Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
05.12.2024
18380 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1149)
· A à Z : Sommaire (355)
· Mannequin de charme (934)
· Musique (393)
· Monde : France (2788)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (264)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Monde : Etats Unis (1047)
air amour annonce art article background base belle blogs center centerblog centre
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
0–9 | Minne, l'ingénue libertine |
Le 84 prend des vacances | Miquette et sa mère (film, 1950) |
A | Le Miracle de Sainte Anne |
Adémaï au poteau-frontière | Mon ami le cambrioleur |
Agnès de rien | Mon ami Sainfoin |
Amédée (film) | La montagne est verte |
Amour et Compagnie | Les Mousquetaires de la mer |
Les Anciens de Saint-Loup (film) | Mystère à Shanghai |
L'Art d'être courtier | N |
L'Atomique monsieur Placido | Né de père inconnu |
Au p'tit zouave | Nous avons tous fait la même chose |
Au revoir monsieur Grock | Nous irons à Paris (film, 1950) |
Les Aventuriers de l'air | La nuit s'achève |
B | O |
Ballerina (film, 1950) | On demande un bandit |
Banco de prince | On n'aime qu'une fois |
La Beauté du diable (film, 1950) | Orphée (film) |
La Belle que voilà | P |
Bim le petit âne | Pas de week-end pour notre amour |
Black Jack (film, 1950) | Paul Gauguin (film, 1950) |
C | La Petite Chocolatière (film, 1950) |
Caprices de Paris | Pigalle-Saint-Germain-des-Prés |
Cartouche, roi de Paris | Pluche et Ploche bureaucrates |
Casimir (film) | Plus de vacances pour le Bon Dieu |
Ce siècle a cinquante ans | Plus fort que la haine (film, 1950) |
Les Charmes de l'existence | Porte d'Orient (film) |
Le Château de verre (film, 1950) | La Porteuse de pain (film, 1950) |
Chéri (film, 1950) | Pour l'amour du ciel (film, 1950) |
Coups de chapeau | Prélude à la gloire |
Le Crime des justes | Premières Armes (film) |
D | Q |
La Dame de chez Maxim (film, 1950) | Quai de Grenelle |
Les Derniers Jours de Pompéi (film, 1950) | R |
Désordre (film, 1949) | Rendez-vous avec la chance |
Dieu a besoin des hommes | La Révolution de 1848 |
Dominique (film, 1950) | Le Roi Pandore |
E | Rome-Express (film, 1950) |
En passant par la Lorraine (film) | La Ronde (film, 1950) |
Les Enfants terribles (film) | Le Rosier de madame Husson (film, 1950) |
Envoi de fleurs | La Rue sans loi |
Et moi, j'te dis qu'elle t'a fait de l'œil (film, 1950) | S |
L'Extravagante Théodora | Sans tambour ni trompette (film, 1950) |
F | Savage Africa |
Fait divers à Paris | Singoalla |
Femmes sans nom | La Soif des hommes |
Les femmes sont folles | La Souricière (film) |
Le Furet (film, 1950) | Les Souvenirs de Maurin des Maures |
Fusillé à l'aube (film, 1950) | Souvenirs perdus |
G | T |
Le Gang des tractions-arrière | Le Tampon du capiston (film, 1950) |
Georges Braque (film) | Tête blonde |
Le Grand Cirque (film) | Tire au flanc (film, 1950) |
Le Grand Rendez-vous (film) | Toselli |
Guernica (film, 1950) | Le Traqué |
H | Le Trésor de Cantenac |
L'Homme de joie | Le Trésor des Pieds-Nickelés |
L'Homme de la Jamaïque | Trois marins dans un couvent |
L'Homme qui revient de loin (film, 1950) | Trois Télégrammes |
I | Tu m'as sauvé la vie |
Ils ont vingt ans | U |
L'Inconnue de Montréal (film) | Un cirque passe (film, 1950) |
J | Un homme marche dans la ville |
Jeannot l'intrépide | Un trou dans le mur |
Julie de Carneilhan (film) | Une nuit de noces (film, 1950) |
Justice est faite | Uniformes et grandes manœuvres |
L | V |
Lady Paname | Vagabonds imaginaires |
M | La Valse de Paris |
Ma pomme | Vendetta en Camargue |
La Maison du printemps | Véronique (film, 1950) |
Manèges | La vie commence demain |
Maria Chapdelaine (film, 1950) | Vive Staline ! |
Le Mariage de mademoiselle Beulemans (film, 1950) | Voyage à trois |
La Marie du port (film) | Le Voyage en Brésil |
Méfiez-vous des blondes | La Voyageuse inattendue |
Menace de mort (film) | Z |
Métro (film, 1950) | Zone frontière (film) |
Meurtres ? |
Retour à : Liste des films français par année (Sommaire) |
Retour à : Cinéma : Postes (Sommaire) |
Retour à : SOMMAIRE |
Direct sur la rubrique : Cinéma : Liste des films |
Comment ça marche ??? Aide |
Actu de dessinsagogo55 |
Les Trois-Évêchés dans leurs limites du milieu du XVIIIe siècle et les communes et départements actuels.
En France, sous l'Ancien Régime, les Trois-Évêchés étaient une province du royaume créée, à la suite de la paix de Westphalie, à partir de territoires qui relevaient de jure, jusqu'au traité de Münster (1648), du Saint-Empire romain germanique : les trois villes libres de Metz, Toul et Verdun, occupées en vertu du traité de Chambord (1552), et les temporels des évêques de Metz, Toul et Verdun, occupés en 1631-1632. Ils s'agrandirent ensuite du Luxembourg français, partie du duché de Luxembourg cédée à la France par le traité des Pyrénées(1659), puis d'un corridor, cédé à la France par le traité de Vincennes (1661). Ces territoires et les duchés de Bar et de Lorraine formaient jusqu'alors une mosaïque territoriale complexe, objet de conflits récurrents.
En 1551, les princes protestants allemands, en lutte contre Charles Quint, recherchent le soutien du roi de France. À Lochau, près de Torgau, est signé un accord qui prévoit la participation financière et militaire de la France à leur action. À Chambord, le 15 janvier 1552, est signé un traité qui prévoit que le roi Henri II occupera, pour des raisons stratégiques, en qualité de vicaire du Saint-Empire romain germanique, les villes de Metz, Toul et Verdun, « et autres villes de l’Empire ne parlant pas allemand ».
Le « Voyage d’Allemagne » est conduit par le roi Henri II, « défenseur des libertés germaniques », soutenu par François de Guise et le cardinal Charles de Lorraine. Le jour des Rameaux 1552, les troupes françaises, sous les ordres du connétable Anne de Montmorency, arrivent sous les murs de Metz, et occupent par surprise les portes de la ville. Le 13 avril 1552, le roi se rend en armes à Toul, où il est reçu par l'évêque Toussaint de Hocédy, le maître échevin ayant, en signe de protestation, quitté sa ville pour Pont-Saint-Vincent. Le roi passe ensuite à Nancy, où il destitue arbitrairement la duchesse-régente et emmène le petit duc Charles III, encore mineur, pour le faire élever à la cour de France. Henri II fait ensuite « sa joyeuse entrée » à Metz, le 18 avril 1552. La ville est en fait soumise de force, sous le ferme contrôle des hommes de Montmorency. Le 22 avril, Henri II reprend sa route vers le Rhin, laissant à Metz 3 400 hommes. Vers le 20 mai, ne pouvant s'emparer de Strasbourg, il rebrousse chemin, occupe Verdun, où il fait son entrée le 12 juin 1552, avant de rentrer en France.
Pour laver l’affront des princes luthériens et du roi de France, Charles Quint marche sur les trois cités épiscopales, le 1er septembre 1552. Il commence par faire le siège de la cité messine, proche de ses possessions luxembourgeoises. Fortifiée et défendue par le duc de Guise, Metz reste aux mains des troupes françaises après un siège mémorable. La mort dans l'âme, Charles Quint lève le siège le 2 janvier 1553 renonçant à reprendre les autres évêchés. L’occupation française commence de facto dans les Trois-Évêchés.
Dès 1552, les villes reçoivent une garnison française permanente, mais l’empereur garde officiellement sa souveraineté sur les cités. Dans les trois villes de Metz, Toul et Verdun réunies ainsi par un artifice diplomatique, s'installe alors un régime original, celui de la protection, où les anciens pouvoirs des villes issues du Saint-Empire sont peu à peu absorbés par les organismes mis en place par l’administration royale. Malgré les prières répétées des Messins à la Diète d'Empire, la question des Trois-Évêchés ne figura plus à l'ordre du jour des assemblées impériales après 1582. Sous l'impulsion de Richelieu, le parlement de Metz, créé en janvier 1633, est l’artisan le plus actif des progrès de l’autorité royale, dépossédant de leurs pouvoirs les maîtres échevins des cités épiscopales et neutralisant les paraiges de Metz.
L’édit de décembre 1633 supprime le sceau de la cité, l’aigle impérial aux ailes déployées, que Metz, Toul et Verdun, en qualité de villes impériales, avaient le droit de porter sur leurs armes. En même temps, la gabelle, impôt sur le sel, est introduite au grand dam de la population. Devant le grogne des messins, le Parlement est transféré à Toul entre 1637 et 1658. Il est remplacé à Metz par un intendant royal, aux pouvoirs étendus.
En 1648, les traités de Westphalie entérinent la cession des Trois-Évêchés par l'Empire. Mais, dès son avènement, Louis XIV confirme les privilèges des bourgeois des trois cités, les regroupant sous le nom de « ses bons et fidèles sujets ».
L’évêché de Saint-Dié, créé en 1777, est parfois appelé le Quatrième Évêché lorrain, mais n’est pas concerné par la notion historique des « Trois-Évêchés ». Aujourd'hui, seul l'évêché de Metz, dont l'évêque est nommé par le président de la République française, est concerné par le régime concordataire d'Alsace-Moselle.
Les Trois-Évêchés étaient enclavés presque de toutes parts dans la Lorraine et ne touchaient que par quelques points à la Champagne et au Luxembourg français.
Les Trois-Évêchés n’étaient pas séparés de la Lorraine par une ligne de démarcation continue et facile à suivre. Quant on observe sur une carte détaillée la figure de ces deux provinces, il est presque impossible de décrire leurs limites respectives autrement que par un travail graphique. Les évêchés de Metz, de Toul et de Verdun étaient séparés chacun des deux autres, par les terres des duchés de Lorraine et de Bar. Ils affectaient la forme la plus tourmentée.
Il y avait dans chacun des évêchés, des enclaves appartenant à la Lorraine et au Barrois ; dans le même temps, il y avait dans le Barrois et la Lorraine, des enclaves dépendant des évêchés. De plus, dans la Lorraine et le Barrois, il y avait des enclaves allemandes, de sorte que, très souvent, les routes les plus directes passaient plusieurs fois d'une des deux provinces dans l‘autre, sur un parcours de quelques lieues, et comme le régime fiscal des douanes et des péages était très sévère, les marchandises pouvaient être soumises à diverses reprises le même jour, a des visites et à des taxes
Les Trois-Évêchés comprenaient les trois villes de Metz, Toul et Verdun et leurs dépendances respectives, ainsi que le temporel des évêques de ces trois villes et le temporel des chapitres cathédraux.
Le bailliage de Metz comprenait la ville de Metz et ses dépendances :
le val de Metz : le nombre des communautés, villages et hameaux du val de Metz au xviie siècle, donné dans l’Histoire bénédictine de Metz(t. IV, 343), s’élève à trente-neuf.
l’Isle : représente une partie des anciens cantons de Metz (3e), de Gorze et de Verny. Comprenait 35 communautés, tant villages que hameaux ;
le Saulnoy : comprenant la plus grande partie des cantons de Verny, de Pange et une partie de celui de Vigy, Il comptait 77 communautés, tant villages que hameaux ;
les Francs-Alleux, subdivisés en :
ban de Saint-Pierre (réuni au Franc-Alleu en 1718) ;
ban de La Rotte (à partir du 21 janvier 1718) ;
ban de Bazaille ;
la terre de Gorze (cédée en 1661) ;
le bailliage seigneurial de Vic, composé des huit châtellenies d’Albestroff, Baccarat, Rambervillers, Fribourg, Haboudange, Lagarde, Moyen et Vic, dépendantes du temporel de l’évêque de Metz
les trois châtellenies de Blénod, Brixey et Maizières, dépendantes du temporel de l'évêque de Toul ;
les trois prévôtés de Vicherey, Villey-Saint-Étienne et Void, dépendantes du temporel du chapitre de la cathédrale de Toul.
les sept prévôtés de Charny, Dieppe, Dieulouard, Fresnes, Mangiennes, Tilly et Verdun, dépendantes du temporel de l'évêque de Verdun ;
les cinq prévôtés de Foameix, Harville, Lemmes, Merles et Sivry, dépendantes du temporel du chapitre de la cathédrale de Verdun.
Coutumes
Les Évêchés ressortissaient au parlement de Metz et étaient régis par les cinq coutumes suivantes :
Les coutumes générales de la ville et cité de Metz et pays Messin.
Les coutumes du bailliage (ou temporel) de l'évêché de Metz, avec les municipales ou locales de Remberviller, Baccarat et Moyen.
Les coutumes générales de la terre, abbaye et seigneurie de Gorze.
Les usages locaux de la ville et du bailliage de l'évêché de Toul et du pays Toulois.
Les coutumes générales de la ville, cité et bailliage de l'évêché et compté de Verdun et du pays verdunois.
Personnalités
Nicolas Psaume, comte-évêque de Verdun, prince du Saint-Empire romain germanique.
Henri Grégoire, dit l'Abbé Grégoire, député aux états généraux puis à la Convention, évêque constitutionnel de Blois, y est né en 1750.
La citadelle souterraine de Verdun est un ensemble de galeries creusées à la fin XIXe siècle sous la citadelle de Verdun, dans le département de la Meuse en région Grand Est.
La citadelle haute est construite au XVIIe siècle selon les plans de Jean Errard après la prise de la ville par le roi Henri II en 1552. Une fois la ville définitivement rattachée au royaume de France en 1648, Vauban est chargé d'améliorer ses fortifications. Après la guerre franco-allemande de 1870, la ville rentre dans le système Séré de Rivières et se retrouve au centre de la place fortifiée de Verdun constituée de nombreux forts.
La citadelle souterraine, ou citadelle basse, est creusée à la fin du XIXe siècle et cumule 7 km de galeries à la fin de la Première guerre mondiale. Elle sert à la fois de refuge, de poste de commandement et de base de ravitaillement. Le 10 novembre 1920, elle accueille la cérémonie de désignation du Soldat inconnu qui repose sous l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris.
La citadelle est inscrite aux monuments historiques depuis le 24 octobre 1929.
En 1552, le roi de France Henri II prend la ville de Verdun au Saint-Empire romain germanique dans le cadre du « Voyage d'Allemagne ». Il décide de consolider les fortifications médiévales et une citadelle est construite de 1567 à 1634. Mais le chantier n'avance pas à cause des guerres de religion. Il faut attendre 1624, en pleine guerre de Trente Ans, pour que les travaux commencent réellement après que Louis XIII ait demandé au maréchal de Marillac, lieutenant-général des Trois-Évêchés et gouverneur de Verdun, d'achever rapidement les fortifications. Le tracé de la citadelle de 1601 est modifié en 1626. La citadelle s'étend sur une superficie de 20 hectares sur le mont Saint-Vanne. Les ingénieurs du roi et mathématiciens Pierre de Conty d'Argencour, Jacques Aleaume et Claude Chastillon dirigent la construction selon les plans et principes de l'ingénieur militaire barisien Jean Errard.
En 1648, le traité de Münster, faisant partie des traités de Westphalie, confirme le rattachement de la cité et de l'évêché de Verdun au royaume de France. Louis XIV confie à l'ingénieur et architecte militaire Vauban le soin d'améliorer la défense de la ville. Les travaux débutent en 1674 et s'arrêtent en 1692 avant de reprendre en 1698. La citadelle compte alors plusieurs bastions, des casernes, un arsenal, un magasin d'artillerie, un magasin à blé, des magasins à poudre...
Après la guerre franco-allemande de 1870, la France met en place le système Séré de Rivières, conçu par le général Raymond Adolphe Séré de Rivières. 19 forts sont construits autour de la ville, tels que les forts de Vaux, de Souville ou de Douaumont, qui forment la place fortifiée de Verdun
À la fin du XIXe siècle, les ingénieurs militaires, Guinot et Rouillon de Gironville, veulent faire de la citadelle une base logistique. De 1886 à 1893, des galeries sont creusées sous 16 m de roches et forment la citadelle souterraine de Verdun (ou citadelle basse en opposition à la citadelle haute). En 1914, les galeries cumulent une longueur de près de 4 km, et à la fin de la guerre, elles s'étendent sur 7 km.
La citadelle souterraine pouvait accueillir 2 000 hommes et servait à la fois de refuge, de poste de commandement et de base de ravitaillement. Elle se composait de six magasins à poudre, sept magasins de munitions, une boulangerie, un moulin, un central téléphonique et télégraphique, des machines élévatrices d'eau pour la ville et les forts, des cuisines et de vastes magasins. Lors de la bataille de Verdun de 1916, la citadelle souterraine accueille jusqu'à 10 000 soldats et les fours à pains produisent 28 000 rations de pain par jour.
« Puissant réduit recouvert de lourdes masses de terre, la citadelle de Verdun est plus qu'une caserne, c'est une redoute, c'est le point de contact entre l'Avant et l'Arrière. C'est là qu'aboutissent toutes les relèves, c'est de là qu'elles partent toutes - c'est la gare de triage entre la Guerre et la Paix. »
— Gaston Gras, Douaumont
Le 8 novembre 1920, l'Assemblée nationale approuve à l'unanimité un projet de loi visant à déposer sous l'Arc de triomphe de l'Étoile les restes d'un soldat inconnu mort pour la France au cours de la Première Guerre mondiale. Les champs de bataille sont découpés en neuf secteurs : Flandres, Artois, Somme, Marne, Chemin des Dames, Champagne, Verdun, Lorraine et Alsace.
Le 9 novembre 1920, huit cercueils sont acheminés à la citadelle de Verdun. Le neuvième n'est pas retenu car il subsiste un doute sur la nationalité du corps exhumé.
Le 10 novembre 1920, a lieu la cérémonie de désignation du soldat inconnu. Dans une galerie de la citadelle souterraine transformée en chapelle ardente, les cercueils, recouverts d'un drapeau tricolore, sont alignés deux par deux. En présence de nombreux officiels, le ministre des Pensions André Maginot tend un bouquet de fleur au caporal Auguste Thin. Ce dernier doit désigner le Soldat inconnu en déposant le bouquet sur l'un des cercueils : il choisit le 6e cercueil.
« Il me vint une pensée simple : j'appartiens au 6e corps. En additionnant les chiffres de mon régiment, le 132e, c’est également le chiffre 6 que je retiens. La décision est prise : ce sera le 6e cercueil que je rencontrerai. »
— Auguste Thin.
Le Soldat inconnu est emmené à Paris tandis que les sept autres cercueils sont transférés à la nécropole nationale du Faubourg-Pavé et forment « le carré des 7 Inconnus »
Le 24 octobre 1929, la citadelle est inscrite aux monuments historiques.
En 2009, le circuit touristique est modernisé, en remplaçant les installations vieillissantes par du matériel technologique neuf.
En 2016, des travaux de rénovation prévus pour le début de l'année sont retardés pour des raisons environnementales et techniques. Il s'agit de mettre en place une nouvelle scénographie utilisant la réalité virtuelle
La citadelle souterraine est creusée sous 16 m de roches et compte 4 km de galeries en 1914 et 7 km à la fin de la guerre. Cinq galeries principales de 4 à 6 m de large sont orientées ouest-est. Elles sont coupées perpendiculairement par quatre galeries de 2,50 m de large dites « d'écoute ».
Elle se compose de six magasins à poudre, sept magasins de munitions, une boulangerie, un moulin, un central téléphonique et télégraphique, des machines élévatrices d'eau pour la ville et les forts, des cuisines et de vastes magasins
La visite de la citadelle souterraine se fait à bord d'une nacelle audioguidée qui parcourt les galeries et retrace le rôle de la France et de Verdun dans la Première guerre mondiale
Année | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
Visiteurs | 115972 | 119000 | 106797 | 111730 | 103274 | 103950 | 79340 | 80042 | 92289 | 91765 | 93830 |
Poursuivre sur d'autres communes ou retour au sommaire
Visitez la Meuse
Retour à : Département de la Meuse : Communes (Sommaire)
Retour à : SOMMAIRE
Retour à Rubrique : Monde : Meuse
Nécropole nationale du Trottoir : D'une superficie de 8 355 m2, elle rassemble 2 960 corps de soldats dont 2 108 en tombes individuelles et 852 en ossuaires.
Mémorial du Génie : dédié à la mémoire des sapeurs victimes de la guerre des mines. Il est formé de sept palplanches de béton ceint d'un mur plein peint en blanc avec cette inscription : « A la gloire du génie ».
Monument du Point X : situé à l'extrémité de la crête dominant la plaine de la Woëvre, il est composé du mur surmonté d'un fronton triangulaire et d'un autel. Un bas-relief œuvre du sculpteur Fischer, représente un officier tête nue entraînant ses hommes au combat (situé sur le territoire de la commune de Combres-sous-les-Côtes).
Monument à la mémoire des morts de la 12e DI, au point C, crête des Éparges.
La statue-buste de Maurice Génevoix.
Église Saint-Martin, construite en 1852, détruite au cours de la Première Guerre mondiale, reconstruite en 1929.
Croix de chemin, autel de procession, au nord du village.
Calvaire au sud du village.
La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le 15 mars 1921.
La mention « LES EPARGES 1915 » est inscrite sur le drapeau des régiments cités lors de la Bataille des Éparges.
Chaque lundi de Pâques, une cérémonie commémore les séries d'attaques lancées vers la crête des Éparges, organisée par le comité cantonal de Fresnes-en-Woëvre et la municipalité des Éparges. Cette cérémonie rappelle une page d'histoire : en quelques jours, les régiments français perdirent plus de 5 000 hommes, tués, blessés, ou disparus, appartenant pour un grand nombre d'entre eux aux régiments de la 12e division d'infanterie de Reims (132e de Reims, 106e de Chalons et 25e bataillon de chasseurs à pied d’Épernay et Saint-Mihiel). Hommage est ainsi rendu à tous les combattants morts sur ce haut lieu de mémoire, pendant les quatre années de la Grande Guerre. Lors de ces assauts, ils furent tués, engloutis dans la boue des Éparges, déchiquetés par les mines dont les immenses cratères ponctuent la montée vers le sommet de la crête.
Frédéric Chevillon, cinquième député français mort pour la patrie.
Maurice Genevoix était sous-lieutenant à la 7e compagnie du 106e régiment d’infanterie qui a combattu sur la crête des Éparges. Il a écrit ses souvenirs dans quatre livres : Sous Verdun, Nuit de guerre, La Boue, Les Éparges. Ils ont été condensés en un seul livre : Ceux de 14.
Eugène Criqui y fut blessé en mars 1915.
Maxime Real del Sarte y fut blessé en janvier 1916.
On y porta disparu au cours des combats du 22 septembre 1914, le romancier Alain-Fournier, lieutenant de réserve parti en campagne dès la mobilisation avec le 288e régiment d'infanterie. Cette disparition fit travailler l'imaginaire de beaucoup jusqu'à ce que son corps fût retrouvé et identifié dans une fosse commune allemande en 1991 à quelques centaines de mètres de la Tranchée de Calonne.
Ernst Jünger, soldat allemand, membre du 73e régiment de fusiliers hanovriens, combattit aux Éparges et y fut blessé. Il raconte ce qui fut son premier combat dans Orages d'acier.
Andries Van Wezel - riche diamantaire qui permit la reconstruction du village des Eparges en faisant un don de 500 000 francs or.
Mina Fischer, comtesse Antoine de Cugnac, avait été fiancée avec René Tronquoy, lieutenant au 67e RI, disparu aux Eparges. Elle a aidé à financer l'aménagement des lieux et le monument du point X en mémoire de « Ceux qui n'ont pas de tombe ». Elle sculpta un bas relief qui représenterait le fiancé
Maurice Genevoix, Ceux de 14 (Sous Verdun, Nuits de Guerre, La Boue, Les Éparges), Paris, Éditions Flammarion, 1949
Robert Porchon, Carnet de route, Paris, Éditions de La Table Ronde, 2008, 206 p.
Eugène-Emmanuel Lemercier, Lettres d'un soldat, Bernard Giovanangeli
Ernst Jünger, Orages d'acier
Les Éparges |
Les Éparges : Démocraphie |
Les Éparges |
Poursuivre sur d'autres communes ou retour au sommaire
Visitez la Meuse
Retour à : Département de la Meuse : Communes (Sommaire) |
Retour à : SOMMAIRE |
Retour à Rubrique : Monde : Meuse |
Comment ça marche ??? Aide |
Actu de dessinsagogo55 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.
En 2016, la commune comptait 69 habitants, en diminution de 5,48 % par rapport à 2011 (Meuse : -2,33 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
273 | 312 | 334 | 344 | 380 | 372 | 380 | 380 | 373 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
366 | 345 | 298 | 314 | 287 | 250 | 243 | 228 | 208 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
193 | 180 | 161 | 57 | 66 | 65 | 63 | 63 | 72 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2008 |
69 | 72 | 43 | 54 | 57 | 58 | 73 | 75 | 76 |
2013 | 2016 | - | - | - | - | - | - | - |
73 | 69 | - | - | - | - | - | - | - |
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006
Les Éparges |
Les Éparges : Démocraphie |
Les Éparges |
Poursuivre sur d'autres communes ou retour au sommaire
Visitez la Meuse
Retour à : Département de la Meuse : Communes (Sommaire) |
Retour à : SOMMAIRE |
Retour à Rubrique : Monde : Meuse |
Comment ça marche ??? Aide |
Actu de dessinsagogo55 |
Les Éparges est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Elle est 18 km (route orthodromique) au sud-est de Verdun
Les Éparges est un petit village français, situé dans le département de la Meuse et la région de Lorraine.
La commune s'étend sur 9,5 km2.
Entouré par les communes de Trésauvaux, Saint-Remy-la-Calonne et Mouilly, Les Éparges est situé à 2 km au sud-ouest de Trésauvaux la plus grande ville aux alentours.
Situé à 266 mètres d'altitude, la Rivière Le Longeau, le Ruisseau de Jonvau, le Ruisseau d'Aidevau sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune des Éparges.
Les Éparges est une commune du parc naturel régional de Lorraine
la Rivière Le Longeau, le Ruisseau de Jonvau, le Ruisseau d'Aidevau sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune des Éparges.
Histoire
La colline à l'est du village des Éparges a fait l'objet d'importantes batailles en 1914 et 1915. Ces faits sont relatés entre autres par Maurice Genevoix dans un de ses livres intitulé Les Éparges (cf. Ceux de 14). La colline porte encore les traces de ces combats ; on peut y voir les entonnoirs résultant d'explosions de mines pour le contrôle du « point X » qui domine la plaine, stratégique pour le contrôle de l’artillerie.
Dans son livre La boue, Maurice Genevoix écrit le 1er novembre 1914 : « Au bord de la rue caillouteuse, de chaque côté sinuent les lignes tourmentées des façades, des carcasses noires, des échines de toitures dont les chevrons brisés font comme des chapelets de vertèbres. Le village est inerte comme un grand cadavre étendu. L'odeur est aigre et froide, une odeur d'incendie, plus pénétrante qu'une puanteur de chair morte. Dans le ruisseau, la boue s'étale comme une sanie ».
Ces positions sont le théâtre d’une des luttes les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. Les Allemands s’acharnent pour la possession de la crête, et les attaques et les contre-attaques, les combats corps à corps et à la grenade, sous un bombardement d’obus de tous calibres et sous l’écrasement des torpilles, se renouvellent pendant une période de cinq mois dans les conditions les plus pénibles.
Tous les soldats français qui ont combattu aux Éparges entre septembre 1914 et avril 1915, ont reçu un diplôme de reconnaissance pour leurs combats effectués dans cette région, signé du général Herr, commandant le 6e corps d'armée et du général Roques, commandant la Ire armée. Ce document est nominatif et reprend les citations de la 12e division d'infanterie et du 25e bataillon de chasseurs à pied.
Le 1er juin 1916, le dirigeable Adjudant-Vincenot, de retour d'une mission de bombardement sur Verdun, s'écrase aux Éparges, touché par la DCA allemande.
Les Éparges |
Les Éparges : Démocraphie |
Les Éparges |
Poursuivre sur d'autres communes ou retour au sommaire
Visitez la Meuse
Retour à : Département de la Meuse : Communes (Sommaire) |
Retour à : SOMMAIRE |
Retour à Rubrique : Monde : Meuse |
Comment ça marche ??? Aide |
Actu de dessinsagogo55 |
Dico Cinéma
Retour à : Cinéma (Sommaire) |
Dico Cinéma |
Retour à :SOMMAIRE |
Retour à : Cinéma : Postes (Sommaire) |
Direct sur la rubrique : |
Comment ça marche ??? Aide |
Actu de dessinsagogo55 |
Porte-conteneurs en service
Cette liste recense les porte-conteneurs dont la capacité dépasse 18 500 équivalents vingt pieds (EVP), une mesure approximative du nombre de conteneurs de vingt pieds (6,1 m) que le navire peut transporter, bien que la plupart des grands transportent essentiellement des quarante pieds (12,2 m) ; ce critère — arbitraire — permet de limiter la liste à une centaine de navires. Toutefois, la capacité d'un porte-conteneurs est une information commercialement sensible et sa capacité réelle peut être parfois plusieurs milliers d'EVP supérieure.
La compagnie Mærsk exprime la capacité de ses navires en termes d'EVP chargés d'une moyenne de 14 tonnes. Cette valeur est toujours inférieure à celle en EVP standards (qui inclut des conteneurs vides). Cette dernière valeur est indiquée ici.
Les navires de la classe A18 ou A19 de la compagnie UASC (United Arab Shipping Company) ont une capacité nominale de 19 870 EVP, mais il est conseillé de ne pas les charger au-delà de 18 800 EVP1. En juin 2016, Hapag-Lloyd annonce l'acquisition par échange d'action d'UASC, créant un nouvel ensemble ayant un chiffre d'affaires d'environ 7 à 8 milliards d'euros, qui sera possédé à 72 % par les actionnaires de Hapag-Lloyd.
La liste suivante, avec l'évolution constante de la taille des porte-conteneurs durant les années 2000, est susceptible d'évoluer en permanence.
Porte-conteneurs | Capacité (EVP) | Tonnage (tjb) | Longueur (m) | Largeur (m) | Date | Armateur | Pavillon |
OOCL Indonesia | 21413 | 210890 | 399,87 | 58,8 | 2018 01 | OOCL | Hong Kong |
OOCL Scandinavia | 210890 | 399,87 | 58,8 | 2017 11 | OOCL | Hong Kong | |
OOCL Japan | 210890 | 399,87 | 58,8 | 2017 09 | OOCL | Hong Kong | |
OOCL United Kingdom | 210890 | 399,87 | 58,8 | 2017 09 | OOCL | Hong Kong | |
OOCL Germany (en) | 210890 | 399,87 | 58,8 | 2017 08 | OOCL | Hong Kong | |
OOCL Hong Kong (en) | 210890 | 399,87 | 58,8 | 2017 05 | OOCL | Hong Kong | |
Cosco Shipping Solar | 21237 | 198000 | 400 | 58,6 | 2019 04 | COSCO | Hong Kong |
Cosco Shipping Galaxy | 198000 | 400 | 58,6 | 2019 04 | COSCO | Hong Kong | |
Cosco Shipping Nebula | 198000 | 400 | 58,6 | 2018 10 | COSCO | Hong Kong | |
Cosco Shipping Universe | 198000 | 400 | 58,6 | 2018 06 | COSCO | Hong Kong | |
CMA CGM Louis Blériot | 20954 | 199855 | 400 | 59 | 2018 10 | CMA CGM | Malte |
CMA CGM Jean Mermoz | 199855 | 400 | 59 | 2018 05 | CMA CGM | Malte | |
CMA CGM Antoine de Saint Exupery | 217673 | 400 | 59 | 2018 01 | CMA CGM | France | |
Maastricht Maersk | 20568 | 214286 | 399 | 58,6 | 2018 12 | Mærsk | Danemark |
Mumbai Maersk | 214286 | 399 | 58,6 | 2018 05 | Mærsk | Danemark | |
Manila Maersk | 214286 | 399 | 58,6 | 2018 02 | Mærsk | Danemark | |
Murcia Maersk | 214286 | 399 | 58,6 | 2018 02 | Mærsk | Danemark | |
Manchester Maersk | 214286 | 399 | 58,6 | 2018 01 | Mærsk | Danemark | |
Marseille Maersk | 214286 | 399 | 58,6 | 2018 01 | Mærsk | Danemark | |
Monaco Maersk | 214286 | 399 | 58,6 | 2017 11 | Mærsk | Danemark | |
Milan Maersk | 214286 | 399 | 58,6 | 2017 09 | Mærsk | Danemark | |
Moscow Maersk | 214286 | 399 | 58,6 | 2017 07 | Mærsk | Danemark | |
Munich Maersk | 214286 | 399 | 58,6 | 2017 06 | Mærsk | Danemark | |
Madrid Maersk (en) | 214286 | 399 | 58,6 | 2017 04 | Mærsk | Danemark | |
Ever Gentle | 20388 | 217612 | 400 | 58,8 | 2019 02 | Evergreen Marine Corporation | Liberia |
Ever Grade | 217612 | 400 | 58,8 | 2019 01 | Evergreen Marine Corporation | Panama | |
Ever Gifted | 217762 | 400 | 58,8 | 2018 10 | Evergreen Marine Corporation | Singapour | |
Ever Given | 217612 | 400 | 58,8 | 2018 08 | Evergreen Marine Corporation | Panama | |
Ever Genius | 217612 | 400 | 58,8 | 2018 07 | Evergreen Marine Corporation | Panama | |
Ever Goods | 217612 | 400 | 58,8 | 2018 06 | Evergreen Marine Corporation | Panama | |
Ever Golden | 217612 | 400 | 58,8 | 2018 02 | Evergreen Marine Corporation | Panama | |
MOL Treasure | 20182 | 210691 | 399 | 58 | 2018 01 | ONE (ex-MOL) | Panama |
MOL Truth | 210691 | 399 | 58 | 2017 10 | ONE (ex-MOL) | Panama | |
MOL Tradition | 20170 | 210678 | 400 | 58,8 | 2017 08 | ONE (ex-MOL) | Îles Marshall |
MOL Tribute | 210678 | 400 | 58,8 | 2017 07 | ONE (ex-MOL) | Îles Marshall | |
MOL Trust | 210678 | 400 | 58,8 | 2017 06 | ONE (ex-MOL) | Îles Marshall | |
MOL Triumph (en) | 210678 | 400 | 58,8 | 2017 03 | ONE (ex-MOL) | Îles Marshall | |
COSCO Shipping Sagittarius | 20119 | 197500 | 399,82 | 58,72 | 2018 10 | COSCO | Hong Kong |
COSCO Shipping Libra | 197500 | 399,82 | 58,72 | 2018 07 | COSCO | Hong Kong | |
COSCO Shipping Virgo | 197500 | 399,82 | 58,72 | 2018 05 | COSCO | Hong Kong | |
COSCO Shipping Gemini | 197500 | 399,82 | 58,72 | 2018 04 | COSCO | Hong Kong | |
COSCO Shipping Taurus | 197500 | 399,82 | 58,72 | 2018 01 | COSCO | Hong Kong | |
MSC Leanne | 19462 | 193489 | 399,99 | 58,8 | 2017 03 | MSC | Liberia |
MSC Rifaya | 193489 | 399,99 | 58,8 | 2017 01 | MSC | Liberia | |
MSC Anna | 193489 | 399,98 | 58,6 | 2016 12 | MSC | Liberia | |
MSC Mirjam | 193489 | 399,99 | 58,8 | 2016 11 | MSC | Liberia | |
MSC Eloane | 193489 | 399,99 | 58,8 | 2016 10 | MSC | Liberia | |
MSC Ingy | 193489 | 399,99 | 58,8 | 2016 06 | MSC | Liberia | |
MSC Diana | 193489 | 399,99 | 58,8 | 2016 05 | MSC | Liberia | |
MSC Viviana | 19368 | 185503 | 399,98 | 58,6 | 2017 02 | MSC | Liberia |
COSCO Shipping Pisces | 19273 | 196670 | 400 | 58,6 | 2019 01 | COSCO | Hong Kong |
COSCO Shipping Scorpio | 196670 | 400 | 58,6 | 2018 08 | COSCO | Hong Kong | |
COSCO Shipping Capricorn | 196670 | 400 | 58,6 | 2018 06 | COSCO | Hong Kong | |
COSCO Shipping Leo | 196670 | 400 | 58,6 | 2018 03 | COSCO | Hong Kong | |
COSCO Shipping Aries | 196670 | 400 | 58,6 | 2018 01 | COSCO | Hong Kong | |
MSC Tina | 19224 | 192237 | 398,4 | 59 | 2017 02 | MSC | Liberia |
MSC Erica | 192237 | 398,4 | 59 | 2016 11 | MSC | Liberia | |
MSC Mirja | 192237 | 398,4 | 59 | 2016 09 | MSC | Liberia | |
MSC Reef | 192237 | 398,4 | 59 | 2016 07 | MSC | Liberia | |
MSC Ditte | 192237 | 398,4 | 59 | 2016 06 | MSC | Liberia | |
MSC Jade (de) | 192237 | 398,4 | 59 | 2016 05 | MSC | Liberia | |
MSC Clara | 192237 | 395,4 | 59 | 2015 11 | MSC | Panama | |
MSC Sveva | 192237 | 395,4 | 59 | 2015 10 | MSC | Panama | |
MSC Maya (en) | 192237 | 395,4 | 59 | 2015 09 | MSC | Panama | |
MSC Zoe | 192237 | 395,4 | 59 | 2015 07 | MSC | Panama | |
MSC Oliver (en) | 192237 | 395,4 | 59 | 2015 03 | MSC | Panama | |
MSCOscar (en) | 192237 | 395,4 | 59 | 2015 01 | MSC | Panama | |
CSCL Atlantic Ocean | 18982 | 187541 | 399,7 | 58,6 | 2015 04 | COSCO(ex-CSCL) | Hong Kong |
CSCL Arctic Ocean (en) | 187541 | 399,7 | 58,6 | 2015 02 | COSCO(ex-CSCL) | Hong Kong | |
CSCL Indian Ocean (en) | 187541 | 399,7 | 58,6 | 2015 01 | COSCO(ex-CSCL) | Hong Kong | |
CSCL Pacific Ocean | 187541 | 399,7 | 58,6 | 2014 12 | COSCO(ex-CSCL) | Hong Kong | |
CSCL Globe (en) | 187541 | 399,7 | 58,6 | 2014 11 | COSCO(ex-CSCL) | Hong Kong | |
Tihama | 18800 | 195636 | 400 | 58,6 | 2016 02 | Hapag-Lloyd (ex-UASC) | Malte |
Al Dahna | 195636 | 400 | 58,6 | 2016 01 | Hapag-Lloyd (ex-UASC) | Malte | |
Al Zubara | 195636 | 400 | 58,6 | 2015 12 | Hapag-Lloyd (ex-UASC) | Malte | |
Al Nefud | 195636 | 400 | 58,6 | 2015 11 | Hapag-Lloyd (ex-UASC) | Malte | |
Al Muraykh | 195636 | 400 | 58,6 | 2015 08 | Hapag-Lloyd (ex-UASC) | Malte | |
Barzan (en) | 195636 | 400 | 58,6 | 2015 05 | Hapag-Lloyd (ex-UASC) | Malte | |
|
Île de la Gaiola |
Île de la Gaiola |
Île de la Gaiola |
Île de la Gaiola |
Île de la Gaiola |
Île de la Gaiola |
Retour à : Monde : Italie (Sommaire) |
Retour à : Monde (Sommaire) |
Retour à : SOMMAIRE |
Retour à : |
Direct sur la rubrique : Monde : Italie |
Comment ça marche ??? Aide |
Actu de dessinsagogo55 |
Île de la Gaiola |
Île de la Gaiola |
Île de la Gaiola |
Île de la Gaiola |
Île de la Gaiola |
Île de la Gaiola |
Retour à : Monde : Italie (Sommaire) |
Retour à : Monde (Sommaire) |
Retour à : SOMMAIRE |
Retour à : |
Direct sur la rubrique : Monde : Italie |
Comment ça marche ??? Aide |
Actu de dessinsagogo55 |