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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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La dragée est le bonbon qui parsèmera toutes les tables. Il se présentera en autant de petits cadeaux que vous offrirez au gré de la journée...
l'évidence, il n'y a pas de mariage sans dragée. La petite amande au coeur de la confiserie a d'ailleurs fait beaucoup de chemin.
L'amandier est à l'origine de la symbolique de la dragée dans le mariage. Très présent dans les textes sacrés, dans la religion catholique notamment, cet arbre dénotait la prospérité pour les jeunes gens qui acceptaient de croquer ses fruits. Longtemps symbole d'immortalité, l'amande représente la valeur de toute chose : il faut casser la cosse pour accéder au fruit savoureux comme il faut passer outre la surface des gens pour lire le véritable joyau qu'ils sont.
Dénotant à la fois des qualités liées au destin telles que le bonheur, la fortune, la chance que d'autres aspects comme la sincérité, la loyauté et la fidélité, l'amande est depuis le Moyen-Âge présentée comme l'allié des mariés au cours des cérémonies. Toujours en tête de la liste lorsqu'il s'agit d'offrir des présents aux invités, la dragée reste donc, grâce à l'amande qu'elle renferme, une tradition matrimoniale importante !
Les noces d'ambre symbolisent les 34 ans de mariage dans la tradition française. Il est parfois dit que l'ambre porte en lui la mémoire.
L'ambre, dédié à Apollon, passe pour réchauffer le cœur et transmettre l'énergie solaire. Un collier d'ambre possèderait ainsi le pouvoir de réchauffer et l'on en mettait au cou des jeunes enfants. Un collier d'ambre soulagerait également les douleurs des bébés lors de la poussée dentaire.
Un anneau d'ambre, porté en permanence par un homme, permettrait de garder confiance en sa virilité. Les Chinois sculptaient dans l’ambre de petits animaux qui étaient censés favoriser la fécondité. Un anneau de poignet porté par une femme et provoquant des rougeurs, indiquerait que cette dernière est adultère.
L'ambre en poudre, aiderait à lutter contre la dépression et l'angoisse, aurait une action bénéfique sur les voies respiratoires, arrêterait les saignements de nez, permettrait d'éviter les fausses couches et limiterait les souffrances dues à la pousse des dents de lait chez les jeunes enfants. En France, au Moyen Âge, l'ambre en poudre était l’ingrédient de certains philtres d’amour, peut-être par analogie avec son pouvoir "magnétique" ou plus exactement électrique.
Dans la cosmogonie orphique, la nuit et le vide sont à l'origine du monde. La nuit enfante un oeuf d'où sort l'amour tandis que le ciel et la terre se forment des moitiés de coquille brisée. Le plus souvent il est représenté comme un enfant ou un adolescent ailé et nu parce qu'il incarne un désir qui se passe d'intermédiaire et ne saurait se cacher. Il symbolise sans doute l'éternelle jeunesse de tout amour profond mais aussi une certaine irresponsabilité. L'amour se joue des humains qu'il chasse, qu'il aveugle ou qu'il enflamme. Le globe qu'il tient souvent dans les mains suggère son universelle et souveraine puissance. Il est la pulsion fondamentale de l'être. Amour reste le dieu premier qui assure la continuité des espèces et la cohésion interne du cosmos.
L'amour c'est aussi l'union des opposés. Il tend à assimiler des forces différentes, à les intégrer dans une même unité. Deux êtres qui se donnent et s'abandonnent se retrouvent l'un dans l'autre, élevés à un degré d'être supérieur. L'amour est l'âme du symbole, l'actualisation du symbole, parce qu'il est la réunion de 2 parties séparées de la connaissance et de l'être. Sa perversion consiste à détruire la valeur de l'autre pour tenter de l'asservir égoïstement.
Le symbole est une réalité abstraite que les Hommes utilisent depuis toujours. L'utilisation du symbole permet à la fois de transmettre des informations et de se reconnaître. Il se concrétise sous la forme d'une figure réelle ou abstaraite, d'un objet ou d'un animal. |
Certains symboles sont évident et connus de tous à tel point qu'ils font parti de nos habitudes quotidiennes. c'est le cas des logos des sociétés, elles utilisent une image ou un dessin afin de se faire reconnaitre de tous.
Le code de la route utilise des symboles nous permettant d'etre informé sur la conduite à suivre. Enfin l'écriture utilise des symboles alphabetiques nous permettant de communiquer et d'enseigner(et apprendre)
D'autres, rares, oubliés ou dissimulé sont beaucoup plus difficiles à appréhender, il faut donc les décoder. L'interprétation de ces derniers est difficiles car il s'agit parfois de symboles anciens et on ne peut qu'utiliser des corréllations pour essayer de les comprendre.
Certains symboles ont été placés pour nous permettre de réfléchir sur un évènement ou sur nous même, dans ce cas, l'interprétation devient exclusivement personnelle.
L'ANCRE. Est représentée comme l'Ancre d'un navire, dans la position verticale. On dit qu'une croix, un sautoir, etc., est ancré, lorsque les extrémités des branches imitent les pattes des Ancres.
La tige ou le montant de l'Ancre se nomme stangue, la traverse en haut trabe, et le cable gumène. Mais on n'exprime ces pièces en blasonnant, que lorsqu'elles sont d'un autre email que celui de l'Ancre.
L'Ancre est le symbole de l'espérance et de la fermeté. Wulson de la Colombière affirme qu'elle est aussi l'emblème de la prudence, de la magnanimité et de la constance, parce que les vagues ne peuvent l'ébranler. Louvan Géliot dit que l'Ancre désigne la stabilité. Selon Natalis de Wailly, en ses Eléments de paléographie, elle rappelle la solidité de la foi chrétienne. Sur les tombeaux des premiers chrétiens, elle symbolise le salut.
Globalement, l'araignée, même si elle répugne à certaines ménagères, a bonne réputation, d'autant que la légende lui attribue un grand rôle dans l'histoire sainte. Parce qu'une araignée avai t tissé sa toile à l'entrée de la grotte ou s'étaient réfugiés, pendant la fuite en Égypte, la Vierge et son enfant, leurs poursuivants, croyant l'endroit inhabité, passèrent leur chemin. On notera que d'autres de ses congénères recoururent au même moyen pour sauver, dît-on, le roi David et Mahomet. Selon un récit du Calvados, une araignée tissa sa toile sur les plaies de Jésus pour empêcher les mouches d'approcher. Depuis, elle porte une croix blanche sur le dos : c'est l'araignée portecroix (Aranea diadema), dont les petites pierres qu'elle a dans le corps étaient portées autour du cou pour se protéger de la peste.
Symbole de l'âme
Chez les peuples altaïques d'Asie centrale et de Sibérie, notamment, l'araignée représente l'âme libérée du corps. Chez les Muisca de Colombie, si elle n'est pas l'âme, c'est elle cependant qui, sur un bateau en toile d'araignée, transporte à travers le fleuve les âmes des morts qui s'en vont aux Enfers.
Chez les Aztèques, elle devient même le symbole du dieu des Enfers.
Chez les Montagnards du Sud Vietnam, l'araignée est une forme de l'âme, échappée du corps pendant le sommeil; tuer l'araignée, c'est risquer de provoquer la mort du corps endormi.
Symbole de création
Chez des peuples d'Afrique occidentale, Anansé, l'araignée, a préparé la matière des premiers hommes, créé le soleil, la lune, les étoiles. Ensuite, le dieu du ciel, Nyamé, a insufflé la vie en l'homme. L'araignée continue de remplir une fonction d'intercesseur entre la divinité et l'homme; comme un héros civilisateur, elle apporte les céréales et la boue.
Des mythes de Micronésie (îles Gilbert) présentent Nareau, le Seigneur araignée, comme le premier de tous les êtres, comme un dieu créateur.
Les Achantis ont fait de l'araignée un dieu primordial: l'homme a été créé par une grande araignée. Une légende malienne la décrit comme le conseiller du dieu suprême, un héros créateur, qui, se déguisant en oiseau, s'envole et crée à l'insu de son maltre le soleil, la lune et les étoiles... puis règle le jour et la nuit, et suscite la rosée.
Dans la mythologie grecque, Arachné voulut se mesurer dans l'art du tissage à Athéna, déesse de la Raison supérieure et maîtresse du tissage. Toutes deux s'installèrent face à face, devant leur métier, et le concours commença. Athéna broda les douze divinités de l'Olympe dans leur majesté et, aux quatre coins de l'ouvrage, évoqua les châtiments encourus par les mortels qui osent les défier. Ne tenant nul compte de cet avertissement, Arachné représenta, elle, les amours des dieux pour des mortelles. Outragée, Athéna frappa la jeune femme de sa navette. Désespérée, Arachné voulu se pendre, mais Athéna l'en empêcha et la métamorphosa en araignée qui ne cessera dès lors de se balancer au bout de son fil. Elle est alors syrnbole de la déchéance de l'être, de l'ambition démiurgique punie, et donc un avertissement : nul ne peut rivaliser avec les dieux.
Allégorie de l'acquisition de la connaissance
Trait d'union entre la terre et le ciel...
L'arbre est le symbole par excellence de la vie.
Avec ses racines s'enfonçant profondément dans le sol, et sa ramure s'élevant vers le ciel, l'arbre est souvent apparu comme un trait d'union entre la Terre et le Ciel, c'est-à-dire entre les hommes et les dieux, entre le visible et l'invisible, entre le chaos primordial et la connaissance.
Cette symbolique a été renforcée par deux faits :
Eternité, renaissance et fertilité
Les arbres vivant plus longtemps que les hommes, ils sont apparus comme des symboles d'éternité. Les arbres à feuilles caduques, paraissant morts l'hiver, puis se couvrant à nouveau de feuilles au printemps, symbolisent la renaissance, les arbres persistants pouvant, eux, symboliser l'éternité.
Symboles de renaissance, et pouvant porter des fruits, les arbres sont donc également perçus comme des symboles de fertilité.
Symbole de connaissances
Les arbres fruitiers apportent un cadeau divin, permettant aux hommes de s'élever, comme l'arbre, de la Terre vers le Ciel. Les fruits peuvent alors être assimilés à la Connaissance des secrets divins ou aux actes civilisateurs. L'ascension possible dans la ramure a la même symbolique d'accès au savoir, d'élévation.
Abri d'une ame
Certaines traditions considèrent les arbres comme possédant une âme, un esprit, ou en soient l'abri.
Les elfes habitent les arbres, et les fées dansent autour des hêtres, punissant parfois ceux qui y touchent.
En Corée, les âmes de ceux et celles qui meurent de la peste, sur une route ou en couches se réfugient dans les arbres. Des populations animistes, comme les Diéris d'Australie, considèrent les arbres comme leurs «pères métamorphosés».
L'arche de Noé
La représentation d'une arche comme lieu de préservation de l'humanité après un cataclysme est universelle. La Bible relate le déluge et la survie dans une arche d'une poignée d'humains choisis ainsi que d'un échantillonnage de couples mâle et femelle de tous les êtres vivants, dans les chapitres 6, 7 et 8 de la Genèse.
Décoder
L'arche porte en elle de nombreux signes qu'on se propose de décrypter. Le mot biblique est en lui-même une énigme: en effet "tébah" ou taw/bet/hé est un contenant, une boîte, mais il désigne aussi "le mot", comme si le mot était le véhicule de survie d'un trésor qu'il contient. Mais l'analyse des lettres du mot "tébah" donne le sens de "le signe en elle" (taw/bah). Le trésor serait ainsi les différents sens cachés d'un mot, qui seraient véhiculés à travers l'espace-temps par ce mot-arche.
La légende sumérienne du déluge raconte que devant la montée des eaux, on a construit un navire de forme cubique où on a embarqué "la semence de tout ce qui vit", après s'être dépouillé des possessions matérielles. Le but de la survie est ainsi non seulement de préserver cette vie humaine, mais aussi de maintenir l'âme-esprit vivant.
La Bible nous explique que l'humanité avait atteint un tel niveau de corruption et de dépravation que Dieu a été amené à reconsidérer sa pérennité. Seul dans sa génération Noé (Noah) émerge comme "un juste qui trouve grâce aux yeux de l'Eternel". Noé et sa famille forment l'échantillon humain qui sera préservé et sauvé du désastre.
Le déluge a été aussi l'occasion pour l'homme de construire un moyen de prévention et de survie, avant le déclenchement d'une catastrophe naturelle annoncée.
L'espace et le temps
Le passage de la Bible décrivant le déluge est particulièrement riche en valeurs numériques. Certaines sont relatives aux dimensions de l'arche et aux phases de déroulement du déluge. Au delà de leur sens immédiat, les valeurs numériques peuvent être considérées comme des symboles renfermant un message discret.
Genèse 6/15-16: "Et voici comment tu la feras (l'arche): trois cent coudées seront la longueur de l'arche; cinquante coudées sa largeur et trente coudées sa hauteur…Tu la composeras d'une charpente inférieure, d'une seconde et d'une troisième"
Sur le plan de l'espace le rapport entre la longueur et la hauteur de l'arche est de 10 (300 contre 30 coudées), celui entre la longueur et la largeur est de 6 (300 contre 50 coudées). La hauteur est constituée de 3 niveaux de 10 coudées chacun. À la partie supérieure de l'arche on trouve un "hublot" de 1 coudée de côté.
La répartition 1 + 3 + 6 = 10 est celle des attributs divins dans l'arbre de vie (voir chapitre sur l'Arbre de Vie) . L'arche est non seulement un lieu de survie physique, mais elle annonce un retour spirituel.
Le déluge commence le 17ème jour du 2ème mois de la première année, soit 217 et Noé sort de l'arche le 27ème jour du 2ème mois de l'année suivante, soit 227. La somme des valeurs numériques des deux nombres est respectivement 10, puis 11, 10 signifiant qu'un cycle est accompli, 11 annonçant un nouveau cycle.
Le Mot
Nous avons vu ci-dessus l'homonymie entre l'arche-contenant et l'arche-mot. Une légende rapportée par la tradition ésotérique illustre bien ces équivalences.
Lors du Déluge, lorsqu'il fallut faire entrer dans l'Arche de Noé, la famille de celui-ci, ainsi que toutes les espèces animales et végétales, pour les préserver de la destruction, un gros animal ne put entrer par la porte de l'Arche, le "réém" (buffle?). Alors pour le sauver, on l'attacha par une corde à l'Arche et on le tira, le réém fendant alors les eaux du Déluge.
On a vu que "Tébah" ou taw-bet-hé est l'Arche, mais elle signifie aussi "le mot". Le gros animal "réém" ou resh-aleph-mém est l'anagramme du mot "amar", le dire, mais aussi la parole primordiale créatrice. Pour faire le lien avec notre histoire, cette parole créatrice est trop importante et ne peut entrer dans "le mot-arche" construit par les hommes. Elle a dû être tirée dans le temps et dans l'espace comme le gros animal, en dehors du langage humain, jusqu'au jour où une porte suffisamment grande s'est ouverte vers l'extérieur pour exprimer quelque chose "davar", une parole organisée "dibour" dans l'immensité du désert du Sinaï "midbar": c'est le don de la Torah, verbe mais aussi lumière.
Le Hublot
Genèse 6/16: "Tu donneras du jour à l'arche, que tu réduiras, vers le haut, à la largeur d'une coudée…." Il y avait donc un hublot à la partie supérieure de l'arche.
D'après la Tradition, l'arche était éclairée par cet hublot même la nuit. Le hublot serait ainsi constitué d'une "pierre" qui recevait la lumière du jour, l'accumulait et la restituait la nuit, comme une pile solaire.
L'arche-boîte est un lieu d'incubation, fermé. Le hublot appelé "tsohar" est la seule relation avec l'extérieur pendant ce long séjour dans l'arche (plus d'une année). Pendant ces longs mois du Déluge, la seule lumière reçue est celle de cet hublot-pierre qui prépare Noé et sa famille à la grande lumière de la sortie. La pierre "tsohar" est l'image d'une ouverture spirituelle pour les rescapés-témoins d'une ère d'obscurité.
Le corbeau et la colombe
Genèse 8/6 à 12: "Au bout de 40 jours, Noé ouvrit la fenêtre qu'il avait pratiquée dans l'arche. Il lâcha le corbeau qui partit allant et revenant, jusqu'à ce que les eaux eussent laissé la terre à sec. Puis il lâcha la colombe pour voir si les eaux avaient baissé sur la face du sol. Mais la colombe ne trouva pas de point d'appui pour la plante de ses pattes, et elle revint vers lui dans l'arche, parce que l'eau couvrait encore la surface de toute la terre. Il étendit la main, la prit et la fit rentrer auprès de lui dans l'arche. Il attendit encore sept autres jours et renvoya de nouveau la colombe de l'arche. La colombe revint vers lui sur le soir, tenant dans son bec une feuille d'olivier fraîche. Noé jugea que les eaux avaient baissé sur la terre. Ayant attendu sept autres jours encore, il fit partir la colombe, qui ne revint plus auprès de lui"
Ces oiseaux sont tous les deux des messagers perspicaces qui font le lien entre le tangible et l'intangible.
Le corbeau va et vient tant que la terre n'est pas encore sèche. Symbole solaire, il apparaît et disparaît avec la régularité comme un élément de la nature. Il est l'image du contraste entre la lumière et l'obscurité. Au niveau de l'Arche du Déluge, le corbeau fait le lien entre le passé et l'avenir, entre l'avant-déluge et l'après-déluge, alors que la colombe attend pour annoncer la bonne nouvelle, celle d'une nouvelle ère de paix et de lumière.
Le corbeau est l'image claire-obscure de l'hésitation et du regret du passé, la colombe pleine d'espoir, celle du choix irréversible d'un futur radieux. Le corbeau représente à la fois un passé nocturne et obscur et un avenir meilleur. La colombe est le symbole de l'âme renouvelée dans l'arche de la transformation.
Numérologie
Si on examine les différentes phases du déluge, on peut aller plus loin dans la recherche de messages codés. La relation biblique du Déluge fait apparaître d'une manière répétitive une série de dates entre lesquelles des durées en jours sont ainsi précisées:
40-110-73-40-7-7-36-57.
Pendant 40 jours de déluge, les eaux montent jusqu'à leur paroxysme, les eaux submergeant toute la terre, l'arche flottant au dessus de la terre la plus élevée (15 coudées au dessus).
Au bout de 110 jours, le 17 du 7ème mois les eaux d'en haut ayant cessé de tomber, les eaux d'en bas refluent lentement et l'arche se pose sur le mont Ararath.
Au bout de 73 jours, le 1er du 10ème mois on voit apparaître les cimes des montagnes.
Au bout de 40 jours, Noé ouvre la fenêtre et laisse partir un corbeau qui va et vient, puis une colombe qui revient.
Au bout de 7 jours la colombe part et revient avec un rameau d'olivier.
Au bout de 7 jours la colombe part et ne revient plus.
Au bout de 36 jours, le 1er du 1er mois de l'an suivant, la terre "sèche" apparaît.
Au bout de 57 jours, le 27ème jour du 2ème mois de l'an suivant, Noé quitte l'arche.
Si on transforme cette série de nombres en mots selon la numérologie inversée, on trouve la phrase suivante "J'ai un peuple qui a accompli son lot, il est anéanti, exterminé! Une malédiction de l'impureté (ou de l'idolâtrie)". Cette phrase explicite le sens du déluge…
L'arc d'en haut et l'arche d'en bas
Après la pluie l'arc-en ciel est apparu, signe d'une ère nouvelle. Les rescapés de l'arche d'en bas reçoivent un message de paix. Genèse 9/11- 13: "Je confirmerai mon alliance avec vous, nulle chair désormais ne périra par les eaux du déluge; nul déluge désormais ne désolera la terre….J'ai (Dieu qui parle) placé mon arc dans la nue et il deviendra un signe d'alliance entre moi et la terre"
On peut schématiser le symbole de cette alliance, l'arc-en-ciel par un arrondi, l'arche que Noé vient de quitter étant angulaire. On a quitté un monde purement matériel, l'alliance étant un signe de totalité où la matière est complétée par l'esprit. L'arc-en-ciel se dit "qeshet" en hébreu ou qouf/shet; l'analyse symbolique donne le fondement (ancien) a été retranché, l'arc bandé est le signe que Dieu est intervenu pour changer l'ordre ancien et qu'une nouvelle humanité est née…
L'arc-en-ciel est l'espoir de retrouver une lueur de la lumière primordiale qui s'est cachée.
Aleph est le symbole de l'unité, du principe, par cela de la puissance, de la continuité, de la stabilité, de l'équanimité. C'est aussi le centre spirituel d'où rayonne la pensée, en établissant un lien entre les mondes supérieur et inférieur.
Le tracé de cette lettre (araméen) correspond à une tête de boeuf avec ses cornes.
Le boeuf symbolise la puissance pacifique et le calme. Il est l'image de l'instructeur qui trace un à un les sillons du savoir, symbolisés par les lignes de caractères de la Torah, dans l'esprit de son élève pour le préparer à recevoir la connaissance.
-Racine "Alaph" : se familiariser, s'habituer, s'apprivoiser, apprendre de, s'attacher à; et par extension c'est le fait d'enseigner, de multiplier et de produire.
-Racine "Eleph" : boeuf, gros bétail, famille, mille.
-Racine "Alouph" : ami, familier, apprivoisé, gros betail, boeuf, chef de famille.
Boeuf, gros bétail, prince, enseigner, 1000.
Aleph est composée de trois parties :
- en haut un Youd à l'endroit, en bas un Youd à l'envers, un Vav pour réunir ces deux lettres. Cette composition attache le Aleph au Tétragramme car les trois lettres Youd, vav, youd totalisent 26, valeur du nom de D-ieu.
Les 2 youd établissent un lien entre les cieux et la terre, signalé par le vav symbolisant ici l'homme avec un penchant spirituel.
Dans la Torah, quand le aleph est écrit en minuscule, il représente l'humilité et appelle à la téchouva (repentir).
Le nombre 1, associé au caractère de la lettre aleph, est un concept d'unicité et d'individualité.
1 représente la Divinité, contenant tout et d'où tout découle. Le 1 surgit du néant en maintenant son silence, il est la plénitude du vide du néant. A partir du mouvement de 1 peut jaillir l'univers.
L'écriture pleine d'Aleph (Aleph-Lamed-Pé), révèle la valeur 111, ce nombre conforte l'unité car c'est la valeur numérique de l'expression "Eh'ad Hou Elokim": D-ieu est Un.
L’anneau représente un lien, une alliance ou un voeu. Le trou central qu’il trace symbolise le lieu de passage de l’influence céleste, le souffle divin qui scelle le pacte. C’est le trou par lequel passe l’énergie qui fait tourner la roue du destin, symbole de puissance aux mains des grands et signe d’autorité légale s’il porte le sceau qui la confère.
Chez les Grecs, Zeus autorise Héraklès à libérer Prométhée, à condition qu’il porte au doigt un anneau de fer serti d’un fragment de rocher du Caucase, comme rappel et symbole de sa soumission au dieu. Tout lien qui enserre complètement une partie du corps, enferme en lui-même sa puissance surnaturelle, ce qui empêche la personne qui le porte d’agir librement.
Pour le bouddhisme, l ‘anneau est le symbole du ciel indéfini, cercle fermé par opposition à la spirale. C’est le Ciel circulaire par opposition à la Terre carrée.
Sur le plan ésotérique, l’anneau est une sorte de ceinture, assurant la protection des lieux, conservant les secrets. S’emparer d’un anneau, c’est ouvrir une porte ; se le passer au doigt c’est se réserver soi-même ; le passer au doigt d’un autre, c’est accepter le don de l’autre.
L’anneau peut aussi avoir la forme d’un cercle de flammes qui entoure Shiva en tant que danseur cosmique, rappelant ainsi la roue du Zodiaque. Dans ce cas, l’anneau, comme le Zodiaque ou l’Ouroboros des gnostiques, a une moitié active (évolution) et une moitié passive (involution). Il fait état du processus vital de l’univers et de chacune de ses créatures, à travers la danse et la roue de la Nature qui crée et qui détruit en continu pour assurer l’évolution de tous les êtres.
Il existe également des anneaux-talismans dans les légendes de presque tous les peuples. Dans la mythologie nordique, ils sont en rapport avec les lutins et les nains qui les conservent jalousement et qui les offrent parfois à des humains afin de la protéger. Ces anneaux portaient chance à leurs propriétaires s’ils les conservaient précieusement, mais leur perte entraînait de terribles disgrâces et des tourments sans fin, comme le rappelle Wagner dans « L’Anneau des Nibelungen », de sa célèbre tétralogie. La littérature européenne a souvent recours à la métaphore de l’ « anneau de Gygès », reprise chez Platon : un anneau de bronze qui, une fois passé au doigt, rend invisible celui qui le porte.