Les surprises de l'écologie
Publié à 16:29 par acoeuretacris
Ni ours polaire, ni grizzly... mais un ours "grolaire".
c'est le croisement inattendu entre ces deux ursidé, du au dérèglement
climatique, habituellement plus enclin à faire disparaitre les espèces
qu'à en favoriser de nouvelles.
Grizzly et ours polaire ne sont pas incompatibles, mais ont des
périodes de reproduction et des territoires différents.
Leur environnement s'est modifié, déréglant leurs hormones et rétrécissant
leurs habitats.
Résultat : les grizzlys migrent vers le nord jusqu'aux rives de la banquise,
réduite à la portion congrue, ou sont cantonnés les ours blancs.
Cela favorise rencontres et amours, expliquent les biologistes canadiens,
qui ne savent pas encore si cette descendance hybride est fertile.
Publié à 16:15 par acoeuretacris
C'est le moment de mettre les bougongnes à la cave.
Dans quelques millésimes, cette région appartiendra au passé.
Trop tanniques, ces vins ne survivront pas à la hausse des températures.
Les bordeaux, eux, devraient etre épargnés grace à l'influence
bénéfique de l'océan Atlantique.
C'est au nord que l'on trouvera les conditions idéales pour de
grands vins.
Ainsi nos enfants dégusteront-ils des crus prestigieux de Normandie,
voire de Grande-Bretagne...
La truffe, autre fleuron de la gastronomie française, est aussi en
fuite vers le nord.
Le champignon souffre des sécheresses printanières du Sud-Ouest et les trufficulteurs testent de
nouveaux terrains près de Paris.
Publié à 14:28 par acoeuretacris
Pourquoi aller passer l'hiver dans le Sahara quand il fait
bon à la maison ?
C'est ce que doivent se dire les oiseaux migrateurs qui, l'hiver
venu, sont de plus en plus nombreux à ne plus faire le déplacement
jusque dans les plaines d'Afrique. Avec la hausse des températures,
les ornithologues observent que les hirondelles, notamment, lui
préfèrent dorénavant la Cote d'Azur, plus proche et tellement chic.
Une hirondelle ne fait plus le printemps ........
Publié à 14:22 par acoeuretacris
S'il y a une espèce animale dont la vie va etre totalement
chamboulée par le réchauffement climatique au point d'en
perdre le sommeil, c'est la marmotte.
Déjà lourdement affecté par la sécheresse, le rongeur pourrait ne plus
entrer en hibernation faute d'avoir suffisamment froid.
Un trou de cinq mois dans son emploi du temps, dont les
scientifiques, qui l'observent dans le massif de la Vanoise,
n'évaluent pas encore bien les conséquences.
Publié à 14:12 par acoeuretacris
Jusqu'ici, pour résister aux crabes, le bigorneau comptait sur
sa coquille épaissie par le carbonate de calcium de la mer.
Or, cet élément se raréfie avec l'acidification des océans.
Qu'à cela ne tienne !
Des scientifiques britanniques ont observé que les bigorneaux
à la caapace moins solide ont accru leur vitesse pour sprinter et ainsi
achapper aux crabes...
Publié à 14:06 par acoeuretacris
Ah ! la France, ses vertes prairies et ses vaches généreuses...
Vous les aimez ???? tant mieux...
Car grace à l'effet de serre, elles sont de plus nombreuses à
regarder passer les trains.
Plus de CO2 dans l'air, c'est plus de photosynthèse et une meilleure
fixation de l'azote par l'herbe.
Résultat : la prairie - le garde manger des vaches - pousse à toute
allure et en quantité.
En plus, l'augmentation des températures permet d'allonger la
saison de paturage d'un mois.
Donc, plus de vaches par herctare et qui broutent plus longtemps.
Une bonne nouvelle pour les éleveurs.
Oui, mais...
un bémol tout de meme : l'herbe est moins concentrée en protéines, ce qui
n'est pas très bon pour la croissance des ruminants, ni pour leur lait.