Illustrer un article sur le circuit Yas Marina par une photo de F1 des années 60 peut paraître surprenant. Pourtant, cette course laisse une touche de "too much" en bouche... Parfois le trop est l'ennemi du bien. C'est sur cette note mitigée et un doublé RedBull (Vettel devant Webber) que s'achève cette saison de Formule 1.

Des lumières bleutées, un tunnel pour sortir des stands, n'ont pas suffi. Un circuit n'est intéressant que par son tracé. Un travail colossal et une construction surgie de nulle part ne font pas tout . Dommage de clore une saison passionnante par une course, qui en dehors de la prestation étonnante de Kamui Kobayashi, jeune pilote Toyota, n' a pas offert de grandes surprises.

Sans doute aviez vous eu vent de l'Aston Martin V8 Zagato. Une étrange forme, caractéristique des années 80, taillée à la hache, et dotée des immanquables bosses de toit Zagato. Mais si vous pensiez qu'une équipe Aston n'avait jamais été plus loin dans la définition d'une auto, vous vous trompez. Car en 1980, un concept très proche de la série vit le jour, la Bulldog.

C'est l'histoire d'un designer, que nous avions déjà évoqué, William Towns. Un designer qui aura marqué la décennie 80 de sa patte plutôt caractéristique. Aston Lagonda, DMC de Lorean et bien entendu, la Bulldog. Son nom n'a pas pour origine le type de réaction des patrons de l'époque ("nom d'un bulldog !"), mais un souvenir de pilote (aérien) du directeur général de l'époque, Alan Curtis. En effet, le "Scottish Aviation Bulldog" semble lui avoir laissé des souvenirs indélébiles !

En cette époque d'Halloween, fête aux origines Celtes, certains n'hésitent pas à se lâcher ! Ainsi, sur le plateau de l'émission "the Tonight show", proposée par la chaîne de télévision NBC, le présentateur a eu l'idée, quelque peu farfelue, d'inviter un "monster truck" afin de littéralement exploser une citrouille géante...

Mais que font les associations de défense des cucurbitacés ? En attendant, l'occasion était trop belle pour être ratée de vous présenter ce véhicule étonnant qu'est le "Grave digger" (le fossoyeur dans la langue de Molière). Sur la base d'un utilitaire Chevrolet de 1950 (Chevy Panel Truck), ont été greffées des roues gigantesques (1,7 m de diamètre ! ) et un moteur cubant plus de 9l ! Bien entendu, les pièces soumises à contraintes plus qu'importantes (axes de roues), sont issues de stocks militaires, ou de camions : les 5 tonnes de ce châssis tubulaire, et de cette carrosserie plutôt baroque n'en nécessitent pas moins. Mais, pour revenir au sujet, le Grave digger, monster truck particulièrement populaire outre-Atlantique, a été amené à effectuer un saut sur une citrouille, un peu à la manière d'un de ces catcheurs et de leur coup de la corde à linge !