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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Petite histoire du cheveu

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Petite histoire du cheveu
La chevelure et les coiffures élaborées ont toujours été associées à l’idée de raffinement, de représentation sociale et de civilisation.

Les plus anciennes représentations de chevelure sont les coiffes égyptiennes : hommes et femmes étaient rasés et portaient des perruques de cheveux naturels, de laine et de fibres végétales.

A l’époque classique, Grecs et Romains avaient les cheveux courts alors que les Barbares (Gaulois, Germains, etc.) restaient chevelus.

En 1674, Louis XIV officialisa la fonction de « barbier perruquier ».

Symbole d’aisance sociale et de bon goût le port de la perruque devint une mode incontournable.

Il en existait alors de très variées mais la plus convoitée était la perruque « royale » : crinière à larges boucles étagées particulièrement imposante avec un poids de 1,5 kg.

L’ampleur de ces perruques provoquait d’ailleurs toutes sortes d’affections telles que torticolis, migraines, tintements d’oreilles, prurit et alopécies de traction.

Dans la mythologie gréco-romaine, la chevelure est un symbole de séduction chez la femme (Aphrodite, Vénus, Ariane, etc.).

Chez l’homme, elle représente force et puissance : Samson tirait sa force prodigieuse de son opulente chevelure, jamais coupée. Dalila découvrit son secret et le rendit vulnérable en faisant couper ses cheveux. Ainsi dépouillé de sa chevelure et de sa force, il put être réduit en esclavage.

Le symbolisme de la force et du pouvoir associé aux cheveux s’exprime aussi, en temps de guerre, pour asseoir sa domination ou sa victoire : scalps prélevés par les indiens sur leurs ennemis vaincus, tonsure infligée par les romains aux peuples vaincus ou rasage des prisonniers dans les camps de concentration.

Se raser les cheveux a été, et reste toujours, un signe de renoncement et de soumission.

Dans la religion bouddhique, les bonzes se font tondre pour manifester leur ascétisme.

Chez les chrétiens, les Capitulaires de 630 obligeaient les religieux à se raser et à renoncer au moyen de plaire ; d’ailleurs, aujourd’hui encore, l’apparence physique, à laquelle participent style vestimentaire et coiffure, revêt une importance particulière pour signer l’appartenance à un groupe ethnique (tresses des Afro-américains par exemple), social ou socioculturel (cheveux longs des musiciens de rock, anticonformisme de coiffures punks, cheveux rasés des rappeurs, etc.)


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