fort accommodant et sut ménager des coutumes si profondément enracinées dans les moeurs du pays, que quelques-unes se sont conservées jusqu'à nos jours, telles que les processions à certains chênes, les cérémonies du gui l'an neuf, etc. « Ce qui est digne de remarque, dit M. Bodin dans ses Recherches sur l'Anjou, c'est que nos premiers évêques, qui détruisirent avec tant de zèle tous les temples des Romains, respectèrent toujours ceux des druides. »

Le premier de ces évêques fut Defensor, qui vivait dans la seconde moitié du IVe siècle. Parmi ses successeurs, saint Maurille et saint Lezin se signalèrent par leurs vertus. Ce dernier, avant d'entrer dans les ordres, avait été comte d'Angers sous le nom de Sicinius. Rainfroy, au VIIIe siècle, reçut de Charles Martel, comme bénéfice militaire, le titre et la puissance de comte d'Angers. Sur les ruines du Capitole il éleva un palais, qui devint plus tard celui de l'évêque.

On croit que parmi ses successeurs il faut placer Roland, fils de Milon et neveu de Charlemagne, le fier paladin tué à Roncevaux ; mais toute cette période est obscure. On trouve un peu plus tard l'Anjou divisé en deux comtés , comté d'outre-Maine et comté deçà Maine, qui ont chacun pour comtes Robert l'Angevin et Érispoé. Robert l'Angevin ou le Fort, placé là par Charles le Chauve pour protéger la France contre les envahissements des Bretons et des Normands, justifia par sa fidélité et sa valeur la confiance de son suzerain ; mais il fut tué dans un combat contre Hastings, le fameux chef danois. Robert le Fort est le bisaïeul de Hugues Capet, le plus ancien des ancêtres connus de la maison qui régna si longtemps sur notre pays et règne encore en Espagne.

Hastings vainqueur s'empara d'Angers, que la terreur avait rendue déserte, et où s'installèrent ses sauvages compagnons avec leurs femmes et leurs enfants. Il en fut chassé bientôt par Charles le Chauve, aidé de Salomon, roi de Bretagne. Selon une tradition douteuse, celui-ci aurait, par une tranchée, détourné la rivière, .dont le lit se trouva un moment à sec ; et alors Hastings, voyant qu'il ne pouvait plus tenir, aurait offert à Charles le Chauve une somme énorme et la promesse de quitter à tout jamais la France ; Charles aurait eu la lâcheté et l'ineptie d'accepter ces conditions de la part d'un ennemi sans foi qu'il pouvait écraser ; et Hastings, aussitôt libre, aurait continué sur les bords de la Loire ses brigandages et ses dévastations ; l'exactitude de ce récit est, nous devons le dire, révoquée en doute par M. Bodin. Quoi qu'il en soit, Angers délivrée devint le centre d'un comté héréditaire, dont Ingelger fut le premier possesseur ; c'est l'origine de la première maison d'Anjou.

Ingelger, dès l'âge de seize ans, s'était signalé par une action chevaleresque, qui lui avait attiré l'admiration de tous et la bienveillance de Charles le Chauve. Sa marraine, la comtesse de Gâtinais, jeune et belle, avait trouvé un matin auprès d'elle son mari mort subitement. Un seigneur, nommé Gontran, parent du comte, accuse la veuve d'adultère et d'assassinat. La cause est portée devant Charles le Chauve. Gontran soutient son accusation ; les seules preuves qu'il allègue sont le mépris et l'aversion témoignés par la comtesse pour son vieux mari ; il réclame du souverain l'héritage du comte, son parent, dont la veuve va être investie si elle est déclarée innocente ; en terminant, il en appelle au jugement de Dieu et jette son gage de combat.

Nul n'osera sans doute relever le défi d'un homme connu par son adresse et son audace ; la comtesse s'évanouit. Mais déjà Ingelger avait relevé le gant et, se présentant devant Charles, l'avait supplié de lui permettre le combat. Après avoir longtemps résisté, Charles cède ; le combat a lieu le lendemain. Dès la première passe, la lance de Gontran perce le bouclier du page et y reste fixée, tandis qu'Ingelger lui passe la sienne au travers du corps, le renverse de cheval et, mettant lui-même pied à terre, l'achève avec le poignard de miséricorde.

La comtesse, qui lui devait l'honneur, lui légua tous ses biens. Plus tard le roi lui donna le comté d'Anjou, et, par un mariage avec la nièce des riches et puissants évêques d'Orléans et de Tours, Ingelger devint un des plus importants des grands vassaux.

Ce fut pourtant à cette époque, marquée par ces brillants exploits, que les Angevins perdirent leur liberté, qu'avaient respectée les Romains. Réduits au servage, ils ne furent plus que les hommes des seigneurs francs ou normands établis dans le pays.

Foulques le Roux, fils d'Ingelger, hérita de son comté d'Anjou de deçà Maine, et lorsque Eudes, comte d'Anjou d'outre-Maine, eut contraint le roi Charles le Simple à lui céder plus de la moitié de son royaume, il donna son comté à ce même Foulques, et les deux comtés d'Anjou n'en formèrent plus qu'un seul.

 

Nous ne raconterons pas ici la monotone histoire des comtes d'Anjou, successeurs de Foulques Ier, et qui tous s'appellent Foulques ou Geoffroy ; des envahissements, des violences, des générosités envers le clergé, voilà leur histoire ; c'est celle de presque toutes les grandes maisons de cette époque. Mais le règne du dernier comte, Geoffroy V Plantagenet, marquant une époque de nos annales, mérite qu'on s'y arrête un instant.

Geoffroy Plantagenet, ainsi surnommé parce qu'il portait sur son casque une branche de genêt, avait épousé Mathilde, fille et unique héritière de Henri Ier, roi d'Angleterre. A la mort de ce dernier, il eut, pour faire valoir ses droits, à soutenir une sanglante guerre contre Étienne, neveu de Henri ; il lui enleva la Normandie, et son fils Henri devint roi d'Angleterre sous le nom de Henri II ; outre l'Anjou, le Maine, la Normandie et ses possessions d'outre-mer, il y adjoignit bientôt la Bretagne et la Guyenne par son mariage avec Éléonore de Guyenne. C'est là l'origine de la longue guerre entre la France et l'Angleterre, dans laquelle l'Anjou joua, pour son malheur, un rôle important.

Après la mort de Richard Cœur de Lion, son neveu, Arthur, était devenu l'héritier du trône ; Jean sans Terre, son oncle, le dépouille de ses biens, l'enferme dans une prison et bientôt le fait périr. Philippe-Auguste confisque alors les possessions de Jean sans Terre ; l'Anjou est réuni à la couronne. Saint Louis, en 1246, donna ce comté à Charles, son frère, qui fut la tige de la maison d'Anjou, appelée bientôt à régner sur le royaume de Naples. On sait comment, invité à exercer contre le légitime possesseur de ce royaume les vengeances du pape Urbain IV, il déshonora sa conquête par ses atrocités, et comment son usurpation fut châtiée en un jour par le massacre connu sous le nom de Vêpres Siciliennes, où périrent égorgés les plus brillants chevaliers de la Provence, du Maine et de l'Anjou.

Charles II, de race impitoyable, chassa les juifs de l'Anjou, et son zèle religieux le porta à les dépouiller de leurs biens, comme celui de son père l'avait déterminé à usurper le royaume de Naples, puisque usurper est le mot décent dont on se sert pour désigner les vols commis par les souverains. Ce prince maria sa fille Marguerite à Charles de Valois, fils de Philippe le Hardi, roi de France.

Ce fut ainsi que l'Anjou entra dans la maison de Valois. Philippe le Bel érigea ce comté en duché-pairie en faveur de son frère, Charles III. Ce duché devint bientôt l'apanage du prince Jean, qui, sous le nom de Jean II, fut roi de France, vaincu et pris à la bataille de Poitiers. Il avait déjà cédé l'Anjou à son second fils, Louis, qui fut fait prisonnier avec son père. Celui-ci devenu libre, son frère, Charles V, érigea en sa faveur en duché héréditaire l'Anjou, que Louis n'avait possédé jusqu'alors qu'à titre d'apanage.

Ravagé par les Anglais et par des bandes de soldats licenciés, le pays était alors en proie à une misère effroyable, qu'augmentaient encore l'avidité du nouveau duc et ses guerres lointaines en Italie, où il chercha vainement à s'emparer du royaume de Naples. Pendant cette expédition malheureuse, le trésor de l'armée étant épuisé, Pierre de Craon, chambellan du duc, est envoyé en Anjou pour se procurer des fonds. Il fait un appel à la fidélité des Angevins, réunit cent mille ducats d'or, retourne en Italie et, arrivé à Venise, y dissipe cet argent avec des joueurs et des courtisanes. Louis mourut sans avoir été secouru. Pierre de Craon, ce digne chambellan, est encore connu dans notre histoire par l'assassinat d'Olivier de Clisson, qu'il fit attaquer la nuit, à Paris, au sortir de l'hôtel Saint-Pol, par plusieurs hommes armés. Olivier de Clisson, laissé pour mort, guérit de ses blessures.

Ce fut en se dirigeant vers l'Anjou pour tirer vengeance de ce crime que le roi Charles VI fut atteint de cette démence fatale qui livra la France aux fureurs rivales de ses parents et aux dévastations des étrangers. Condamné par le parlement, enfermé dans la tour du Louvre, Pierre de Craon, dont les biens devaient être confisqués, obtint du roi des lettres d'abolition pour son double crime. Le parlement, indigné, refusa l'entérinement des lettres de grâce et confirma son premier arrêt par un autre plus sévère, mais qui ne fut pas plus exécuté que le premier.

Deux ans auparavant, Pierre de Craon avait, après avoir fait un pèlerinage, cru expier complètement son crime en léguant aux cordeliers de Paris une somme d'argent pour assister les condamnés avant leur exécution. Jusque-là on refusait aux criminels des confesseurs ; Pierre de Craon avait obtenu qu'on leur en accorderait à l'avenir. Tout en louant cette bonne intention, il est difficile de ne pas songer que Pierre de Craon, en s'intéressant si fort aux assassins et aux voleurs, agissait un peu par esprit de corps. Mais d'ailleurs l'action était bonne, et, comme le remarque M. Bodin, c'est la seule de ce genre qu'on trouve dans toute la vie du puissant baron d'Anjou.

La province fut affreusement ravagée au XVe siècle par les Anglais, et, en 1444, le duc de Sommerset l'envahit avec six mille Anglais. Il s'installa aux portes d'Angers avec ses capitaines dans l'abbaye de Saint-Nicolas, et, le soir de son arrivée, il soupait aux lumières dans une des salles du château, lorsqu'un coup de fauconneau, habilement pointé par les habitants d'Angers, tua à côté du comte le sire de Froyford. Cet accident inattendu frappa tellement le chef anglais, qu'il se retira aussitôt.

Le dernier prince de la quatrième maison d'Anjou fut René, le bon roi René, roi de Naples in partibus, et qui, après de vaines tentatives pour reprendre son royaume, se résigna à vivre tranquillement comme un bon seigneur, ami des arts et des lettres, dans ses riches possessions de Provence. Malheureusement il légua à la maison de France tous ses droits à la possession du royaume de Naples ; de là les interminables guerres d'Italie du XVIe siècle et ces luttes insensées, si funestes à Charles VIII, à Louis XII, à François Ier.

Il est digne de remarque que deux fois les princes qui ont gouverné l'Anjou se soient trouvés devenir la cause d'une guerre sanglante pour la France ; aux Plantagenets commence l'effroyable guerre qui, pendant un siècle, livre la France aux armes anglaises, et le bon roi René, léguant à Louis XI ses droits sur les Deux-Siciles, devient l'innocente cause de cette lutte contre l'Espagne et l'empire, si longtemps poursuivie encore après Maximilien et Charles-Quint.

Depuis la mort de René, l'Anjou, réuni à la couronne, n'est plus qu'un apanage, donné successivement à plusieurs princes de la maison de France, dont les plus connus sont Henri de Valois (depuis Henri III) et Philippe, fils de Louis XIV, qui devint roi d'Espagne en 1700. Ainsi l'histoire du duché d'Anjou cesse réellement dès le XVIe siècle ; mais malheureusement pour le pays, la guerre civile a trop souvent depuis fourni aux annales de cette province de tragiques épisodes, que nous allons rapidement rappeler.

 

Voisin du Poitou, où les calvinistes comptaient de nombreux partisans, l'Anjou sentit le contrecoup de ces agitations religieuses, auxquelles la partie du pays située au sud de la Loire prit une part active, tandis que le nord restait fidèle au catholicisme et s'attachait à la sainte Ligue. D'Andelot, l'un des principaux chefs calvinistes, traversa le pays en se rendant en Poitou et eut à livrer plusieurs combats sanglants.

Saumur s'était surtout prononcé pour la religion réformée, et la Saint-Barthélemy y fut exécutée par le comte de Montsoreau avec une impitoyable férocité. Angers n'échappa point à ces horreurs et eut bientôt après, ainsi que le pays tout entier, à subir l'atroce tyrannie de Bussy d'Amboise, nommé par Charles IX gouverneur d'Anjou. « Je sais, disait-il à celui qui osait lui faire quelques remontrances, je sais comme le vilain doit être traité ; » et ses soldats pillaient et massacraient le vilain, et traitaient l'Anjou en pays conquis.

Un crime débarrassa le pays de ce misérable. Bussy d'Amboise était un des débauchés les plus effrénés de cette époque ; il était aimé de la femme d'un des autres chefs catholiques du pays, la dame de Montsoreau, et se vanta au duc d'Anjou de sa bonne fortune. Ni celui-ci, ni le roi, son frère, ne furent discrets, et Montsoreau apprit bientôt la faute de sa femme ; il lui fait écrire à Bussy une lettre par laquelle elle lui donne un rendez-vous, au château de La Coutancière, près de Saumur, et se trouve au lieu désigné avec dix ou douze des siens ; Bussy vient accompagné de son ami Colasseau, lieutenant criminel de la sénéchaussée de Saumur. Brusquement attaqué par le comte et ses domestiques, il se défend avec fureur, couche sur le carreau quatre de ses adversaires ; son épée se rompt, il se défend avec les meubles qu'il trouve sous sa main ; mais un coup de dague, porté par derrière, l'étend mort aux pieds du comte de Montsoreau. Quant à Colasseau, on l'étouffa en lui enfonçant violemment la langue dans le gosier. Les deux cadavres furent jetés dans le fossé. C'est ainsi que périt, sous les coups d'un de ses complices, le bourreau de l'Anjou.

En 1586, la guerre recommença et désola encore les environs de Saumur. Cette ville était une position importante, recherchée par les deux partis. Elle s'était montrée favorable au calvinisme, et c'était là que le roi de Navarre avant abjuré le catholicisme qu'on lui avait imposé, le poignard sur la gorge, le lendemain de la Saint-Barthélemy.

Plus tard, lorsque Henri III, pour résister à la Ligue, fut obligé de se rapprocher du roi de Navarre, celui-ci voulut qu'on lui garantit un passage sur la Loire ; on lui donna Saumur, dont il fit gouverneur le fidèle Duplessis-Mornay. Mornay en fit augmenter les fortifications et ne le quitta que pour aller à Ivry prendre part à la défaite du duc de Mayenne ; il arriva la veille de la bataille, ce dont j'ai à louer Dieu, dit-il dans ses Mémoires ; il amenait avec lui une troupe d'Angevins, qui se signala par sa valeur et sa ferme contenance devant l'ennemi : « Et la cornette et celui qui la portait furent remarqués d'avoir toujours poussé en avant, quelque ébranlement qui fût en quelques autres ; » et le pieux calviniste ajoute toujours : « Ce dont j'ai beaucoup à louer Dieu. »

Plus tard, en 1697, il fut outragé et faillit être assassiné par un gentilhomme, nommé Saint-Phal de Beaupréau, et par ses gens dans les rues d'Angers ; quelques habitants de la ville, qui se trouvaient là, sauvèrent Duplessis des mains des assassins. Ce fut à cette occasion que Henri IV écrivit à son fidèle compagnon la lettre célèbre : « Monsieur Duplessis, j'ai un extrême déplaisir de l'outrage que vous avez reçu, auquel je participe et comme roi et comme votre ami. Comme le premier, je vous en ferai justice et me la ferai aussi. Si je ne portois que le second titre, vous n'en avez nul de qui l'épée fust plus prête a dégainer que la mienne, ni qui vous portât sa vie plus gaiement que moi. » Henri contraignit Saint-Phal a demander publiquement pardon a Duplessis-Mornay.

Ce fut à Angers que le duc de Mercœur, le dernier représentant armé de la sainte Ligue, vint faire sa soumission entre les mains de Henri IV en 1598 ; l'une des conditions de sa soumission fut la promesse d'unir sa fille et son unique héritière avec César de Vendôme, fils naturel du roi et de Gabrielle d'Estrées. Ce mariage fut célébré onze ans après à Paris.

Pendant les troubles que l'ambition de Marie de Médicis excita en 1620, Les Ponts-de-Cé furent témoins d'un combat livré aux troupes qui soutenaient le parti de la reine mère par les troupes royales ; le roi Louis XIII y assista ; la défaite des troupes rebelles contraignit la reine mère à se soumettre immédiatement, et ce fut près d'Angers qu'eut lieu l'entrevue de la mère et du fils ; scène de réconciliation et de tendres affections à laquelle l'avenir devait bientôt donner un éclatant démenti. Peu de temps après, Louis XIII ôta à Duplessis-Mornay le gouvernement de Saumur, qu'il avait gardé avec honneur pendant trente-deux ans ; l'inflexible huguenot était devenu suspect au roi, ou plutôt au cardinal de Richelieu.

Pendant le XVIIe et le XVIIIe siècle, l'Anjou, enfin pacifié, jouit d'un repos que troubla seule la révocation de l'édit de Nantes. Mais la malheureuse contrée devait être, pendant la Révolution, le théâtre presque continuel de la guerre civile.

Ce fut dans le département de Maine-et-Loire, à Saint-Florent, que s'alluma, en 1793, l'incendie qui devait dévorer tout le pays voisin. Excités depuis 'longtemps par les prêtres, les paysans éprouvaient d'ailleurs une aversion profonde pour la République, qui prétendait les contraindre à défendre la France contre l'invasion étrangère. Le 10 mars 1793, le tirage devait avoir lieu à Saint-Florent ; les jeunes gens s'y refusent. La garde nationale veut les y obliger ; ils se jettent sur elle, la désarment, prennent pour chefs un voiturier, Cathelineau, et le garde-chasse du château de Maulévrier, Stofflet. Ils s'emparent de Chemillé et de Cholet et donnent la main aux insurgés de la Vendée, qui se soulevaient en même temps. Tel fut le signal de cette affreuse guerre, si héroïque et si sanglante.

Ils organisent leur insurrection avec Stofflet et Cathelineau ; plusieurs nobles, Bonchamp, d'Elbée, Lescure, Charette et La Rochejaquelein se mettent à leur tête ; ils s'emparent de Saumur ; tout leur réussit d'abord. Ils ont affaire à des chefs inexpérimentés et à des gardes nationales réunies a la hâte, manquant de tout, tandis que les Vendéens trouvent partout des vivres, des munitions, une complicité toujours assurée. L'incendie se propage et embrase les départements de l'ouest. Châtillon, Vihiers, Chantonnay, Les Ponts-de-Cé tombent au pouvoir des Vendéens ; mais bientôt l'armée de Mayence, transportée du Rhin sur les bords de la Loire, vient changer la face des événements. Aubert-Dubayet, Kléber et Marceau conduisent à la victoire les troupes qu'avait tant compromises l'impéritie de Ronsin et de Rossignol. C'est dans le département de Maine-et-Loire que l'insurrection avait commencé ; c'est là qu'elle devait essuyer son premier échec important.

Battus à Saint-Symphoricn le 6 octobre 1793, le 9 à Châtillon, puis à Mortagne, où Lescure fut tué, les Vendéens, au nombre de quarante mille, s'avancent, le 15 octobre, sur Cholet, défendu par vingt-deux mille républicains. Ceux-ci ne s'attendaient pas à être attaqués, et le désordre se met d'abord dans leurs rangs. Mais Kléber, Marceau, Beaupuy accourent et rétablissent le combat ; l'artillerie foudroie à bout portant les insurgés ; le représentant du peuple Merlin pointe lui-même les pièces et, par son exemple, raffermit le courage des soldats. Bientôt les Vendéens écrasés fuient de toutes parts ; d'Elbée, Bonchamp sont blessés à mort. Beaupuy et Westermann poursuivent les fuyards avec la cavalerie et, par un coup d'audace, pénètrent dans Beaupréau, où la masse de l'armée vendéenne s'est réfugiée ; tout se disperse devant eux.

Le lendemain, ils voient arriver vers eux une troupe désarmée de quatre mille hommes environ poussant les cris singulièrement unis de Vive Bonchamp ! vive la République ! C'étaient quatre mille républicains faits prisonniers antérieurement par les Vendéens, et que ceux-ci avaient enfermés dans Saint-Florent. Bonchamp, près d'expirer dans ce bourg où on l'avait transporté, avait demandé leur grâce au moment où ils allaient être égorgés. Les prisonniers, délivrés sur la demande du mourant, rejoignaient l'armée républicaine.

Depuis ce moment, l'insurrection, frappée à mort, prolonge vainement son agonie désespérée. Battus près de Granville, rejetés sur la Loire, ils sont définitivement écrasés, le 25 décembre, à Savenay par Kléber et Marceau. La grande guerre de la Vendée était terminée.

Stofflet cependant continue dans l'Anjou une guerre d'escarmouches, derniers et impuissants efforts d'une cause perdue. Il résista même après la soumission de Charette ; déclarant celui-ci traître à la royauté, il fit prononcer contre lui une sentence de mort. Mais bientôt, se voyant abandonné, il est contraint de se soumettre, et le dernier des chefs vendéens signe la paix à Saint-Florent, où avait commencé l'insurrection.

Cependant, en 1796, l'insurrection se rallume ; Stofflet tente de la propager dans l'Anjou ; mais, trahi, livré par les siens, il est conduit à Angers et fusillé le 26 février. La révolte avait été promptement étouffée par le général Hoche.

En 1815, pendant les Cent-Jours, M. d'Autichamp chercha à soulever l'Anjou et à l'associer aux mouvements royalistes organisés dans l'Ouest. Mais le général Lamarque anéantit en un combat cette révolte. Cette triste échauffourée se termina le 21 juin ; trois jours auparavant, la défaite de Waterloo avait livré de nouveau la France à l'étranger.

Séries télé - Baretta -

Publié à 10:46 par acoeuretacris Tags : séries TV baretta
Séries télé - Baretta -

Titre original : Baretta
Dates : 1975 - 1978
82 épisodes de 50 minutes
1ère diffusion en France : 15 Janvier 1976
Créateur(s) : Stephen J Cannell
Producteur(s) : Roy Huggins,Bernard L Kowalski, Anthony Spinner, Leigh Vance
Musique : Dave Grusin et Tom Scott

 

L'histoire

Tony Baretta est un policier un peu particulier. Il doit s'infiltrer dans les gangs pour pouvoir ensuite les démanteler. Pour cela, il est passé mettre dans l'art du déguisement. Lorsqu'il n'est pas sur le terrain, Tony Baretta vit dans une chambre de l'hotel King Edward avec son perroquet Fred.

 

Les acteurs

 

Michael D. Roberts -Rooster dansBaretta

 

Nom de naissance : Michael D. Roberts
Date de naissance : 25-12-1947

 

Après un premier rôle récurrent dans Baretta, Michael D.Roberts est resté un acteur discret. On le retrouve cependant dans le pilote de K2000, dans des petits rôles dans Rain Man et Le Sixième Sens (de Michael Mann).
Par contre il est apparu dans une quinzaine de séries dont Beverly Hills et Seinfeld.

 

 

Séries télé - Banacek -

Publié à 09:55 par acoeuretacris Tags : séries TV banacek
Séries télé - Banacek -

Titre original : Banacek
Dates : 1972 - 1974
17 épisodes de 45 minutes
1ère diffusion en France : 04 Janvier 1974
Créateur(s) : Claudia Lonow
Producteur(s) : Howie Horowitz
Musique : Billy Goldenberg, Jack Elliott, Ally Ferguson et Elliott Kaplan

 

L'histoire

Thomas Banacek est un agent indépendant de grande classe, moitié américain-moitié polonais. Spécialiste des crimes impossibles qui défient l'imagination, Il travaille en free lance pour la compagnie d'assurance "Boston Insurance Company" qui le rémunère à hauteur de 10 % de la valeur des objets volés ou disparus, mais qui le met régulièrement en concurrence avec ses propres enquêteurs.

Deux de ces enquêteurs reviennent régulièrement dans la série : Carlie Kirkland (Christine Belford) et Penniman (Linden Chiles) qui hait et jalouse Banacek. Ce dernier habite le quartier chic de Boston, roule en limousine avec chauffeur, et manifeste un goût très sûr en matière de vêtements, d'art, de cuisine et de femmes...

 

Les acteurs

 

George Peppard -Thomas Banacek dansBanacek

Nom de naissance : George Peppard
Date de naissance : 01-10-1928
Date de décès : 08-05-1994

Lieu de naissance : Detroit, Michigan, USA
Taille : 1.83 m
Doublage francais : Dominique Paturel

 

 

George Peppard a mainte fois démontré son étonnant talent d'acteur au cours de sa carrière, mais a trop souvent joué des rôles ne lui permettant pas d'exprimer pleinement ce talent. Après ses premières expériences à Broadway et à la télévision, il fit un début remarqué dans le film "The Strange One (1957)". Il a commenca à attirer l'attention quand il joua le fils illégitime de Robert Mitchum dans le mélodrame applaudi "Celui par qui le scandale arrive (1960)". Il s'est alors forgé une solide réputation en jouant son rôle le plus mémorable dans "Diamants sur canapés (1961)", avec Audrey Hepburn. Repéré par les studios comme la jeune étoile montante, Peppard a par conséquent été enrôlé dans les films à succès de l'époque, dans les années 60 : "Comment l'ouest a été gagné (1962)", "Les Victors, (1963)", "Carpetbaggers, (1964)", et "Opération Crossbow (1965)". Il atteignit le summum de sa popularité dans une autre production somptueuse : "Blue Max (1966)", dans lequel il jouait un pilote d'avion allemand durant la première guerre mondiale. A la fin des années 60, il joua dans des films moins populaires. Au début des années 70, sa popularité en baisse fut temporairement amplifiée à la série de TV, "Banacek" (1972) . Ses rôles au cinéma devenant de plus en plus inintéressants, il produisit, diriga et interpréta le drame "Five days from home (1978)", mais le résultat fut plutôt décevant. Au milieu des années 80, il eu de nouveau un regain de popularité grâce au succès de la série TV "L'agence tout risque (1983)".
Il décèdera en 1994 d'un cancer des poumons...

 

Séries télé - Automan -

Publié à 09:43 par acoeuretacris Tags : séries TV automan
Séries télé - Automan -

Titre original : Automan
Dates : 1983 - 1983
13 épisodes de 45 minutes
1ère diffusion en France : 25 Decembre 1987
Créateur(s) : Glen A. Larson
Producteur(s) : Glen A. Larson
Musique : Morton Stevens, J.A.C. Redford

 

L'histoire

Walter Nebicher travaille comme informaticien au sein de la police de los angeles mais tous ses collègues, à part la jolie roxanne, se moquent de lui.

ce que ses collègues moqueurs ne savent pas, c'est que le soir venu, walter génère automan, un hologramme capable de réorganiser la matière et dont les pouvoirs lui permettent de passer à travers les murs, de prendre des virages à la tron dans une lamborghini countach, elle aussi holographique, ou même de voler à bord de l'autojet.

mais tout comme superman a sa kryptonite, lorsque le jour se lève et que les grille pains et les rasoirs électriques se mettent en route, automan s'affaiblit et doit se régénérer dans l'ordinateur de walter, pour que le soir venu, il puisse de nouveau combattre le crime...

 

Les acteurs

 

Chuck Wagner  (automan dans automan)

 

Nom de naissance : Charles Hammock Wagner
Date de naissance : 20-06-1958 (51 ans)
Lieu de naissance : Nashville, Tennessee (USA)
Taille : 1.96 m

 

Robert Lansing (Lieutenant Jack Curtis dansAutoman,)

 

Nom de naissance : Robert Howell Brown
Date de naissance : 05-06-1928
Date de décès : 23-10-1994 (66 ans)
Lieu de naissance : San Diego, Californie (USA)

 

Desi Arnaz Jr (Walter Nebicher dansAutoman)

 

Né Desiderio Alberto Arnaz IV, il est le fils du fameux tamdem d'acteurs desi arnaz sr et lucille ball. sa naissance était l'une des naissances les plus annoncées et les plus prévues dans l'histoire de tv, ses parents apparaissaaient dans la sitcom i love lucy, la grossesse de sa mère a était écrite et intégrée au scénario de la série. quand sa mère le mit au monde, le réseau progtrama un épisode ou son personnage accoucha également d'un petit garçon prénommé little ricky vu par des millions de téléspectateurs. il a fait la couverture avec sa mère du tout 1er guide tv en avril 1953. a l'âge de 12 ans il était batteur dans un groupe de rock "dino, desi et billly, formait également par dino martin (fils de l'acteur dean martin ) et billy hinshe, le groupe a sorti 2 singles en 1965. jusqu'aux années 80, il apparut dans plusieurs productions tv et fut invité dans diverses séries

Séries télé - Au delà du réel -

Publié à 09:40 par acoeuretacris Tags : séries TV au delà du reel
Séries télé - Au delà du réel -

Titre original : The Outer Limits
Dates : 1963 - 1965
49 épisodes de 60 minutes
1ère diffusion en France : 14 Juillet 1972
Créateur(s) : Leslie Stevens
Producteur(s) : Leslie Stevens, Joseph Stefano, Ben Brady.

 

Cette fabuleuse histoire commencait à chaque fois par la phrase suivante : "Ce n'est pas une défaillance de votre téléviseur ! N'essayez pas de régler l'image ! Nous maîtrisons à présent toutes les retransmissions. Nous contrôlons les horizontales et les verticales. Nous pouvons vous noyer sous un millier de chaînes ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà. Nous pouvons modeler votre vision pour lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir. Nous contrôlerons tout ce que vous allez voir et entendre. Nous partagerons les angoisses et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses avec Au-delà du réel !"

C'est arrivé un jour - Le 20juillet -

Publié à 08:57 par acoeuretacris
C'est arrivé un jour - Le 20juillet -

Paul Valéry

 

Le saint du jour:

Ste Marina (martyre à Antioche, morte en 290)

 

Autrefois: Ste Marguerite (vierge et martyre - l'une des "voix" de Jeanne d'Arc selon la légende)

 

Le prénom du jour: Marina

Les Marina possèdent de grandes qualités mais tout chez elles est de toute façon intense, les bonnes comme les mauvaises choses. La vie à leur côté n'est pas de tout repos mais ce sont des compagnes pleines de fantaisie.

 

A feter

Anségise - Aurèle - Bernard d'Hildesheim - Elie (le prophète) - Elie Chavchavadze - Léon-Ignace Mangin et ses compagnons - Marguerite d'Antioche (patronne des paysans) - Mère - Rorice - Vulmer

 

Le dicton du jour

À la Sainte-Marguerite,
Forte pluie est maudite

 

La phrase stupide du jour

"Il doit bien rester un angle de tir pour la paix" (Bernard Kouchner)

 

Naissance célèbres

1304 Francesco Petrarca, historien, archéologue, chercheur de manuscrits anciens, mais aussi l'un des plus importants poète du Quattrocento Italien : "Rimes", "Triomphes", ...

1661 Pierre LeMoyne d'Iberville, militaire, explorateur, fondateur de la colonie de la Louisiane.

1774 Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, Duc de Raguse, Maréchal de France

1872 Déodat de Séverac, compositeur : Le Chant de la terre, En Languedoc, ...

1873 Alberto Santos-Dumont, ingénieur, aviateur.

1893 Alexandre Ier de Grèce

1915 Albert Faucher, économiste, historien

1915 Ibolya Csák, athlète, championne Olympique en 1936 de saut en hauteur, championne d'Europe en 1938 en saut en hauteur.

1919 Sir Edmund Hillary, l'un des deux premiers hommes en haut de l'Everest.

1925 Jacques Delors, politicien.

1938 Diana Rigg, actrice (Chapeau Melon et Bottes de cuir)

1941 Vladimir Lyakhov, cosmonaute
Commandant du Soyouz 32 à l'aller et Soyouz 34 au retour, le 25 février 1979 : il passe plus de 175 jours en orbite, établissant un nouveau record pour l'époque.
Commandant du Soyouz T-9
Commandant du Soyouz TM-6

1942 Yves Mourousi, journaliste. Il possède le record de longévité pour la présentation du journal télévisé du 13 H

1943 Christopher Arthur Amon, dit Chris Amon, pilote de Formule 1
96 GP disputés
5 pole positions
3 meilleurs tours en course
83 points
11 podiums
30 fois dans les points
... mais aucune victoire !

1944 Olivier de Kersauson, navigateur.

1946 Randal Kleiser, réalisateur : Grease, Le Lagon bleu, Big Top Pee-Wee, Croc-Blanc, "Chérie, j'ai agrandi le bébé "

1947 Carlos Santana, chanteur et guitariste de génie.

1951 Lawrence "Larry" J. Black, athlète, champion olympique en 1972 avec le relais 4 x 100 mètres.

1955 René-Daniel Dubois, acteur, scénariste et dramaturge

1956 Paul Cook membre du groupe musical Sex Pistols

1958 Michael MacNeil membre du groupe Simple Minds

1962 Giovanna Amati, femme pilote de Formule 1 (en 1992 chez Brabham)

1966 Stone Gossard membre du groupe Pearl Jam

1967 Indra, chanteuse : Let's go crazy, ...

 

Décès célèbres

1031 Robert II le Pieux, roi des Francs. Son fils Henri 1er, déjà roi depuis 1027 lui succède.

1793 Antoine Raymond Joseph de Bruni, chevalier d'Entrecasteaux, vice-amiral, chef de la station navale de Pondichéry, gouverneur de l'île de France (aujourd'hui île Maurice), Commandant de l'expédition envoyée par Louis XVI et l'Assemblée constituante à la recherche de La Pérouse.

1903 Vincenzo Giocchino Pecci, dit Leon XIII, pape.

1923 Doroteo Arango Arámbula, dit Francisco Pancho Villa, voleur, révolutionnaire.

1937 Guglielmo Marconi, inventeur du télégraphe, prix Nobel de Physique en 1909.

1945 Paul Valéry, écrivain et poète français "La jeune Parque, Charmes, Mon Faust, Cahiers,...".

1951 Abdallah Ibn Hussein, roi de Jordanie, assassiné par Mustafa Shukri, lui-même abattu sur place par la police.

1951 Rias es-Sohl, ancien Premier ministre libanais, assassiné par trois membres du Parti National Socialiste syrien.

1966 Julien Carette, acteur : La bête humaine, Entrée des artistes, Amédée, Ronde de nuit, Le Bon Dieu sans confession, Si Paris nous était conté, Crime et châtiment, Archimède le clochard, La jument verte,

1973 Bruce Lee, acteur de cinéma d'arts martiaux.

1987 Norbert Casteret, spéléologue et préhistorien.

2006 Max-Gérard Houry Tannenbaum, dit Gérard Oury, acteur, réalisateur (La Main chaude, Le Corniaud, La Grande Vadrouille, Le Cerveau, La Folie des grandeurs, Les Aventures de Rabbi Jacob, Le Coup du parapluie, La Vengeance du serpent à plumes, La Soif de l'or, Fantôme avec chauffeur, ...), scénariste, Commandeur de la Légion d'honneur, membre de l'Académie des Beaux-Arts, César pour l'ensemble de sa carrière

 

Evènements

1567 Fondation de Caracas, future capitale du Venezuela.

1629 Samuel de Champlain signe la première capitulation et les Anglais prennent possession de Québec

1789 La Grande Peur démarre dans les campagnes françaises : les paysans se révoltent et réclament l'abolition des droits seigneuriaux sur les récoltes.

1810 La Colombie gagne son indépendance.

1842 Première ascension réussie de l'Aneto (3404 m), point culminant des Pyrénées, par Albert de Franqueville, Platon de Tchihatcheff et les guides Pierre Sanio, Pierre Redonnet, Jean Sors et Bernard Arrazau.

1854 Début de la construction du pont Victoria, premier pont historique sur le fleuve Saint-Laurent, Québec

 

1871 La Colombie-Britannique devient la sixième province canadienne.

1880 ouvre la route qui relie l'Atlantique au Pacifique en longeant par le nord le continent eurasien.

1885 Début du procès de Louis Riel, chef du peuple métis dans les Prairies canadiennes et fondateur de la province du Manitoba, accusé de trahison pour avoir dirigé la résistance contre le gouvernement canadien dans le but de protéger les droits et la culture des Métis.

1903 Début de la grande révolte de la Saint-Elie en Macédoine, contre l'occupation de l'empire Ottoman.

1903 Pie X est élu Pape grâce au veto mis par l’empereur d’Autriche-Hongrie contre son concurrent le cardinal Rampolla et intro­nisé le 4 août.

1905 L'Assemblée de la noblesse en Russie proteste contre le projet de la création d'une Douma d'empire.

1933 Volmari Iso-Hollo porte le record du monde du 4 miles à 19 mn et 1 s.

1934 Dépôt d'un brevet à l'Office National (français) des Brevets qui "concerne un nouveau système de repérage d'obstacles et ses applications maritimes ou aériennes à partir d'ondes métriques très courtes (0,16 mètre)."
Autrement dit "Invention du Radar" !
Ses auteurs sont les M. Ponte et C. Gutton, ingénieurs à la Compagnie générale de Télégraphie sans fils.

1936 Dépot du brevet du siège auto à armature métallique. Ce siège équipera les 2 CV Citroën puis, après modification, la R4.

1939 L'ETR 200 porte le record du monde de vitesse sur rail pour une rame à composition fixe à 203 km/h à Ferrovie dello Stato, Italie.

1940 La revue Billboard publie le premier Hit Parade indépendant. "Never smile again" chanté par Tommy Dorsey est le numéro 1.

1944 L'opération Walkyrie échoue : le Colonel von Stauffenberg, le général Beck, le Maréchal von Witzleben et d'autres complices ont tentés d'éliminer simultanément Hitler, Goering et Himmler en déposant une bombe dans la pièce où doit se tenir une réunion importante.
Comme quoi tous les allemands de l'époque n'étaient pas fous.
7 000 arrestations et 5 000 exécutions plus tard, Hitler reste maître de l'Allemagne.

1945 Emission du premier chèque d’allocations familiales au Canada

1956 Le crash d'un avion Lockheed L-1049 de la compagnie LAV près de New-York tue ses 74 passagers et membres d'équipage.

1957 Jacques Anquetil remporte le Tour de France cycliste.

1960 Modibo Keïta, instituteur, conseiller général du Soudan français, maire de Bamako, député à l’assemblée nationale française, vice-président de l’assemblée nationale française, devient le premier chef du gouvernement de la Fédération du Mali.

1963 A Yaoundé, , signature de la convention d’association entre la CEE et 18 pays africains

1969 Pour sa première participation, Eddie Merckx remporte le tour de France avec 6 victoires d'étape, le maillot vert du classement au point et le titre de meilleur grimpeur à la clée (bravo Eddie).

1972 Lancement de l’album « Offenbach Soap Opera »

1976 Les délégations sportives du Niger, de l'Irak, du Ghana, du Cameroun, de l'Egypte, de l'Ouganda et du Kenya quittent les jeux Olympiques pour protester contre la présence de la Nouvelle Zélande dont l'équipe de rubgy fait des tournée en Afrique du Sud.

1976 Les premières images du sol de Mars nous parviennent de la sonde américaine Viking.

1979 Le naufrage de l'Atlantic Express au large de Trinidad-et-Tobago après une collision avec l'Aegean Captain, déverse 276 000 tonnes de produits pétroliers dans les Caraïbes

1984 Lyudmila Andonova porte le record du monde fémin de saut en hauteur à 2 m 07.

1984 Tamara Bykova porte le record du monde fémin de saut en hauteur à 2 m 05.

1984 Jacques Delors devient président de la Commission européenne.

1988 Air Canada achètera 34 Airbus A-320

1989 Aung San Suu Kyi, dissidente chinoise, est placée en résidence forcée à son domicile pour une durée de trois ans, accusée de "mettre en danger l’Etat", sans acte d’accusation ni jugement par un quelconque tribunal.

1994 Aliaksandr Hryhoravitch Loukachenka devient président de Bielorussie.

1996 David Douillet, déjà champion du monde de judo en Lourd et en toutes catégories, ajoute l'or olympique à son palmares.

1996 Fred Deburghraeve porte le nouveau record olympique (et du monde) de natation, 100 m brasse, à 1'00"60.

1998 L'actrice Judie Foster accouche d'un petit Charles.

2000 Thomas Welch, ancien président du Comité pour la candidature de Salt Lake City à l'accueil des Jeux Olympiques, et David Johnson, ancien vice-président, sont inculpés dans le scandale de l'attribution des jeux pour la ville des mormons. Ils auraient acheté les votes de plus d'une dizaine de membres du CIO.

2000 Presque deux ans jour pour jour après le drame causé par l'abbé Cottard qui avait envoyé 4 scouts (13 à 16 ans) partir en mer sans expérience suffisante (ils en sont morts ainsi qu'un plaisancier venu leur porter assistance), une quarantaine de scouts, qui navigaient à bord de dix embarcations au large des Côtes d'Armor sont retrouvés en fin de journée par la Gendarmerie Maritime. Il semble que leur encadrement ne possédait pas les diplômes requis. Merci à la Gendarmerie de palier à l'inconscience de ceux qui se disent ou se croient guidés par dieu. (L'actualité du scoutisme n'est malheureusement pas finie, voir le lendemain).

2001 A Toronto, alors qu'elle allait obtenir son permis de conduire, une candidate se déconcentre au moment de se garer et commet un accident, percutant 6 voitures et en blessant un piéton.

2001 Un séisme de 5,1 sur l'échelle ouverte de Richter secoue le nord de Tokyo.

2002 "Escape", une femelle panda de six à sept kilos fugue du parc animalier de Saint-Martin-la-Plaine. Il faudra 3 mois pour retrouver cette récidiviste.

2002 Premier du genre (et j'espère dernier) un concert de musique de téléphone portable est organisé Cheltenham, Angleterre.

2002 Deux femmes volent le célèbre cacatoès Hector qui trône devant l'animalerie de Doug Eyre, à Sydney, Australie. La stupeur est totale, même le premier ministre, John Howard, prend la parole pour demander le retour de l'animal fétiche de tout un quartier commerçant ainsi privé de ses "Ad'taleur mon pote", "Embrasse-moi" ou "Je t'aime", phrases favorites d'Hector.

2006 Les transexuels de Paris se donnent rendez-vous à Paris-plage. Pourquoi ? La justice française ne leur reconnaît pas le statut féminin s'ils ne sont pas opéré. Ils/elles peuvent alors faire du topless sur les bords de la Seine en toute impunité !

 

Bonjour, bon Lundi à tous...

Publié à 08:53 par acoeuretacris
Bonjour, bon Lundi à tous...

Le mois des belles femmes ! 

On est aussi belle et brillante que le soleil de ce jour !!!! 
Bravo à nous autres !!!!!

Saviez-vous que nous vivons le mois des Belles femmes?
Eh bien ! Oui ! Et cela veut dire vous et moi !
Nous sommes toutes de Belles Femmes !

Saviez-vous que:

Si les mannequins dans les vitrines des boutiques étaient de vraies femmes, elles seraient trop maigres pour avoir un cycle menstruel normal.

Il y a trois milliards de femmes qui n'ont pas le physique d'une super mannequin et que seulement huit femmes l'ont.

Marilyn Monroe portait des vêtements de taille 14 ans.

Si la poupée Barbie était une vraie femme, elle devrait marcher à quatre pattes avec les formes qu'elle a.

La femme américaine moyenne pèse 144 livres et porte des vêtements de taille entre 12 et 14 ans.

Une femme sur quatre d'âge collégial a un problème de nutrition: boulimie, anorexie ou autre.

Les photos des mannequins dans les magazines sont retouchées elles ne sont pas parfaites !!!

Il y a 20 ans, les mannequins pesaient 8 % de moins que la femme moyenne; aujourd'hui, elles pèsent 23 % de moins.

La Beauté d'une Femme ne réside pas dans les vêtements qu'elle porte, ni dans sa taille, ni dans la manière dont elle se coiffe. 

La Beauté d'une Femme doit être vue au fond de ses yeux car, c'est la porte de son coeur, l'endroit où réside l'amour.

La Beauté d'une Femme ne réside pas dans le moule d'un visage, mais la vraie Beauté d'une Femme se reflète dans son âme.

C'est la compassion qu'elle offre avec amour, la passion qu'elle démontre.

Et, la Beauté d'une Femme, avec les années, grandit.

Faites acheminer ceci, aujourd'hui même, à cinq femmes extraordinaires, en célébration du Mois des Belles Femmes.

Si vous le faites, quelque chose de bien surviendra, vous aurez aidé à remonter l'estime de soi d'une autre femme.

"T'es belle pour longtemps, t'es belle pour toujours... "

J.-P. Ferland

 

je vous souhaite un excellent début de semaine

bisous à tous...

bon après midi...

Publié à 15:55 par acoeuretacris
bon après midi...

bonne fin de journée

à tous...

bisous...