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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Lacs - Etangs -

Lacs-Etangs-Great Salt Lake-Animaux et végétaux-

Publié à 11:47 par acoeuretacris Tags : animaux et végétaux great salt lake lacs
Lacs-Etangs-Great Salt Lake-Animaux et végétaux-

 

Vue aérienne du Grand lac salé

 

La forte teneur en sel rend l'eau inhabitable hormis pour quelques espèces comme l’artémie et plusieurs algues. La population de ces animaux aquatiques est importante et constitue la nourriture essentielle de nombreux oiseaux migrateurs que les zones du Nord et de l’Est du lac abritent par millions.

 

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Artémie

 

Les marais voisins du lac représentent près de 75 % des marais de l’Utah. Les oiseaux dépendant de ce marais sont notamment :

 

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le phalarope de Wilson

 

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Le phalarope à bec étroit

 

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L'avocette d'Amérique

 

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L'échasse d'Amérique

 

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La barge marbrée

 

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Le pluvier à collier interrompu

 

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Le bécassau d'Alaska

 

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Le bécassin à long bec

 

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Le cygne siffleur

 

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Le pélican d'Amérique

 

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L'Ibis à face blanche

 

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Le goéland de Californie

 

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Le grèbe à cou noir

 

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Le faucon pélerin

 

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Le pyrargue à tête blanche

 

On y trouve aussi de nombreuses espèces de canards et d’oies.

 

Afin de protéger ces oiseaux, il existe un grand nombre de réserves ornithologiques autour du lac. Plusieurs îles sont utilisées par les oiseaux pour nicher et leur accès est strictement limité par les autorités.

 

À cause de la salinité, il n’existe pas de poissons dans le lac. Le seul animal aquatique à survivre dans ces eaux est l’artémie (Artemia franciscana), surtout présent dans le Sud du lac. Leurs œufs de petites tailles (200 microns) sont récoltés en automne et en hiver. Ils sont employés en Asie pour alimenter des crevettes d’élevages ou sont déshydratés pour servir de nourriture aux animaux familiers aquatique.

 

La différence de salinité entre le Nord et le Sud du lac conditionne des biotopes différents. Du phytoplancton et des algues donnent une teinte verdâtre à la partie Sud alors qu’au nord l’algue majoritaire Dunaliella salina donne une bizarre coloration rougeâtre ou violette. Ces coloris sont parfois visibles sur des images satellites.

 

L'île d'Antelope est le lieu de pâturage d'environ 600 bisons, de mouflons, de pronghorns et de coyotes. C'est en 1893 que William Glassman et John Dooly amenèrent des bisons sur l'île. Actuellement, pour réguler le nombre de bisons sur l'île le parc revend une partie de ceux-ci chaque année et autorise d'en chasser un nombre très limité.

 

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Pronghorn

 

Floyd, le flamant rose

 

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flamant du Chili

 

Un flamant du Chili solitaire, nommé Pink Floyd, a séjourné près du Grand Lac Salé. Échappé d’un zoo de la ville de Salt Lake City en 1987, il vécut en liberté en se nourrissant d’artémies. Un groupe de résidents locaux a réalisé une pétition pour qu’on relâche d’autres flamants roses pour tenir compagnie à Pink Floyd et également dans un but touristique. Les biologistes se sont opposés à cette introduction afin d’éviter tout impact négatif sur l’écosystème. Pink Floyd a été vu pour la dernière fois en 2005 et l’on pense que celui-ci n’a pas survécu à l’hiver 2005-2006.

Lacs - Etangs - Great Salt Lake -

Publié à 11:16 par acoeuretacris Tags : great salt lake lacs
Lacs - Etangs - Great Salt Lake -

 

Le Grand Lac Salé, en anglais Great Salt Lake, est un lac du nord de l’État de l’Utah aux États-Unis. Il s'agit du plus grand lac salé du continent américain, le quatrième lac endoréique (l'écoulement des eaux, superficielles ou non, n'atteint pas la mer et se perd dans les dépressions fermées. Toute pluie ou autre forme de précipitation qui tombe sur un bassin endoréique ne peut le quitter qu'en s'évaporant.) du monde et il fait partie des cinquante plus grands lacs de la planète.

 

Une année ordinaire, la superficie du lac est de 4 400 km2 mais sa taille fluctue selon le volume des précipitations. Ainsi, en 1963, le lac ne recouvrait plus que 2 460 km2 alors que sa taille était de 8 547 km2 en 1983.

 

Le lac actuel est un vestige d'un vaste lac préhistorique - le lac Bonneville - qui s'étendait sur toute la partie occidentale de l’Utah durant la Préhistoire. Bien qu’on le surnomme parfois la « mer Morte américaine », le lac attire une multitude d’oiseaux comme le phalarope de Wilson.

 

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Phalarope de Wilson (Phalaropus tricolor)

 

Le lac est à une altitude de 1 280 mètres, dans la région aride du Great Basin, privé de toute influence océanique par les montagnes Rocheuses. Sa présence adoucit les températures et a favorisé les mormons à venir s'implanter à Salt Lake City dès 1847.

 

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Les régions de l'Ouest et du Sud restent particulièrement inhospitalières, étant constituées de larges étendues planes et salées. Depuis 1914, celles-ci constituent le prestigieux cadre des records du monde de vitesse : ce « terrain de jeu » (localement Recreation Area) est le plus vaste au monde.

 

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Le Grand Lac Salé est un vestige du lac préhistorique de Bonneville dont la surface avoisinait celle du lac Michigan. D’une taille dix fois plus grande et d’une profondeur de 305 mètres, il s’étendait sur les États américains de l’Utah, de l’Idaho et du Nevada durant l’époque du Pléistocène (il y a entre 14 000 et 32 000 ans), c'est-à-dire pendant l'âge glaciaire du Wisconsin. Avec le changement de climat à la fin de cette période glaciaire, le lac a commencé à s’assécher et à se scinder en petits lacs comme le Grand Lac Salé, le lac Utah, le lac Sevier, le lac Rush et le petit lac salé.

 

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Carte topographique du Grand Lac Salé.

 

Le lac est endoréique ce qui signifie que toute l’eau rentrant dans le lac en ressort uniquement par évaporation et non par un cours d’eau. Le lac est de ce fait beaucoup plus salé que les océans. En effet, les sels s’accumulent au fil des ans sans pouvoir être transportés hors du lac. La profondeur maximale du lac est de 10,7 mètres, avec une moyenne de 4 mètres.

 

Le lac reçoit principalement les eaux des rivières Jordan, Weber et Bear dont les eaux proviennent en grande partie de la chaîne montagneuse d’Uinta, au Nord-Est de l’Utah. Ces rivières déposent chaque année 1,1 million de tonnes de minéraux dans le lac. Grâce à cette salinité, la densité de l’eau est plus élevée et les gens flottent donc plus facilement sur l’eau. Décor des Jeux olympiques d'hiver de 2002, les hautes montagnes environnantes alimentent également le lac en eau grâce à la fonte de la neige accumulée durant tout l'hiver.

 

Les premiers colons mormons arrivèrent dans la région le 24 juillet 1847 par Emigration Canyon et ils fondèrent la ville de Salt Lake City qu'ils appelaient Great Salt Lake City du nom du lac salé qu'ils venaient d'atteindre. Cette ville importante est située au sud-est et à l’est du lac, entre celui-ci et la chaîne montagneuse de Wasatch. En revanche, les rives Nord et Ouest sont quasiment désertiques. La Bonneville Salt Flats, contrée désertique et salée qui accueille des pilotes souhaitant battre des records de vitesse, se situe à une centaine de kilomètres à l’ouest, les montagnes Oquirrh et Stansbury au sud.

 

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Une vue de Bonneville Salt Flats

 

Une ligne de chemin de fer traverse le lac. Cette ligne, posée en grande partie sur une digue, divise le lac en deux. Le mélange des eaux se fait néanmoins grâce à des brèches permettant l’écoulement des eaux.

 

Le nombre d’îles est difficilement quantifiable car les critères de sélection peuvent varier selon les sources et parce que le niveau de l’eau fluctue d’année en année. Suivant le service de géologie américain (USGS), on dénombre huit îles qui n’ont jamais été submergées depuis que l’on fait des relevés. Toutes ont par contre été connectées au rivage en période de sécheresse. Le lac comporte également une multitude d’îles et de rochers qui sont recouverts lors de crues. Le service de géologie de l’Utah parle de onze îles dont sept se trouvent au sud du lac.

 

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Une partie du Grand Lac Salé vue depuis l'île Antelope.

 

De la plus grande à la plus petite, on trouve les îles Antelope, Stansbury, Fremont, Carrington, Dolphin, Cub, Badger, Strongs Knob, Gunnison, Goose, Browns et Hat. Les îles Dolphin, Gunnison, Cub et Strongs Knob se situent dans le Nord-Ouest du lac tandis que les autres se trouvent dans le Sud.

 

Avec ses 113 km2, Antelope est la plus grande île du lac. Son sommet nommé Frary Peak culmine à 2 010 mètres d'altitude. Le parc d'État d'Antelope Island abrite le Fielding Garr Ranch House construit en 1848.

 

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Fielding Garr Ranch House

 

Le climat de la région est un climat de type continental aride. Ce climat assez sec présente des hivers pouvant être froids et des étés pouvant être très chauds. Le record de température minimale est ainsi de -30°C alors que le record de température maximale est de 42°C.

 

En moyenne, des gelées se produisent de novembre à février et les températures maximales sont proches de 30 °de juin à septembre.

 

Les précipitations dans la région sont faibles durant l'été et sont les plus fortes durant le printemps. La faible moyenne annuelle de précipitation et les fortes températures estivales expliquent en partie le fait que le lac soit endoréique.

 

L'eau relativement chaude à cause de la faible épaisseur du lac et du climat local est fréquemment à l’origine de chutes de neige en général au début ou à la fin de l’hiver. En effet, lorsque des vents froids venant du nord, nord-ouest ou ouest passent sur les eaux plus chaudes du lac, la différence de température entre le lac et l’air froid engendre des nuages qui donnent des chutes de neige sur les rives sous le vent. Au milieu de l’hiver, la température du lac devient trop basse pour que ce phénomène puisse se produire.

 

Chaque été, la différence de température peut générer de six à huit tempêtes. Ces tempêtes sont accompagnées de fortes précipitations pluvieuses au printemps et en automne.

 

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Inondations dans les années 1980.

 

La salinité du lac se traduit par le dépôt de cristaux de sels dans les zones asséchées du lac. Chaque année, des sels en provenance des montagnes environnantes sont amenés par les eaux des rivières.

 

La salinité, très variable, est fonction du niveau de l’eau et de l’endroit du lac. La concentration varie de 5 % à 27 %. En comparaison, la concentration de l’eau de l’océan est de 3,5 %. La composition du sel est proche de celle de l’eau de mer si ce n’est qu’elle possède un peu plus de sels de potassium et un peu moins de sels de calcium.

 

Le sous-sol du Nord du lac contient quelques gisements de pétrole mais la faible qualité et la difficulté de l’extraction rendent l'exploitation non rentable actuellement. Néanmoins, en 1993, environ 3 000 barils de pétrole ont été récoltés sur les rives du lac.

 

Des bassins d’évaporation utilisant l'énergie solaire produisent du sel et de la saumure. Les minéraux récoltés sont du chlorure de sodium qui est utilisé pour faire fondre la neige, du sulfate de potassium utilisé comme fertilisant, du chlorure de magnésium servant à produire différents produits à base de chlore. Le sel n’est pas employé pour la consommation humaine car le coût de la purification serait trop élevé. Les compagnies privées versent une redevance à l’État de l’Utah, propriétaire du lac.

 

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Salines près du lac

 

La récolte d’œufs d’artémie dont le prix est d’environ 70 dollars par kilogramme est une industrie locale importante. L’industrie se développa au départ dans les années 1950 pour servir de nourriture aux poissons. Dans les années 1970, les ventes se sont surtout développées à l’exportation pour nourrir des crevettes et des poissons d’élevage. Aujourd’hui, les œufs sont surtout vendus en Asie et en Amérique du Sud. La quantité d’œufs dépend fortement de la salinité de l’eau et la production est optimale aux alentours de 10 % en sel. Si la concentration diminue vers 5 %, les œufs coulent et la récolte est rendue plus difficile.

 

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Artémia Salina

 

Les niveaux fluctuants du lac et la pollution des eaux ont freiné le développement du tourisme autour du lac. Par temps de sécheresse, les rives répandent parfois une odeur de putréfaction. Néanmoins, le lac attire tout de même des touristes en quête de beaux paysages et de nature.

Lacs - Etangs - Dans le monde -

Publié à 11:14 par acoeuretacris Tags : lacs dans le monde
Lacs - Etangs - Dans le monde -

 

Un lac est une étendue d'eau douce, encerclée par les terres avec, dans la majorité des cas, une ouverture maritime. Il se distingue d'un étang par sa profondeur. Il peut être naturel ou artificiel, si par exemple il a pour fonction de retenir l'eau d'un barrage.

 

On distingue plusieurs types de lacs. Si un lac a été formé par l'effondrement de la croûte terrestre, il s'agit d'un lac tectonique, comme le Lac Victoria. Si c'est un volcan ou une éruption qui est responsable de la création d'un lac, celui-ci sera simplement nommé lac volcanique. Un lac est également caractérisé par l'érosion, comme celle des glaces ou des vents. Dans ce dernier cas, on l'appelle "lac de déflation".

 

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Le Crater Lake est situé au nord-ouest des Etats-Unis. A 2 100 m d'altitude, il remplit le cratère le plus profond des Etats-Unis. Ses eaux sont tellement claires qu'on peut observer à l'œil nu les objets se situant à 30 m de profondeur.

 

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Le Lac Powell est un lac entièrement artificiel réalisé sur le Colorado. On peut y admirer près d'une centaine de canyons.

 

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Les 16 Lacs de Plitvice (Croatie) sont reliés entre eux par 92 cascades et rivières tourmentées. Le parc est classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis 1979.

 

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Les effets miroirs du Lac du Lauzon, dans les Hautes-Alpes (France), dominent le fond du vallon du Gioberney.

 

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Le Lac Gadi Sagar (Inde) est un réservoir d'eau, parsemé et entouré de monuments historiques indiens.

 

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Le Lac Majeur (Italie) s'étend de la Lombardie au canton suisse du Tessin. A certains endroits, la profondeur atteint plus de 370 m.

 

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Le Lac de Nurek (Tajikistan) est un lac de retenue du plus gros barrage hydroélectrique du pays. Il fournit à lui seul près de 80% de l'électricité consommée par les Tadjiks.

 

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Formé par une éruption volcanique il y a quelque dizaines de milliers d'années, le pittoresque Lac Toba, sur l'île de Sumatra, est le plus grand lac d'Asie du Sud-Est.

 

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Le Lac Baïkal (Russie), que l'on surnomme "Perle de Sibérie", est la plus grande réserve d'eau douce d'Asie, grâce à l'apport de 365 rivières différentes.

 

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Dans la province canadienne de l'Alberta, le Lac Moraine offre des eaux de couleur turquoise de toute beauté. Cette couleur s'explique par la présence de fines particules minérales produites par l'érosion des glaces.

 

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Le Lac Nakuru, au cœur du Kenya, accueille des millions de flamants roses à la recherche d'algues, et à 400 autres espèces d'oiseaux.

 

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A 1 560 m d'altitude, le Lac Atitlán (Guatemala) est bordé par trois volcans, le San Pedro, le Tolimán et l'Atitlán. Cette spécificité en fait sans doute l'un des lacs les plus spectaculaires au monde.

 

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Les eaux du Lac Inle (Birmanie) ne dépassent jamais les 5 m de profondeur. Cette caractéristique permet la culture hydroponique, c'est-à-dire l'exploitation de champs flottants.

 

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Le Lac de Castillon (France) est un lac de retenue formé par le barrage du même nom, près de la commune de Castellane, dans les Alpes de Haute-Provence.

 

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La plus profonde caldeira du Japon, le Lac Tazawa, atteint 423 m de profondeur.

 

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Dans le somptueux massif cristallin des Grandes Rousses (France), le Lac Bramantforme l'un des trois lacs de Saint-Sorlin.

 

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Le Lac Titicaca (Pérou) est le plus grand lac d'Amérique du Sud. Il est situé dans les Andes, à plus de 3 800 m d'altitude. Cette merveille de la nature est au centre des croyances des Indiens Uros.

 

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Ce lac artificiel, appelé Lac Nasser du côté égyptien et Lac de Nubie du côté soudanais, est alimenté par les eaux du Nil. Il s'est formé lors de la construction du barrage d'Assouan, dans les années 1960.

 

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Entourés de la neige et de la glace des Montagnes Rocheuses, les Lacs Kananaskis (Canada) offrent une nature préservée, où les amoureux de faune et de flore trouvent leur bonheur.

 

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Le Lac Léman est le plus grand lac d'Europe occidentale. Il couvre une superficie de 582 km², et la frontière franco-suisse le traverse.

 

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Le Lac Ontario, alimenté par les chutes du Niagara, se jette dans le Saint-Laurent, au Canada. Il est situé à la frontière entre les Etats-Unis et le Canada.

Lacs - Etangs - Le Lac Tchad -

Publié à 10:51 par acoeuretacris Tags : lac tchad lacs
Lacs - Etangs - Le Lac Tchad -

 

Ce lac se situe à la lisière sud du Sahara, entre le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Nigeria. Il forme un vaste ovale peu profond de superficie très variable, entre 10 000 et 25 000 km².


Son niveau fluctue d’année en année, en fonction des précipitations dans l’Ouest du Sahel.
Cela exerce un impact considérable sur le milieu, parce que le lac est peu profond, ne dépassant pas 4 mètres en moyenne.


Configuration du Lac Tchad


Le bassin du Tchad s’assèche depuis des siècles. Durant la sécheresse des années 1970 et 1980, la partie méridionale s’est presque complètement asséchée.


En 1970, à son apogée, le lac Tchad était le quatrième lac d’Afrique. Depuis, avec la sécheresse persistante, il a terriblement diminué.
L’effet de la sécheresse est accentué par l’utilisation de l’eau pour l’irrigation.


Le lac actuel est divisé en deux par une langue sableuse est-ouest, la Grande Barrière, percée d’un seul chenal. La rive de la partie nord est bordée de dunes pouvant atteindre 30 m de haut.


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Sur la partie sud, et, vers l’arrivée du Chari, le rivage est marécageux. Alimenté par les pluies, le Chari vient du plateau de l’Oubangui, au sud. Il représente 95% de l’apport du lac. C’est grâce à lui que l’eau reste douce dans une région désertique.


Si le niveau baisse, la partie nord s’asséchera complètement parce que la Grande Barrière la privera de l’apport du Chari.


Conséquences de l’assèchement du lac


Depuis quarante ans, le lac est passé d’une surface de 25 000 à 5000 km2. D’après certaines prévisions climatiques de la NASA, au rythme actuel, le lac pourrait disparaître d’ici une vingtaine d’années.


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Évolution du lac Tchad de 1973 à 2001.


Son rôle économique est très important, car il doit fournir l'eau à plus de 20 millions de personnes des quatre pays limitrophes.


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De plus, dans le bassin du lac Tchad, de nombreux dangers guettent les espèces protégées telles que l’hippopotame, le caïman ou la loutre.


Autre conséquence, la disparition de nombreuses espèces de poisson. En effet, l’activité de 80% de la population du lac tourne autour de la pêche. Les espèces se raréfient et deviennent plus petites. Pour pouvoir continuer à pêcher, la population utilise des filets non autorisés qui retiennent des juvéniles qui n’ont pas le temps de grandir.


Pour toutes ces raisons, la Commission du Bassin du lac Tchad, créée en 1964 et qui regroupe les Etats riverains (Tchad, Niger, Nigeria, Cameroun et désormais RCA), étudie actuellement un projet de transfert des eaux du bassin du Congo (Oubangui-Chari) vers le bassin du lac Tchad. Soit un transfert sur 1 350 km de long !

Lacs - Etangs - Le lac Victoria -

Publié à 09:10 par acoeuretacris Tags : lacs victoria
Lacs - Etangs - Le lac Victoria -
Le lac Victoria ou Nyanza (encore appelé lac Ukéréoué - Ukerewe -, ou Nalubaale) est le plus grand lac d'Afrique et (selon les sources) le quatrième ou le deuxième au monde en termes de superficie avec 68 100 km2. Il doit son nom à l'explorateur britannique Speke qui fut en 1858 le premier européen à l'atteindre, et qui le baptisa en l'honneur de la Reine Victoria.

Situé en Afrique de l'Est, au cœur d'une zone densément peuplée, il est bordé par le Kenya au nord-est, l'Ouganda au nord et au nord-ouest, la République Démocratique du Congo à l'ouest et la Tanzanie au sud. Occupant une dépression encadrée par les deux branches de la vallée du grand rift, il est la source du Nil Blanc, le plus long affluent du Nil.

Traversé par l'équateur, le lac Victoria est peuplé d'une faune et d'une flore tropicale variée mais menacée par la surexploitation des ressources naturelles et la destruction des milieux.

Le lac Victoria vu depuis l'espace.

Topographie

Le lac Victoria se situe en Afrique de l'Est, au cœur des grands lacs africains ; il est traversé par l'équateur au Nord. Ses états riverains sont le Kenya au nord-est, l'Ouganda au nord et au nord-ouest et la Tanzanie au sud. D'assez faible profondeur (40 mètres en moyenne, 83 mètres au maximum) et situé à 1 133 mètres d'altitude, le lac occupe une dépression formée par des mouvements tectoniques et encadrée par les deux branches de la vallée du grand rift formé il y a quatre millions d'années.
Grossièrement rectangulaire avec 320 kilomètres de longueur (du nord au sud) et 275 kilomètres de largeur (d'est en ouest), le lac possède des rives très découpées formant de nombreuses péninsules, presqu'îles, baies, caps et plus de 3 000 îles, la plupart inhabitées.

Le lac Victoria à la frontière de trois pays

Géologie

Il y a quatre millions d'années, le rift Est-africain commence à se constituer par le jeu de failles normales qui forment des horsts et des grabens organisés sur deux axes parallèles. Le léger soulèvement des bords de ces rifts provoque la formation d'une dépression peu marquée dans les terrains précambriens érodés situés entre eux. Certains cours d'eau, capturés par cette cuvette, ont alors commencé à la remplir entre 750 000 et 400 000 ans, donnant naissance au lac Victoria.

La faible profondeur du lac et son fort rapport surface/volume le rendent vulnérable aux changements climatiques. Les carottages géologiques réalisés dans les sédiments ont montré que le lac Victoria s'est asséché au moins trois fois depuis sa formation. Ces cycles d'assèchement sont probablement liés aux glaciations durant lesquelles les précipitations ont globalement diminué. Le dernier assèchement du lac remonte à 17 300 ans et son remplissage à 14 700 ans.

Le Lac Victoria entre les deux branches de la Vallée du grand rift

Climat et hydrologie

Le lac Victoria est soumis à un climat tropical dont les températures oscillent entre 16 et 27 °C. De mai à juillet, les vents du sud provoquent des déplacements de la masse d'eau vers le nord. Les pluies sont réparties tout au long de l'année mais deux périodes plus humides se distinguent en avril et en septembre-octobre. La moyenne annuelle des précipitations s'élève à 1 450 mm.

Le bassin versant voit une douzaine de cours d'eau se jeter dans le lac dont la Kagera, le plus important venant de Tanzanie, du Burundi et du Rwanda. L'émissaire du lac Victoria, le Nil Blanc (Bahr-el-Abiad), s'écoule vers le nord pour se jeter dans le lac Kyoga puis le lac Albert et enfin le Nil. La portion du Nil Blanc située entre le lac Victoria et le lac Kyoga est aussi appelée Nil Victoria et serait née entre 12 000 et 14 000 ans av. J.-C. Les affluents, dont le débit varie beaucoup au cours des saisons, fournissent moins de 20 % des eaux du lac, le reste provenant des pluies. Les pertes sont en partie dues au débit sortant du Nil Blanc mais aussi à l'évaporation (variable selon les saisons et le vent) qui représente une perte de 31 à 124 millimètres par mois.

La rivière Kagera, affluent du lac Victoria

Jusque dans les années 1960, le lac Victoria était assez bien équilibré au niveau hydrologique et ne subissait pas de fortes variations de niveau. En 1962, le niveau est brusquement monté à la suite de fortes pluies et s'est maintenu par la suite, bien que présentant une légère diminution. À partir de 2004, un changement important s'est amorcé avec une diminution du niveau du lac de deux mètres en deux ans. La cause de cette baisse serait le manque de pluies qui agit aussi bien directement sur le lac que sur les apports des affluents.

Variation du niveau du lac Victoria mesurée à Jinja.

Biodiversité

Il y a 14 000 ans, après le remplissage du lac, la faune aquatique des rivières a colonisé le lac Victoria. Ayant soudainement accès à un habitat vierge, les espèces se sont diversifiées, occupant toutes les niches écologiques. C'est ainsi que sont apparues, selon la théorie actuelle, les nombreuses espèces endémiques d'haplochromis. Après l'introduction de la perche du Nil, l'eutrophisation de l'eau et l'invasion par la jacinthe d'eau, cette biodiversité a fortement diminué. Il semble cependant que certains haplochromis commencent à s'adapter à ces nouvelles conditions, notamment en modifiant leurs habitudes alimentaires.

Faune

Mammifères

Dans les marais à papyrus, l'antilope sitatunga (Tragelaphus spekeii), aux sabots longs et fendus adaptés à la marche en terrain marécageux, peut encore être rencontrée bien que devenue rare. Une autre antilope, le grand cobe des roseaux (Redunca redunca), peut elle aussi être aperçue sur les rives.
En ce qui concerne les mammifères plus adaptés au mode de vie aquatique, l'hippopotame (Hippopotamus amphibius) et la loutre à joues blanches du Cap (Aonyx capensis), sont courants.
Dans certaines zones plus sèches vit l'impala (Aepyceros melampus), mammifère ressemblant à une gazelle ou à une antilope.

Antilope sitatunga

Oiseaux

Le lac Victoria est un lieu de passage de très nombreux oiseaux migrateurs mais c'est aussi le milieu de vie d'un grand nombre d'espèces résidentes.
Dans les marais denses, de nombreux animaux trouvent abri et nourriture. C'est là que vit le Bec-en-sabot (Balaeniceps rex) qui se nourrit de poissons, de batraciens, de jeunes tortues et qui est actuellement classé comme espèce vulnérable. On y trouve aussi des oiseaux typiques des marécages à papyrus tel que le Cisticole de Carruthers (Cisticola carruthersi), la Rousserolle des cannes (Acrocephalus rufescens), le Gobemouche des marais (Muscicapa aquatica), la Bouscarle à ailes blanches (Bradypterus carpalis) et deux espèces menacées, le Chloropète aquatique (Chloropeta gracilirostris) et le Gonolek des papyrus (Laniarius mufumbiri).

Dans les eaux plus libres, on peut rencontrer l'échasse blanche (Himantopus himantopus) mais aussi des cormorans (grand cormoran, Phalacrocorax carbo, et cormoran africain, Phalacrocorax africanus) ainsi que divers hérons (le crabier blanc Ardeola idae) et aigrettes (aigrette garzette, grande aigrette). La mouette à tête grise (Larus cirrocephalus) et la sterne Hansel (Sterna nilotica) se rencontreront souvent dans les zones d'eau libre plus éloignées de la rive.

Grande aigrette

Dans la savane arborée qui entoure le lac, on peut observer le martin-chasseur du Sénégal (Halcyon senegalensis), oiseau très coloré appartenant à la même famille que les martin-pêcheurs. Près de la rive, on peut parfois apercevoir l'œdicnème vermiculé (Burhinus vermiculatus) ou bien le barbican guifsobalito (Lybius guifsobalito), oiseau noir à gorge rouge intense, ou bien encore divers souïmangas, oiseaux nectarivores à ne pas confondre avec des oiseaux-mouches, dont le souimanga à ceinture rouge (Nectarinia erythrocerca). L'autour unibande (Kaupifalco monogrammicus), rapace amateur de lézards, de serpents, de petits mammifères et de jeunes oiseaux, est souvent observé dans ce biotope.

Martin-chasseur du Sénégal

Reptiles et batraciens

Le crocodile du Nil (Crocodylus niloticus) a presque disparu de cette région d'Afrique. Il est essentiellement victime de la chasse faite pour obtenir sa peau. Il se nourrit de proies vivantes comme des oiseaux, des lézards, des tortues, des insectes, des crustacés, des mollusques et des batraciens.
Au lac Victoria, la ponte a lieu à la fin décembre et en janvier, à la saison sèche lorsque les eaux baissent. Les œufs sont déposés dans le sable où ils incubent pendant trois mois.
Le lac abrite plusieurs espèces de tortues d'eau douce endémiques comme Pelusios williamsi ou Emydura victoriae.
Les varans du Nil (Varanus niloticus), qui subissent la prédation du crocodile, n'hésitent pas en retour à piller le nid de ce dernier.

Dans ces zones vivent également des batraciens, notamment une espèce endémique : Xenopus victoriae.

Crocodiles du Nil

Poissons

Le lac Victoria contient plus de 500 espèces de poissons dont 300 endémiques appartenant au genre Haplochromis et deux espèces endémiques de tilapias appartenant au genre Oreochromis (Oreochromis esculentus et Oreochromis variabilis). (Les Haplochromis du lac Victoria regroupent plusieurs espèces mais aussi plusieurs genres).

La perche du Nil (Lates niloticus)ou Capitaine et le tilapia du Nil (Oreochromis niloticus) ont été introduits dans le lac par l'Homme.

Il existe aussi une espèce de protoptère, ou dipneuste africain (Protopterus aethiopicus), poisson pulmoné obligé de respirer régulièrement à la surface.

Depuis l'introduction de la perche du Nil dans les années 1950 par les colons britanniques, plus de 200 espèces endémiques d’Haplochromis ainsi que l’Oreochromis esculentus ont disparu et de nombreuses espèces sont menacées comme le protoptère qui semble même en voie de disparition.

Le tilapia du Nil, une espèce introduite

Insectes

Les eaux du lac Victoria sont colonisées par des insectes aquatiques, les notonectes entre autres, et par de nombreuses larves d'insectes. On assiste périodiquement au-dessus des eaux du lac à l'apparition de véritables nuages d'insectes. Ces derniers se forment lorsque les nymphes de certaines espèces (trichoptères, Chaoborus, Simuliidae, éphémères, odonates, chironomes, moustiques, etc) se transforment en adultes et prennent leur envol.

La majorité sont inoffensifs mais peuvent être gênants pour les habitants du voisinage.

Certains moustiques peuvent transmettre des maladies telles que la malaria, la fièvre à chikungunya et la fièvre jaune. Sur les rives, des rassemblements périodiques de têtes de bétail attirent la glossine, ou mouche tsé-tsé, capable de transmettre la maladie du sommeil dont le responsable est le trypanosome (protozoaire). Les simulies peuvent aussi transmettre des maladies due à un nématode parasite (onchocercose  filariose).

Tête de simulie présentant un parasite Onchocerca volvulus sortant au niveau de l'antenne gauche.

Autres arthropodes

Les crustacés sont nombreux dans le lac Victoria. On trouve de nombreuses espèces de copépodes (Cyclops, Diaptomus, etc), d'ostracodes et de cladocères (Daphnia, Bosmina, Leptodora, Chydorus, etc).

Il semble qu’il y ait eu un changement drastique dans les proportions d’espèces de crustacés formant le zooplancton du lac Victoria au cours du XXe siècle. Les espèces de copépodes de l'ordre des Cyclopoida ont augmenté de 8 % à 97 % de la biomasse entre 1927 et 1990 alors que les copépodes de l'ordre des Calanoida (comme Diaptomus) et les cladocères ont diminué de 50 et 40 % en 1927 jusqu’à 2 et 1 % en 1990. Cette modification est peut-être due davantage à l'eutrophisation des eaux qu'aux modifications de la faune prédatrice du lac.

Copépode du genre Cyclops

Autres invertébrés

Les mollusques sont eux aussi nombreux avec 126 espèces et sous espèces dans le lac dont certaines sont endémiques : gastéropodes (Pila ovata, Bellamya unicolor, Biomphalaria glabrata, Melanoides tuberculatus) et lamellibranches (genres Pisidium, Mutella, Coelatura et Sphaerium).

Le lac Victoria héberge quelques espèces d'annélides, de sangsues et d'oligochètes (comme Alma emini) et des rotifères (genres Brachionux et Anuraenopsis). Une méduse endémique d’eau douce, Limnocnida victoriae, est également présente dans les zones littorales et des éponges (comme Spongilla nitens) dans les habitats rocheux.

On trouve aussi deux espèces de crustacés supérieurs endémiques de la région : une crevette (Caridina nilotica) et un crabe (Potamonautes niloticus).

Flore

La région du lac Victoria est actuellement occupée par des savanes boisées entrecoupées de vastes étendues cultivées. Dans le Nord s'étendait jadis une grande forêt qui prolongeait celle du bassin du Congo mais il n'en reste plus que des lambeaux.
Dans les zones marécageuses, sur la rive ou à faible profondeur, on trouve différentes espèces comme des Poaceae (Miscanthus violaceus, Leersia hexandra), des sphaignes (genre Sphagnum), une Melastomataceae (Dissotis brazzaei), des roseaux du genre Phragmites, des massettes (genre Typha), des potamots (genre Potamogeton) et des nénuphars (Nymphaea caerulea, Nymphaea lotus).

Nymphaea lotus

Le long des berges, à l'abri des vagues, se dresse une importante végétation qui pénètre jusque dans l'embouchure de certains affluents. On trouve parmi ces plantes le papyrus(Cyperus papyrus), qui atteint quatre à cinq mètres de hauteur. Le papyrus poussait toute l'année tout le long du Nil il y a quelques milliers d'années mais aujourd'hui, on ne le trouve plus que dans le Sud du Soudan et autour du lac Victoria où il couvre de grandes étendues. On peut aussi trouver dans les mêmes zones des fougères (Cyclosorus interruptus var. striatus), des ficus (comme Ficus verruculosa) et des plantes de la famille des Limnophyton (Limnophyton obtusifolium).

papyrus

Macre nageante

Dans les zones calmes on trouve des végétaux aquatiques comme l'utriculaire (genre Utricularia), des Hydrocharitaceae (Hydrilla verticillata, genre Vallisneria), la mâcre nageante ou châtaigne d'eau (Trapa natans) dont le fruit est comestible, une Poaceae appelée hippo grass, soit « herbe à hippopotame » (Vossia cuspidata) et des plantes du genre Ceratophyllum. Toutes contribuent à créer des habitats pour de nombreux petits animaux. La pistie ou laitue d'eau (Pistia stratiotes) semble avoir disparu à cause de la prolifération d'un autre végétal, la jacinthe d'eau (Eichornia crassipes).

Jacinthes d'eau

Lacs - Etangs - Le lac Titicaca -

Publié à 14:35 par acoeuretacris Tags : lacs titicaca
Lacs - Etangs - Le lac Titicaca -
Chucuito


C'est un petit village situé à moins de 20 km de Puno. Les principales attractions de Chucuito est la belle place centrale avec l'église de l'Asuncion (1601) et l'adoratoire Inca Uyo se trouvant aux portes du village. Il est coutume de dire qu'en des temps anciens, on se livrait un culte à la fertilité.


Le lac Titicaca est le plus grand lac d'Amérique du Sud, et le plus haut lac navigable du monde. Il est situé en partie en Bolivie et en partie au Pérou.

Étymologie du mot Titicaca

Le lac Titicaca tient son nom du rocher Titi Khar'ka (ce qui signifie en aymara « Roc du puma »), qui se situe sur l'Isla del Sol. Autre hypothèse est le nom de Titijaya qui signifie « puma de pierre » en référence aux pumas noyés et transformés en statues de pierre selon une légende aymara.L'Isla del Sol est le véritable centre de la mythologie inca.

Description

Le lac Titicaca s'étend sur environ 8 562 km², parmi lesquels 4 772 km² correspondent au territoire péruvien et le reste (3 790) à la Bolivie.Ses coordonnées sont : 16°0′S 69°0′W / -16, -69.Il est au centre d'un grand bassin ayant une superficie de l'ordre de 58 000 km², dont 10 983 en Bolivie. La superficie de son bassin versant appartient donc à plus de 80 % au territoire péruvien. On subdivise son bassin versant en 10 sous-bassins.Lui-même se décompose en deux parties, le lac majeur et le lac mineur, séparés par le détroit de Tiquina qui a une longueur de 900 m.Sa longueur est de 204 km, sa largeur de 65 km.Situé dans les Andes, entre 3 809 et 3 811 mètres au-dessus du niveau de la mer, il a une profondeur moyenne de 107 mètres et une profondeur maximale de 284 mètres.Plus de vingt-cinq rivières se jettent dans le lac. Le lac compte quarante et une îles dont certaines sont habitées.Le volume d'eau contenu est de 893 km³ (soit 893 milliards de m³). Ses eaux bleues sont de l'eau douce.La longueur totale de ses rives est de 1 125 kilomètres.Les principales villes riveraines sont Puno au Pérou et Copacabana en Bolivie.

Les îles

Les îles les plus peuplées sont l'isla del Sol en Bolivie avec 5 000 habitants, Amantani avec plus de 4 000 habitants et Taquile avec 757 familles (environ 3 500 habitants), ces deux dernières se trouvant du côté péruvien. Les populations riveraines sont des Quechuas et des Aymaras.

Les Indiens Uros

Le lac Titicaca est le berceau légendaire des Fils du Soleil.Le lac Titicaca est pour les Indiens des Andes le berceau du premier Inca qui aurait surgi de ses eaux. « L'île du Soleil » est un lieu sacré, comme au temps de l'empire.Une légende locale autochtone prétend que les premiers habitants de la région avaient six doigts et s'appelaient les Uros.De nos jours, on appelle Uros ceux qui vivent sur des îles flottantes. Celles-ci sont fabriquées à partir de roseaux flottants et sont devenues une étape touristique presque « obligatoire », ce qui permet aux habitants de vivre en partie de ce tourisme.En réalité, la dernière véritable Indienne Uros est décédée en 1959 et les occupants des îles sont depuis des Aymaras qui s'accrochent depuis longtemps aux terres bordant le Titicaca.Les Aymaras y font pousser la quinua, plante cultivée par ses graines riches en protéines et y élèvent des lamas. Ils traversent le lac à bord de leur barques en totora (jonc tressé) et en profitent parfois pour faire un peu de contrebande.

La légende des Dieux de la montagne

Une légende raconte que les hommes vivaient heureux dans une vallée fertile. Rien ne leur était interdit sauf monter dans la montagne. Le diable, jaloux de leur tranquillité, leur dit d'aller dans la montagne chercher le feu sacré, sinon un malheur s'abattrait sur eux. Mais les dieux de la montagne appelés « Apus » les surprirent et firent sortir des cavernes des pumas, qui dévorèrent toute la population. Inti, le dieu du soleil qu'ils vénéraient, pleura pendant 40 jours et 40 nuits sans s'arrêter, ce qui inonda la vallée et créa le lac Titicaca ; seul un couple survécut en se mettant dans une barque. Ils dirent que, de leur barque, ils avaient vu les pumas, qui s'étaient transformés en pierre. C'est pour cela que le lac s'appelle « el lago de los pumas de piedra », le lac aux pumas de pierre.Ces pumas de pierre sont aujourd'hui représentés dans la symbolique Aymara par la figure de proue des bateaux (les balsa), une tête de puma tressée.Il existe une autre légende qui raconte qu'un trésor inca dormirait au fond du lac. Il s'agirait d'une partie de ce même grand trésor des Incas du XVIe siècle. Quand Francisco Pizarro captura l'empereur Atahualpa en 1532 à Cajamarca, il lui promit la vie sauve en échange de richesses. Le conquistador espagnol exigea que l'Inca lui verse une rançon colossale, soit une quantité d'or et d'argent capable de remplir la pièce où Atahualpa était prisonnier : 35 m2 de surface sur une hauteur de 2 m. L'Inca donna des ordres à ses lieutenants pour que la rançon soit acheminée des quatre coins de l'empire. L'or afflua et la rançon fut presque totalement payée. Sur le lac Titicaca, une navette de barques convoya des kilos d'or et d'argent, entre la rive est et la rive ouest. Mais le 29 août 1533, quand les mariniers apprirent l'exécution d'Atahualpa par Francisco Pizarro, ils comprirent que l'Espagnol n'avait pas tenu parole et qu'il avait trahi l'Inca. Dégoûtés, ils auraient jeté le trésor dans les eaux du lac.

PUNO


Le principal attrait touristique de Puno est le Lac Titicaca, situé dans le Plateau du Collao. Ses eaux offrent une grande richesse ichtyologique. On y voit un paysage grave et grandiose. Les impressionnants paysages enneigés de la Cordillère Real lui confèrent une atmosphère lourde en mystère.

 


Les Uros

On dit que les Uros, peuple de grande force physique qui habite sur les îles artificielles en Totora (plante aquatique), sont des descendants de la race la plus ancienne d'Amérique. L'île se trouve à environ 15 minutes en bateau à moteur


Les Uros est un regroupement de plusieurs petites îles artificelles qui à elles, constituent un véritable village flottant. Ces îles, les batisses et leurs embarcations entre autres sont aussi fait en totora séchée. Les Uros abritent un peuple qui par leurs mysterieuses coutumes et mode de vie sont devenus une puissante attraction touristique.

Taquile

A 2 heures et demie environ de Puno. Les habitants de île de Taquile ont conservé leurs traditions vieilles de centaines d'années, notamment pour le tissage et donc la qualité du tissu local. Sur Taquile, ce sont les hommes qui tricotent, vous pourrez d'ailleurs vous en apercevoir lorsque vous aurez gravi les centaines de marches menant au village. Il n'est pas conseillé de courir car le manque d'oxygène se fera vite sentir


Amantani

C'est une île assez peuplée comparée aux deux précédentes (4000 habitants), elle est aussi placée bien plus loin (4 heures environ). La principale activité d'Amantani est l'agriculture et sa valeur ethnique et culturelle.

La cathédrale de Puno


Elle fut construite au XVIIIe siècle par Simon de Asto. C'est un exemple de l'architecture métissée du département.

Sillustani


À 30 km de Puno, capitale du département, on trouve les Chullpas de Sillustani, qui ont été des tombes des chefs Hatuncollas (grands hommes), et beaucoup d’autres vestiges d'anciennes cultures qui ont habité la région. tout ceci aux bords de la lagune Umayo.

Eaux thermales de Putina

C'est pas à coté! A 3h30 environ en voiture du nord de Puno se trouve le site d'eaux thermales (naturelles) qui ont des propriétés curatives.

Puno, capitale du folklore péruvien


Le département de Puno se situe dans la plaine étendue du Collao, aux bords du lac Titicaca. Le paysage de la ville est grave, et ses maisons aux plafonds gris de calamine accentuent leur aspect austère.


La véritable richesse de la zone se trouve dans la beauté naturelle qui entoure la ville : les belles eaux du Titicaca (décorées de ses îles flottantes), la Tour de Tinajani (avec ses immenses pierres qui lui donnent l'aspect d'une ville) et les anciens monuments pre-incas (chullpas de Sillustani) subjuguent le touriste.


En outre, Puno est la capitale folklorique du Pérou par la variété et la beauté  de sa musique et de ses danses


Actuellement, propriétaire d'un grand potentiel touristique, Puno est aussi une importante région agricole et d'élevage.

Tour de tinajani