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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Les Légumes -

Les légumes - Légumes du bout du monde -

Publié à 16:03 par acoeuretacris Tags : légume du bout du monde
Les légumes - Légumes du bout du monde -

 


Tomate, concombre ou encore haricot, nombreux sont les légumes originaires d'un autre continent qui ont aujourd'hui une place essentielle dans nos jardins. Toutefois, il subsiste des plantes potagères fréquentes à l'autre bout de la terre dont nous ne savons rien, ou presque.

On les trouve dans les potagers d'Asie, d'Afrique ou d'Amérique Latine, et ils sont consommés fréquemment par leurs populations. En France, nous ne les connaissons pas, ou très mal. Si certains commencent à être utilisés en cuisine, ou sont parfois cultivés dans des régions précises, ces légumes restent très originaux et souvent inédits dans nos jardins.




La baie verte de la chayotte

La chayotte (ou chayote) provient d'Amérique Centrale, et plus particulièrement du Mexique. On la trouve pourtant dans diverses régions et parfois jusqu'en Europe. Ses noms vernaculaires sont très nombreux selon les régions.
Dans les Antilles, elle porte celui de christophine (ou christophène), en hommage à Christophe Colomb tandis qu'à la Réunion, on l'appelle communément le chouchou.

Cette plante habituée au climat tropical pousse mieux en altitude, à condition d'être installée dans un sol profond et frais. Il s'agit d'une vivace qui apprécie la pluie. On en trouve une forte production dans le cirque de Salazie, à la Réunion.

La chayotte peut être cultivée en France métropolitaine, mais elle nécessite un paillage contre le gel et une structure pour lui permettre de grimper. Elle ne fera toutefois pas de fruit si l'ensoleillement et la chaleur ne sont pas au rendez-vous.

Le chouchou est une grimpante dont les grandes feuilles se composent de cinq lobes. Elle se pare de petites fleurs dans les tons jaune et blanc, et produit un gros fruit vert. Celui-ci se mange comme une courgette. Les racines et les jeunes pousses sont également comestibles.




Ansérine quinoa

Plusieurs espèces d'ansérines, notamment celle qu'on surnomme "Epinard fraise", existent sur notre territoire et y sont encore quelques fois consommées. L'ansérine quinoa, aussi appelée quinoa ou encore riz du Pérou est originaire d'Amérique Latine, où elle est utilisée pour nourrir les populations et le bétail.

Le quinoa se cultive idéalement sur les hauts plateaux de la Cordillère des Andes, où l'acidité de la terre, l'altitude, l'ensoleillement et le taux de précipitations correspondent à ses besoins.

En France, il est quasi-impossible de la cultiver. Néanmoins  il existe d'autres variétés d'ansérines correspondant à nos climats.

La plante pousse plus haut que l'épinard et atteint facilement le mètre, mais comprend le même genre de grappes de fleurs. On mange ses feuilles et plus souvent ses graines. Le riz du Pérou peut s'utiliser en farine, et a une utilisation proche des céréales. Il est très nutritif, et commence à faire son apparition dans nos assiettes car son faible taux de gluten correspond à certaines intolérances alimentaires.




Igname

Des espèces régionales de l'igname sont cultivées sur les continents asiatique, africain et sud-américain depuis plusieurs centaines d'années. On la trouve en France, en faible quantité, à Saint-Claude-de-Diray dans le Loir-et-Cher.

Peu adapté à notre climat européen, l'igname se développe beaucoup dans les pays tropicaux, en majorité africains.

On peut le produire sous nos latitudes sur un cycle de deux ans : on le repique en mars dans un sol argileux, sous des tuteurs. Il ne supporte pas le gel, aussi doit-il être conservé en cave durant l'hiver avant d'être replanté au printemps suivant.

L'igname est une plante grimpante, au feuillage d'un beau vert vif, et est pourvu de petites fleurs en épis. Ses fruits sont des capsules. La seule partie comestible est son tubercule, long et en forme de massue. Il se mange comme les pommes de terre.




le taro

Originaire d'Asie du Sud, il pousse aujourd'hui en Afrique, en Chine et au Japon. Les Européens l'appellent colocasie,  les Antillais dachine ou encore malanga, mais c'est le nom polynésien de taro qui est le plus utilisé dans le monde.

Le taro se plait en milieu tropical, c'est d'ailleurs pour cela qu'il est cultivé dans toutes les régions chaudes du monde.
Si on le trouve peu en France, c'est peut-être aussi à cause de sa faible capacité de conservation.Elle s'y cultive très difficilement, en raison de sa forte nécessité en eau et en température stable.

La plante se caractérise par son magnifique feuillage d'un beau vert, et des spathes plus ou moins colorées, mais généralement jaunes ou crème. On peut consommer les jeunes feuilles, mais aussi le rhizome, qui a une forme cylindrique et un goût de châtaigne.




le gombo

Il semblerait que le gombo soit originaire d'Asie, mais certaines espèces proviennent peut-être d'Afrique. Néanmoins le gombo, ou ocra, est un plat ancestral toujours mangé en Afrique, aux Etats-Unis, en Océanie et dans l'Asie du Sud Est. 
Il est présent dans les habitudes alimentaires un peu partout autour du globe, mais pas ou très peu en Europe.

Pour que l'ocra pousse, il lui faut un climat tempéré chaud, et seules les régions tropicales lui permettent de maintenir une température élevée nécessaire à la germination. Sa culture en France est soumise aux caprices des températures estivales, car il ne supporte pas lorsqu'elles sont inférieures à 15°C.

De la famille des hibiscus, le gombo s'orne de fleurs jaune pâle, et de fruits longs, pointus, qui renferment de petites graines. On mange ce fruit de plusieurs manières, qui dépendent généralement des régions. Ils servent de légumes d'accompagnement dans la plupart des pays, et parfois de hors-d'œuvres. 




le manioc

Aussi appelé tapioca, le manioc proviendrait à l'origine de l'Amérique Centrale. Aujourd'hui, il s'agit de l'une des plus importantes sources de glucide chez les êtres humains, après le riz. Il nourrit essentiellement le continent africain, ainsi que l'Asie et les Caraïbes.
En France, nous connaissons cette plante par le biais de la téléréalité, où elle constitue la nourriture principale du jeu de survie Koh Lanta.

Inexistant à l'état sauvage, le manioc est cultivé dans pratiquement tous les pays où il peut conserver une température supérieure à 20°C. Sa culture est souvent vivrière en Afrique, car plus adaptée au climat que la pomme de terre.

La plante a l'apparence d'un arbrisseau dont les feuilles rappellent celles du palmier. Il fait de petites fleurs et de petits fruits jaune vert. C'est sa longue racine qui est consommée la plupart du temps. Toutefois, certaines variétés produisent des feuilles qui, une fois cuites, ont une saveur agréable.

Les légumes - Le petit pois -

Publié à 07:29 par acoeuretacris Tags : légume petit pois
Les légumes - Le petit pois -

 

Histoire

 

En provenance d'Asie centrale, le petit pois est cultivé dans le bassin méditerranéen depuis l'Antiquité. Avec des allures de pois chiches, il était, à l'époque, réservé à une consommation séchée. Ramené d'Italie par Audiger au 17ème siècle, il connaît un succès immédiat en France. Louis XIV, très friand de ces petites graines rondes et vertes, en exige même la culture en primeur dans ses jardins.



Au fil des siècles, la production du petit pois, basée essentiellement dans le sud du pays, s'est propagée jusqu'au nord et à l'ouest, en passant par la région parisienne (ceux de Saint-Germain et de Clamart jouissaient d'ailleurs d'une très bonne réputation).



Fruit d'une plante buissonnante de la famille des papilionacées, le petit pois est récolté avant sa pleine maturité, entre mai et juillet, majoritairement dans le sud de la France. Les récoltes du nord et de l'ouest, quant à elles, sont davantage consacrées à la mise en conserve ou en bocal et à la surgélation.



On en distingue deux variétés essentielles :
- les précoces ou "lisses"
- les "ridés", plus gros et plus sucrés.  

 

Bienfaits

 

Plus riche en glucides que la plupart des autres légumes, le petit pois est aussi plus énergétique que la moyenne (80 kcal/100 g). Il a cependant un index glycémique très modéré qui lui donne l'avantage de favoriser la satiété et d'éviter les hausses brutales de la glycémie, autrement dit, les petites fringales de l'après-midi.

 

Dans sa cosse, il renferme un taux de protéines végétales élevé. Celles-ci se complètent parfaitement bien avec les protéines céréalières. Consommer des petits pois avec du pain ou en risotto, c'est donc assurer la meilleure utilisation de ces substances par l'organisme.



Par ailleurs, c'est une excellente source de vitamines. Il fournit en effet 2 à 5 fois plus de vitamines B que les autres végétaux, et sa teneur en vitamine C(32 mg/100 g) est importante. Enfin, il est une source intéressante de vitamine E (3 mg/100 g), aux vertus antioxydantes. Le petit pois associé à la carotte, riche en provitamine A, constitue un véritable cocktail jeunesse.



Par ailleurs, le petit pois contribue activement à la reminéralisation de l'organisme, notamment en potassium, phosphore, magnésiumet fer. Enfin, gorgé de fibres (6 g/100 g), il est très efficace pour le bon fonctionnement du transit intestinal, en particulier lorsqu'il est jeune et bien frais : il est alors plus tendre et mieux toléré par les intestins fragiles.


 

 

Dégustation

 

Choisissez-le dans une cosse lisse, verte et brillante. Fuyez celles présentant des tâches, une couleur jaunâtre, ou molles. A l'intérieur, les pois doivent être de petite taille et bien brillants. Goûtez-en un cru : il doit être tendre, avec une légère saveur sucrée, mais surtout pas farineux. Sachant que 500 g de cosses donnent 175 g de petits pois, prévoyez d'en acheter environ 1,5 kg pour quatre personnes.

 



Conservez-le

 

au maximum 24 heures, dans le bac à légumes du réfrigérateur. Rapidement après la récolte, en effet, les glucides du petit pois se transforment en amidon, ce qui lui fait perdre sa saveur et sa digestibilité. Assurez-vous avant de les utiliser qu'aucune fermentation n'a commencé.

 



Consommez-le

 

après l'avoir écossé. Un vrai jeu d'enfants (laissez-les faire d'ailleurs), puisqu'il suffit d'entrouvrir la cosse et de faire glisser ces petites graines rondes avec le pouce. Une cuisson rapide, entre 10 et 15 min à la vapeur, permet au pois de garder sa belle couleur verte. Il cuit à peine plus longtemps dans de l'eau bouillante, salée après quoi il a besoin d'être rafraîchi.
La version braisée, au beurre, donne aussi de très bons résultats. On peut y ajouter en cours de route de la laitue, et pourquoi pas des lardons, pour réaliser ainsi une poêlée paysanne. Dans tous les cas, l'ajout d'un morceau de sucre permet de rehausser agréablement son goût. On peut également le parfumer avec de la menthe.



Son duo avec la carotte est plus que réputé, mais essayez aussi de l'associer à d'autres légumes, notamment printaniers, comme des pointes d'asperges, des fèves, des artichauts poivrade... Un autre classique, la jardinière, consiste à le cuire avec des navets, des carottes, des oignons et éventuellement du céleri branche.


Il accompagne idéalement les viandes, en particulier le veau et l'agneau, les volailles, ainsi que les poissons et les crustacés. Il colore aussi parfaitement un risotto ou une salade composée. Mixé, le petit pois se décline à l'infini : en mousse, en consommé, en soupe et potage, ou même en sauce. Osez aussi transformer cette purée en un houmous vert et printanier, pour l'apéritif.



Le pois "mange-tout" - aussi appelé pois gourmand - se déguste intégralement grâce à l'absence de membrane rigide dans sa cosse. Cuit à la vapeur, il s'incorpore volontiers à toutes sortes de salades. Il accompagne à merveille les coquillages, tel que les moules ou les palourdes.

 

 

 

Les légumes - La patate douce -

Publié à 07:16 par acoeuretacris Tags : légume patate douce
Les légumes - La patate douce -

 

Histoire

La patate douce est un tubercule de la famille des convolvulacées. Il peut être de forme plus ou moins allongée, voire arrondie. Sa peau est fine et sa couleur varie du blanc au jaune et de l'orange au violet. Sa chair se rapproche de la châtaigne avec une texture farineuse, plutôt onctueuse, aux notes sucrées.

 

Il est difficile de définir l'origine exacte de la patate douce puisque, à l'heure actuelle, on ne la connaît pas à l'état sauvage. Toutefois, de nombreuses recherches, notamment des fouilles archéologiques, situent son lieu de naissance en Amérique du sud vers 8000 ans avant notre ère. Ainsi, la patate douce se développe dans des climats chauds.

 

Ce sont les Espagnols et Portugais qui ramenèrent, sur leurs embarcations, le tubercule en Europe, puis en Asie, en Afrique et en Australie. Ce n'est qu'à partir de 1750 que la patate douce est cultivée en France. Cependant, cette culture se cantonne au Sud de la France car ailleurs le climat n'est pas adéquat.

 

Aujourd'hui, on compte plus de 500 espèces de ce légume, qui constitue un aliment de base pour les populations des îles du Pacifique et de l'Afrique. 

 

Bienfaits

 

La patate douce est un aliment riche en amidon comme la pomme de terre.
Elle contient des molécules appelées anthocyanines, contenu en forte quantité dans la peau du légume, qui jouent un rôle d'antioxydant et permettent ainsi de lutter contre les défaillances du vieillissement comme les cancers.

 

On lui dessert également des facultés à diminuer le diabète et les maladies cardiovasculaires. Ce tubercule renferme également de nombreux nutriments tels que du manganèse, du cuivre, les vitamines B6, B2 et C ou encore de la vitamine A qui, pour une patate douce consommée, représente 100 % des apports journaliers recommandés.

 

La patate douce constitue alors un excellent moyen de diversifier son alimentation tout en donnant bonne mine grâce au béta carotène qu'elle contient.

 

 

Conservation

 

La patate douce est un tubercule plus fragile que la pomme de terre classique. Ainsi, pour sa conservation, on préfèrera un milieu sans lumière, mais fraistel un réfrigérateur, cependant, sans présence d'humidité. On pourra donc la conserver ainsi durant sept à dix jours.

 

 

Dégustation

 

Pour bien choisir sa patate douce, il faut opter pour un légume bien ferme, dépourvue d'odeur et de meurtrissures. Les tubercules à la peau orange-rouge sont les meilleurs destinés à l'alimentation humaine car ils sont plus riches que les autres d'un point de vue nutritionnel.

 

Consommez la patate douce toujours cuite mais sans nécessairement la peler car sa peau est très fine. Il faut alors bien la brosser avant de la cuisiner. Une quinzaine de minutes suffisent à la cuire à l'eau. Comptez par contre presque une heure à four moyen (thermostat 5/6) après l'avoir légèrement incisée.

 

Dans les préparations salées, on la retrouve en accompagnement de viandes et poissons sous forme de gratin, purée, soufflé, potage ; elle peut très facilement remplacer la pomme de terre.
Cependant, son utilisation est plus diversifié que celle de cette dernière, puisque la patate douce peut aussi servir à la préparation de desserts: entremets, poudings, biscuits, glaces, crêpes, gâteaux, marmelades, etc.

 

Ce légume peut aussi servir, après fermentation et distillation, à produire de l'alcoolou encore réduit en poudre à produire de la fécule. Enfin, en Afrique, on s'en sert pour fabriquer du pain.

A savoir : les feuilles de la patate douce, notamment lorsqu'elles sont jeunes, sont également comestibles. Elles se cuisinent de la même manière que les épinards.

Les légumes - l'Oignon -

Publié à 11:03 par acoeuretacris Tags : légume oignon
Les légumes - l'Oignon -

Histoire 

Originaire d'Asie centrale, l'oignon est cultivé depuis plus de 5 000 ans. Il était très apprécié des Egyptiens, surtout cru, et il possédait aux yeux des Grecs de grandes vertus thérapeutiques. Depuis la fin du Moyen Age en Europe, surtout dans les pays du Nord et de l'Est, c'est l'un des piliers de la cuisine et de l'alimentation. Dans les pays méditerranéens, on le mange surtout cru, d'une variété douce.

En France, l'oignon est essentiellement cultivé dans l'est de la France, mais aussi en Bretagne et dans le Nord. Signe de qualité, "l'oignon doux des Cévennes" vient d'obtenir l'Appellation d'origine contrôlée" (AOC). On en importe des Pays-Bas, d'Italie, d'Espagne et d'Egypte.

 
L'oignon est une plante potagère dont le bulbe, d'une saveur et d'une odeur forte, est très employé en cuisine. Les variétés d'oignons se distinguent par leur couleur et leur période de production :
- les oignons blancs sont des primeurs récoltés avant complète maturité. Ils ne se conservent pas longtemps et sont disponible d'avril à septembre.
- les petits oignons blancssont vendus en bottes d'avril à juillet ou au poids en septembre.
- les oignons jaunes sont disponibles toutes l'année, ils sont récoltés en août et conservés entre -3 et 0°C, équeutés et secs, pour la consommation hivernale.

- les oignons rouges, plus rares, sont vendus de juin à mars.

  

Bienfaits 

Bien que généralement consommé en petites quantité, l'oignon présente de nombreux atouts nutritionnels : il est riche en vitamine C, contient de nombreux minéraux et oligo-éléments (aux propriétés immunitaires et anti-oxydantes), tout en étant faible en calories. Il a fait l'objet de plusieurs études récentes qui ont mis en évidence diverses actions bénéfiques pour la santé :
 

- action diurétique :il aide à éliminer grâce notamment à la présence de glucides particuliers (les fructosanes) dans le bulbe.
- action hypoglycémiante : il s'oppose à une élévation excessive du taux de sucre dans le sang grâce à certains constituants soufrés et une amine spécifique (la diphénylamine).
- action bactériostatique : frais, il s'oppose à la prolifération microbienne, et peut même jouer un rôle anti-bactérien.
- action bénéfique pour le système cardio-vasculaire :la consommation quotidienne de 200 g d'oignons crus permet de diminuer l'agrégation plaquettaire sanguine et donc protège des risques de formation de caillots et d'obstruction des vaisseaux.

 

Dégustation

 

Choisissez les oignons blancsquand leurs feuilles sont encore vertes, c'est un signe de fraîcheur. Attention, ces oignons frais ne se conservent pas plus d'une semaine au réfrigérateur.
Débarrassez-les de leur feuilles, de leur racines et passez les sous l'eau : ils sont prêt à être dégustés en apéritif ou en salade. Ceux d'août dans le Midi, frais et croquants, sont très savoureux.


Choisissez les oignons jaunes en fonction de leur utilisation : les gros oignons doux de Valence pour les farcir ; les petits oignons grelots comme garniture ; les oignons forts (la variété "Paille des vertus" est la plus courante), pour faire des soupes, des tartes, des purées et bien sûr des plats mijotés (piqué de clous de girofle, il donne du goût à un pot-au-feu ou un bouillon).
Attention, les oignons secs se consomment cuits : crus ils peuvent être indigestes. Conservez-les dans un endroit sec et à l'abri de la lumière, sous peine de les voir germer ou moisir.

Enfin, sachez que les oignons rouges se mangent surtout crus, car cuits ils sont plus fades que les autres avec une saveur un peu sucrée.

 

 

Astuces

Pour éplucher les oignons sans trop pleurer, faites-le sous l'eau du robinet ou dans une bassine d'eau. Ou bien, faites-le avec des lunettes de piscine : c'est 100 % efficace et le succès est garanti auprès des enfants.


Pour hacherun oignon, coupez-le en 2, posez les 2 moitiés à plat et taillez
-les en fines tranches verticales, puis en fines tranches horizontales.

Les légumes - le Navet -

Publié à 10:49 par acoeuretacris Tags : légume navet
Les légumes - le Navet -

 

Histoire

 

De la famille des crucifères comme le rutabaga (appelé "chou-navet"), le chou, le radis et le colza, le navet est originaire d'Europe mais est aussi cultivé en Inde depuis des millénaires. Cette racine potagère charnue faisait autrefois partie des légumes que l'on consommait le plus au quotidien, et ce, depuis les temps préhistoriques. Jusqu'au 18ème siècle, le navet était véritablement la vedette de l'alimentation quotidienne, notamment pendant la disette, avant que la pomme de terre n'apparaisse et ne le plonge dans l'oubli. Très apprécié au Royaume-Uni, il est même le légume national de l'Écosse.

 

On en recense plus d'une trentaine d'espèces partout dans le monde, qui sont récoltés deux fois par an, au printemps-été et en hiver, en fonction de la période de semis. Produit sous châssis ou en pleine terre, c'est le navet précoce, encore appelé navet "de mai", qui est le plus courant sur nos étals. Les variétés les plus fréquentes sont :
- le Milan, rond et aplati, blanc à col violet.
- le Nancy et le Norfolk, tout ronds.
- le Nantais et le Croissy, allongés et blancs.

 

Plus rarement, on peut avoir la chance de croiser le navet jauneappelé "Boule d'or"  dont la chair jaune est fine et tendre. Il existe également un navet long et noir, tout aussi rare, dont le goût si fin permet de le déguster cru ou râpé.

 

Le Royaume-Uni reste le premier producteur européen, suivi de la France, de l'Italie et de l'Irlande. Chez nous , le navet est surtout cultivé dans la Vallée du Rhône, le Centre-Ouest, la Basse-Normandie et le Nord. Nous n'en consommons, en moyenne, pas plus d'1 kg par an, principalement entre octobre et avril.

 

 

Bienfaits

 

Légume gorgé d'eau, le navet affiche un apport énergétique des plus bas : 18 kcal/100 g. De plus, relativement bien pourvu en fibres(2 g/100 g), il participe au bon fonctionnement du transit intestinal. Il est donc parfaitement recommandé pour ceux et celles qui contrôlent leur ligne.

 

Le navet est assez en vitamine C(20 mg/100 g) : une ration de 200 g parvient ainsi à couvrir plus d'un tiers des besoins recommandés. A cela s'ajoute un bel éventail de vitamines B, indispensables au bon fonctionnement du système nerveux.

 

C'est aussi une bonne source de minéraux, potassium (240 mg/100 g) et calcium (39 mg/100 g) notamment, et d'oligo-éléments tels que le fer, le zinc et le cuivre. Autant de nutriments qui assurent un bon équilibre alimentaire et donc le bon fonctionnement de notre organisme.

 

Enfin, le navet contient des hétérosides soufrés en grande quantité (40 mg/100 g). Ces substances, si elles ont le désavantage de le rendre assez indigeste pour les intestins sensibles, ont cependant des propriétés anticancérigène. Ainsi une consommation régulière de légumes crucifères - navet, chou et rutabaga - permettrait de réduire significativement les risques de cancer du sein, des poumons et de l'estomac.

 

 

Dégustation

 

Choisissez-le ferme et lourd, d'une couleur franche et avec une peau bien lisse. Privilégiez l'achat de légumes jeunes car les plus vieux risquent d'être spongieux.

 

Conservez-le dans un endroit sombre et frais ou dans le bac à légumes du réfrigérateur, une semaine tout au plus pour les navets nouveaux. Les autres se conservent un peu plus longtemps, pas plus de  2 à 3 semaines toutefois, si vous voulez profiter de toutes leurs qualités gustatives. En vieillissant, le navet devient mou, creux et filandreux. Les fanes, elles, ne se conservent que 4 à 5 jours.

 

Consommez-le après l'avoir épluché, ou tout simplement brossé s'il s'agit d'un navet nouveau (disponible au printemps). Vous pouvez le faire cuire dans deux eaux à découvert afin d'en améliorer la digestibilité.

 

Le navet se déguste cuit, à la vapeur ou à l'eau, en légume d'accompagnement.
Glacé au beurre ou caramélisé, il est idéal à côté de magret de canard ou d'un rôti de veau. Sa capacité à absorber les graisses fait également de lui la garniture idéale du mouton. Il se mêle à des carottes, des poireaux, des pommes de terre dans une jardinière de légumes, ou est utilisé pour réaliser le traditionnel pot-au-feu.

 

Lorsqu'il est gros, le navet peut être creusé et farci, avec de la chair à saucisse, des champignons ou du risotto comme en Italie.

 

Apprécié partout dans le monde, chaque pays a sa façon de le préparer. Les Allemands le râpent et le préparent à la façon de la choucroute avec baies de genièvre et saucisses de Francfort. Les Irlandais, eux, sont friands de sa purée (un tiers de navet, un tiers de pommes de terre et un tiers de chou). Quant aux Japonais, c'est en condiment, mariné dans du vinaigre de riz et du sucre, qu'ils en raffolent.

Pour finir, ne jetez pas les fanes qui seront délicieuses préparées comme des épinards, c'est-à-dire cuites à l'étuvée ou réduites en potage.

Les légumes - Le maïs -

Publié à 10:18 par acoeuretacris Tags : legume mais
Les légumes - Le maïs -

Histoire

 

Probablement vieux de 7 000 ans, le maïs a connu des évolutions profondes depuis sa naissance au Mexique. C'est en 1492 que Christophe Colomb découvre cet épi élégant aux grains dorés et aux allures de blé, en débarquant dans le Nouveau Monde. Deux ans plus tard, il est cultivé en Espagne.
Longtemps restée dans le sud-ouest de la France, en Espagne et en Italie, cette culture a fini par atteindre le reste de l'Europe, puis par faire le tour du monde.

 

Le maïs, aux grandes qualités d'adaptation climatique, est désormais cultivé sur les 5 continents, où chaque pays suit ses propres méthodes. C'est même la plante la plus cultivée au monde. En effet, elle est non seulement une nourriture incontournable pour les animaux d'élevage mais en plus elle représente la base de l'alimentation humaine, notamment au Mexique et en Afrique centrale. Américains et Européens en sont également de gros consommateurs.

 

Cette grande plante verte est semée au printemps et fleurit en été. C'est là que se forme l'épi, qui est en fait la fleur femelle. Selon l'utilisation voulue, on le récolte à différents degrés de maturité et d'humidité.

 

On en distingue trois qualités :

 
- le maïs grain(35 % d'eau) : il sert essentiellement à l'alimentation animale (les volailles et les porcs). Produit dans le sud-ouest et le Poitou-Charentes avant tout, c'est la seconde céréale française après le blé.

 

- le maïs fourrage ou céréale (25 à 35 % d'eau) : il est à la base de l'alimentation bovine et produit dans les régions Pays de la Loire et Bretagne.

- le maïs doux(70 % d'eau) : il est récolté entre juillet et octobre, après 90 jours de culture. Destiné à l'alimentation humaine, il est essentiellement produit en Aquitaine et Midi-Pyrénées,  à partir de variétés choisies pour la qualité de leurs grains à peau fine et à saveur sucrée. S'il n'est pas destiné à être vendu frais, en épi, il est rapidement conditionné pour la mise en conserve ou la surgélation (le plus gros de la production).
L'amidon de maïs sert, quant à lui, à l'industrie de la papeterie et du plastique biodégradable. Il participe également à la fabrication de médicaments.
Fermenté ou distillé, il produit de l'éthanol, hydrocarbure renouvelable, qui entre dans la composition d'une essence moins polluante. Le maïs sera peut-être le carburant de demain...  

 

Après les États-Uniset la Hongrie, la Franceest le 3ème producteur mondial. Les deux tiers de cette production sont exportés dans l'Union Européenne, notamment en Allemagne et au Royaume-Uni.

 
 

 Bienfaits

 

Plus proche, de par sa composition, du légume frais que du maïs céréale ou grain, le maïs doux est toutefois plus calorique : 96 kcal/100 g. Notez qu'il a cependant un fort pouvoir rassasiant : une portion de 150 g suffit à satisfaire l'appétit. Son index glycémique est, en plus, assez faible. En d'autres termes, les glucides qu'il fournit seront assimilés progressivement par l'organisme et non pas stockés sous forme de graisses.

 

Ce bel épi renferme également une excellente quantité de fibres (4 g/100 g), avant tout dans la peau, qui contribuent très efficacement à réveiller en douceur les transits paresseux. Veillez à bien le mastiquer pour assurer sa bonne digestion.

 

C'est aussi une source très intéressante de vitamines. Son apport en vitamines B, en particulier, est 2 à 3 fois plus élevé que dans le reste des légumes frais.Associé à une teneur importante en magnésium (33 mg/100 g), souvent déficitaire dans notre alimentation quotidienne, le maïs se révèle très bénéfique pour l'équilibre nerveux et musculaire.

 

Ajoutons à cela que le maïs apporte une grande diversité d'oligo-éléments, du fer et du zincnotamment (0,6 mg/100 g chacun). Enfin, le maïs est certes plus riche en lipides que les légumes verts mais que ceux-ci sont pour la plupart des acides gras essentiels, qui viennent renforcer eux aussi le système nerveux.  

 

 

Dégustation

 

Choisissez-le avec des feuilles vert pâle. Ses grains, rebondis et brillants, doivent être jaune laiteux et de taille uniforme. La pointe de l'épi ne doit pas être déshydratée. On trouve aussi le maïs doux en conserve et surgelé.

 

Consommez-le chaud, blanchi une dizaine de minutes à l'eau, à la vapeur ou au micro-ondes, avec ses feuilles. Grillé, nu, une quinzaine de minutes, avec un soupçon de matières grasses, au four à la poêle ou au barbecue, il arbore des teintes joliment dorées.

 

Place alors à la dégustation. Quoi de meilleur que de croquer à pleines dents dans ce bel épi doré aux grains craquants et juteux, nature ou juste surmonté d'une noisette de beurre ou de crème fraîche ? Peut-être de le faire caraméliser en papillote avec un peu de sucre, et de l'accompagner d'une compotée d'oignons, eux aussi caramélisés. C'est, dans tous les cas, une garniture très appropriée pour les viandes et les volailles rôties.
On peut bien sûr, l'égrener et l'incorporer ainsi dans une salade, avec des poivrons, des tomates, du thon, du jambon... toutes les fantaisies sont autorisées. Miniatures, les épis sont confits dans du vinaigre, à utiliser de la même façon que les cornichons.

 

Les autres qualités de maïs sont également utilisés dans notre alimentation. Le maïs fourrage est ainsi à la base de semoule (polenta), de fécule (maïzena) et de farine, avec lesquelles on peut réaliser du pain, des pâtisseries, des crêpes, des tortillas... Les corn-flakes de vos petits déjeuners en sont aussi issus. On en tire un amidon qui a fonction de liant et d'épaississant.

 

Il permet aussi de fabriquer certains alcools tels que le Gin, le Whisky et la bière ainsi que des huiles végétales. Enfin, le maïs grain explosera avec bonheur dans une cocotte résistante nappée d'huile, à feu vif. C'est le fameux pop-corn, véritable emblème américain, à saupoudrer de sel ou à napper de miel ou de caramel.

 

 

A savoir

 

Depuis les vents de panique provoqués par les OGM, un règlement européen dit "Nouveaux produits" (Novel Foods)concernant l'étiquetage, a été mis en place. En avril 2004, ce souci de traçabilité, qui se rapportait juste à l'alimentation humaine, s'est vu élargi à l'alimentation animale. Novel Foods oblige ainsi les produits concernés à porter la mention "produit à partir de maïs (ou soja) génétiquement modifié"ou encore "contient des ingrédients fabriqué à partir de maïs (ou soja) génétiquement modifié". Plus de raison d'avoir peur...

 

 

 

Les légumes - La Mache -

Publié à 14:29 par acoeuretacris Tags : légume mache
Les légumes - La Mache -

Histoire

 

Le bassin méditerranéenest le berceau de la salade. Les premières représentations de salade, dans les tombeaux égyptiens, datent du Vème siècle avant notre ère. La culture de la mâche est apparue en France, sur les bords de Loire, à la Renaissance. On la trouve notamment représentée dans une peinture de Léonard de Vinci, "La Léda et le Cygne", aujourd'hui disparue.

La mâche fait partie, avec la laitue et la chicorée, des 3 grandes familles de salade. C'est une plante de la famille des valérianacées qui, dès l'automne et durant tout l'hiver, développe des rosettes de feuilles rondes, d'un vert foncé, à l'aspect velouté.
Semée de la mi-août à la mi-décembre, elle trouve un terrain fertile dans un sous-sol sableux, drainé par les eaux douces. Les Pays de Loire, qui jouissent de ce terrain propice, représentent 85 % de la production nationale de mâche. La France est par ailleurs le premier producteur européen de mâche devant l'Allemagne et l'Italie, avec 20 000 tonnesproduites chaque année.

Chaque Français consomme en moyenne 4,5 kilos de laitues (la batavia arrive en tête suivie de la laitue et de la feuille de chêne), 2 kilos de chicorées et 150 grammesde mâche.
Si la mâche est loin d'être la salade la plus mangée, elle conquiert de plus en plus de consommateurs, grâce à une meilleure présentation (en barquette et sachet plastique), et grâce aux récentes études qui ont mis en avant les bienfaits des Oméga 3, acides gras essentiels dont la mâche est riche.

 

 

Bienfaits

 

Faible en calories(19 kcal/100 g), la mâche est conseillée dans de nombreux régimes amaigrissants.
Riche en vitamines(elle contient 3 fois plus de vitamines C que la laitue) et en béta-carotènes (pigments permettant de fabriquer la vitamine A), elle possède des vertus antioxydantes, permettant de lutter contre le vieillissement des cellules.
Riche en fibres, elle améliore le transit intestinal et se révèle être un excellent "coupe-faim".

Autre atout très important aujourd'hui, la mâche est riche en Omega 3 : plus de la moitié des matières grasses de la mâche sont des Oméga 3 (soit 240 mg/100 g). En l'arrosant d'huile de noix vous êtes sûr de faire le plein de ces précieux acides gras essentiels permettant notamment de lutter contre les problèmes cardiovasculaires. Enfin, c'est aussi une très bonne source de vitamine B9(ou acide folique), qui permet d'entretenir un bon sommeil et évite la fatigue.. Certains l'ont ainsi surnommé "la salade anti-stress"…

 

Dégustation

 

Choisissez une mâche aux feuilles bien vertes et non abîmées, autrement dit, veillez à ce qu'elles soient ni jaunes ni flétries. La mâche est une salade fragile, aussi placez la toujours sur le dessus de votre panier.

La mâche peut se conserver 3 à 4 jours, dans sa barquette ou son sachet plastique d'origine, dans le bac à légumes du réfrigérateur.

Vendue en sachet, elle est prête à l'emploi, et en barquette, il suffit de la rincer sous l'eau (évitez les bains prolongés qui l'abîmeraient). Si vous la trouvez vendue avec les racines, il faut alors les enlever et bien la nettoyer car elle contient souvent du sable.

La mâche se mange évidemment tout simplement crue, en salade. Elle se marie bien avec les betteraves, les pommes et les noix. Comme elle est fragile, il faut l'assaisonner au dernier moment, et comme elle est douce, il faut utiliser des huiles douces (noix, olive, pépin de raisin…) et peu de vinaigre (cidre, balsamique, xérès…).
La mâche se mange aussi cuitecomme des épinards ou en velouté. Ou encore étuvée au beurre, en accompagnement de plats fins comme le foie gras ou le magret. Originaire des Pays-de-la-Loire, elle accompagne souvent des préparations avec des coquillages, comme les huître et les Saint-Jacques.
Enfin, sa saveur douce s'accorde bien avec les fromages frais comme le chèvre et le roquefort.

 

 

 

 

 

 

Les légumes - la lépiote -

Publié à 14:19 par acoeuretacris Tags : légume lépiote
Les légumes - la lépiote -

Histoire

 

Ce champignon, si grand qu'on l'appelle aussi parasol, fait partie de la famille des agaricacées. Dans les sous-bois clairs, mais aussi et surtout en bordure des bois ou dans les prés, la lépiote est l'une des espèces qui inaugurent la saison de la cueillette forestière. Hâtive, en effet, elle commence à apparaître dès le début de l'été jusqu'à la fin de l'automne, mais c'est principalement au mois de septembre que l'on trouve de grands rassemblements de ce champignon.

Reconnaissable à son grand pied frêle, celle que l'on nomme également coulemelle possède un large chapeau qui peut parfois atteindre 40 cm de diamètre ! Celui-ci, de couleur beige pâle, porte de nombreuses écailles brunes qui font penser à des tuiles. En son centre pointe un petit mamelon brunâtre, qui lui vaut d'ailleurs l'un de ses autres noms,"nez de chat". Les lames de la lépiote sont assez serrées et blanches, voire crèmes, et elles rougissent en vieillissant.

La Macrolépiota Procera est le spécimen le plus connu mais surtout le plus apprécié en cuisine, dont le signe distinctif réside dans son anneau coulissant sur son pied. Car, si cette espèce est un excellent comestible, il est primordial de la distinguer d'autres, qui peuvent être moins goûtues (comme la lépiote déguenillée) ou, au contraire, très toxiques, voire mortelles.


La différence entre ces espèces se fait surtout en fonction de la taille. Les plus petites appartiennent pour la plupart au genre Lepiota, et sont celles qu'il faut rejeter absolument. Un autre indice efficace consiste à prêter attention à leur anneau : il est fixé au pied du champignon et ne bouge pas. Enfin, les spécimens dangereux poussent notamment sur les fumiers et les déchets divers. Abstenez-vous, en règle générale, de cueillir les champignons dans des endroits pollués.

 

 

Bienfaits

 

La lépiote compte parmi les végétaux les plus légers : son apport calorique ne dépasse pas les 15 kcal/100 g. Un avantage à préserver en contrôlant l'ajout de matière grasse lors de la cuisson. Par ailleurs, riche en fibres (3 g/100 g), elle se révèle particulièrement efficace sur le fonctionnement du transit intestinal.

Grâce à la quantité de protéines qu'elle renferme (2 g/100 g) - chose rare pour un légume frais - la lépiote constitue une excellente source d'énergie. De plus, elle contient une belle quantité de minéraux : du potassium, du phosphore mais surtout du fer. Notre organisme manque souvent de ces substances, qui participent au bon fonctionnement de nos cellules.

Ce champignon rassemble un bel éventail de vitamines. Toutes celles du groupe B sont représentées, et notamment la vitamine B12 (riboflavine). Indispensables à la croissance et au développement, elles ont des propriétés antioxydantes intéressantes. Mais surtout, la lépiote renferme des vitamines plus rares : D,qui renforce le squelette, E, qui protège des radicaux libres, et K,qui favorise la circulation sanguine.

 

Dégustation

 

Choisissez-la seulement si elle mesure plus de 10 cm, afin de vous assurez de sa comestibilité et de son intérêt gustatif. Préférez une lépiote jeune, qui se reconnaît à son chapeau encore fermé ("baguette de tambour").

Conservez-la dans une pièce fraîche pendant deux jours tout au plus. Sinon, prolongez ce temps de conservation en la faisant sécher pendant deux semaines, coupée en lamelles et exposée dans une pièce sombre et aérée. Pour aller plus vite, mettez-la à dessécher dans un four à basse température. Dans une boîte hermétique mise à l'abri de la lumière, elle tiendra toute une année. Il suffira ensuite de la plonger dans l'eau pendant une quinzaine de minutes afin de pouvoir l'utiliser.

Consommez-la sans son pied, qui est coriace et filandreux. Pas aussi savoureuse que les autres champignons forestiers, la lépiote n'est pas vraiment mise en valeur préparée en poêlée. En revanche, jeune (donc fermée), elle est délicieuse crue et émincée, en carpaccio, marinée dans du jus de citron et de l'huile d'olive. Ainsi dégustée, son agréable goût de noisette est très prononcé.

Plus âgée, elle peut se préparer panée : il suffit de tremper son grand chapeau dans de l'oeuf battu, puis dans la chapelure, et enfin de le cuire à la poêle. La lépiote est également très goûteuse lorsqu'elle est grillée, accompagnée d'une noisette de beurre et d'une persillade.

 

Les légumes - la laitue

Publié à 12:24 par acoeuretacris Tags : légume laitue
Les légumes - la laitue

Histoire

 

 

La laitue a été introduite en France au Moyen Âge. Auparavant, les Romains la consommaient déjà pour préparer leur estomac à leurs copieux repas.

 

La laitue est un nom générique qui regroupe une centaine de variétés de plantes potagères, ce qui permet d’en consommer toute l’année. Son nom scientifique est "Lactuca sativa".

 

C’est le troisième légume le plus consommé en France, en particulier la laitue pommée qui est la plus populaire. D’autres variétés de laitue sont également courantes, comme par exemple la feuille de chêne, qui a un léger goût de noisettes. Il existe également la batavia, qui est particulièrement ferme, et la Lollo Rossa, dont les feuilles sont très frisées et rouge. La Lollo Blonda est du même type que cette dernière, mais avec des feuilles vertes. Enfin, on trouve la scarole, qui se conserve particulièrement bien, la frisée, dont les feuilles sont très frisées, et la mâche, qui est typiquement une laitue de l’hiver et du printemps.

 

Il existe un label qualité pour les fruits et légumes : le label Flandria. Il est attribué aux fruits et légumes qui respectent un certain nombre de critères, dont la longue conservation, la fermeté, le goût et la forme parfaite. Ce label prend également en compte le respect de l’environnement dans la culture des fruits et légumes. Les maraîchers doivent donc limiter la protection chimique de leurs cultures contre les nuisibles et des ennemis naturels sont introduits pour guérir les maladies. Les maraîchers doivent respecter strictement le cahier des charges pour pouvoir prétendre au label Flandria.

 

 

Bienfaits

 

 

La laitue contient une très grande quantité d’eau et peu de constituants énergétiques, comme c’est le cas de tous les légumes-feuille.

 

100 g de laitue apportent 1,3 g de glucides à votre organisme. Le fructose et le glucose constituent 50% de ces glucides. Les lipides sont présents en très faible quantité, 0,4 g pour 100 g de laitue, mais constituent néanmoins un apport nutritionnel important. En effet, ils sont composés essentiellement d’acides gras polyinsaturés, en particulier des acides linoléniques, qu’on appelle aussi parfois oméga-3. Ces acides gras ont des effets bénéfiques sur la fluidité du sang et permettent de prévenir les maladies cardio-vasculaires.

 

La laitue apporte à votre organisme une grande variété de minéraux et d’oligo-éléments. Le potassium représente un tiers de ces minéraux. La laitue contient aussi du calcium, du phosphore et du magnésium.

 

Ce légume est également une source non négligeable de vitamines. 100 g de laitue contiennent, en moyenne, 8 mg de vitamine C. Mais cette quantité peut augmenter pour les feuilles les plus foncées d’une salade récoltée depuis peu. La laitue représente par ailleurs un apport en vitamine B particulièrement important pour un légume frais. Elle contient également des quantités intéressantes de provitamine A et de vitamine E. Cet apport significatif de la laitue en vitamines en fait un aliment essentiel pour une nutrition préventive. Elle permet notamment, grâce aux vitamines, de limiter le vieillissement cellulaire et de diminuer les risques de maladies cardio-vasculaires.

 

La laitue représente également un apport de fibres, qui sont essentielles pour lutter contre les problèmes cardio-vasculaires et gastro-intestinaux.

 

Notez que les feuilles de laitue ne représentent pas les mêmes apports énergétiques selon qu’elles sont sur l’extérieure ou plus proches du cœur de la laitue. Les feuilles foncées, par exemple, contiennent plus de provitamines A. II est donc préférable de consommer la totalité de la laitue, les feuilles externes comme les feuilles du coeur.

 

Une portion de 100 g de laitue contient 13 calories, ce qui représente à peine 1% de l’apport calorique quotidien recommandé. Cette part de l’apport calorique quotidien recommandé passe à 5% si on assaisonne la laitue avec de la vinaigrette.

 

Conservation

 

La laitue ne se conserve pas longtemps, il faut donc la consommer le plus rapidement possible. Pour prolonger sa conservation, mettez-la dans un lieu frais, idéalement dans le bac à légume de votre réfrigérateur, et protégez-la d’un film plastique.

 

 

Dégustation

 

 

 

Pour choisir votre laitue, regardez sa base et vérifiez que celle-ci soit bien blanche, ce qui indique sa fraîcheur. Il faut naturellement éliminer les laitues ayant des feuilles flétries.

 

Avant de la consommer, lavez et essorez soigneusement la laitue. Si vous trouvez des moucherons, mettez un petit peu de vinaigre blanc dans votre eau de lavage et vous verrez rapidement flotter les moucherons à la surface de l’eau. Videz ensuite l’eau de l’évier et rincez la laitue.

 

La laitue se consomme le plus souvent crue. On la prépare en salade, seule ou mélangée avec d’autres légumes. Elle constitue un hors d’œuvre appétissant et rafraîchissant. Pour une alimentation préventive, il est bon de prévoir régulièrement une laitue dans un repas, en raison ses qualités nutritives intéressante et de son faible apport calorique. Elle est particulièrement recommandée dans le cadre d’un régime minceur, car elle est peu calorique et procure une sensation de satiété.

 

La laitue peut également être consommée cuite et être inclue dans un plat de légumes. Les Asiatiques la préparent souvent cuite : ils la coupent pour la mettre dans les potages. D’autre part, on utilise fréquemment de la laitue pour décorer des plats.

 

Il faut toujours attendre le dernier moment pour assaisonner la laitue. Faites-le juste avant de passer à table, sinon elle se flétrit rapidement, sauf certaines laitues aux feuilles épaisses, comme la feuille de chêne.

 

 

Les légumes - Le haricot vert -

Publié à 18:09 par acoeuretacris Tags : légume haricot vert
Les légumes - Le haricot vert -

 

Histoire

 

Le haricot vert est originaire d'Amérique du Sud. Là-bas, il y a plus de 8 000 ans, il était déjà cultivé pour ses graines, consommées souvent séchées. Ce fruit de la famille des fabacées arrive sur le continent européen au 16ème siècle. Deux siècles plus tard enfin, les Italiens innovent en dégustant le haricot avant sa pleine maturité, mais surtout entier, graines et cosse. C'est le début d'un succès inébranlable.



On en dénombre aujourd'hui plus de 200 variétés, plus ou moins grosses ("extra-fin" à "moyen"), cultivées un peu partout dans le monde. En France, ils sont récoltés avant tout dans le Val de Loire, le Roussillon et la vallée du Rhône, de mai à septembre. Le haricot vert se trouve bien sûr toute l'année, en conserve, en bocal ou surgelé.



Deux variétés essentielles sont disponibles sur les marchés :
- les haricots filets: leur gousse est longue et très fine, d'un vert assez foncé, et se déguste volontiers croquante.
- les haricots "mange-tout" : grosse et charnue, leur gousse n'a pas de fil et s'affiche en vert ou en jaune. Ils sont tendres et moelleux et parmi eux, on remarque le délicieux haricot "beurre", presque fondant.

 

Bienfaits

 

Le haricot vert est une légumineuse considéré, par ses qualités nutritionnelles, comme un légume frais. A juste titre d'ailleurs puisque son apport énergétique se situe parmi les plus faibles. En effet, le haricot vert fournit seulement 30 kcal/100 g, ce qui le place au niveau de la tomate et de la carotte. Autre atout "minceur" du haricot vert, sa richesse en fibres, stimulantes pour le transit, et très bien tolérées, même par les intestins les plus fragiles.

 

C'est également une source intéressante de protéines végétales (2,4 g/100 g). A associer à des protéines céréalières - celles fournies par le pain, le riz ou les pâtes par exemple - afin que l'organisme les utilisent de façon optimale.

 

Très bien pourvu en vitamines, le haricot vert parvient à couvrir une bonne partie des besoins quotidiens recommandés, notamment en vitamine C (16 mg/100 g), tonique, et en provitamine A, antioxydante. Il fournit, en outre, une quantité non négligeable d'acide folique, indispensable pour la croissance et pour les femmes enceintes : une portion de 200 g couvre 27 % de leurs besoins journaliers.