Astronomie -

Astronomie - Planètes - Uranus -

Publié à 10:49 par acoeuretacris Tags : astronomie planete uranus
Astronomie - Planètes - Uranus -

Uranus, la septième planète en partant du Soleil, est peu visible dans le ciel nocturne, et de ce fait était inconnue des civilisations anciennes. Elle n’a été découverte qu’en 1781 par William Herschel.

Dans la mythologie, Uranus était le père de Saturne, Saturne étant lui-même le père de Jupiter ; ainsi, ces trois planètes sont placées dans l'ordre de filiation.

Bien qu’appartenant à la famille des planètes géantes, elle est sensiblement plus petite et plus dense que Jupiter et Saturne. On la connaît mieux depuis son survol par la sonde américaine Voyager 2 en 1986.

Une orbite inclinée

Elle tourne sur elle-même en une durée voisine de 17 h.

Uranus gravite autour du Soleil à une distance de 2 877,38 millions de kilomètres, soit deux fois la distance séparant Saturne du Soleil.

uranus-12474db.jpg

Uranus se différencie par son inclinaison sur le côté. Non seulement la planète se déplace autour du Soleil, mais en plus elle roule sur son axe. Uranus effectue une révolution complète en un peu plus de 84 ans.


uranus_terre-1247509.jpg

Comparatif entre Uranus et la Terre. Montage effectué à partir de deux photos de la Nasa

Comme l'axe de rotation de la planète est quasiment situé dans le plan orbital, certaines régions de la planète peuvent demeurer dans l'ombre pendant de longues années.

Le champ magnétique

Uranus possède un champ magnétique inhabituel, incliné par rapport à l'axe de rotation de la planète, et décalé par rapport au centre.

Une atmosphère terne

L'atmosphère d'Uranus est décevante par rapport à celle de Jupiter, ou même de Neptune ; elle paraît fade, dépourvue de nuages et d'autres caractéristiques atmosphériques. Les images d'Uranus nécessitent un traitement informatique pour que les quelques éléments en présence deviennent visibles.

uranus_002-1247553.jpg

Son atmosphère, à base d’hydrogène, renferme environ 12 % d’hélium ainsi qu’une faible proportion de méthane, notamment sous forme de nuages.

Les anneaux

Uranus possède un système d'anneaux, moins spectaculaire que celui de Saturne. Les anneaux sont sombres et peu visibles sur les images rapportées par Voyager.

À des distances du centre d’Uranus comprises entre 42 000 et 51 000 km ont été décelés, depuis la Terre, en 1977, neuf anneaux de matière, elliptiques, très fins (20 à 30 m d’épaisseur) et très étroits (1 à 10 km de large, sauf pour le plus extérieur dont la largeur varie de 20 à 100 km).


uranus_004-124757c.jpg

Anneaux d'Uranus

Voyager 2 les a photographiés et étudiés et a permis d’en découvrir deux autres, dont un beaucoup plus large (2 500 km) et diffus. Tous ces anneaux sont très sombres, comme la surface des satellites, et constitués sans doute de matière carbonée.

Les satellites d'Uranus

Uranus possède dix-huit satellites connus à ce jour, mais bien sûr de nombreux autres peuvent exister, attendant d'être découverts. L'un d'entre eux n'a été découvert qu'en 1999.

17 satellites portent un nom, le dernier étant répertorié sous le code "1986 U10". Les satellites et leurs éléments de surface portent les noms de personnages et de lieux tirés des pièces de Shakespeare.
Plusieurs, parmi les petits satellites, portent les noms de personnages du "Rape of the Lock" d'Alexander Pope. Parmi tous les satellites, 5 sont considérés de grande taille.


satellites_uranus-12475c8.jpg

Montage d'Uranus et de plusieurs de ses satellites

Les cinq plus gros ont été découverts de la Terre : Miranda, Ariel, Umbriel, Titania et Obéron.
Onze autres, dont les diamètres vont de 40 à 170 km, ont été identifiés sur des photographies prises par Voyager 2 ; deux, dont le diamètre est estimé respectivement à 60 et à 120 km, ont été décelés en 1997 sur des images prises à l’observatoire du mont Palomar, aux États-Unis, et trois autres, de 20 km environ de diamètre, en 1999 sur des images prises à l’aide du téléscope franco-canadien d’Hawaii.

Parmi les satellites, citons Sycorax, Caliban, Cordelia et Ophelia.

Astronomie - Les planètes - Saturne -

Publié à 15:31 par acoeuretacris Tags : astronomie planète saturne
Astronomie - Les planètes - Saturne -

 

Dans les anneaux de Saturne

 

Saturne est l'un des spectacles les plus impressionnants du système solaire. Avec la Terre, c'est la planète la plus facile à identifier. Saturne est bien sûr célèbre pour son système d'anneaux, mais, étant un objet très lumineux dans le ciel nocturne, cette planète est connue depuis des milliers d'années.

 

Saturne possède un grand nombre de satellites naturels. Environ 60 ont été identifiés. Parmi eux, Titan est la plus grande lune et le seul satellite du système solaire à posséder une atmosphère dense.

 

Caractéristiques de Saturne

Saturne gravite autour du Soleil, à une distance de 1 427 millions de kilomètres, presque deux fois la distance de Jupiter.


Se déplaçant à une vitesse moyenne de 9,66 kilomètres par seconde, Saturne met plus de 29 ans pour accomplir une révolution autour du Soleil.

 

 

image

 

Une journée saturnienne dure 10,5 heures, la vitesse de rotation est identique à celle de Jupiter.

Saturne possède un point commun avec les autres géantes gazeuses, son équateur présente un renflement causé par sa rotation rapide.

Saturne est 95 fois plus massive que la Terre, et possède un volume 760 fois supérieur. Cependant, Saturne détient la plus faible densité de toutes les planètes, inférieure à celle de l'eau. Si l'on trouvait un gigantesque océan, Saturne pourrait y flotter.

 

image

Comparaison entre Saturne et la Terre. Montage effectué à partir de deux photos de la Nasa

 

Saturne possède un champ magnétique 600 fois plus puissant que celui de la Terre.
L'atmosphère de Saturne semble calme, mais, en réalité, les conditions y sont très rigoureuses.

 

image

 

Bien qu'un modèle du centre de Saturne puisse être réalisé par ordinateur, les connaissances actuelles concernant le centre ne sont que théoriques. Il se compose d'hydrogène métallique, comme celui de Jupiter, mais diffère dans le sens qu'il pourrait renfermer une "pluie d'hélium", élément absent des autres géantes gazeuses.

 

L'origine et l'évolution de Saturne

L'origine de Saturne est maintenant relativement bien connue ; on sait que la planète est semblable aux autres géantes gazeuses, toutefois, certaines questions, concernant l'origine du système d'anneaux, restent sans réponse.

 

image

Les anneaux de Saturne.

 

Les anneaux de Saturne représentent son aspect le plus caractéristique. Découverts par Galileo, en 1610, ils furent, au départ, mal interprétés, et il fallut attendre 1659 pour comprendre leur véritable nature. Même maintenant, après qu'ils aient été explorés par des sondes spatiales, leur origine comme leur fonctionnement restent incertains.

 

Saturne possède trois anneaux principaux : l'anneau A (le plus externe), puis le B et le C en se rapprochant de la planète. L'anneau C, moins brillant que les deux autres, est connu sous le nom d'anneau de Crêpe ou "Dusky". Les anneaux A et B sont séparés par une division abrupte, de 4 000 kilomètres, que l'on appelle division de Cassini, d'après le nom de l'astronome qui l'a découverte.

 

image

Vue rapprochée des anneaux de Saturne

 

Les anneaux sont constitués de petites roches, dont la taille varie de la minuscule poussière au bloc d'un mètre de diamètre, ces derniers étant, toutefois, assez rares. La plupart des matières constituant les anneaux ne font que quelques centimètres, les poussières étant, elles, présentes en grande quantité.


Certains anneaux contiennent une proportion importante de particules de glace.

Le survol des anneaux, effectué par la sonde Voyager, établit que les anneaux ne faisaient que 150 mètres d'épaisseur.

La sonde américaine Cassini-Huygens a permis aux chercheurs fin juin 2004 de mieux étudier les anneaux de saturne. Les chercheurs savent aujourd'hui que les anneaux les plus éloignés de la planète Saturne sont faits de glace plus pure que ceux du centre. La conclusion est que les anneaux ne se sont pas tous formés en même temps sinon l'ensemble serait homogène. Ce seraient des comètes d'origine plus récente qui, en se désagrégeant, auraient formé les anneaux à l'extérieur.

 

Les satellites de Saturne.

 

L'exploration de Titan

Saturne possède une grande famille de satellites. Plusieurs d'entre eux sont de petite taille, et ne présentent plus d'activité géologique.

 

image

Reconstitution de Saturne et de ses satellites. Montage effectué avec plusieurs photos de la Nasa

 

Titan, le plus gros satellite, est aussi l'un des plus intéressants. Il est possible qu'il renferme des océans ; il est l'un des objectifs de la mission Cassini Huygens.

Après un voyage interplanétaire de plus de sept ans, la sonde européenne Huygens, qui s’est posée sur Titan, est parvenue à transmettre les premières informations sur ce mystérieux satellite de Saturne. Un astre congelé qui offre des similitudes avec la Terre avant l’apparition de la vie.

 

Dans la nuit de Noël, la sonde Huygens s’est détachée de son transporteur, l’orbiteur Cassini avec qui elle a voyagé depuis son départ de la Terre, pour mettre le cap sur Titan, la plus grosse des lunes de Saturne. L’engin de 2,7 mètres de diamètre et de 350 kg a pénétré vendredi matin dans l’atmosphère orangée de l’astre et, pendant les 140 minutes qui l’ont séparé de son «titanissage», est parvenu avec succès à collecter toute une première série d’informations, notamment sur la composition chimique de l’espace qu’il a traversé. La sonde Huygens a ainsi prélevé des échantillons qui aideront à déterminer la composition atmosphérique et prise des mesures sur les vents, pressions et précipitations qui règnent sur l’astre. Mais elle a aussi capté des sons inédits et pris, à des altitudes différentes, une trentaine de photographies de cette lune de 5 000 km de diamètre, l’un des objets les plus mystérieux de notre système solaire.

 

image

Titan

 

L’Agence spatiale européenne a notamment diffusé les premiers clichés noir et blanc pris de Titan, qui se situe à un milliard et demi de km de la Terre. Les trois premières photos ont montré ce qui semble être des blocs de glace, des canaux, des rivages et des îles qui ne sont pas sans évoquer, estiment les chercheurs, la surface de la Terre ou encore celle de Mars. «C’est comme une machine à remonter le temps, nous devrions trouver sur Titan les conditions qui ont prévalu sur notre planète il y a 3,8 milliards d’années, avant l’arrivée de la vie», s’est félicité Jean-Pierre Lebreton, le directeur de la mission Huygens à l'ESA.

 

image

Une première image du sol de Titan envoyéee par la sonde

 

L’un des clichés, pris à 16 km de la surface de l’astre, dévoile de vastes plaines recouvertes de roches.
«Clairement il y a une substance liquide coulant sur la surface de Titan», a commenté le scientifique pour qui certains canaux «ressemblent presque au delta d’une rivière».

 

Le troisième cliché, enfin, découvre des zones claires et des tâches sombres qui, selon Marty Tomasko, «évoquent des zones qui ont été inondées ou qui le sont actuellement».


Saturne possède 19 satellites répertoriés, dont le rayon varie de 7,5 Km à 2 575 Km pour Titan, plus grand que Mercure.

Après Titan, Rhéa et Japet sont les deux plus grands satellites de Saturne. Bien que de taille semblable, ils présentent des différences.

La surface de Rhéa est dominée par des cratères fortement érodés, comme sur la Lune, tandis que l'on trouve sur Japet une matière sombre pouvant avoir jailli du centre.

Saturne et Uranus possèdent les plus grandes familles de satellites du système solaire. Parmi les satellites de Saturne, tous, à une exception près, mesurent entre 20 et environ 1 000 kilomètres de diamètre.

 

La découverte des satellites

Titan fut le premier satellite découvert par Christian Huygens, scientifique hollandais, en 1655. En 1671, Cassini repéra Japet, puis Rhéa en 1672, et enfin Dioné et Téthys en 1684.

Il fallut attendre plus d'un siècle pour observer d'autres satellites saturniens. En 1789, l'astronome britannique William Herschel rapporta la découverte de deux nouveaux satellites : Mimas et Encelade.

Au cours des années 1960, lors d'observations effectuées dans le plan des anneaux (c'est-à-dire lorsque les anneaux de Saturne sont visibles par la tranche depuis la Terre), un autre satellite, habituellement caché par l'éclat lumineux des anneaux, fut découvert.

 

Il fallut, toutefois, attendre la mission Voyager qui confirma la présence de Janus. A l'aide d'images, prises par Voyager, de nombreux autres petits satellites furent répertoriés au début des années 1980, dont Prométhée et Pandore ainsi qu'Atlas et Epiméthée.

 

Titan

Les Titans étaient un groupe de géants, progéniture d'Uranus et de Gaïa. Ils combattirent Zeus et les dieux de l'Olympe pour le pouvoir des cieux.

 

L'atmosphère de Titan est à près de 94% composée d'azote, et il a été avancé qu'elle pourrait ressembler à l'atmosphère primitive de la Terre avant que l'oxygène n'apparaisse grâce aux formes de vie les plus simples. Titan possède également un petit pourcentage de méthane.

 

image

Comparaison entre la Lune et Titan. Montage effectué à partir de deux photos de la Nasa

 

En plus du méthane, il y a de très petites quantités d'autres composés organiques comme l'éthane, l'acétylène, et le propane. Ce sont les hydrocarbures, comme le méthane et l'éthane, qui donnent à Titan sa teinte si particulière.

 

Du cyanure d'hydrogène et du cyanogène sont également présents. La découverte du cyanure d'hydrogène revêt une importance particulière car il entre dans la composition des acides aminés. Titan a, pendant un temps, figuré sur la liste des planètes pouvant abriter une vie extra-terrestre mais cela est très peu probable. Titan est extrêmement froid, et ne porte presque pas d'eau.

 

L'exploration passée de Saturne

Depuis des siècles, Saturne est observée depuis la Terre à l'aide de télescopes, et elle a été aussi explorée par des sondes spatiales.

Saturne fut observée pour la première fois à l'aide d'un télescope par Galilée, au début du XVIIème siècle. La première sonde spatiale qui lui rendit visite fut Pioneer 11, qui s'approcha à moins de 3 500 kilomètres de la limite externe de l’anneau A de Saturne. Pioneer 11 collecta de nombreuses données nouvelles sur le champ magnétique complexe de Saturne.

 

La sonde spatiale Voyager rapporta des photographies de haute qualité, révélant la complexité de la structure des anneaux de Saturne, montrant que chacun des anneaux principaux était constitué de nombreux anneaux plus petits.

 

Des séries de photographies, prises par Voyager, mirent en évidence la présence de vents se déplaçant à 1 500 Km/h, soit plusieurs fois la vitesse des vents joviens.
Les scientifiques espéraient que Voyager pourrait déceler une brèche dans la couche nuageuse du plus grand satellite de Saturne, Titan, afin d'entrevoir la surface. Ceci ne s'est pas produit, et les photographies de Titan prises par Voyager ne représentent qu'une couche uniforme de brouillard photochimique.

 

L'exploration en cours de Saturne

Après un voyage de 7 ans et 3,5 milliards de kilomètres après son lancement, le 15 octobre 1997, la sonde Cassini Huygens est arrivée au terme de son voyage le 1er juillet.


Cassini passera quatre années à étudier la surface de Saturne, ses anneaux et sept de ses 31 lunes dont la plus grosse, Titan.

 

 

Cassini effectuera une cartographie à haute résolution de sa surface. En outre, le 25 décembre 2004, Cassini devrait libérer la sonde Huygens qui prendra le chemin de Titan.


Disposant d'un budget de 3,3 milliards de dollars, le projet Cassini Huygens a été qualifié de « mission la plus sophistiquée jamais lancée vers des planètes du système solaire ». Il rassemble les États-Unis et 17 pays européens.

 

 

Malgré le fait que Titan soit la cible principale de la mission Cassini Huygens de 2004, l'orbiter Cassini survolera d'autres satellites.

Si la mission est couronnée de succès, l'évolution de ces corps de glace pourra être mieux appréhendée, permettant d'assembler les pièces du puzzle de leur histoire, ainsi que de comprendre comment des modifications résultant de processus internes et externes ont pu transformer leur surface.

Peut-être pourrons-nous découvrir l'origine des fines marques rencontrées sur Dioné et Rhéa, l'explication de la formation des étranges terrains sillonnés de Téthys et Encelade, pourquoi Téthys et Mimas ont survécu à des collisions d'astéroïdes géants, ainsi qu'approfondir nos connaissances sur le passé volcanique d'Encelade.

Enfin, le but ultime de cette exploration est d'arriver à savoir à quoi ressemblait la Terre à ses débuts et comment la vie s'y est développée.

 

Spécificités techniques de Saturne

 

 L'orbite de Saturne

Saturne gravite autour du Soleil, à une distance de 1 427 millions de kilomètres, presque deux fois la distance de Jupiter. Son excentricité orbitale de 0,055 fait que la différence entre son aphélie et son périhélie n'a que peu d'effet sur la planète.

Se déplaçant à une vitesse moyenne de 9,66 kilomètres par seconde, Saturne met plus de 29 ans pour accomplir une révolution autour du Soleil. Une journée saturnienne dure 10,5 heures, la vitesse de rotation est identique à celle de Jupiter.

Saturne est 95 fois plus massive que la Terre, et possède un volume 760 fois supérieur. Cependant, Saturne détient la plus faible densité de toutes les planètes, inférieure à celle de l'eau. Si l'on trouvait un gigantesque océan, Saturne pourrait y flotter.

 

Un puissant champ magnétique

Saturne possède un champ magnétique 600 fois plus puissant que celui de la Terre, généré, au centre de la planète, par des écoulements d'hydrogène métallique. L'interaction entre le vent solaire et la magnétosphère est à l'origine des aurores polaires.

Astronomie - planètes - Jupiter -

Publié à 15:12 par acoeuretacris Tags : astronomie planète jupiter
Astronomie - planètes - Jupiter -

 

Jupiter, la planète la plus grande et la plus massive du système solaire, "gouverne" le ciel nocturne ; elle était aux yeux des Romains le maître des planètes.
Même si Vénus est plus brillante, elle se couche peu après le Soleil, contrairement à Jupiter qui domine le ciel tout au long de la nuit, et que l'on connaît depuis des milliers d'années. Gravitant autour du Soleil à une distance d'environ 778 millions de kilomètres, Jupiter marque l'entrée du royaume des géantes gazeuses.

Jupiter a été survolé et étudié à faible distance par les sondes américaines Pioneer 10 (1973), Pioneer 11 (1974), Voyager 1 et Voyager 2 (1979). En décembre 1995, la sonde américaine Galileo s’est placée en orbite autour de la planète afin de l’étudier, ainsi que ses principaux satellites, pendant près de deux ans, tandis qu’un module qui s’était séparé de la sonde quelques mois auparavant a plongé dans l’atmosphère de Jupiter en transmettant des résultats de mesures pendant quelques dizaines de minutes.

 

La géante gazeuse

Jupiter porte le nom du maître des dieux et ce à juste titre, puisque la planète contient, à elle seule, environ 70 % de la masse planétaire de tout le système solaire. Elle peut engloutir, en volume, 1 300 globes terrestres et sa masse est 321 fois supérieure à celle de la Terre.

Son diamètre équatorial est de 142 800 km. Jupiter effectue sa rotation en 9h 50 mn 30 s.

 

image

Jupiter effectue sa rotation autour du soleil en 11,86 ans.

 

Cependant, étant une géante gazeuse essentiellement composée d'hydrogène, sa densité est faible, similaire à celle du Soleil. En fait, sa composition chimique est quasiment identique à celle du Soleil. Sa grande taille et son importante masse font que Jupiter est souvent assimilée à une étoile éteinte plutôt qu'à une planète.

Composition: 82% d'hydrogène, 17% d'hélium, 1% de méthane.

 

image

Comparatif entre Jupiter et la Terre. Montage effectué à partir de deux photos de la Nasa

 

La grande tache rouge, qui s’étend dans l’hémisphère Sud sur 28 000 à 40 000 km en longitude et 13 000 km en latitude, est un ouragan géant, émergeant au-dessus de la couche nuageuse environnante. En juillet 1994, la chute sur Jupiter d’une vingtaine de fragments de la comète Shoemaker-Levy 9 a provoqué d’importantes perturbations atmosphériques qui ont été observées pendant plusieurs mois.

 

image

 

La descente du module Galileo dans l’atmosphère, le 7 décembre 1995, s’est effectuée dans une région de forte turbulence ; l’engin a observé que la température augmentait rapidement avec la profondeur, que l’atmosphère absorbait relativement peu de chaleur et que sa teneur en vapeur d’eau (0,2 %) était sensiblement plus faible qu’on ne le pensait.

 

Champ magnétique

Jupiter possède un fort champ magnétique, qui prend sa source au coeur de la planète, faisant de celle-ci un puissant émetteur radio et créant des phénomènes d'aurore.

 

Les anneaux

Comme les autres géantes gazeuses, Jupiter possède un système d'anneaux, bien qu'il ne soit en rien comparable à celui de Saturne. Ses anneaux sont très fins, peu solides et plus transparents que le verre.

 

image

Anneaux de Jupiter. Photo prise par Galileo. Nasa

 

L’anneau principal, large de 6 000 km, se prolonge vers la planète par un halo diffus et à l’opposé par un large anneau extérieur, extrêmement ténu.

 

image

Anneau interne de Jupiter.

 

Température

Au sommet des nuages, la température est de - 110°C. Si on descend 57 000 km au dessous de la couche nuageuse, on tombe sur un noyau de roches, d'ammoniaque et de glace d'eau. Au centre de Jupiter, la température est de 20 000°C. L'eau existe uniquement à l'état solide.

 

Les satellites de Jupiter

Du fait de sa forte masse, Jupiter a pu s’entourer d’un imposant cortège de satellites. On lui connaît 63 satellites de différentes tailles, structures et surfaces.

 

image

 

Les différents satellites de Jupiter. Montages effectué à partir de plusieurs photos de la Nasa

 

Parmi ceux-ci, quatre (Io, Europe, Ganymède et Callisto) ont des dimensions planétaires et jouent un rôle prépondérant. Les autres sont très probablement des astéroïdes qui ont été capturés par l’attraction de la planète.

 

image

Zoom sur une partie de la surface du satellite Europe.

 

Io est un satellite à l'activité volcanique exceptionnelle. Sur Europe, on a observé une banquise de 100 km d'épaisseur environ. Cette banquise flotte sur un océan d'eau liquide.

Astronomie - les planètes - Mars- L'eau et la vie

Publié à 13:10 par acoeuretacris Tags : mars eau et vie planete astronomie
Astronomie - les planètes - Mars- L'eau et la vie
Planète Mars: L'eau et la vie sur Mars

Evolution comparative de la naissance de la vie
entre la Terre et Mars

Le débat qui porte sur la vie sur Mars existe depuis près de 300 ans. Pendant de nombreuses années, la seule forme de vie envisagée était celle d'extraterrestres intelligents.
Quand les missions spatiales ont révélé à quel point Mars était inhospitalière, le débat s'est déplacé sur le point de savoir si une civilisation martienne avait existé, et pourquoi elle avait disparu.
Si la vie existe sur Mars, ce sera probablement sous la forme microscopique.

A notre connaissance, aucune vie ne peut se développer sans eau. L’étude de l’existence d’eau sur Mars et surtout, le pourquoi de sa disparition est importante.
En effet, l’origine de la vie sur notre planète est étroitement liée aux océans.

Associée à une meilleure connaissance de nos fonds marins, cette étude nous permettrait de percer le mystère du développement d’organismes complexes qui a abouti à l’espèce humaine.
De plus, nous pourrions mieux appréhender les grands changements climatiques du futur.

Comparaison entre Mars et la Terre

Le diamètre de Mars est d’environ la moitié de celui de la Terre. Cette planète effectue une rotation autour de son orbite en 24,6 heures. Le jour martien n’est donc que de 41 mn plus long que le nôtre.

L’inclinaison des deux planètes est très similaire. Et comme la Terre, Mars connaît des saisons.
Mais, Mars est plus éloigné du Soleil que la Terre. Et malgré sa couleur rouge et chaude, cette planète a une température moyenne de – 59°C. Pourtant, l'eau a coulé à une époque.
De nombreuses caractéristiques similaires devraient en principe donner à Mars une atmosphère semblable à celle de la Terre.
Il n’en est rien.

Sur Terre, le dioxyde de carbone (CO² ou Gaz carbonique) ne constitue que 0,025% de notre atmosphère alors qu’il est majoritaire sur Mars.

La vie se développe essentiellement si la température moyenne est tempérée. C’est le cas sur Terre avec une température moyenne de 15°C.

Alors que manque t-il à Mars ? Pourquoi le développement de la vie a-t-il été stoppé ?

L’eau sur Mars: facteur de vie

Récemment, des communiqués ont fait part de la découverte d’eau sur Mars. En fait, il s’agit d’importantes quantités d’eau glacée qui se trouvent dans le sous-sol martien.
Mars possède, comme la Terre, une calotte glaciaire sur chaque pôle.

La surface de la planète porte les vestiges de lits de rivière. Elle possède également un réseau de chenaux qui semble avoir été formé par de l’eau courante.

Donc, s’ils ont été formés par l’eau, cela implique que Mars a réuni à un moment de son évolution les éléments nécessaires à la naissance de la vie.

Alors, pourquoi Mars s’est-il transformé en planète morte ? Et pourquoi, en parallèle, la Terre a t-elle connue cette explosion de vie ?

Le Dioxyde de Carbone

Sur Terre, comme autrefois sur Mars, le dioxyde de carbone est dissout dans la mer. Mais la Terre possède un mécanisme unique qui lui permet de renvoyer dans l’atmosphère ce gaz.
Ce mécanisme est bien connu : ce sont les éruptions volcaniques sous-marines.

65% de l’activité volcanique est concentré le long de la dorsale océanique (chaîne de montagne volcanique sous-marine de 65 000 Km de longueur).

Chaque année, l’atmosphère perd 300 millions de tonnes de CO² mais récupère la même quantité grâce aux éruptions volcaniques sous-marines.

Sans ce recyclage permanent, la Terre ne serait pas habitable.
Sans ces volcans océaniques, la température chuterait radicalement. Alors, les océans gèleraient comme ils l’ont fait sur Mars.

A notre connaissance, la tectonique des plaques qui fait bouger les fonds des océans et provoque les éruptions ne s’est jamais produite sur Mars.

Alors, pourquoi les volcans de Mars sont-ils si grands? La réponse se trouve dans la stabilité et l'épaisseur de la croûte de la planète.
Sur la Terre, du fait que les plaques se déplacent, le volcan n'a aucune chance de poursuivre sa croissance. Sur Mars, du fait que la croûte reste au même endroit et que le volcan reste au-dessus du même "hotspot", il peut continuer à grossir, tant qu'il y aura de la roche en fusion à évacuer.

Toutes les traces, les grands volcans et les inégalités de surface, indiquent que Mars a été assez active géologiquement
Mars a peut-être eu une croûte mobile et une tectonique des plaques dans le passé, mais qui ne semble pas avoir été recyclée comme c'est le cas sur la Terre. Un refroidissement rapide aurait entraîné un déclin rapide du volcanisme et du déplacement des plaques.

C’est ce qui fait toute la différence entre Mars et la Terre.

La Photosynthèse

Sur Terre, le processus qui a produit l’oxygène terrestre a fait disparaître le CO² de l’atmosphère : c’est la photosynthèse.
Le CO², nocif, est converti en hydrate de carbone et en oxygène.
Ce processus existe chez toutes les plantes terrestres. Dans les océans, ce rôle est joué par les algues et le plancton.
Bien évidemment, ce processus est absent sur Mars.
Il faut savoir que la plus petite variation dans la quantité de CO² présent dans l’atmosphère peut provoquer des changements climatiques radicaux.

Sur Mars, faute de ce processus de photosynthèse, le dioxyde de carbone a diminué et la température a chuté. Les mers ont gelé. La diminution de l’évaporation de l’eau a provoqué l’arrêt des pluies. L’eau de mer s’est infiltrée dans le sol pour y geler.

Une stabilité récente

Le taux de dioxyde de carbone est resté assez stable au cours de l’histoire récente de la Terre. Cet équilibre n’a cependant pas toujours existé et ne continuera pas nécessairement.
Au cours de centaines de millions d’années, les taux de CO² ont chuté et se sont stabilisés, réduisant ainsi l’effet de serre.
Il n’y a pas que l’effet de serre qui peut modifier le climat terrestre. On peut citer également l’inclinaison de l’axe de rotation de notre planète.

Dans le passé, des variations de cette inclinaison ont sans doute été responsables des périodes glaciaires. L’activité humaine modifie grandement depuis plusieurs décennies l’atmosphère.
Mais, nul ne sait comment la Terre va réagir à ce changement.

Juin 2004: Une mystérieuse roche martienne

Arrivé au pied des Columbia Hills, le robot Spirit a découvert une drôle de formation rocheuse, tordue et noueuse, qui laisse perplexe l’équipe scientifique de la mission. Baptisé le ‘’Pot of Gold’’, ce drôle de rocher contient de l’hématite, le fameux minéral qui se forme au contact de l’eau et que l’autre robot, Opportunity, a trouvé en plus grande quantité de l’autre côté de la planète, sur Meridiani Planum.


Steve Squyres, le responsable de l’équipe scientifique pour cette mission de la NASA, a expliqué qu’il ne disposait d’aucune hypothèse valable sur la formation de ce rocher aux pépites et sur la présence d’hématite. Spirit devait tenter de prélever un échantillon.

Astronomie - Les planètes - Mars -

Publié à 12:22 par acoeuretacris Tags : mars planete astronomie
Astronomie - Les planètes - Mars -
La planète rouge

Mars, la quatrième planète à partir du Soleil, a toujours intrigué les hommes. Les Egyptiens de l'Antiquité appelaient Mars Her Descher : "la rouge". Les Romains nommèrent cette planète Mars, en référence à leur dieu de la guerre. Mars a donné son nom au mois de mars.

Mars figure parmi les cinq planètes visibles à l’œil nu dans le ciel et de ce fait observées depuis l’Antiquité.

Elle est aussi, de toutes les planètes du système solaire, celle qui offre le plus de ressemblances avec la nôtre (jour, appelé sol, d’une durée voisine de 24 h 37 min, inclinaison de l’axe de rotation de 24d, saisons...) et il n’est pas exclu qu’une activité biologique ait pu jadis y apparaître. C’est pourquoi elle suscite autant d’intérêt chez les scientifiques et a donné lieu, depuis le début des années 1960, à plus d’une trentaine de missions spatiales, dont une dizaine seulement ont connu un succès total.
Mars possède 2 satellites: Phobos et Deimos.

Rotation et diamètre

Mars effectue une rotation autour de son orbite en 24,6 heures ; le jour martien n'est donc que de 41 minutes plus long que le jour terrestre. L'axe de rotation de Mars est incliné de presque 25 degrés, de façon très similaire à l'inclinaison de la Terre. Par conséquent, Mars, comme la Terre, connaît des saisons.
Comparatif Mars-Terre. Montage effectué à partir de deux photos de la Nasa

Avec un diamètre de 6 794 kilomètres, Mars est l'une des plus petites planètes du système solaire. Des neuf planètes connues, la taille de Mars la place en septième position. Le diamètre de Mars mesure environ la moitié de celui de la Terre.

Mars effectue sa période de révolution en 687 jours.

Mars possède un champ magnétique très faible (plus de 5 000 fois plus faible que celui de la Terre). Elle manque donc de protection contre le vent solaire qui détruit petit à petit l'atmosphère martienne, à un rythme de 2 kg/s. Ainsi, la majeure partie de l'atmosphère a peut-être déjà été dispersée par le vent solaire.


Sol martien

La température varie de -50°C à l'équateur à -130°C aux pôles.
L'atmosphère est composée à 95% de gaz carbonique.

La surface de Mars

Les plus grands volcans du système solaire se trouvent sur Mars. Certains ont une altitude plus de deux fois supérieure à celle des volcans de la Terre.


Cratère de Belz

Mars renferme certains des canyons les plus spectaculaires du système solaire. Un canyon, Valles Marineris, rend la taille du Grand Canyon de la Terre ridicule.

Cette fracture s’étend sur près de 4 000 km. Cette grande faille, qui mesure par endroits 120 km de large et 6 km de profondeur, est sans doute un fossé d’effondrement ouvert dans la croûte martienne à la suite d’un violent mouvement tectonique.

Le volcanisme se traduit aussi par des rivières de lave et des plaines de lave qui présentent des indices d’une activité récente (certaines coulées ne remonteraient qu’à une dizaine de millions d’années). Les volcans les plus imposants, dans la région de Tharsis, s’apparentent aux volcans boucliers hawaïens. Le plus spectaculaire, Olympus Mons, atteint 21,3 km d’altitude pour 600 km de diamètre à la base et il est entouré d’un escarpement de 6 000 m de haut. C’est le plus important volcan du système solaire.

Olympus

Mars possède un réseau de chenaux qui va de petites vallées à des affluents géants, et qui semble avoir été formé par de l'eau courante.

Tempete de poussière à la surface de Mars

Révélé par diverses sondes spatiales, la plupart américaines, depuis 1965 (Mariner 4), le relief de Mars, extrêmement diversifié, montre des cratères et des bassins d’impact analogues à ceux de Mercure ou de la Lune, des plaines volcaniques, de nombreuses failles, des vallées sinueuses, dans lesquelles ont dû couler autrefois des rivières, des champs de dunes, etc.

Les célèbres visages de mars

On y observe à la fois des indices d’un bombardement météoritique ancien et des preuves d’une activité tectonique, de phénomènes de volcanisme, d’érosion par l’eau, d’usure et de sédimentation à grande échelle par le vent.

Sol martien

Les régions polaires sont recouvertes de calottes glaciaires (glace d’eau, glace carbonique, neige carbonique, sédiments) bien visibles de la Terre, qui s’étendent et régressent alternativement au rythme des saisons.

Coucher de Soleil sur Mars.

Dans les plaines, le sol est tapissé de fines poussières ferrugineuses qui lui donnent sa couleur rouge-orangé caractéristique.

Astronomie - Les planètes - Vénus-

Publié à 10:53 par acoeuretacris Tags : venus planete astronomie
Astronomie - Les planètes - Vénus-
Vénus est le troisième objet le plus brillant dans le ciel nocturne (le Soleil et la Lune sont plus lumineux).

Première « étoile » qui s’allume le soir et dernière qui s’éteint le matin, elle est très populaire sous le nom d’étoile du Berger.
L'orbite de Vénus est plus proche du Soleil que celle de la Terre. Elle semble proche du Soleil lorsqu'on la regarde depuis la Terre. Vénus est donc plus visible au lever et coucher du Soleil.
Sa luminosité fait que la planète était déjà connue des civilisations anciennes, comme par exemple des Chinois, des Mésopotamiens et des Babyloniens.

L'orbite

De longues séries d’observations au radar ont montré que Vénus tourne sur elle-même en 243 jours, en sens inverse des autres planètes. La rotation de Vénus est donc rétrograde.


Cette particularité, conjuguée à la période de révolution de Vénus autour du Soleil (224,7 j), vaut au jour solaire vénusien d’avoir une durée de 117 jours terrestres.

La surface

La surface vénusienne a été cartographiée en détail par la sonde spatiale Magellan, révélant une surface complexe, et dépeignant Vénus comme un monde d'extrêmes.

Image du volcan Sif Mons (2 000 m d'altitude), situé à la surface
de Vénus, établie à partir de données recueillies par l'altimètre radar de la sonde Magellan.

85% de la surface est constituée de plaines volcaniques. Les volcans se comptent par dizaines de milliers.

Deux grands plateaux ayant les dimensions de continents terrestres, Aphrodite Terra et Ishtar Terra, dominent les plaines. Sur le second se trouve, à l’est, le plus haut sommet de Vénus, le mont Maxwell (11 800 m).

Image radar de la surface de la planète Vénus prise par la sonde spatiale Magellan en 1992

L’une des principales surprises a été la découverte de très nombreuses structures volcaniques et de coulées de laves en de nombreuses régions. Dans les plaines, des groupes d’édifices volcaniques ont été mis en évidence ainsi que des zones fracturées, témoins d’une déformation importante de la surface sous les contraintes tectoniques.

Un champ magnétique faible

Si Vénus possède un champ magnétique, ce dernier est très faible. Au vu de la vitesse de rotation très lente de Vénus (243 jours), ceci est prévisible. La vitesse de rotation est trop faible pour produire un champ magnétique dans le noyau métallique de la planète.

Comparatif Vénus-Terre. Montage effectué à partir de deux photos de la Nasa

L’atmosphère

Vénus est enveloppée complètement et en permanence d’une épaisse atmosphère nuageuse, à base de gaz carbonique (96,5 %) et d’azote (3,5 %). Les nuages s’étendent entre 50 et 70 km d’altitude.


Par opposition, la quantité de dioxyde de carbone dans l'atmosphère terrestre n'est que de 0,035 %. Vénus possède 260 000 fois plus de dioxyde de carbone que la Terre.
Les sondes Venera ont également enregistré une température surprenante de 740 K (467° C).


Différents aspects de Vénus

En fait, Vénus est la planète la plus chaude du système solaire. Même Mercure, plus proche du Soleil, est plus froide.

Astronomie - Les Planètes - Mercure -

Publié à 10:18 par acoeuretacris Tags : mercure planete astronomie
Astronomie - Les Planètes - Mercure -
Mercure est la planète la plus au centre du système solaire et la planète la plus proche du Soleil. Mercure est connue depuis au moins 3 000 ans av. J.-C.

L'orbite de Mercure étant très excentrique, la distance de Mercure par rapport au Soleil varie entre 46 et 70 millions de kilomètres.

Il est difficile d'apercevoir Mercure la nuit, de par sa proximité par rapport au Soleil. Elle est visible uniquement au lever et au coucher du Soleil, près de la ligne d'horizon.

Le sol de Mercure

On connaît très peu de choses sur Mercure ; les navettes spatiales ont cartographié moins de la moitié de sa surface. En effet, Les caractéristiques de son relief sont restées pratiquement ignorées jusqu’à ce qu’elle soit survolée par la sonde américaine Mariner 10, en 1974 et 1975.

Sol de Mercure.

Sa surface ressemble beaucoup à celle de la Lune. On y retrouve des régions montagneuses et de grands bassins, criblés de cratères météoritiques. Ces cratères proviennent d'un intense bombardement météorique lors de la formation du système solaire. La formation de cratères s'est accompagnée d'éruptions de lave, créant ainsi des plaines volcaniques.

Mercure.

Récemment aucune navette ne s'est approchée de Mercure et la planète est trop proche du Soleil pour permettre une observation en toute sécurité à l'aide du télescope spatial Hubble.

La structure la plus spectaculaire est un vaste bassin d’impact (1 350 km de diamètre) bordé d’un triple anneau montagneux.

Rotation et densité

La rotation de Mercure (durée d'une journée) a été établie grâce à des observations radar. Mercure tourne trois fois sur son axe au cours de deux années mercuriennes. Habituellement, lorsque la période de rotation d'un objet est synchronisée avec sa période orbitale, on parle de base 1:1 ; Mercure est le seul objet du système solaire à avoir une synchronisation 3:2.

Comparatif Mercure-Terre. Montage effectué à partir de deux photos de la Nasa

Malgré sa petite taille, Mercure a une très forte densité, similaire à celle de la Terre et supérieure à celle de la Lune. Cette forte densité et l'existence d'un champ magnétique impliquent la présence d'une grande quantité de métaux sur Mercure.

Mercure est l'une des planètes les plus petites du système solaire.

L'atmosphère

Une trace d'atmosphère a été détectée, composée principalement d'hélium, d'hydrogène et de sodium. Elle est dotée d'une pression inférieure à un trillionième de la pression atmosphérique terrestre.

Température

Sa proximité par rapport au Soleil permet aux températures diurnes d'atteindre les 420° C, chaleur suffisante pour faire fondre le zinc. La nuit, l'absence d'une atmosphère substantielle laisse la chaleur s'échapper dans l'espace et les températures chuter au-dessous de -170° C, refroidissement suffisant pour geler le dioxyde de carbone.


Certaines observations récentes suggèrent la présence de glace dans les régions polaires. Ravivant l’intérêt pour la planète, elles suscitent aux États-Unis et en Europe de nouveaux projets de missions spatiales vers Mercure (sondes de survol ou orbiteurs).

Le bassin Caloris

Ce gigantesque cratère a été créé, il y a 3,8 milliards d'années, par l'impact d'un gros astéroïde d'un diamètre d'environ 100 km.

Astronomie - Constellations et zodiaque -

Publié à 15:07 par acoeuretacris Tags : constellations et zodiaque astronomie
Astronomie - Constellations et zodiaque -
Les Mésopotamiens, comme les Egyptiens, avaient remarqué, qu’au cours d’une année, la Terre semblait passer devant douze constellations qui allaient devenir les douze signes du zodiaque.

Pour les Egyptiens, les douze animaux saints du zodiaque étaient :
Le chat, le chien, le serpent, le scarabée, l’âne, le lion, le bouc, le taureau, l’épervier, le singe, l’ibis et le crocodile.


Sirius est l'étoile la plus visible dans l'hémisphère Nord

A la suite de nombreuses observations, les Egyptiens constatèrent que chaque matin, le Soleil se levait devant une de ces douze constellations, vers laquelle il revenait vers la fin de l’année.

L’année était divisée en 12 mois, eux-mêmes divisés en décades. Chacune de ces constellations fut associée à un animal.

Ce sont les Grecs qui ont donné à cette « roue » céleste le nom de zodiaque, de « zôa » (animaux) et « diakos » (roue).

Malheureusement, les Egyptiens n’ont pas su observer que, du fait d’un très minime décalage annuel, au bout de 2 000 ans environ, le Soleil ne se lève plus devant la constellation du Taureau, par exemple, mais celle du Bélier.

C’est ce que l’on appelle la précession des équinoxes.
Sur une période de 150 ans, ce décalage amenait un écart de 4 jours. Une erreur qui devenait fatale pour la crue du Nil.

Plutôt que de revoir leurs calculs, les Egyptiens changeaient de prêtres et les prédictions se révélaient de plus en plus fausses au fil du temps.


Aujourd'hui, cette référence n'a plus aucun lien avec le mouvement des astres. Il faudra attendre 25 000 ans environ pour que les signes du zodiaque et les constellations coïncident à nouveau.

Les signes du zodiaque comme les constellations sont donc symboliques. Ce symbolisme prend sa source en même temps que l’astrologie, à savoir au Ve siècle avant notre ère, en Chaldée, à Babylone.


Le Gémeaux, XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris)

Généralement, l’astrologie se réclame des Chaldéens. Cependant leur démarche mathématique était plus scientifique qu’interprétative. Ils étaient bien plus astronomes qu’astrologues.


La Vierge, traité d'Astronomie du XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris)

Chaque culture a ensuite créé ses propres symboles en fonction de sa propre mythologie.

Dans la légende chinoise, il est dit que, pour célébrer le Nouvel An, Bouddha, dans sa grande sagesse, décida d’inviter tous les animaux de la Création. Seuls douze répondirent à son appel :

Le rat, le buffle, le tigre, le chat, le dragon, le serpent, le cheval, la chèvre, le singe, le coq, le chien et le cochon.
On a établi des rapprochements entre les signes chinois et les nôtres, issus du zodiaque grec : Chat et Cancer, Tigre et Lion, Cheval et Sagittaire …


Poissons, traité d'Astronomie du XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris)

En Inde, avec l’influence de la culture grecque, les 12 signes du zodiaque sont très proches des nôtres :

Bélier ou chèvre, Taureau, Couple, Crabe, Lion, Vierge ou Shakti, Balance, Abeille ou scorpion, Arc, Monstre marin ou antilope, Marmite, Poissons.

Le christianisme condamna ces pratiques sataniques. Cependant, les premiers chrétiens, en particulier les évangélistes, ont été fortement influencés par la pensée astrologique : L’étoile des Mages, l’enfant Jésus entouré d’animaux, le choix des 12 apôtres …

Le signe du Poissons, emblème du Christianisme, est présent dans la géographie sacrée des sept églises chrétiennes d’Asie, dont le plan reflète le tracé de la constellation stellaire du Poissons.


Le Lion, traité d'Astronomie du XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris)

Comme on peut le voir, l’homme a su, à partir d’une science comme l’astronomie, se créer une voûte céleste peuplée de légendes et d’animaux mythiques.
Chaque constellation au nom évocateur nous permet de rêver.

Par exemple, le signe du Lion et la constellation du même nom renvoient au mythe d’Héraclès (Hercule) et à ses douze travaux, qui représentent la pénible lutte de l’âme humaine contre ses faiblesses.

La première tache d’Hercule fut de tuer le Lion de Némée. Il le combattit à mains nues et l’étouffa. Il transforma l’animal mort en la constellation du Lion.


Constellation du Lion, traité d'Astronomie du XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris)

Dans la mythologie grecque, le scorpion est considéré comme le vengeur d’Artémis-Diane, la vierge farouche qu’Orion tenta d’approcher. Elle fut sauvée par un scorpion qui le piqua au talon.

Pour avoir vengé la déesse, le scorpion fut transformé en constellation ; de même qu’Orion. C’est pourquoi on parle d’Orion qui fuit le scorpion, qui apparaît comme l’outil de la justice.


Capricorne , traité d'Astronomie du XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris)

La constellation du Sagittaire nous ramène aux centaures. Les centaures sont des êtres monstrueux de la mythologie grecque, dont la tête, les bras et le buste sont ceux d’un homme, et le reste du corps d’un cheval.
Ils vivent dans la foret et la montagne et se nourrissent de chair crue.


Le Verseau, traité d'Astronomie du XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris)

Selon les mythes, les centaures se divisent en deux familles :

  • Les fils d’Ixion et d’une nuée symbolisent la force brutale et aveugle

 

  • Les fils de Philyra et de Cronos symbolisent la force sage et vaillante

 

Le centaure est l’un des mythes les plus instructifs sur l’instinct et la raison.


Sagittaire, traité d'Astronomie du XIVe siècle (Bibliothèque de l'Arsenal, Paris)

Science et mythes ne sont jamais très éloignés l’un de l’autre et peuvent cohabiter, pour peu que l’on conserve ses yeux d’enfants.

Astronomie - les constellations

Publié à 13:19 par acoeuretacris Tags : constellations astronomie
Astronomie - les constellations
Une constellation est un ensemble d'étoiles dont les projections sur la voûte céleste sont suffisamment proches pour qu'une civilisation les relie par des lignes imaginaires, traçant ainsi une figure sur la voûte céleste. Une constellation est donc un astérisme particulier. Dans l'espace tridimensionnel, les étoiles d'une constellation sont ordinairement très dispersées, mais elles paraissent être regroupées dans le ciel nocturne.
Actuellement, l'Union astronomique internationale (UAI) divise le ciel en 88 constellations avec des frontières précises, pour que tout point du ciel appartienne à une constellation. Celles-ci sont substantiellement basées sur la tradition hellénique et pré-hellénique, transmise à travers l'ère médiévale.

Différentes cultures ont reconnu des constellations différentes, bien que quelques-uns des regroupements les plus évidents aient tendance à réapparaître fréquemment, quoique sous des appellations différentes, comme par exemple Orion, la Grande Ourse et le Scorpion, à cause de leur brillance. Sauf mention contraire, le terme de constellation se réfère aux 88 constellations modernes.

Les constellations occidentales sont regroupées en deux parties, divisant le ciel en suivant plus ou moins les deux hémisphères terrestres, le ciel austral pour le sud et le ciel boréal pour le nord. Les constellations boréales sont les plus anciennes et correspondent au pan de ciel visible depuis les régions de la Méditerranée par les astronomes de l'Antiquité. Les constellations australes n'ont pas été nommées par les astronomes occidentaux avant au moins le XVe siècle. Elles servaient aussi, autrefois, de repères pour les marins partis en mer.


Dessin des constellations de l'hémisphère sud, 1661

Constellations antiques

Par un manque évident de documents historiques, il est impossible de connaître l'origine précise des plus anciennes constellations occidentales. Il semble que le Lion, le Taureau et le Scorpion existaient déjà (pas forcément sous ces noms) en Mésopotamie vers 4000 av. J.-C

Aujourd'hui, un total de 88 constellations a été adopté par l'Union astronomique internationale (UAI). Près de la moitié proviennent des astronomes grecs. Homère mentionnait Orion dans l'Odyssée dès le IXe siècle av. J.-C.. Le Zodiaque apparaît vers le Ve siècle av. J.-C., divisé en 12 constellations. Aratos de Soles fixa l'essentiel des noms de constellation repris par Ptolémée au Ier siècle .

La compilation exhaustive de constellations la plus ancienne que l'on connaisse remonte à Ptolémée, au IIe siècle, et son Almageste où il groupa 1 022 étoiles en 48 constellations. Cette œuvre sera la base de travail des astronomes occidentaux jusqu'à la fin du Moyen Âge. Elle ne comprend cependant que des étoiles visibles d'Alexandrie où Ptolémée faisait ses observations.

Le Zodiaque

Les constellations du Zodiaque, bande de ciel contenant le tracé des orbites du Soleil et des planètes, sont généralement les plus anciennes, ayant une importance évidente pour le repérage et l'observation des mouvements de la Lune, que ce soit en astrologie ou en astronomie (ces deux disciplines étaient alors largement confondues). C'est également dans le zodiaque que l'on trouve les vingt huit stations lunaires traditionnelles, astérismes qui servaient de calendrier à ciel ouvert pour suivre les mouvements de la Lune.

Les constellations présentes dans le zodiaque sont : le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le Verseau et les Poissons, qui achèvent le cycle.

Astronomiquement parlant, on peut remarquer que le Ophiuchus fait partie intégrante du Zodiaque, puisque le Soleil traverse ses limites actuelles définies par l'UAI du 30 novembre au 17 décembre. Les anciens ne l'ont toutefois pas relevé pour des conditions purement esthétiques ou astrologiques : seul le sud de la constellation est traversée par le Soleil et les étoiles brillantes du Scorpion en sont proches. Les constellations dites du zodiaque sont donc uniquement celles de la liste très connue de douze constellations. Dès l'origine, les constellations ne se sont donc pas confondues avec les signes du zodiaque.

Constellations de Ptolémée

En plus des douze constellations du Zodiaque, Ptolémée a fait l'inventaire de 36 autres figures...
Andromède (la princesse) ; l'Aigle ; l'Autel ; le Navire Argo, de nos jours divisé en : la Carène, la Poupe, et les Voiles; la Baleine ; le Bouvier ; Cassiopée (la reine) ; le Cocher ; le Centaure ; Céphée (le roi) ; le Corbeau ; la Coupe ; la Couronne australe ; la Couronne boréale ; le Cygne; le Dauphin ; le Dragon; l'Éridan (le fleuve) ; la Flèche ; le Grand Chien ; la Grande Ourse ; Hercule (l'homme fort) ; l'Hydre ; le Lièvre ; le Loup ; la Lyre ; Ophiuchus (le Serpentaire) ; Orion (le chasseur) ; Pégase (le cheval ailé) ; Persée (le héros) ; le Petit Cheval ; le Petit Chien ; la Petite Ourse ; le Poisson austral ; le Serpent (divisée désormais en deux parties, la Queue et la Tête du Serpent,
par l'entreposition d'Ophiuchus) ;
le Triangle.

Dessin de la constellation de Céphée dans un manuscrit des poèmes d'Aratos du IXe siècle

Les 48 constellations inscrites par Ptolémée dans son Almageste seront utilisées pendant plus de 1 000 ans en occident sans aucun changement ni ajout. Mis à part l'immense Navire Argo, découpé plus tard en trois puis quatre constellations, elles seront toutes adoptées sans aucune modification par l'UAI, qui en définira cependant les contours précis. En effet, les délimitations des constellations n'ont pas été fixées à l'époque Antique, seule l'appartenance des étoiles brillantes l'ont été. Par la suite, Johann Bayer puis John Flamsteed recensèrent des étoiles moins brillantes dont ils décidèrent de la constellation d'appartenance (voir Désignation de Bayer et Désignation de Flamsteed). Les délimitations modernes des constellations ont été bâties afin de préserver les appartenances de l'ensemble des étoiles catalogués par Bayer puis Flamsteed.

Constellations modernes

L'Almageste de Ptolémée passa dans les mains des astronomes arabes qui complétèrent ses observations, ajoutant quelques constellations qui ne sont plus utilisées actuellement, rallongeant certaines (comme l'Éridan) afin de mentionner des étoiles visibles depuis les latitudes plus australes que celle d'Alexandrie.

L'Almageste étant un ouvrage alors perdu en Europe, les astronomes occidentaux n'en obtinrent des copies que dans la dernière partie du Moyen Âge, à partir de traductions de l'arabe en latin, en même temps qu'un certain nombre d'observations des astronomes arabes.

À partir du XVIIe siècle, lorsque les pays européens partirent explorer les mers de l'hémisphère sud, ils découvrirent de nouvelles étoiles qui n'étaient mentionnées dans aucune constellation connue. Il fallut donc en inventer de nouvelles.

Carte céleste par Frederik de Wit (XVIIe siècle)

Les constellations aujourd'hui

Dans les années 1920, l'Union astronomique internationale décide de mettre de l'ordre dans les constellations et d'en définir rigoureusement les limites. L'atlas officiel des constellations, défini en 1930 par Eugène Delporte, divise le ciel suivant des lignes d'ascension droite et de déclinaison. Delporte utilisa les données valables pour l'époque B1875.0 ; à cause de la précession des équinoxes, les limites des constellations ne sont plus parfaitement horizontales et verticales sur une carte du ciel moderne, habituellement dessinées en fonction des coordonnées d'ascension droite et de déclinaison de l'époque J2000.0.

Le tracé a été fait de manière à respecter les appartenances traditionnelles des différentes étoiles brillantes à leur constellation traditionnelle. Dans la mesure du possible, le rattachement d'étoiles ou d'objets célestes plus faibles, qui avaient été cités dans la littérature scientifique, a également été respecté. De ce fait, ces limites sont parfois très tortueuses, poussées d'un côté ou de l'autre pour inclure telle étoile et laisser telle autre dans la constellation voisine. Aujourd'hui, les constellations n'ont plus en astronomie le même intérêt qu'auparavant : les objets célestes étant référencés par leur coordonnées, leur position dans telle ou telle constellation n'a pas grande importance.

De nos jours, les constellations, objets de mesures et d'attention pendant des siècles, ne sont désormais plus vraiment connues que des amateurs. Leurs limites n'ont plus guère d'importance pour ces observations, qui ne s'attachent qu'aux figures formées par les étoiles pour les identifier.


La constellation d'Orion, schématisée et montrant ses étoiles principales et ses limites actuelles

Constellations chinoises

A l'instar des astronomes grecs, les astronomes chinois ont regroupé certaines étoiles en constellations, d'abord sur la zone de l’écliptique, de manière analogue au Zodiaque occidental, puis sur l'ensemble du ciel. Les 28 constellations (ou astérismes) de la zone écliptique sont appelées maisons lunaires. Elles sont divisées en quatre zones de sept astérismes, correspondant aux quatre animaux de la symbolique chinoise (Dragon azur à l'est, Oiseau vermillon au sud, Tortue noire au nord et Tigre blanc à l'ouest). Contrairement au zodiaque, ces astérismes sont de taille extrêmement variable, dont l'origine est à l'heure actuelle inconnue.

Par la suite, l'ensemble de la sphère céleste visible depuis le monde chinois (soit tout ce qui se trouve à une déclinaison supérieure à -55 degrés environ) a été peuplé d'astérismes. Contrairement à la méthode occidentale qui a peuplé le ciel de personnages et créatures mythiques, les chinois ont peuplé le ciel à l'image de leur société, avec divers palais (Ziwei, Taiwei), peuplé de différentes classes de membre de la cour et de la société chinoise. Certains détails pittoresques y sont même inclus tels l'astérisme Ce représentant des latrines et l'astérisme Tianshi, représentant les excréments, destinés à être utilisés pour l'agriculture

L'origine des maisons lunaires est très ancienne. Leur antériorité manifeste sur le reste du ciel chinois est vraisemblablement dû à leur nécessité pour établir un calendrier, la place du Soleil dans ces astérismes étant un moyen de repérer le cycle des saisons. Les autres astérismes ont semble-t-il été bâtis vers la fin du IIIe siècle av. J.-c. Trois traités astronomiques les décrivent : le Shi Shi, le Gan Shi et le Wuxian Shi, qui ont semble-t-il été écrits dans cet ordre : les astérismes du Shi Shi comprennent la quasi-totalité des astres les plus brillants, contrairement à ceux des autres traités, qui ont été introduits peu après, pour compléter les précédents et peupler les zones encore vides d'astérismes. Le Wuxian Shi fait régulièrement référence au Gan Shi alors que le contraire n'est pas vrai, ce qui assure l'antériorité de ce dernier.
La composition exacte de ces astérismes n'est pas établie avec certitude. En général seule la position de l'une des étoiles des astérismes, appelée étoile référente est donnée dans les traîtés astronomiques, et de façon relativement imprécise parfois. Le reste de l'astérisme est déduit de nos jours à l'aide des cartes du ciel en provenance du monde chinois, cartes dont la précision est approximative et qui fait rarement la distinction entre les différentes magnitudes apparentes des étoiles les composant.

Ce sont en tout environ 280 astérismes qui peuplent le ciel chinois, un nombre notablement plus grand que les constellations occidentales. Certains astérismes sont très vastes, notamment ceux représentant les murs d'enceinte des différents palais (tels Tianshi). D'autres sont bien plus petites, se restreignant parfois à une seule étoile (Dajiao, par exemple, correspondant à α Bootis/Arcturus, ou Tianguan, correspondant à ζ Tauri). Les astérismes à une seule étoile mis à part, les étoiles ne sont pas individuellement nommées à l'exception de celles de certains très grands astérismes, comme par exemple celles de Tianshi dont les noms correspondent aux différences provinces de l'Empire chinois de l'époque où les astérismes ont été créés (époque de la Dynastie Han).


Astronome chinois en 1675

Mouvement des constellations dans le ciel

Du fait que la Terre tourne sur elle-même, on observe les constellations tourner autour d'un centre que pointe l'axe de rotation terrestre, c’est-à-dire α Ursae Minoris dans l'hémisphère nord, σ Octantis dans l'hémisphère sud. C'est pourquoi sur les cartes célestes, l'étoile polaire y figure au centre (σ Octantis est malheureusement trop peu lumineuse pour être facilement observable). Pour résumer, les étoiles ne bougent pas vraiment (infimement en plusieurs centaines d'années selon la Terre en référetiel), contrairement à notre pensée, mais c'est nous, la Terre, qui bougeons, c'est pourquoi nous voyons différentes étoiles chaque nuit, sans que celles-ci ne bougent!

Ainsi, dans l'hémisphère nord, les constellations qui se trouvent près de l'étoile polaire ne descendent jamais en dessous de l'horizon et sont visibles toute l'année à partir des latitudes où l'étoile polaire n'est pas trop basse dans le ciel : on les appelle les constellations circumpolaires. Ce sont, par exemple, la Petite et la Grande Ourse, Cassiopée, Céphée et le Dragon. À l'inverse, la plupart des constellations ne sont visibles qu'en certaines saisons, comme Orion, visible en hiver, la Lyre en été, le Lion au printemps, ou encore Andromède visible en automne.

 

Astronomie - La mort des etoiles

Publié à 17:52 par acoeuretacris Tags : mort des étoiles astronomie
Astronomie - La mort des etoiles

 

 

Le phénomène de la supernova se compose de trois étapes :


(1) l'implosion
(2) la supernova
(3) les résidus


Les phases finales de l'évolution d'une étoile dépendent principalement de sa masse. Plus une étoile est massive, plus sa température centrale est grande sous l'effet de la pression qui doit s'opposer à l'effondrement gravitationnel.


Lorsqu'une étoile a brûlé entre 10 et 20 % de son hydrogène, le cœur de celle-ci se retrouve à court de carburant. C'est à ce moment-là que l'étoile entre dans la fin de sa vie.

 


Le stage géante rouge

 


A ce moment-là, le cœur de l'étoile ne contient plus que de l'hélium, trop stable pour fusionner. La gravité reprend donc le dessus et l'étoile commence à se contracter permettant ainsi à l'hydrogène de brûler plus vite et par conséquent de produire plus d'énergie. L'étoile doit évacuer cette énergie, elle n'a alors d'autre choix que de se dilater pour augmenter sa surface. L'étoile ayant énormément gonflée, sa température baisse: sa couleur va donc tendre vers le rouge . L'étoile est devenue une géante rouge.


L'évolution suivante va dépendre de la masse de l'étoile.

 


mod_article85762.jpg

 


La mort des étoiles peu massives


Pour les étoiles dont la masse est inférieure à 1,4 fois celle du Soleil, le processus s'arrête lorsque tout l'hélium est épuisé et que la température n'est pas suffisante pour amorcer la fusion du carbone. La matière issue des couches externes de l'étoile est expulsée dans l'espace. Les restes éparpillés de cette enveloppe forment ce que l'on appelle une nébuleuse planétaire. Celle-ci va se disperser dans le milieu interstellaire en quelques centaines de milliers d'années. Le cœur de l'étoile, lui, va s'effondrer à nouveau sous l'effet de la gravité jusqu'à ce que la densité soit si élevée qu'elle va obliger les électrons à quitter leurs orbites autour des noyaux. Cependant la compression due à la gravité se trouve compensée par une pression dite de dégénérescence.

 

mort-d-une-etoile-550266.jpg


A ce stade, l'étoile est devenue une naine blanche dont la température varie entre 5000 et 100 000 K. Cette naine blanche est à peu près de la taille de la Terre avec une masse pratiquement égale à sa masse initiale. La densité y est donc très élevée: un verre d'eau rempli de matière pèse plus de 50 tonnes. Les naines blanches sont des étoiles en rotation rapide, car elles gardent la rotation de l'étoile initiale tout en étant beaucoup plus petite. Elles ne peuvent que rayonner leur chaleur résiduelle en se refroidissant cependant. Une fois leur température assez basse, elles deviennent des astres morts, des naines noires.


La mort des étoiles massives


Les étoiles massives (dont la masse est supérieure à 1,4 fois celle du Soleil) ont des températures centrales beaucoup plus élevées. Elles s'éteignent donc rapidement, après trois ou quatre millions d'années. L'hydrogène (transformé en hélium par les réactions thermonucléaires) s'étant complètement épuisé au centre de l'étoile, celle-ci se contracte à nouveau sous l'effet de la gravité et la température s'élève encore. Autour du milliard de degré, ce sont les noyaux de carbone qui fusionnent. Des réactions complexes conduisent à la formation d'éléments nouveaux: le néon (Ne), le sodium (Na), le magnésium (Mg), l'aluminium (Al), le silicium (Si), le phosphore (P) et le soufre (S).. Après la phase de fusion du carbone viennent celles du néon, de l'oxygène puis du silicium, lorsque la température monte à 2 à 5 milliards de degrés.


 

Esquimau_640.jpg


En quelques milliers d'années, l'étoile engendre les noyaux de masse intermédiaire, du silicium jusqu'aux métaux: fer, nickel, cuivre, zinc… Puis des noyaux encore plus lourd apparaissent jusqu'à l'uranium.


Le drame se prépare quand le cœur de l'étoile approche les 5 milliards de degrés. A ce stade, l'étoile va se contracter rapidement, puis s'effondrer ce qui provoque une formidable explosion, brillante comme plusieurs centaines de millions de soleils. C'est une supernova. Les produits des phases de fusion vont être expulsés dans l'espace, puis se refroidir, formant un nuage appelé rémanent de supernova. Mais contrairement à la nébuleuse qui a donné naissance à l'étoile, cette fois, la nébuleuse contient des éléments lourds. L'étoile aura donc permis de produire des éléments plus complexes.


Mort-d-une-etoile_432_320.jpg


Au moment de l'explosion, l'étoile n'est pas entièrement dispersée dans l'espace . Sa partie centrale se replie sur elle-même. Sa densité augmente énormément . Elle se mesure en centaines de millions de tonnes par centimètres cube. C'est l'équivalent de la masse d'un grand pétrolier concentrée sur une tête d'épingle ! Le cœur de l'étoile devient un seul et gigantesque noyau de neutrons: il en résulte une étoile à neutrons ou pulsar car ces astres émettent de la lumière à la manière d'un phare: ils s'allument et s'éteignent plusieurs fois par secondes. Ce phénomène vient du fait que seul leurs pôles magnétiques émettent de la lumière, et que les pulsars tournent très rapidement autour de leurs pôles. On voit donc passer la partie lumineuse plusieurs fois par seconde.


 

mort-etoile-550222.jpg


Il semblerait, dans certains cas, que certains résidus de supernova puissent être encore plus denses qu'une étoile à neutrons. Tellement denses, que la gravité empêcherait la lumière de s'en échapper. Un tel astre est appelé trou noir. Cependant, puisque même les radiations électromagnétiques ne peuvent s'en extraire, on ne peut les observer directement. On n'a donc pas la preuve de leur existence, même si certains phénomènes observés suggèrent la présence d'un trou noir.