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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Les dunes parallèles
Dans les régions riches en sable, où les vents dominants sont réguliers, se constituent d'immenses champs (ergs du Sahara par exemple) de dunes transversales , presque immobiles, parallèles et séparées par de longs couloirs, les gassis.
Le Sif ou dune linéaire
Ce sont des dunes plus longues que larges dont les crêtes droites ou légèrement sinueuses peuvent atteindre jusqu'à 400 kilomètres de long, 600 mètres de large et 40 mètres de haut. Elles sont rarement isolées, habituellement disposées parallèlement, séparées pour des kilomètres de sable, du gravier ou des couloirs rocheux. Certaines dunes linéaires s'unissent, en formant des Y. Ces formations sont typiques des régions subissant des vents soufflant dans deux directions.
Ghourds ou dune pyramidale
la dune prend la forme d’une pyramide. Elles peuvent atteindre plus de 300 m de diamètre. Ces dunes ont au moins trois bras disposées de façon irrégulière.
Lesbarkhanessont des dunes en forme de croissant, soumises à un régime de vent unidirectionnel. Elles se propagent, les cornes en avant, à des vitesses pouvant atteindre cent cinquante mètres par an. Les processus dynamiques à l'oeuvre dans un champ de barkhanes, tel que celui étudié par les chercheurs dans le désert côtier du sud du Maroc, restent mal compris. En particulier, si les simulations numériques récentes réussissent à reproduire les propriétés d'une dune isolée, elles prédisent qu'un ensemble de dunes isolées les unes des autres fusionne au fil des collisions en une seule dune géante. Ce n'est pas le cas dans le désert où les dunes s'organisent en couloirs alignés dans le sens du vent sur des centaines de kilomètres.
En combinant observations et mesures de terrain à une modélisation théorique, les chercheurs ont identifié un mécanisme dynamique permettant la régulation de la taille des barkhanes. Ils ont démontré que toute perturbation, comme un changement de direction de vent, déstabilise la surface des dunes et génère des vagues de sable sur leurs flancs. Ces vagues peuvent se propager de plusieurs mètres par jour et 'déferlent' dans les cornes, donnant naissance à une rafale de petites dunes dans le sillage de la dune déstabilisée. Ces petites dunes peuvent entrer en collision avec d'autres dunes, plus grosses et donc moins rapides, les déstabilisant à leur tour. En régénérant de nouvelles dunes de petite taille, cette instabilité régule ainsi la taille des barkhanes en empêchant qu'elles grossissent indéfiniment.
Le mot « désert » évoque immanquablement l’image d’une suite de dunes et une chaleur aride. Pourtant, le désert peut prendre de multiples visages. Le désert du Sahara, le désert de Gobi ou la Vallée de la mort présentent des paysages différents.
Tous les déserts abritent une vie animale et végétale bien plus importante qu’on le croit. Cette faune a su faire preuve d’ingéniosité pour survivre dans ces immensités aux climats extrêmes.
Les déserts sont très variés. Certains présentent un paysage rocheux, d’autres s’étendent sur de hauts plateaux ou abritent les lits de grands lacs salés.
Contrairement à l’image traditionnelle, tous les déserts sont loin d’être chauds. Dans les déserts « froids », les saisons sont très marquées et hivers rigoureux tranchent avec étés brûlants.
Dans un désert, les conditions de vie constituent un véritable défi. Pourtant des animaux y vivent.
Quels sont ces animaux capables de résister à de telles températures ? Comment compensent-ils le manque chronique d’eau ?
Où trouvent-ils leur nourriture ?
Pourquoi des déserts et comment se sont-il formés ?
Un désert est défini par son aridité. Les régions du globe qui reçoivent moins de 25 centimètres de pluie par an sont désignées en tant que déserts.
Les paysages désertiques ont été créés et entretenus sur de longues périodes par la météorisation des roches et par l’érosion.
Les déserts se sont formés suite à un déséquilibre climatique. En effet, ces territoires ne bénéficient pas de la protection de la couche nuageuse et subissent une évaporation bien supérieure à la quantité d’eau qu’ils reçoivent.
Plusieurs facteurs sont responsables du peu de pluviosité :
- De nombreux déserts se situent au niveau des tropiques. A cet endroit, il existe une sorte de « bourrelet » d’air chaud qui éloigne les pluies.
- Les déserts continentaux comme le désert de Gobi ou les déserts australiens sont trop éloignés de la mer pour recevoir des nuages chargés d’humidité
- Les barrières montagneuses peuvent faire obstacle aux précipitations
- Certains déserts, comme ceux du Chili ou du Namib, sont traversés de courants froids qui génèrent peu de condensation
Les différents types de déserts
- Les déserts chauds : les déserts subtropicaux comme le Sahara présentent des températures élevées toute l’année
- Les déserts froids : les déserts continentaux ou d’altitude comme ceux d’Asie centrale ont des hivers bien marqués et des étés très chauds. Ils sont situés à des latitudes tempérées et privés de pluie par des montagnes
Désert de pierre et désert de sable
Les déserts de pierre présentent l’aspect de plaines caillouteuses, appelées regs dans le désert du Sahara.
Les vastes étendues de dunes sont appelées ergs dans le désert du Sahara. Elles sont formées de grains de sable issus de poussières de cristaux de quartz.
Poussés par le vent, ces grains se frottent et se polissent les uns les autres.
Toutes les dunes n’ont pas la même forme, on leur donne des noms différents dans le Sahara :
Barkhanes :la dune a la forme d’un croissant. Ces dunes sont isolées et se rencontrent dans les régions pauvres en sable. Elles sont mobiles.
Ghourds ou dune pyramidale :la dune prend la forme d’une pyramide. Elles peuvent atteindre plus de 300 m de diamètre. Ces dunes ont au moins trois bras disposées de façon irrégulière.
Sifsou dune linéaire : cette dune tire son nom d’un mot arabe qui signifie « sabre courbe ». Elle se forme lorsqu’une Barkhane subit le souffle de vents contraires.
Dunes parallèles : elles sont assemblées par des vents constants. Ces dunes peuvent s’étendre sur 200 km. Elles sont séparées par des couloirs dépourvus de sable.
Des températures extrêmes
Le thermomètre peut monter à plus de 55°C à l’ombre dans le Sahara. La température au sol peut afficher jusqu’à 80°C.
Elle peut descendre à – 50°C dans le désert de Gobi.
Les écarts entre le jour et la nuit peuvent être considérables. Il n’est pas rare qu’il gèle la nuit.
Records des déserts
Le plus grand désert du monde est le Sahara avec 8 millions de km²
Le désert le plus froid est le désert de Gobi avec une altitude moyenne de 1000 m
Le désert le plus sableux se situe sur la péninsule arabique. C’est le désert de Rub’al-Khâli, installé dans une cuvette de 650 000 km². Ce désert est recouvert d’une couche de 200 m de sable
Le désert le plus sec est le désert d’Atacama. Il est perché dans la Cordillère des Andes, au nord du Chili. Certaines régions n’ont pas reçu de pluie depuis un siècle. Pourtant, ce désert abrite, à plus de 3000 m d’altitude, plusieurs lagunes dont la concentration en sel est supérieure à celle de la mer Morte
Le désert le plus rouge est le désert de Simpson, au centre de l’Australie. Il est surnommé par les australiens « Big Red », immensité rouge.
Le miracle de l’eau
Les déserts vivent dans l’attente perpétuelle de l’eau. Lorsqu’elle survient, elle accomplit des prodiges.
Elle réveille aussitôt une vie qui n’était qu’endormie sous le sable ou la roche.
Bénédictions du désert, les oasis appelés oueds dans le Sahara ne sont pas éternelles. Elles disparaissent lorsque leurs sources viennent à sa tarir, obligeant hommes et animaux à migrer. Les oasis bénéficient notamment de l’eau provenant des nappes du sous-sol. Permanentes, ces eaux sont dites « eaux fossiles » car elles résultent des pluies tombées il y a sans doute des milliers d’années.
Le palmier dattier, emblème des oasis, est plutôt une herbe géante qu’un arbre.
Les oasis et palmeraies abritent une vie animale variée mais parfois dangereuse. C’est le cas du cobra à cou noir (Naja Nigricollis), habitant permanent des oasis d’Afrique orientale. Dérangé, il se dresse et peut projeter son venin à plus de 2 m.
Le cobra à cou noir fait partie des cobras dits "cracheurs" qui se défendent en projetant leur venin dans les yeux de leur adversaire.
Le cobra d'Egypte est un autre hôte des régions arides.
Un autre locataire bien connu des oueds est le scorpion saharien. Son venin a une toxicité presque égale à celle du cobra. Il tue un chien en sept secondes. Chez la mort, la mort survient quelques heures après la piqûre. Il existe trois antivenins pour se préserver des scorpions sahariens.
Enfin, les oasis sont une escale pour les oiseaux migrateurs.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, on dénombre une trentaine d’espèces de poissons dans le Sahara.
Ils vivent dans des mares permanentes appelées « gheltas » en Afrique saharienne. Ce sont les lointains descendants des poissons qui peuplaient les rivières à l’époque où le Sahara était verdoyant.
Certaines espèces animales peuvent mettre leur vie en sommeil pendant de très longues périodes en attendant le retour de l’eau.
Certains œufs de crevettes d’eau douce peuvent ainsi rester 10 ans dans le sable sec. Aussitôt qu’il pleut, ils éclosent.