Bonjour à tous...

Publié à 08:19 par acoeuretacris
Bonjour à tous...

 

Le poète s'en va dans les champs

Auteur :Victor Hugo

 

Le poète s'en va dans les champs ; il admire,
Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;
Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,
Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,
Celles qui des paons même éclipseraient les queues,
Les petites fleurs d'or, les petites fleurs bleues,
Prennent, pour l'accueillir agitant leurs bouquets,
De petits airs penchés ou de grands airs coquets,
Et, familièrement, car cela sied aux belles :
- Tiens ! c'est notre amoureux qui passe ! disent-elles.
Et, pleins de jour et d'ombre et de confuses voix,
Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,
Tous ces vieillards, les ifs, les tilleuls, les érables,
Les saules tout ridés, les chênes vénérables,
L'orme au branchage noir, de mousse appesanti,
Comme les ulémas quand paraît le muphti,
Lui font de grands saluts et courbent jusqu'à terre
Leurs têtes de feuillée et leurs barbes de lierre,
Contemplent de son front la sereine lueur,
Et murmurent tout bas : C'est lui ! c'est le rêveur !

bonne soirée et bonne nuit à tous....

Publié à 19:08 par acoeuretacris
bonne soirée et bonne nuit à tous....

Les amoureux fervents et les savants austères

Aiment également dans leur mûre saison

Les chats puissants et doux, orgueil de la maison

Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.

Amis de la science et de la volupté,

Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres ;

L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,

S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté.

Ils prennent en songeant les nobles attitudes

Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,

Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin ;

Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques,

Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,

Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.

 

Charles Baudelaire

Petites histoires de l'histoire-ADN et enigmes historiques -

Publié à 18:51 par acoeuretacris Tags : petites histoires ADN et énigmes

Les progrès de la génétique et ses applications concrètes offrent des perspectives passionnantes. En effet, grâce à l’ADN, on peut aujourd’hui élucider certains mystères historiques.
Des scientifiques viennent ainsi de démontrer que les maladies véhiculées par les poux avaient décimées la Grande Armée de Napoléon.
La mort de Louis XVII a également pu être élucidée. De même, on sait de manière certaine que la célèbre Madame Anderson n’était pas Anastasia, l’une des filles du Tsar Nicolas II.
 

 

 

Le Tsar Nicolas II entouré de sa famille. Anastasia est assise à côté de son père. 

 

Les grognards de Napoléon décimés par les poux vecteurs de maladies 

C’est à Vilnius, au printemps 2001, qu’un charnier de milliers de squelettes a été découvert. Il s’agissait des restes des grognards de Napoléon, tombés quelques jours après le passage de la Berezina, pendant la retraite de Russie. 
Olivier Sutour, professeur d’Anthropologie, à l’Université de Marseille a étudié ces squelettes : 
« Il y avait 3 260 squelettes enterrés dans le fossé d’une fortification. En décembre 1812, la température est descendue à – 38°C. Le passage de Vilnius s’est soldé par la mort de 40 000 soldats. 
Sur le terrain, il ne restait que des os, des bouts de tissus et quelques bottes. Pas d’armes, très peu d’argent, et des boucles d’oreilles, classiques chez les grognards. 
J’ai surtout rapporté des mâchoires ainsi que des bouts d’uniforme avec de la terre autour. C’était à la demande du Pr Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses.
On espérait en effet y trouver des poux. »
 
Les experts savaient déjà que les grognards véhiculaient des poux dans leurs vêtements. A l’époque, on ne savait pas que les poux transmettaient des maladies. 
Le lien entre cet insecte et le typhus ne sera établi qu’en 1909. 
Dans les restes ramenés de Vilnius, les chercheurs ont découverts cinq « squelettes » de poux dont trois ont la trace du germe de la fièvre des tranchées de la Première Guerre mondiale. 
Grâce aux analyses effectuées, sept soldats avaient conservé la trace de la fièvre des tranchées et trois autres avaient le typhus. 
Selon les spécialistes, au moins 30% de ces soldats sont morts d’une maladie transmise par les poux. 
Des traces de peste à Montpellier 
En 1997, lors des travaux du tramway, un cimetière médiéval a été mis au jour. Des chercheurs ont découvert dans la nécropole Saint-Côme et Saint-Damien, des milliers de squelettes, enterrés entre le Xe et le XVIe siècle. 
Des dents prélevées sur certains d’entre eux ont démontré que ces personnes étaient mortes de la peste noire.
Cette terrible épidémie avait débuté à Marseille en 1348. La population de Montpellier avait également été décimée.
Il ne s’agissait ni du typhus, ni de la maladie du charbon mais bien de la peste noire. En effet, des séquences d’ADN de Yersinia pestis, l’agent de l’une des formes de la peste, ont été retrouvées par les chercheurs.
  
Anastasia a-t-elle survécu ? 
En 1984, la presse annonçait la mort d’une Américaine, Madame Anderson. Depuis 1920, cette femme avait suscité l’un des grands mystères de l’histoire. Etait-elle vraiment la grande duchesse Anastasia, fille du Tsar Nicolas II, seule survivante du massacre d’Iekaterinbourg ? 
Selon la version officielle, Nicolas II, sa femme et leurs cinq enfants ont été exécutés dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918. 
Les corps ont été ensuite dépecés, arrosés d’acide et d’essence, puis brûlés. Les restes ont été jetés dans un puits de mine inondé. 
Cette version a toujours contenu des imprécisions et des récits contradictoires. 
Les traces du passage de la tsarine et de ses quatre filles auraient été retrouvées à Perm en août et septembre 1918, selon Kirsta, chef du contre-espionnage blanc. 
Le 17 février 1920, une jeune femme prétend être Anastasia Romanov. Elle dit avoir été sauvée du massacre par un soldat.
L’inconnue devient Madame Tchaïkowski puis quitte l’Allemagne en 1929 pour les Etats-Unis, où elle prend le nom de Madame Anderson.
 
La polémique sur son identité continue jusqu’à sa mort. Pourtant, dès 1928, un détective retrouve la trace d’une certaine Franziska Schanzkowski, ouvrière polonaise, qui a déjà fait deux séjours en hôpital psychiatrique.
Les deux femmes ont une écriture semblable et toutes deux portent une cicatrice au majeur de la main gauche, détail révélée par la mère de Franziska.
Malgré les faits, Madame Anderson refuse d’admettre l’évidence, tout autant d’ailleurs que ses partisans.
 
 
Anna Anderson en 1955 
Un test ADN effectué en 1993 a démontré que cette Madame Anderson ne pouvait en aucun cas être Anastasia. Cette analyse de l’ADN a été effectuée sur les restes exhumés de la famille impériale ainsi que sur quelques cheveux de Madame Anderson. 
En 1970, une autre femme est morte en laissant derrière elle un manuscrit à n’ouvrir que 10 ans après.
Dans ce document, publié en 1982, elle affirme être la grande duchesse Maria, sœur d’Anastasia. Cette fois encore, seule une analyse d’ADN pourra révéler la vérité.
 
Louis XVII est-il mort au Temple ? 
Louis XVI est monté sur l’échafaud en 1793. Louis XVII a dix ans en 1795 et il vit incarcéré à la prison du Temple.
C’est un enfant, affaibli et malade, qui meurt 8 mois plus tard de la tuberculose.
 
Cet enfant a vécu un véritable enfer pendant plus de 6 mois. Il est emmuré, vit dans la pénombre, ne voit jamais personne et ne quitte plus son lit envahi par la vermine. 
 
Louis XVII au Temple, gravure du XVIIIe siècle (Musée Carnavalet, Paris) 
C’est Barras, qui, en 1794, rendra à l’enfant des conditions de détention décentes. Un médecin ne pourra que constater qu’il est trop tard.
L’enfant est atteint de tuberculose et trop faible pour lutter contre la maladie.
 
 
Portrait de Louis XVII, par le peintre David 
Dès lors, des rumeurs vont circuler, prétendant qu’il y a eut substitution d’enfant avant la séquestration.
Les médecins de l’époque sont eux-mêmes convaincus que l’enfant mort au Temple, n’est pas Louis XVII.
 
L’affaire du Temple a alimenté régulièrement la chronique depuis. Plusieurs personnes ont prétendus être Louis XVII.
Le plus célèbre des prétendants est Naundorff, un horloger berlinois, qui débarque à Paris en 1833.
Cet homme, condamné comme faux-monnayeur, est pourtant reconnu par plusieurs anciens serviteurs de la famille royale.
Expulsé de France, il finit sa vie aux Pays-Bas.
Il sera d’ailleurs l’inventeur d’un explosif que l’armée hollandaise utilise jusqu’en 1918 sous le nom de « bombe Bourbon ».
 
 
Naundorff en 1845 
En avril 2000, à l’initiative de l’historien Philippe Delorme, deux professeurs de génétique humaine ont confirmé que l’enfant du Temple était bien le jeune Louis XVII.
Le Dauphin est bien mort de la tuberculose à l’âge de 10 ans.
 
Le cœur de Louis XVII, conservé dans une urne de cristal au Mémorial de France de Saint-Denis, a confirmé le lien familial.
La comparaison entre l’ADN de ce cœur et le code génétique de Marie-Antoinette, établi notamment à partir de cheveux de la reine, a révélé que l’enfant mort au Temple était âgé d’environ 10 ans et était bien son fils.
 
Quelle était la nationalité de Christophe Colomb ? 
Des universitaires de Grenade se sont lancés dans une enquête génétique pour trancher le débat sur la nationalité de Christophe Colomb.
Etait-il Génois, Catalan, Portugais ou Français ?
 
Les restes de son fils Hernando ont été exhumés. Les chercheurs doivent maintenant découvrir les descendants.
A Barcelone, plus de 120 personnes, portant le nom de Colom ont accepté un prélèvement d’ADN. Dans les Pyrénées Orientales, 18 Colomb ou Coulom ont fait de même.
 
 

Les gemmes et metaux précieux - les perles de culture -

Publié à 11:01 par acoeuretacris Tags : gemme
Les gemmes et metaux précieux - les perles de culture -

LA PERLE JOYAU DES MERS ... ET DES LACS !
D'après le témoignage de certains auteurs anciens,
qui n’étaient pas très bien renseignés sur ce sujet,
on croyait que la perle provenait de la rosée
et que chaque huître en renfermait une."
Jean-Baptiste TAVERNIER, voyageur français (1605-1689)

  

L’origine légendaire et poétique de la perle


La perle est unique car sa beauté se révèle sans l’aide de l’Homme : ni taille, ni polissage ! Selon la légende hindoue, Krishna l’aurait cueillie au fond de l’océan pour en parer sa fille le jour de ses noces. Et 2300 ans avant l’ère chrétienne, les Chinois acceptaient les perles en paiement de l’impôt ... Le plus ancien bijou avec perles a été retrouvé à Suza, en Iran, lors de fouilles effectuées en 1901 : un collier de 3 rangs comprenant 216 perles qui ornait le cou d’une princesse Achémide, endormie dans son sarcophage déjà 4 siècles avant J.-C.
En 1515, l’explorateur Balboa découvrit dans le Golfe de Panama une perle de 200 grains (50 carats), baptisée "Peregrina", tellement exceptionnelle qu’elle s’en alla orner la couronne royale espagnole. Après avoir passé entre les mains de Joseph Bonaparte, Hortense de Bauharnais, Louis Napoléon et la Marquise d’Abercorn, elle fut mise aux enchères, en 1969, chez Sotheby’s où elle fut acquise par Liz Taylor qui la laissa malencontreusement à portée de son chien qui dans un mouvement malheureux ... la happa! Puis la restitua par les voies naturelles non sans l’avoir quelque peu endommagée!

 

Il existe plusieurs variétés de perles et chacune à ses caractéristiques.

   

 LA PERLE FINE (d’eau de mer ou d’eau douce) est une perle qui s’est développée accidentellement dans une huître ou une moule sauvage, sans intervention humaine. Elle est composée de couches concentriques de nacre cimentées entre elles par un lien organique nommé conchyoline. La découverte, dans les années 30, des techniques de culture de la perle, au Japon, a pratiquement tué le marché de la perle fine. Les zones géographique où l'on trouvait le plus régulièrement les perles fines sont : Golfe Persique - Sri-Lanka - Arabie Saoudite - Koweït

 

LES PERLES DE CULTURE D’EAU DE MER (Japon)
Le concept de perle cultivée prendra forme, au Japon, à la fin du XIXè siècle. Afin de provoquer artificiellement la sécrétion de nacre, le greffeur introduit dans l’huître un noyau de nacre provenant d’une moule du Mississippi et autour duquel le mollusque sécrétera de la nacre ou matière perlière. Les perles japonaises naissent dans le mollusque Akoya qui, en conjonction avec la mer froide du Japon, donne les plus belles perles.Aujourd'hui la Chine produit aussi des perles d'Akoya.

LES PERLES DE CULTURE D’EAU DOUCE (Japon, Lac Biwa et lacs chinois)
Les perles de culture d’eau douce se développent dans des moules après que celles-ci aient été greffées par l’Homme. Le mollusque peut supporter 30 à 50 greffons et donne jusqu'à trois récoltes distantes chacune de deux ans avec la précédente. Ces perles sont couramment appelées "BIWA" du nom d’un lac japonais. Aujourd’hui, la plupart d’entre elles proviennent de lacs chinois. Elles ont souvent des formes baroques, froissées, en grains de riz mais, de plus en plus, on les trouve presque parfaitement sphériques faisant concurrence en beauté et, surtout, en prix aux perles de culture d’eau de mer

LES PERLES DE CULTURE DES MERS DU SUD ET LES PERLES DE TAHITI
Dans les Mers chaudes du globe prospèrent des mollusques de grande taille. L’adaptation de la technique de greffage des Akoya aux Pinctada Maxima ne fut pas aisée. Les huîtres de Mers du Sud produisent des couches perlières denses et épaisses, de très bonne qualité. Ces perles dont le diamètre peut facilement atteindre 14 à 15 mm jusqu'à 18 à 20 mm, montrent néanmoins un lustre plus diffus que les perles du Japon. On les trouve dans des teintes variées allant du blanc-rosé au crème en passant par le jaune, l’or, l’argenté, le gris, le bronze, le noir, etc. (Provenances : Birmanie, Thaïlande, Philippines, Indonésie, Australie).
Les seules perles noires de couleur naturelle proviennent de Polynésie Française (Tahiti, Archipel de Tuamotu et des Gambiers). Comme toutes les perles, elles peuvent être parfaitement sphériques ou être "baroques", légèrement à fortement déformées, cerclées.

LES PERLES DITES "MABÉ"
Les perles MABE sont, en fait, des demi-perles de culture qui croissent contre la coquille intérieure d’une huître des Mers du Sud. Leur principale caractéristique est leur diamètre important (jusqu'à 20 mm). C’est Coco Chanel qui les popularisa en boucles d’oreilles juste entourées d’un fil d’or.

 

TECHNIQUE DE LA CULTURE DES PERLES

 

  La première culture de perles dépendait entièrement des huîtres sauvages.Maintenant, la culture de perles est plus sélective.Les scientifiques japonais ont isolé les huîtres possédant les perles de qualité supérieure dotées de grandes qualités. Les huîtres sélectivement élevées produisent des perles à l'orient exceptionnel et d'une clarté colorée.

 

  Positionner le Nucléon.

  Des techniciens extrèmement habiles et qualifiés ouvrent soigneusement les huîtres perlières vivantes, puis implantent, chirurgicalement un petit morceau de coquillage poli dans chacune d'entre elles. Le petit morceau poli sert de Nucléon autour duquel l'huître sécrètera, couche après couche, la nacre, la substance cristalline qui formera la perle.

 

  Le Retour en Mer

  Les Huîtres, ainsi nucléonnées, sont rendues à la mer. Là dans les baies abritées, riches en substances nutritives naturelles, elles s'alimentent et grandissent en déposant les couches brillantes de nacre autour des noyaux insérés. En hiver, les huitres sont déplacées vers des eaux plus chaudes au Sud.

 

Radeaux de Perle

Les huîtres nucléonnées sont suspendues sur des radeaux afin de fournir les meilleures conditions de croissance. Les techniciens des perles vérifient quotidiennement la température de l'eau et les conditions alimentaires en fonction des diverses profondeurs. Ils déplacent ainsi les huîtres de haut en bas afin de leur faire profiter des meilleurs conditions de développement.

Huîtres Choyées

Périodiquement les huîtres perlières sont sorties de la mer pour effectuer des traitements de santé et de nettoyage. Les algues et autres croissances sous-marines peuvent empêcher l'alimentation de parvenir correctement aux huîtres. Alors les huîtres sont traitées afin de décourager les parasites de les blesser ou de les endommager.

La Naissance d'une Perle

Lorsque les huîtres sont prêtes à la moisson et qu'elles ont échappées à tous les périls de la mer, tel que les ouragans, les suffoquantes marées rouges et les attaques de prédateurs, elles sont ramenées à terre et ouvertes. Si tout s'est bien passé, le résultat est une belle perle brillante, avec un superbe orient et c'est déjà un bijou qui sort de la Mer. 

Assortir

La différence entre les perles d'imitation et les perles de culture reside dans le fait que les perles d'imitation sont toutes identiques, tandis que les perles de culture (Vraies Perles) ont des différences les unes par rapport aux autres. Chaque perle a sa propre combinaison de couleurs, de lustre et de taille. L'art consiste à réunir les perles les plus similaires pour former un collier parfait, une paire de boucles d'oreille ou un bracelet, les perles de dimensions, de couleurs et de lustre identiques afin que l'ensemble soit parfait. Il faut des yeux d'expert hautement qualifié, avec des années d'expérience, afin d'obtenir un résultat exceptionnel.

Perçage

Les perforations à l'aide d'un forêt doivent être faites avec soin et précision. Un opérateur inexpérimenté peut dédoubler ou détruire les perles avec une manipulation négligente. Même une erreur de quelques millimètre, légèrement décentrée a pour résultat un collier qui ne se tiendra pas correctement et ne tombera pas bien sur la gorge . Cette opération sur les perles demande beaucoup de professionnalisme et un outillage sophistiqué.

La Selection et l'enfilage

Les perles de culture sont toutes différentes les unes des autres et ne sont jamais parfaitement identiques. Les perliculteurs doivent récolter beaucoup de perles pour en trouver un nombre suffisant afin de créer un collier en parfaite harmonie. Ici les perles sont classées et selectionnées pour être étroitement en harmonie avant d'être enfilées pour former un collier homogène.

Les gemmes et metaux précieux - Les perles fines -

Publié à 10:55 par acoeuretacris Tags : gemme
Les gemmes et metaux précieux - Les perles fines -

Les perles les plus chères du monde sont les perles dites "fines". Lesperles finessont découvertes à l'improviste dans les mers du globe. Elles sont devenues extrèmement rares et les autorités des différents pays ont installé des législations draconiennes sur la pêche des huitres perlières. En effet souvent c'était les enfants qui plongeaient en apnée et trop d'entre eux succombaient dans cette activité. L'apparition de la culture des perles (Perliculture) à permis de développer ce marché sans mettre en danger la vie des pêcheurs de perles.

Une perle "fine" nait dans une huitre par le plus pur des hasards, elle se développe lorsqu'un grain de sable ou une autre petite chose irritante vient à pénétrer dans la coquille du mollusque. Alors l'huitre va recouvrir de couches successives de nacre (substance qui enduit l'intérieur de la coquille jusqu'à ce que l'intrus soit enfermé complètement dans la nacre. Il faudra des années pour arriver à ce résultat. Les perles "fines" peuvent être rondes mais sont habituellement de formes aléatoires puisqu'elle se forment graduellement.

 

Une histoire célèbre raconte au sujet de la valeur des perles "fines" que CARTIER a vendu une rivière de perles "fines" pour acheter leur batiment sur la 5ème avenue à New-York au début du 20 ème siècle.

Les gemmes et metaux précieux - le saphir -

Publié à 10:52 par acoeuretacris Tags : gemme
Les gemmes et metaux précieux - le saphir -

Le saphir, pierre de la fidélité

Symbole de fidélité, le saphir est la pierre aux mille couleurs par excellence...

 

 Etymologie : le saphir, de l'hébreu "sappir", qui signifie belle chose, est la pierre symbole de sincérité et fidélité. C'est pour cette raison qu'elle orne souvent les bagues de fiançailles.

 

Couleurs :les saphirs les plus précieux sont de couleur bleu vif. Mais il existe beaucoup d'autres couleurs, dépendant de la composition chimique de la pierre : saphirs jaunes, oranges, verts, etc... Ces autres tons sont beaucoup plus abordables.

 

 Composition : sa composition et sa dureté sont très proches de celle du rubis. Ils font tous deux partie de la famille des corindons. En fait, toutes les variétés de couleurs de corindons sont des saphirs, sauf le rouge qui est le rubis. Sans précision, quand l'on parle de saphir, on pense au bleu saphir, qui peut varier du bleu pâle au bleu-roi. En règle générale, plus le saphir est clair et de couleur vive, plus il est précieux.

 

 Taille : le saphir est souvent taillé en forme de coussin (une sorte de rectangle arrondi) ou en forme ovale. Certains présentent un phénomène "d'astérisme", qui laisse apparaître une étoile à six branches. Le saphir, ainsi appelé "étoilé", est alors taillé en cabochon, une forme qui permet de mettre en avant cette particularité optique de la pierre. Ces derniers sont très rares.

 

 Origines : ces pierres viennent du Sri Lanka, de Thaïlande, d'Australie, et du Cambodge. Les plus beaux saphirs bleus sont produits dans les mines du Cachemire indien. Aujourd'hui, la plupart subit un traitement thermique pour obtenir une couleur plus belle. Sachez que ce procédé est courant et qu'il n'y a pas de différence de prix entre une pierre qui a été chauffée et celle non traitée.

 

A noter enfin que le saphir est la moins chère des pierres précieuses.

Les gemmes et metaux précieux - Le rubis -

Publié à 10:47 par acoeuretacris Tags : gemme
Les gemmes et metaux précieux - Le rubis -

Le rubis, la pierre des rois

 

La plus précieuse et la plus rare des pierres a naturellement séduit les plus puissants des hommes.

 

 Etymologie : le rubis, du latin "rubeus", qui signifie rouge, est la plus chère des pierres précieuses en raison de sa rareté. Dans le monde minéral, la couleur rouge est en effet la plus rare. On dit du rubis qu'il est "la plus précieuce des douze pierres que Dieu créa". Le rubis parfait est si rare que les professionnels doivent ratisser le monde entier pour en dénicher.

 

 Symbole : le rubis est symbole de victoire, d'amour, de bonheur et de passion. Dans l'histoire, il a longtemps été réservé aux hommes de pouvoir : rois, sultans ou autres maharadjahs.

 

 Qualité : comme le saphir, il appartient à la famille des corindons. La couleur est le premier critère de valeur du rubis. La couleur la plus appréciée est un rouge vif appelé "rouge sang de pigeon". Après la couleur, les autres facteurs affectant la valeur d'un rubis sont la grosseur, la pureté et la taille. La pureté est un facteur très important : plus un rubis est transparent et sans défaut, plus il est précieux. Le rubis est généralement taillé de façon ovale pour une meilleure transparence. Comme pour le saphir, il présente parfois une étoile à six branches. Ces rubis étoilés sont alors également taillés en cabochon.

 

 Origines : les beaux rubis de plus de 5 carats sont rares. L'origine des plus belles pièces est une mine historique situé à Myanmar, en Birmanie. On en trouve aussi au Cambodge, en Thaïlande, en Inde, au Kenya... Le rubis se forme à une profondeur de 25 à 50 km. Les plus beaux ont pour origine des gîtes calcaires. L'autre origine naturelle du rubis est volcanique. La Thailande est le plus grand centre de vente de rubis : environ 80 % d'entre eux y passeraient à un moment ou un autre.

Les gemmes et metaux précieux - L'Emeraude -

Publié à 10:41 par acoeuretacris Tags : gemme
Les gemmes et metaux précieux - L'Emeraude -

La pierre verte est la plus sensible et la plus difficile à tailler : c'est aussi ce qui fait son prix.

 

 Etymologie : émeraude vient du persan "cœur de pierre". Son vert intense, qui rappelle les couleurs de la nature, en fait un symbole d'amour, d'espoir, de renaissance ou de jeunesse éternelle. En Égypte, les défunts portaient d'ailleurs souvent une émeraude autour du cou. La mythologie antique, elle, attribue l'émeraude à Vénus, la déesse de l'amour.

 

 Origines : l'émeraude appartient à la famille des béryls. Sa couleur verte  est due à la présence de chrome. C'est aussi cet élément rare qui est à l'origine de la couleur rouge du rubis. Les émeraudes les plus grosses et les plus belles viennent d'Amérique du Sud, en particulier de Colombie.

 

Qualité : ce qui fait la valeur de l'émeraude, c'est sa couleur : plus le vert est vif et intense, plus l'émeraude est précieuse. L'émeraude est une pierre qui possède souvent des lacunes. Une émeraude sans aucune inclusion est rare. La présence d'inclusions enlève moins de valeur à la pierre qu'aux autres pierres précieuses, à condition qu'elle n'en altère pas la couleur. Bien entendu, comme pour les autres pierres, il faut s'assurer qu'elle ne comporte pas de fissures trop profondes, ce qui pourrait la fragiliser et la briser plus facilement en cas de choc.

 

Taille : l'émeraude est une des pierres les plus difficiles à tailler à cause de ces nombreuses inclusions. Elle est le plus souvent taillée de façon octogonale, avec quatre angles coupés pour la rendre moins sensible en cas de choc.

Les gemmes et metaux précieux - Le diamant -

Publié à 10:24 par acoeuretacris Tags : gemme
Les gemmes et metaux précieux - Le diamant -

Le diamant est un des rares voyageurs en provenance directe des zones très profondes de l'écorce terrestre. De toutes les pierres précieuses, le diamant est celle dont la minéralogie est la mieux connue.

Le diamant s'est formé à très grande profondeur, de l'ordre de 150 à 200 km, sous des pressions colossales de plus ou moins 70.000kg/cm2 et à une température d'environ 2.000° C. Il est constitué exclusivement d'atomes de carbone, tout comme le graphite, minéral qui a simplement cristallisé sous des pressions et des températures bien plus faibles. Ce contexte de formation différent modifie radicalement les propriétés physiques de la substance par simple changement de système cristallin. Les diamants sont arrivés jusqu'à nous portés par une roche volcanique, baptisée du nom de kimberlite. Les éruptions de kimberlite sont issues de véritables volcans. Ces volcans ont été principalement actifs au crétacé, il y a 70 à 140 millions d'années, dans des régions situées actuellement en Afrique du Sud, Inde, Australie ou Amérique du Sud. Il semble que la présence de roches très anciennes, de plus ou moins 2,5 milliards d'années, au cœur de régions continentales possédant une croûte fort épaisse, ait joué un rôle primordial pour l'apparition de la kimberlite diamantifère.

Toutes les kimberlites ne sont pas diamantifères, les gîtes riches restent extrêmement rares. On exploite surtout les restes de ces volcans kimberlitiques, souvent réduits du fait de l'érosion à leurs cheminées volcaniques. Les cheminées des volcans kimberlitiques peuvent avoir un diamètre de quelques dizaines de mètres à 2 kilomètres, dimensions finalement modestes pour des cheminées volcaniques. La remontée de la kimberlite des profondeurs de l'écorce terrestre doit être rapide, car si pression et température de la roche baissent trop vite en profondeur, le diamant se transforme alors en graphite, minéral bien moins intéressant !

 

En joaillerie

 

Les qualités de certains diamants (comme leur pureté, leur taille importante et leur couleur) font du diamant, la plus célèbre des pierres précieuses en joaillerie.

La beauté de son brillant est due au fait qu'il possède un haut indice de réfraction de la lumière et un grand pouvoir dispersif : en pénétrant, les rayons de lumière sont réfléchis à l'intérieur de la pierre à l'infini et la lumière blanche se disperse, retourne à l'intérieur transformée en un éventail de couleurs. Les diamants (comme les gouttes d'eau) fonctionnent comme des prismes en freinant, plus ou moins en fonction des longueurs d'onde (violette au maximum, rouge au minimum) de façon que les couleurs soient dispersées sous forme d'arc-en-ciel.

Mais tous les diamants ne sont pas utilisés en bijouterie. Tout défaut peut leur ôter de la valeur et ils sont alors employés pour des applications industrielles. Généralement ceci arrive avec ceux qui présentent des bulles internes ou des particules étrangères, ou s'ils sont de forme irrégulière ou pauvrement colorés.

 

La Taille

La taille des diamants s'effectue surtout à Anvers (Belgique), à Tel-Aviv (Israël) et au Gujarat (Inde) par la communauté jaïn. En Thaïlande, ce sont les pierres précieuses (rubis et saphirs) qui sont taillées.

Le degré de la beauté de l'arc-en-ciel du diamant dépend, en grande partie, de la sculpture et du poli de la pierre. Bien que naturellement les diamants aient leurs éclats propres, ceux-ci peuvent être améliorés et multipliés par la taille experte d'un lapidaire.

Du fait de son extrême dureté, le diamant ne peut être usiné que par un autre diamant, c'est pourquoi la sculpture et le poli de la pierre en sont les éléments les plus importants.

Avant de le tailler, on examine la gemme pour déterminer ses plans de clivage. On trace ensuite sur elle une ligne qui marque le périmètre de ces plans. Sur celui-ci, on fait une petite cannelure avec une espèce de bois qui porte dans son extrémité un diamant. Par cette ouverture, on introduit une fine lame d'acier, on donne un coup sec et la pierre se divise en deux.

Il existe de nombreuses façons de tailler le diamant, mais la plus connue, celle qui met le mieux en valeur la beauté du diamant et qui est de ce fait la plus utilisée, est certainement la taille « brillant ». Cette technique perfectionnée permet de transformer les pierres brutes en véritables joyaux de lumière, en faisant apparaître 58 facettes (57 si l'on ne tient pas compte de la collette) : 33 sur la couronne et 24 sur la culasse, régulières et de tailles définies précisément, à la surface du diamant.

En effet, si les notions de pureté et de couleur paraissent familières, les proportions de taille le sont plus rarement. Pourtant, ces dernières sont un facteur de qualité essentiel. Elles conditionnent directement le rendu de brillance et le « feu » du dia­mant. À couleur identique, un dia­mant possédant de bonnes proportions sera bien plus éclatant qu'un diamant pur incorrectement taillé.

Depuis l'apparition de la taille Tolkovsky en (1919), les diamantaires n'ont cessé de chercher à optimiser le rendu de brillance du diamant. De toutes les tailles du diamant, c'est certainement la forme ronde brillant qui a été la plus étudiée et qui est la plus aboutie ; aujourd'hui, les proportions appliquées à cette taille résultent directement de la compréhension des lois optiques du matériau et de la maîtrise de la tech­nique de taille et du polissage.

 

Au Japon est très apprécié la taille flèche et cœurs, nommée ainsi à cause des formes des jeux de lumière.

 

Les apprentis tailleurs sont aujourd'hui très rares, la taille étant de plus en plus réalisé par des lasers à l'aide de systèmes informatiques.

 

Les diamants sont aussi classés par couleur. La couleur la plus commune étant « le blanc » (ici, le blanc désigne plutôt l'absence de couleur : c'est-à-dire que le diamant est transparent). Ces couleurs sont notées grâce à un code utilisant les différentes lettres de l'alphabet :

 

CodeCouleur D Blanc exceptionnel + E Blanc exceptionnel F Blanc extra + G Blanc extra H Blanc I et J Blanc nuancé K et L Légèrement teinté M à Z Couleur teinté  

 

Le poids d'un diamant se mesure en carats, qui équivaut à 0,20 grammes. La valeur d'un diamant est exponentielle et non pas proportionnelle par rapport au poids d'un diamant. Autrement dit un diamant de deux carats a une valeur supérieure à deux diamants de un carat, puisqu'il est considéré comme plus rare.

Magie et Magiciens - L'éducation dans la magie -

Publié à 10:08 par acoeuretacris Tags : magie éducation dans la magie
Magie et Magiciens - L'éducation dans la magie -

 

La science de la physique, comprenant la mécanique, la lumière, la chaleur et le son, c'est-à-dire tout ce qui est d'influence physique dans le monde, ne peut être suspecté d'une manière précise d'avoir eu son origine dans la magie. Cependant, nous pouvons croire que la magie a ouvert le chemin à une intelligence de nature, qui a fait que l'homme a fouillé dans l'arbre des connaissances, duquel sont sorties les autres branches des sciences... ou du moins des recherches sur d'autres sciences, qui auraient pu avoir leur origine dans la magie.

Il est étonnant de s'arrêter un instant, pour considérer le développement de cette grande science et constater ce que les connaissances du monde ont pu nous apporter, et réaliser ensuite que tout cela avait une origine dans la magie. La magie qui a apporté un grand pouvoir aux humains, est devenue le plus amusant de tous les arts. Les sciences dont la magie était la base, sont maintenant devenues la base de la magie. L'art tout entier est relié à ces sciences et, fouillant dans les mystères de la magie, cela nous conduis immédiatement à l'étude de ces mêmes sciences.

La magie utilise la physique, la mécanique, l'optique, l'électricité, la chimie, et la psychologie pour obtenir ses effets. En apprenant la magie, vous apprenez également un peu de ces sciences. Au début des temps, les gens avaient développé un intérêt pour les sciences au travers de leur croyance à la magie et aujourd'hui, on fait exactement le contraire !

La connaissance obtenue par l'étude de la magie ajoute beaucoup à notre vouloir d'apprendre, elle nous aide dans nos occupations de tous les jours, dans notre vie sociale et dans notre profession de magicien. Nos tours dépendent tous de ces sciences. Plusieurs tours dépendent de l'optique, de la physique de la lumière, de la chaleur ou du son, d'autres dépendent de la mécanique, mais tous dépendent de la psychologie pour arriver à leur effet.

A part de ce matériel éducatif que la magie nous procure, elle fait peut-être également s'élargir le cerveau, en augmentant notre pouvoir de penser à une telle étendue, qu'il est impossible d'évaluer sa portée au travers de notre vie. Pour apprendre la magie, il faut avoir une discipline et une forte concentration qui sont... un bon entraînement pour le cerveau. Quand à sa présentation, cela suppose de penser à nombre de choses à faire en même temps. La maîtrise de la magie nous donne l'occasion de nous garder alertes et bien éveillés et surtout d'être vifs d'esprit, toutes qualités que l'on doit posséder pour devenir un bon magicien.